[Juste comme ca, Teirm n'a jamais été tenue par des ra'zacs, ou des urgals, mais par l l'armée noire de l'Empire. De plus je vous serais reconnaissant d'apprendre à écrire. Ensuite, de quel droit prétendez vous influer sur le destin d'une ville entière? Pour ce genre de choses, il faut demander l'autorisaion à un admin? Mais pusique vous y tenez, je m'engage à riposter.]
Les sentinelles en faction avaient repéré les assaillants dés leur arrivée aux pieds de la ville. Le soir était déjà bien avancé à ce moment, un messager fut dépêché pour aller rendre compte de cet état de fait au Marche-Mort de la ville. Commandants incontesté de la garnison de la ville dont il était responsable, les Marche-Morts de l’Empire étaient des guerriers d’exception, et généralement les meilleurs tacticiens à disposition. Cependant même celui-ci fut étonné par le déploiement de force qui se déroulait au pied des remparts, sur lesquels il se trouvait maintenant : à peine quatre vingt dix hommes qui s’attaquaient à une ville fortifiée forte de deux milliers de troupes.
Après qu’une vague d’éclaireur s’en soit assurée, il apparut que l’attaque ne prenait pour cible qu’un seul rempart, celui situé au nord de la cité. Un contingent de deux cent cinquante archers prit place sur le rempart nord, et autant d’arbalétriers se répartirent sur les toits de la ville, au cas où l’attaque viendrait à percer.
Les vingt Danseurs de Sabres et les dix Flammes, les dix mages résidant dans la ville, prirent le commandement des bataillons postés sur les remparts : dix de cinquante épéistes chacun, les cinq phalanges de piquiers, les cinq contingents de cinquante archers, et les dix groupes polyvalents qui formaient la crème des combattants, après les Danseurs.
Quand ces préparatifs furent finis, il faisait déjà nuit, et l’assaut n’avait pas encore été donné, ce qui indiquait clairement que, à moins d’être suicidaire, les assaillants attendraient l’aube pour frapper. Des braseros et des carquois de flèches enduites de poix furent emmenés, et tout le monde attendit.
Honora Ralim se tenait au sommet des remparts quand sonna le début de ce funeste jour. Les quatre vingt dix hommes lancèrent la charge sur deux fronts différent. Mais c’était assez désordonné, et beaucoup d’entre eux finirent criblés de flèches avant d’avoir atteint les remparts, bien que leur faible nombre ait, sur ce point, joué en leur faveur : ils ne perdirent qu’environ la moitié de leurs troupes. Des grappins s’agrippèrent aux remparts, tirés avec force, et les défenseurs laissèrent leurs assaillants monter. Quand le premier d’entre eux prit pied sur le rempart, il finit le crâne fendu en deux d’un coup d’épée. Il tomba en arrière, d’autres arrivèrent, mais pas en assez grand nombre pour submerger la défense impériale, et une bonne dizaine encore finit morte avant qu’une percée ne soit ménagée, et que les soldats ne puissent réellement prendre pied sur la muraille. Ils se retrouvèrent alors encerclés d’un mur de piquiers qui les accula contre le mur, plusieurs encore tombèrent et d’autres furent empalés. Ainsi le premier assaut se terminé en faveur des défenseurs, avec un nombre e perte s’élevant a dix-huit. Sur l’autre front, Honora avait pris part à la bataille…et un brouillard de sang finissait tout juste de retomber alors que le Marche-Mort, au milieu d’un champ de cadavres, s’appuyait sur sa lance comme sur une canne. Il était couvert de sang, la bataille n’avait duré qu’une quinzaine de minutes. Il n’y avait aucun survivant chez les attaquants. Sur le second front, trois impériaux étaient morts. Il porta son regard au loin, vit qu’il s’était trompé : quatre ou cinq des attaquants étranges s’en étaient sortis vivant, dont un avait une paire de cornes. Bizarre…