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Le passage vers Hyrule... [privé]

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Ikana


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Le passage vers Hyrule... [privé] Vide

Ikana
Message Sujet: Le passage vers Hyrule... [privé] | Sam 5 Mai 2007 - 15:56


Une traînée d'étoiles dorées déchira la douce tranquillité de la forêt elfique du Du Weldenvarden. La zébrure lumineuse s'arrêta de fuser puis s'effaça pour laisser Phöenix reprendre ses faits et gestes. L'elfe regarda son ocarina bleu nuit s'éteindre doucement de son aura ambrée, puis fixa de ses yeux de saphir le lieu où l'avait déposé la mélodie magique. L'ancien sanctuaire où se trouvait l'amulette du Phénix Blanc. Une foule de souvenirs refirent surface dans l'esprit du jeune homme, dont les larmes faisaient briller son regard morne. Lui. Le Phénix Noir. Ayant tué son propre père dans ce même sanctuaire où il l'avait bloqué pour l'empêcher d'avoir accès à l'amulette qu'il portait au cou à présent. Il leva la tête vers le sommet de la ruine antique, puis découvrit le toit. Ce même toit qui avait été détruit par le souffle enflammé d'Argetan, le père de Sheik, dans l'espoir de sauver Quadehar, son propre père. Phöenix soupira, puis remit de l'ordre dans ses pensées. Il entra dans le temple ancestral...

Après quelques minutes de traversée de couloirs ténébreux, il remarqua des gravures sur les murs, d'où des failles naissaient, plus ou moins grandes. Quand il était venu pour la première fois, il était obnubilé par son désir de trouver le pendentif sacré, mais maintenant qu'il y regardait de plus près, éclairé par une sphère de lumière nichée au creux de sa main, il voyait des représentations. Celle d'un grand dragon argenté crachant un torrent de flammes blanches dans le ciel azur d'un pays lointain. Et à la naissance du cou du reptile, se trouvait un elfe aux atouts vestimentaires sans précédent, armé d'une épée runique d'argent et d'un bouclier où un diamant splendide résidait en son centre. Ce dragon et cet elfe, Phöenix les reconnut comme étant Sheik et lui. Derrière eux, des dizaines d'oiseaux blancs aux formes floues mais magnifiques, volaient gracieusement. Les Phénix Blancs. Le dragonnier s'accorda un petit sourire, prenant conscience de l'importance de la venue dans le pays qui l'attendait comme un roi depuis maintenant quatre siècles. Il continua sa route dans les méandres occultes des ruines.

Une bonne demi-heure après son entrée, Phöenix déboucha dans la grande salle de l'amulette du Phénix Blanc. Là encore se trouvaient ça et là de nombreuses représentations de lui, Sheik, les Phénix, et même, un petit dragon bleu volant dans une citadelle englobée dans ce qui ressemblait à un bouclier, ainsi qu'un petit enfant. Un enfant. Dans les bras d'une jeune femme d'une beauté inégalable. Aux côtés de cette jeune et magnifique mère, on apercevait les traits d'une grande et puissante dragonne orangée. Aldrae. Elfrania et... un enfant qu'elle tenait entre ses si jolis bras. Phöenix eut les larmes aux yeux, mais cette fois de bonheur, en espérant peut-être un jour, devenir père à son tour, comme allait le devenir Sheik, qu'on remarquait sur la gravure accompagné par une belle dragonne aux écailles d'un bleu océanique brillant ainsi qu'un regard plus doré que l'or. Il ne s'attarda pas davantage sur les dessins, puis marcha avec précaution sur ce qui avait été cinq mois plus tôt, un véritable champ de bataille. Il arriva alors à l'endroit où les portes avaient été ouvertes par le Phénix Noir qu'il était devenu. Il n'avait jamais remarqué le mur du fond. Un symbole qu'il connaissait bien y était gravé. Celui de ce que les Hyliens appelaient la Triforce. Ce même symbole gravé sur le plat de sa main gauche et sur le plat de la patte gauche de son dragon. Phöenix passa une main sur le glyphe d'où semblait émaner une force étrange. Antique et aspirante. Suivant son instinct, le dragonnier sortit de nouveau son ocarina, puis souffla à l'intérieur, en bougeant savamment ses doigts sur les trous qui parsemaient l'instrument. Une musique s'en échappa et résonna à travers toute la salle à moitié détruite, frappant avec douceur sur les parois fissurées du temple. L'ocarina fut entouré d'un halo doré, de la même couleur que celui qui venait d'illuminer le triangle du haut sur son tatouage. La gravure runique sur le mur en face de Phöenix brilla de cette nuance ambrée, puis sembla éclater en projetant des rayons lumineux sur les murs autour de l'elfe. Alors qu'il avait arrêté de jouer de l'instrument, la musique sonna son chant d'elle-même, puis la paroi centrale trembla un instant, avant de happer son visiteur vers une nouvelle destination, dans un éclair doré.

Une immense plaine verdoyante, où s'épanouissait la végétation florale ainsi que les insectes semblables aux papillons volaient de corolles en corolles, accueillit une nouvelle traînée étoilée en son milieu. Phöenix rouvrit les yeux après la dissipation du trait lumineux, puis observa les alentours, en écarquillant les yeux et restant bouche bée devant ce magnifique spectacle. Il était à Hyrule.

A l'ouest, on remarquait des paysages totalement différents de la plaine où il se trouvait qui paraissait être le centre d'Hyrule. Plus à gauche, on apercevait ce que Phöenix pensait être un lac aux dimensions prodigieuses. Mais en y regardant de plus près, il put constater qu'il s'agissait de l'Océan, le même qui bordait la ville de Teirm en Alagaësia. Un fleuve d'ailleurs de ce même océan traversait la plaine toute entière. Puis vers la droite, c'était tout autre chose. Une étendue ambrée paraissant sans fin, étirait ses frontières, laissant penser au dragonnier qu'il s'agissait du Désert Gerudo, territoire de la tribu de la Terre. Celle qui l'aiderait en priorité à retrouver sa fiancée. Il se tourna, puis regarda derrière lui.

Dans son dos, on remarquait une immense forêt, peut-être plus grande que celle des elfes en Alagaësia. Elle paraissait si majestueuse et ancestrale, que Phöenix reconnut tout de suite comme étant la forêt Kokiri, demeure de la tribu de l'Air. En effet, malgré l'aspect tassé de la forêt, les arbres laissaient passer un vent puissant, entre les branches indestructibles des arbres anciens qui la parsemaient. Il sourit, puis se tourna à nouveau, en observant ce qui se passait sur sa droite.

Les éléments à observer étaient beaucoup plus nombreux et si différents qu'il paraissait improbable que la nature seule ait fait une chose pareille. Reliée à la forêt, une immense cascade se profilait à l'horizon, légèrement dissimulée par les branches finales des derniers arbres Kokiri. Même en y prêtant attention, le dragonnier ne put déterminer d'où commençait cette cascade, tant sa hauteur était impressionnante. Il put néanmoins déterminer que derrière cette cascade, se trouvait le domaine de la tribu de l'Eau, cachée dans une source interne à la montagne qui se trouvait derrière.

Cette montagne laissa Phöenix complètement ébahi. De par sa grandeur tout d'abord, puis par le nuage qui l'entourait. Sans aucun doute, ce n'était pas une simple montagne toute de roche, à l'intérieur se trouvait bel et bien une réserve de magma digne d'un volcan à la puissance sans précédent. Cette montagne, le mont du Péril, était la demeure de la tribu du Feu, vivant à l'intérieur même du volcan. La chaleur étouffante ne posait donc aucun problème à tous les hommes vivant à l'intérieur de cette réserve intarissable de lave en éternelle fusion.

Et en bas du volcan, un grand village aux allures de ruines. Mais qu'à cela ne tienne, Phöenix savait bien qu'en vérité, ce n'était qu'une apparence lointaine. Ici se regroupait la tribu de l'Esprit, antique civilisation passée maître dans l'art de la télépathie ou autre matière mentale. Ce village de femmes était vraiment à l'effigie du sentiment émanant de la tribu toute entière. Un mystère impossible à percer. L'elfe s'accorda un nouveau sourire, puis revint dans sa position d'arrivée, en observant avec des yeux pétillants la vue de face.

Une immense citadelle aux murailles paraissant infranchissables. Il observa le coeur d'Hyrule, avec des yeux émerveillés, en pensant que tout ceci lui était destiné. Un même temps, un sentiment de malaise s'empara de son esprit, en pensant à l'espoir que tous les citoyens plaçaient en lui. Il s'attarda alors à ce qu'il y avait derrière. Un château gigantesque, non pas aux formes antiques et carrées, mais plus esthétiques et affinées. Des tours par dizaines l'en parsemaient et le rendait encore plus grand. S'étant avancé, et se trouvant près du pont levis, il aperçut un symbole. Celui d'un Phénix déployant ses ailes en dessous de la rune de la Triforce. Il sourit, puis toucha son amulette. La fixant d'un intense regard, il souffla, puis ferma les yeux :


*Phöenix, mon gars, c'est à toi de jouer...*

Un éclair blanc illumina une partie de la plaine, puis laissa apparaître la forme mystique de l'elfe. Un grand Phénix d'une couleur pure et lumineuse. Il déploya ses ailes puis fonça en direction de la citadelle, décidé comme jamais...

Au loin, la cité grouillait de monde à cette heure de pointe. Les citoyens dévalaient les rues à une vitesse folle, des filles de l'Air se servant de cette maîtrise pour augmenter leur rapidité de déplacement. Le coeur du pays battait son plein, sous les yeux durs des soldats chargés de veiller à la moindre anomalie. Sur les murailles du pont levis, c'était la pause déjeuner. Le commandant de la patrouille fêtait son anniversaire et tous les soldats en profitaient, surtout de l'aspect déjeuner festif. Le commandant prit une coupe de vin, puis la porta en direction de la plaine avec un large sourire, la voix mal assurée par l'emportement de la fête :


"A Hyrule !"
"A Hyrule !!!", répétèrent en choeur les autres soldats, se tenant par les épaules, à moitié ivres.

Puis en buvant une gorgée, le commandant regarda l'horizon. Il y aperçut une forme volante titanesque, un oiseau. Blanc. Lumineux. Le Phénix Blanc... Il cracha son vin sous l'effet de la surprise, en reprenant tout de suite ses esprits comme si l'alcool n'avait jamais existé auparavant. Un soldat ivre mort leva sa coupe, puis se mit à rire grassement :


"T'es difficile, coco !! C'est du bon, pourquoi tu gaspilles ?
-Abruti, réveille-toi et reprend ta tête, là-bas, c'est le...
-Le plus bon vin que tu ai jamais vu en promotion ? Je suis partant, on y va !!!
-... le Phénix Blanc."

Le soldat cracha à son tour le vin, puis se releva. Sans succès, vu qu'il s'écroula lamentablement par terre sur la passerelle du mur de la citadelle. Son ronflement fut vite camouflé par les cris ébahis des citoyens à l'intérieur de la cité, ainsi que de l'appel des patrouilles :

"Il est là !!!!!!!! Le Phénix Blanc est là !!!"

Tous les habitants se bousculèrent à l'entrée de la cité, pour apercevoir l'oiseau mythique voler à une vitesse ahurissante vers e coeur de la capitale. Il les dépassa, puis tous, sans exception, tombèrent à genoux en s'inclinant devant le passage... de leur roi tant attendu. L'apparition de lumière leur fit un sourire, en poussant un cri mélodieux, ses yeux de saphir voyageant à travers les visages émus et euphoriques des Hyliens présents dans la citadelle. Il avisa un grand balcon sans possibilité d'entrée par l'arrière, surplombant la capitale toute entière. Il disparut dans un éclair blanc, pour se réceptionner souplement sur le balcon. Face au mur, il souffla. En pensant à Elfrania, il retrouva une once de courage, puis il soupira :

"Allez, c'est maintenant ou jamais..."

Il se tourna, puis regarda la foule, en leur faisant de grands signes, pour les apaiser. Un silence de mort tomba sur la ville, ponctué par quelques rires ou des cris d'étonnement. L'elfe leur fit un large sourire, puis parla d'une voix qu'il fit résonner avec un sort adapté, et assurée :

"Bonjour à tous ! Je me nomme Phöenix et je suis dragonnier d'un pays lointain appelé l'Alagaësia. Des évènements dans ma vie m'ont appris que le destin a voulu que je devienne un Phénix Blanc."

Des cris de joie et de réjouissance retentirent, mais une chose se produisit. Un éclair multicolore illumina la grande place, laissant apparaître six personnes. Le Maître de la Terre, celui du Feu et celui de la Lumière. Puis à droite, la Maîtresse de l'Eau, celle de l'Air, puis enfin une petite fille. Mais l'elfe comprit tout de suite que malgré son apparence et son âge juvénile d'environ huit ans, elle était la Maîtresse de l'Esprit, une télépathe au pouvoir incroyable que lui-même ne possédait peut-être même pas. Les chefs de tribus regardèrent fixement et durement Phöenix qui se sentit ciller légèrement. Darunia, chef de la tribu de la Terre, lui demanda d'une voix ferme :

"Alors, où est ton tatouage ?"

Quelque soient les bruits, il n'y en eut plus aucun sur toute la ville. Le dragonnier déglutit, puis montra son tatouage à la main, aux contours noirs. En même temps, il sentit une consciece étrangère pénétrer son esprit. Il tenta de la repousser, mais l'assaut suivant fut d'une telle intensité que Phöenix ne put la contenir. Tel un chien à la truffe développée, l'esprit fouilla les moindres recoins de sa conscience, pour trouver la moindre anomalie réfutant ses propos. Enfin, la sonde s'évapora, puis la Maîtresse de l'esprit regarda Darunia. Se dernier fléchit les genoux pour se mettre à sa hauteur, puis écouta ce que dit la petite fille dans le creux de son oreille. Il acquiesca, puis se releva. Il fixa plus profondément Phöenix, de ses yeux aussi bruns que ses cheveux mi-longs, puis il dit :

"Alors dans ce cas..."

Il mit un genou à terre, puis la foule l'imita, les Maîtres compris. Il releva la tête, puis sourit au jeune homme, qui soupira de soulagement, sans pour autant le laisser paraitre aux citoyens. La première étape était franchie...

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Ikana


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Ikana
Message Sujet: Re: Le passage vers Hyrule... [privé] | Sam 5 Mai 2007 - 15:57


[Désolé, j'ai dépassé la limite de carcatères ^^]

Après quelques heures de visite à travers toute la cité, appartenant à la tribu de la Lumière, Phöenix entra dans le château, en compagnies des chefs et cheftaines des tribus. Il était si grand et si luxueux que Phöenix n'en croyait pas ses yeux. Il n'imaginait pas qu'il aurait tout ça pour lui, mais qu'il le partagerait avec l'amour de sa vie, Elfrania. Deux bonnes heures après une visite intensive du château royal, les sept personnes arrivèrent à la salle de réunion. Chaque Maître et Maîtresse se mit à la place qui lui était due, mais le dragonnier resta debout. Darunia, qui avait vite sympathisé avec Phöenix, se tourna, et lui demanda :

"Un problème ?
-Je... enfin où est-ce que je me met ?
-A la place du roi, en bout de table !"

Se sentant rougir jusqu'à la pointe de ses oreilles pointues, Phöenix s'assit sans un mot, puis regarda les autres avec un sourire forcé :

"Excusez-moi, je n'ai vraiment pas l'habitude...
-Ce n'est rien, on ne va pas s'arrêter à ce genre de choses ! Tu n'imagine pas à quel point c'est un honneur de t'avoir pour souverain, lui dit Ruto, la Maîtresse de l'Eau.
-Tout à fait, je n'ai jamais vu le peuple d'Hyrule aussi enthousiaste depuis ma naissance ! renchérit Roku, le Maître du Feu.
-Ce n'est pas peu dire..., ironisa Rauru, Maître de la Lumière.
-Vous n'allez pas commencer vous deux, hein !"

L'elfe sourit devant la situation qui lui était exposée. L'entente entre les chefs de tribus était plus qu'excellente, si on en jugeait par leurs taquineries. Phöenix jugea donc qu'aucune tension n'était présente entre les différentes tribus, ce qui d'ailleurs ne l'avait pas surpris, en voyant et en lisant la mentalité des Hyliens. Saria, la Maîtresse de l'Air tourna son regard des deux vieux hommes, puis sourit à son roi :

"Ne t'inquiètes pas pour eux, ils se taquinent tout le temps...
-Je ne m'inquiète pas, il en va de même dans la relation que j'entretiens avec mon dragon !"

Un blanc. Ce fut le mot le plus juste pour définir le moment passé après ce que venait de dire Phöenix. Il bafouilla, puis sourit :

"Oui, il s'appe..."
*Sheik, c'est un dragon argenté et au regard bleu saphir, je ne me trompe pas ?*

Phöenix se tourna vivement, puis resta bouche bée devant ce qu'il voyait. Cette voix il la reconnaissait parfaitement. Ce ton sans cesse amusé, et cette intonation inspirant la joie de vivre. Devant lui, se dressait un dragon, mais pas n'importe lequel. Au détail près, c'était l'exacte réplique de Sheik. Tout y passait, le regard, les muscles, les formes, le visage excpeté un détail. Il n'avait pas le tatouage que le reptile argenté portait. Le dragonnier se leva, puis demanda :

"Je croyais qu'il n'y avait pas de dragon à Hyrule !
-En effet, nos montures sont semblables à des bisons d'une hauteur de cinq mètres, et ils volent. C'est comme les dragons, mais à Hyrule."
*Sauf que moi, je suis beaucoup plus beau que ces gros tas de poils !*

Phöenix fixa le reptile, puis en fit le tour. Le dragon ne cilla pas, puis l'elfe demanda, d'une voix pleine d'interrogations :

"Comment se fait-il que tu ressembles autant à mon dragon Sheik ?"
*Peut-être parce que c'est mon frère jumeau ?*

Le dragonnier secoua la tête, puis répondit :

"C'est impossible, Argetan et Alaria n'ont eu que Sheik comme descendant !"
*Cherche au fond de toi, tu sais que c'est faux. Sheik est resté en Alagaësia et sous l'ordre de ta mère, on m'a déposé à Hyrule, vu que ta mère en était la reine. C'était pour nous protéger.*
"Contre quoi ?"
*Contre le Phénix Noir.*

Phöenix émit une grimace en entendant ce nom. Il faisait jaillir en lui une ghaine et un sentiment d'écoeurement que rien d'autre ne pouvait provoquer en lui d'une manière aussi prononcée. Le dragon sourit, pour faire passer la pilule, puis ajouta :

*Et je m'appelle Kaleel.*

L'elfe lui fit un clin d'oeil rendu aussitôt par le frère jumeau de Sheik. Il se tourna, puis leur dit d'une voix grave :

"Je sais que c'est un peu tôt mais... j'ai besoin de vous absolument.
-Pourquoi se serait trop tôt, ne dit pas de sottises ! Qu'est-ce qui se passe ?", demanda la petite fille, Impa, Maîtresse de l'Esprit

Pendant une bonne demi-heure, Phöenix leur raconta en long en large et en travers ce qui s'était passé les cinq derniers mois, jusqu'à l'entretien avec les voleurs pour retrouver Elfrania. Darunia, fut le premier à réagir à la fin de l'exposition de la situation :

"Tu as donc besoin de deux cents hommes pour fouiller un désert afin de retrouver ta fiancée ?
-Exactement ! Vous pensez pouvoir faire quelque chose ?
-Phöenix, moi et mes 100 000 semblables de la Terre habitons dans un désert, donc...
-Tu viendra avec tes hommes ?
-Bien sûr, demain nous serons sur place !
-Oh merci !!"

L'elfe se jeta dans ses bras, puis le serra amicalement contre lui. Darunia, ne sachant trop comment réagir jeta un regard interrogateur à Saria. Elle lui fit signe de faire quelque chose. Darunia secoua un peu la tête, puis rendit son étreinte au dragonnier. Ils se détachèrent, puis Phöenix leur dit :

"Je suis un peu fatigué et le soleil se couche. Je sens que je vais faire pareil.
-Oh oui, vas-y, demain sera une longue journée alors va te reposer. Demain à l'aube, nous partirons.
-Oui. A bientôt pour ceux que je ne reverrai pas !"

Les Maîtres et Maîtresses le saluèrent, puis l'elfe se retira dans ses appartements. Il entra dans sa chambre, puis se dénuda, avant d'entrer dans la douche. Elle était quasiment du même type que celles des elfes d'Ellesméra, il n'eut onc aucun mal à trouver comment la faire fonctionner. Un bon repas après, il entra dans les draps doux du lit immense qui lui était destiné, puis s'endormit, après avoir jeté un regard à la bague de sa fiancée...

...............................................................................


Le lendemain, le soleil montrait ses premières lueurs à travers Hyrule. Les tribus s'éveillèrent, ayant encore à l'esprit l'arrivée de leur souverain. Cela les plongeaient dans une bonne humeur incroyable. Phöenix se leva rapidement, puis regarda par le balcon la vue imprenable qu'il avait. D'où il était, il pouvait surplomber toute la plaine et les différents paysages qui l'entourait. Il soupira de bonheur, en se disant que bientôt, il pourrait partager cette vue avec Elfrania. C'était décidé, il se marierait ici, dans ce paysage de rêve, en compagnie de tout le pays et de ses amis Alagaësiens. Il quitta ses pensées, puis s'habilla en vitesse, et descendit les escaliers. Les très nombreux escaliers. Arrivé dans le grand hall d'entrée, il reprit son souffle, puis sortit du château. Devant les grilles, les hommes promis par Darunia étaient là et le Maître lui-même était là aussi. Ils s'échangèrent un sourire en guise de bonjour, puis Phöenix vit que Kaleel était là aussi. Il lui demanda :

"Tu viens aussi ?"
*Un peu que je viens, tu crois pas que je vais laisser passer l'opportunité de voir mon frère jumeau ? Je veux voir sa tête de déterré quand il va me voir !*
"Vous avez vraiment la même manière de penser, tous les deux !"

Le reptile émit un sourire malicieux, puis l'elfe demanda d'une voix forte :

"Tout le monde est prêt ?"
"Oui !", répondirent en choeur les hommes de la Terre.

Phöenix acquiesça, puis sortit son ocarina. Il joua la même mélodie que celle du temple ancestrale et la minute d'après, la traînée étoilée, un peu plus grande que la précédente, embarqua tout ce monde vers l'Alagaësia, pour retrouver Elfrania...
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Ikana
Message Sujet: Re: Le passage vers Hyrule... [privé] | Lun 9 Juil 2007 - 15:02


*Phöenix… ? *

Pas de réponses. La voix qui avait prit plus d’ampleur se fit entendre une nouvelle fois, avec plus de force :

*Hoooéééé, Phöenix ?? *

L’elfe ouvrit ses yeux de saphir, puis regarda devant lui, encore à moitié somnolent. Du bleu, du bleu partout. La mer ? Non, il aurait été un peu humide et la chambre n’était pas assez grande. Le ciel ? Non, ce n’était pas à toit ouvert. Ca remuait, ça avait des écailles…

*Byrioth ? *
*Non, c’est une plante verte ! Mais réfléchis un peu avant de parler ! *
*Oh, la ferme… *

Sautant du torse de son dragonnier, le jeune reptile regarda par la fenêtre la vue imprenable qui s’étalait devant ses yeux. Il fut vite rejoint par Phöenix, qui admira ce spectacle dont il ne se lasserait jamais. La grande citadelle d’Hyrule, s’éveillant au rythme du petit matin qui prenait ses droits sur la Lune. Et au-delà de la gigantesque ville, on s’attachait au magnifique paysage du pays. L’immense plaine verdoyante, aux limites qu’on jugeait aisément infinies, puis sur le côté ouest, le Mont du Péril, la Cascade, demeure de la tribu de l’Eau, puis plus loin, l’épaisse forêt Kokiri, siège de la civilisation de l’Air. Le jeune homme et le dragon tournèrent la tête quasiment simultanément, et observèrent l’Est. Doté du Désert Gerudo et de l’Océan qui ralliait d’une manière plus que lointaine le pays de l’elfe à l’Alagaësia. Puis les deux regards de saphir se portèrent encore sur la cité, appartenant en partie à la tribu de la Lumière.

Le dragonnier tapa dans ses mains, puis s’habilla rapidement, sous le regard de Byrioth :


*C’est quoi le programme aujourd’hui ? *
*Je fais preuve de bonté, je t’épargne mon emploi du temps. Kaleel t’attendra au sommet du Mont du Péril, vous passerez la journée ensemble. *
*Et toi ? *
*9h30 : Interventions du peuple. 11h : Mise au point de détails ‘nourriture’ pour le mariage. 12h : Déjeuner avec Darunia. 13h30 : Entraînement avec les Maîtres. 18h : Réunion avec les cuisiniers pour le mariage. 19h : Réunion avec les chefs d’orchestre pour la musique. 21h : Dîner. 22h : Signatures de papiers et d’autorisations divers. 23h30 : Dodo. *
*Je t’envie… ça va être palpitant ! *
*Ah ah ah, très drôle… *

Le dragonneau émit un rire faisant sourire le roi d’Hyrule, puis ils sortirent de la chambre, en allant prendre leur petit déjeuner dans la grande salle destinée aux repas du roi. Un grand plat de viandes pour Byrioth et des fruits ainsi que leurs jus pour Phöenix. Les deux amis avalèrent avec appétit leurs repas respectifs, puis sortirent à la hâte du grand château de l’elfe, visible à plusieurs kilomètres à la ronde.

A la sortie, Byrioth fit une bourrade affectueuse à son compagnon elfique, avant de décoller vers le Mont du Péril, là où l’attendait son oncle argenté :


*Allez, courage, mon souverain… *
*Va donc, petit lézard ! *
*Heeeeh, j’ai grandi d’abord ! *

A moitié vexé, le dragon décolla, puis fonça en direction de la montagne monumentale qui découpait l’harmonieux horizon bleu qui s’accordait parfaitement avec les écailles du jeune reptile. L’elfe sourit, puis s’avança vers la sortie de son somptueux palais. Passant près de l’enfilade de la garde royale qu’il salua d’un sourire à chacun, il monta en selle sur sa jument, Epona, puis lui intima d’avancer d’un geste doux et affectueux. La lourde journée pouvait commencer…

Au sommet du Mont du Péril, Byrioth fut accueilli par un immense dragon argenté de plus de six mètres de hauteur. Une grande dune comparée à la petite touffe d’herbe que serait le petit dragon en comparaison. Kaleel, frère jumeau parfait de Sheik, grogna de contentement en voyant son neveu se poser devant ses pattes musclées :


*Salut, petit ! *
*Arrêtes de m’appeler comme ça, tonton, déjà que Phöenix s’y met… *
*Mais on te vengera… il va s’en souvenir de ton mariage, crois-moi… *

Connaissant le sourire qui se peignait sur le visage argenté de son oncle, le petit dragon saphiré savait d’avance qu’il avait un plan en tête, qui serait mis à exécution lors de la fête après la cérémonie du double mariage qui se tiendrait dans quelques jours à peine, maintenant.

*On va où ? *
*Tu as mangé ? *
*Oui. Un plat de viandes qu’on m’a donné… beaucoup moins marrant que la chasse ! *
*C’est sûr ! Viens alors, on va rendre une petite visite à des amis à moi ! *

Le grand dragon sauvage prit son essor avec souplesse, suivi par Byrioth. Tous deux s’envolèrent en direction de la forêt Kokiri. Après une petite heure de vol, ils arrivèrent dans une grande et belle clairière qui semblait avoir été aménagée. En effet, des créatures qui surprirent le petit dragon venaient de fendre les nuages pour se poser à leur tour. De grands bisons d’environ six mètres de haut, longs sur huit mètres, volaient dans l’azur du ciel dégagé d’Hyrule. Leur fourrure était couleur de crème, s’accordant parfaitement avec la ligne couleur chocolat (eh oui, on fait très ‘pâtisserie’…^^) qui parcourait tout leur dos poilu. Leur grosse tête ronde leur donnait une allure de grosse peluche, mais en réalité, ils étaient de redoutables combattants, aussi puissants que les dragons. Ils avaient fait du ciel leur domaine, en y évoluant à la perfection. Ce qui étonnait le plus Byrioth, c’était qu’ils pouvaient voler sans pour autant avoir d’ailes. Les bisons volants se posèrent, puis saluèrent Kaleel d’un signe de tête, tandis qu’ils regardèrent Byrioth avec un sourire :

*Alors, c’est toi le fiston du frère de Kaleel ? *
*Oui, je suis Byrioth ! *
*Ravi de faire ta connaissance ! *
*Bonjour Byrioth… *

Sortant de derrière une des ces grandes créatures, un petit bison pas plus grand que le jeune dragon fit son apparition. Byrioth fit un sourire ironique :

*Ah… enfin quelqu’un de ma taille ! *
*C’est ce que j’allais dire ! Moi c’est Thuris, on va faire un tour. *
*C’est parti ! *

Les deux jeunes créatures prirent leur essor, puis s’envolèrent vers les profondeurs de la grande forêt Kokiri. Kaleel avertit son neveu de rester prudent, puis se mit à converser de son escale en Alagaësia avec ses amis aux longs poils…

…………………………………………………………………………………………………...

Quelques jours plus tard, Phöenix se retrouvait dans le temple du Temps, siège fondateur de la cité d’Hyrule. De par sa nature de Phénix Blanc, l’elfe était l’unique être vivant à pouvoir agir directement sur la citadelle à partir d’une salle dissimulée au fond du sanctuaire sacré, mis en place par les anciens Phénix Blancs. Après avoir inspecté tous les recoins visibles, le dragonnier se décourageait : cela faisait maintenant deux heures qu’il avait fouillé partout et qu’il ne trouvait rien. Il s’adossa contre un mur, puis soupira. Il aurait mieux fait de garder son souffle, cela lui aurait évité d’être trop surpris quand le mur auquel il s’était adossé pivota sur lui-même, amenant Phöenix à une partie cachée du temple, laissant la partie visible aussi nette qu’avant. Il s’avança donc à pas feutrés dans l’étonnant couloir particulièrement bien sculpté, et sombre.

Quand il dépassa un certain seuil, ses pas illuminaient le sol en légers sillons couleur blanche. Chacun de ses mouvements d’avancée semblait réveiller une antique magie éteinte depuis des millénaires. L’elfe finit alors par arriver dans une salle totalement plongée dans l’obscurité. Il fit un pas en avant, et des milliers de petits réseaux gravés dans le sol et dans les murs brillèrent d’un éclat lumineux. Cette aura coulait dans les sillons de marbre comme le ferait l’eau coulant dans un ruisseau naturel. Quelques secondes plus tard, toute la salle était illuminée, laissant le dragonnier ébahi devant ce spectacle.

La pièce gigantesque était circulaire, formée de tous ces petits vaisseaux gravés à l’intérieur même des parois et du sol. Au milieu, se trouvait un siège qui portait ces mêmes caractéristiques physiques, à la différence que les sillons qui le parcouraient n’étaient pas illuminés de couleur blanche. Puis tout autour du fauteuil de marbre, six joyaux d’une grosseur faisant le triple du poing brillaient d’un faible éclat personnel à chacun d’entre eux. Rouge, bleu, vert, violet, argenté, ambré. Le Feu, l’Eau, la Terre, l’Esprit, l’Air et la Lumière. Ce cercle de pierres précieuses représentait les six tribus du pays qui tournait autour du fauteuil, toujours inactif. Comme si l’équilibre et la magie d’Hyrule n’étaient rassemblés que dans ce fauteuil de marbre.

Avisant un passage dans la pièce autre que celui de la sortie, l’elfe décida d’entrer, en poussant un léger cri d’étonnement. Une bibliothèque incorporée à l’art minéral qui formait les murs, débordait quasiment d’une quantité incalculable de livres parfaitement rangés. Et au centre, se trouvait une table destinée à la lecture, et une sorte d’interrupteur. Sur ce piédestal surélevé, se trouvait la forme d’une main. Suivant son instinct, Phöenix y apposa sa main gauche. Son tatouage triangulaire brilla d’un éclat blanc, différent de l’habituelle aura de feu qui l’envahissait de temps à autres, puis fit frissonner le jeune homme qui émit un léger cri de douleur. Dans son esprit, il sentit le flux de sa magie fourmiller puis se lier profondément avec une autre forme de magie. L’elfe venait de comprendre : Les Phénix Blancs ont créé cette cité il y avait maintenant des milliers d’années et le seul être à pouvoir contrôler la magie de la cité, c’était un Phénix Blanc, qui plus est devant être mortel. Or l’elfe était le seul Phénix blanc vivant sur la surface de la planète, donc le seul à pouvoir contrôler toutes les antiques ressources mises en place par ses lointains ancêtres. Pétillant de joie à cette idée, il entreprit de farfouiller chacun des livres, quitte à y passer le reste de son séjour avant le mariage, qui était enfin prêt, il n’y avait plus qu’à lancer les directives pour préparer la fête et la cérémonie.

Parcourant les rayons d’un œil attentif, le dragonnier vit un livre plus ancien que les autres. Il le prit, puis s’installa à la table de pierre pour le feuilleter. Il sourit en voyant que c’était presque le mode d’emploi complet de tous les moyens magiques dont disposait la citadelle. Comment les Phénix Blancs avaient mis ces différents moyens de défense et autres en place et comment les activer. Tout tournait d’ailleurs autour du fauteuil qui semblait être l’outil majeur nécessaire à la mise en marche des ressources de la capitale. Se rappelant entre autres qu’il avait un mariage et des invités à transporter, il fureta dans l’ouvrage sacré avec acharnement, en murmurant :


« Palais… Parchemin… Parcours… Piste d’activation… Portail ! »

Se remémorant le passage magique mis en place par les anciens Phénix Blancs dans la forêt du Du Weldenvarden, il chercha un moyen pour pouvoir faire passer avec plus de facilité les invités Alagaësiens… et leurs dragons pour la plupart. Sa nature de Phénix Blanc lui permit de comprendre en entier le fonctionnement de ce couloir de transport, et aussi comment en modifier la majorité de ses propriétés. Claquant le livre après y avoir mis un marque page, il allait partir de la salle secrète du sanctuaire, quand son regard se posa sur un livre en particulier. Le seul à avoir une couverture aussi noire et sombre que la nuit. Il posa son livre actuel sur la table puis tira l’ouvrage occulte de sa rangée. Il regarda le titre, en écarquillant ses deux yeux saphir. ‘Les Phénix Noirs’.

« Génial… et en plus, ils sont en encyclopédies maintenant… heureusement qu’il n’y a qu’un seul volume… »

Un peu curieux, il l’ouvrit, puis parcourut les pages. Avec un intérêt grandissant au fur et à mesure des pages tournées. Le dragonnier comprit alors qu’il ne s’agissait pas d’un simple livre. C’était un genre de journal de bord mis au point par les Phénix Blancs. Tout. Tout ce qui concernait les Phénix Noirs était écrit noir sur blanc dans ce livre. Leurs faiblesses, leurs points forts, leur manière d’agir, ou de penser, leur anatomie, le détail complet de leur pouvoir et de leur échelle de maîtrise, une étude intégrale de leurs moyens d’attaques, de leurs armes, de leurs objets. Il y avait tout ! Un instrument attira d’ailleurs l’œil de Phöenix. Un genre de miroir aux contours noirs et taillés avec finesse. Ce miroir faisait, selon ce qu’il y avait d’écrit, environ dix mètres de hauteur. Créé jadis par les Phénix Blancs, toutes les sombres créatures et soldats ayant aidé les anciens Phénix Noirs dans leurs projets, avaient été cloîtrés de force dans un autre plan, au moyen de ce miroir qui fut ensuite téléporté et caché dans un endroit tenu secret à un point que même en étant Phénix Blanc, Phöenix ne savait pas où il pouvait se trouver, alors qu’il avait reçu la mémoire de cette ancienne civilisation dont il était le témoin direct. Ce portail se nommait ‘Miroir des Ombres’ et plus de trois cent mille ennemis y avaient été envoyés.

L’elfe laissa ce livre bien rangé dans la bibliothèque, brûlant d’impatience de se retrouver de nouveau face à face avec le Phénix Noir. Il n’aurait plus aucune chance, maintenant que l’elfe saurait où frapper pour le détruire une bonne fois pour toutes. En quittant la salle, avec son livre pour le portail à la main, l’elfe jeta un coup d’œil aux couloirs qui s’éteignaient en même temps qu’il partait.

…………………………………………………………………………………………………...


Dernière édition par le Lun 9 Juil 2007 - 15:04, édité 1 fois
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Ikana


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Ikana
Message Sujet: Re: Le passage vers Hyrule... [privé] | Lun 9 Juil 2007 - 15:04


Le lendemain, accompagné de Byrioth, Phöenix se trouvait dans le Du Weldenvarden, au sanctuaire du portail. Par magie, il avait transporté la pierre géante qui renfermait les entrailles du portail au dehors du temple à moitié dévasté par l’ancien combat pour récupérer l’Amulette. Utilisant ses pouvoirs, l’enveloppe rocheuse, qui dissimulait les moyens du couloir magique, s’effrita avant de tomber en poussière. Le dragonneau poussa un cri de surprise, tout comme son dragonnier. Des centaines de petits cristaux identiques les uns aux autres étaient rangés dans une sorte de dalle perforée pour faire passer les petites pierres précieuses aussi rectangulaires que des cartes de visite.

« Et il faut que je modifie tout ça ??? »
*Eh oui… j’essaierai de t’aider… *

Le livre ouvert à la page du portail, l’elfe s’employa d’abord à étudier les instructions. Chaque cristal contenait une information magique qui s’activait à la demande du Phénix Blanc. Il y avait environ trois cent cristaux, contenant chacun une information différente. Seule la perception du dragonnier pouvait lui permettre de repérer quelle était la tâche de tel ou tel cristal. Non sans difficultés car il n’était pas bien familiarisé avec ce genre de magie antique. Environ quatre heures plus tard, il y avait plusieurs piles ordonnées de cristaux. Ceux qui activaient le portail, ceux qui déterminaient la destination, ceux qui contrôlaient le sens de la direction du couloir, ceux qui déterminaient les personnes autorisées ou non à passer, ceux qui contrôlaient le temps d’activation du portail et enfin ceux qui contrôlaient la taille de ce portail de transport. Franchement, c’était une journée excitante du point de vue neurone…

Se saisissant de la console de marbre où se rangeaient chacun des cristaux, Phöenix et Byrioth regardaient alternativement les explications particulièrement tordues de l’ouvrage et l’agencement particulièrement tordu de la table d’activation. A vrai dire, un nuage de fumée sortait presque des oreilles de l’elfe et des naseaux du jeune dragon bleu, et ce n’était pas du à la transpiration mêlée à l’humidité de l’air. Ca chauffait dur dans les deux têtes des compagnons. Buvant de longue gorgée d’une bouteille d’eau, le dragonnier soupira avec dépit, puis ferma les yeux en bougeant ses mains pour suivre son raisonnement :


« Bon, il faut agir par réflexion… pour activer le portail que l’on veut, il faut commencer par l’idée directrice, et préciser de plus en plus cette pensée. Le plus important, pour l’instant, c’est quoi ? »
*Se rendre à Hyrule. *
« Bien, donc on commence par mettre le cristal qui va en fonction tout en haut de la console. »

Avisant la première entrée de la table, Phöenix y inséra le cristal voulu, celui pour se rendre dan le pays dont il est le roi. Le cristal se mit à luire quelques secondes, puis redevint normal, précisant que la relation entre sa magie et celle de la table était faite. L’elfe hocha la tête pour se donner du courage, puis continua son pêle-mêle de cristaux pour modifier les propriétés du couloir magique qui allait servir aux invités.

Trois jours plus tard, des grognements sourds et fatigués se firent entendre dans le bois où se trouvaient Phöenix et son dragon bleu. Ils étaient aussi crevés l’un que l’autre, le dragonnier étant debout devant une forme qui se détachait bien de l’atmosphère sylvestre qu’inspirait la forêt elfique. Avec une hauteur relative à une colline assez imposante, un gigantesque écran couleur de feu irradiait la clairière du temple de son éclat enflammé. C’était le portail magique élaboré par l’elfe et son compagnon reptilien… enfin un des portails. D’une voix mentale grave, il appela le Maître de la Terre à Hyrule :


*Darunia… ? *
*Oui… *
*133ème essai… tu me dis si tu vois la pierre arriver. *

N’entendant aucune réponse, Phöenix jeta d’un geste las le caillou qui plongea dans le portail aussi fin qu’une feuille de chêne. Quelques secondes plus tard, l’elfe tenta :

*Alors… ? *
*Toujours rien. *
*Courage, la 134ème, c’est la bonne… *
*Phöenix ? *
*Quoi ? *
*Ca fait maintenant trois jours que tu nous dis que la prochaine c’est la bonne… c’était juste une remarque. *
*Il a pas tort sur ce coup là… *
*Ca va Byrioth, hein ! J’essaie de faire de mon mieux, mais ce n’est pas simple, j’ai jamais vu un dispositif magique aussi compliqué que celui-là, alors comprenez que j’ai besoin de temps ! Ca m’amuse pas non plus, croyez-moi… *
*Oui, enfin trois jours quand même… *
*La ferme ! *
*Allez, t’énerves pas et reprends… *

Phöenix soupira, tandis que Byrioth décida de s’endormir complètement. Le dragonnier se replongea dans les méandres sombres et trépidants de la manipulation des cristaux magiques, avec un enthousiasme singulier…

Deux heures plus tard, il parvenait à faire passer un corps solide (une pierre) à travers le portail qui restait actif selon ses directives. Mais le sens inverse refusait obstinément de fonctionner. Commençant à perdre patience, l’elfe donna un coup de pied violent dans la console, en maugréant :


« Ca me goooonfle ! »

Au même moment, sur la plaine d’Hyrule, Darunia lança le caillou en croyant que Phöenix lui avait demandé de le faire. Dos tourné au portail, une douleur irradia la tête de l’elfe qui se retourna, en criant :

« Qui m’a env… oh ! Ca marche !!!!!!!!!!!!!!!!!! »

Il appela Darunia mentalement, en criant de joie dans son esprit :

*Darunia ! Ca marche, ça a réussi ! *
*Tu as bien configuré le portail ? *
*Bah j’étais énervé, j’ai donné un coup de pied dedans et ça a fonctionné ! *
*C’est une manière d’y arriver parmi tant d’autres… *
*Oui ! J’apporte quelques modifications à la table d’activation du portail, et je reviens pour les derniers détails ! *
*Ca marche ! *

Le contact s’estompa, puis Byrioth se réveilla, en regardant son dragonnier sautiller de joie :

*Ca y est, t’as réussi ? *
*Oui !!!!!! *
*Alléluia… Touché par la Grâce… Au bout de 276 fois, il y sera arrivé… *

Se fichant des railleries de son ami, l’elfe s’employa à peaufiner les derniers détails de la table. Ainsi, seul lui pouvait avoir un contrôle dessus, de par sa nature de Phénix Blanc, et il était le seul à pouvoir autoriser une personne à franchir le portail, personne ne pouvait passer le couloir sans y avoir été autorisé. Ces détails réglés, l’elfe s’en repartit pour Hyrule pour terminer les préparatifs relatifs à l’événement gigantesque qui allait se tenir dans quelques jours…

…………………………………………………………………………………………………...

Le surlendemain, une fois que tout était fin prêt, l’elfe accompagné par le jeune reptile bleu sortit par le portail qui menait vers l’Alagaësia. Ne sentant pas vraiment où pouvait se trouver physiquement sa fiancée ainsi que sa dragonne, il suivit la voie de l’esprit, en envoyant un message mental à Elfrania, qui où qu’elle soit, pourrait entendre avec facilité. Ce message lui demandait de venir au temple de l’Amulette du Phénix Blanc, pour qu’elle puisse aussi venir à Hyrule avant le mariage, accompagnée d’Aldrae. La transmission lui disait que quand elle se présenterait devant le temple, Phöenix arriverait dans la seconde qui suivait. Byrioth fit de même, en envoyant un message mental à sa mère, l’informant qu’elle pouvait le rejoindre elle aussi, dans la forêt. Puis l’elfe et son dragon passèrent le portail qui se referma une fois que le jeune homme et son ami furent de retour dans le pays.

Une heure plus tard, il était sur la plage de la Grande Baie, qui faisait face à l’Océan qui ralliait de très loin la ville portuaire de Teirm, accompagné par Byrioth. Tous les deux jouaient avec un amusement à la fois particulier et surtout partagé. La complicité qui s’était vite établie entre les deux amis était rare, mais le dragonnier savait qu’elle ne serait jamais la même qu’avec Sheik. Il se sentait bien en compagnie du fils de son ancien dragon, mais c’était différent. La blessure demeurerait ouverte et intense, tant que le Phénix noir n’aurait pas été tué des mains de Phöenix.

Sautant sur le roi d’Hyrule en maillot de bain, Byrioth fit coucher sur le sable son dragonnier, avec force et souplesse. Le petit lézard qu’il avait été avait bien changé, le jeune dragon était devenu plus grand arrivant à la hauteur du coude de l’elfe et sa souplesse, sa force et son agilité s’étaient accrues. Kaleel avait participé de près à ce changement normal pour un dragon, car il lui avait montré quelques techniques de vol et de combat aérien. Même si il était un peu jeune, il fallait que Byrioth se familiarise déjà avec ce genre de choses. Le grand dragon argenté s’était aperçu que pour le côté combat et souplesse, le reptile bleu avait hérité de sa mère, mais en ce qui concernait la vitesse, on s’apercevait qu’il était le digne descendant de Sheik.

Les deux compagnons roulèrent un moment sur le sable, puis se mirent dos contre le sol doré, fermant les yeux pour se laisser aller à la chaleur du soleil. A moitié endormis, ils purent quand même mener une longue conversation, ayant le but indirect de lier encore plus étroitement leur amitié. Ils s’entendaient sur de nombreux sujets, et leur manière de penser était équivalente. Sous l’apparence joueuse et sans cesse espiègle qu’ils dévoilaient quotidiennement, ils savaient parfaitement raisonner avec sagesse et prendre du recul sur les évènements.

L’après-midi passa avec vitesse, et Byrioth et Phöenix se réveillèrent quand le soleil couchant exposait ses rayons flamboyants. Ces teintes crépusculaires se reflétaient dans les deux uniques regards de saphir que possédaient le dragon et son dragonnier.


*J’ai passé une super journée ! *
*Moi aussi. Il faudra qu’on se refasse des virées de ce genre plus souvent ! *
*Ca, tu pourras pas y échapper ! *

Tournant la tête, le roi d’Hyrule aperçut une jeune femme arriver vers lui. C’était Saria, la Maîtresse de l’Air, et la cheftaine de la tribu relative à son rang. Ses cheveux étaient d’un brun très foncés, aux reflets d’une émeraude obscure, ayant ces mêmes caractéristiques propres aux femmes de l’Air. Byrioth décolla après avoir salué les deux jeunes gens, partant vers le Mont du Péril rejoindre son grand oncle argenté. Saria s’assit près de son roi, puis lui fit un sourire franc :

« Alors, tout est prêt ?
- Oui, il ne manque plus que les trois mariés.
- C’est une bonne idée ce double mariage, ça liera avec plus de force tes amis et les citoyens du pays.
- Oui. Et toi, comment ça va avec Darunia ? » , demanda-t-il avec un sourire, en désignant le ventre de la jeune femme. Il était particulièrement bombé, car elle n’allait pas tarder à accoucher. Elle fit un clin d’œil au dragonnier :
« Il a hâte de voir l’enfant. Il est déjà père, de son fils de douze ans, mais il avait eu cet enfant avec son autre femme, qui est malheureusement décédée. Celui qui va arriver est le fruit de notre amour, et je ne l’ai jamais vu aussi pétillant !
- Pourtant, il est vraiment pétillant, comme garçon !
- C’est sûr !
- Et ta fille, comment elle vit ça ?
- Elle à le même âge que le fils de Darunia, et ils sont très complices nos deux enfants. Ils attendent le bébé avec autant d’impatience que le père !
- Une chose de plus qui les lierai entre frère et soeur !
- Oui, cet enfant est très positif, même avant son arrivée ! »

Ils rirent de bon cœur, puis l’elfe regarda le ciel. Les nuages qui reflétaient le crépuscule prenaient une teinte argentée. Et certains représentaient presque la forme d’une tête de dragon. Le cœur de Phöenix se serra. Voyant cela, Saria prit amicalement la main du jeune homme dans la sienne, puis lui fit un sourire :

« Il te manque ?
- Les mots sont trop faibles pour décrire ce que je ressens. Sheik était mon meilleur ami, ainsi que Kellran, et le perdre, c’est vraiment très dur.
- Je comprends. Si tu as besoin de parler, tu sais que nous sommes tous là, les Maîtres. Tu as besoin d’avoir un soutien, et nous te le fournirons avec sincérité, crois-moi.
- Je sais… »

Une larme roula sur la joue du dragonnier, qui ravala difficilement sa tristesse et sa rancœur. Il inspira profondément. Le mariage allait être heureux, mais il allait forcément manquer quelqu’un, et cela ferait un vide dans le bonheur de Phöenix. Saria frotta l’épaule du roi pour lui redonner du courage, puis ils se levèrent. L’elfe fit un sourire pâle à son amie, pour la rassurer sur son état. Elle hocha la tête, puis disparut dans une brise de vent. Phöenix se tint le bras d’une main, les yeux fixés sur l’horizon flamboyant. L’air soufflait ses mèches blondes sur son visage, le laissant pensif devant un tel spectacle. Oui, Sheik lui manquait vraiment énormément…
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Garnyiss


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Garnyiss
Message Sujet: Re: Le passage vers Hyrule... [privé] | Ven 13 Juil 2007 - 12:05


Le bruit régulier d'un bec de pivert contre le tron d'un arbre résonnait dans la forêt. Apparement, ledit volatile semblait se contreficher éperdumment de se qui se passait en contrebas. Tant que personne ne s'approcherait de son arbre, il ne bougerait pas. Toutefois, il gardait un oeil attentif sur le gros lézard bleu. D'habitude, les lézards n'étaient pas aussi gros, et il n'avaient pas d'ailes...
Le pivert était aussi extrèmement intéressé par le trou auprès duquel le bipède accompagnant le lézard était resté pendant des heures. d'ailleurs, il était laid, ce bipède. Pas de plumes de couleur, rose, avec d'énormes toiles d'araignée jaunes sur un appendice rond. Cet appendice rond était barré par deux choses rouge pâle et deux trucs rond et bleus y brillaient. Et en plus, ce bipède s'était pris un caillou venat du truc. complètement arriéré. Comme si il y avait quelque chose de plus intelligent à faire que de creuser des trous dans les arbres. Le pivert repris son manège puis s'arrêta brusquement. Il venait de voir quelque chose arriver et s'envola sans demander son reste.
Elfrania regarda le pivert s'envoler à son passage. Visiblement, le volatile avait eu la peur de sa vie en la voyant arriver. D'ailleurs, tout était étrangement calme, comme si les habittants de la forêt avaient eu peur du portail. Quelque chose de ouveau et d'inconnu. La dragonnière avait reçu le message télépathique de son fiancé qui lui indiquait où venir la rejoindre. Le seul hic venait de l'immensité de la forêt. C'était bien beau qu'il lui ait dit où elle pouvait le rejoindre, mais Phöenix semblait oublier qu'elle n'avait pas les mêmes facultés mentales que lui pour trouver l'origine d'un message télépathique. La dragonnière avait donc cherché pendant au moins une heure ce passage, après avoir quitté Carvahall. Le fameux passage était maintenant visible...
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Ikana


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Ikana
Message Sujet: Re: Le passage vers Hyrule... [privé] | Ven 13 Juil 2007 - 13:14


Phöenix avait arrêté de jouer avec la pierre, s'affairant près de la table de contrôle du portail. Tous les cristaux cachés par un socle de pierre brillaient de l'éclat caractéristique de leur fonctionnement. Il continuait d'y apporter quelques modifications, sous un regard bleu lointain. Celui de Byrioth. Le dragonneau regardait avec envie un magnifique pivert qui s'amusait à frapper son bec contre un arbre. Se frapper le bec avec une telle insistance tenait du ridicule, mais après tout, ça le musclait et ça le rendait beaucoup plus savoureux dans la bouche. Des muscles durs qui s'arrachaient sous la dent, un vrai délice. Un sourire carnacier illumina son visage de prédateur. Déjà il changea de place, puis se campa sur ses antérieurs. Il remua son arrière train comme un félin guettant sa proie, puis sauta. Pil poil au moment où l'oiseau décolla, effrayé par une présence. Sur une personne qui bascula en arrière car le jeune dragon bleu lui avait involontairement sauté dessus, en visant le pivert. Byrioth redressa la tête, puis fixa la personne qu'il venait de faire tomber. Pour une dragonne, elle était plutôt bizarre. Elle avait un certain manque d'écailles et elle n'ait pas l'air de pouvoir cracher de feu. Mais qui sait, les apparences sont trompeuses...

Phöenix entendit ce bruit de chute, et se releva de la table, en serrant les poings, rugissant après son compagnon :


"Bon sang, Byrioth fais moins de bruit, je me concentre !! Oh !"

Le jeune homme resta figé en voyant la scène. Il se précipita pour aider sa fiancée à se relever, puis la serra contre lui avec tendresse, en déposant une multitude de baisers dans son cou.

"Ma chérie... ça va ?"
*Excusez moi, m'dame, j'vous avais pas vu...*
*C'est Elfrania, Byrioth... ma future femme.*
*Ah ? Bon, alors bonjour quand même, Elfrania !*

Le petit dragonneau gratta le sol d'une de ses griffes, un peu honteux de ce qu'il venait de faire...
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Garnyiss


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Garnyiss
Message Sujet: Re: Le passage vers Hyrule... [privé] | Ven 13 Juil 2007 - 13:25


[quel boulet, Byrioth ^^]

Elfrania regarda le petit dragonneau bleu qui avait l'air plutôt penaud. Apparement, il voulait attrper un oiseau mais avait mal calculé son élan. En le regardant attentivement, la dragonnière se rendit compte qu'il ressemblait étrangement à Shuriath, mais en un peu plus différent.

"Oui, ça va... Et toi ?"

Apparament, le petit dragon ne la connaissait pas, et malgré le fait qu'il aie tenté d'être poli, on voyait qu'il avait du mal à parler normalement, surtout quand il était embarassé. Tout à fait normal d'ailleurs...
Elle embrassa Phöenix avec tendresse puis répondit au dragon bleu.


*Bonjour toi. Qui es tu ?*

La dragonnière pressentait une partie de la réponse. Son fiancé semblait aller beaucoup mieux que lorsque elle avait du le quitter, même si il y avait désormait un voile de tristesse à peine percptible dans ses yeux...
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Message Sujet: Re: Le passage vers Hyrule... [privé] | Ven 13 Juil 2007 - 13:35


[C'est pas pour rien que c'est le dragon de Phöenix... ils se ressemblent tant. ^^]

Au-dessus d'eux, le pivert fit un passage avant de s'envoler au plus profond de la forêt. Byrioth releva sa tête vers lui, en grognant légèrement, lui envoyant une pensée pas particulièrement chaleureuse :

*Faut pas croire, t'as eu d'la chance...*

Il fit vriller ses yeux de saphir sur Elfrania, le même saphir que les yeux de Sheik. Avec la même malice indescriptible qui l'avait toujours caractérisé. Le jeune dragon se gonfla de fierté, en fixant la jeune femme, s'exprimant avec la difficulté d'un jeune dragon :

*J'suis Byrioth, fils de Shuriath et Sheik ! Content d'te voir, ça fait un moment que Phöenix te décrit en long en large et en travers, j'avoue qu'à la longue... 'fin voilà, tu comprends ce que j'veux dire !*

Phöenix se plongea dans les yeux de la belle dragonnière, pour y trouver un réconfort si particulier, se réfugiant dans cet océan argenté qu'il chérissait par dessus tout. Il lui fit un sourire :


"Mieux, maintenant que tu es là..."
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Garnyiss
Message Sujet: Re: Le passage vers Hyrule... [privé] | Ven 13 Juil 2007 - 14:03


Maintenant que Byrioth venait de dire qui était ses parents, Elfrania compris pourquoi il lui semblait aussi familier. Ainsi, Sheik et Shuriath avaient eut un dragonneau. Il ressemblait beaucoup à saère, mais semblait davantage avoir hérité de Sheik du point de vue mental.
La dragonnière sourit en entendant la réponse de son fiancé. Tout semblait s'être amélioré après tout. Leur vie allait enfin pouvoir un cours normal.


" Jamais plus je ne te quitterais..."

Ses yeux brillèrent étrangement à cause des larmes de joie qui y naissaient...
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Ikana
Message Sujet: Re: Le passage vers Hyrule... [privé] | Ven 13 Juil 2007 - 14:33


Phöenix écouta les douces paroles de sa fiancée, se délectant du son si cristallin de sa voix. Un ton flûté qui enivrait le jeune homme, le laissant toujours aussi attiré par Elfrania. La voyant retenir des larmes de joie, il caressa du plat de sa main sa joue si douce, puis lui murmura d'une voix chaude :

"Je serai toujours avec toi..."

Cinq petits mots qui un jour prendraient toute leur importance. Il embrassa sa future épouse, puis lui montra le portail couleur de feu qui se dressait derrière lui, aussi grand qu'une dune imposante.

"Je te fais visiter le coin avant qu'on ai vraiment un petit moment à nous ?"

Sa voix était emplie d'un mystère qu'il dévoilerait plus tard, après lui avoir montré les recoins d'Hyrule. En attendant, Byrioth fit un sourire espiègle à la jeune femme :


*Faut faire gaffe, ça secoue toujours un peu au début...*
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Garnyiss
Message Sujet: Re: Le passage vers Hyrule... [privé] | Ven 13 Juil 2007 - 15:32


Elfrania regarda avec un légère appréhension le disque de feu au travers duquel on pouvait apercevoir indistinctement des formes tourbillonantes, à moins que ce ne soit un pur effet de son imagination. Il n'était vrament pas engageant du tout.

"Dans ce cas, je te suis ..."

Intriguée par la note de mystère contenue dans la voix de Phöenix, elle uli pris la main et ils s'engagèrent dans le portail...
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Ikana
Message Sujet: Re: Le passage vers Hyrule... [privé] | Ven 13 Juil 2007 - 15:45


Phöenix ne put s'empêcher de voir à quel point pour quelqu'un qui n'y était pas habitué, le portail semblait peu attractif. Il déposa un baiser réconfortant sur les lèvres de sa fiancée, puis lui serra la main avec un peu plus de fermeté, pour ne pas qu'elle s'inquiète. Accompagnés par Byrioth, ils franchirent ensemble le portail de trnasport vers Hyrule. Portail qui disparut ainsi que sa console d'activation une fois qu'ils furent passés.

Le transport secouait toujours au début. Le dragonneau avait raison. Les flammes tourbillonnèrent puis fusèrent, en s'accrochant autour des passagers, vers un point orangé tout au fond. C'étaient comme si ils étaient en lévitation, mais poussés avec une force exceptionnelle et atteignant une vitesse qu'un dragon ne saurait espérer atteindre. La main du dragonnier se referma avec encore plus de fermeté, et le point orangé s'illumina, l'arrivée était là...
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Garnyiss


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Garnyiss
Message Sujet: Re: Le passage vers Hyrule... [privé] | Ven 13 Juil 2007 - 16:09


Sur le coup, Elfrania ne regretta pas d'avoir mangé, bien au contraire. Voyager à travers ce portail n'était pas du tout de tout repos. Elle senti brusquement poussée en avant à une vitesse vertigineuse en avant. Les bords de flamme défilaient à une vitesse impressionante autour d'elle. Le pire devait sans doute être ce point orange qui grossissait de plus en plus, et la sensation de devoir en fib de compte s'écraser contre une barrière invisible.
La dragonnière sentit la main de son fiancé serrer davantage la sienne. Cela semblait faire plusieurs minutes qu'ils étaient en train de traverser le portail. Puis brusquement, tout sembla ralentir et Elfrania retint son souffle...
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Ikana


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Ikana
Message Sujet: Re: Le passage vers Hyrule... [privé] | Ven 13 Juil 2007 - 16:47


Complètement aspirés à une vitesse encore plus importante que celles qu'ils avaient subi, ils atterrirent avec fracas sur la terre. Phöenix aida Elfrania à se remettre sur pieds, le voyage était toujours brutal, en particulier l'arrivée, mais enfin de compte, ce n'était qu'une première fois. On s'y accoutumait rapidement. Enfin normalement... En levant la tête, on s'aperçevait que le paysage était complètement différent.

Une fois le portail désactivé, sa fiancée pouvait constater qu'ils étaient sur une grande plaine verdoyante, en apparence sans limites. (Le reste j'ai vraiment la flemme de retaper tout le paysage...^^). Puis on remarquait près d'eux, une citadelle aux mensurations imposantes, en particulier ses remparts. Et se dressant fièrement vers le ciel, on voyait un gigantesque château. Le château royal. Déposantun baiser sur les lèvres de la jeune femme, il lui fit un sourire :

"Bienvenue à Hyrule !"

Byrioth remarqua que Thuris, le petit bison volant. Celui-ci rasa de près les têtes du jeune couple, puis fit un clin d'oeil à Byrioth :

*Amènes-toi, on fait la course !!*

Le dragonneau déploya ses ailes, et s'envola vers la citadelle avec vitesse. Phöenix lui montra les différents paysages, avec un sourire amusé :

"On commence par où ?"

[Tu regardes dans le premier post et tu vois Wink]
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Garnyiss


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Garnyiss
Message Sujet: Re: Le passage vers Hyrule... [privé] | Ven 13 Juil 2007 - 21:47


[mais comment tu veux que je choisisse ? ^^]

Elfrania regarda l'immense étendue d'herbe vert tendre. Elle ondulait sous le vent, créant ainsi une immense mer vert tendre. Un parfum frais montait des fleurs et embaumait l'air. La plupart de ces plantes étaient inconnues pour la dragonnière, et elle aurait pu rester là pendant des heures, à profiter du paysage, bercée par une douce brise. Une étrange créature vola dans leur direction. Pas un oiseau, ni un dragon, mais un animal qui tenait plus du mammifère que d'autre chose. Visiblement, Byrioth semblait connaître la créature et s'élança aussitôt à sa poursuite. La voix de Phöenix ramena la dragonnière sur terre.

"C'est difficile de choisir. Tout a l'air tellement... magnifique !! Mais je pencherais plutôt pour la forêt..."
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Message Sujet: Re: Le passage vers Hyrule... [privé] | Sam 14 Juil 2007 - 10:29


Phöenix émit un léger rire en sentant la rêverie s'emparer de l'esprit de son aimée. Lui aussi avait plané un certain temps quand il avait vu les merveilles que pouvaient receler les moindres recoins de ce vaste pays. A sa réponse, un sourire étira ses lèvres vermeil, tandis qu'il embrassa sa compagne avec tendresse, faisant briller ses yeux de saphir :

"Tout est magnifique... Mais c'est bien peu de choses comparé à toi..."

Il passa son bras autour de sa taille, puis ils partirent en direction de la forêt Kokiri, siège de la tribu des femmes de l'Air.

Une fois enfoncés dans les profondeurs de cette forêt, le couple pouvait enfin profiter à la fois du spectacle de cette vue sylvestre et d'une tranquilité qu'ils n'avaient pas eu depuis un bon moment. Le paysage pouvait s'apparenter de lon au Du Weldenvarden. Les cascades, les ruisseaux et les rivières étaient chose fréquente, et l'air sentant les pins soufflait avec volupté et douceur. Les rayons dorés du soleil étaient filtrés par la remarquable masse feuillue des anciens arbres qui peuplaient ce domaine naturel d'une rare richesse. Le jeune homme mena sa tendre compagne dans une belle clairière, où coulait une eau limpide. Des poissons y nageaient doucement, puis sautèrent de la surface, en saluant les deux passants, retombant ensuite dans l'eau dans un clapotis agréable.

Restant devant la cascade, où naissait un arc-en-ciel dégageant une telle harmonie avec l'environnement qu'on s'en laissait rêver, Phöenix déposa un baiser dans le cou d'Elfrania, avec un sourire, puis murmura d'une voix sincère :


"Je t'aime..."

Deux simples mots qui reflétaient ses émotions assemblées en un unique sentiment, en ce moment. Toutes ses pensées gravitaient autour de la tendresse qu'il éprouvait pour la belle dragonnière...
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Garnyiss


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Message Sujet: Re: Le passage vers Hyrule... [privé] | Sam 14 Juil 2007 - 13:35


Elfrania regarda la forêt où son fiancé l'avait amené. D'immenses arbres dressaient fuèrement leurs cimes vertes vers les cieux azurs. Certains étaient fins et élancés, et leurs troncs lisses et dorés semblaient briller légèrement sous les rayons du soleil qui filtraient à travers le plafond feuillu. Il y avait de multiples essences d'arbres, toutes aussi différentes les une que les autres, comme ce bouleau aux feuilles tirant sur l'émeraude. L'herbe n'était en reste avec les seigneurs de la forêt. Elle poussait drue, et ne cédait que pour laisser la place à d'immense fougères or, rousses et fauves. Les ruisseaux scintillants se frayaient un chemin parmi ce paradis végétal, escortés par des tapis de mousses.
La dragonnière sentait le vent qui soufflait sur son visage. Un vent doux et frais qui portait toutes les senteurs de la forêt. Des senteurs parmi lesquelles on distinguait celle de la résine, ou encore l'odeur de champignons. En parlant de champigons. L'elfe en vit un du coin de l'oiel. Un immense champignon au pied gonflé, brun et au chapeau d'une couleur plus qu'inhabituelle. Il était violet, bordé d'un liseré bleu soutenu. A tel point bizarre qu'Elfrania se demanda si elle n'avait pas été victime d'une hallucination, ou peut-être tout simplement d'un reflet.
Elfrania n'eut pas le loisir de s'interroger davantage au sujet de l'étrange champigon que Phöenix l'avait entrainé près d'une cascade. L'eau claire et pure était le refuge de nombreux poissons aux couleurs et aux formes étranges. Ils ne semblaient nullement être importunés par la présence du jeune couple, comme si une telle présence semblait naturel au milieu de ce paradis végétal. Perché sur une branche, un martin pêcheur regardait avec intéret les eclats argentés visibles sous et au dessus de la surface des eaux. Il observa un court instant les deux elfes avant de s'envoler, comme si il voulait laisser les amoureux entre eux.

Elfrania sentit le doux baiser de Phöenix sur son cou, porteur de tout l'amour qu'il portait à l'elfe. Les mots n'étaient pas nécessaires pour témoigner de l'amour qu'ils se portaient mutuellement. La dragonnière serra les main de son fiancé tout en plongeant son regard dans le sien.


" Moi aussi... Cet endroit est magnifique.... comme notre amour..."

Elfrania n'avait jamais été douée pour faire des declarations d'amour enflammées...
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Message Sujet: Re: Le passage vers Hyrule... [privé] | Sam 14 Juil 2007 - 14:23


Phöenix n'en dit pas plus, en voyant le martin pêcheur s'envoler vers le ciel dégagé. Quand les mains de sa fiancée se refermèrent sur les siennes, le dragonnier frissonna de bonheur, un frisson qui se propagea à travers le contact entre son torse et le dos d'Elfrania collé à lui. Il déposa de nouveaux baisers dans sa nuque, en partageant la douce étreinte faite à ses mains.

Ils étaient enfin seuls. Personne pour les déranger, personne pour troubler leur amour. Aucun inconnu pour venir demander des comptes ou de venir à l'un d'entre eux. Aucun Phénix Noir avec des objectifs toujours plus meurtriers et machiavéliques concernant le jeune homme. Rien à présent n'entraverait l'amour qu'ils se portaient mutuellement.

Les baisers qu'il déposait sur sa joue et dans son cou s'enflammaient comme son coeur qui battait à l'unisson avec celui de la dragonnière. L'esprit de Phöenix s'ouvrit à celui de son âme soeur, avec une joie toute particulière. Toutefois, une partie de sa conscience demeurait fermée. Celle qui contenait sa douleur encore largement présente, mais en restant plus discrète. Cette section de son âme resterait fermée à tout contact, car il ne voulais pas qu'on souffre en voulant s'y aventurer. Le reste de son esprit se joignit à la conscience d'Elfrania, pour les mêler dans le feu de leur amour passionnel.

Le dragonnier se rapprocha davantage d'elle, et la serra avec plus de force. Une force pourtant si tendre et légère que la pression ne pouvait apporter que du réconfort à l'un et à l'autre. Phöenix laissa ses mains frotter avec sensualité celles d'Elfrania, il était enivré par le parfum si subtil que laissait émaner la peau de la jeune femme...
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Message Sujet: Re: Le passage vers Hyrule... [privé] | Sam 14 Juil 2007 - 15:38


[-_-" je sais pas quoi répondre -_-"]

Elfrania sentit les mains de son fiancé frissonner dans les siennes. Non pas à cause du froid, mais de bonheur. Un bonheur aussi intense qu'il transcendait leur être tout entier. La nature elle même semblait participer à la communion de leurs deux esprits. Le temps lui même semblait avoir interrompu sa course et le vent s'était encore adoucit. Un silence s'abattit sur sur la cascade. Pas l'un de ces silences oppressants comme la dragonnière en avait connu, mais un silence empli d'une douce sérénité. Un silence troublé seulement par le bruit de la cascade. Et même ce son était porteur d'une magnifique et inimitable mélodie, accompagnée par les éclaboussures dues aux poissons.
L'étreinte de Phöenix se fit légèrement plus forte, mais pour la dragonnière, ce n'était qu'une caresse. Aussi douce et legère que du duvet, chargée de tant d'amour...
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Message Sujet: Re: Le passage vers Hyrule... [privé] | Sam 14 Juil 2007 - 16:26


[Rha lalalalala, pourtant tu devrais profiter de ces moments là... je te rappelle qu'ils font partie des derniers...^^

Phöenix ne s'arrêta pas, complètement envoûté par la présence de sa fiancée. Il fit balader ses mains sur le corps parfait d'Elfrania, un corps si doux qu'il connaissait par coeur. En même temps que ses gestes se faisaient plus entreprenants, ses baisers se firent plus fins, plus amoureux que tout à l'heure. Il serra la dragonnière contre lui, dans une caresse, puis l'embrassa avec une passion enflammée.

Son esprit mêlé au sien s'embrasa d'un plaisir partagé, d'une force que rien ne pouvait détruire, pas même la mort. Un sentiment unique qui l'avait déjà sauvé. L'amour. Le vrai, l'unique. L'amour comme on en rencontre qu'une seule fois dans sa vie, celui qui illumine votre vie d'un bonheur indescriptible et ce jusqu'à la fin des temps.

La nature semblait s'harmoniser avec ce qui se passait entre le jeune couple; Le temps ralentissait à leur vue, comme si il ne faisait plus obstacle à leurs étreintes toujours plus sensuelles. La clapotis de la cascade apportait une touche musicale naturelle à l'atmosphère de tendresse qui s'était établie. Le baiser que ne stoppait pas Phöenix était empreint de la force qui les unissait et qui unirait la jeune femme à son fiancé à jamais...
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Garnyiss


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Garnyiss
Message Sujet: Re: Le passage vers Hyrule... [privé] | Sam 14 Juil 2007 - 17:05


[mais je sais pas quoi répondre à ça -_-" Je suis pas douée pour les moments comme ça, mais pas du tout surtout quand ils s'éternisent =>panne d'inspi -_-"]

Leurs deux esprits fusionnaient toujours, avec une intensité qui augmentait à chaque battement de coeur. Deux coeurs qui battaient à l'unisson dans la quiétude de la forêt hyrulienne. Elfrania répondit aux baisers de son futur époux avec une tendresse illimitée. Leur baiser passionné s'éternisait, et aucun des deux elfes ne souhaitaient l'interrompre. interrompre ce moment de bonheur parfait, ce moment si fragile, et pourtant si fort...
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GreyMalkin
Message Sujet: Re: Le passage vers Hyrule... [privé] | Sam 14 Juil 2007 - 22:13


[Avant de lire ce post, nous, Eldeen, tenons à rappeler que les posts écrits par notre personne ne sont nullement dictés sous la contrainte, et ne viennent que de notre auguste cerveau...J'adore faire le ton pompeux. M'enfin, voilà.]

Le ciel de la magnifique contrée d'Hyrule était d'un bleu éclatant, et sa forêt, sublime. D'ailleurs, le petit pinson adorait voleter dans cette étendue d'arbre déclinant tous les types de vert, allant de l'émeraude bien brillant aux teintes si foncées qu'elles semblaient noires. Un endroit idéal pour slalomer d'un air guilleret entre les arbres. D'ailleurs, un couple de personne se tenait là. Ce n'était pas la première fois qu'il voyait des humains, bien au contraire. Mais bon, comme ils avaient souvent des idées saugrenues, le pinson préférait les éviter, question de sécurité. Néanmoins, il fixa un oeil attendri sur ce couple si joliment assorti...
Un elfe blond à l'air complètement stupide embrassait avec passion - bien qu'on puisse douter qu'il pensait réellement à elle en l'embrassant- une autre elfe aux yeux gris pétillants d'intelligence qui semblait au bord de l'asphyxie, sans que son bien-aimé ne semble s'en rendre compte. Pour compléter le tout, d'après ce qu'il avait du comprendre, les deux tourtereaux allaient se marier dans pas longtemps. Bien sûr, le pinson avait depuis rencontrer un maitre corbeau qui lui avait annoncé que ce mariage finirait très mal incessamment sous peu, dans un bain de sang pour Hyrule, et que lui allait pouvoir se régaler de quelques cadavres, si bien sûr l'intervention de trois déesses aux noms tordues ne le dérangeait pas en plein festin, ce qu'il avait également prédit avec d'un croassement triste et désolé pour lui, et pas pour le petit elfe qui allait mourir, parce qu'après tout, se débarrasser d'un être stupide et ignare qui semblait considérer sa fiancée comme un objet parfait pour donner des baisers. D'ailleurs, il plaignait la future ex-mariée, ou plutôt la future veuve, qui allait devoir se coltiner les tentatives de réconfort d'autres gens, qui possédait des montures bouffant les petits oiseaux.
Enfin, tout ça pour dire que ce mariage n'allait servir à rien, surtout si le stupide marié devait mourir quelques jours plus tard, et encore plus si la belle mariée, qui réussissait à équilibrer la balance sur le niveau de l'intelligence et de l'imagination, allait devoir être veuve et le rester toute sa vie, alors que de beaux partis beaucoup plus avantageux que ledit elfe - rappeler à quel point il était stupide était si long à dire en croassant que le corbeau s'était décidé à arrêter de le répéter - qui était, rappelons le pour la dernière fois, un parfait nigaud...
Donc, les choses étant ce qu'elles sont, la fiancée qui allait ne pas avoir de chance au bord de l'asphyxie et l'elfe - bah, pour le plaisir, rappelons son manque d'imagination et de bon sens - qui ne semblait pas s'en apercevoir, tout au plaisir de tuer à petit feu une jeune femme très sympathique - peut-être parce qu'il la considérait comme un objet facilement remplaçable - s'embrassait passionnément - ? - dans la forêt, quand passa au dessus de leur tête ledit maitre corbeau, qui, rempli de bonnes intentions pour la malheureuse future ex-mariée, voulait au moins lui montrer quelle erreur monumentale elle faisait.
Mais comment lui faire comprendre ça, alors que son cerveau devait marcher au ralenti à cause du manque d'air infligé par son amoureux - abruti, rappelons le pour la dernière fois. Le corbeau eut soudain une idée géniale, sublime, digne du plus grand cerveau - ou du plus pur gamin, mais ça, il ne faut surtout pas le dire. Visant bien, il lâcha donc, précisément sur la blonde chevelure de l'elfe - le mâle, bien sûr - une dose assez conséquente de déjections...
Ce dose de matière blanchâtre, avec quelques tâches brunâtres et noirâtres, quelque peu liquide, s'épandit d'une manière uniforme sur la blonde chevelure de sieur Phöenix, roi d'Hyrule, et à ce moment, complètement ridicule. Le corbeau, fier de lui, partit à tire d'aile, content d'avoir accompli une bonne action.
Le pinson, hilare dans sa tête, resta un instant pour graver à jamais cette image dans son esprit, puis partit partager cette expérience plus que loufoque avec ses amis...
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Ikana
Message Sujet: Re: Le passage vers Hyrule... [privé] | Dim 15 Juil 2007 - 13:47


[Eldeen, j'espère que c'était la dernière intervention de ce genre. De une, parce qu'il est écrit [privé], à moins que tu ne saches pas lire. Or tu n'étais pas conviée dans ce sujet. De deux, parce que j'ai horreur de conserver un rp dévoilé au moment voulu et qu'une autre personne en qui j'ai confiance s'amuse à la divulguer en partie. J'espère que tu comprendras. Merci. Et Elfrania, t'inquiète, j'abrège ^^]

Le vent souffla brusquement au-dessus de la clairière. Kaleel, qui passait par ici pour rejoindre la Cascade de la Tribu de l'Eau, avisa deux petits oiseaux. Après tout, un goûter au vol était toujours le bienvenu. Surtout quand celui-ci venait de soulager une envie pressante sur la tête du dragonnier de son neveu. Le dragon argenté ouvrit grand la gueule puis criqua le corbeau avant d'engloutir à son tour le charmant pinson qui se riait de cette scène. Deux pauvres volatiles qui n'auraient jamais du se trouver ici à ce moment. Satisfait, le reptile sauvage s'élança à toute vitesse en direction de la fameuse grande Cascade.

Phöenix aurait bien voulu poursuivre davantage ce baiser. Si seulement un intrus ne venait pas de mettre fin à ce moment tant attendu par le jeune homme. Celui-ci s'écarta rapidement de sa fiancée, puis utilisa une formule pour faire tomber en poussière la jolie mixture visqueuse qui coulait sur ses cheveux couleur de blé. En grognant d'un dépit profond, il remercia mentalement Kaleel, qu'il avait vu passer, puis regarda le bassin de la fontaine naturelle :


"Adurna reisa."

Un filet d'eau s'éleva, puis tourna autour de la chevelure blonde du dragonnier, en la rendant aussi propre qu'auparavant. Puis celui-ci appela un vent chaud pour les sécher, reprenant leur forme habituelle. L'elfe soupira, puis sourit, un peu gêné, à Elfrania :

"Désolé... que souhaites-tu faire ? Si tu veux, le siège de la Tribu de l'Air se trouve pas très loin d'ici, ou sinon, je te fais visiter notre demeure, à la citadelle."

Phöenix faisait allusion à l'immense château qui était toujours visible, où qu'on soit dans la plaine et ses environs. Un château qu'il partagerait avec sa tendre fiancée.
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Garnyiss
Message Sujet: Re: Le passage vers Hyrule... [privé] | Lun 16 Juil 2007 - 11:54


Elfrania s'efforça de garder une expression neutre lorsque elle sentit plus qu'elle ne vit l'oeuvre d'un volatile noir du bec à la queue. Sans nul doute un corbeau ou une corneille dont les jours venaient de s'achever d'un manière grandiose pour un oiseau. En effet, le corbeau ou la corneille venait de mourir en touchant un palais d'un rouge sublime, rehaussé à l'extérieur par de l'argent. Phöenix ne le laissa pas pour autant démonter par sa perruque liquide et, surtout, nauséabonde. En moins d'une mintute, il avait repris une coiffure plus habituelle.

"Ce n'est pas grave..." lui répondit-elle avec un léger sourire flottant sur ses lèvres.
Son fiancé était apparement impatient de lui faire découvrir les immensités et merveilles que recelait son royaume. Tellement de merveilles qu'Elfrania ne savait même pas par laquelle commencer...


"Dans ce cas, allons rendre visite à la tribu de l'air." finit-elle par répondre après une longue réflexion...
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Message Sujet: Re: Le passage vers Hyrule... [privé] | Lun 16 Juil 2007 - 14:18


Phöenix acquiesça, puis s'en alla avec Elfrania vers le siège de la Tribu de l'Air, sa main dans la sienne. Cela faisait longtemps qu'il s'était senti aussi bien, la présence d'Elfrania avait le don de l'apaiser mieux que n'importe quel autre moyen.

Après deux ou trois minutes de marche, une femme aux cheveux foncés et aux reflets d'émeraude sauta d'un arbre dans un léger souffle de vent. Une lance à la main, sa tunique resplendissait. Faisant partie des gardiennes du territoire, elle avisa Phöenix, qu'elle reconnut aussitôt. Nilya s'inclina avec le plus grand des respects devant son roi, puis laissa son regard se fixer sur la jeune femme qui l'accompagnait; Le dragonnier la rassura d'une voix autoritaire tout en restant agréable :


"Aucune crainte à avoir, c'est Elfrania. Ma fiancée et future femme.
- Je m'excuse d'avoir douté, messire. Je suis plus qu'honorée de vous recevoir dans la Tribu, et enchantée de faire votre connaissance, madame."

La gardienne s'inclina de nouveau, puis s'évapora dans un tourbillon aérien. Phöenix put alors avancer dans la vraie ville sylvestre. Le domaine de l'Air.

Toutes les maisons étaient dans les arbres, se dressant dans leurs cimes. Ces demeures semblaient fragiles mais elles étaient bâties de sorte à résister aux puissantes bourrasques qui balayaient fréquemment la grande forêt. Incorporées à la nature, elles pouvaient rappeler vaguement les demeures elfiques en Alagaësia, mais plus en hauteur. Devant le jeune couple, il ne passait que des femmes. Soit elle marchait tranquillement ou sinon elle courrait en utilisant leur maîtrise avancée de l’air ou elle volait dans les cieux pour parcourir plus de surface en moins de temps. Des fillettes s’amusaient à lancer des ballons volants pour que leurs amies les rattrapent ou s’entraînaient avec d’autres membres plus expérimentés du clan pour parfaire leur contrôle du vent. Et elles étaient particulièrement nombreuses, sachant qu’il y avait 100 000 personnes par Tribu. Un équilibre qui s’était naturellement formé depuis la nuit des temps.

Les deux elfes progressaient dans cette cité aux allures aériennes, quand ils s’arrêtèrent devant une imposante demeure. Celle de Saria, Maître de l’Air et cheftaine de sa tribu. Aux portes de la grande maison, il y avait un groupe noir de monde qui voulaient se grandir pour voir quelque chose en apparence important. Phöenix avisa une femme qui passa devant eux, puis lui fit signe de venir. Elle s’inclina devant le couple, puis laissa son roi parler :


« Que se passe-t-il pour qu’il y ait autant de monde ?
- C’est l’enfant, messire. Le bébé de notre Maître est né hier et tout le monde veut le voir.
- Saria a accouché ? Darunia est avec elle ?
- Oui, messire.
- Bien, merci pour ces informations. »

La jeune femme s’inclina à nouveau, puis s’en repartit d’une démarche souple. Le dragonnier se tourna vers sa fiancée, tout sourire, puis lui dit :

« On va les voir ? Ca pourra te permettre en plus de voir le Maître de l’Air et celui de la Terre. »
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