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[Cultes]Religion guildéenne

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Laïaga

Dirigeant du Cam Serarna

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[Cultes]Religion guildéenne Vide

Laïaga
Dirigeant du Cam Serarna
Message Sujet: [Cultes]Religion guildéenne | Mar 19 Aoû 2008 - 19:39


Le Panthéon :


Mastaï : Dieu de la guerre

Dans « la religion » la guerre est le pivot central, celle qui fait tout avancer, celle pour laquelle on vit et on meurt. C’est l’aboutissement de tous les arts, toutes les sciences, toutes les pensées. Un moyen de s’accomplir pour l’homme. Dans une société suivant ce dogme, le guerrier est l’être le plus respecté, le fruit suprême de toutes les activités humaines, l’absolu humain. Celui qui voit l’ennemi droit dans les yeux, et qui le tue pour le bien de son peuple et de ses dieux. On comprend comment une telle pensée a pu naître dans la société belliqueuse de la Guilde. Et en vertu de cela, Mastaï est le dieu ultime, le dieu des dieux, le roi du monde et des hommes. C’est en prenant les armes en son nom que l’on se lave de ses péchés, toute résipiscence ne peut être entendue que l’épée à la main.
Mastaï n’a aucune origine, il est tout, l’énergie, le vide et le plein. Il est la substance même de l’existence. Partout dans la nature sa force guerrière est à l’œuvre, dans le prédateur qui tue pour manger, dans la proie qui lutte pour survivre, dans la plante qui perce la terre pour croître… On dit que, sans lui, le monde naissant se serait effondré. Le mythe raconte que Mastaï avait un frère jumeau, qui prônait la paix et le repos. Et Mastaï l’aurait tué pour que les êtres survivent, pour les sauvegarder de l’engourdissement et de la mort que leur promettait l’oisiveté. Mastaï en tire une image de force, de droiture, de rigueur et de volonté, tandis que son frère et ennemi était la faiblesse, la cupidité et la paresse.




Malchiaë : Dieu de la Magie


Dans le panthéon de « la religion », guerre s’associe avec magie. La magie est considérée comme l’arme ultime, l’épée invisible et inflexible qui terrasse le faible. Infrangible, personne ne peut rien contre elle, seule la magie peut vaincre la magie. Pour cela c’est un art hautement respecté, et son dieu l’est donc aussi. Il est le fils de Mastaï, ou plutôt sa création. Devant les germes de la concupiscence et de la farniente qu’avaient semés son frère, et qui étaient maintenant hordes, Mastaï créa Malchiaë, sa plus puissante arme. A elles deux, les deux divinités conservèrent le monde d’ordre et de force que Mastaï avait créé.
Depuis, Machiaë règne aux côtés de son créateur, nuit et jour ils sont les sentinelles de l’ordre et surveillent le monde de leurs yeux omniscients. Et quand les racines de la perversité émergent à nouveau ils partent en croisade pour l’éradiquer.



Equoï : Dieu de la Justice

Equoï est le dieu associé à la justice, à l’ordre enfin réparé et à l’impartialité. Il est le plus solide, impavide devant les geigneries des coupables il juge toujours avec justesse et probité. Il est le frère cadet de Malciaë. En effet, quand le dieu de la Magie et son créateur, Mastaï, vainquirent l’infâme faiblesse, il leur fallut décider du châtiment de celle-ci. Alors Mastaï créa Equoï, la justice. Il lui inculqua les valeurs de l’équité et du bon sens, de la force et de la réflexion. Faiblesse passa sous son impitoyable jugement, et celle-ci fut condamnée à la damnation éternelle. Depuis toujours le clergé cherche trace de faiblesse dans le monde et, au nom de Equoï, lui inflige la décision ancestrale du dieu. C’est sous sa bénédiction que les légions de la Guilde et du Concile partent en guerre écraser le vénal, le conspirateur et l’infâme lâche.



Enohaï : Dieu du Feu, des Armes et de la Forge

Dans la Religion, Enohaï est une entité mineure devant Mataï. Il est celui qui apporte ses armes au dieu des dieux. On pourrait se demander qui, de celui qui fait les armes, et de celui qui les manie, mérite la révérence des pieux, pourtant la question est réglée depuis longtemps.
La légende raconte qu’Enohaï combattit antan Mastaï, l’accusant de ne pas le considérer, cependant le dieu des dieux vainquit Enohaï, et ce dernier n’eut d’autre choix que de se soumettre tandis que Mastaï gravait sur son front les mots de pouvoir qui en firent son serviteur.
Aujourd’hui on se représente Enohaï comme un traître, il représente la fourberie, mais aussi la détermination, celle qu’il faut pour s’opposer à l’entité ultime, celle qu’il faut aussi pour poursuivre sa tâche dans la fournaise qu’est la forge céleste. Il est aussi la fourberie et l’arrogance, ceux qui naissent sous son signe sont considérés comme retors.



Orizä : Déesse de la Mort

Orizä est la femme qui fauche les âmes pour l’emmener dans l’au-delà, l’Ether auquel sont promis les défunts. Femme à deux visages, elle est fille de Mastaï comme la Mort est fille de la Vie. Elle est née quand la première fois une créature a perdu la vie, poussée par Mastaï à la violence.
Ainsi elle méprise le dieu des dieux pour l’avoir forcée à séjourner en ce monde, témoin muette d’incessables morts inéluctables. Toute la souffrance du monde défile devant ses yeux quand les âmes défuntes rejoignent l’Ether, pour s’y mêler, perdre identité et souvenirs.
Orizä est placide et froide. En elle brûle une colère indicible, mais elle est maîtresse d’elle, réfléchie et placide. Elle est l’image du contrôle de soi.
Gardant un œil sur le monde, ses séides sont les Golems qui vont chercher eux-mêmes les âmes que leur maîtresse veut voir dans son domaine.
Les sorciers sont son calvaire, chacune de leurs intrusions est une lacération de plus de sa conscience, mais elle n’en est pas moins leur patronne, car c’est dans l’Ether que ceux-là viennent chercher leurs vassaux.
Ceux qu’ils appellent esprit n’est alors que des restes effilochés d’une âme et d’un esprit…




Mythologie :


Au début, il n’y avait rien que la terre morte, les germes ensommeillé, les montagnes immobiles sous l’humus, le soleil morne et froid, le ciel atone. Et puis il est arrivé, Mastaï. Pénétrant dans cet univers comme sur un nouveau champ de bataille, il déversa des flots de lumière sur la terre, les germes et les montagnes. Et l’éternel combat de la vie s’engagea. L’herbe se mit à crever la gangue terreuse qui jusque là l’emprisonnait, les montagnes s’épanouirent, élevant leur faîte au même niveau que les nuages. Des oiseaux se mirent à piailler dans les cieux, des daims parcouraient les forêts qui croissaient peu à peu. Et de leur côté les hommes se mettaient à arpenter le monde, ébahis par ce que leur avait offert Mastaï.

Mais dans l’ombre Enohaï complotait encore et toujours. Sa rourie n’avait d’égal que sa puissance, et alors il alla au cœur de l’univers, au cœur de l’énergie. Noyau lumineux et pur qui avait enfanté Mastaï, l’empyrée des dieux et des mondes. Et Enohaï, dont l’origine se perdait dans la fin des temps, au même titre que celle de Mastaï, alla souiller ces lieux. S’arrogeant une grotesque matrice il donna un frère à Mastaï, celui dont le nom est tombé dans l’oubli. Dans l’espoir que cette vilenie assouvirait sa soif de vengeance, attisée par la jalousie, la veulerie et l’arrogance. L’Oublié alla s’installer dans ce monde fraîchement façonné, encore aussi frais que la glaise dans les mains du potier. Et il corrompit la glaise forte et solide, y planta les germes de la paresse et de la cupidité. Bientôt de hideux bourgeons tuméfièrent la surface du monde, et ils élevèrent leur cime immonde et délétère.

Alors Mastaï revint, sentant la déliquescence qui envahissait sa création, et il embrocha son frère sur sa lance au terme d’un combat furieux. Les êtres qui furent happés par le combat, et qui y moururent, donnèrent naissance à Orizä, et une partie de l’esprit de l’Oublié la rejoignirent. De cet esprit elle tire toute la corruption qui la ronge, et ce mépris envers le dieu des dieux. Apprenant cela, il alla lui offrir en présent la faux des âmes et lanterne qui la guiderait dans son Ether obscur. Et il la laissa en vie.

Des milliers d’années passèrent et le monde prospéra. Les printemps succédaient aux printemps, et les hivers aux hivers. Mais vint le terrible printemps, l’innommable printemps. Jadis le sang de l’Oublié avait fort ruisselé, et il s’était infiltré au plus profond de la terre, sous les racines mêmes des montagnes. Et il avait rongé les mondes souterrains, y élevant des hordes méphitiques pour venger son feu maître. Et quand ils furent prêts, ils profitèrent sournoisement du printemps venant pour éclore. La terre se fendit et la noirceur de l’Oublié déferla une nouvelle fois sur le monde. Mastaï revint pour les affronter, et ils furent sur le point de le faire tomber quand il prononça les mots de pouvoir. Alors Malchiaë vint à son secours, animant son épée d’une forcé invisible mais pourtant féroce. Et alors ils terrassèrent les hordes puantes qui pensaient vaincre. Et, à l’aide de la magie et des esprits, ils enfermèrent les survivants informes dans une cage, une immense cage, dans l’attente de leur jugement.

Pour cela Mastaï donna un enfant à Orizä, qu’il nomma Equoï, la Justice. Il l’éduqua des années durant, lui inculquant les valeurs de la Justice, instillant dans son esprit le sens du devoir et de l’équité. Et quand Equoï fut prêt, il jugea.
La condamnation fut sans appel, et les hordes furent condamnées à la damnation éternelle, mais une nouvelle fois le sang se répandit. Le mal ne pouvait plus quitter se monde… Toutefois, apprenant cette nouvelle défaite, Enohaï, fou de rage, alla trouver Mastaï et le provoqua en duel. Le vainqueur serait reconnu comme le seul dieu et le seul maître. Un combat titanesque s’engagea. Le feu des armes s’entrecroisant fit fondre les cimes de la Crête, les pieds enfoncés dans le sol creusèrent le lac Leona. Et finalement Mastaï désarma son rival, et les fragments de son épée allèrent se ficher de par le monde. On dit que Hellgrind en est un, et que Vroengard et le Beirland sont les autres.

Mastaï grava les mots de pouvoir dans la chair même d’Enohaï, et Equoï le condamna à servir le dieu des dieux l’éternité durant. Son arrogance l’avait perdu. Et les restes déchiquetés de celle-ci allèrent rejoindre les Hordes. Ruminant leur vengeance dans l’ombre.

Puis, pour protéger sa création, Mastaï choisit la créature la plus digne de le servir. Il donna le feu aux hommes pour qu’ils se forgent des armes et se taillent un chemin à travers les forêts ancestrales. Il leur donna la magie, et il leur donna la force. Il créa aussi les nains et les elfes pour protéger les montagnes et les forêts.


Merci au docteur Jest à qui
l'on doit la grande majorité du
présent article.
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