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[SEL] La Compagnie du Fleuve noir

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Myad


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[SEL] La Compagnie du Fleuve noir Vide

Myad
Message Sujet: [SEL] La Compagnie du Fleuve noir | Sam 28 Avr 2012 - 15:46


La Compagnie du Fleuve noir


Tout dirigeant qui se respecte se doit de rassembler autour de lui une garde personnelle, qu’il prendra soin de choisir à son image.
Image voulue ou imposée, consciente ou pas, cela dépend du dirigeant. Toutefois il semble évident que la personnalité d’un chef aura des conséquences importantes non seulement sur le pays qu’il guidera, mais surtout sur les personnes qui le côtoieront le plus souvent, pire, qui se battront pour sauvegarder sa vie.
Ces garants de l’intégrité d’un souverain – à qui, en théorie, ils ne doivent rien – sont généralement la seule force qui puisse, à cause d’un grain de sable, se transformer en faiblesse fatale. Ainsi, il suffit que vos suivants vous trahissent pour qu’ils vous abandonnent à votre sort, ce qui généralement se résume à la mort. Il semble donc primordial de s’assurer de la loyauté de ses gardes du corps, sans quoi il vaut mieux compter sur soi-même – à moins d’être fou et d’avoir deux personnalités, auquel cas votre mort sera un soulagement pour le pauvre pays que vous plongiez vers le chaos !

Le Fleuve noir a été créé suite à la volonté de l’Impératrice de vouloir partir en expédition seule, alors que son pouvoir n’était pas encore consolidé. Ses conseillers la supplièrent de bien vouloir prendre auprès d’elle les meilleurs guerriers, et les plus fidèles, afin qu’ils la protègent tout en respectant la discrétion désirée par la Dame noire. Myad accepta pour rassurer ses conseillers à condition d’en être la maîtresse complète ; ils ne devraient obéissance qu’à son unique personne, seraient choisis, entretenus, entraînés par elle, ne dépendant que de l’Impératrice en tous points.

Le premier jour, ils étaient dix, dont deux femmes. Ces deux femmes, Démée et Andryane, étaient magiciennes. Un autre mage plus discret les accompagnait, Lloy. Les six guerriers comportaient deux spécialistes du combat à distance, l’un en tant qu’archer comme le demi-elfe Galiën ou comme frondeur avec Fang - également amoureux de tout ce qui est coupant, tranchant et qui se lance. Les quatre autres portaient respectivement épée à deux mains pour deux d’entre eux, l’un utilisait deux dagues, un autre épée courte et bouclier et enfin le dernier, un duelliste, n’utilisait que des armes de poing. Ils se nommaient Leif, Athray, Onello, Nechrael, Woltba et Suseno. Un homme à tout faire s’occupait du matériel, de la logistique, des montures. Derrière ses airs anodins son efficacité était, paraît-il, inimitable. Il s'appelait Herios.

Un mois plus tard, ils furent rejoints par la mystérieuse sorcière Erha, qui revint d’une contrée inconnue aux côtés de Myad, qui ne dit à personne où, comment et pourquoi la toute jeune fille de dix-sept ans avait rejoint ses rangs. Cette superbe métisse, fine et gracieuse, avait des yeux verts aussi pâles que sa peau sombre et fuyait les hommes. Il fut rapidement deviné qu’elle avait deux trois missions d’assassinat à son actif, grâce à ses origines qui lui permettaient d’utiliser ses connaissances pour concocter de subtils poisons.

Deux mois plus tard, les jumeaux Aaton et Gemnis les rejoignirent. Ces guerriers merveilleusement coordonnés étaient une redoutable paire de combattants, tous deux armés de dagues ou d’épées courtes et rois du couteau de lancer. Ils avaient perdu leur précieuse sœur lors d’une bagarre qui avait dégénérée dans une taverne ; ils firent un massacre sans perdre leur sang froid. Impressionnée, Myad leur proposa d’intégrer la compagnie en leur offrant la rédemption en échange. Les jumeaux, qui n’avaient ni but dans la vie, ni ressource, ni attache, acceptèrent bien volontiers. Ces deux jeunes hommes de quinze ans au visage d’ange, des blonds aux yeux bleus à la peau de lait, sont des machines à tuer glaciales, réfléchis et moqueuses. Néanmoins ils respectent leur maîtresse, qu’ils savent bien meilleure qu’eux à ce petit jeu et totalement indifférente à leurs sarcasmes divers. Là où ils étaient petits princes, Myad était Impératrice.

Quatre mois plus tard, ils étaient dix-huit. Une magicienne flamboyante fuyant un mari fou mais puissant vint prêter allégeance à Myad en échange de la rupture de son mariage et du sauvetage de son fils. Trois amazones furent également amenées à l’Impératrice, toutes trois rescapées d’un village rasé par les rebelles. Guerrières subtiles et sauvages, on leur offrit le gîte et les soins. La dernière arrivée se nommait Jezari et personne ne savait son âge ; c’était, d’après elle, une métamorphe. Spécialisée dans le renseignement, l’infiltration et dotée d’impressionnantes barrières mentales, elle fut accueillie au sein du Fleuve noir après avoir essayé – et échoué – dans son assassinat de l’Impératrice. Celle-ci s’assura de sa fidélité de la manière la plus définitive qu’elle connaisse. Jezari porta dès lors un étrange collier au bout duquel pendait une pierre blanche aux reflets bleus, en forme de goutte. Elle savait très bien ce que c’était, car Myad le lui avait dit ; et l’étrange dame avait dit oui, assurant par là sa mortelle fidélité à l’Impératrice.

Voici comment les membres du Fleuve noir furent liés ensemble le premier jour, et ceux qui les suivirent :

« Ils jurèrent, on les lia ensemble par un pacte magique, et chacun reçut un tatouage à l'endroit qu'ils désiraient. Le symbole, mauve, apparaissait en cas de réchauffement de la peau – excitation, peur, colère, effort, etc. Il représentait un squelette de serpent ondoyant enfermé dans un cercle. Chacun était vêtu d'une cape de voyage noire, portant un demi-masque de métal représentant un serpent avec deux crocs descendant le long de leurs joues. »

Le Fleuve noir possède ses propres quartiers, attenant à ceux de l’Impératrice. En effet, celle-ci a réquisitionné une partie des appartements auparavant destinés à l’Empereur pour les leur céder ; ainsi, une salle de bal privée fut transformée en dortoir masculin, et une bibliothèque en salle d’étude et de travail de la magie. Les femmes dormaient dans les chambres auparavant réservées aux invités, par trois ou quatre. Une cuisine, une réserve et une salle d’armes leur avaient été dédiées. Ils avaient un titre équivalent à celui d’un noble moyen ; on devait les traiter comme tels. Pour la plupart d’entre eux, qui venaient des plus basses classes, ce respect était à la fois une récompense et un défi. Ainsi soignés, l’Impératrice attendait d’eux qu’ils soient toujours à la pointe, toujours prêts, efficaces au possible. Elle acceptait l’échec, mais ne l’oubliait pas ; une erreur répétée serait très mal jugée. Personne ne la déçut jusqu’ici.

Le lien entre Myad et les membres du Fleuve noir est assez particulier. Certains la voient comme un mentor, quelqu’un qui les a pris sous son aile pour les guider quand ils ne savaient plus quoi faire de leur existence. D’autres y trouvent secrètement une figure maternelle. D’autres encore s’y sentent à leur place, acteurs directs du mouvement du monde, fiers d’appartenir au corps le plus admiré de l’Empire. Les autres enfin ont leurs raisons propres, mais une chose est sûre, ils savent pourquoi ils ont été engagés… Et se donnent les moyens de le faire par la volonté et le travail qu’on les a poussés à déployer.
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