AccueilDernières imagesS'enregistrerConnexionRechercher
-39%
Le deal à ne pas rater :
Pack Home Cinéma Magnat Monitor : Ampli DENON AVR-X2800H, Enceinte ...
1190 € 1950 €
Voir le deal

Partagez|

La Reine sur son lit de mort.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
Pierrot

Revenant

Nombre de messages : 10083
Âge : 34



La Reine sur son lit de mort. Vide

Pierrot
Revenant
Message Sujet: La Reine sur son lit de mort. | Jeu 26 Mar 2009 - 18:59


Pierrot venait de traverser la moitié du Surda et toute l'Alagaësia du Sud au Nord pour enfin arriver dans Du Weldenvarden. Élosis, son cheval, avait galopé durant tout le trajet, le magicien lui passant l'énergie nécessaire. Ils étaient à l'orée de l'immense forêt. Le cheval s'y engouffra. Pierrot n'était revenu dans cette forêt qu'à de rares occasions depuis sa jeunesse. Elle lui rappelait tant de mauvais souvenirs. Mais cette fois-ci, il en était autrement. Il venait assister aux derniers soupirs de son amie.

Le cheval de Pierrot galopait rapidement à travers la forêt, son cavalier gardant la main en l'air, pour mettre en évidence sa bague d'ami des Elfes, pour éviter de se prendre quelques flèches. il entra enfin dans Ellesmera. Élosis galopait dans les rues étroites de la ville elfe, et ne s'arrêta qu'une fois devant la maison de la Reine. Pierrot sauta de sa monture et courut à l'intérieur de la maison, directement dans la chambre de la reine. Rien n'aurait pu l'arrêter. Il était crasseux, il sentait la sueur, il portait encore les habits qu'ils avait sur le chantier, sa tunique bordeaux et son armure légère. Il ne portait même pas d'épée. Il ne se présentait pas comme chef d'état devant la reine mais comme ami. il se jeta à genoux aux chevet de la reine, et lui prit délicatement la main.


"Ma chère amie, j'ai fais aussi vite que j'ai pu, dès que j'ai appris." dit-il dans un souffle. Il était essoufflé de son long et frénétique voyage.

"Cela me touche, Seigneur Aiedail. Vous m'avez sauvé la vie une fois, mais cette fois-ci, vous ne pourrez rien pour moi, j'ai fait mon temps." Elle avait lancé ces paroles dans un susurrement, chaque mot semblait la faire partir un peu plus.

"Votre état me peine, dame Islanzadi. Je ne peux pas me faire à l'idée que vous allez partir ..."

"Trop de chamboulements, trop de nouveautés, trop de guerres, de conflits, ce n'est plus de mon âge, ni de mon époque. Je ne peux plus faire face, je suis si fatiguée. J'accepte ma mort."

~¤~¤~¤~


C'était la fin, la reine ne tenait plus ses yeux ouvert. La pression de sa main faiblissait. "Adieu, mon ami ..."


Dernière édition par Pierrot le Jeu 26 Mar 2009 - 19:22, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Ellenwen

Dirigeante de l'Equilibrium

Nombre de messages : 22351
Âge : 34

http://bartimeus.actifforum.com

La Reine sur son lit de mort. Vide

Ellenwen
Dirigeante de l'Equilibrium
Message Sujet: Re: La Reine sur son lit de mort. | Mer 1 Avr 2009 - 17:06


Ils étaient partis depuis des jours. Des jours qu'il chevauchait depuis Teirm jusqu'à Ellesméra où la reine mourante attendait son amie. Jamais Ellenwen n'avait voyagé si vite. Le trajet avait paru bien long à la jeune femme. Privée de magie elle avait du en effet faire de nombreuses haltes pour ne pas tuer les chevaux à la tache. Elle avait les mains presque en sang à force de se ronger les ongles tant elle était malade d'inquiétude. Un sentiment d'urgence, de terreur presque pure et une infinie tristesse l'avait toutefois poussé à forcer les chevaux presque au delà de leur limite. Aussi lorsqu'elle et ses apprentis arrivèrent devant la porte de la cité elfique, ils étaient tous épuisés, poussiéreux. Les chevaux étaient recouverts d'une fine pellicule de sueur et semblait être à bout de souffle.
Ellen arrêta Opale, qui tremblait légèrement, et la flatta légèrement de la main tout en laissant monter son regard jusqu'à la cime des arbres. Des milliers de souvenirs se bousculaient dans sa tête sans qu'elle parvienne à définir si elle était heureuse de revenir à la cité qui l'avait vu naitre, si elle était heureuse de retourner enfin chez elle après tant d'années. Tout ce qu'elle savait c'est qu'elle avait peur. Elle était terrifiée comme une enfant qui rêve et qui se retrouve encercler par des humains aux visages menaçant. Elle savait que, une fois passées les premières maisons, elle serait examinée, scrutée, détaillée de la tête aux pieds par des compatriotes auxquels elle ne vouait aucune sorte d'affection. Et même si la plus part, voire la grande majorité d'entre eux, ne connaissai t rien de son histoire, elle ne pouvait s'empêcher de rougir de honte à l'idée même qu'il ait pu en connaitre quelques bribes. Elle avait beau se morigéner, s'interdire d'avoir honte d'un passé dont elle n'était pas responsable, elle ne pouvait s'empêcher d'avoir peur. Affreusement peur. Réprimant une violente nausée qui lui tordait le ventre elle poussa un long soupir, poussa la main sur ses yeux pour empêcher ses larmes de couler, respira profondément et, sans se retourner, fit avancer sa jument d'un léfer frémissement de la pensée. Elle refusait de laisser voir à ses deux apprentis la détresse qui la rongeait. Lorsqu'elle arriva vers le gardien, elle pencha son regard vers lui, longtemps. Il ne lui demanda rien. Ils passèrent les premières maisons, traversèrent les premières rues. Ellenwen chevauchait la tête à demi baissée, comme perdue dans ses pensées. Une agitation inhabituelle pressait la cité elfique.


*Ainsi elle va vraiment mourir... Sinon il n'y aurait pas autant de monde. Ce n'était pas une de ses annonces étranges... Elle va mourir...*
*Mais elle tient à te revoir.*
*Je le sais*

Ils continuèrent de traverser la ville jusqu'à arriver dans ce qui pouvait représenter le coeur de la ville. Les arbres y étaient plus vieux, les maisons plus fines et tout semblait s'être figé dans une grandiose splendeur. Ellen redressa légèrement la tête et sembla chercher autour d'elle ce qui correspondait à ses souvenirs. A vrai dire, rien n'avait jamais. Pas la moindre branchette qui n'ai pas existé durant son enfance. Elle aurait presque pu répertorier les vers de terre qui grouillaient sous le sol les yeux fermés. Du grand art... Seul les elfes avaient ce don de conservation extrème. Une sorte de gatisme ou de peur de grandir, eux qui étaient presque immortels... Mais au lieu de l'habitude soupir de désespoir à la vue de tradition qu'elle jugeait obsolète, la jeune fille se sentit étrangement rassurée à la vue de toutes ces structures familières. Se tournant vers ses apprentis elle leur fit un léger sourire - dans la limite de ses forces, elle avait toujours eu un peu plus de mal à bluffer lorsqu'elle était aussi épuisée - mais un sourire réussi. Leur désignant une grande demeure elle leut dit simplement :


- Nous sommes arrivés chez moi. Ou plutôt chez mes parents. Je n'y suis retournée qu'une fois depuis leurs morts... Enfin... Suivez moi.

Elle descendit souplement de cheval, remercia sa jument de quelques mots et commença de monter les fins escaliers de bois qui montaient jusqu'à sa porte. Sous ses doigts elle sentait les douces nervures de l'arbre et pouvait presque ressentir les pulsasions de la sève. Elle sourit à nouveau avec tristesse en pouçant la porte d'entrée. Aussitôt elle se dirigea vers la chambre de ses parents et, ouvrant un lourd coffre ouvragé, elle en sortit quelques tenues de son père, noires et sorbres. Elle les tendit aux jeunes hommes et, sans leur laisser le choix, leur demanda de les mettre. Les laissant à leurs affaires, elle sortit de la chambre, tira doucement la porte derrière elle et se dirigea vers sa propre chambre. Elle n'y jeta qu'un vague coup d'oeil, consciente que le moindre arrêt de plus de quelques secondes la plongerait dans une mélancolie dont elle n'avait aucun besoin. Cette fois elle se dirigea vers une haute armoire qu'elle ouvrit. Elle ferma les yeux un instant et ne put résister à la tentation d'évoquer un souvenir... Un souvenir... Elle sursauta violemment, furieuse de s'être laissée aller un instant. Elle sortit une longue robe noire, propre, une robe comme n'en portait que les nobles. Une robe comme elle n'avait plus voulu en porter depuis son exil. Elle l'enfila avec regret, les yeux à demi clos. Puis, dans une sorte de brouillard, elle saisit quelques bijoux qui reposaient encore sur sa coiffeuse et les revêtit. Un fin collier auquel pendait le blason de sa famille et une tiare en argent, aux motifs complexes que sa mère lui avait transmise lorsqu'elle était devenue adulte. Une tiare qui avait toujours été utilisée, de mère en fille, dans les évènements les plus importants. L'elfe faillit rire de l'ironie de la chose, se retenit, et sortit. A sa tristesse et à sa peur, venait se mêler à présent un sentiment de vague colère. Elle retraversa les pièces, aperçu ses apprentis qui l'attendaient, déjà changés, et leur sourit avec reconnaissance.


- Il est l'heure. Venez. Islanzadi ne nous aurait pas reproché d'arriver aussi poussiéreux que nous l'étions mais il ne faut plus tarder.

Elle redescendit vivement et, plutôt que de monter des chevaux harassés, marcha jusqu'au palais qui ne se trouvait que quelques mètres plus loin. Sans un regard pour les gardes, qui devaient la connaitre, elle franchit les lourdes portes, s'arrêta et inspira profondément. Elle jeta un regard à Finwë qui marchait à ses côtés et tenta de réguler son stress. Puis, de mémoire, se dirigea vers ce qui avait été la chambre de la mère d'Islanzadi et dont sa fille, qui lui avait succédé, avait du hérité. Après quelques prières pour ne pas s'être trompée elle aboutit en effet dans une vaste chambre éclairée. Lorsqu'elle apperçu les deux silhouettes familières elle poussa un soupir de soulagement et ne put s'empêcher de murmurer :

- Pierrot...

Sa présence la soulageait de sa crainte de se retrouver seule face à la reine. Elle s'avança vers lui et s'agenouilla à ses côtés. A la vue du beau visage, seulement un peu trop pâle de la reine, elle sentit une violente tristesse mêlée de rage. Elle perdait le seul lien qui lui restait avec son enfance, avec ses parents. Elle perdait celle qui avait été sa plus proche amie... Et elle rageait que celle-ci ait pu lui faire le coup de mourir avant elle... comme si Ellen n'avait pas suffisamment de problèmes... Elle soupira légèrement, quêta du regard le soutient de son ami puis se lança :

- Je suis venue ma Reine. Comme vous me l'avez demandé. Je suis venue aussi vite que j'ai pu. Mes deux apprentis sont là aussi.

A sa vue la Reine sembla reprendre un peu de force. Elle ouvrit un oeil qu'elle darda sur la jeune femme et poussa un soupir qui pouvait aussi bien être de soulagement que de fatigue. Elle la fixa longtemps puis répliqua, d'une voix affaiblie et légèrement rauque.


- Tu es venue... C'est bien... Je ne croyais pas que tu le ferais. Mais je suis heureuse que tu sois venue.
- Vous êtes ma Reine.
*Et ton amie. Tu devrais lui dire.*
-Je ne pouvais que vous obéir.
-Cela ne t'a jamais empêché de n'en faire qu'à ta tête.

Les deux femmes se mesurèrent du regard un moment puis lachèrent un profond soupir. Elles ne pouvaient s'empêcher de se chamailler... L'heure n'était pourtant pas à la chose. Ellen baissa la tête légèrement et attendit. Elle ne la releva avec surprise que lorsque la reine reprit la parole.

- Mais je ne t'ai pas fait venir uniquement pour te faire mes adieux, même si je suis heureuse que tu sois là et que je puisse le faire. Elle se tourna vers Pierrot et tenta un léger sourire. Mon ami, pourrais-tu nous laisser quelques secondes ? Ce que j'ai à dire à Ellenwen ne concerne que nous deux. Mais je te fais confiance pour la soutenir, après cela. Et, avant qu'Ellen ait pu ouvrir la bouche pour protester qu'elle n'avait besoin de personne, elle se tourna vers les deux apprentis. Elle leur sourit avec la pointe d'ironie qu'elle seule savait manier. Vous n'avez pas fait le pire des choix.


Ellenwen décocha un regard furieux à la reine - qui décidemment lui empoisonnerait la vie jusqu'au bout et se tourna vers ses deux apprentis. Elle inclina légèrement la tête pour leur demander de la laisser seule. Elle les regarda sortir, accompagnés de Finwë et de Pierrot et se tourna à nouveau vers la reine. Celle-ci la dévisageait, les paupières mis-closes et le souffle court.


-Cela faisait longtemps Ellen...
-...
- Tu dois te demander pourquoi je t'ai fait venir, n'est-ce pas ? Oh la réponse est simple... En partie parce que je voulais te revoir et régler les dettes que nous avions l'une vis à vis de l'autre ?
- Parce que nous avons des dettes ?
- Ne sois pas ridicule... Cela fait plus de mille ans que nous sommes en conflit.
- A qui la faute ?
- Autant à toi qu'à moi. Enfin, peu importe... Je ne vais pas te mentir et te dire que la vision de la mort aboli toutes les haines. Je t'en voudrais toujours d'avoir causé la mort de Nelthor, indirectement, même si aujourd'hui je l'ai accepté. Je voulais simplement m'excuser d'avoir été injuste à ton égard lors de ton procès. Et après. J'aurais eu le pouvoir de te ramener parmi nous quand je suis montée sur le trône. J'ai été lache. Quoiqu'il en soit, tu as mes excuses, libre à toi de les accepter ou non. Elle inspira profondément avec un râle d'asthmatique. Non, le plus important n'est pas là. Ellenwen, je meure seule et sans enfant après 1500 ans d'une vie longue et laborieuse. Je veux que tu sois mon héritière. Comme Ellen restait à la regarder les yeux ronds elle précisa. Je veux que tu deviennes reine.

Ce fut uniquement parce que ses cordes vocales l'abandonnèrent traitreusement que Ellen ne hurla pas. Elle se contenta écarquiller les yeux, de louper quelques respirations, d'hoqueter violemment et de garder la bouche légèrement entrouverte comme un poisson hors de l'eau. Finwë en revanche ne se gêna pas. Son "quoi" déchira les esprits qui l'environnaient et auxquels le silence qui suivit paru menaçant. Il se tourna vers Pierrot et le regarda l'oeil blafard. Mais force lui fut de constater que, pour une fois, il n'était au courant de rien. Il retourna donc son esprit vers celui de son amie. Celle-ci, parvenait à grand peine à retrouver son sang-froid - aidée en cela par l'art froid et sérieux de la reine - balbutia :

- Moi ? Mais... Tu es certaine... enfin je veux dire... Pourquoi moi ? Je ne pourrais jamais ! Je n'ai jamais appris ! Et puis je ne suis pas une bonne elfe, j'ai été bannie. Tu m'as dit toi-même que j'étais la honte des elfes et puis...

- Ellen... écoute moi... Tu as été réhabilitée. Personne ne connait ce qui s'est passé il y a mille ans. En revanche tous ici connaissent Ellenwen, ancienne cheffe des Vardens, cheffe de nombreuses armées pendant les guerres qui ont ravagé l'Alagaësia. Tu te mens à toi-même si tu crois que tu n'as pas ta place dans notre société. Quant au pourquoi je crois que je viens de le dire. Tu as beaucoup plus d'expérience que n'en a le plus sage d'entre nous. Ils sont tous restés terrer pendant les guerres, repliés sur eux-même. Tu seras les défendre et tu seras nous sortir de l'inertie maladive dans laquelle nous avons sombré. Et puis tu as été formée pour être conseillère royale. Tu as toutes les connaissances possibles... Et j'ai confiance en toi. Quoique j'ai pu dire ou faire vis à vis de toi, j'ai toujours eu confiance.
- Mais je ne pourrais jamais rester enfermée dans ce palais !
- Alors tu nommeras quelqu'un pour représenter. L'essentiel c'est que tu sois la reine. Le peuple ne suivra que toi et même si ton représentant tente de prendre le pouvoir ou est corrompu, le peuple ne le suivra pas tant que tu seras reine. Maintenant jure ! Jure que tu respecteras ma dernière volonté !
-Mais...
-Jure le en ancien langage ! Le regard de la reine avait tout du regard aigu d'une chouette. Et il ne laissait à la jeune femme pas l'ombre d'une chance.
-... Je te le jure Islanzadi.
-Bien... à présent fais entrer Pierrot et tes apprentis. Je veux mourir maintenant.

Ellenwen n'eut pas à bouger. Finwë ouvrit la porte du museau et invita du regard les trois hommes à le suivre. Dans son dos, l'elfe les sentit entrer. Elle sentit Pierrot s'agenouiller à ses côtés et prendre la main de la reine. Celle-ci adressa un dernier regard triomphant et ironique à la jeune femme puis se tourna vers le magicien. Elle lui adressa un dernier sourire. C'était la fin. Elle murmura :

- Adieu mon ami.

Lorsqu'elle mourut, Ellen se sentit étrangement vidée, comme si sa peine s'était muée en un puit sans fond. Seule restait l'impression profonde de s'être fait avoir. Jusqu'au bout elle aurait été manipulée par son amie. Jusqu'au bout. Ce fut avec une vague acceptation lasse et fatiguée qu'elle se tourna vers Pierrot, les yeux rouges.

- Elle m'aura emmerdée jusqu'au bout...

Et elle se mit à pleurer en silence, les larmes dégoulinants sur le visage. Elle sentit ses apprentis, poussés par la truffe froide de Finwë, s'agenouillés à ses côtés.

- Et je n'ai même plus de magie !
Revenir en haut Aller en bas
Pierrot

Revenant

Nombre de messages : 10083
Âge : 34



La Reine sur son lit de mort. Vide

Pierrot
Revenant
Message Sujet: Re: La Reine sur son lit de mort. | Sam 4 Avr 2009 - 15:05


C'était la fin d'un règne, le début d'un nouveau. Une perle se forma à la commissure de l'œil droit du Pierrot. Elle dégringola le long de sa joue et alla se perdre dans sa barbe. La main de la reine glissa de celle du magicien, et retomba droite, le long de son corps à présent inerte. Ellenwen pleurait. Ils étaient à présent tous les deux à la tête d'un peuple. Il entoura Ellenwen de ses bras. Il lui était également bon qu'elle soit avec lui pour affronter cette épreuve, même si il ne le disait pas.

Il avait assisté aux dernière instants de la reine, et ne penser à présent qu'à se laver et se changer. Il demeurait dans sa condition de voyage. Les Elfes étaient aujourd'hui en deuil d'une reine, Pierrot en deuil d'une amie.


"Ne sois pas si dure. Nous sommes les rois du monde à présent. Mais, blague à part, ce devrait être un honneur, cette confiance qu'elle t'as accordée. Tu es l'avenir des elfes. Tu vas leur faire sortir les doigts du derrière, qu'ils sortent un peu de leur léthargie."
Revenir en haut Aller en bas
Charlie To'ü Kour

Sciocide Récidiviste

Nombre de messages : 6131
Âge : 30



La Reine sur son lit de mort. Vide

Charlie To'ü Kour
Sciocide Récidiviste
Message Sujet: Re: La Reine sur son lit de mort. | Dim 5 Avr 2009 - 13:46


* longue fut la route ellenwen svit-kona, mais tout les chemins du monde sont moins long et difficile que celui que tu arpente en ce moment...*

~¤~¤~¤~


aprés de long mois... trés long mois... mille esprit... mille entités... la lumière
à nouveau


l'elfe noir renait, s'éveille, et surtout, se retrouve seul. Charlie resta des mois, dans un espace reculé, abandonné au monde. Ce fut une période de repos, de solitude et de méditation durant laquelle l'elfe lia son esprit au être alentour, le ver, le lièvre, le daim et le dragon, tout comme la graine, la fleur, l'arbuste et le grand chêne, des milliers d'esprit liés au siens, des milliers de connaissance, d'informations, de sensation , de besoins, tous regroupés en son esprit, il puisa sa force dans ses entité, goutte par goutte, en prenant soin de ne pas les ralentirs, les affaiblir. Il subit également les milles morts quotidienne de la nature, endurcit son esprit dans un cycle quotidien. et puis... apparut lentement une sensation soudaine, parmit les esprit , l'esprit de l'elfe noir, se concentra sur la souce du trouble, les arbres. un vide profond se creusait petit à petit chez les vieux être de l'alagaësia, charlie chercha ce qui troublait la lente vie des arbres, et son repos. lorsqu'une image lui parvint d'un arbre du du weldenvarden, il comprit que ce qui causait le trouble était en réalité une mort, la mort lente de la reine des elfes. la vivacité revint chez l'elfe noir, il retrouva le controle de tout ses muscles, de son corps, et ouvrit les yeux... un bombardement de lumière l'assaillit, mais ce la ne troubla pas le vieil elfe, il se releva, utilisant ses autres sens pour se repéré, et se mit en marche vers ellesméra.

il courut aussi vite qu'il pouvait, sa vue revint assez vite, mais peut lui importait, les troubles que causerait la mort de la reine serait dévastateur si une mauvaise personne venait à prendre le trone, il devait veiller a ce qu'une personne compétante prènne la place d'izlanzadi, les faits du tueur d'ombres était assez connut chez les elfes pour que charlie puisse influencé la balance en faveur d'une personne capable de devenir roi ou reine des elfes. En chemin la présence de son dragon le révéilla un peu plus de sa soudaine léthargie dût a l'éffort aprés des mois d'inactivité, le dragon noir vola au ras du sol et charlie sauta sur son dos. Il foncèrent pour arriver plus vite au du Weldenvarden.

Arrivé au dessus de ellesméras, charlie se laissa tomber de son dragon, passa a travers le plafond de feuille de la forêt, et attérit sur une branche, il déscendit de branche en branche, changeant d'arbre quand cela fut nécéssaire, et dans une longue chute, attérit au centre de la ville végétale. c'est la qu'il sentit un autre esprit auprés de celui de la reine, un esprit famillier... Ellenwen. il suivit la trace de cette esprit, et se dirigea vers un escalier, une petite maison, et plus loin un palais. un foule d'elfe perturbé était massé devant le palais, les gardes ne remarquèrent même pas la présence de l'elfe noir et il put passé sans encombres. Il suivit l'esprit de son ancienne amie, à travers un couloir, puis il arriva à une porte, un petit groupe était massé à l'intérieur, il reconnut Ellenwen, Pierrot qu'il avait rencontré qu'une seule fois mais que l'esprit avait marqué, et trois autres esprit qu'il ne connaissait pas. il ne sentit pas l'esprit de la reine, elle était surement déjà morte malheureusement. l'elfe noir rendit son visage impassible, sa longue course ne l'avait même pas épuisé car il avait emmagasiné un stock d'énergie impréssionant.
il poussa doucement la porte, sans un bruit, son esprit était masqué, puis d'une voie adoucit est réconfortante il se révéla au personne présente:


- Stydja unin mor'ranr, Izlanzadi könungr...

un puit de douleur, de détresse, s'engoufra en charlie quand il toucha l'esprit de Ellenwen, celle-ci était troublé par de nombreuses choses et charlie se maudit de ne pas s'être "réveillé" plus tôt pour l'aider. Il s'agennouilla prés d'elle et lui dit mentalement:

* longue fut la route ellenwen svit-kona, mais tout les chemins du monde sont moins long et difficile que celui que tu arpente en ce moment... tu es troublé Ellenwen, n'essaie pas de me le cacher je le sens que trop, mais sache que dans ton combat tu as un allié et je t'aiderais si je le peux.*

l'elfe noir se releva et se présenta au groupe

- pardon de cette intrusion, je suis charlie, l'elfe noir, ou le tueur d'ombre. je suis venus ici pour aider, la perte de la reine izlanzadi a affecté sérieusement le peuple des elfes, je suis venu proposé mon aide, vous pouvez avoir confiance en moi.

l'elfe noir posa à nouveau ses eux sur Ellenwen, quels malheurs la troublait?
Revenir en haut Aller en bas
Akkan


Nombre de messages : 740
Âge : 38



La Reine sur son lit de mort. Vide

Akkan
Dirigeant de l'Equilibrium
Message Sujet: Re: La Reine sur son lit de mort. | Dim 5 Avr 2009 - 21:24


Akkan passa de longues journées à parcourir l'Alagaësia en compagnie d'Ellen et Maëglin. Il fit de son mieux pour ne pas passer chez son ancien chez soi tellement ils étaient proche. Il sentait que quelque chose lui manquait et qu'il n'était pas entier. Il aurait besoin de s'en occuper en tant voulu mais le temps manquait pour lui qui avait une vie si longue cela paraissait absurde. Il vit rapidement les bouchons qui se formait en s'approchant de la cité Elfique. Il fut surpris de la dissimulation de celle-ci, sans Ellen il ne l'aurait probablement jamais trouvé. Les arbres étaient ancien et toutes la vie animale et végétale semblait puissante et ancienne.

Quand il entra dans la cité il fut éblouit par temps de beauté, cependant il ne put s'empêcher de penser à son chez lui et d'éprouver un pincement au cœur. Il assisterait Ellen dans ce qui semblait être une dure épreuve, mais il lui semblait aussi courir après ses racines.

Il arriva chez Ellen, il appréciait le fait de se trouver avec Ellen, celle-ci lui évitait d'avoir à parler, il suivait avec encore des difficultés les discussions en ancien langage. Ellen les laissa dans une chambre pour se préparer. Quand il eut finit, il observa son environnement, ce que les Elfes faisaient avec la magie était simplement superbe. Akkan aimait beaucoup, même si il aurait voulu être capable de faire la même chose avec le métal, il aurait aimé pouvoir usé de tout les matériaux pour des expériences.

Ellen débarqua alors qu'il examinait une nervure du bois. Elle était prête et semblait être l'ombre d'elle-même. Ils la suivirent en direction du palais. Ellen traversait le palais de son enfance à toute vitesse pendant qu'Akkan tentait de suivre muet de stupeur devant le luxe de détail et la décoration, c'était simple et délicat, tout son style, il aimait beaucoup et cela lui donnait plein d'idée, depuis son arrivée il sentait une inspiration débordante le dévorer et une curiosité dissimulé par le chagrin du moment. Il avait d'ailleurs, du mal à concevoir ce que lui, faisait, ici. Après tout, il n'était qu'un simple demi-elfe, non apparenté à la famille royale, il n'avait rien qui mérite autant d'attention, il se laissa volontairement distancé et souhaitait rester à distance, il allait se retrouver mêler à trop de monde. Il entra en dernier dans la chambre ou se mourrait la reine des elfes et se plaça dans un coin pour observer, il n'était nullement lié à la reine, ni à l'inconnu et ne souhaitait pas gêner Ellen dans ses retrouvailles douloureuses. Il resta ainsi pendant a discussion jusqu'à ce qu'on leur demande de prendre la porte, il s'installa alors à l'entrée sur un des bancs. Il attendit réfléchissant déjà à son avenir et à ses chances de trouver un maitre forgeron elfe ... Il refusait de penser à la mort, car il ne voyait la que la continuité de toute vie et il ne l'avait que trop vécu. La perte des êtres cher lui était plus que familière et il ne semblait plus autant affecté. Bien sur ses amis lui manquait, mais tout simplement, il n'avait pas besoin de les pleurer. Il honorait les morts et faisait preuve de respect pour eux et pour leur sépultures, cependant, il n'entretenait que des souvenirs d'eux dans leur vie et dans les meilleurs moments.

Quand il fut rappelé à l'intérieur la reine était sur le point de mourir. Elle ne mit pas bien longtemps à se refroidir. Il remarqua la douleur dans le visage des deux personnes présentes. Ellen semblait la plus à plaindre et Finwë ne lui laissa guère le choix les poussant lui et Maëglin vers la nouvelle reine. Il essaya de son mieux de la réconforter quand celle-ci se dirigea vers les bras de son vieil ami. Il reprit donc sa place dans le coin et observa ce nouveau personnage. Il était lui aussi roi ... Voila qui semblait un peu trop pour Akkan. Propulsé de son isolement dans les cercles du pouvoir. Voila que sa place devenait dangereuse ...

Il ne se sentait pas à son aise parmi ses gens et souhaitait sortir au plus vite. Il se dirigea donc vers la porte quand celle-ci s'ouvrit sur un Elfe avec une étrange couleur de peau (un peu comme si on l'avait oublié dans un four). Lui qui pensait être de couleur foncé pour un elfe il venait de rencontré ce qu'on appelait un elfe noir et il comprenait pourquoi, la peau n'aurait pas pu être plus foncé, il se demanda pendant un instant si il lui arrivait d'être pâle ou bien d'attraper des coups de soleil. Enfin il se dit que ce n'était pas convenable et qu'il devrait arrêter d'afficher ce sourire idiot en pleine situation ou tout le monde semblait si proche de la dépression.

Il écouta d'une oreille distraite la présentation de l'elfe et comme celui-ci semblait être la pour Ellen, il sentit que celle-ci était bien entouré, il savait qu'elle le retrouverait sans problème et lui pour le moment avait besoin de faire un point sur sa situation. Elle venait de changer un peu trop à son goût et il avait besoin de se trouver un endroit ou il pourrait repenser au derniers changement dans sa vie. il essaye donc de prendre la sortie quand il s'aperçut qu'il s'était perdu et demanda alors à un passant de lui indiquer. une fois sorti du palais, il prit une direction au hasard et s'éloigna de l'agitation. Il se posa alors sur l'herbe et profita pendant quelques instants de la quiétude. Il avait remarqué à sa sortie qu'il était observé aussi bien parce qu'il venait de sortir du palais alors que la reine se mourrait (à vrai dire était morte) mais aussi parce que son affiliation n'était que trop visible, aucun elfe n'avait sa carrure et si les principaux signe distinctifs des elfes était présent sur son visage, il avait la peau bien trop foncé et un visage à l'image de son corps.

Il s'assoupit quelques instants et se réveilla en sursaut en croyant que le soir était tombé, mais la vérité c'était qu'une elfe s'était placé entre lui et l'astre solaire, le mettant dans son ombre. Elle l'observait avec de grand yeux et s'en fut avant même de dire un mot. Akkan se remit de suite sur pied et chercha pendant le reste de la journée cette elfe. Il ne la retrouva pas étant donné le chaos provoqué par le décès de la reine. Le nombre d'elfe était accru et il se sentait particulièrement perdu, quand il aperçut les feux d'une forge. Il s'approcha avec plaisir du seul endroit ou il se sentirait à son aise.

La forge avait été vidé par son occupant actuel surement pour se recueillir et ne serait pas utilisé pendant toute la période de deuil. Il profita de l'aubaine et observa les différents objets créé par le maitre forgeron. Quel que soit l'objet outil ou arme, ils étaient réussit avec un luxe de décoration et une perfection qui le faisait pâlir. Lui qui avait toujours cru avoir un talent particulier pour la forge fut agréablement, surpris et cela ne lui donna que davantage envie de surpasser cet inconnu qui était si bon. Il courut alors prendre les quelques outils qu'il avait emmener lors de son voyage et fit attention à ne pas croisé de monde. Il ne souhaitait pas offenser la personne en usant de sa forge, mais il avait besoin d'un exutoire pour réfléchir aux nouveaux évènements.

Il se mit donc en route découvrant au fur et à mesure le fonctionnement de cette forge si spéciale, certaines options lui semblait bloquer surement du fait qu'il ne maitrisait pas la magie, il fit donc abstraction de ce qui lui manquait et commença à se plonger dans son travail. Il se perdit complètement dans celui-ci et ne vit pas les heures passer. Il regarda autour de lui et la nuit était tombé, il reprit alors son travail et continua sans perdre une minute, il allait se chercher de temps à autre à boire pour souffler un peu et reprenait ensuite. Il commença par se construire les objets nécessaire pour ces besoins. Quand il eut finit, il se mit à réfléchir à un cadeau pour la reine qui venait de les quitter, il se mit à son travail bloquant involontairement son esprit. Ce blocage était systématique quand il travaillait en forge ou sur tout sujet requérant son attention. Il s'absorbait tellement qu'il ne faisait plus attention à son environnement. Il commença alors son cadeau pour la défunte reine...
Revenir en haut Aller en bas
Ellenwen

Dirigeante de l'Equilibrium

Nombre de messages : 22351
Âge : 34

http://bartimeus.actifforum.com

La Reine sur son lit de mort. Vide

Ellenwen
Dirigeante de l'Equilibrium
Message Sujet: Re: La Reine sur son lit de mort. | Mer 8 Avr 2009 - 11:36


Ellenwen inspira profondément, la respiration tremblante. Elle ne parvenait pas à s'empêcher de pleurer, sans trop savoir pourquoi elle pleurait. La vue du bras de la reine qui retombait le long de son corps lui fit prendre réellement conscience, pour la première fois, que sa plus vielle amie - ou ennemie - venait de mourir. Qu'elle n'avait pas rêvé. Elle se tourna alors vers Pierrot et vit une larme rouler sur sa joue. Au moins où elle allait le prendre dans ses bras - ou tout au moins poser une main consolatrice sur son bras - il la devança. Elle se blottit contre lui, avec reconnaissance et, pour la première fois depuis des jours, s'autorisa un peu de faiblesse et un peu de repos. Elle sentait contre elle la chaleur de son ami et son soutient. Elle esquissa un vague sourire avant de pleurer à nouveau à la pensée de tout ce qu'elle allait devoir supporter maintenant qu'elle était devenue reine. Après tout elle ne l'avait jamais voulu ! Elle était embarquée dans une galère qu'elle n'avait jamais voulu côtoyé. Elle n'avait pas la moindre idée de ce qu'elle devait faire, de ce qu'elle allait devoir faire. Ce fut l'apparente tranquilité de Pierrot qui l'aida à se calmer à son tour. Elle inspira profondément, émergea lentement des bras de son ami, les cheveux en désordre, les yeux rouges mais sans pleurer. Elle inspira à nouveau et se forcer à refouler toutes ses émotions au fond d'elle-même, à les mettre en réserve jusqu'au moment où elle pourrait à nouveau les laisser ressortir -lorsqu'elle serait seule. Il y avait plus urgent. Elle tenta un faible sourire, le rata et décida pour l'instant de s'en tenir à un visage plus neutre.

- Je suis vraiment honorée de la confiance d'Islanzadi, même si j'avoue que j'aurais préféré qu'elle tombât sur une autre que moi. Mais je préfère éviter de trop penser à sa confiance sinon je vais vraiment pleurer comme une madeleine. Cette fois son sourire fut plus réussi. Mais je ne suis pas bien sure d'être l'avenir des elfes. Je suis certaine que plus des trois quart ne me connaissent même pas de nom... Enfin peu importe...

Elle haussa les épaules. De toute façon quoiqu'elle dise, elle ne changerait rien, elle le savait. La reine avait du prendre toutes les précautions nécessaires pour qu'elle devienne reine sans qu'elle puisse avoir voix au chapitre. Le serment qu'elle lui avait fait faire n'était qu'une façon pour elle de se rassurer et de partir en paix, rien de plus. Elle esquissa un sourire d'une grande tristesse et se redressa lentement pour croiser les mains de la reine sur sa poitrine et arranger quelques mèches de ses cheveux qui s'étaient étalés sur l'oreiller. Elle allait devoir maintenant organiser des funérailles publiques. Probablement un couronnement publique également - ce qui la fit grimacer. Elle allait devoir convier les chefs de clan à venir la saluer. Elle allait devoir regarder de près les affaires de l'état... Et s'occuper de ses apprentis... A cette pensée elle se tourna vers Maeglin et Akkan. Elle vit celui-ci opérer un repli stratégique. Elle allait lui donner sa bénédiction - une fois n'est pas coutume et elle s'en voulait de l'avoir entrainé ici, lui qui craignait tant la foule et l'agitation - lorsque, à sa très grande surprise, elle vit Charlie, tueur d'ombres, entrer dans la chambre comme si cela avait été parfaitement naturel. Il prononça des paroles de deuil à l'égard de la reine morte. Son discours mental la surprit, elle écarquilla légèrement les yeux puis sourit tristement et lui répondit :

* Peut-être. Je n'en sais rien... Il y a de vieux chagrins que l'on oublie pas. Le mien est de cela. Je doute que tu puisses y changer quoique ce soit. Mais je suis heureuse de ta proposition. Il est toujours bon de se savoir entourée d'amis dans les moments les plus durs de votre existence.*

Elle le remercia d'un léger signe de tête. Même si elle connaissait peu l'elfe - ou plutôt elle ne l'avait pas vu depuis tellement longtemps qu'elle n'était plus certaine de vraiment le connaitre - elle était réellement heureuse de le revoir. Un peu de soutient ne lui serait pas de trop. Pierrot allait devoir repartir pour le Surda, son royaume l'attendait, et elle ne tenait pas vraiment à se retrouver seule dans cette cité qu'elle ne connaissait presque plus. Elle lui répondit donc, à haute voix cette fois, à son invitation :


- Je te remercie... Il va me falloir organiser de nombreuses choses maintenant que la reine est morte et je ne refuserais pas un peu d'aide. Il va me falloir convier tous les chefs de clan pour l'enterrement, l'organiser, organiser le couronnement, remettre de l'ordre dans les affaires de la cité...
Revenir en haut Aller en bas
Charlie To'ü Kour

Sciocide Récidiviste

Nombre de messages : 6131
Âge : 30



La Reine sur son lit de mort. Vide

Charlie To'ü Kour
Sciocide Récidiviste
Message Sujet: Re: La Reine sur son lit de mort. | Mer 8 Avr 2009 - 12:38


charlie s'agenouilla prés d'ellenwen, son armure, cachée par un manteau noir a capuchon, le géna un peu mais il se débrouilla tant bien que mal. il sourit un peu pour la réconforter

- et vaquer a tout un tas de paperasse aussi inutile que nécéssaire, ne t'inquiète pas, je resterais pour t'aider. wiol ono.


se doutant de la douleur envahissant son amie, charlie ajouta rien que pour elle:

* écoute, je ne sais pas si tu as l'habitude de se genre d'évènement, mais tu n'auras pas un seule moments de tranquilité, si ta douleur est grande, mieux vaudrait-il que tu la laisse t'envahir en présence de tes amis, qui te comprendront, que de personne étrangère qui te harcèleront dans ta douleur. tu es entourée de personne en qui te peux avoir confiance en ce moment, plus longtemps tu garderas tes douleurs, plus tu souffriras. j'ai passé 70 ans a conserver les douleurs de mon peuple en moi-même, a chasser des ombres pour les évacuées. je sais que 70 ans c'est bien peu comparé a ta vie, et je pense que tu as certainement due en garder plus longtemps, mais ne t'oblige pas à revivre de tel tourment...*

charlie se retint de poursuivre, ils ne s'étaient pas vu depuis longtemps, et il ne pensait pas qu'elle avait parfaitement confiance en lui, il tenait juste a l'aidée, a lui otée ses tourments, il avait appris à la connaître lors d'un raid, contre shaka, c'est la aussi qu'il avait connut pierrot, trés peu, mais suffisement pour le reconnaître aujourd'hui. A chaque rencontre avec ellenwen charlie ressenttait de nombreuses souffrances en elles, c'est peut-être pour ça qu'il tenait à l'aidée, pour pouvoir un jour ressentir autre chose que de la souffrance quand il touchait l'esprit de celle qu'il considérait comme une amie
Revenir en haut Aller en bas
Pierrot

Revenant

Nombre de messages : 10083
Âge : 34



La Reine sur son lit de mort. Vide

Pierrot
Revenant
Message Sujet: Re: La Reine sur son lit de mort. | Mer 8 Avr 2009 - 20:41


Ellenwen se détacha lentement des bras de Pierrot. Ce dernier passa une main à l'apparence rugueuse mais en réalité très douce dans les cheveux de son amie, et assortit le tout d'un tendre sourire. Il l'aida a se relever, alors que Charlie entrait. Il se (re)présenta. Il n'avait pas beaucoup changé depuis la dernière fois... il n'y avait pas de raisons d'ailleurs.[i]

"Bonjour monsieur."

[i]Pierrot n'avait rien d'autre à dire. Il allait laisser la dépouille pour aller se changer et se laver. Il devait ressembler un peu plus à un chef d'état, mais si sa tunique était frappée aux armes du Surda.


"Elly, je vais te laisser, il faut que je me rende un peu plus présentable. tu sais comment me contacter si tu as besoin de quoi que ce soit."

Il se retourna et quitta lentement la pièce, allant chercher quelque tisserand pour lui faire une tenue de deuil appropriée.
Revenir en haut Aller en bas
Ellenwen

Dirigeante de l'Equilibrium

Nombre de messages : 22351
Âge : 34

http://bartimeus.actifforum.com

La Reine sur son lit de mort. Vide

Ellenwen
Dirigeante de l'Equilibrium
Message Sujet: Re: La Reine sur son lit de mort. | Jeu 9 Avr 2009 - 9:59


Ellenwen remercia Pierrot du regard pour tout ce qu'il avait fait pour elle et resta à ses côtés. Elle eut un léger sourire un peu soulagé devant les paroles de Charlie. Il l'aiderait. Elle ne resterait pas seule devant tout un fatras administratif auquel elle ne comprendrait rien - ou plutôt auquel elle ne voulait rien comprendre. Elle était heureuse qu'il soit revenu même si elle ne parvenait pas tout à fait à comprendre pourquoi il l'avait fait. Certes, il disait qu'il était revenu pour elle et elle le croyait - il avait l'air sincère - mais elle ne savait pas trop comment il avait fait pour savoir qu'elle avait besoin d'elle. Ni pourquoi il était revenu alors qu'elle ne l'avait pas revu depuis des années. Mais la question ne se posait pas. Pour l'instant elle devait en priorité organiser les funérailles de la défunte reine afin que tous les elfes massés aux portes de la cité ou à l'intérieur de la cité puissent trouver ce qu'ils cherchaient et puissent faire un dernier adieu à celle qui les gouvernait depuis tant d'années. Ensuite viendrait le temps du couronnement - elle ne pouvait s'empêcher de frémir à cette idée - qui lui assurerait une certaine légitimité pour s'occuper de tous les problèmes qui allaient suivre et qui lui permettrait au monde de réguler de plein droit la fête qui allait suivre. Sans compter qu'elle allait devoir accueillir les chefs des clans pour commencer le plus rapidement possible à renouveler les anciennes alliances, à en créer de nouveau et à assoir son autorité. Elle poussa un léger soupir à la pensée de toutes les embrouilles qui l'attendaient.

- Je te remercie... Il va me falloir beaucoup d'aide. Pour commencer je vais devoir rédiger les lettres afin de convier les chefs des clans aux cérémonies qui vont se dérouler. Ensuite organiser les cérémonies. Bwah !

Ellen fronça le nez dans une petite mimique désespérée et soupira. Puis, repensant à ses apprentis, non sans une vague de culpabilité au souvenir de ce qu'elle avait fait subir à Akkan. Elle se tourna vers Maeglin qui semblait un peu perdu et s'adressa à lui d'une voix douce :

- Je suis désolée de vous avoir entrainé là dedans. Je ne pensais vraiment pas que cela allait finir comme ça... Si tu veux, tu peux aller attendre les cérémonies. Je veux dire... Tu n'es pas obligé de m'aider.

Elle se tut consciente de sa maladresse. Elle ne savait pas très bien comment exprimer ses regrets de l'avoir amené dans un lieu où il ne devait pas se sentir très à l'aise. Elle ne voulait surtout pas non plus qu'il se sente obligé de mettre le nez dans toute une administration rébarbative par sa faute, parce qu'il était son apprenti. Ce fut Pierrot qui, une fois de plus, la tira involontairement de son embarras en lui annonçant son départ. Elle lui fit une légère révérence, à demi réelle, à demi ironique et le salua.

- Va... de toute façon nous nous reverrons aux cérémonies... Merci de ton aide.

Elle le regarda partir avec un demi sourire et resta silencieuse jusqu'à ce que la porte de la chambre ne se referme derrière lui. Elle secoua légèrement la tête, étonnée comme toujours de l'étrange ambigüité de son ami. Puis elle se retourna vers Charlie et lui répondit mentalement, avec douceur.

* Non, je n'ai pas l'habitude de ce genre de situation. Ce n'est pas tous les jours qu'on vous apprend que vous êtes devenue la reine de votre peuple. Mais je sais les dangers que je vais courir, je sais les responsabilités que je vais devoir supporter et je sais ce que je vais devoir supporter. Ne t'inquiète pas pour moi, j'ai été à bonne école pour masquer ma peine. Je fais confiance à mes amis et je sais qu'ils me soutiendront dans tous les moments les plus durs. Pour l'instant je n'ai plus le droit de pleurer. Je me dois d'organiser tout ce qui va suivre et je n'ai pas de temps à perdre. Je pleurerai lorsque je serais seule. Mais ne t'inquiète pas, je ne craquerais devant personne. J'ai l'habitude.*

Elle lui sourit légèrement et le salua à la manière elfique avec gratitude. Elle allait se tourner vers la porte pour chercher quelqu'un qui pourrait l'aider à organiser les funérailles lorsqu'un coup à la porte la fit légèrement sursauter. Elle se retourna et assista à l'arrivée d'un elfe, visiblement un conseiller de feu la reine et la salua de ce geste si particulier qui n'était réservé qu'à la reine des elfes. Ellenwen peina à dissimuler un sursaut agrémenter d'un sourire. Comme elle l'avait supposé Islanzadi ne l'avait pas attendu pour prendre sa décision et, visiblement tout le monde, exceptée elle-même, était au courant. Elle faillit lever les yeux au ciel, y renonça et demanda avec une assurance feinte mais impeccablement réalisée.


- Oui ?

- Ma reine, Ellen manqua de lui lancer un vase à la tête et se contint en songeant que c'était là en effet son nouveau titre, je suis venue vous annoncer que le début de la cérémonie de funérailles allait bientôt débuter. Il faut vous préparer.

Une bonne dizaine de répliques différentes traversèrent l'esprit de la jeune femme qui s'obligea à les retenir. Elle ne devait montrer aucune surprise.


- Bien. Je suppose qu'Islanzadi avait tout organisé.

- Oui, ma reine. Elle avait prévu que vous ne pourriez arriver que peu de temps avant sa mort et voulait vous épargner la peine de tout préparer en quelques heures. La cérémonie de funérailles doit débuter dans une heure. La cérémonie de couronnement suivra.
- Bien.
- Feu la reine m'a également chargé de vous transmettre que tout vous attend dans son boudoir.

Sur ce, l'elfe s'inclina et sortit sans bruit. Ellen leva les yeux au ciel, étouffa un juron et se tourna à nouveau vers ses compagnons. Elle leur sourit légèrement et soupira, désabusée :


- Et bien, je crois que je vais devoir vous laisser pour m'apprêter. Charlie, tu trouveras de quoi t'habiller dans la maison de mes parents. Maeglin pourra t'y conduire si cela ne vous gêne pas...
Revenir en haut Aller en bas
Charlie To'ü Kour

Sciocide Récidiviste

Nombre de messages : 6131
Âge : 30



La Reine sur son lit de mort. Vide

Charlie To'ü Kour
Sciocide Récidiviste
Message Sujet: Re: La Reine sur son lit de mort. | Jeu 9 Avr 2009 - 22:46


charlie s'inclina vers ellenwen

- je te remerci, ellenwen, mais je ne puis porté que des capes, comprend bien que, étant attaqué par des ombres plusieurs fois dans des moments inatendus, je quitte rarement mon armure. mais ne t'inquiète pas je porterais une de mes tuniques qui la masquerat .

l'elfe noir sortit en saluant ellenwen et son apprentit, puis il se dirigea a travers ellesméras, il grimpa habilement dans un immense arbre ou sombral l'attendait sur une grande branche à l'écart des elfes, il est plutôt du genre solitaire, dragon et dragonnier se ressemble drolement.
Revenir en haut Aller en bas





La Reine sur son lit de mort. Vide

Contenu sponsorisé
Message Sujet: Re: La Reine sur son lit de mort. |


Revenir en haut Aller en bas

La Reine sur son lit de mort.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut

Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Brisingr, Chroniques de l'Alagaësia - Forum roleplay :: Hors RP :: Fantômes du passé :: RPs Achevés-
Ouvrir la Popote