| | Hostilités des Plaines Brûlantes [GUERRE] | |
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| | Sujet: Hostilités des Plaines Brûlantes [GUERRE] | Mar 10 Nov 2009 - 18:44
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| Hostilités des Plaines Brûlantes « Le capitaine Loussalot était monté sur une bien triste créature : un hongre étique harcelé par une flopée de mouches, dont la langue écumante léchait régulièrement le sol tant le cou qu'elle prolongeait était flasque. Mais le cavalier gardait une certaine contenance avec ses grandes et frisées bacchantes, son feutre à plumetis et se rapière luisante au flanc. Un homme de guerre vigoureux, témoin de multiples bataille et élégant dans toutes les situations, même les plus ridicules. Le fier officier était suivi par quelques-uns de ces reîtres, une dizaine tout au plus, à l'allure piteuse. Leurs effets et leurs pilosités suintaient la négligence, et leurs yeux hagard un penchant un peu trop affirmé pour la bibine. Après tout, on était dans une région calme. Le roi Surdan était un homme trop occupé à nourrir son bon peuple pour songer à attaquer qui que ce soit, et les pirates des Beirland étaient l'affaire de la marine, pas des hommes comme Loussalot et ses subalternes.
Leur boulot, à eux, c'était d'errer dans les plaines brûlantes à respirer l'air âcre et faire des rapports aux patrons le soir venu. Souvent un R.A.S, avec parfois une fantaisie comme un voyageur égaré, une victime de la pègre consumée au-dessus d'un geyser. Rien de bien méchant. Après tout, il y avait peu de routiers pour écumer les déserts, et pas d'ennemis pour vouloir y passer. Tout était bien comme ça pour Loussalot : moins de méchants, moins de boulot, moins de fatigue. Une émanation jaunâtre lui frisota les moustaches. C'était là le seul genre d'inconvénient à sa situation.
Et puis il est de ses événements inattendus qui, soudain, viennent changer le cours de votre vie. Parfois ils donnent un sens à votre existence, d'autres fois ils l'écourtent. Mais leurs effets sont toujours d'une importance non-négligeable. Le destin avait voulu qu'aujourd'hui Loussalot et ses ladre connaissent l'une de ces palpitantes vicissitudes de la vie de soldat, et il leur fit entrevoir une masse grouillante à quelques encablures. Pas totalement dépourvus d'instincts guerriers, ils s'aplatirent derrière un repli de terrain et observèrent la Chose. Elle ne les avait pas aperçus, semblait-il, et Elle était massive. Il y avait là un grand nombre d'hommes d'armes, de coutiliers et d'archers. Des bannières vertes et rouges chapeautaient l'ost, accompagnées de multiples gonfalons aux couleurs plus personnelles. « Mes braves, il est temps d'accomplir notre devoir » murmura un Loussalot résolu à servir sa patrie.
Un hoquet douloureux lui répondit, puis deux, puis trois. Finalement, ils avaient été repérés et on les criblait de flèches sans ménagement. Loussalot dégaina sa rapière en vociférant et la braqua sur un ennemi invisible, ses braves, eux, couraient sans but à la recherche de leurs montures ou de leurs camarades déjà tombés. La plupart furent bellement troués, Loussalot compris -un trait fiché dans la gorge- et seuls deux chanceux furent en mesure de s'enfuir. Tout deux juchés sur un canasson maigrelet qui croulait sous leur poids conjugués, ils s'éloignaient vers le Nord, vers l'Empire. Ils battaient les flancs de leur destrier jusqu'à lui rompre les côtes, mais cela était le prix à payer pour que le monde civilisé soit prévenu du péril qui le guettait. Une armée ! Une armée dans les plaines brûlantes ! Quelle misère. »
Solmyr Déroulement de la bataille :Le SEL non préparé reçoit l'attaque combinée du Surda et de l' Astradès (les deux factions auront conclu une alliance "en chemin").L'attaque étant surprise et les troupes attaquantes nombreuses, le SEL est complètement pris au dépourvu. La bataille sera rapide (une semaine IRLdonc du 10/11 au 17/11) et mènera au siège de Dras Léona. ParticularitésTrois armées différentes. Les Surdans en uniforme vert, le SEL en violet et l'Astradès parée de multiple touches de couleurs vives. Le terrain est décris dans l'Aîné, deuxième tome d'Eragon (bataille finale). C'est une large plaine désséchée parsemée de creux d'où s'échappent de manière tout à fait aléatoire des bouffées de flammes légerement vertes (si mes souvenirs sont bons. Si vous préférez vérifier et me corriger, libre à vous ,,) Pris par surprise le SEL ne dispose d'aucune autre défense que ses soldats (patrouilles locale et une flopée de conscrits). Rappel des règles :Alors, comme je l’avais lors de la proposition d’une guerre, le mode de fonctionnement de celle-ci est différent des autres (pas la peine d’essayer d’en re-débattre, c’est comme ça et pas autrement. Le but est de mettre l’accent sur le personnage et non sur l’armée. Ainsi on évite les prises de tête, les batailles ne seront pas des parties d’échec mais bel et bien des boucheries. Pour toute explication supplémentaire, MP me. |
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Oryon | Dirigeant de l'Equilibrium |
| Sujet: Re: Hostilités des Plaines Brûlantes [GUERRE] | Mer 11 Nov 2009 - 0:46
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| [ Pour ceux qui veulent pas lire: Oryon est un conscrit du SEL. Archers de quasiment première ligne. Ils vont "ralentir" l'avancée ennemie tandis que le reste de l'armée du SEL avance... Il son à présent au contact. ]
Suite à sa rencontre avec Abysse et sa dragonne, Oryon fut contraint de ne plus retourner dans l'enceinte de Petrovya. Après avoir tenté de voler la dragonnière, il valait en effet mieux pour lui laisser les choses se tasser un peu. Alors il avait reprit sa route, en direction du nord, puis vers l'ouest, droit vers la ville de Feinster. Il longea un temps la rive du lac Tudosten puis, une fois passée la frontière de son pays natal, fit cap vers l'ouest. La ville de Melian lui servirait de relais si la chasse ne lui permettait pas de subvenir à ses besoins. Oryon n'aimait pas particulièrement ce pays, mais il ne le détestait pas vraiment plus que les autres. Ni patriote, ni combattant, il se contentait de vivre sa vie sur les routes du continent.
C'est arrivé à Melian, après un voyage durant lequel la nature avait sut se montrer plutôt clémente, que la nouvelle grande parvint à ses oreilles. La guerre ! Les envahisseurs ! Ils arrivaient ! Ils sont tout proches ! Une fois encore, le chaos allait pénétrer ces terres pour faire un peu plus de victimes innocentes. Encore une guerre, une de plus. Toutes aussi inutiles les unes que les autres. Un nouvel envahisseur, un de plus, venait donner la mort.
Afin d'éviter les conflits, et sachant pertinemment qu'il n'était pas saint pour lui de rester sous le nez des troupes du Saint Empire Léonien, il se ravisa et décida de repartir au plus tôt vers le nord, là ou les combats ne pourraient aboutir, en profitant de la confusion qui régnait alors au sein de la ville. On y voyait des soldats marcher sans cesse avec hâte à droite et à gauche, des forgerons redoublant d'effort pour répondre aux demandes de l'armée ou encore de pauvres villageois affolés et bien décidés à fuir avant qu'il ne soit trop tard. Ils arrivaient, et rien n'était prêt.
Oryon tenta donc de s'échapper de ce triste capharnaüm. Sans succès. C'est en approchant de la porte de la ville, si près du but, qu'un garde remarqua sa présence. Oryon était un aventurier, un peu frêle mais à l'air vigoureux, sans aucun doute aguerrit à la vie en campagne... Un peu jeune, peut-être, mais l'armée ne pouvait se permettre de rechigner dans de telles circonstances. Il était tout simplement le parfais petit soldat... Une boule de chair qui ne demandait qu'à attirer les flèches des ennemis. Ou presque. C'est donc en moins de temps qu'il en fallait pour dire Ornithorynque Hypocondriaque qu'il fut enrôlé pour servir le pays qui l'avait vu naître. La conscription... Ou le dernier recours qu'avaient les rois pour renforcer rapidement leurs armées. Un arrivage de chair fraîche. De mauvais combattants, mais haut combien bons boucliers! Fort de leur nombre, les bataillons de conscrits servaient en général à garder les flancs ou à ralentir les avancées ennemies en fournissant un grand nombre d'adversaires sans valeurs. Parfois même, leurs cadavres suffisaient à ralentir les avancées des bataillons ennemis. La plupart d'entre eux ne revenaient pas de ces batailles inutiles.
Alors Oryon relativisait. Que pouvait-il faire d'autre de toute façon. Comme prisonnier des troupes de son propre pays, il ne pouvait même pas fuir. Certains avaient bien essayé de déserter... Ils avaient été repris, puis punis, voir exécutés, pour l'exemple. Les conscrits n'étaient pour la plupart pas vraiment dévoués au service de l'empire, mais une fois sur le champ de bataille, les officiers savaient qu'il combattraient pour sauver leur vie. Et s'ils devaient être dans leur camp, ce n'est que parcequ'ils portaient l'uniforme de l'armée du Saint Empire.
Un bien piètre uniforme d'ailleurs. Oryon, possédant déjà une épée et un arc, ne s'était vu remettre qu'une tunique aux couleurs de l'Empire, un pantalon et une chemise de cuire épais ainsi qu'une pièce de côte de maille de mauvaise qualité qui ne recouvrait que son torse et ses épaules. C'était peu pour une bataille qui s'annonçait féroce, mais c'était déjà pas mal. D'autres n'avaient reçu qu'une arme et allaient devoir se battre en vêtement de toiles... Nul doute qu'ils seraient les premiers tombés.
L'armée s'était remise en marche, et perdu au beau milieu de ces milliers d'hommes, Oryon n'était qu'une simple petite miette. Il repensait aux paroles de la Dragonnière. Valait-il mieux mourrir sur un champ de bataille pour une cause qu'on ne souhaite pas défendre ou au bout d'une corde ? Etait-ce là une possibilité de reprendre son destin en main ? Non, à n'en point douté. Il n'était qu'un pantin et savait comme tout les autres qu'il vivait peut-être les derniers jours de sa vie. Oryon n'aimait pas cette vie. Perdu dans la foule, il n'était rien. Il aurait put se faire des amis, mais n'adressa la parole à quasiment personne. Ces gens, ces soldats, n'étaient rien pour lui. Il s'était enfermé dans une petite bulle pour tenter d'oublier ce qui l'attendait. Tant bien que mal, il se préparait à l'inévitable combat qu'il allait devoir mener. Il se contentait de manier son épée et semblait combattre des ennemis invisibles à longueur de journées.
Ils n'étaient que de la chair à Dragon, mais les bataillons de conscrits avaient cependant cet avantage qu'il étaient léger et voyageaient ainsi un peu plus rapidement que les soldats de l'Empire lourdement équipés et suivis des convois de matériels, de vivres et de munitions. Le rythme de marche était intense et ne laissait pas vraiment de temps au repos. Les officier n'avaient pas le choix. Le combat allait être livré au fond des Plaines Brûlantes... Et rien n'était prêt pour la bataille.
Le bataillon du jeune homme, d'un peu moins d'une centaine d'hommes, n'était constitué que de conscrits. Oryon les observait. Ils étaient craintifs, faibles et peureux. Il les méprisait presque pour leur faiblesse. Car lui savait qu'il n'avait plus le choix à présent. Il allait lui falloir livrer bataille, ou mourir. Lui et ses semblables avaient tous un arc, cinq flèches précisément et une arme de combat rapprochée. Ils allaient devoir s'avancer sur le flanc du champs de bataille, sur une hauteur, afin d'arroser les flancs de l'armée ennemie. Leur arc n'allait pas suffire à stopper les assauts de l'armée adverse.
Mais il ne fallait pas se leurrer. Ainsi préparés, ils n'allaient sans doute pas tenir bien longtemps face à un ennemi dans un état de fraîcheur très probablement meilleur que le leur. Et même si les officiers promettaient une victoire rapide, le moral était au plus bas.
Arrivé au plus proche de leur objectif, qui pourtant restait invisible, le bataillon débuta l'ascension d'une pente abrupte. Derrière eux , l'armée du Saint Empire avançait. Devant eux, la colline... La colline... La crête... La mer ! Non... C'est l'armée ennemie qui s'étendait à présent sous leurs yeux. A portée de flèche, ils avançaient. Ils avaient l'avantage de la hauteur, une chance, ce n'est pas par une flèche qu'Oryon se verrait mourir. Ordre fut donné de tirer. Une volée de flèche alla s'abattre sur les troupes ennemies tandis qu'elle avançaient déjà vers les pauvres archers. |
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Abysse Yclette | Représentante de l'Equilibrium |
| Sujet: Re: Hostilités des Plaines Brûlantes [GUERRE] | Mer 11 Nov 2009 - 21:43
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| [Excusez la qualité du rp. J'ai du mal à faire mieux en ce moment "^^ ] Perchée sur un arbre, Abysse contemplait les plaines arides. Elle percevait les deux blocs de soldats qui n’allaient pas tarder à s’affronter. L’une des armées se trouvait presque au sommet de la colline, elle serait bientôt en vue de l’autre faction. La jeune femme ferma les yeux et inspira profondément. Elle sentait les odeurs des combats prochains, des lames qui allaient s’entrechoquer, le sang, la sueur, les cendres et la poussière. Elle sentait son bouillir en elle. Son corps entier exultait et ne demandait qu’une seule et même chose : combattre. Abysse le savait pertinemment, sa vie ne rimait qu’à cela. Affronter de nouveaux adversaires, combattre sans cesse et frôler la mort. Elle se sentait vivre lorsqu’elle prenait conscience que son existence ne tenait qu’au fil de la lame de son adversaire. Elle adorait repousser ses limites durant des duels presque interminables. La jeune Or’hen n’aimait pas le carnage et la mort pour autant. Elle était simplement toujours à la recherche d’individus à affronter et à combattre.
Ca y est, la première troupe du Sel venait d’atteindre le sommet de la colline. Les deux factions seront bien à portée de tir. La jeune femme pouvait percevoir les cris et la peur qui émanaient des deux armées. Elle se sentait galvanisée par la terreur qui n’allait pas tarder à s’installer une fois la bataille commencée. Sans s’en rendre compte, Abysse avait entamé un air lancinant. Un chant guerrier que ses congénères murmuraient pour se donner la force d’occire leurs adversaires.
Quelques mèches de ses cheveux ondulèrent avec le vent. Alundra venait d’atterrir au pied de l’arbre. La jeune dragonne poussa un profond grognement et se mit à accompagner la jeune femme dans son chant de guerre. Abysse sauta pour quitter son perchoir. Elle atterrit au centre du pentacle qu’elle avait tracé plus tôt. Elle y avait tracé toutes sortes de runes. Abysse se concentra et invoqua les esprits Or’hens de la guerre. Ceux-ci étaient favorables à ce qu’elle participe à cette bataille. Il n’y avait rien de surprenant là dedans. Toute guerre est bonne à prendre pour un Gaër’oc. La jeune Or’hen se sentit galvanisée par l’envie de combattre que dégageait les esprits. Ceux-ci lui fournirent l’énergie nécessaire pour la bataille. Elle enferma une partie dans les diamants de sa ceinture.
La jeune femme frappa le sol avec son pied. Les runes et le pentacle disparurent aussitôt, les esprits Or’hens ne tardèrent pas à les suivre. Elle invoqua ensuite Zeyr, la créature de lumière qu’elle avait créée lors d’un entraînement magique avec Marek. L’ombre de la jeune femme s’allongea et la chimère lumineuse finit par apparaître. Abysse y plongea sa main et en extirpa Dejarin ainsi que son heaume. Une fois qu’elle eu récupéré ce qu’elle souhaitait, Zeyr disparu. Le heaume coincé sous son bras gauche et Dejarin dans sa main droite, Abysse jeta un coup d’œil sur la plaine. Les deux blocs d’armées n’allaient pas tarder à entrer en collision.
La jeune Or’hen ferma les yeux et étendit sa conscience afin de mieux percevoir celles des troupes. Quelques hommes étaient morts, criblés de flèches et d’autres n’allaient pas tarder à connaître le même sort. Toutefois, les pertes qu’avaient subies le Surda et l’Astradès ne l’intéressaient pas. Elle cherchait simplement à discerner les consciences de certains de ses alliés. Elle reconnu l’esprit du nain aux jambes de métal, du dragonnier qui ne parlait jamais ainsi que quelques uns qui l’avaient accompagné par delà l’océan.
Un sourire carnassier se dessina sur le visage de la jeune femme. Une lueur farouche brillait dans son regard. Tout son corps lui intimait d’aller se plonger dans les combats et de rejoindre ses compagnons d’armes. Abysse prit son mal en patience et se tourna vers la jeun dragonne. Celle-ci lui souffla un panache de fumée et lui montra les dents.
* N’aies crainte mon amie, je ne tiens pas à participer à cette guerre. Les affaires des hommes ne m’intéressent pas trop. *
Abysse savait pertinemment qu’elle mentait. Elle connaissait que trop bien la dragonne. Elle n’aurait jamais laissé la jeune femme se rendre seule au combat. Alundra connaissait la crainte qui taraudait la jeune dragonnière et cherchait à la rassurer. En effet, Abysse avait beaucoup hésité à participer à cette guerre malgré sa soif de combat. Elle ne souhaitait pas mettre inutilement en danger Alundra.
* Je peux t’assurer que je ne chercherais pas à participer aux hostilités. J’ai conscience de ma jeunesse et de mon manque d’expérience. J’observerais la scène d’ici afin de mieux apprendre l’art du combat. *
Cette pensée rassurait la jeune femme bien qu’elle sentait le regret de la dragonne. Elle aussi aurait aimé participer à cette guerre. Abysse s’en voulait de partir combattre et de laisser seule son amie. Tout à coup, Alundra poussa un grognement d’avertissement et darda sa langue fourchue.
* Mais si il t’arrive quoi que ce soit, assures toi que j’interviendrais et ce même contre ton gré. Tâches de ne pas te mettre dans des situations délicates. *
Abysse retint un rire et plissa les yeux, amusée. Bien sûr que non, elle ferait son possible pour ne pas inquiéter la dragonne et ne ferait rien pour que celle-ci se mette en danger. Une pointe de regret épris le cœur de la jeune femme. Alundra lui donna un coup de museau afin de la faire reculer. Sa place était là bas, au cœur de la bataille et non pas ici à la regarder de loin. Abysse était née pour combattre, c’était sa raison de vivre.
La jeune Or’hen envoya une pensée d’amitié sincère vers la dragonne avant de faire volte face. Elle enfila son heaume, resserra sa ceinture et attaqua son bâton dans son dos. Abysse poussa un cri terrifiant, Alundra y mêla un long hurlement. La jeune femme serra le point et se mit à courir, sans se retourner, sans une pensée en arrière. A présent, elle devenait le démon de cette guerre.
Comme tout elfe qui se respecte, Abysse courait vite, très vite et ce malgré son armure lourde. Les yeux rivés vers la bataille droit devant elle, la jeune femme ne pensait qu’aux futures combats qu’elle allait livrer.
La jeune femme arrivait par le flanc gauche des factions du SEL. Quelques hommes du Surda avaient déjà pénétré leurs troupes par le centre grâce à la formation en tête de flèches des lanciers. Abysse comptait donc prendre en étau une partie du flanc gauche. Elle accéléra l’allure et sans s’arrêter de courir, elle se saisit de Dujarin. Celui-ci se mit alors à s’allonger et le métal qui emplissait les gravures commença à fondre pour venir former une lame à l’extrémité du bâton. La métamorphose prit fin juste avant que la jeune femme n’atteigne les premiers soldats. Abysse poussa un cri terrifiant et se lança à corps perdu dans la bataille armée de sa faux.[ Pour résumer: Abysse combat aux côtés de l'Astradès. Elle ne fait pas partie des troupes et s'engage lorsque celle-ci à déjà débuté. Elle arrive sur l'avant du flanc gauche des troupes du SEL. Elle est vêtue de son armure lourde ainsi que d'un heaume (cf images ci dessous. Elle est simplement armée de son bâton Dejarin qui a des facultés très spéciales (cf fiche perso, il y a un lien dans la sign) ] - Spoiler:
Le heaume d'Abysse Son armure (à préciser que son ventre n'est pas découvert comme sur l'image, il est protégé d'un plastron de cuir ainsi que d'une cotte de maille très fine de facture elfique)
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| | | | Nombre de messages : 10083Âge : 34 | | Sujet: Re: Hostilités des Plaines Brûlantes [GUERRE] | Ven 13 Nov 2009 - 20:38
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| [Si c'était possible que les autres posteurs ne décrivent pas comment mon armée se comporte, j'apprécierais ] Quelques jours plus tôt ... "Mais si, j'entends du bruit je te dis !" "Tu devrait sérieusement, arrêter la liqueur, surtout." "Viens, montons sur la colline." Les deux hommes montèrent, en rampant en haut du dernier relief qui bordait les plaines brûlantes. Il étaient soldats, patrouilleurs plus exactement. Ils virent alors un spectacle a couper le souffle. L'armée étant en grande partie fournie de jeunes recrues, ils étaient surentrainés mais n'avaient pour la plupart jamais vu de troupes ennemies. Devant eux, très loin, à peine encore entré sur les Plaines. C'était tout violet. Les uniformes, les étendards. Une tâche violette au loin."Sacré nom de nom !" "Le démon est sur nos terres !" "Il faut avertir le chef !" Les deux hommes partirent, en courant, rejoindre leur corps de rattachement,à Dauth.~¤~¤~¤~¤~¤~¤~¤~
Aujourd'hui Il avaient été entrainés pour ça. Tous des engagés volontaires, des soldats de métiers. L'armée Surdaine se devait d'être une armée compétente. Tout était ordonné, millimétré, coordonné. Le corps imposant battait la campagne, marchant vers les Plaines. En tête de ce cortège gros de 50 000 hommes, le Roi. Sur son cheval d'un blanc éclatant, l'homme se tenait droit. Dans son armure en or, la cape verte flottant au vent, il faisait aller sa monture vers la bataille. une main tenant la bride du cheval, l'autre main posée sur le pommeau de son épée elfique. Il n'avait pas de heaume, mais portait sa couronne, sur ses cheveux mi-longs. Juste derrière lui venait le corps de fanfare de l'armée royale. Ils jouaient une marche militaire, pour coordonner le pas des troupes et donner de l'entrain à la masse de soldats. Des percussions, les cuivres, des bois ... la fanfare au complet.Derrière la fanfare venait, à chevaux, les généraux, alignés, derrières lesquels chacun des corps qu'ils commandaient suivaient. Tout était ainsi, clair, la musique cadrant le tout. L'armée Surdaine donnait une impression de majesté, une sorte de force sûre que rien ne pouvait vaincre. Le relief présent avant d'arriver sur les Plaines Brûlantes couvrait le bruit des troupes et la musique. Cela permettait d'arriver sans se faire repérer. Le terrain jouait en la faveur de l'armée royale.
À mesure que l'armée se rapprochait de se qui allait être le théâtre des opération, des odeurs nauséabondes se faisaient de plus en plus présentes. La bataille était imminente. Les ennemis étaient droit devant.
Comme par transmission de pensée, chaque homme sut ce qu'il avait à faire. la musique changea, la fanfare jouait à présent une charge.Le Roi, la fanfare et les généraux ralentirent le pas, tendis que les soldats accéléraient le leur. Les formations changèrent. Des corps de fantassins, avec de longs boucliers et des lances formèrent deux rangées opaques, devant les troupes, pour parer les flèches ennemies. Puis, venaient trois rangées d'archers, pour répondre au salves de flèches d'en face. Venaient enfin les généraux, à la tête de leurs corps de cavaliers, puis les généraux à la tête de leurs corps de fantassins, équipés ceux-ci d'épées de combat et d'armures. Ainsi progressait l'armée, dans la première phase de la bataille. Puis, fatalement, à un moment, les hommes furent à une distance suffisante pour se lancer les uns sur les autres. Les deux premières lignes serrèrent les rangs, pendant que les archets reculaient, et que "l'armée de derrière" se préparait à la charge.
Les premières lignes ennemies s'empalèrent sur les lances ou s'écrasèrent sur les boucliers. Puis, les premières lignes de l'armée surdaine se mirent en formation de flèche pour pénétrer dans les rangs d'en face [eh voilà, maintenant je suis obligé d'adapter mon armée au poste d'au dessus.] Puis la flèche s'ouvrit pour que les cavaliers et les fantassins puisse se lancer à corps perdus contre les rangs ennemis.[bon, je privilégie plus mon armée que mon perso, mais bon faut bien que le fond avance aussi, je suis là pour vous faire jouer ] |
| | | | Nombre de messages : 2859 Âge : 30
| | Sujet: Re: Hostilités des Plaines Brûlantes [GUERRE] | Ven 13 Nov 2009 - 22:48
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| Le vent était chaud, portant la terre au dessus du sol, irritant les yeux, mais épargnant ceux heureusement bandés d'Al'. Des explosions de chaleur survenaient parfois, rendant la lourdeur de cet environnement encore plus difficile la marche qu'ils menaient tous. Le jeune Dragonnier, pourtant, ne sentait pas si mal que ça. Ce paysage était quasiment trait pour trait celui de son berceau, et était bien moins terrible que celui qu'ils avaient traversé par deux fois quelques semaines plus tôt. Fort de cet entrainement de fortune, le jeune homme pouvait sans peine avancer, alimentant sa détermination avec la présence de ses nouveaux compagnons.
Sa dragonne, Lyn, était également à ses côtés. Déçue d'avoir quitté la mer, elle n'était pas moins en première ligne, toujours partante, entrainant les autres derrière elle. Il avait été fier de la sentir grandir au fur et à mesure des épreuves qui avaient pavé leur voyage, et il ne voyait presque plus en elle la petite boule d'écailles rubis agitée et enthousiaste qu'elle avait été. Bien qu'elle arda sa bonne humeur constante, elle était devenue plus sage, contenant ses forces et son enthousiasme pour les redistribuer plus efficacement. Elle et son Dragonnier s'étaient extrêmement rapprochés durant ce voyage, à travers la douleur et les épreuves. Ils se connaissaient mieux que jamais, et n'avaient plus besoin de parler pour se comprendre. Elle savait quand lui envoyer des images de son environnement, afin qu'il puisse voir certaines choses que sa cécité lui occultait, et il savait quand il devait lui venir en aide.
Il devait s'avouer un peu dépassé par les derniers événements. Il ne savait plus trop comment il était arrivé ici, au Surda, une masse incalculable d'Astrides derrière lui. les souvenirs lui revenaient, désordonnés. Tout cela était allé bien vite. Il savait cependant qu'il devait mener les Astrides à la victoire, afin de créer un lieu qui pourrait être un asile pour tous ceux qui cherchaient à fuir la guerre et les problèmes que créaient les clans. Il avait lui-même souffert de ces missions, et de ces guerres, auparavant. Il voulait que chaque innocent ait le choix désormais.
Derrière lui montaient les sons d'une foule, bruyante et motivée, peu gênée par les conditions des Plaines Brûlantes. Le désert était devenu leur lot quotidien, et même s'il venait de traverser la mer, s'accoutumer à la chaleur n'était pas difficile.
*Là-bas!* lui dit soudain Lyn, en lui montrant mentalement les images qu'elle percevait.
On pouvait distinguer au sommet d'une butte quelques taches violettes. Des hommes qui tentaient de se dissimuler. Lyn n'était pas la seule à les avoir vus, car on pouvait entendre une rumeur et des paroles criées parcourir la troupe des Astrides. L'homme se stoppa, invectivant à sa dragonne de rester auprès de lui, puis étendit son esprit vers les hommes. Il put pénétrer celui d'un soldat, et put l'identifier comme un homme du Saint Empire Léonien. Juste une patrouille d'une dizaine d'hommes.
"Tirez ! Clouons les ici avant qu'ils ne préviennent le reste des troupes !" hurla le Dragonnier en saisissant son propre arc.
Il avait découvert que lorsque l'on possédait un esprit de magicien, il était encore plus facile de tirer à l'arc lorsqu'on était aveugle. Il suffisait d'"attraper" l'esprit de sa cible et de tirer. Une volée de flèches s'abbatit sur les ennemis mais il semblait à Al' que deux ou trois ennemis avaient réussi à s'échapper.
*Je peux peut-être m'en occuper?* suggéra Lyn. *Trop dangereux...* lui répondit son Dragonnier. *Tu ne crois pas que si on pouvait avoir la surprise, ce serait cette solution la moins dangereuse? Et puis je suis rapide.* insista la dragonne. *Bon, vas-y, mais fais attention.* céda Al' après un temps de réflexion.
Il avait confiance en elle, mais il ne fallait pas sous-estimer leurs adversaires. Il savait qu'elle avait raison. Il la laissa partir à la poursuite des fuyards. Elle tenta de les rattraper en volant aussi vite qu'elle le pouvait, mais elle ne put qu'assister à leur arrivée auprès du gros des troupes de leurs ennemis, aussi dut-elle battre en retraite. Désormais, ils devaient se préparer à la bataille.
***
Les Astrides s'armèrent sans cérémonie. Un frisson d'excitation, mêlé de peur, parcourait la masse des hommes qui savaient leur vie peut-être à leur fin. Après tout, n'étaient-ils pas tous des pions que l'on envoyait protéger le roi, pour le bien des innocents? Al' réprima cette pensée cynique. Sa sœur était décédée ainsi, et c'était pour que plus personne n'ait à endurer la même chose que lui qu'il se battait. Tous ici désiraient la paix, une paix qui devait nécessiter encore une guerre. Un mal pour un bien, comme on dit. De toute manière, ce n'était pas le moment pour ça. Il devait se battre.
Le jeune dragonnier s'arma de courage en saisissant sa longue lance dont l'extrémité rappelait un trident. Il étendit son esprit jusqu'à la première ligne ennemie, et sonda celui d'un archer. L'ordre fut donné de tirer. Le jeune homme s'arma de courage, lance à la main et chargea.
*Reste à terre, et attends la fin des salves avant de combattre, je ne veux pas que tu sois blessée !* *Ne t'en fais pas pour moi, et occupe toi plutôt de tes ennemis, mon ami.* lui répondit-elle avec un sourire mental.
Elle avait raison. La salve de flèches devait foncer droit sur lui. Il érigea un bouclier tout en continuant de courir. Les flèches rebondirent dessus et il put sentir la peur exploser dans la tête de son ennemi, à mesure qu'il le chargeait. Il l'empala et retira vite sa lance pour monter à l'assaut d'un autre. Il faucha toute une première ligne d'ennemis effrayés, et s'enfonça entre les rangs de ses adversaires. L'esprit du jeune homme visualisait chaque ennemi autour de lui, et le premier qui s'approchait de lui sentait la morsure glacée de sa lance. Le jeune homme redoutait d'utiliser la magie dans un tel endroit. Étant principalement basée sur la maitrise de l'eau, dont on pouvait constater l'absence dans cette plaine aride, il risquait gros à tenter quoi que ce soit de ce genre.
Il sentait le sang tremper et coller ses vêtements sur sa peau. Pas forcément celui de ses ennemis, mais il savait éviter les coups à temps afin de ne pas subir plus que des égratignures, et exécuter immédiatement son agresseur. Ses sens exacerbés lui donnaient une vision intense du combat, plus intense que s'il n'était pas aveugle. Il devait prévoir chaque attaque afin de ne pas être blessé. Mais désormais ses ennemis formaient un cercle autour de lui, et attaquait avec organisation, resserrant petit à petit le cercle, comme les corbeaux venaient se repaître du cadavre sinistre. Les lames pleuvaient sur son corps, et son héroïsme passager lui sembla avoir été bien stupide. Ils entendaient les hommes rire autour de lui, sadiques, amusés de s'attaquer à un aveugle. Il ne trouvait plus de solutions. Ses pensées tournoyaient dans sa tête, décidées à le priver d'une échappatoire. Par deux fois, une lame s'enfonça dans son bras gauche. Il tenta d'atteindre le Léonien, mais, habitué, celui-ci esquiva, laissant le champ libre à un autre de ses comparses. Al' para, et souffla un grand coup. la douleur envahissait son corps, faisant couler dans ses veines ce qu'il redoutait. La colère ne l'aiderait pas à s'en sortir, il fallait qu'il se contrôle. Mais l'appel de la bestialité était trop fort, le rugissement de colère sortant de sa bouche le condamnait déjà, lui, et ses ennemis. En un mouvement, une vaque s'abbatit sur ceux qui se trouvaient derrière lui. Puis il se jeta sur ceux qui se trouvaient devant, dans un geste circulaire de sa lance, qui arracha, déchira, broya chair et os comme les griffes d'un animal enragé. Il se jeta de nouveau au milieu de la mêlée, projetant, frappant et déchirant ses ennemis. Sa cécité se révélait beaucoup moins handicapante qu'il avait pu le croire. Il se laissait aller à la folie meurtrière, conséquence de la réserve et de la souffrance qu'il avait supporté depuis trop longtemps. Oui, ils étaient massacrés car quelqu'un devait lui servir d'exutoire. Mais il laissait sa force se manifester pour une bonne cause, et ne faisait pas grand cas du massacre qu'il perpétrait.
*Attention, Al' !*
Lyn surgit derrière lui au moment où un Léonien voulait l'attaquer. Il perççut les visions que lui envoyaient sa dragonne, et perçut en même temps qu'elle le choc de la masse de l'ennemi qui s'abbattait contre elle. Le souffle coupé, il sentit sa dragonne se relever avec peine, et s'extirper avec précipitation du combat, pour se mettre en sécurité. La masse vrombit, et Al' l'évita, mais le Léonien imposant était rapide. Il esquiva de justesse plusieurs tentatives de son ennemi, puis passa à l'attaque. Les maigres blessures qu'il infligeait à son adversaire ne semblaient lui poser aucun problème. Les hurlements de rage du dragonnier faisaient rire l'homme qui repoussait avec aisance les attaques. La masse était robuste, et malgré les asauts répétés de la lance, elle ne faiblissait pas. Le jeune homme, exaspéré, esquiva un coup qui venait le frapper derrière la tête, puis sauta dans les airs, saisit sa lance par le bout du manche, et l'abbatit de toute sa force, aidé par le poids de l'arme sur le manche de la masse dréessée pour protéger le Léonien. Un craquement se fit entendre. Destabilisé, l'homme ne put esquiva et utilisa encore une fois l'arme pour se protéger. Celle-ci céda et laissa la lance lui fracasser le crane. Il s'écroula au sol dans un flot continu et odorant de sang.
Le jeuen homme remarqua qu'il s'était éloigné de la zone de combat. Il n'était plus entouré que par une demi-douzaine de soldats, dont il se débarassa malgré ses blessures. Il reprit un instant son souffle, dans la poussière. L'endroit empestait le sang, à moi que ce ne soit lui. La chaleur était peu supportable avec la poussière en suspension dans l'air, mais la frénésie du combat négligeait ces paramètres. Le jeune homme appela mentalement sa dragonne.
*Je vais bien. Je t'ai dit de ne pas t'inquièter.* *Tu peux bien parler, qui est arrivé pour me sauver?* *Tu aurais préféré que je te laisse te faire lamentablement avoir?*
Il ne répondit pas. Il eut un sourire cynique, un dernier souffle, et se jeta de nouveau dans la bataille. |
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Oryon | Dirigeant de l'Equilibrium |
| Sujet: Re: Hostilités des Plaines Brûlantes [GUERRE] | Ven 13 Nov 2009 - 23:13
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| [ Désolé mais on n'allait quant même pas attendre que tu veuilles bien poster pour faire la guerre. Alors forcément, si tu t'imagine ton armée parfaites... Une bataille est un bataille, le roi n'a pas contrôle sur tout une fois celle-ci lancée. Oryon est dans la bataille, je ne vais pas attendre que chaque roi bouge ses pions pour m'amuser. C'est quant même un peu gonflé de râler après nos posts. D'autant plus que la victoire de la surda ne dépendra absolument pas de son grosbillisme.]
Le premiers contacts entre les deux armées approchant, on put entendre un râle de terreur envahir les rangs de ceux du Saint Empire Léonien qui avaient aperçu l'immense armée qui leur faisait face. Les flèches commencèrent à fuser, apportant un premier lot de victime chez ceux qui n'avaient pas la chance d'occuper les hauteur. Mais les deux armées étaient déjà bien proches et chacun savait bien que c'est à la lame des épées et à la pointe des lances que cette bataille allait être menée.
Oryon de son côté, fut pris un instant d'une stupeur qui le pétrifia. Il sentit en lui naître un frisson qui se propagea dans l'ensemble de son corps. L'adrénaline l'envahissait peu à peu. Il ne pensait plus à rien, il ne bougeait quasiment plus. L'espace d'un instant qui lui sembla durer une éternité, il écouta les cris de guerre poussés par les deux armées. Il y avait ses voisins, qu'il entendait hurler comme si la mort les pénétrait déjà. Il y avait ceux qui semblaient vouloir crier toute leur colère jusqu'aux cieux pour attirer l'attention des dieux. Et il y avait ces longs et puissants cris de guerre qui résonnaient au fond des plaines comme les roulements du tonnerre. Chaque cri était suivi de ses échos. On avait déjà du mal à discerner les ordres. Bientôt le chaos laisserait place à la fierté des chefs.
Observant ses voisins se préparer à tirer, Oryon sortit de sa torpeur. Il décrocha une flèche de sa ceinture puis la plaça sur la corde de son arc pour ajouter sa petite contribution à la volée de flèches qui vint l'espace d'un instant obscurcir le ciel des premières lignes ennemies qui s'étendaient en face de lui. Cent mètres au devant, les premiers corps s'effondrèrent.
Les troupes ennemies avançaient. Il y eut une seconde volée. Au sommet de sa colline, le bataillon de conscrits dans lequel se trouvait Oryon attendait l'armée adverse. Troisième volée.... L'ennemi était si proche à présent qu'Oryon entendait les cris de douleurs des malchanceux qui avaient vu leur bataille écourtée. * Il n'est plus temps de fuir. Je n'ai jamais put fuir. J'ai trop fuit. *
" Arme au clair ! " Cria le chef du bataillon alors qu'une centaine de soldats de carrière venaient se mêler aux conscrits d'Oryon. Car nul officier n'aurait été assez fou pour compter sur un groupe de conscrit pour protéger ses lignes.
Oryon lâcha son arc pour sortir sa vieille épée. Les gens criaient. Les ennemis étaient proches. Oryon avait peur. " Chaaaarrggggeeeeezzzzzzzzzz ! " Cria l'officier, du haut de son destrier en pointant son épée vers l'avant.
Un bras de l'armée du Saint Empire s'avança soudainement. Telle une seule créature terrifiante, la masse violette s'écoula le long de la pente pour percuter de plein fouet et avec toute sa puissance les troupes vêtues de vert. Le bruit de la bête était terrifiant. Dans la foule, il n'y avait plus d'homme. On ne reconnaissait plus l'humain en regardant les visage des combattants. On ne voyait plus que peur, colère, rage, fureur, mort et destruction...
Oryon cria a son tour, prit contre son grès dans l'euphorie macabre qui l'entourait. Brandissant son arme au plus haut, il s'élança à son tour en suivant le torant humain en partance pour l'enfer. Il n'avait plus peur, il n'y avait plus de place pour la peur. Ses sens étaient en éveil, il n'y avait plus de place pour la fatigue. Son esprit ne pensait plus qu'à la bataille, il n'y avait plus de place pour les pensées parasites.
Pour la première fois de son existence, il était certains de ce qui lui restait à faire. C'est les quelques tissus violets qu'il portait qui lui dictaient la conduite à tenir.
L'ambiance était étouffante. L'air sulfuré s'attaquait aux poumons. Le sol était aride et agressait les mollet. Dans cet enfer terrestre, la question n'était même plus de savoir qui combattrait le mieux, mais qui saurait tenir debout le plus longtemps.
[ Alors j'aurais bien aimé dire deux trois petites choses en plus. Mais puisque le roi est ultra-posséssif et veux une guerre bien propre. Je lui laisse respectueusement la parole... ] |
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| | Sujet: Re: Hostilités des Plaines Brûlantes [GUERRE] | Ven 13 Nov 2009 - 23:35
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| Ca y est, les troupes avaient débarqué à terre. Pour eux, c’était la promesse de la liberté qui se concrétisait. Cette terre deviendrait la leur et voirait leurs enfants naître. Mais pour cela, il faudrait se battre et payer le prix du rêve. Les armes furent débarquées des immenses bateaux sur la plage chacun s’affaira et remplit son rôle. Les Sulamans comme à leur habitude portaient des habits multicolores ce qui rendait la cote mouvante de milliers de couleurs. Si jamais un bateau impérial passait, le guetteur croirait être daltonien ou fou en voyant un kilomètre de cote bouger dans une multitude irisée. Balgorf était pour sa part resté sur un bateau à trois cent mètres du sable. Même si la bataille était imminente, il s’en tenait aux ordres. Un camp fut monté sur la plage. Des tentes rouges sous lesquelles étaient rangées les vivres et l’eau furent dressées. L’armée grimpa sur une colline et s’avança sur les terres. C’est alors qu’une grande clameur monta dans l’Astradès, ils ne seraient pas seuls à croire à la liberté. Une immense armée arrivait par le sud. Les renforts venus du Surda rajoutaient du moral aux troupes. Swan prononça un discours que Balgorf ne put entendre de là où il était. Mais après un silence respectueux, des hurlements guerriers bestiaux arrivèrent jusqu'à lui. La jeune femme avait fait mouche une fois de plus. Le cargo sur lequel était Balgorf était rempli de ses inventions et d’une compagnie spécialisée que le nain avait entrainé pendant ces dernières semaines jusqu'à l’épuisement. Il faisait désormais preuve d’une détermination sans faille peut-être étais-ce parce qu’il avait enfin trouvé un but dans sa vie : conquérir la liberté aux cotés des Astrides.
Une trompe sonna. Le signal était donné ; l’ennemi était là. Un Sulaman sur la cote envoyait un message au « Detarioth » le cargo sur lequel se trouvait Balgorf. Long, court, court, long, long, long… Les flashs lumineux créés par un miroir furent décodés instantanément par l’équipage. L’armée du Saint Empire Léonien était arrivée et chargeait. Le temps était compté. Balgorf ordonna au capitaine de débarquer les soldats un peu plus au sud. Pendant que le bateau manœuvrait, il improvisa un discours pour motiver ses hommes. « Sulamans, aujourd’hui est un grand jour pour la liberté, pas seulement la vôtre mais celle de tous les peuples opprimés, car aujourd’hui, vous choisissez de résister et de conquérir votre droit de vivre. Malgré nos ennemis, malgré les éléments déchainés, nous ne pouvons pas perdre en cette magnifique journée car nous avons avec nous l’intelligence, la science, et surtout, le courage de ceux qui se battent pour une cause juste. Messieurs, je ne puis vous dire qu’une seule chose à présent puisque vous avez terminé votre formation : bonne chance et que vos carreaux transpercent leurs armures. » Une grande acclamation se leva dans le bateau. On s’approcha de la côte et on déchargea les hommes puis de drôles d’instruments, assez lourds formés sur la base de balistes qui avaient dues être modifiées un bon nombre de fois. Une douzaine d’engins sortirent des flancs du cargo et furent transportés vers les terres. Les Astrides, menés par Balgorf qui portait désormais un bandeau multicolore noué autour de son crâne positionnèrent les engins sur une colline. A un demi kilomètre de là se trouvaient les affrontements entre l’armée du Surda aidée de celle de l’Astradès contre le Saint Empire. Les douze engins étaient à portée et les balistères formés en hâte avaient pris place dans leurs machines, des munitions à coté d’eux, L’Œil des Artificiers positionné sur leurs têtes. La bataille pouvait alors commencer pour eux aussi.
[Balgorf est à la tête d’une troupe d’ingénieurs de combat, maniant douze balistes modifiées par ses soins ce qui explique leur petit nombre (elles sont, extrêmement plus précises, plus rapides à recharger et plus maniables j’ai quelques carreaux de ma composition qui produisent une explosion sur la cible) les descriptions sont dans l’encyclopédie. Placés à environ 500m de l’affrontement sur une hauteur au sud, c’est l’endroit rêvé pour diriger des tirs de carreaux dévastateurs dans l’innombrable armée du SEL]
pardon pour l'inspi, les idées y sont. |
| | | | Nombre de messages : 6131Âge : 30 |
Charlie To'ü Kour | Sciocide Récidiviste |
| Sujet: Re: Hostilités des Plaines Brûlantes [GUERRE] | Ven 13 Nov 2009 - 23:57
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| l'elfe noir avait laissé son dragon a isenstar quelque jour plus tôt, puis en compagnie de 4 gardes elfes il descendut en courant jour et nuit jusqu'au plaine brulante. la route fut rude, il leur fallut sans cesse éviter les troupes SEL en déplacement, heureusement ils étaient assez peu nombreux pour se faufiler sans être vu. ils ne s'étaient pas arrêté une seule fois pour être sur d'arriver à temps, les joyaux incruster dans la ceinture de charlie et le rubis dans son épée avait était remplis avec assez d'energie au cours des dernière années pour saturé charlie en énergie 5 fois, ce qui représentait une énergie assez grande pour qu'un seule joyaux leur permette a eux 5 de tenir le voyage en courant au maximum de leur vitesse de l'isenstar jusqu'au plaine brulante sans s'arrêter.
le petit groupe ayant traversé l'empire ils arrivaient sur le flanc droit de l'armée léonienne, la bataille se déroulait plutôt bien. Les armées de l'empire avait été prise par surprise et le Surda et un nouveau clan nommé l'astradès, qui avait attiré l'attention du tueur d'ombre, avaient des troupes nombreuses. charlie reconnut pierrot qui dirigeait ses troupes du Surda. A part Pierrot il ne voyait personne d'autre qu'il connaissait, mais l'Astradès et ce qu'il avait appris des idéo de ce clan l'intriguait alors il se dirigea vers les homme de ce nouveau clan et vint les soutenir.
Il entra en combat au côté de l'Astradès, aussitôt un groupe d'homme de SEL se jeta sur son groupe, avant même que ses gardes ai réagit il fit jaillir une gerbe de flamme sous leur adversaire qui finirent rôtit sur place. l'élément feu avait toujours été l'élément qu'il maitrisait le mieux mais la zone des plaine brulante facilitait l'utilisation de cet élément via le sol.
- voilà qui est parfait! dit charlie.
l'elfe noir se jeta alors dans la bataille montrant à ses adversaire ses talent de guerrier. deux lancier se jetèrent sur lui, il atrapa la hampe de la lance du premier homme, il la brisa et en retourna la pointe contre son propriétaire il esquiva un coup du second homme puis le fit bruler de la même manière que le premier groupe. il s'était séparé de ses gardes pendant la bataille sans s'en rendre compte et il était maintenant entouré.
il sortit son épée et attendit que ses adversaire attaque, pour essayer de l'avoir par le nombre il attaquèrent tous en même temps, charlie contracta une masse d'air autour de lui et la relacha au moment ou ils s'apprêtaient a frapper, ils furent tous repoussés en arrière et déséquilibrés, l'elfe noir en profita immédiatement pour en tuer deux en leur tranchant la gorge, et un troisième en lui plantant son épée dans le thorax. les autres remit sur pied revinrent à la charge, il désarma le premier en lui portant simplement un coup violent qui fit voler l'arme en éclat, puis l'attrapa par la gorge et le jeta sur un deuxième attaquant, il restèrent au sol, un troisième arriva protéger par un bouclier, charlie mit le feu au bouclier et profita de cette divertion pour priver l'homme de sa tête. deux autres chargèrent en même temps, un lancier et un épéiste qui combattait ensemble comme deux frères, la combinaison était assez génante pour le tueur d'ombre qui mit plus de temps a s'en débarrasser, finalement il arracha la lance des mains de son porteur et embrocha les deux soldat sur la même arme, ainsi il serait frère jusque dans la mort.
l'elfe noir jeta un coup d'oeil autour de lui, les hommes de l'astradès l'avait rejoint, il chercha d'autre tête importante parmi les homme en multicolore et ne repérant personne de la où il était il retourna au combat. |
| | | | Nombre de messages : 10083Âge : 34 | | Sujet: Re: Hostilités des Plaines Brûlantes [GUERRE] | Dim 15 Nov 2009 - 16:45
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| Un flot de toutes les couleurs se jeta dans la masse déjà présente de violet et de vert. Si ça n'avait été une véritable boucherie, ces flots de couleurs variées auraient pu être vu comme beaux. Tout se mélangeait à présent. la poussière du sol remontait sous les mouvements, les bruits d'épées s'entrechoquant, les corps tombant, les cris de rage, les cris de douleur, les cris de haine et les cris d'effroi. Tout cela ne formait qu'un immense tout, où la musique de l'armée Surdaine se perdait. L'odeur de la terre, l'odeur du sang, l'odeur de la sueur, tout cela participait à l'ambiance de chaos de la bataille. L'armée bien droite, telle qu'elle était arrivée, commençait à s'évaser par le fond, et à recouvrir tout le front de la bataille. Bientôt, les armées Surdaine et Astrides seraient côte à côte pour se battre.
Le roi, qui était resté en arrière lors du premier choc, jugea opportun d'entrer dans la bataille à ce moment là.
*Allez, Élosis, mon bon ami, c'est à nous.* Dit-il à son cheval.
Le galop de la bête était lancé. Ses sabots martelèrent les quelques dizaines de mètres qui séparaient le souverain de la bataille. Pierrot remonta le long de son armée, pour arriver au cœur des affrontements. L'épée à lame verte dégainée, il la faisait tournoyer, et l'abattait sur tous les violets qui passaient devant lui. Son armure en or fut bientôt tachetée de rouge. Son cheval continuait dans son élan, le roi de même. Nul besoin de magie, d'autant que l'armée impériale devait surement être protégée. Et puis décimer une armée entière avec un sort, ça ôtait trop de vie qui pourraient être épargnée par une éventuelle retraite.
Tout se passait pas trop mal, jusqu'à ce qu'un obstacle que ni le cheval, ni l roi, avaient anticipés. Un soldat mort, qui en tombant avait planté sa lance en diagonale. Élosis trébucha dessus, et se retrouva par terre. Sa chute avait projeté le roi à quelque mettre de là. Son armure, sa cape, sa couronne, tout sur lui le portait à être reconnaissable. Il était encerclé de soldats impériaux, qui savaient qui il était. Il était de plus désarmé. Une première lame vint s'élancer en direction du roi, encore par terre. Il avança son bras, et la course de l'épée fut stoppée par l'armure. Pierrot en profita pour attraper le bras du soldat, s'en aider pour se relever et lui arracher son épée. un cercle s'était formé autour de lui. Chacun aurait aimé faire la peau du roi ennemi, bien sûr. Il tourna sur lui même, faisant taper le bout de l'épée qu'il avait ramassé sur les épées de ses assaillants. Puis tous se jetèrent. Le roi parait toutes les attaques avec une rapidité et une anticipation hors du commun. C'était pourtant simple. Il lui suffit de lire les pensées immédiates des soldats pour voir ce qu'ils allaient faire. Ils étaient pour beaux des enrôlés de forces, c'était chose aisée. Quand il fut venu a bout d'un certain nombre, il plongea a terre en direction de son épée, et la ramassa en roulant. Il était de nouveau debout, avec une épée dans chaque main. Il se dégagea un chemin jusqu'à son cheval. Malgré la chute, ce dernière n'avait que quelques égratignures. Le roi se remit en selle et reprit le combat. |
| | | | Nombre de messages : 969Âge : 35 |
Oryon | Dirigeant de l'Equilibrium |
| Sujet: Re: Hostilités des Plaines Brûlantes [GUERRE] | Mar 17 Nov 2009 - 15:01
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| Avançant doucement, encore quelques mètres derrière les lignes de combat, Oryon était prit dans l'élan de l'armée du Saint Empire. Aucun moyen de résister à cet élan martial de l'armée du Saint Empire. C'était comme si, tel un vide, les cadavres qui s'amoncelaient l'attirait irrésistiblement vers l'avant. Mais il ne voulait pas y aller, il avait peur. Car au fond de lui, il savait son dernier jour arrivé Et apercevant tout ces cadavres, il sentait la mort approcher. Alors il regrettait, un peu, d'en finir si jeune. Il y avait tant de choses qu'il aurait put faire. Il réalisait tout le temps qu'il avait perdu à ses vagabondages. Et il repensait aux paroles d'Abysse, la dragonnier. Au fond, sa vie ne rimait à rien, et maintenant, il allait sans doute la perde.
Mais sur un champs de bataille, il n'y a pas de place pour l'hésitation. Et bien qu'inexpérimenté, il le savait, il le sentait. Cela ne faisait guère plus de trois minutes que l'affrontement avait débuté, une éternité pour le jeune homme perdu dans la foule. Et il arrivait face aux ennemis. Son esprit se vida de toute les pensées perturbatrices qui auraient put lui coûter la vie. Il ne devait plus y avoir que le combat. Oryon devait devenir pure adrénaline. Il y a des moment ou l'instinct de survie reprends le dessus sur l'ésprit et ou tout homme redevient l'animal qui sommeille en lui. Oryon n'était plus lui même. A le voir, on ne l'aurait pas reconnu. A mesure qu'il avançait, la rage sembla déformer son visage. L'envie de vivre, tout simplement.
Autour de lui, les hommes combattaient. Les hommes mourraient. Il entendait leur râles, leurs cris. Il voyait leur mort et sentait se poser sur lui leur dernier regard. Il entendait leur dernier souffle et croyait y voir le siens. Je ne dois pas mourir, pensait-il, tout simplement. Et puis ce qui devait arriver arriva: Un homme armé d'une épée courte, protégé par une légère armure et vêtu de vert lui fit face en affichant un air menaçant. Oryon se mit en garde aussi bien qu'il en fut capable et lui fit face en son tour. L'un des deux allait mourir, sans doute...
Le soldat chargea le premier puis attaqua le jeune homme en élançant son épée horizontalement. Oryon put parer le coups dans grand bruit de féraille assourdissant mais la puissance du choc le surpris. Il recula d'un pas. Aussitôt, l'homme réattaqua. Un coût horizontale à nouveau, mais de l'autre côté cette fois. Le jeune homme para à nouveau l'attaque mais la force du choc faillit le faire basculer de côté. Le soldat tenta alors de frapper Oryon au visage d'un violent direct du gauche, mais fort heureusement, ce dernier l'esquiva par miracle.
Le soldat reprit alors de plus belle, gardant l'ascendant sur les assaut et forçant le jeune Oryon à parer des coups toujours plus puissants et à reculer toujours un peu plus. Oryon combattait avec toute l'ardeur et le courage dont il était capable, mais face à un adversaire entraîné, l'issue semblait bien mauvaise pour lui. Il parait les coups, les uns après les autres, mais sans cesse le soldat se faisait plus violent et plus sûre de lui. Trop sûre peut-être... Apercevant une ouverture alors que le soldat Surdien s'apprêtait à lancer une nouvelle attaque, il se pencha en avant pour piquer son ennemi de la pointe de son épée. Cette dernière, bien que vêtuste et mal aiguisée, sembla s'enfoncer sans résistance dans la gorge de l'homme. Le soldat sembla pousser un cris de douleur, mais aucun son sortit de sa bouche tandis qu'il s'effondrait au sol, arrachant au passage ce qui lui restait de gorge.
Oryon fit un mouvement de recule. Il avait du sang sur lui, beaucoup de sang. Il avait tué quelqu'un. C'était donc... Si simple ? Jamais il n'aurait pensé la vie d'un homme si fragile. Jamais il ne se serait cru capable de l'ôter à quelqu'un !
Mais trêve de félicitations et d'autosatisfaction. Il se doutait qu'il lui faudrait tenir encore longtemps s'il espérait pouvoir sortir vivant de cet affrontement. Et déjà d'autres ennemis se dressaient face à lui.
Autour de lui, le chaos régnait. L'Humain n'était plus. Il n'y avait plus que des animaux se débattant tel des insectes pour sauver leurs misérables vies dans ce pugilat monstrueux. Oryon affronta un nouveau soldat. Ce ne fut pas facile, il commençait déjà à fatiguer. Mais aidé d'un camarade du Saint Empire, il parvint à en venir à bout... Lui plantant, cette fois, profondément l'épée dans le bas de l'abdomen, il eut ainsi l'occasion de croiser le regard d'un mourant pour y lire sa colère, sa douleur, sa peine et sa détresse.
Mais le jeune homme n'avait pas le temps pour des sentiments. Pas le temps pour ces faiblesses. Pour vivre, il fallait être plus fort. C'est après la bataille que les hommes prennent le soin de repenser au passé.
A quelques mètres de sa position, il aperçu également l'espace d'un instant ce qui semblait être un personnage important de l'armée ennemie, avant qu'il ne reparte sur son destrier. C'était un Surdien, richement équipé, qui se défit sans peine des nombreux Impériaux qui auraient sans doute aimé accrocher sa tête à leur tableau de chasse. Un grand guerrier, sans aucun doutes. Un roi, peut-être même, à en juger de la couronne qu'il portait. Mais peu importe, Oryon n'avait pas le temps de s'occuper de lui, de nouveaux adversaires se présentaient à lui. |
| | | | Nombre de messages : 221 Âge : 30
| | Sujet: Re: Hostilités des Plaines Brûlantes [GUERRE] | Mer 18 Nov 2009 - 18:18
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| Les balistes tiraient désormais depuis leur perchoir. Harcelant les divisions ennemies, sans répit. Reçevant les ordres de l’état-major par code lumineux provenant des tentes de l’Astradès. Balgorf ayant pris place dans une machine, son appareil de visée qu’il avait personellement amélioré pour son usage en y montant un compas magnétique servant à localiser les divisions de l’armée du SEL qu’il devait ralentir avec son détachement. Tous les Sulamans assis sur les sièges que Balgorf avait désormais fixés sur le cadre de leurs balistes pour que leur regard suive leur cible étaient des scientifiques. La crème de la crème Sulamande disposée à se battre jusqu’au bout pour leur liberté. On considérait son bataillon, comme celui des hommes de science prêts pour l’épreuve du feu. Chacun des onze balistères qui accompagnaient le nain avait un potentiel intellectuel et physique bien au dessus de la moyenne ce qui lui permettait de calculer leur angle de visée de telle façon qu’ils puissent ne jamais rater leur cible. Vingt cinq servants de machines s’affairaient derrière la ligne des balistes pour assurer un apport en énergie suffisant pour remonter les engins régulièrement. Les premières lignes du SEL étaient dévastées, les carreaux explosifs avaient bien fait leur travail, ils mettaient à terre une quinzaine d’impériaux à chaque tir. Mais plus encore, ils permettaient aux Astrides de créer une brèche parmi les lignes ennemies. Les hommes du régiment de Balgorf avaient reçu l’ordre de permettre de couper l’armée en deux en lançant des carreaux à endroits précis, et ainsi, faire passer les fantassins juste derrière les endroits où les rangs étaient en morceaux. Et ça marchait. Les impériaux violets étaient traversés en un point de leur ligne de front par les courageux Sulamans qui se battaient parfois à trois contre un. Heureusement qu’ils n’étaient pas tombés sur la totalité de l’armée impériale. L’Astradès n’aurait pas survécu. Les balistes tiraient. Les stratèges impériaux avaient dû sous-estimer la puissance de seulement douze balistes postées aussi loin des affrontements. Mais les Artificiers comme les avaient surnommés les Sulamans étaient bien plus puissants qu’ils en avaient l’air et, dans leur capacité à concentrer leurs tirs, ils obtenaient un avantage considérable. Au loin apparurent des archers en formation dispersé. Tiens ! Le commandant impérial avait réalisé que les Artificiers représentaient une réelle menace pour l’organisation de son armée. Balgorf fit déployer des filets de cotes de mailles de fer pour protéger les balistes et les hommes de la volée de projectiles qui allait suivre ce qui empêcha le tir des engins pendant cinq minutes. La volée de flèches arriva alors sur le contingent. Se heurtant au filet protecteur, tenu par des Astrides. C’est ainsi qu’aucune perte ne fut à déplorer chez les Artificiers. Le seul dégât fut un servant assommé. Les balistes réamorcèrent leur mécanisme de mort, déchaînant les enfers brûlants sur les troupes du SEL. Encore une fois, le résultat fut impressionnant. Le régiment de blistères se débrouillait très bien, utilisant chaque information donnée par l’Œil pour anticiper les déplacements de la cible. C’est alors qu’un évènement imprévu vint bouleverser le cours de la bataille. Des cavaliers violets se dirigeaient vers la colline. Un message fut envoyé en hâte aux tentes de l’Astradès. Seuls, ils ne survivraient pas à cette charge. Tirer dedans ne les arrêterait pas, cela en tuerait sûrement un bon nombre, mais même le peu qui resterait les piétineraient. Il fallait du renfort. Et l’Astradès ne disposait pas de cavaliers assez proches pour arrêter les impériaux. Il fallait donc espérer que le message serait relayé aux Surdans. [Pierrot, à l’aide ! ] |
| | | | Nombre de messages : 2466 Âge : 31
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Abysse Yclette | Représentante de l'Equilibrium |
| Sujet: Re: Hostilités des Plaines Brûlantes [GUERRE] | Mer 18 Nov 2009 - 19:14
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| Aussitôt qui’Abysse s’était plongée dans la bataille, elle s’était mise à trancher, percer, tuer sans mesure. De temps à autre, elle rencontrait un homme qui savait se battre et échangeait quelques passes d’arme avant de le tuer. La jeune femme jubilait et continuait de progresser dans la marée de soldats à la recherche d’un adversaire digne de ce nom. Armée de sa faux, la jeune Or’hen faisait des dégâts considérable. Il s’avérait particulièrement difficile de l’atteindre à cause de l’allonge que lui procurait son arme. Très vite il se créa un périmètre vide de tout être autour d’elle. Etrangement, son armure n’était absolument pas couverte de sang alors qu’elle ne cessait de tailler dans la marée humaine. Le sang de ses victimes semblait se faire absorber par les matériaux de son armure. Il s’agissait de l’effet provoqué par les enchantements protecteur tissés sur l’armure de la jeune femme.
Abysse remarqua à sa droite un elfe à la peau noire. Elle le connaissait, il faisait parti de la même faction qu’elle. Se dernier se débrouillait bien. Il n’avait nullement besoin de l’aide de la jeune Or’hen et puis elle ne lui en aurait sûrement jamais fourni. Seuls les forts survivent, pas besoin de sauver la vie d’un être qui n’est pas en mesure de la défendre dans un combat. Un homme chargea sur Abysse. Elle fléchit légèrement les jambes, plaça son poids sur sa jambe gauche, légèrement en avant de l’autre. Dejarin venait de prendre la forme d’une épée longue à double tranchant. Elle la tenait à deux mains, garde croisée. Lorsqu’il fut à distance d’attaque, Abysse para le coup de son adversaire et riposta par un couronné extérieur. Elle lui fendit le crâne en deux. L’homme s’effondra, un rictus douloureux figé à jamais sur son visage.
La jeune Or’hen se redressa et constata que les soldats ennemis prenaient soin de l’éviter de telle sorte qu’il c’était formé un cercle autour d’elle. Un sourire carnassier illumina son visage. Abysse leva le regard au ciel et poussa un cri de défit, découvrant volontairement sa gorge. N’y avait-il donc aucun adversaire à sa mesure ? Abysse jeta un regard circulaire autour d’elle, certains guerriers s’étaient arrêtés et la fixait. Une lueur de défi dans le regard, elle les toisa farouchement. Quatre d’entre eux se tournèrent de façon à lui faire face et se jetèrent sur elle en hurlant. La jeune Or’hen analysa rapidement la situation. Deux hommes l’attaquaient de front, il y en avait un autre sur le flanc gauche et le dernier se trouvait dans son dos. Dejarin prit alors une forme de lance à lame courte. Tenant son arme à deux mains, elle décrivit un large cercle et trancha de deux de ses adversaires sans stopper sa course. Terriblement efficace cette arme de manufacture elfique ! Elle taillait dans la chair et le métal sans faire de distinction, il n’y avait donc que ces mangeurs de légumes mous du cerveau pour faire de pareils instruments de tuerie.
Il ne restait plus que deux adversaires. Celui sur sa gauche venait de marquer un temps d’arrêt et regardait d’un air médusés ses deux compagnons et ce qu’il en restait. Abysse pivota légèrement sur son pied droit et envoya sa jambe gauche dans l’intention de décocher un coup de pied au soldat qui se trouvait derrière elle. Elle le cueillit au menton et pu percevoir un bruit de craquement. Sans s’arrêter dans son élan, elle ferma son poing droit et l’envoya dans la figure déjà bien amochée de l’homme. Elle lui broya une partie de la tête à l’aide de son gantelet de métal. L’homme s’affaissa dans un gargouillis étrange. Ca ne devait pas faire du bien.
Le dernier adversaire sembla alors sortir de sa torpeur et fonça sur la jeune femme avec un cri de haine. Les deux mains sur son arme rejetée en arrière, garde de l’aigle, l’homme courait vers elle. En deux foulées il serait à sa hauteur. Dejarin reprit sa forme d’épée à double tranchant. Abysse la saisit à deux mains et porta une attaque transversale à son adversaire. Elle le trancha en deux. Il s’effondra comme ses autres adversaires. La jeune femme recula d’un pied, une lueur sauvage dans le regard. Ils n’avaient pas été à la hauteur. Quel serait le prochain ?
Abysse jeta quelques regards autour d’elle. Elle analysait l’avançait des alliés. C’était un véritable massacre. On sentait bien que l’armée de l’Empire avait été prise au dépourvu. Elle ne faisait pas le point face aux forces envahissantes. La jeune femme marqua une pause. Son regard s’arrêta sur un petit homme qui se débattait tant bien que mal dans la marée de soldat. Il combattait avec une épée de si mauvaise facture qu’on pouvait la confondre avec une baramine. Abysse n’en revenait pas. Elle connaissait ce jeune homme et ne s’attendait absolument pas à le retrouver ici, dans cette bataille. Pour ce qu’elle avait pu en juger, il savait à peine se battre. Quelle folie l’avait prise de s’engager dans un combat d’évidence bien trop dur pour lui ? Ce petit avait de l’ambition, il fallait le reconnaître.
Elle esquissa un sourire avant de se jeter à nouveau dans la bataille, taillant son chemin vers Oryon.
Dernière édition par Abysse Yclette le Dim 22 Nov 2009 - 18:19, édité 1 fois |
| | | | Nombre de messages : 10083Âge : 34 | | Sujet: Re: Hostilités des Plaines Brûlantes [GUERRE] | Mer 18 Nov 2009 - 21:44
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| À intervalle régulier, des trous se formaient dans l'armée ennemie. Des projectiles arrivaient du côté Astride. Ils avaient un armement lourd de pointe, et des hommes entrainés à les manier. Très intéressant comme technique. Le roi ne regarda que quelques bref instant, car ils n'étaient pas très loin. Mais il fut vite repris par le feu de la bataille. L'armée impériale avait une telle rage de vaincre que même si les forces combinées du Surda et de l'Astrades étaient en nombre et efficace, ils avaient devant un un ennemi redoutable. Mais le roi ira jusqu'à la mort si il le fallait, mais ne laisserait pas son pays aux mains de ces envahisseurs du dimanche. Il tentait d'inculquer à son peuple des valeurs qu'il ne voulait se voir perdre, noyés par des idéaux malhonnêtes. la défense de la liberté primerait.
À ce stade de réflexion et d'action, le QG de bataille surdain intercepta un SOS astride. Des cavaliers impériaux approchaient de la position des armes lourdes, et aucun secours astride n'était assez près pour intervenir à temps. le message fut transmit au roi, via le système de petite pierres polies qu'il avait mis au point. Il fallait les aider, cette unité était un atout majeur pour la bataille.
Au milieu du tumulte, le roi essayait se de faire entendre. Il criait en vain. Il dut user de la magie pour se faire entendre. Sa vois retenti, sourde, grave et rauque, sur plusieurs dizaines de mètres. Cet appel soudain en fit sursauter plus d'un, quelque soi leur couleur.
"Troisième régiment de cavalerie, quarante-quatrième corps d'archets, quinzième section d'infanterie, avec moi. Les autres, comblez la faille."
Élosis cabra, et partit vers la hauteur, le roi sur sa scelle. Les cavaliers suivaient au galop, les autres au pas de course. Il furent rapidement sur place, l'ennemi était encore à bonne distance. Le roi mit pied à terre, et se présenta :
"Je suis Pierrot, roi du Surda, et donc chef de cette armée. Nous avons intercepté votre message de secours, nous étions les plus proche. j'ai détaché quelques unités de mon armée pour vous prêter main forte. Qui commande cette faction ?"
Pendant qu'il parlait, ses hommes s'étaient mis en position. Il y avait pas loin de quatre-vingts hommes, de trois corps spécifiques. Les ennemis arrivèrent, un peu déroutés. Ils ne s'attendaient pas à avoir autant de résistance, et surtout pas à se retrouver face à des verts. Leur "offensive" avait tout de suite moins de conviction et d'enthousiasme, si bien qu'il fut aisé pour les surdains de repousser ces hommes. l'effet de dissuasion était plus importante que la stratégie ou la force. Aussi, ces hommes, en nombre bien inférieur, préférèrent faire demi-tour que d'attaquer.
"ne nous réjouissons pas trop vite, ils vont revenir, plus nombreux ..." |
| | | | Nombre de messages : 6131Âge : 30 |
Charlie To'ü Kour | Sciocide Récidiviste |
| Sujet: Re: Hostilités des Plaines Brûlantes [GUERRE] | Sam 21 Nov 2009 - 0:37
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| l'elfe noir continuait à se battre seul parmis les troupes ennemis, il n'y avait qu'une trés faible opposition magique dans le camp d'en face, les magiciens qu'il avait rencontré n'ont pas tenu bien longtemps, alors il n'hésitez pas à faire de gros dégats dans l'armée adverse via le feu qui parcourait le sol de la plaine. cétait plus simple de remanier des éléments déjà présent que de faire apparaître le feu par soit-même, ainsi l'utilisation de son élément favoris ne le privait que d'une petite partie de son énergie.
Fidèle à lui-même, charlie parlait à ses adversaire, il esquivait, parait, brisait les armes en reprochant à ses adversaire d'acheter du mauvais matériel avant de les tuer. il remarqua l'arrivée d'arme lourde qui semblait redoutable, mais une cavalerie léonienne se dirigeait déjà la bas. étant assez proche il voulut empêcher la cavalerie d'atteindre les armes lourdes, mais à ce moment là la voie de pierrot retentit parmi les bruits de la guerre. apparement il allait s'occuper de la cavalerie, le tueur d'ombre laissa ce plaisir au roi surdan mais se plaça tout de même de manière à bloquer toute retraite éventuel.
s'il ne fesait que ce battre à l'épée une cercle se serait rapidement formé autour de charlie, mais il n'avait pas envie de passer son temps a chercher une adversaire qui n'existait pas alors l'elfe noir incendiait tout adversaire qui fuyait le combat, mais se refusait toute magie contre un homme qui viendrait le défié, ainsi au lieu de former un large cercle, les soldat SEL se jetait tous sur lui pour avoir une chance de survie. charlie n'avait pas le temps de s'ennuyer.
Pourtant malgré cela les adversaire commencèrent à fuir, mais bizarrement ce n'était pas lui qu'ils fuyait. le tueur d'ombre céssa de combattre et suivit leur regards, un guérrière avec une faux réduisait à néant chacun de ses adversaires. un cercle trés large, s'était formé autour d'elle, et elle lança un défi cherchant certainement un combattant à sa hauteur. quatre homme se détachèrent du cercle et... un cinquième qui venait lentement juste dérrière charlie. il claqua du doigts sans même se retourner et un tourbillon de flamme le transformèrent en poussières. pour ce qui est de la guérrière sa faux venait juste de se changer en un long baton avec une lame au bout et les deux combattant arrivant de front furent coupé en deux sans autre forme de procés.
* voilà une guérrière féroce, il me faut retrouver cette femme aprés la bataille et lui lancer un défi, cette arme pourrait être une épreuve formidable*
il n'eu pas le temps de méditer sur la question, les "amis" du soldat qu'il a grillé sont apparement révolté par la mort de leur collègue. et une bonne dizaine de soldat se jetèrent sur lui et un archer en retrait lui tirait des flèches en prenant soin de ne pas toucher ses aliés. Amusé par l'idée du défi, l'elfe noir décida de s'occuper de l'archer en dernier. ainsi deux cercles se formèrent, celui ou se battait la femme inconnu, et le sien.
il évita une première fléche visant sa tête, cet archer était précis, le premier arrivé se battait avec deux épée, charlie para facilement les coup rapide de l'homme, lui crocheta les jambes et l'embrocha sur le sol, trois autres arrivèrent, il passa sous la lance de l'un d'eux et lui planta son épée dans le ventre, le deuxième lui envoya un coup de taille, charlie se glissa dérrière lui et le coupa en deux. le troisième leva sont épée au dessus de tête, l'elfe noir lui mit un coup dans la tête, l'homme bascula sur la droite et reçut une des flèches de l'archer.
les autres soldat l'entourèrent envoyant des attaques timide chacun leur tour, il laissait une ouverture par laquelle l'archer tirait des flèches, le tueur d'ombre passa à la vitesse supérieur il evita une flèche en se baissant et se jeta vers l'ouverture il bloqua l'arme d'un soldat, lui attrapa le poignet et le jeta en l'archer et lui, il mourut par une flèche. puis il trancha la gorge d'un deuxième, brisa l'épée du troisième et le coupa en deux dans le sens de la longueur, un quatrième lui lanca sa lance, il l'attrapa au vol brisa le crâne du lanceur avec la hampe, puis la planta dans l'oeil d'un cinquième. les deux derniers se jetèrent sur lui en même temps, il esquiva la lame du premier et l'embrocha en même temps que le dernier soldat comme il l'avait fait plus tôt en évitant une flèche.
charlie courut finalement vers l'archer, se jeta en roulant pour éviter un tir, se releva dans le même élan sans césser de courir, des soldats voulurent s'interposer pour protéger l'archer, l'elfe noir les priva de leur tête sans ralentir, il courait à la vitesse d'un homme au début puis il passa soudain à la vitesse elfique, il évita à nouveau un trait mortel et fut d'un coup a quelque mètre à peine de l'archer. celui-ci céssa de tira et visa avec précision charlie pour être sur de l'avoir dés qu'il serait prés de lui, mais à l'instant ou il tira un jet de feu sortit du sol entre les deux combattant et brula la flèche, le dragonnier fusionna avec l'élément et disparu en même temps que le jet de flamme.
l'homme de feu parcourut le reste du chemin sous le sol parmis les feux éternels de cette terre, puis jaillit en un forte explosion qui projetta l'archer et une vingtaine de soldat a plusieurs mettre à la ronde. il ne restait qu'un trou d'un mètre de profondeur et 3 mètre de diamètre et au millieu du trou se trouvait une silhouette de feu tenant une épée. la silhouette se dirigea vers les soldat qui la regardait, les yeux écarquillés, l'être enflammé s'arrêta devant eux et le feu destructeur s'éteint petit à petit, dévoilant le corps de l'elfe noir, mais les flamme brulait encore dans les yeux du dragonnier, signe que le sort puissant était toujours actif. charlie se rechargea entièrement grâce à une premier rubis pour compenser la dépense forte d'énergie et se dirigea en marchant vers les léoniens qui le regardait
Dernière édition par charlie le tueur d'ombre le Dim 22 Nov 2009 - 22:10, édité 1 fois |
| | | | Nombre de messages : 2665 Âge : 31
| | Sujet: Re: Hostilités des Plaines Brûlantes [GUERRE] | Dim 22 Nov 2009 - 19:44
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| Vous êtes priés de finir finir ce RP au moyen d'un post chacun. Tout post superflu sera supprimé. Pour les questions, MP. |
| | | | Nombre de messages : 969Âge : 35 |
Oryon | Dirigeant de l'Equilibrium |
| Sujet: Re: Hostilités des Plaines Brûlantes [GUERRE] | Dim 22 Nov 2009 - 19:56
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| Autour d'Oryon, la bataille faisait rage. Des gens hurlaient de toute part. Des cris de peur ou de douleurs. Des hurlements de rage et de désespoir. Tant d'hommes tombaient sous les coups de leurs opposants ! Peut-être les généraux pouvaient-ils déjà voir qui emporterait la victoire, mais au milieu des combats, le pays victorieux n'était de loin plus l'enjeu. Qu'ils fussent vêtus de vert, de violet ou d'une toute autre couleur, les corps inertes n'avaient plus que faire de la patrie pour laquelle ils s'apprêtaient à mourir. Qu'ils fussent vêtus de vert ou de violet, les cris étaient les mêmes, le sang répandu était du même rouge écarlate et toujours revenaient des hommes pour remplacer ceux qui étaient tombés !
Et il y avait cette terre, si sèche qu'elle semblait boire goulûment les litres de sang que les armée venaient généreusement verser. Si sombre que rien ne pouvait venir la ternir. Si sableuse qu'elle venait irriter les poumons des combattants et encrasser leurs pupilles. Et il y avait cette atmosphère. Lourde, étouffante, suffocante. Les soldats fatiguaient, leurs coups devenaient fébriles, leur lucidité s'amenuisait à mesure qu'ils combattaient. Ils ne voyaient bientôt plus que des silhouettes et s'effondraient parfois on ne sait trop pour quelle raison.
Il y avait ces petits hommes, parfois si jeunes... Il y avait ceux qui n'avaient jamais voulu prendre part à ce combat. Il y avaient ceux qui n'avaient jamais combattu et qui, aujourd'hui, se retrouvaient un uniforme sur le dos à devoir livrer bataille... Non pas pour une patrie, mais pour leur survie, tout simplement. Il y avait Oryon... Un peu de tout ça. Lui, miracle, était toujours là. Quelle chance, en fait, avait-il eut de ne pas déjà périr de la pointe d'une lance ou d'une épée hasaradeuse. Quelle chance avait-il eut de ne pas s'être fait écrasé sous les pieds d'une des deux armées.
Pas le temps de réfléchir. Nul temps de penser à la retraite. S'il n'avait faiblit qu'une seule seconde, il n'y aurait pas réchappé. Alors il parait les coups que quelques fous venaient lui lançait. Il reculait, il avançait, il prenait garde à ce qui l'entourait. Cerné par la mort, l'adrénaline semblait lui avoir donné un sixième sens. Jamais il ne s'était sentit aussi réactif. Jamais il n'avait cru sentir ce qui l'entourait avec tant de précision. Sa vue, son ouïe, son corps, tout semblait se mêler enfin pour lui octroyer quelques secondes de vie en plus.
Lorsqu'un coup venait de côté, il plongeait. Lorsqu'on l'attaquait de face, il parait. Il n'avait aucune classe, aucune force, aucun charisme. Chacun voyait qu'il ne savait même pas combattre et que son équipement était des plus inefficace. Et pourtant, des quelques personnes qui tentèrent leur chance pour le vaincre, aucun n'eut la chance de l'atteindre. Parmi eux, même, quelques uns goûtèrent au tranchant de sa lames... Qui bien que très relatif, savait pénétrer les crânes et les faibles armures.
Le jeune homme était terrifié, mais ne s'en rendait pas compte. Il espérait que cette bataille se termine enfin, mais ne le savait même pas. Il aurait voulu mourir de suite, mais n'avait même plus la lucidité de cesser le combat. Son corps ne lui appartenait plus. Il semblait fatigué, essoufflé, épuisé. Il était sale, le visage recouvert d'un mélange de terre et de sang. Quasi méconnaissable. Ses cris venaient frapper ses adversaire. Une rage indicible se lisait sur son visage alors qu'il luttait encore pour éviter les coups de ses ennemis et pour aider ses camarades à les achever.
Se sentant faiblir, il recula de quelques pas pour rejoindre une zone d'accalmie toute relative. Levant les yeux sur le charnier, il réalisait enfin ce qui se déroulait autour de lui. Tout ces morts, tout ce sang qui recouvrait ses mains... Et dans la foule, il discernait quelques grands combattants. De ceux qui se vantaient de pouvoir faire changer le cours d'une bataille. De ceux qu'un bataillon entier, parfois, ne pouvait vaincre. Ces héros, dont le sort décidait de celui des pays. De ceux qui étaient craint par les combattants tel qu'Oryon.
Et parmi eux, au détour d'un regard, il lui sembla reconnaître Abysse. Cette dragonnière au fort caractère qu'il avait rencontré il y a quelques jours de cela. Cette même personne à qui il avait volé le bracelet d'argent qu'il avait par la suite attaché à la garde de sa vieille épée... Comme pour lui rappeler cette rencontre, comme pour lui rappeler sa dette. Et peut-être juste pour lui rappeler de rester en vie. Mais tout épuisé qu'il était, l'esprit embrumé par le combat, la voir ici ne l'étonna même pas.
Et puis déjà la bataille revenait à lui. Un nouveau soldat Surdien s'en pris à sa vie en le chargeant férocement. Le soldat frappait, Oryon esquivait. Tel un petit singe, il bondissait pour éviter tout les coups. Un assaut, un autre, aucun ne semblait le toucher. Puis un camarade vint mettre fin à la rixe en tuant son adversaire d'un grand coup de masse dans le bas du dos. Le jeune homme, alors à terre, se releva d'un bond. Fatigué... Affaiblit... Il se sentit faiblir. Il recula à nouveau, puis constata avec horreur que du sang coulait d'une entaille de quelques centimètres le long de son avant-bras gauche. Etrangement, il ne sentait même pas la douleur, mais déjà sa main semblait bien lourde et fatiguée. Déjà il avait du mal à aider sa main droite dans le maniement de l'épée.
Pourtant, ce n'était pas finis, rien n'était finis. S'il voulait survivre, il lui fallait continuer. Alors il releva la tête et aperçu avec effroi la demi-elfe qui s'approchait rapidement de lui, semant mort et effrois derrière elle. Cette guerrière, grande combattante, qui ne portait pas les couleurs du Saint Empire, mais bien celles de leur ennemi. Celle là même qui avait eut pitié du jeune garçon lors de leur dernière rencontre... Mais ici, il ignorait ses intentions.
Terrifié, tétanisé, épuisa, affaiblit par sa blessure, le jeune homme recula encore, espérant sans doute pouvoir échapper à celle qui l'approchait. Mais rien ne pouvait plus le sauver. Alors il se mit en garde, les yeux fixés sur Abysse, et sembla l'attendre de pied ferme. Si elle venait le tuer, il ne lui faciliterait pas la tâche. Et s'il devait mourir, au moins que ce soit au prix de quelques goûtes de sueur. Au moins que ce soit au prix d'un souffle, d'une hésitation, une égratignure, qui lui coûterait la vie par la suite.
Au milieu du tumulte assourdissant, on le vit pousser un cri de rage. Quelques goûte de sang coulant le long de son bras gauche et imbibant ses vêtements blanc d'une teinture rouge sombre. *Encore un peu de courage... ALLEZ !* *ALLEZ !* Pensait-il alors, comme pour se donner du courage. |
| | | | Nombre de messages : 2466 Âge : 31
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Abysse Yclette | Représentante de l'Equilibrium |
| Sujet: Re: Hostilités des Plaines Brûlantes [GUERRE] | Dim 22 Nov 2009 - 21:12
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| Abysse n'était plus qu'à quelques mètres du jeune homme. Elle se demandait comment il avait pu survivre à la bataille jusque là alors qu'il se trouvait dans les premières lignes et que de toute évidence il savait à peine se battre, juste de quoi défendre chèrement sa vie. Lorsque la jeune femme parvint à sa hauteur, elle pu percevoir le visage du jeune homme. Il lançait des regards hagards tout autour de lui, son visage déformé par un rictus étrange, couvert de sang. Il ressemblait à un animal effarouché.
Et puis Oryon paraissait fatigué. Il était blessé au bras, rien de bien grave mais Abysse pouvait deviner qu'il avait du livrer de nombreux combats au périple de sa vie. Alors qu'elle s'apprêtait à héler le jeune homme, un soldat vint s’interposer entre les deux jeunes gens. Il chargea la jeune Or’hen, une lueur de folie dans le regard. Ceux qui n’étaient pas prêt à la guerre se faisaient souvent dominer par cette dernière. Nul doute que cet homme là n’avait pu surmonter la mort de ses camarades et la sauvagerie du carnage. Il n’était plus qu’un être ayant oublié sa condition humaine. Il était devenu un animal, combattant pour survivre. Enervée par l’apparition de ce gêneur, Abysse arrêta son coup en lui attrapant fermement le bras qui tenait son épée. Elle le saisit à la gorge et ne desserra pas son emprise à un seul instant. Elle gardait son regard fixé durement dans celui du soldat. Il était devenu un être répugnant. La folie avait emporté son âme et n’avait laissé qu’un homme évidé, par le carnage et la mort, de toute conscience. Elle se devait de le libérer de cette emprise.
L’homme suffoquait, ouvrant la bouche à la manière d’un poisson, cherchant une ultime bouffée d’air, en vain. Au bout de quelques minutes, l’homme mourut. Personne ne s’était interposé. Une atmosphère lourde et oppressante entourait la jeune femme. Aucun soldat ennemi n’osait l’approcher, ils devinaient qu’ils y laisseraient sûrement leur vie. Abysse incarnait le démon de cette guerre. Elle était particulièrement effrayante dans son armure, surplombant l’ensemble des soldats par sa haute taille et terrassant ses ennemis de son regard effroyable. Son armure rutilante absorbait le sang de ses adversaires. Quelques mèches de cheveux dépassait de son heaume et virevoltait autour d’elle tandis qu’elle distribuait des coups mortels. Abysse était belle, d’une beauté sauvage et dangereuse.
La jeune Or’hen chercha du regard Oryon. Il la fixait, une lueur de défi dans le regard. Abysse esquissa un sourire carnassier. Ils étaient l’un face à l’autre, chacun appartenant à une faction ennemie. La guerre avait ses lois et tout ennemi devait périr. Abysse se fichait pas mal de ces lois mais elle souhaitait plus que tout donner une correction au jeune présomptueux. Il lui avait fait du tort, il avait une dette envers elle alors il était grand temps qu’il prouve ce qu’il valait réellement. Si le jeune homme se montrait trop faible pour lui tenir tête, nul doute qu’il périra sous les coups de la guerrière. Elle ne lui laisserait aucun répit, un adversaire était un adversaire.
Abysse chargea, ne quittant pas des yeux le jeune homme. Elle tenait son épée à une main. Arrivée à distance, elle feinta par une attaque à la tête. Elle vit le jeune homme s’apprêter à parer. Un sourire farouche illumina alors le visage de la jeune femme. Elle le frappa alors de sa main libre au ventre. Son coup de poing dû couper momentanément le souffle d’Oryon aux vues de la grimace qui déformait son visage juvénile. La jeune Or’hen approcha alors ses lèvres de l’oreille du jeune homme et lui susurra quelques mots.
« Montres moi ce que tu vaux petit homme ! »
La jeune femme bondit alors en arrière et se mit en garde, attendant qu’Oryon fasse de même. Abysse savait pertinemment que la guerre touchait à sa fin, une bonne partie de l’armée de l’Empire ayant été décimé. Nul doute que le glas de la défaite allait sonner. Abysse voulait profiter encore de ces derniers instants pour livrer un ultime combat. Elle voulait jauger le jeune homme, voir ce qu’il valait. Peut-être même qu’il se montrerait plus doué qu’elle ne le soupçonnait. (Ça serait pas trop dur vu comment elle estime Oryon xD)
Une pensée d’Alundra fusa alors dans son esprit.
* Je t’en pris, ne le tue pas. Tu as déjà envoyé à trépas beaucoup de deux pattes et, de plus, j’aime bien celui-ci. Si quelqu’un doit mettre un terme à sa vie, ce sera moi ! *
Abysse fut amusée par la réplique de la dragonne. Elle ne prit pas la peine de répondre mais ouvrit un peu plus son esprit pour que cette dernière puisse assister au combat à travers les yeux de la jeune femme. Abysse sentit peu à peu l’esprit de la dragonne l’envahir, sa sagesse millénaire imprégnait sa conscience et drainait sa soif de combat. La jeune femme se sentait exultée et espérait qu’Oryon allait être un adversaire un tant soit peu coriace.
[ Bon je pense que ce combat se terminera par un post d’Oryon puis par un de mes post (et peut-être une réponse d’Oryon). Je n’ai pas trop l’intention de faire durer le combat, c’est juste pour finir en beauté. Merci de ta compréhension Livounette xD ] |
| | | | Nombre de messages : 969Âge : 35 |
Oryon | Dirigeant de l'Equilibrium |
| Sujet: Re: Hostilités des Plaines Brûlantes [GUERRE] | Dim 22 Nov 2009 - 22:14
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| Il l'avait vu venir, il avait pressentit son attaque, il avait préparé sa parade. Mais plus vite qu'il ne put s'en douter, c'est son souffle qui sembla lui manquer soudainement. Sous la force du choc, il sentit ses jambes fléchir pour finalement le laisser s'effondrer à genoux dans un puissant râle de colère et de désespoir. Celui d'un jeune humain qui croyait avoir vu son dernier jour. Celui d'un combattant, comme tout les autres, qui n'allait plus tarder à mourir. La demi-elfe lui murmura quelques mots. Il ne les compris que partiellement... Aveuglé par la rage qui le guidait alors, et trop occupé à réaliser qu'il était toujours en vie. Comme un nouveau né, il prit une grande inspiration avant de se redresser fièrement face à son ennemie. Car c'est ainsi qu'il la voyait à présent. Une ennemie... Non pas qu'il ne lui portait pas un grand respect ou qu'il n'avait pas une certaines admiration envers sa personne. Mais, il était désormais de son devoir de l'affronter. Ici, il ne devait pas faire de quartier, pas de pitié. Alors il lui fit face durant plusieurs longues secondes. Le temps de la jauger, de la défier du regard, de tester ses intentions. Jamais il ne s'était sentit ainsi. Il s'était vu mourir et renaître en si peu de temps ! Son esprit animal et son instinct de survis avaient repris le dessus si rapidement. Voyez cet individu, ce petit homme. Si mal équipé, si mal armé, si maigrelet... Si sale, si fatigué, et pourtant si déterminé. Car finalement, il ne lui restait plus que sa détermination, face à celle qui venait lui ôter la vie. Il ne lui restait plus que l'espoir d'un dernier souffle de vie. Voyez ce petit animal, déjà blessé, face à son chasseur. Qui malgré tout continue à se battre. Qui malgré tout, se dit qu'il va bientôt périr. Et dont le seul souhait est d'emporter, dans un dernier élan, le chasseur avec lui. Oryon n'avait pas fière allure. Il sentait peu à peu sa vue se troubler, il perdait pas mal de sang à cause de cette fichue blessure. L'épuisement et l'air suffocant de la plaine n'arrangeait rien. Alors sans trop se poser de question, il chargea vers Abysse avec toute l'énergie qu'il pouvait encore fournir. Approchant d'elle, il brandit son épée et l'abattit de toute ses forces sur le flanc gauche de la guerrière. Sans surprise, ni pour elle, ni pour le jeune homme, elle para le coup avec une aisance déconcertante. Mais emporté dans sa course, Oryon profita de son élan pour venir s'écraser, l'épaule en avant, contre le flanc gauche de la demi-elfe, en poussant un cri qui tenait plus du rugissement canin que du cri de rage d'un homme. [ Tu as pris l'habitude de jouer mon personnage, je me permet donc de faire marcher quelques une de mes astuces. Si je ne le fais pas, je sais bien que tu ne conserveras même pas l'honneur de mon perso. ] Ce n'était qu'un coup de bélier, finalement. Le coup d'un jeune humain d'à peine plus de soixante quinze kilos, veste de cuire et bouts de côte de maille compris, face à une demi-elfe gigantesque et aguerrie au combat. Mais ce coup eut-il au moins le mérite de la surprendre et d'ébranler la confiance qu'elle avait en elle que cela lui aurait déjà suffit. Entraîné dans son élan, le petit homme roula sur le sol avant de se relever aussitôt. Une fois de plus, il l'observa attentivement en la défiant du regard. Le visage et les vêtements du jeune homme étaient noirs, noir de terre, noir de sang. Et il grimaçait. La douleur au bras gauche se faisait enfin sentir. Elle avait mit un temps avant d'apparaître, mais à présent elle ne lui laissait plus de répit. Ne parvenant même plus à enserrer le manche de son épée avec sa main gauche, il la laissait pendre lamentablement, le coude gauche légèrement plié, et le bras droit désormais seul pour combattre. Tel l'animal blessé qu'il était alors, il avança à nouveau en criant vers la demi-elfe. S'en suivirent quelques passes d'armes dont Oryon eut bien de la chance de sortir vivant. Ayant porté le premier coup, uns fois de plus paré, il n'eut ensuite nulle autre occasion de frapper. Condamné à protéger sa vie en bloquant les coups incessants de son ennemi avec sa vieille lame qui à chaque choc menaçait un peu plus de lui échapper des mains. Un instant, il lui sembla avoir touché sa cible... Une hallucination due à son état de fatigue, sans doute. [ A toi de voir J'irais pas jusqu'à t'infliger une blessure sans te demander ton avis. ] Encore à terre. Lançant quelques gémissements de douleurs et de rage, il se releva une fois de plus. Il ne semblait décidément pas prêt à abandonner. Quel intérêt de toute façon... S'il s'était retourné, elle l'aurait certainement achevé d'un coup sur le crâne. " Allez ! Allez ! Allez ! " Ne cessait-il pas de murmurer, comme pour ordonner à son corps de tenir encore un peu plus longtemps. " Allez ! Allez ! Alllleeeezzzzz ! "Ses jambes étaient fatiguée, son bras gauche pendouillait à présent le long de son corps tandis que son bras droit peinait à tenir son épée, sa vision se troublait et son corps ne lui accorderais plus que quelques secondes d'efforts. Alors il dressa son épée au dessus de sa tête. Fonça à nouveau vers la demi-elfe puis, au milieu de sa course, lança de toutes ses forces l'arme tournoyante en sa direction. Continuant dans son élan, il saisit une petite dague à sa ceinture [ qui était là depuis le début mais que j'ai pas raconté qu'elle était là juste pasque j'y avait pas pensé. Et que si ton arme peut prendre tout plein de forme, j'ai bien le droit de ramasser des merde par terre :p ] pour venir dans un dernier effort tenter de l'enfoncer dans le ventre d'Abysse. [ Voilà, dans l'état dans lequel il est. Tu peux en faire ce que tu veux. Tu as même le droit de le tuer, de le blesser gravement, de le blesser un peu... Enfin comme tu veux. Je suis pas du genre à tricher en rp alors je me plierais à ta décision. ] |
| | | | Nombre de messages : 2466 Âge : 31
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Abysse Yclette | Représentante de l'Equilibrium |
| Sujet: Re: Hostilités des Plaines Brûlantes [GUERRE] | Dim 22 Nov 2009 - 23:34
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| Comme elle s'en doutait, le jeune homme n'était guère brillant quant à l'art de combattre à l'épée mais Abysse devait reconnaître qu'il faisait preuve d'une détermination sans faille. La jeune Or'hen fut surprise par la rage de vivre qui animait Oryon. Il parvint même, à un moment, à la pousser d'un coup d'épaule et à la faire reculer de trois pas. Emporté dans son élan, Oryon chuta et se releva aussitôt en dardant un regard brulant à la jeune femme.
Abysse souriait. Il s'agissait du premier adversaire depuis le début de la bataille qui osait lui jeter un regard de défi. Jusque là, elle n'avait lu que la peur et la rage dans les yeux des soldats qu'elle avait affrontés. Hélas, le combat ne risquait pas de durer bien longtemps. Oryon semblait complètement exténué et sa blessure à l’avant bras ne l’handicapait considérablement. Abysse ne fut pourtant animée d’aucune compassion et para les offensives du jeune homme avec ardeur afin de riposter avec force. En aucun cas elle ne retiendrait ses cours. Le jeune homme devrait tenir, coûte que coûte.
La jeune femme faisait complètement abstraction de ce qui se passait autour d’elle, toute son attention était focalisée sur le combat avec Oryon. Elle jubilait. Une partie de son esprit lui criait d’en finir au plus vite avec cet insolent, d’utiliser la magie et de l’éliminer une bonne fois pour toute et une autre partie lui intimait de faire durer le combat et de jauger encore un peu dd quelle trempe était ce jeune homme. Taraudée entre ces deux envies, Abysse commençait à perdre un peu de conviction dans ses attaques et sentit la lame de son adversaire traverser sa défense. Elle eu le temps de parer avec son bras, heureusement celui-ci était ganté et bien protégé par une pièce de métal. La lame ne fit à peine qu’une égratignure sur l’armure. Heureusement que l’épée du jeune homme était de mauvaise facture sinon la jeune Or’hen aurait bien pu y laisser un membre.
Oryon grognait et dardait sur la jeune femme des regards farouche. Il ressemblait plus à un animal sauvage, acculé et animé d’une rage de vivre sans borne plutôt qu’à un humain dont la vie ne tient qu’au fil de la lame de l’adversaire. Abysse appréciait le courage dont faisait preuve le jeune homme. Il était rare, de nos jours, de rencontrer adversaire aussi déterminé. Dommage que ce courage n’ait pas été renforcé par une réelle maîtrise de l’art du combat. Malgré son obstination, Oryon risquait de laisser sa vie dans la bataille. Abysse ne comprenait pas l’inconscience qui avait pu l’animer au point de s’engager dans une guerre où une mort certaine l’y attendait.
Le jeune homme était en piteux état, un de ses bras était désormais inutilisable et il semblait bel et bien à bout de force. Et pourtant, il continuait de persévérer et de combattre. Il fallait le reconnaître, Oryon avait du cran. Abysse commençait à estimer un peu plus ce petit homme qui lui avait causé du tort par le passé. Ce dernier, dans un élan de rage hors du commun, balança son épée qui ne valait finalement pas grand-chose en direction de la jeune femme avant de foncer sur elle. Abysse prononça un mot en ancien langage et l’épée se figea dans les airs, en plein élan, avant de retomber au sol, inerte. Oryon venait de dégainer une dague et, tentant le tout pour le tout, chercha à embrocher la jeune Or’hen. Malgré son manque de force et son état délabré, Abysse ne devait pas sous estimer son adversaire car il représentait une réelle menace.
Lorsqu’Oryon fut à distance de porter son attaque, Abysse pivota d’un quart de tour sur son pied droit et esquiva l’offensive. D’un geste rapide et précis, elle se saisit du poignet du jeune homme qui tenait la dague et le tordit de façon à ce qu’il le lâche. Le jeune homme poussa un cri de douleur et laissa tomber l’arme à terre. A présent, Oryon était à sa merci, il lui fallait profiter de l’occasion qui lui était offerte. La jeune femme hésitait entre porter un coup fatal à son ennemi ou simplement le neutraliser. Elle ne voulait pas vraiment tuer le jeune homme malgré qu’il combatte dans la faction ennemie à la sienne.
Tout à coup, un cor sonna. C’était le signal de retraite des troupes de l’Empire. La guerre était finie. Abysse et les siens avaient gagné. Elle jeta un regard à Oryon et esquissa un léger sourire. Au moins, elle n’aurait pas à le tuer mais elle n’allait pas se contenter de le laisser filer. La jeune femme tenait d’une main le poignet d’Oryon et de l’autre Dejarin. Elle leva son épée pour porter un coup au jeune homme. Au moment de frapper le jeune homme, elle retourna son épée et lui assena un coup de crosse dans la mâchoire. Elle lâcha Oryon et le laissa s’effondrer au sol. Le coup l’avait sonné mais ne l’avait pas assommé pour autant. Si elle le laissait pour mort, nul doute que les soldats de sa faction l’abandonneraient pensant qu’il n’avait aucune chance de s’en sortir.
La jeune femme toisa Oryon et lorsque celui-ci lui jeta un regard interloqué, elle lui fit un clin d’œil.
« Tu as été un bon adversaire, cette guerre est finie alors je ne vois pas l’intérêt de t’achever. Je te conseille de t’améliorer d’ici la prochaine bataille, sinon tu ne t’en sortiras pas vivant. »
Abysse marqua une pause et laissa une chape de silence s’installer entre eux. Une lueur ironique brillait dans son regard.
« Et puis Alundra m’a interdit de te tuer, elle souhaite s’en charger elle-même. »
La jeune femme s’apprêtait à s’en retourner et à rejoindre ses alliés lorsqu’une pensée de la dragonne la traversa. Elle fixa le jeune homme et haussa un sourcil.
« Dommage que nous soyons ennemis sinon je t’aurais proposé de t’entraîner à l’épée. »
Un sourire nostalgique étira les lèvres de la jeune femme avant qu’elle ne fasse volte-face. Elle s’éloigna à pas mesuré du jeune homme tout en regardant autour d’elle. Les armées s’étaient retirées. Ce soir, elle aurait à débattre des prochains combats avec ses alliés. La journée était loin d’être finie. |
| | | | Nombre de messages : 6699 Âge : 34
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Brexinga | Dirigeant de l'Umettelig Jeger |
| Sujet: Re: Hostilités des Plaines Brûlantes [GUERRE] | Mer 25 Nov 2009 - 17:28
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| Un homme avançait sur les plaines brulantes repoussant les carcasses pourrissante qui telle une rose ouvrait leur entrailles scintillantes et les exposaient au soleil majestueux qui pendait dans le ciel. Ces carcasses sales recouverte de haillons scintillants et qui laissaient jaillir de leur entrailles se flux liquide écarlate qui venait recouvrir le sol terne et ennuyeux. Rasapa marchait ennuyé à travers le champ de bataille en donnant des coups de pieds sa et la sur les corps morts et pourri qui jonchait le sol. L’ombre laissa échapper un soupir d’insatisfaction. Pourtant il avait bien rempli son travail. Narda n’avait pas tombé à la main de l’empire mais Narda n’était plus, la ville était complètement rasé, plus rien n’était debout si on exceptait les hommes de l’Alliance qui avait survécu. Pourquoi, pourquoi alors Brexinga l’envoyait t’il pour le punir sur les plaines brulantes ou un des plus grands désastres de leur temps c’était produit.
L’Ombre lâcha un cri de colère et une grande décharge magnétique frappa les corps autour de lui et les envoya valser à des mètres plus loin. La recherche était longue et pénible et il ne comprenait rien, il ne voulait pas comprendre, sa colère était telle que son esprit était assombri et il ne réfléchissait plus. Il donnait et distribuait coup de pieds par ci, coup de pied par la, l’Ombre n’avait aucun respect pour les chairs morte qui pendant au bout de ses orteils. Il ne faisait que les frapper encore et encore et encore jusqu'à se que le premier bruit de douleur éclata sur se champ de silence et de mortification. L’homme Surdain que venait de taper l’Ombre était encore en vie.
L’Ombre souria entre ses dents pointues et se pencha vers le corps de l’homme. Son corps tout entier et sa tête y compris sa tête. Il attrapa la tête du soldat qui n’avait plus son casque et lentement y enfonçait ses ongles dans la chair tendre en entendant l’homme hurler de douleur. Le sang commençait à couler le long des doigts de l’Ombre tandis qu’au même moment le combat en entier telle que vu par l’homme frappait l’Esprit de l’Ombre. Il y voyait un soldat impérial en train de combattre rageusement et furieusement contre une femme qui avait l’aura d’une dragonnière. Un combattant avec un style de combat un peu rustre mais pourtant efficace. L’Ombre siffla deux mots et les entrailles du soldat commencèrent à le tirailler pendant que tu sang commençait à jaillir de tous les pores de sa peau. Rasapa devait trouver l’homme, il était persuadé qu’il était encore en vie.
L’Ombre étendit son esprit sur tout le champ de bataille pour trouver même la plus infime parcelle d’énergie possible à l’homme qui avait combattu la Dragonnière. Les recherches ne furent pas longues. Rasapa se téléporta automatiquement devant l’homme blessé et coucher sur le sol qui semblait attendre un miracle. L’Ombre se pencha vers l’humain et lui siffla doucement à l’oreille.
« Tu as bien combattu mon jeune enfant, tu en seras grandement récompensé fais-moi confiance » |
| | | | Nombre de messages : 969Âge : 35 |
Oryon | Dirigeant de l'Equilibrium |
| Sujet: Re: Hostilités des Plaines Brûlantes [GUERRE] | Mer 25 Nov 2009 - 19:56
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| | | | | | Sujet: Re: Hostilités des Plaines Brûlantes [GUERRE] |
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| | | | | Hostilités des Plaines Brûlantes [GUERRE] | |
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