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Hostilités des Plaines Brûlantes [GUERRE]

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Liv de Sula


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Hostilités des Plaines Brûlantes [GUERRE] Vide

Liv de Sula
L'Oeil
Message Sujet: Hostilités des Plaines Brûlantes [GUERRE] | Mar 10 Nov 2009 - 18:44


Hostilités des Plaines Brûlantes




« Le capitaine Loussalot était monté sur une bien triste créature : un hongre étique harcelé par une flopée de mouches, dont la langue écumante léchait régulièrement le sol tant le cou qu'elle prolongeait était flasque. Mais le cavalier gardait une certaine contenance avec ses grandes et frisées bacchantes, son feutre à plumetis et se rapière luisante au flanc. Un homme de guerre vigoureux, témoin de multiples bataille et élégant dans toutes les situations, même les plus ridicules. Le fier officier était suivi par quelques-uns de ces reîtres, une dizaine tout au plus, à l'allure piteuse. Leurs effets et leurs pilosités suintaient la négligence, et leurs yeux hagard un penchant un peu trop affirmé pour la bibine. Après tout, on était dans une région calme. Le roi Surdan était un homme trop occupé à nourrir son bon peuple pour songer à attaquer qui que ce soit, et les pirates des Beirland étaient l'affaire de la marine, pas des hommes comme Loussalot et ses subalternes.

Leur boulot, à eux, c'était d'errer dans les plaines brûlantes à respirer l'air âcre et faire des rapports aux patrons le soir venu. Souvent un R.A.S, avec parfois une fantaisie comme un voyageur égaré, une victime de la pègre consumée au-dessus d'un geyser. Rien de bien méchant. Après tout, il y avait peu de routiers pour écumer les déserts, et pas d'ennemis pour vouloir y passer. Tout était bien comme ça pour Loussalot : moins de méchants, moins de boulot, moins de fatigue. Une émanation jaunâtre lui frisota les moustaches. C'était là le seul genre d'inconvénient à sa situation.

Et puis il est de ses événements inattendus qui, soudain, viennent changer le cours de votre vie. Parfois ils donnent un sens à votre existence, d'autres fois ils l'écourtent. Mais leurs effets sont toujours d'une importance non-négligeable. Le destin avait voulu qu'aujourd'hui Loussalot et ses ladre connaissent l'une de ces palpitantes vicissitudes de la vie de soldat, et il leur fit entrevoir une masse grouillante à quelques encablures. Pas totalement dépourvus d'instincts guerriers, ils s'aplatirent derrière un repli de terrain et observèrent la Chose. Elle ne les avait pas aperçus, semblait-il, et Elle était massive. Il y avait là un grand nombre d'hommes d'armes, de coutiliers et d'archers. Des bannières vertes et rouges chapeautaient l'ost, accompagnées de multiples gonfalons aux couleurs plus personnelles. « Mes braves, il est temps d'accomplir notre devoir » murmura un Loussalot résolu à servir sa patrie.

Un hoquet douloureux lui répondit, puis deux, puis trois. Finalement, ils avaient été repérés et on les criblait de flèches sans ménagement. Loussalot dégaina sa rapière en vociférant et la braqua sur un ennemi invisible, ses braves, eux, couraient sans but à la recherche de leurs montures ou de leurs camarades déjà tombés. La plupart furent bellement troués, Loussalot compris -un trait fiché dans la gorge- et seuls deux chanceux furent en mesure de s'enfuir. Tout deux juchés sur un canasson maigrelet qui croulait sous leur poids conjugués, ils s'éloignaient vers le Nord, vers l'Empire. Ils battaient les flancs de leur destrier jusqu'à lui rompre les côtes, mais cela était le prix à payer pour que le monde civilisé soit prévenu du péril qui le guettait. Une armée ! Une armée dans les plaines brûlantes ! Quelle misère. »

Solmyr




Déroulement de la bataille :
Le SEL non préparé reçoit l'attaque combinée du Surda et de l'Astradès (les deux factions auront conclu une alliance "en chemin").L'attaque étant surprise et les troupes attaquantes nombreuses, le SEL est complètement pris au dépourvu. La bataille sera rapide (une semaine IRLdonc du 10/11 au 17/11) et mènera au siège de Dras Léona.

Particularités
Trois armées différentes. Les Surdans en uniforme vert, le SEL en violet et l'Astradès parée de multiple touches de couleurs vives.
Le terrain est décris dans l'Aîné, deuxième tome d'Eragon (bataille finale). C'est une large plaine désséchée parsemée de creux d'où s'échappent de manière tout à fait aléatoire des bouffées de flammes légerement vertes (si mes souvenirs sont bons. Si vous préférez vérifier et me corriger, libre à vous ,,)
Pris par surprise le SEL ne dispose d'aucune autre défense que ses soldats (patrouilles locale et une flopée de conscrits).

Rappel des règles :
Alors, comme je l’avais lors de la proposition d’une guerre, le mode de fonctionnement de celle-ci est différent des autres (pas la peine d’essayer d’en re-débattre, c’est comme ça et pas autrement. Le but est de mettre l’accent sur le personnage et non sur l’armée. Ainsi on évite les prises de tête, les batailles ne seront pas des parties d’échec mais bel et bien des boucheries. Pour toute explication supplémentaire, MP me.
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Oryon

Dirigeant de l'Equilibrium

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Hostilités des Plaines Brûlantes [GUERRE] Vide

Oryon
Dirigeant de l'Equilibrium
Message Sujet: Re: Hostilités des Plaines Brûlantes [GUERRE] | Mer 11 Nov 2009 - 0:46


[ Pour ceux qui veulent pas lire: Oryon est un conscrit du SEL. Archers de quasiment première ligne. Ils vont "ralentir" l'avancée ennemie tandis que le reste de l'armée du SEL avance...
Il son à présent au contact. ]

Suite à sa rencontre avec Abysse et sa dragonne, Oryon fut contraint de ne plus retourner dans l'enceinte de Petrovya. Après avoir tenté de voler la dragonnière, il valait en effet mieux pour lui laisser les choses se tasser un peu. Alors il avait reprit sa route, en direction du nord, puis vers l'ouest, droit vers la ville de Feinster. Il longea un temps la rive du lac Tudosten puis, une fois passée la frontière de son pays natal, fit cap vers l'ouest. La ville de Melian lui servirait de relais si la chasse ne lui permettait pas de subvenir à ses besoins. Oryon n'aimait pas particulièrement ce pays, mais il ne le détestait pas vraiment plus que les autres. Ni patriote, ni combattant, il se contentait de vivre sa vie sur les routes du continent.

C'est arrivé à Melian, après un voyage durant lequel la nature avait sut se montrer plutôt clémente, que la nouvelle grande parvint à ses oreilles. La guerre ! Les envahisseurs ! Ils arrivaient ! Ils sont tout proches ! Une fois encore, le chaos allait pénétrer ces terres pour faire un peu plus de victimes innocentes. Encore une guerre, une de plus. Toutes aussi inutiles les unes que les autres. Un nouvel envahisseur, un de plus, venait donner la mort.

Afin d'éviter les conflits, et sachant pertinemment qu'il n'était pas saint pour lui de rester sous le nez des troupes du Saint Empire Léonien, il se ravisa et décida de repartir au plus tôt vers le nord, là ou les combats ne pourraient aboutir, en profitant de la confusion qui régnait alors au sein de la ville. On y voyait des soldats marcher sans cesse avec hâte à droite et à gauche, des forgerons redoublant d'effort pour répondre aux demandes de l'armée ou encore de pauvres villageois affolés et bien décidés à fuir avant qu'il ne soit trop tard.
Ils arrivaient, et rien n'était prêt.

Oryon tenta donc de s'échapper de ce triste capharnaüm. Sans succès. C'est en approchant de la porte de la ville, si près du but, qu'un garde remarqua sa présence. Oryon était un aventurier, un peu frêle mais à l'air vigoureux, sans aucun doute aguerrit à la vie en campagne... Un peu jeune, peut-être, mais l'armée ne pouvait se permettre de rechigner dans de telles circonstances. Il était tout simplement le parfais petit soldat... Une boule de chair qui ne demandait qu'à attirer les flèches des ennemis. Ou presque. C'est donc en moins de temps qu'il en fallait pour dire Ornithorynque Hypocondriaque qu'il fut enrôlé pour servir le pays qui l'avait vu naître.
La conscription... Ou le dernier recours qu'avaient les rois pour renforcer rapidement leurs armées. Un arrivage de chair fraîche. De mauvais combattants, mais haut combien bons boucliers! Fort de leur nombre, les bataillons de conscrits servaient en général à garder les flancs ou à ralentir les avancées ennemies en fournissant un grand nombre d'adversaires sans valeurs. Parfois même, leurs cadavres suffisaient à ralentir les avancées des bataillons ennemis.
La plupart d'entre eux ne revenaient pas de ces batailles inutiles.

Alors Oryon relativisait. Que pouvait-il faire d'autre de toute façon. Comme prisonnier des troupes de son propre pays, il ne pouvait même pas fuir. Certains avaient bien essayé de déserter... Ils avaient été repris, puis punis, voir exécutés, pour l'exemple. Les conscrits n'étaient pour la plupart pas vraiment dévoués au service de l'empire, mais une fois sur le champ de bataille, les officiers savaient qu'il combattraient pour sauver leur vie. Et s'ils devaient être dans leur camp, ce n'est que parcequ'ils portaient l'uniforme de l'armée du Saint Empire.

Un bien piètre uniforme d'ailleurs. Oryon, possédant déjà une épée et un arc, ne s'était vu remettre qu'une tunique aux couleurs de l'Empire, un pantalon et une chemise de cuire épais ainsi qu'une pièce de côte de maille de mauvaise qualité qui ne recouvrait que son torse et ses épaules. C'était peu pour une bataille qui s'annonçait féroce, mais c'était déjà pas mal. D'autres n'avaient reçu qu'une arme et allaient devoir se battre en vêtement de toiles... Nul doute qu'ils seraient les premiers tombés.

L'armée s'était remise en marche, et perdu au beau milieu de ces milliers d'hommes, Oryon n'était qu'une simple petite miette. Il repensait aux paroles de la Dragonnière. Valait-il mieux mourrir sur un champ de bataille pour une cause qu'on ne souhaite pas défendre ou au bout d'une corde ? Etait-ce là une possibilité de reprendre son destin en main ? Non, à n'en point douté. Il n'était qu'un pantin et savait comme tout les autres qu'il vivait peut-être les derniers jours de sa vie. Oryon n'aimait pas cette vie. Perdu dans la foule, il n'était rien. Il aurait put se faire des amis, mais n'adressa la parole à quasiment personne. Ces gens, ces soldats, n'étaient rien pour lui. Il s'était enfermé dans une petite bulle pour tenter d'oublier ce qui l'attendait. Tant bien que mal, il se préparait à l'inévitable combat qu'il allait devoir mener. Il se contentait de manier son épée et semblait combattre des ennemis invisibles à longueur de journées.

Ils n'étaient que de la chair à Dragon, mais les bataillons de conscrits avaient cependant cet avantage qu'il étaient léger et voyageaient ainsi un peu plus rapidement que les soldats de l'Empire lourdement équipés et suivis des convois de matériels, de vivres et de munitions. Le rythme de marche était intense et ne laissait pas vraiment de temps au repos. Les officier n'avaient pas le choix. Le combat allait être livré au fond des Plaines Brûlantes... Et rien n'était prêt pour la bataille.

Le bataillon du jeune homme, d'un peu moins d'une centaine d'hommes, n'était constitué que de conscrits. Oryon les observait. Ils étaient craintifs, faibles et peureux. Il les méprisait presque pour leur faiblesse. Car lui savait qu'il n'avait plus le choix à présent. Il allait lui falloir livrer bataille, ou mourir. Lui et ses semblables avaient tous un arc, cinq flèches précisément et une arme de combat rapprochée. Ils allaient devoir s'avancer sur le flanc du champs de bataille, sur une hauteur, afin d'arroser les flancs de l'armée ennemie. Leur arc n'allait pas suffire à stopper les assauts de l'armée adverse.

Mais il ne fallait pas se leurrer. Ainsi préparés, ils n'allaient sans doute pas tenir bien longtemps face à un ennemi dans un état de fraîcheur très probablement meilleur que le leur. Et même si les officiers promettaient une victoire rapide, le moral était au plus bas.

Arrivé au plus proche de leur objectif, qui pourtant restait invisible, le bataillon débuta l'ascension d'une pente abrupte. Derrière eux , l'armée du Saint Empire avançait. Devant eux, la colline... La colline... La crête... La mer ! Non...
C'est l'armée ennemie qui s'étendait à présent sous leurs yeux. A portée de flèche, ils avançaient. Ils avaient l'avantage de la hauteur, une chance, ce n'est pas par une flèche qu'Oryon se verrait mourir.
Ordre fut donné de tirer. Une volée de flèche alla s'abattre sur les troupes ennemies tandis qu'elle avançaient déjà vers les pauvres archers.
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Abysse Yclette


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http://abysse-yclette.deviantart.com/

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Abysse Yclette
Représentante de l'Equilibrium
Message Sujet: Re: Hostilités des Plaines Brûlantes [GUERRE] | Mer 11 Nov 2009 - 21:43


[Excusez la qualité du rp. J'ai du mal à faire mieux en ce moment "^^ ]

Perchée sur un arbre, Abysse contemplait les plaines arides. Elle percevait les deux blocs de soldats qui n’allaient pas tarder à s’affronter. L’une des armées se trouvait presque au sommet de la colline, elle serait bientôt en vue de l’autre faction. La jeune femme ferma les yeux et inspira profondément. Elle sentait les odeurs des combats prochains, des lames qui allaient s’entrechoquer, le sang, la sueur, les cendres et la poussière. Elle sentait son bouillir en elle. Son corps entier exultait et ne demandait qu’une seule et même chose : combattre.
Abysse le savait pertinemment, sa vie ne rimait qu’à cela. Affronter de nouveaux adversaires, combattre sans cesse et frôler la mort. Elle se sentait vivre lorsqu’elle prenait conscience que son existence ne tenait qu’au fil de la lame de son adversaire. Elle adorait repousser ses limites durant des duels presque interminables. La jeune Or’hen n’aimait pas le carnage et la mort pour autant. Elle était simplement toujours à la recherche d’individus à affronter et à combattre.

Ca y est, la première troupe du Sel venait d’atteindre le sommet de la colline. Les deux factions seront bien à portée de tir. La jeune femme pouvait percevoir les cris et la peur qui émanaient des deux armées. Elle se sentait galvanisée par la terreur qui n’allait pas tarder à s’installer une fois la bataille commencée. Sans s’en rendre compte, Abysse avait entamé un air lancinant. Un chant guerrier que ses congénères murmuraient pour se donner la force d’occire leurs adversaires.

Quelques mèches de ses cheveux ondulèrent avec le vent. Alundra venait d’atterrir au pied de l’arbre. La jeune dragonne poussa un profond grognement et se mit à accompagner la jeune femme dans son chant de guerre. Abysse sauta pour quitter son perchoir. Elle atterrit au centre du pentacle qu’elle avait tracé plus tôt. Elle y avait tracé toutes sortes de runes. Abysse se concentra et invoqua les esprits Or’hens de la guerre. Ceux-ci étaient favorables à ce qu’elle participe à cette bataille. Il n’y avait rien de surprenant là dedans. Toute guerre est bonne à prendre pour un Gaër’oc. La jeune Or’hen se sentit galvanisée par l’envie de combattre que dégageait les esprits. Ceux-ci lui fournirent l’énergie nécessaire pour la bataille. Elle enferma une partie dans les diamants de sa ceinture.

La jeune femme frappa le sol avec son pied. Les runes et le pentacle disparurent aussitôt, les esprits Or’hens ne tardèrent pas à les suivre. Elle invoqua ensuite Zeyr, la créature de lumière qu’elle avait créée lors d’un entraînement magique avec Marek. L’ombre de la jeune femme s’allongea et la chimère lumineuse finit par apparaître. Abysse y plongea sa main et en extirpa Dejarin ainsi que son heaume. Une fois qu’elle eu récupéré ce qu’elle souhaitait, Zeyr disparu. Le heaume coincé sous son bras gauche et Dejarin dans sa main droite, Abysse jeta un coup d’œil sur la plaine. Les deux blocs d’armées n’allaient pas tarder à entrer en collision.

La jeune Or’hen ferma les yeux et étendit sa conscience afin de mieux percevoir celles des troupes. Quelques hommes étaient morts, criblés de flèches et d’autres n’allaient pas tarder à connaître le même sort. Toutefois, les pertes qu’avaient subies le Surda et l’Astradès ne l’intéressaient pas. Elle cherchait simplement à discerner les consciences de certains de ses alliés. Elle reconnu l’esprit du nain aux jambes de métal, du dragonnier qui ne parlait jamais ainsi que quelques uns qui l’avaient accompagné par delà l’océan.

Un sourire carnassier se dessina sur le visage de la jeune femme. Une lueur farouche brillait dans son regard. Tout son corps lui intimait d’aller se plonger dans les combats et de rejoindre ses compagnons d’armes. Abysse prit son mal en patience et se tourna vers la jeun dragonne. Celle-ci lui souffla un panache de fumée et lui montra les dents.

* N’aies crainte mon amie, je ne tiens pas à participer à cette guerre. Les affaires des hommes ne m’intéressent pas trop. *

Abysse savait pertinemment qu’elle mentait. Elle connaissait que trop bien la dragonne. Elle n’aurait jamais laissé la jeune femme se rendre seule au combat. Alundra connaissait la crainte qui taraudait la jeune dragonnière et cherchait à la rassurer. En effet, Abysse avait beaucoup hésité à participer à cette guerre malgré sa soif de combat. Elle ne souhaitait pas mettre inutilement en danger Alundra.

* Je peux t’assurer que je ne chercherais pas à participer aux hostilités. J’ai conscience de ma jeunesse et de mon manque d’expérience. J’observerais la scène d’ici afin de mieux apprendre l’art du combat. *

Cette pensée rassurait la jeune femme bien qu’elle sentait le regret de la dragonne. Elle aussi aurait aimé participer à cette guerre. Abysse s’en voulait de partir combattre et de laisser seule son amie. Tout à coup, Alundra poussa un grognement d’avertissement et darda sa langue fourchue.

* Mais si il t’arrive quoi que ce soit, assures toi que j’interviendrais et ce même contre ton gré. Tâches de ne pas te mettre dans des situations délicates. *

Abysse retint un rire et plissa les yeux, amusée. Bien sûr que non, elle ferait son possible pour ne pas inquiéter la dragonne et ne ferait rien pour que celle-ci se mette en danger.
Une pointe de regret épris le cœur de la jeune femme. Alundra lui donna un coup de museau afin de la faire reculer. Sa place était là bas, au cœur de la bataille et non pas ici à la regarder de loin. Abysse était née pour combattre, c’était sa raison de vivre.

La jeune Or’hen envoya une pensée d’amitié sincère vers la dragonne avant de faire volte face. Elle enfila son heaume, resserra sa ceinture et attaqua son bâton dans son dos. Abysse poussa un cri terrifiant, Alundra y mêla un long hurlement. La jeune femme serra le point et se mit à courir, sans se retourner, sans une pensée en arrière. A présent, elle devenait le démon de cette guerre.

Comme tout elfe qui se respecte, Abysse courait vite, très vite et ce malgré son armure lourde. Les yeux rivés vers la bataille droit devant elle, la jeune femme ne pensait qu’aux futures combats qu’elle allait livrer.

La jeune femme arrivait par le flanc gauche des factions du SEL. Quelques hommes du Surda avaient déjà pénétré leurs troupes par le centre grâce à la formation en tête de flèches des lanciers. Abysse comptait donc prendre en étau une partie du flanc gauche. Elle accéléra l’allure et sans s’arrêter de courir, elle se saisit de Dujarin. Celui-ci se mit alors à s’allonger et le métal qui emplissait les gravures commença à fondre pour venir former une lame à l’extrémité du bâton. La métamorphose prit fin juste avant que la jeune femme n’atteigne les premiers soldats. Abysse poussa un cri terrifiant et se lança à corps perdu dans la bataille armée de sa faux.



[ Pour résumer: Abysse combat aux côtés de l'Astradès. Elle ne fait pas partie des troupes et s'engage lorsque celle-ci à déjà débuté. Elle arrive sur l'avant du flanc gauche des troupes du SEL. Elle est vêtue de son armure lourde ainsi que d'un heaume (cf images ci dessous. Elle est simplement armée de son bâton Dejarin qui a des facultés très spéciales (cf fiche perso, il y a un lien dans la sign) ]

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Pierrot

Revenant

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Hostilités des Plaines Brûlantes [GUERRE] Vide

Pierrot
Revenant
Message Sujet: Re: Hostilités des Plaines Brûlantes [GUERRE] | Ven 13 Nov 2009 - 20:38


[Si c'était possible que les autres posteurs ne décrivent pas comment mon armée se comporte, j'apprécierais Wink]

Quelques jours plus tôt ...


"Mais si, j'entends du bruit je te dis !"
"Tu devrait sérieusement, arrêter la liqueur, surtout."
"Viens, montons sur la colline."

Les deux hommes montèrent, en rampant en haut du dernier relief qui bordait les plaines brûlantes. Il étaient soldats, patrouilleurs plus exactement. Ils virent alors un spectacle a couper le souffle. L'armée étant en grande partie fournie de jeunes recrues, ils étaient surentrainés mais n'avaient pour la plupart jamais vu de troupes ennemies. Devant eux, très loin, à peine encore entré sur les Plaines. C'était tout violet. Les uniformes, les étendards. Une tâche violette au loin.

"Sacré nom de nom !"
"Le démon est sur nos terres !"
"Il faut avertir le chef !"

Les deux hommes partirent, en courant, rejoindre leur corps de rattachement,à Dauth.


~¤~¤~¤~¤~¤~¤~¤~


Aujourd'hui


Il avaient été entrainés pour ça. Tous des engagés volontaires, des soldats de métiers. L'armée Surdaine se devait d'être une armée compétente. Tout était ordonné, millimétré, coordonné. Le corps imposant battait la campagne, marchant vers les Plaines. En tête de ce cortège gros de 50 000 hommes, le Roi. Sur son cheval d'un blanc éclatant, l'homme se tenait droit. Dans son armure en or, la cape verte flottant au vent, il faisait aller sa monture vers la bataille. une main tenant la bride du cheval, l'autre main posée sur le pommeau de son épée elfique. Il n'avait pas de heaume, mais portait sa couronne, sur ses cheveux mi-longs. Juste derrière lui venait le corps de fanfare de l'armée royale. Ils jouaient une marche militaire, pour coordonner le pas des troupes et donner de l'entrain à la masse de soldats. Des percussions, les cuivres, des bois ... la fanfare au complet.

Spoiler:
Ouvrir la Popote