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A la lisière d'un bois, juste devant la ville.

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Oryon

Dirigeant de l'Equilibrium

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A la lisière d'un bois, juste devant la ville. Vide

Oryon
Dirigeant de l'Equilibrium
Message Sujet: A la lisière d'un bois, juste devant la ville. | Lun 2 Nov 2009 - 21:54


[Ce post fait suite à celui-ci ]


La dragonnier laissa peser un long et angoissant silence. Il était si proche de pouvoir approcher un dragon, un vrai ! On ne pouvait pas dire qu'il s'agissait d'un rêve, tout comme on ne rêve pas toute sa vie de voir un monument. Mais à présent si proche d'un moment si exceptionnel, et conscient de la chance qui s'offrait à lui, son coeur s'emballait.

* Pourquoi ne réponds elle pas ? * S'interrogeait l'humain avec angoisse alors qu'un frisson parcouru son corps. Il tremblait légèrement... D'impatience. Attendant une réponse, il s'appuyait alternativement sur une jambe puis l'autre. Pourquoi était-ce si long ? Pourquoi hésitait-elle ainsi ?

Puis la dragonnière lui parla enfin. Le jeune homme acquiesça à ses premières paroles, comprenant un peu plus la particularité d'avoir un dragon pour compagne, puis se figea brusquement en entendant la suite.

* Non ? * Pensa t'il alors. Quelle déception ! Le jeune homme détourna le regard de celui de la demi-elfe, cherchant une raison à ce refus. Quoiqu'il n'avait pas à chercher bien loin, il venait de la voler. C'était normal qu'elle ne souhaite pas l'aider. Il était déçu... Très déçu. Une grimace vint d'ailleurs trahir son mécontentement... Lorsque la bonne nouvelle parvint à ses oreilles.

Sans attendre et sans plus de cérémonie, Oryon s'empressa de suivre la dragonnière. Il était excité à un point difficilement égalable. Allait-il vraiment pouvoir l'approcher ? Etait-ce un faux espoir ? Il avait peine à y croire tant cela paraissait irréel. Quelle chance de s'être trouvé en ce lieux à cet instant !
Oui, quelle chance...

Il trottina derrière elle sur tout le trajet. Elle avançait vite, mais il n'avait pas trop de peine à la suivre, il n'était pas mauvais à la course... Un atout utile pour semer les imbéciles qui croient pouvoir récupérer leur deniers tout juste perdus. Après quelques minutes, ils arrivèrent à la lisière d'une forêt.

Apercevant la silhouette de la bête et tandis qu'Abysse allait la rejoindre, Oryon cessa de courir. Il s'avança encore un peu puis s'arrêta à une quinzaine de mètre d'Alundra. Ses yeux étaient grands ouverts, ses pupilles dilatées, il n'en croyait pas ses yeux.

* Incroyable ! * Pensa-t'il alors.
* Je les imaginait plus grand mais... Houah ! *

Son coeur était en panique. Prudemment, il fit quelques pas en avant. Il ne savait même plus s'il avait peur ou si ce n'était que l'excitation qui lui faisait perdre ses moyens.
Il lui sembla alors entendre une voix. Instinctivement, il tourna la tête à droite et à gauche, ne comprenant pas d'où cela provenait. Ce n'était pas une parole, pourtant il l'avait entendu !

" Mais... " Regardant alternativement le dragon et la dragonnière, il finit par s'adresser à cette dernière.
" C'est lui qui a dit ça ? Il parle ? " Car tout comme il n'y a que les cavaliers pour appeler un cheval une jument, il appelait tout naturellement la dragonne 'dragon'.

Avançant doucement tout comme on approche un loup sauvage... En beaucoup plus gros... Il se trouvait à présent à un peut plus de cinq mètres.
* Gentil...
Gentil... *
" Il n'est pas dangereux hun ? "


Pourquoi Oryon avait-il le sentiment que son coeur s'était arrêté ?
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Abysse Yclette


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A la lisière d'un bois, juste devant la ville. Vide

Abysse Yclette
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Message Sujet: Re: A la lisière d'un bois, juste devant la ville. | Lun 2 Nov 2009 - 22:55


[raaaaah...une mauvaise manip et tout mon post a disparu. Je suis maudite. ]

Alundra poussa un grognement de surprise. Elle ne savait comment réagir face à la naïveté donc faisait preuve Oryon. Elle oscillait entre se sentir offusquée ou rire aux éclats face aux questions posées par le jeune homme. Décidément les deux-pattes étaient bien ignorants.
La plupart des dragons se seraient sentis offensés par de telles questions et un tel manque d'étique. Cependant, Alundra était loin d'être comme ses congénères. Cela faisait un moment qu'elle avait décidé de mettre de côté la fierté et l'arrogance légendaire que l'on attribuait au dragon. En effet, Alundra était une dragonne humble et ne cherchait à se faire distinguer que par ses actes et prouesses et non par sa nature. Il s'agissait d'un trait commun entre la dragonne et Abysse.

Alundra parti alors dans un grand éclat de rire qui fit même trembler la jeune Or'hen. Celle-ci recula de quelques pas. De grands panaches de fumée s'échappaient des naseaux de la jeune dragonne tandis qu'elle tentait de contrôler un début de fou rire. Abysse affichait aussi une expression amusée. Il était toujours surprenant de rencontrer en chair et en os un dragon pour la première fois. La jeune femme en savait quelque chose. Cependant, elle laissa le soin à la dragonne de répondre aux questions d'Oryon. Une fois partiellement calmée, Alundra tendit son cou de cygne vers le jeune homme.

* Bien évidemment que c'est moi qui ait parlé deux-pattes. Vois-tu quelqu'un d'autre susceptible d'être à l'origine de ces mots ? Tu peux me parler directement. Je ne suis pas un cheval en plus gros avec des écailles et des ailes. Les dragons sont des êtres pensants au même titre que les elfes, les nains, les humains et même les Urgals même si je ne suis pas sûre qu'ils pensent vraiment. Je m'exprime à travers ton esprit car les dragons ne sont pas physiquement capables de parler avec une mâchoire pareille. Je te signale que je suis une dragonne et que je me nomme Alundra. *

La jeune dragonne marqua une pause. Décidément, il était amusant de converser avec les deux-pattes. Au fur et à mesure qu'elle s'exprimer, elle avait pu voir l'expression du jeune homme se décomposer. La surprise semblait être totale au jugé de sa mine déconfite. Alundra huma à plusieurs reprises le jeune homme. Ça ne sentait pas spécialement bon un humain et encore moins quand celui ci ne pouvait s'offrir une toilette décente. La dragonne poussa un léger grognement incompréhensible, découvrant une magnifique rangée de dents luisantes et coupantes à souhait.

* Quant à la question si je suis dangereuse ou non ? Je suis une dragonne alors à toi d'en juger...du moment que tu fais attention à ce que tu dis ou même à ce que tu penses. *


En effet, les dragons avaient le pouvoir de pénétrer avec une facilité déconcertante l'esprit de n'importe quel individu. Généralement, cela leur servait de moyen de communication mais il allait de soi qu'ils étaient aussi en mesure de pénétrer les pensées des esprits les moins protégés.
Abysse posa une main sur le flanc de son amie. Elle contemplait ses magnifiques écailles qui luisaient et reflétaient les rayons de lumière en une centaine de nuances rougeoyantes. La jeune femme pensa alors qu'il serait bon de se procurer une selle pour la dragonne. Bientôt, elle pourrait voler à ses côtés. La jeune Or'hen sortit de ses pensées et posa son attention sur Oryon, désireuse de voir sa réaction.


[ au fait je n'ai pas trop lu tes post mais à juger par ce rp je pense que tu largement demander une augmentation de grade ^^ ]
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Oryon

Dirigeant de l'Equilibrium

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A la lisière d'un bois, juste devant la ville. Vide

Oryon
Dirigeant de l'Equilibrium
Message Sujet: Re: A la lisière d'un bois, juste devant la ville. | Lun 2 Nov 2009 - 23:47


[ Oui, j'y ai pensé. Je n'ai pas beaucou rp, mais celui-ci est tellement dense ! ]

Alors là, dire que l'humain était 'sur le cul' serait bien peu comparé à l'état dans lequel il était. Et s'il n'avait pas pris grand soin à ne pas se répandre en interjections inutiles, on l'aurait sans doute vu tomber à la renverse lorsque la dragonne éclata de rire. Mais soit ! Il fallait réfléchir... Vite... Il fallait sembler un minimum courageux.

Alors comme la dragonne avait une facilité déconcertante à lire dans les pensées du jeune humain, voilà ce qu'elle put y... voir...

* ...
.
Houah... *


Oryon s'approcha encore un peu, mais n'osa pas franchir la limite des deux mètres, il n'était pas vraiment à son aise. Il écouta avec attention ce que la dragonne lui disait. Cette sensation lui était si étrangère ! Il comprenait les paroles, mais savait ne pas les entendre. C'était comme si le sens des mots pénétraient directement son esprit, sans passer par ses oreilles.
Il observa longuement et silencieusement la magnifique dragonne. La couleur de ses écailles.... Non, LES couleurs de ses écailles. Elle luisaient à la lumière du soleil encore bas dans le ciel. Certaines, même, éblouissaient le jeune humain.

* C'est magnifique * pensa-t'il... En toute franchise ! Et alors que dans son esprit de nombreuses pensées se bousculaient.
* Je dois faire attention à ce que je pense.
Ne pas penser qu'elle n'est pas très grande. ArF! Raté.

Je suis vraiment stupide.
Mais c'est quant même incroyable.

Et cette... Fumée ?! *


Elle sembla humer l'odeur de l'humain. Devant ce spectacle, ce dernier se figea, n'osant plus bouger d'un poil.
* Je ne me suis pas lavé depuis un moment... *

Et voyant les dents acérée que la dragonne lui avait présenté. Il sembla avoir un léger mouvement de recule. Mais bien que son coeur restait emballé, il semblait doucement reprendre le dessus.

* Alors tu comprends tout ce que je pense, c'est ça ?
Ca a l'air facile. *

Le regard de l'humain ne quittait plus la dragonne, allant presque jusqu'à ignorer la présence de la demi-elfe. Voilà une minute qu'il n'était certainement pas prête d'oublier. Et bien décidé d'en profiter un maximum, il repris son calme et tout en l'admirant, entama la conversation.

* Le 'deux pattes', comme tu dit, s'appelle Oryon.
Heu...
Enchanté... Alundra.

Vraiment... Très... Enchanté. *


Se tournant enfin vers la dragonnière, il lui dit:
" C'est vraiment incroyable !
Tu en as de la chance... "

* Et toi aussi... Dragonne. D'avoir une telle dragonnière.*

" Et vous volez ensemble alors ? "


Il avait doucement repris son calme, même si l'excitation et un semblant de peur était toujours visible.
* Pourvu que je n'ai pas semblé trop idiot... * Pensait-il alors sans y prendre garde.
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Abysse Yclette


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A la lisière d'un bois, juste devant la ville. Vide

Abysse Yclette
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Message Sujet: Re: A la lisière d'un bois, juste devant la ville. | Mar 3 Nov 2009 - 12:45


Par humilité, Alundra avait décidé de ne pas sonder trop loin l'esprit du jeune homme. Elle se contentait simplement de pouvoir dialoguer à travers son esprit. Elle prit garde à ne pas découvrir ses pensées. Hélas, le jeune homme n'était pas très doué et la dragonne perçut malgré elle ce qu'il pensait de sa personne. Elle fit mine de ne pas avoir compris et ne releva pas la remarque qu'il venait de faire. Elle le prit tout de même comme une insulte personnelle. Alundra savait au fond d'elle même qu'elle n'était pas aussi impressionnante que ses congénères. Elle était même intimement persuadée qu'elle était la risée des autres de dragons. Elle ne faisait pas honneur à la noble race dont elle était issue.

Pendant un instant, le regard de la jeune dragonne brilla d'une lueur mélancolique. Abysse se rapprocha d'elle, ayant deviné les sombres pensées qui animait son amie. Elle posa une main sur son cou et lui envoya des pensées rassurantes. Alundra écouta un moment les pensées qui se bousculaient dans l'esprit d'Oryon puis en sortit.

* Je me fiche de savoir ce que pense les autres dragons de toi mon amie. Tu es ma plus grande fierté et le seul être qui compte véritablement pour moi. *

Alundra ferma les yeux et donna un petit coup de tête à la jeune femme. Le lien qui les unissait était quasiment fusionnel. Elles partageaient une confiance et un amour absolus. La jeune dragonne reporta ensuite son attention vers le petit homme. Elle sourit gentiment ce qui eut pour effet de découvrir ses superbes dents de carnivore. Oryon eu un mouvement de recul, peut-être pensait-il l'avoir blessé.

* Il est vrai petit homme que tu ne sens pas le propre mais je dois avouer que même un deux-pattes propre ne sent pas spécialement bon. Moi aussi Oryon je suis enchantée de te rencontrer. En effet, j'ai beaucoup de chance d'avoir Abysse pour compagne. Je ne l'ai pas choisie pour rien ! *


De son côté, Abysse préféra ne rien répondre. Elle avait pleinement conscience de l'immense chance qu'elle avait d'être devenue dragonnière et d'avoir rencontré Alundra. La dernière question assombrit un peu plus son humeur. Bientôt, oui bientôt, elle pourrait chevaucher les cieux avec la jeune dragonne. La jeune Or'hen n'étant pas spécialement encline à répondre à la question d'Oryon, ce fut Alundra qui s'adressa à lui.

* Hélas non. Je suis encore un peu trop jeune pour porter Abysse sur mon dos. *

On sentait une pointe de regret dans les propos de la dragonne. Elle posa ses beaux yeux mordorés avec une certaine tendresse vers la jeune femme.
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Oryon

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Oryon
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Message Sujet: Re: A la lisière d'un bois, juste devant la ville. | Mar 3 Nov 2009 - 13:58


Tout ceci semblait si irréel ! Si on lui avait dit qu'il rencontrerait un jour un dragon, qu'il pourrait lui parler, il n'y aurait pas cru. Le jeune humain avait déposé derrière lui son arc, sa cape et sa besace. Il ne portait donc plus que ses vêtements et l'épée, pendante à une ceinture de vieux cuire usé.
Ainsi sans défense, si proche de cette magnifique créature, il ne pouvait que se sentir humble. Celui qui peux encore s'émerveiller à la vie devant lui, celui qui n'en est plus capable n'a plus qu'à se laisser mourir. C'était une raison de vivre qu'il avait devant lui. Il n'était pas Dragonnier, il ne pourrait sans doute jamais l'être, mais au moins cette rencontre avait-elle put lui redonner un peu de courage. Une preuve que le monde lui réserve aussi de bonne surprises.

L'humain resta un moment à l'observer silencieusement. Se décalant doucement pour l'observer en détail, s'en était presque gênant tant il l'examinait avec minutie. Elle lui semblait si parfaite, si exceptionnelle.
Au fond, il était jaloux. Jaloux d'Abysse qui avait la chance de faire une telle rencontre. Jaloux de n'avoir put être à sa place. Lui, n'était qu'un simple et frêle humain. Il n'était pas de ses guerriers d'élite qui méritaient la compagnie des dragons.

Il avait put le deviner en écoutant Abysse et la dragonne, mais cela sautait aux yeux à présent qu'il les voyait côte à côté. Leur amitié était bien au plus grande que celle d'un homme avec un cheval, bien plus noble que celle d'un homme et d'une femme qui s'aiment tendrement. Ils semblaient frères, il semblaient en parfaite accord, trônant ainsi face à l'humain dérouté.

" C'est une chance, oui. " Avoua-t'il en laissant paraître une pointe de déception.
* C'est une chance de ne pas être seule. * Partagea-t'il avec la dragonne. Il était étrange de constater que, bien que ne connaissant pas les dragons, il lui semblait plus facile de communiquer par l'esprit que par les mots. C'était comme si on retirait un mur qui le séparait de son interlocuteur. Il était moins gêné, moins timide. Ce à quoi il pensait avant d'oser le dire, elle l'entendait déjà. Il n'avait plus de raisons d'hésiter, plus aucunes raisons de douter.

* Je n'ai jamais eu de compagnon. * Pensa-t'il alors avec tristesse.

Les voir ainsi en union parfaite lui semblait si merveilleux. Il avaient une chance qu'ils ne pouvaient certainement même pas imaginer ! S'introduisant à la surface de l'esprit du petit homme, peut-être Alundra put-elle sentir un peu de cette peine qui, bien que ne pouvant effacer la joie qu'il avait d'avoir rencontré la dragonne, envahissait quelques une de ses pensées.
Il se sentait laissé pour compte, voyant ce que la vie avait put donner à d'autre en l'oubliant dans un coin. Il se sentait jaloux, voyant cette union parfaite qui les unissait. Il se sentait triste, d'être seul, lui.

" Il y a bien trop peu de dragons et de dragonniers.
Tout le monde devrait pouvoir avoir la chance que vous avez. "
Ajouta-t'il ensuite.

* Certains vivent toute leur existence sans pouvoir jamais espérer une vie meilleure. Certains restent seules à jamais. Il n'y a pas de test pour ça. C'est une injustice.
La fatalité protège certaines vies et en détruisent d'autre. *

Le jeune humain recula de quelques pas en soupirant. Le sourire émerveillé qu'il arborait avait disparu pour laissé place à un visage tourmenté.
S'adressant à la demi-elfe, il dit.
" Merci beaucoup...
Je n'oublierais pas ce que je te dois. "


Entre une vie sauve et une telle découverte, même lui avait peine à savoir ce qui avait le plus de valeur.
* Je suis content pour vous.
Abysse, si c'est bien son nom, doit être quelqu'un de bien.
Elle doit être de ceux qui méritent une telle chance... Sans doute. *


Allant à reculons d'encore quelques pas, les yeux toujours rivé vers le majestueux couple, il dit.

" J'espère vous revoir... Je marcherait les yeux rivés vers le ciel. "
* Et souffrirais de vous y voir. *
Laissa échapper son esprit.

S'il avait toujours envié les dragonniers de pouvoir ainsi fendre le ciel, il était loin d'imaginer à quel point ils avaient cette chance.
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Abysse Yclette


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Abysse Yclette
Représentante de l'Equilibrium
Message Sujet: Re: A la lisière d'un bois, juste devant la ville. | Mar 3 Nov 2009 - 18:09


De même que qu'Alundra se sentait envahie par un élan de mélancolie, le jeune homme semblait de plus en amer. Au fur et à mesure qu'il s'exprimait, elle percevait en lui une tristesse naissante. Il semblait envier le lien qui unissait la dragonne et Abysse. Alundra se tourna vers la jeune Or'hen et partagea avec elle ses impressions. La jeune femme haussa la tête. Elle ferma les yeux un moment, silencieuse. Soudain, elle les rouvrit et posa un regard étrange sur Oryon. Elle semblait différente, transcendée, un peu moins dur et distante.
La dragonne et la jeune Or'hen s'exprimèrent alors en chœur.

- De ne PLUS être seule.

Abysse détourna aussitôt le regard. Elle paraissait s'être totalement désintéressée d'Oryon. En fait, elle cherchait juste à dissimuler sa gêne. Elle venait de parler d'elle, de ce qu'elle avait pu ressentir. Il s'agissait d'un acte particulièrement rare. Abysse ne se confiait à personne hormis Alundra bien sûr. Et elle venait de parler d'elle à un inconnu qui plus est. Elle ne savait pourquoi elle avait agi de la sorte. Peut-être avait-elle été touchée par la profonde tristesse qui émanait du jeune homme ? Qui sait...
Alundra, quant à elle, enchaîna aussitôt. Elle s'exprimait d'une voix douce empreinte d'une sagesse millénaire. Elle était peut-être encore bien jeune mais elle avait la sagesse ancestrale des dragons en elle.

* Tu sais, petit homme, j'ai vécu des milliers d'années enfermée dans un œuf avant de trouver Abysse. J'ai été peut-être l'œuf le plus vieux que l'Alagaësia ait porté en son sein ces dernières années. Je suis la fille de dragons sauvages, de dragons qui n'existent plus depuis plus d'un millénaire. J'ai eu le temps d'être seule, crois moi. Mais je dois avouer aussi qu'il m'a fallu du temps pour trouver la personne qui partagerait le reste de mon existence. C'est ainsi. *

Alundra marqua une pause. Elle essayait tant bien que mal de consoler le jeune homme. Il s'éloignait de plus en plus et affichait un air résigné comme la plupart des deux-pattes qu'elle avait pu rencontré. Ils paraissaient toujours insatisfaits de leur sort mais ne semblaient jamais enclin à le changer. Fatalité semblait être le mot clé des hommes. La jeune dragonne ne parvenait pas à comprendre les humains.

* Oryon, petit homme. Sache qu'Abysse aussi a longtemps vécu seule. Bien plus longtemps que toi. Elle a vu sa patrie disparaître sous ses yeux, balayée par les affres du temps. *


Abysse se retourna vivement. Elle venait d'être atteinte en plein coeur. La jeune femme se sentait trahie. Alundra venait de partager avec le jeune homme Son histoire, Sa douleur. Abysse n'en revenait pas. Et pourtant, elle ne pouvait pas en vouloir à la jeune dragonne. Honteuse, la jeune Or'hen baissa les yeux. En effet, elle avait vu son père et Or'hens avec qui elle avait grandi emportés par le temps. La vie des hommes étaient si éphémère par rapport à la sienne. Longtemps, elle avait été seule. Elle n'avait jamais su trouver d'attache.

Les yeux toujours rivés au sol, Abysse paraissait gênée d'avoir été ainsi découverte. Elle se sentait mise à nue. Elle releva lentement la tête mais prit soin d'éviter le regard d'Alundra et d'Oryon.


" Une histoire raconte qu'autrefois, en des temps très reculés, les hommes étaient des boules. Ils avaient deux visages, quatre bras et jambes. Ils étaient particulièrement fiers et orgueilleux. A tel point, qu'un jour, il décidèrent de défier la race la plus ancienne et la plus noble de ces terres, les dragons. Offensés et terriblement en colère, ils firent appel à leur terrible magie et scindèrent ces hommes en deux. Ces hommes, séparés de leur moitié, se sont mis à errer à la recherche de ce qui leur manquait."

Abysse marqua une pause, cherchant ses mots. La gorge sèche, le regard au loin, elle reprit son histoire.


" Tout cela pour dire que les hommes sont incomplets. Toute leur vie, ils ne cesseront de se sentir seul et chercheront à combler leur manque. Certains le comblent en trouvant l'amour et d'autre en devenant dragonniers. C'est ainsi que je vois les choses. "

Abysse se tut, elle semblait pensive. La jeune dragonne prit alors le relais.

* Toi aussi tu trouveras ta moitié jeune homme, qu'elle ait deux-pattes ou non. *

La jeune dragonne sentait l'immense tristesse qui s'était installée dans le coeur d'Oryon. Elle percevait le regret qui le tenaillait. Attendrie, elle voulu rassurer le petit homme. Alundra fit un pas en avant et donna un coup de tête au jeune homme. Elle avait bien mal estimé la force de son coup et la résistance qu'opposerait le jeune homme, ce dernier tomba à la renverse. La jeune dragonne s'approcha pour constater si Oryon allait bien. Abysse étouffa un rire et se détendit quelques peu. Elle s'approcha du jeune homme à terre et lui tendit la main pour l'aider à se relever. En tant normal, Abysse n'aurait jamais fait une chose pareil. Cependant, cela faisait un moment que les évènements avaient pris une allure de tout sauf normal.


" Moi je ne crois pas en la fatalité et encore moins en la chance. C'est à chaque individu de prendre son destin en main. "

Elle posa son regard bleu acier dans celui du jeune homme. Elle semblait le sonder. La jeune femme voulait savoir de quelle trempe était fait Oryon.

" Maintenant, le but est de savoir si Toi tu veux prendre ton destin en main. Veux-tu continuer à n'être qu'un minable voleur au risque un jour de te trouver la corde au cou ? Ou veux-tu devenir quelqu'un, quelqu'un d'important et fier de l'existence qu'il mène ? "

Abysse ne cilla à aucun moment. Elle toisait le jeune homme d'un regard intense. Seul les hommes forts et déterminés avaient leur place en ce moment. Les autres étaient rangés au niveau de sous-fifre. Chacun avait le droit de tenter de devenir important aux yeux des autres mais seul ceux qui en avaient le cran pouvaient y parvenir.

[ je ne m'attendais pas à ce que ce rp prenne une si grande ampleur psychologiquement pour mes personnages XD ]
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Oryon

Dirigeant de l'Equilibrium

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A la lisière d'un bois, juste devant la ville. Vide

Oryon
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Message Sujet: Re: A la lisière d'un bois, juste devant la ville. | Mer 4 Nov 2009 - 0:01


[ Voilà que le jeunot se met à déblaterer tout sortes de conneries. C'est finalement vrai, on peut ne pas être soit même... C'est pourtant moi qui ai écrit tout ça. Qu'en dirait Freud ! ]

Il n'était pas non plus dans les habitudes d'Oryon d'ainsi répandre ses sentiments, surtout devant une personne qui lui avait infligé une belle raclée quelques instants auparavant... La trace rouge sur sa joue en témoignait encore. Mais face à la dragonne, tout semblait différent.
Les voir ainsi côte à côte, formant une union parfaite, avait réveillé en lui une douleur qu'il avait oeuvré à oublier avec le temps. Comme l'avait si justement la demi-elfe, c'était le fare d'eau de tout homme de vivre et évouler seul, rêvant d'un jour trouver celui qui comblerait le vide qui le dévore. Ce qu'Oryon n'avait pas sut faire. Il n'avait pas trouvé la personne qui pourrait partagé sa vie.

Abysse et la dragonne lui parlèrent avec étonnante sagesse. Surprenant venant d'une jeune dragonne et de ce qui semblait être une jeune elfe. Tout deux tentèrent de le réconforter. Il ne comprenait pas. En quoi leurs paroles pouvaient-elles le servirent ? En quoi pouvaient-ils croire l'aider en lui disant tout ceux ci ?
Le jeune homme se sentit ma à l'aise. Il n'avait sans doute jamais fait l'objet d'autant d'attention.

Voyant la tête de la dragonne approcher, il fronça les sourcils puis ne bougea pas d'un poil. Non pas que de voir la dragonne lui porter une telle attention lui déplaisait, bien au contraire, il se doutait à quel point cela pouvait être un honneur. Mais il n'était pas vraiment à l'aise.
Le choc lui communiqua un intense bien-être. Un frisson.
Il tomba à la renverse, puis sembla confus, ne comprenant pas le pourquoi de tout ceci.

La dragonnière l'aida à se relever. Encore une fois, tout ceci était incompréhensible. Leurs généreux discours étaient parvenues à apaiser son coeur, mais quelques chose en lui le poussait à refuser leur aide. Eux qui n'avaient sans doute pas vécu ce qu'il avait vécu... Eux qui avaient eut la chance de se rencontrer.
* Vous ne pouvez pas... *
Il avait tant pris l'habitude de ne se fier qu'à lui même. Comment pourraient-ils lui en tenir rigueur s'il était retissant à écouter leurs enseignements.

Cette hésitations, ce conflit intérieur, la dragonne put sans doute la sentir. Comme tout les autres sentiments confus qui venaient perturber ses pensées, l'empêchant de véritablement réfléchir.

Ce sont finalement les derniers mots de la dragonnière qui furent les plus convainquant. Face à cette dernière, Oryon se redressa, son visage se fit plus dur, moins hésitant, bien que toujours tourmenté. Tout comme dans la taverne, il fit l'effort de se sentir l'égal de la dragonnière... Même si cela semblait bien dérisoire tant le gouffre qui les séparait lui semblait immense.

" C'est bien la chance qui t'as conduis vers ta dragonne. Sur plusieurs millénaires d'attente, c'est une chance que tu ai croisé sa route. Et c'est la fatalité qui t'as conduit jusque là, qui a fait de ta vie ce qu'elle est. " Il faisait de toute évidence allusion à ce que la dragonne avait dévoilé du passé de Abysse. Voyant la réaction de cette dernière lorsque la dragonne avait prit la liberté de lui faire de tels aveux, il avait bien compris à quel point ce sujet pouvait la toucher.
Il hésita donc un instant avant de reprendre.

" Tu es née pour être combattante. Voilà ton destin. L'as tu en main, toi ?
Je suis né pour n'être rien. Aujourd'hui, je suis voleur, chasseur, nomade... Est-ce mieux ? Rien ne change, je n'ai pas de destin. Je n'ai rien à prendre en main, moi.

Et biensur que non, je n'ai pas envie de rester aussi minable que je suis. Tu crois que c'est moi qui ai souhaité devenir voleur. Si j'ai pris cette voie, c'est pour ne pas finir mendiant. Car il vaux cent fois mieux finir au bout d'une corde que de terminé en pâté pour rat sous un pont. "


La gorge de l'humain se serrait, sa voie se faisait plus hésitante. Il était encore trop jeune pour comprendre la portée de ce qu'il disait. Trop jeune pour tenir un sage discours. Et trop jeune encore pour comprendre ce que les sages lui disaient.
" Je ne vois pas non plus pourquoi j'aurais envie de devenir quelqu'un d'important. Crois tu être importante, toi ? Même haut dans le ciel, tu ne sera pas plus 'importante' qu'un autre, non ?
Et pour ce qui est d'être fièr de mon existence, je ne vois pas comment je pourrais être fier de ce que je fais! "


Ce n'était pas facile, pour lui, d'en dire autant.
" Je ne suis pas qu'un simple voleur. Tout comme toi, je porte les armes. Sauf que ceux que je combat ne se battent pas ainsi, eux.
Je ne suis pas non plus un simple voyageur, je n'ai nulle part ou aller, je n'ai personne à suivre, personne à écouter. "



Laissant parler la jalousie qui grondait, il ajoutait.
" Vous avez de la chance, tout deux. Surtout toi, dragonnière.
Tu as de la chance. Quoi qu'il ai put advenir pour en arriver là. Tu as trouvé la sortie.

Moi, je ne peut être certain qu'elle existe. Tu crois vraiment que la plupart des hommes trouvent leur voie. Non ! Nous mourrons comme des larves, voilà tout. "


Reprenant son calme, il termina.
" Je ne vous en veux pas... Je ne veux pas sembler furieux. Abysse.
C'est juste que...
Ce n'est pas si simple. "


* Merci pour ces mots. * Dit-il finalement à la dragonne, après un soupire et en fermant les yeux, tentant du mieux qu'il pouvait de lui communiquer toute sa gratitude. Il ne lui semblait pas avoir jamais rencontré une personnalité aussi pure.
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Abysse Yclette


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Abysse Yclette
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Message Sujet: Re: A la lisière d'un bois, juste devant la ville. | Mer 4 Nov 2009 - 11:28


Abysse ferma les yeux et crispa les mâchoires. Une furieuse envie d'envoyer une dérouillée à ce petit impertinent l'animait. Elle serra les poings, tête basse. Ses jointures devinrent blanche. Lentement, la jeune femme se releva et se redressa de tout son haut, dominant Oryon. Elle tremblait légèrement.

Abysse était déçue, profondément. Ce petit homme ne valait pas grand chose. Il était comme les autres humains. Il ne méritait pas qu'elle lui apporte son aide. Dire qu'elle avait failli lui proposer de changer son destin. Il n'avait pas la carrure pour assumer, tout simplement. La jeune Or'hen avait eu envie de croire au potentiel des hommes. Elle s'était bercée d'illusion en croyant qu'ils pouvaient devenir de véritables guerriers, rivalisant avec les autres races de l'Alagaësia. Et bien ce n'était pas ce jeune homme qui allait l'en convaincre alors.

Elle se rendit alors compte de son erreur. Vraiment, comment avait-elle pu croire cela ? Il était si dérisoire de croire au capacités des hommes. Ils n'avaient même pas conscience eux même de ce dont ils étaient capables. Abysse avait envie de rire et pleurer à la fois. Quelle déception !

Toujours tête basse, Abysse ne disait rien. Un rictus étrange déforma son visage, expression indéfinissable. Ses épaules furent alors secouées de petits soubresauts. Elle demeurait pourtant silencieuse. Abysse avait fermé son esprit à la dragonne. Cette dernière ne comprenait pas ce changement brutal de comportement. Elle lui jeta un regard interrogateur. La jeune femme ne prit même pas la peine de la regarder. Et puis soudain, elle se mit à éclater de rire. Un rire tonitruant, incontrôlable. Alundra échangea un regard perplexe avec le jeune homme.

A quoi bon ? Cet homme ne valait pas grand chose. Abysse n'avait plus rien à faire à ses côtés. Elle cessa net de rire et lui jeta un regard farouche. Elle pénétra sans mal dans son esprit non protégé et s'adressa directement par la pensée. En fait, il ne valait même pas la peine qu'elle lui parle.

* C'est minable. Alors continue ta misérable vie. Tu ne mérites pas mon aide, c'est certain. Et surtout n'oublies pas que tu as une dette envers moi, tâche d'être moins minable d'ici là. *

Abysse s'était exprimée avec beaucoup d'amertume. Elle avait été sur le point de proposer à ce jeune homme de suivre un entraînement digne de ce nom qui aurait pu faire de lui un vrai guerrier et non une mauviette. Il avait refusé en restant accroché à ses convictions d'humain décadent. Tant pis alors.
La jeune Or'hen fit volte face et se rendit à pas mesuré vers la forêt. Elle ré-ouvrit son esprit à la jeune dragonne. Elle semblait hésiter sur la démarche à suivre. Alundra ne voulait pas laisser ainsi le petit homme mais peut-être bien qu'Abysse avait raison. Elle devait sûrement être trop miséricordieuse. La dragonne devait apprendre à être plus dure et moins sensible.


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Oryon

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Message Sujet: Re: A la lisière d'un bois, juste devant la ville. | Mer 4 Nov 2009 - 13:25


Encore une fois, les paroles de l'humain avaient dépassé ses pensées. Maladroites, peu appropriée, il ne sut trouver les mots pour exprimer ce qu'il ressentait. Et sans surprise, la demi-elfe avait pris ce qu'il avait tenté de lui dire pour vérité... Ce qui expliqua sa réaction.
C'est peut-être aussi une des nombreuses faiblesses qui accablent les hommes. Leurs émotions, elles les troublent, elles les empêchent de penser et de s'exprimer correctement. Oryon ne put profiter de l'offre d'Abysse. Je ne sais trop quel sentiment idiot l'en avait empêché. Il n'avait pas put non plus lui faire comprendre ce que son esprit ressentait à cet instant. Il n'avait sut lui expliquer quelle vision il avait du monde.

L'humain fut surpris par les réaction de la demi-elfe. C'était compréhensible. Son comportement devint étrange, d'abord, mais aussi et surtout, il n'avait pas non plus saisit le sens de ses mots. Il n'avait put cerner son caractère et donc ne pouvait la comprendre.
Peut-être lui aussi s'était trompé. Il avait cru la voir comme une personne au coeur pure, plus généreuse que ce qu'elle voulait laissé croire. Qu'importe le coup qu'elle lui avait asséné dans la taverne. Elle lui avait permis de rencontrer une dragonne, c'était un cadeau inestimable. Mais ce qu'elle lui communiqua par l'esprit le frappa en plein coeur. Ces quelques mots meurtriers le peinèrent profondément.

Non pas qu'il trouvait cette remarque injuste, bien au contraire. L'espace d'un instant, c'était son propre esprit qu'il avait cru entendre. Peut-être avait-il tout simplement pensé la même chose à cet instant... Qui sait.

Surpris et secoué, il resta silencieux un moment, laissant la demi-elfe s'éloigner. Et alors qu'elle approchait de la forêt, il lui cria simplement:
" Tu te trompes ! "

Puis, se disant qu'à nouveau, il ne saurait trouver les mots, il s'adressa à la dragonne... Sans être certains biensûre que la demi-elfe n'intercepte ses pensées.
* C'est facile de juger quelqu'un comme elle le fait.
Elle ne sait pas qui je suis ! Ma vie est peut-être misérable, mais je fais déjà tout mon possible pour m'en sortir.
Elle ne ferait sans doute pas mieux à ma place !

Et tu l'as attendu des milliers d'années ?! Tu aurais peut-être dut faire un meilleure choix.
Tu dois valoir mieux que cela. *


" Ne t'inquiète pas ! Je n'oublierais pas de te rendre ce que je te dois !
Même si je dois bien plus à ta dragonne qu'à toi, c'est grace à toi que je l'ai rencontré. "


Il sortit la vieille épée de son fourreau pour la brandir en l'air.

" Mais pour me juger ainsi , je me demande qui est le plus minable des deux !

Ou croit tu aller comme ça, hun ?!
Ou est ce que tu t'enfuit !
Tu va te cacher dans les bois. "


Tenant son arme au plus haut qu'il en était capable, il se donnait du courage. Il se fichait bien de ce que pouvait penser la demi-elfe... C'est pour lui même qu'il faisait cela.
Il était jeune et fou... Brave et téméraire. Fière et combatif.
Peut-être stupide aussi.

* Je ne suis pas... Minable ! *
Il semblait furieux.
" Tu es peut-être forte !
Côté vertus, il va falloir repasser !

Facile d'angraisser ton égo avec ce dragon, hun !
Que croit tu que tu vaudrais à ma place !
Si c'est toi qui tenait cette épée. Si c'est toi qui n'avait fait qu'un repas en deux jours !
Si c'est toi qui n'avait pas un sous.

Tu me juge, de la ou tu es.
DE QUEL DROIT ! "


Il faut croire qu'Abysse avait sut le titiller au bon endroit. A force de le chercher, elle l'avait trouvé.


Dernière édition par Oryon le Mer 4 Nov 2009 - 15:49, édité 1 fois
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Abysse Yclette
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Message Sujet: Re: A la lisière d'un bois, juste devant la ville. | Mer 4 Nov 2009 - 14:55


Apparemment, Abysse avait su toucher au bon endroit. Le jeune homme fini par sortir de ses gonds et déblatérer un tas d'injures envers la dragonne et la jeune Or'hen. On sentait une colère trop longtemps retenue sortir de ce petit corps. Sa rage avait dépassé toutes ses inhibitions, il osait insulter un dragon.

Alundra avait commencé à grogner en entendant les propos d'Oryon. Son grognement avait gagné en ampleur au fur et à mesure que le jeune homme exprimait sa colère et sa rancœur. Lorsqu'il eu fini d'insulter la dragonnière. Alundra ne tenait plus. Tout mais pas ça. On pouvait l'insulter elle, dénigrer sa petite taille ou même se permettre quelques familiarité mais jamais, au grand jamais, elle ne laisserait un être insulter Abysse. Qui était ce petit deux-pattes pour oser parler d'elle ainsi. Il ne connaissait rien à rien. On ne critique jamais le choix d'un dragon. Et le jeune homme risquait de l'apprendre à ses dépends.
Alundra poussa un terrible rugissement, faisant vibrer, gronder sa cage thoracique. Elle banda ses muscles, prête à bondir sur Oryon. Alundra était furieuse.

Abysse se retourna d'un bloc et assista médusée à la rage ainsi exprimée de son amie. Elle ne l'avait jamais vu dans un tel état. Elle qui est pourtant toujours douce et sensible. Voilà qu'elle faisait preuve d'une grande sauvagerie face à l'effronterie du jeune humain. La dragonne n'allait pas tarder à le tailler en pièce si elle n'intervenait pas. Abysse hurla.


" Alundraaa ! "

Celle-ci ne l'écoutait même plus. Sa colère aveuglait son bon sens. Sa queue fouetta deux fois le sol et elle bondit vers le jeune homme. Abysse devait absolument intervenir. Il ne fallait pas qu'Alundra blesse un humain aussi stupide soit son erreur. Les conséquences auprès de l'Ordre des Dragonniers en seraient terribles. Elle devait agir et vite. Mais comment stopper une dragonne en plein élan qui plus est lorsque sa force est décuplée par la rage ? La jeune Or'hen repensa alors à Zeyr. Il était capable de se déplacer à la vitesse de la lumière bien qu'il n'ait aucun impact sur la matière. Le coup était dangereux mais la jeune femme n'avait d'autre alternative. Elle fit un pas dans l'ombre.

Zeyr apparu à ses côtés et une fois de plus l'engloba de sa lumière. Cette fois ci, la jeune femme comptait ne rester qu'une infime fraction de seconde dans le royaume des ombres. Juste un instant afin de se déplacer et de réapparaître dans l'ombre du jeune homme. Comme prévu, elle apparut derrière lui. La manœuvre lui avait coûté en énergie mais l'adrénaline procurée par la tension de l'instant compensait avec cette perte.

Abysse saisit le bras armé du jeune homme, le tordit pour lui faire lâcher sa prise puis le tira en arrière. Elle eu le temps de lui faucher les jambes avant de l'entraîner dans sa chute. Les deux jeunes roulèrent et évitèrent ainsi de se faire broyer par la dragonne.

Surprise, Alundra écarquilla grand ses yeux d'ambre et balaya du regard la scène. Consciente de ce qu'elle venait de faire, sa colère s'évapora d'un seul coup. Elle avait manqué de tuer un deux-pattes et qui plus est de blesser sa dragonnière en même temps. La jeune dragonne poussa un gémissement déchirant. Qu'avait-elle fait ?

De son côté, Abysse s'était relevée prestement et, agissant toujours par instinct, elle immobilisa le jeune homme en posant son genoux sur sa poitrine. Il était étendu sur le dos, cloué au sol par la seule force de la jeune femme. Il voulu lui porter un coup de poing. Elle intercepta sa main et la bloqua au sol. Oryon cessa de se débattre.

Abysse soupira et inspira une grande bouffée d'air frais. Elle était légèrement essoufflée par le sort. Zeyr s'évapora dans la lumière environnante, elle n'avait plus besoin de lui...du moins, elle l'espérait.
La jeune Or'hen tentait de reprendre son souffle et de se calmer. Il ne fallait laisser ses émotions brouiller son bon sens.


" Pauvre idiot. "

C'est tout ce qu'elle parvint à articuler. Elle garda le silence un moment. Le jeune homme, encore abasourdi, n'osait répliquer.
Abysse ferma les yeux et fit le vide dans son esprit. Elle ne devait surtout pas laisser ses sentiments interférer dans ses actes à venir.


" Saches tout d'abord que je ne juge que par les faits que je vois et non par le passé ou la nature d'une personne. Je n'ai donc fait que juger le comportement que tu as eu envers moi. "

Elle marqua une pause. Elle s'était exprimée sur un ton glacial, presque effrayant.

" Je me fiche pas mal de ton passé. Ce n'est pas lui qui détermine tes actes présents. Ne crois pas que j'ai été privilégiée par rapport à toi. Chacun à son histoire et ses propre blessures. "

Abysse desserra son emprise sur le jeune homme, il ne semblait pas vraiment vouloir se débattre. Les actes passés semblaient avoir été une douche froide pour lui. Elle ne lisait plus cette fureur dans son regard. Elle ne voyait simplement qu'un enfant abasourdi qui ne comprenait pas vraiment ce qui lui arrivait. En fait, Oryon n'était pas loin d'avoir la mentalité d'un enfant. Par les propos qu'il tenait, on avait l'impression qu'il n'avait guère évolué.Peut-être que le fait d'avoir été abandonné à lui même l'avait empêché de murir correctement. La jeune femme ne pouvait vraiment lui en vouloir. Elle avait près d'un siècle de plus que lui, normal qu'elle ne comprenne pas vraiment son comportement.
Elle s'adressa à lui sur un ton plus calme, las.


" Vois-tu. J'avais moins de quinze lorsque j'ai du quitter mon clan. J'ai appris à vivre seule et jamais je ne me suis abaissée à voler. Je n'avais pas le sou moi non plus et pourtant je me suis débrouillée et jamais, au grand jamais, je ne me suis apitoyée sur mon sort de la sorte. "

Abysse déglutit. Elle reprit sur un ton placide.

" Ce qui est minable dans ton comportement c'est de te plaindre ainsi à quelqu'un, de le juger et le comparer à toi sans même le connaître. Arrête de juger par la fatalité et prend ta vie en main. Les plus grands hommes qui ont forgé ce pays n'étaient pas forcément ceux que la vie a le plus gâtée. "

La jeune femme se releva lentement. Alundra s'était calmée. Elle restait tout de même encore étonnée par la rage qui l'avait habitée et par ce qu'elle avait tenté de faire. Elle était reconnaissante envers la jeune dragonnière. Oui, décidément, elle avait bien fait de choisir de vivre à ses côtés. Elle poussa du museau l'épée d'Oryon qui était restée près d'elle. Abysse l'attrapa au vol et la posa à côté du jeune homme. Elle repoussa les mèches de cheveux collées à son front qui lui barraient le regard puis fit volte-face et alla rejoindre Alundra. C'était fini. Elle n'avait plus rien à faire ici. Abysse était lasse de devoir parler, expliquer à un jeune homme des idéaux qu'il ne voulait entendre. Autant parler à un arbre. En fait, elle voulait fuir au plus loin ce lieu. Elle voulait oublier ce qu'il venait de se produire ici. Alundra percevait la pointe de regret et d'amertume qui emplissait la jeune femme. Elle aussi n'en ressentait pas moins.

[désolée, un peu en panne d'inspi. C'est pas super bien écrit ^^' ]
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Oryon

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Message Sujet: Re: A la lisière d'un bois, juste devant la ville. | Mer 4 Nov 2009 - 18:37


[ Attention, tu as beaucoup trop contrôlé mon personnage dans ton dernier post.
Ca ne me gène pas en général, mais dans ce cas précis, il n'aurait pas régit ainsi. Il est en colère et ne cessera donc pas de se débattre aussi facilement.
Je te trouve aussi que tu sous-éstime quant même un peu ses capacités. Il a beau être jeune, Abysse as beau être une grande guerrière, ce n'est pas un empoté pour autant. Il sait se défendre, un minimum.
Oryon n'est pas aussi pathétique que ce qu'Abysse semble penser ^^ (C'est peut-être que je le dépeint vraiment très mal )

Mais bon, comme le rp arrive à sa fin et que je me suis bien amusé, je vais pas t'embêter avec ça. ]

Alors qu'il criait en direction de la demi-elfe, il n'avait pas vu la dragonne se faire de plus en plus hostile. Et lorsqu'il l'aperçut enfin, prête à bondir sur lui comme un chat saute sur sa proie, il était déjà trop tard. Surpris, il ne comprenait pas. Il ne lui semblait pourtant pas s'être attaqué à la dragonne. Ce n'étaient que des mots... A l'elfe qui plus est.
La dragonne lui semblait plus calme, il ne pensait pas lui avoir de raison de lui en vouloir, au contraire. Elle aurait dut sentir l'immense respect qu'il portait à son égard... L'admiration qu'il avait envers cet être merveilleux. Il ne pensait pas avoir éveillé une telle fureur.

L'espace d'un instant, il eut vraiment peur. Il voulut s'écarter pour que la dragonne ne lui saute pas dessus, mais il fut stoppé dans son élan par la demi-elfe qui semblait s'être téléportée... A la grande surprise une fois encore du jeune humain. Sentant une forte pression sur sa main, il fut contraint de lâcher son arme. Il se sentit ensuite basculer sur le côté tandis qu'il voyait déjà la dragonne bondir pour tenter de les écraser, lui et la dragonne.

Ils ne passèrent pas très loin de la catastrophe. Tout s'était passé si vite. Oryon était à présent immobilisé, désarmé, écrasé. Alors il se débattit avec toute la rage dont il était capable. Rien à faire. ( Normalement, il aurait continué, et il aurait sans doute blessé Abysse d'une manière ou d'une autre... Ou il aurait au moins essayé. )

Cessant de se débattre, la rage se lisait sur son visage. Cette demi-elfe lui semblait être quelqu'un de bien détestable. Elle le prenait de haut. Elle lui déblatéra quelques âneries. Le jeune homme ne les écouta qu'à une oreille. Lorsqu'elle l'avait libéré, il se releva. Sa colère n'avait pas cessé. Les point serré, seul la présence de la dragonne l'empêchait de lui sauter au coup pour tenter... Quelques chose. Simplement d'assouvir sa colère.

* Et dire que j'ai une dette envers elle.
Et dire que c'est grâce à elle que j'ai eut l'honneur de rencontrer un dragon.

Pour qui se prend-t'elle au final ! *
Pensait-il avec rage.

" Tu te trompe, je ne me plaint pas. Je me félicite de votre chance, voilà tout.
Pour qui te prends tu pour croire que tu vaut mieux que moi ! Demande à ta dragonne se qu'elle en pense ! Ce qu'elle pense de ton comportement ! De tes paroles !
Je me suis trompé, je l'avoue.
Tu es loin d'être une personne enviable. Il faut croire que ta dragonne est vertueuse pour deux. "


Alors qu'il parlait, il était allé ramasser son épée, vérifiant du coin de l'oeil que la dragonne ne s'énerve pas à nouveau.
" Et s'il te reste un peu de bon sens, ne fait pas comme ces rois, ces soldats, qui se croient supérieurs.
Je t'ai cru différente un instant, je me suis trompé sur ça aussi. "


Il marque une courte pause, se tournant à nouveau vers la dragonne en lui destinant un sourire amicale.
" Merci de m'avoir présenté à ta dragonne.
Merci de m'avoir offert ce repas.

Pour te rendre la pareille, j'y penserais.
Mais j'espère que d'ici là, tu auras compris.
Que tu cessera de voir les autres comme des moins que rien. "
Lui dit-il enfin pour lui renvoyer l'attaque verbale qu'elle lui avait lancée un peu plus tôt.

Debout face au dragon et à la dragonne, tenant son épée de la main droite en laissant la pointe de celle-ci effleurer le sol, il se sentait fière.
* Désolé de t'avoir offensé. Tu ne méritais pas cela. * Tenta-t'il d'adresser à la dragonne... Si biensur celle-ci prenait encore la peine de l'écouter.

Et après un instant, sans réelle certitude que la dragonne ou Abysse ne lui réponde, il demanda d'une voix forte:
" Attend !
Comment devient-on dragonnier ?
Il n'y a donc que la chance pour ça ?

Ou se trouvent les dragons ? "


Il était peut-être un peut tard pour cela. Mais si convaincu qu'une telle chance ne pouvait lui arrivait, il n'avait même pas poser une si élémentaire question.

[ En fait, je viens de me rendre compte qu'Oryon ne sait pas vraiment comment sont 'choisis' les dragonnier.
Petite incohérence, mais rien de bien terrible. ]
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Abysse Yclette


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Message Sujet: Re: A la lisière d'un bois, juste devant la ville. | Mer 4 Nov 2009 - 21:46


[ désolée, je veillerai à faire plus attention la prochaine fois Wink Bon faut dire Abysse méprise vraiment très très beaucoup les humains. C'est dur à son éducation. On va dire que les Or'hens n'ont jamais été en bon terme avec eux. Une petite guerre d'ethnie quoi xD ]

Abysse s'arrêta. Elle laissa le jeune homme continuer à l'incendier mais ne pris pas la peine de lui répondre. Elle garda le silence un moment. Oryon ne pouvait la voir mais elle se mordait la lèvre inférieure pour s'empêcher de répliquer. Les poings serrés elle contenait sa colère et sa déception. Oui, elle était déçue que le jeune homme réagisse de la sorte. Il avait tenté de la voler et il avait insulté elle et Alundra et pourtant, elle lui avait offert un regard, la vie sauve et même l'honneur de rencontrer la jeune dragonne. Elle ne comprenait pas comment la conversation avait pu se terminer de la sorte. Où avait-elle pu fauter ? Aurait-elle du le tuer une bonne fois pour toute ?

Il y a quelques années, elle aurait opté pour cette alternative, sans doute. Cependant, elle avait muri entre temps et elle détestait de plus en plus le carnage et la mort. Il y a quelques temps de cela, Abysse s'était jurée face à l'océan d'effacer ses préjugés sur les hommes et de tenter de nouer un contact avec eux. Elle avait échoué minablement. Elle ne valait peut-être pas mieux que ce jeune homme finalement ?

Alundra rejoignit la dragonnière en quelques pas et la poussa à reprendre sa marche. C'était fini. Rien ne la retenait en ces lieux. Et puis, demain, elle reprendrait sa formation en magie. La vie reprenait son cours. Cette rencontre n'avait rien changé. Enfin, c'est ce qu'elle tentait de se persuader.

La jeune Or'hen voulait s'éloigner au plus vite d'Oryon. Celui-ci l'intima d'attendre, il avait une question pour elle. De toute évidence, c'était le rêve de chaque gamin de chevaucher un jour un dragon bien qu'ils en ignoraient le prix. On ne devient pas dragonnier pour ainsi dire. On naît en étant dragonnier, il arrive juste un moment où cela nous est révélé. Voilà tout. Les dragons nous trouvaient et non pas l'inverse.
C'est ce qu'Abysse aurait aimé lui répondre à ce moment mais elle s'en trouva incapable. La déception et l'amertume l'empêchaient complètement de se retourner et de s'adresser au jeune homme. Un sentiment d'urgence était en train de naître en elle. Il fallait partir. Oublier cette rencontre. Au revoir Oryon.
Alundra et la jeune femme reprirent le pas et s'éloignèrent de la ville, s'enfonçant un peu plus dans la forêt, disparaissant aux yeux du jeune homme.


[ contente d'avoir fait ce rp avec toi Wink ]
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Oryon
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Message Sujet: Re: A la lisière d'un bois, juste devant la ville. | Mer 4 Nov 2009 - 23:12


Ni la dragonne, ni Abysse ne prirent la peine de lui répondre. Plus un son, plus une parole. Ils lui tournèrent le dos pour ne plus lui adresser un regard. Alors Oryon, lui aussi, fit silence, se contentant de les regarder s'éloigner.

Du regret, il en avait lui aussi. Il aurait voulut que tout ceci se passe différemment. Même persuadé que cette Abysse était une bien triste personne, même s'il voulait se convaincre qu'il n'avait que faire de ce qu'elle pensait de lui, il était vexé de les voir s'éloigner ainsi.

La dragonne, surtout. Elle n'était pas comme Abysse, elle. Elle était une personne différente, une personne bien plus pure. Oryon s'imaginait alors la raison pour laquelle cette dernière l'avait agressée, il voulait comprendre. Elle n'avait sans doute pas supporté les critiques qu'il avait faite à sa maîtresse, se disait-il.

C'est de la voir s'en aller ainsi, la dragonne, qui le peinait. Il aurait aimé un regard, une autre parole rassurante. Il aurait aimé un compliment. N'importe quel mot venant d'elle lui aurait suffit, il aurait aimé conserver son estime.
Cela semblait dorénavant peine perdue.

Oryon ne pouvait désormais plus les voir, ils avaient disparu dans la forêt. Il était seul à présent, à nouveau. Alors il rassembla ses affaires, remis sa cape sur ses épaules, la vieille épée dans son fourreau, l'arc sur son dos et la couverture qui lui servait de sac en bandoulière, puis il sortit le bracelet d'argent qu'il avait placé dans une de ses poches.

Un souvenir, pas comme les autres, de cette rencontre... Il l'accrocha autour de la garde de son épée. Un moyen de ne pas oublier, le jour ou il aurait à l'utiliser, cette rencontre qui lui avait redonné un peu d'espoir.

Ainsi plus fort d'une rencontre exceptionnelle, il repris sa route vers de nouveau horizons.

[ De même, milles mercis ! ]
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