Yel se faufila entre les arbres et la faible lumière des étoiles éclaira fugitivement son visage. Il sentait qu'il n'aurait pas dû aller dans la forêt à cette heure là, mais la lune était tellement belle et il lui fallait commencer le dernier poème du Livre, il avait espéré trouver en ces lieux l'inspiration pour les premiers vers...Il commit l'erreur de penser à une histoire à faire peur qu'il racontait pour effrayer les enfants, et elle ne lui sembla plus aussi marrante . La lueur des étoiles lui parut tout à coup menaçante et les arbres lui firent soudain penser à des monstres. Il avait beau savoir que son imagination trop développée lui jouait une fois de plus des tours, il ... Quelque chose hurla. Ce n'était pas un animal, c'était un cri humain (ou tout du moins humanoïde), c'était un cri de pure souffrance. Il bougea un peu et une lueur de flammes lui apparut soudain devant les yeux, illuminant un bref instant une petite clairière avant de s'éteindre subitement, mouchée par une main invisible, et la nuit retomba comme un voile sur la forêt ...

*La nuit retomba comme un voile ... il faudrait que je réutilise ça dans le poème"

Il esquissa un sourire. Même dans les moments critiques il ne pouvait s'empêcher de composer dans sa tête poèmes, contes, spectacles ou chansons. Il entra lentement dans la clairière et la lune fit passer ses reflets sur la plume piquée dans ses cheveux et sur le squelette calciné posé sur le sol au milieu d'un cercle de cendres. Yel sut que cette vision lui resterai pendant un moment dans la tête. Il fit des yeux le tour de la clairière et vit l'un des repères qu'il avait pris (justement au cas où il se perdrait). Il se détendit un peu et s'appuya sur le rocher qui ... Une minute ! Le rocher n'était pas là lorsqu'il avait fait les repérages ! Son cerveau n'eut même pas besoin de tourner à plein régime pour comprendre que la personne qui avait brûlé feu le crieur nocturne (haha) se cachait dans le rocher ou derrière.

*Seulement, peut être qu'un brûleur de visiteur intempestif ne tiens pas à être dérangé , hein ? peut être que ..."

La bouche de Yel s'anima toute seule pour couper court à tout monologue en même temps que sa main prenait la plume qui était piquée dans ses cheveux et dont la pointe légèrement trafiquée aurait permis de vérifier la véracité du proverbe " la plume est plus forte que l'épée"

"allez, sors de là."

Comme fasciné par cette macabre scène, le corps du messager avait attiré l’attention de l’inconnu qui semblait savoir à la perfection où il se trouvait. À croire que ce dernier était déjà venu en repérage pour une tiers raison. Le dragonnier demeura impassible tout comme sa monture qui manifestait une envie pressante de déployer ses ailes et de prendre son envol. Après tout les dragons étaient les maîtres du ciel et se retrouver bloquer par un mur de pierre qui le clouait au sol devait être plus que désagréable. C’est ce qu’il fit clairement comprendre à son cavalier qui ne pu vraiment ignorer les plaintes de son compagnons d’arme. Cependant ils devaient tout deux demeurer ainsi jusqu’à ce que le chemin soit dégagé. Attirer l’attention ne ferai que compromettre leur plan pour faire sortir la reine de ces geôles. Les ombres avaient donc le pouvoir mais renverser la pression était une idée plus que tentante aux yeux de Shadow qui y voyait enfin une occupation pour les semaines à venir.

Au bout de quelques minutes notre poète fini par s’appuyer contre le « camouflage » dressé par L’elfe qui retint son souffle. Intérieurement il ne voulait pas retomber dans un cycle de violence, non, pas sans bonne raison mais comment pourrait-il justifier ses actes si maintenant un membre de son clan ou d’un clan adverse venait à tomber sur lui. Devrait-il le réduire au silence ou encore lui exposer ses motivations ? Jamais, il avait juré allégeance à son clan et cette reine devait être secourue mais sachant pertinemment que les moyens classiques ne seraient qu’une vaste perte de temps et d’énergie il opterait pour la seconde solution quitte à la faire souffrir.

À sa grande stupeur l’inconnu connaissait les lieux et avait percé à jour sa couverture ce qui précipita tout les évènements. Déjà on lui demandait de sortir de sa cachette pour se révéler au grand jour (bien que nous soyons encore en pleine milieu de la nuit mais bon ^^’). Il se mordit la lèvre comme pour marquer une amertume sans précédent suite à la découverte du poteau rose. Shigeru, quand à lui, s’apprétait déjà à pulvériser, d’un puisant geste de ses ailes, la fine couche rocailleuse qui les dissimulait tout deux. D’un geste vif mais pourtant plein de calme, le dragonnier posa sa main sur les écailles de son ami cracheur de flamme afin de le calmer. Nul besoin de faire plus de grabuge, le cadavre de l’infortuné était amplement suffisant que pour éviter un nouveau coup d’éclat.

*Du calme mon grand, n’oublie pas que notre objectif est de libérer la reine mais sans pour autant qu’ils le devinent. Si maintenant tu nous ramènes le reste de la troupe et qu’un d’entre eux réchappe à notre soif toute notre stratégie n’aura été que vaine.*

*C’est d’accord mais si tu ne me permets pas de déployer mes ailes dans la minute je m’occuperai personnellement de le faire et peu importe qu’ils soient tous alertés ou non.*

*Toujours aussi impatient mais bon, après tout nous nous connaissons depuis si longtemps. D’ailleurs je ne t’ai jamais vu sous un autre jour et ton caractère est encore celui d’un dragonneaux à peine sorti de son œuf.*

Shigeru lui répondi avec une certaine ironie dans le ton de sa voix. Cet écho puissant qui résonnait au cœur même du corps de l’elfe qui n’était qu’un insecte en comparaison de la masse du dragon.

*Qu’en est-t-il te concernant, toujours à jouer avec le feu pour au final ne plus savoir où tu en es*

*Enfin soit, notre invité semble s’impatienter. Et puis nous reparlerons de tout cela une fois ton addiction à l'alcool terminée*

D’un bref geste de la main il fit baisser la barrière pour faire face au nouveau venu, une plume dans la main. Il faisait bel et bien face à un artiste. Comble de l’ironie lui-même était féru de littérature en tout genre. Peu importait le thème abordé tant que l’auteur apportait un certain soin à la rédaction ou encore à la cohérence des faits et autre relations que pouvait entretenir les intervenants. C’est donc avec un regard amusé qu’il observa l’écrivain.

« Si j’étais toi j’aurais plutôt dit ‘sortez de là’ mais bon, sur ce point je ne peux t’en vouloir vu que tu n’as pas fait attention à mon gardien et ami de longue date qui se tient derrière moi. »

Il prononça ces paroles sur avec dans sa voix, un timbre neutre comme si les mots en soit n’avaient aucune réel valeur. Un assemblage vulgaire juste présent pour décrire une évidence qui pouvait se passer de paroles inutiles.

« Maintenant que je, pardon, nous ne sommes plus caché par ces vulgaires pierres que puis-je faire pour toi ? »

Shigeru tourna sa alors sa tête vers un felin, son penchant pour les bières était fort certes mais pas encore assez que pour surpasser son appétit. Une faim qui était en proportion égale avec sa taille. Il étendit son cou en direction du tronc de l'arbre broyant la base et attirant l'attention de son dragonnier qui affichat une mimique proche du désespoir.

"Abruti, mais combien de fois faudrat-il te répéter que les arbres ne sont comestibles. Pour un dragon sensé être détenteur d'une sagesse sans pareille tu..."

Il s'arrêta de parler alors que son regard perçait enfin à jour la raison de cet acte insensé. Une dernière personne se présentait, dague à la main et le regard fixé sur le sac que transportait Shadow. Toujours le regard fixé sur le dernier intervenant il s'adressa alors à l'artiste.

"Un ami à toi je présume."

[HRP: je t'en prie, Kero, sans vouloir te vexer, utilise un correcteur d'orthographe
^^]

Yel dut utiliser toute sa faculté de concentration restante pour ne pas faire un bond en voyant le dragon. Ses yeux lâchèrent du regard le cadavre calciné pour aller sur le dragonnier, puis sur le dragon et enfin sur la silhouette dans l'arbre. Il tenta de percer l'obscurité pour mieux voir son visage, qui ne lui dit rien, pas plus que celui du dragonnier. Quand au dragon ... il en avait rencontré assez peu dans sa vie pour se souvenir de leurs noms et celui là ne lui disait rien. Son cerveau tourna à plein régime, analysant paysage, protagonistes et objets, avant de transmettre un message à ce qui servait de conscience artistique à Yel

*Trois homm ... humanoïdes et un dragon se rencontrent en pleine nuit dans une clairière loin de tout autre être vivant et après la mort d'un autre ... Que je sois pendu s'il n'y a pas là matière à quelque poème, ou même à un conte !*

Pendant qu'une partie de son cerveau composait furieusement et engloutissait l'équivalent métaphorique de plusieurs litres de café fort, une autre s'employa prudemment à pousser du coude le reste en disant "euh ... il a posé une question, là ..."

" je ne sais pas ... Je veux dire, en ce moment, beaucoup de gens se disent mes amis, souvent en pointant un couteau sur moi, alors ... qui sait si cet homme n'est pas mon ami ? le mieux serait encore de lui poser la question, moi je n'en sais rien. tout ce que je peux dire, c'est que je ne l'avais jamais vu avant aujourd'hui."

Il sortit ensuite un carnet de sa poche, attacha à sa plume un petit appareil qui lui permettait de ne pas tremper sa plume tout les deux mots et griffonna furieusement quelques strophes, avant de les rayer et de recommencer, de dessiner dans la marge des croquis et à marquer quelques anecdotes un peu partout. en cinq secondes, cela forma un embrouillamini qu'il serait le seul à pouvoir déchiffrer. Son cerveau romanesque émit une légère pensé avant de se remettre au travail

*dommage que ce ne soit pas un soir d'orage ...*

Le tonnerre gronda

Il allait de surprise en surprise, rien ne laissait présager que de tels évènements allaient se produire aussi vite. Il n’avait fait que supprimer un gêneur et deux autres venaient de faire leur apparition sans pour autant le menacer ou être détenteur d’information sur la situation politique du continent. Au-delà d’un étonnement plus que flagrant cette suite lui semblait irréelle. Comment, en un laps de temps si court, autant de monde pouvait surgir de cette maudite obscurité. Les esprits n’étaient pas encore assez nombreux que pour transmettre les données fraîchement acquises. Même la météo, si douce les minutes précédentes, se gâtait fâcheusement. L’elfe daigna enfin à parler face à face avec notre poète qui semblait complètement absorbé par la mise en œuvre d’écrit qui, s’il ne se trompait pas, allait faire l’éloge ou, pour être plus modeste, relater les évènement de cette soirée. La possibilité pour qu’un roman vienne agrémenter le grand nombre de manuscrit était de plus en plus importante.

Ne résistant plus à l’envie Shigeru fini par céder à ses instincts les plus basiques et tenta d’avaler d’une traite notre chat-garou qui ne semblait pas vouloir sortir des débris de l’arbre. Il ne savait trop à quoi s’attendre et, déçu par ce que sa langue lui transmit, recracha son potentiel diner, non sans regret. Un goût étrange hantait son palais, entre l’odeur alléchante d’un morceau de viande saignant, et celui d’un plat végétarien pas vraiment conseillé pour les souverains du ciel, le dragon dévisageait son ancienne proie tentant de déterminer la nature de celui-ci. Kero pouvait s’estimer heureux de ne pas avoir pris de plein fouet l’odeur nauséabonde qui provenait de la gueule du reptile ailé.

Cette action effectuée par son dragon l’exaspéra laissant paraître sur son front tous les traits liés à l’énervement et la colère. Shadow se rapprocha alors du crâne de sa monture pour lui assener un violent coup de poing. S’en suivit une pléiade de reproches et autres insultes aussi diverse que variées à l’encontre du dragon qui fit mine de ne rien entendre.

Une fois son calme retrouvé il laissa de côté ses problèmes pour revenir à des choses plus sérieuses. Maintenant que tout les protagonistes étaient sur la scène quoi de mieux que des présentations faites dans les règles de l’art. S’inclinant légèrement, il salua ses invités, tout en amenant Shigeru à en faire de même. Durant ce court instant il laissa divaguer ses sens tout en profitant de l’humidité de l’air qui augmentait petit à petit comme pour annoncer la venue d’une averse.

« Toutes mes excuses pour ce que mon » Il frappa alors à nouveau la boite crânienne de ce dernier « compagnons ici présent à pu vous faire subir. Mais point de soucis à se faire il paiera pour ses crimes plus tard. Maintenant si vous le permettez puis-je connaître la raison de votre présence. Me concernant je suis ici suite à un retour de voyage et quelques difficultés sur la route nous on amenés à rester ici pour la nuit. »

*Espèce de brute, pourquoi faut-il toujours que tu me frappes !!! Prochaine fois je t’écrase jusqu’à ce que tu me supplies de te rendre ta liberté. Manger est un besoin naturel ignorant*

*Mais cela ne tiens qu’à toi de prendre ou non des coups. Tu ne le sais que trop bien et puis en parlant de besoin. Était-il vraiment nécessaire de finir la réserve complète de bière à l’auberge ? Si au moins tu volais correctement après avoir bu…*

*Ce n’est pas ma faute, elle était plus forte que prévu. Mais ce n’est pas un elfe imberbe qui va me donner des leçons sur la façon de consommer les boissons alcoolisées*

Yel faillit éclater de rire en entendant cette question. Cela fait longtemps qu'on ne lui avait pas demandé. Il hésitait mais ... Il ne serait pas un Cistelune s'il ne faisait pas ce genrede choses, non ? Aussi se mit il à déclamer en faisant des pirouettes et en souriant de toutes ses dens au point de manque s'en décrocher la mâchoire. A certains moments, il sortait des balles et jonglait ou bien faisait un tour de magie ou même une impressionnante acrobatie :
"
Question très pertinente, permettez dragonnier
Que je fasse de moi un tableau très complet
Je suis un peu poète, un peu fou sur les bords
Je suis anachorète, je connais bien la mort
Je suis un peu artiste, je suis un peu conteur
Je sais faire le choriste tout en étant acteur
Frimeur, dragueur, chanteur, sans reproches et sans peur
En plus d’être voleur, je suis aussi tricheur
J’erre de par les chemins, en cherchant quelque muse
Je fais le troubadour, je fait rêver, j’amuse
Parfois je fais pleurer, milles excuse pour cela
Parfois je suis absent, je ne suis pas encore là
On raconte sur moi que j’ai plus de mille ans
Que je suis rejeton du soleil et du vent
Que ma peau est écorce, et que mon sang est sève
Que de la grand forêt je fut fils et élève
Que je sais les secrets oubliés des dragons
Il paraît même que j’ai une cité pour maison
On me dit grand empereur ou bien grand fainéant
Cela dépend du cœur de l’humeur, du beau temps
Moi même je ne sais si c’est ou pas à croire
Car on raconte même que je perds la mémoire
Et enfin me voilà, troubadour sans rancune
Et l’on m’appelle ici Yel de Cistelune !!
Je viens en ces contrées trouver l'inspiration
Mais stop, là c'est à lui de faire présentation"

Finit il en désignant Kero. Il fit ensuite une révérence et gagna un petit rocher où s'assoir en quelques saut périlleux impressionants. Il ressortit ensuite sas plume et son carnet qu'il avait rangé pour faire son numéro et dévora à nouveau les environs des yeux, tout enécrivant et en attendant que Kero se présente

Kero était resté caché dans son arbre patiemment, s'attendant à entendre l'un des deux hommes l'appelé, ou quelque chose du genre. Quel fut la surprise du félin lorsque le dragon essaya de le croquer. Malheureusement pour l'ami écailleux, il ne mordit qu'un morceaux de la cape du chat garou et les feuilles de l'arbre. Ne jamais sous-estimé un félin quand il s'agissait d'éviter les ennuis par quelque acrobatie et déformation de son corps. Quand Shigeru recracha le tout au sol, Kero retombé en toute légèreté sur ces pieds. Cette agilité et cette légèreté presque surnaturel qu'était propre au chat-garou, également les elfes, les dépassants parfois. Kero était l'un de ces félins qui retombent toujours sur ces pattes.

Se retrouvant devant les deux autres, sa capes partiellement déchiré par les crocs du dragon, Kero remarqua que trop tard que sa capuche était resté accroché à la gueule de Shigeru. Ayant un hoquet de surprise en sentant le vent soufflé dans ses cheveux et sur son visage, Kero se disais que c'était un peu loupé pour garder sa nature cachée. Comment expliqué à un dragonier et à un poète, qu'il est, sois disant humain alors que ses oreilles pointue et ses yeux en amende le trahissais directement. Prenant un sourire gêné, le jeune félin passât ces deux bras derrière sa tête et tira légèrement la langue. Après tout c'était encore un enfant, et un enfant coincé quand on découvrait ses secrets avait parfois des réactions un peu puériles et innocente.

Je... en fait je dormais juste en haut d'un arbre de ce bosquet. Et le messager que vous avez cramé m'a réveillé. Comme je suis curieux j'observais la scène. Pour le moment on m'appelle Kero, et je pense que aucun de vous deux avez de difficulté a deviné ce que je suis.

Sa voix gênée et fluet ne trahissait en rien à ses intentions, il ne mentait pas vraiment, et le jeune chat garou espérait que cette innocence venant de lui du à son côté enfant lui permet d'échapper à des questions plus poussés. Puis après tout, tout pouvais être possible avec un chat garou. Mais pour l'heure, kero était surtout inquiet pour sa cape déchirée, il l'aimait bien sa vieille cape de voyages, il allait devoir en emprunter une autre pour continuer a erré dans les villes humaines sans attirer l'attention.

(dsl panne d'inspi la je me rattrape plus tard ><)

(voila encore dsl pour la courte rep hier, j'étaie en pleine paperasse avec le pôle emploie, pour me rattrapé , envoila une plus correcte ^^')

[désolé pour le retard, ma petite sœur a piqué l'ordinateur et s'est mise à mordre ceux qui s'approchaient ]

Yel acquiesça silencieusement et fit disparaître ses balles de jonglerie.Il commença à monter le camp sans mot dire, et en obligeant soigneusement ses pensées à éviter certains sujets comme les dagues qui venaient de tomber de la cape de l'homm ... De l'humanoïde ... De celui qui avait actuellement une apparence humanoïde , bref du chat garou, quoi. Yel conaissait les légendes, et il se pensait capable de reconnaître un chat garou quand il en voyait un. Tout correspondait aux contes. Si le gamin roulé en boule n'était pas un chat garou, alors Yel était un Urgal ! Bref, autant de pensées éparses sensé lui faire éviter la pensée qu'il était en train de monter un camp avec un chat garou qui était sans doute plus dangereux qu'il n'en avait l'air (ou alors c'était que les caractères génétiques avaient eus une légère défaillance) et un elfe capable de brûler un homme de sang froid. Et puis il y avait le dragon. Yel ne se lassait pas de contempler le dragon. Il avait senti que sa présentation lui avait plu, ainsi qu'à son dragonnier, et la fierté qu'il en retirait était immense tant les dragons étaient réputés (pour la plupart) pour leur bon goût en terme de poésie et musique. Il résolut d'ajouter cela au livre avant de le clore : cela ajouterai à la légende des Cistelune... En attendant, il était bien (ses pensées évitaient toujours le sujet du gars carbonisé) et ses compagnons semblaient na pas le détester...

[P.S. : pas beaucoup d'inspiration aujourd'hui, encore désolé.]

La couverture nuageuse se faisant plus dense, tous s’abritèrent sous l’abri de fortune érigé par Yel et Shadow. Un vent puissant accompagnait le feuillage des arbres qui entamait une valse endiablée au rythme des rafales qui semblaient vouloir déraciner l’ensemble des végétaux. L’elfe voyait toute son attention portée sur le déchainement climatique qui se déroulait sous ses yeux. Son corps se mit à se mouvoir de lui-même pour s’arrêter en plein milieu de la clairière. Shigeru s’occupait de maintenir le feu allumé soufflant de temps à autre quelques flammes.

Le dragonnier fermait ses yeux tout en laissant les gouttes de pluies s’écraser sur son visage et ses vêtements qui ne tarderaient point à être alourdit par cet excédant de poids que représentait l’eau dans le tissu. Sa main droite sorti de la cape trois joyaux qu’il fit léviter dans les airs à une hauteur avoisinant les quatre mètres. Puis vint le tonnerre et la foudre qui brisait par intermittence le bruit des litres d’eau qui se déversaient sur un sol. Des arcs électriques parcouraient les nuages à la manière des dauphins qui sautaient au dessus des flots pour ensuite y retourner sous l’effet de la gravité terrestre.

Shigeru interpella alors Kero tout en désignant le sac à l’abri de l’averse avec une pointe de malice dans le ton de sa voix. Certes le contenu pouvait s’avérer être d’une valeur inestimable mais il contenait aussi la nourriture et tout le matériel nécessaire pour se restaurer mais aussi deux ou trois sac d’or destiné à couvrir les éventuels frais de voyage.

« Que les cieux et la terre ne fassent plus qu’un. Qu’en ce monde de désolation la peine et la douleur laisse place à l’espoir. Puisse les rêves des hommes noyer leur folie pour qu’enfin ce qui, dans les ténèbres demeurait, passe dans la lumière. »

L’elfe, les yeux toujours clos, planta son épée dans le sol pour ensuite placer les pierres en lévitation au dessus du pommeau de l’arme qui servait de repère. Les joyaux se mirent alors à tourner lentement pour ensuite accélérer de manière croissante. À ce moment précis ses paupières s’ouvrirent pour laisser l’iris contempler la foudre qui se manifestait sous la forme d’un cercle parfait dont les rayons, surtout ceux partant du centre, se mirent à former des arcs qui se brisèrent pour frapper les pierres précieuses. L’énergie accumulée fut transmise au manche de l’épée qui en retint également une partie. Un cône gigantesque s’était formé pendant une brève période pour se volatiliser par la suite. Le dragonnier jeta alors un œil aux pierres ainsi qu’à sa lame. Il les reprendraient plus tard le temps que l’excédant d’énergie se soit dissiper. Il tourna alors les talons et observa son sac avec suspicion. Mais qu’avait donc fait Kero et son dragon pendant le rituel. Il craignait le pire étant donné que sa monture était un peu comme un enfant prisonnier d’un corps d’adulte.

Nb:Désolé pour le délai de réponse, ce genre de chose ne devrait plus se produire à l'avenir

(dsl encore pour hier j'ai pas eu trop le tps de rep correctement, sa été assez moche je trouve ^^")

[ désolé de l'absence : entre l'espagne, le camp itinérant et la rentrée à l'internat, j'ai pas eu de temps devant un ordi. Cela ne se reproduira plus]

Yel ouvrit brusquement les yeux et sauta hors de sa couche. Ses yeux légèrement affolés (essayez donc de vous faire réveiller ainsi, vous comprendrez vite) parcoururent le campement dans l'espoir de dénicher le coupable. Voyant qu'il s'agissait de Shadow, il ferma symboliquement sa bouche à triple tour et ravala sa rancœur. Il observa donc le tour du campement sans écouter ce qui se disait (il comprit toutefois l'idée globale). Il s'attendait à ce que, d'une seconde à l'autre, Kero râle. Les chats n'aimaient pas l'eau, c'était un fait reconnu. Yel prit sa plume afin de dessiner rapidement un portrait du splendide paysage en vue de l'intégrer à sa saga. Cela valait le coup : la rosée avait saupoudré de blanc les herbes, leur donnant une couleur et une luminosité irréelle. Les arbres avaient tout perdu de leur coté effrayant de la veille, ils semblaient maintenant représenter de calmes et tranquilles gardiens immortels qui ... Yel se secoua. Au réveil, il avait un peu tendance à se croire dans le monde merveilleux qui inspirait ses écrits. Mais ce matin là, particulièrement ...

*On se croirait dans "la citadelle des rêves" *

La citadelle des rêves était un poème écrit 80 ans plus tôt par l'un de ses ancêtres. Il était parvenu incomplet à Yel, mais il commençait par quelques vers qui convenaient parfaitement à la situation, à propos de clairière et d'êtres légendaires (parmi lesquels figuraient d'ailleurs un dragon et un elfe). Yel aurait bien récité quelques vers, mais il savait que la poésie était très vite gonflante. Bref, Yel mit quelques temps à revenir à lui (temps que mit à profit une petite racine pour venir pousser sournoisement pile là ou son pied irait lors de son prochain pas). Yel alla ensuite chercher son arc et ses flèches et parti chasser en compagnie de Shadow...

[P.S. : pas beaucoup de temps aujourd'hui, désolé. je me rattraperai plus tard]

Dans cette magnifique nuit orageuse, je ne rode pas pour tuer ou attaquer nos chers protagonistes se tapant la discute sur différant sujets. Car j’ignore simplement qu’il y est du monde au tour de moi. Je ne dormais pas non plus étant donné que je suis plus allai se de nuit que de jour. Étant donner que ma couleur noir me camoufle bien de nuit, je ne peux pas en dire autant quand il fait jour… Mais si il n’y avait que ça, on pourrais dire que cela est encore minime, mais non, ma vue aussi est affecté,mes yeux couleurs oranges pouvant paraître jaune m’aidais a mieux voir la nuit,car je voyais effectivement en orange, le jour ce n’est pas très pratique, je suis déjà bien content de pouvoir reconnaître les couleurs, bien sur je ne les vois pas comme les humains, rouge vif par exemple me paraitra d’une autre couleur oui ça ne change pas grand-chose mais quand on dit « blanc n’est pas une couleur » le blanc et pour moi orange avec quelle point orange . Je vais passer des détailles peu importants.

Je regardais une magnifique biche ignorant qu’il pourrait avoir un autre dragon voulant cette biche, ignorant qu’à une centaine de mètres voir moins il pouvait avoir des autres créatures humanoïdes ou voir même des humains.
Je m’avançais vers elle et je me mis a chargé, la biche me vu mais je continuais ma route. Je vais sauter et me faire une belle proie mais je me sentis poussé par quelle que chose et je me mettais a tombé sur le coté.
C’était une dragonne, elle me regardais furieusement et laissa la proie partir. Quelle gâchis, je reculais tout en restant sur le dos et je me relevais en sifflant en faite sifflé c’est un peu comme ça je réagis pour menacer ou alors quand je me sens menacer, la dragonne me dis.


* Pourquoi voulais-tu tué cette biche ? Il ne serrait pas plus simple de devenir végétarien*

Je lui ris au nez et hausse les épaules.

Viel : Oui vous si vous voulez,moi j’aime la viande bien fraiche maintenant merci de m’avoir poussé mais j’ai encore faim.

Je me retournais et je partis, pour qui elle se prenait cette hystérique, manger de l’herbe… Manger de l’herbe ! Heureusement que je n’ai pas le courage de combattre cette folle des animaux. Je repris ma route, le ventre vide. Merci qui ? Hein ?
A force d’avancer j’ai réussis a attrapé un lapin. Je décrirais pas comment vu que ça serrais un peu tirais par les cheveux, enfin je l’est eu par chance, la bête a eu peur de moi et courra entre mes pattes et je lui avais donné un coup lui coupant un peu le dos assez pour pouvoir la chopé après. Seulement je la dévorais trop vite à mon gout.
Bon voilà je venais de loupé une biche a cause d’une dragonne hystérique et je devais me contenté d’un lapin et d’herbe ? Nonn !! Je n’allais pas me décourageais. Je trouverais surement quelle que chose si cette dragonne hystérique derrière moi. A force d'avancer je me mis a entendre des voix humaines



« Dit-moi Yel, vu que tu sembles bien connaître le coin as-tu remarqué des biches, cerfs ou autre gibier dans les parages? Je pourrai avoir recours à une lecture des esprits, les vider de leur force vitale mais je ne suis pas assez mauvais dans l’âme que pour en arriver à de tel extrême. Il en va de même pour les plantes comestibles. Rien ne vaut une acuité visuelle à l’usage abusif des pouvoirs qui sommeil en chaque être vivant à même de les utiliser. »

Je continuais avançais mais vers la direction des paroles, non c’est pas que je me disais «ah les paroles de dieu ». Je suis un peu curieux de savoir que je ne suis pas le seul ! Il y a du monde a par cette hystérique. Je n’avais pas compris qu’est ce que c’est paroles disais c’était du langage humains… Je vu un autre cerf, je courrai pour l’attrapais il courra a travers un buisson et moi je sautai par au dessus et j’attrapai le cerf. Mais seulement je ne tombais pas très loin de nos protagonistes, je mordis férocement le cou, une belle giclé de sang m’arrivais au vissage.
Mais voilà que je fis nos amis humains… Erf pas malin le Vielou sur ce coup.
Je reculais lentement tout en trainant le cerf et je sifflais même si cela ne s'entend pas trop ,je lâchai le cerf et je continuais a sifflé pour montré ma méfiance. « Euh comment on parle l’humain » . Voilà la question que je me pose, je ne voulais pas me battre mais mangé tranquillement, comment on dis ça hein ?