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Comment se perdre en forêt

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Shadow


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Comment se perdre en forêt Vide

Shadow
Message Sujet: Comment se perdre en forêt | Mar 31 Juil 2012 - 12:21


Le Du Weldenvarden, forêt synonyme de forteresse imprenable où la faune et la flore est libre de suivre son évolution sans risque que l’homme ou tout autre espèce ne vienne perturber ce Paradis sur terre. Les volatiles prennent leur envole avec pour seul menace l’aigle ou tout autre rapace. Le petit rongeur idem sauf qu’un renard peut s’ajouter au sommet de la pyramide. En somme tout fonctionne avec un ordre prédéfini, la proie devient chasseur et le chasseur la proie plus on atteint les hautes sphères du règne animal. Outre l’écureuil qui s’amuse à amasser les glands au pied du chêne pour préparer ses réserves hivernales on peut y croiser de tout et surtout du grand n’importe quoi. Qui sait si au détour d’un bosquet vous ne croiserez pas un de ces elfes fada de la nature à un point tel qu’il fit usage de la magie pour atteindre cet idéal de beauté qui est le sien. Ressembler à un loup, un ours et pourquoi pas un poisson. À chacun le droit de ressembler à ce que bon lui semble, carnaval avant l’heure. Selon l’elfe gris ces métamorphoses superflues n’avaient rien d’agréables, une utilité qui se limite à alimenter les comtes et légendes qui sont contés à travers tout le continent. Une chance que la plupart d’entre eux ne cédaient pas à ces idioties et conservaient un aspect qui inspire autre chose que de la méfiance ou de la crainte.

Justement, parlons en des elfes, ces gardiens éternels ou presque de ce domaine qui est le leur. Hors de question d’y déraciner un arbre ou d’abattre un animal sans s’attirer les foudres de ces derniers. Oui bon, cela peut sembler extrême pour tout étranger qui est perdu dans cet océan de verdure sans fin et surtout sans horizon. Seul des troncs et un feuillage qui s’épaissit au fur et à mesure que l’on s’enfonce plus encore. Pour un homme c’est un dédale sans fin si l’on n’est pas apte à utiliser le GPS elfique que sont les arbres. Apprendre à les écouter, eux et ces animaux est la clef pour parvenir à sortir ou s’orienter lors de son premier passage. Mais garde à celui qui s’y risquerait car si une entité étrangère ose s’aventurer c’est une vague dans un océan aussi lisse qu’un miroir. Votre simple présence va agiter tout ce beau monde vivant sous vos pieds pour ensuite donner votre position et ce que vous y faites. Autant dire que le fils des ombres s’en donnait à cœur joie ne tenant pas compte de la tempête créée par ses actes. Affronter un ours à main nue, négociation avec l’animal pour partager son logis de fortune une nuit durant. Et ce n’est pas cette brève discussion en ancien langage qui aurait fait plier le mauvais caractère de la bestiole en face. Il aurait bien proposé un peu de nourriture mais on ne lui laissa pas le temps de poser l’offre sur la table. Déjà l’on en arrivait aux mains, pardon aux pattes dans le cas présent.

Ne pas tuer, ne pas tuer, ne pas tuer. Une parole qui se répète en boucle alors qu’il esquive les assauts de son opposant sans réelle difficulté. Pourquoi cette peluche de deux mètres cinquante refusait d’écouter la voix de la raison et foutre la paix à l’assassin. Si des gardiens passaient à proximité le spectacle valait le détour… voir un de leur presque frère de sang, un elfe gris, en pleine négociation avec l’ours doté du plus mauvais caractère de tout le domaine des elfes. Aussi pénible que long le combat continuait, la bestiole frappant avec force mais ignorant totalement la précision de ses attaques. Peluche contre bouffeur de salade, duel épique dans la pyramide de la connerie. Le dragonnier las de cette lutte, entrava les mouvements de l’animal avant de poser contre la gorge de ce dernier une lame. Il se savait endurant ce qui n’empêchait pas Shadow de commencer à sentir la fatigue arriver petit à petit. Son dragon aurait bien participé, pardon, dévoré l’ours mais à défaut de pouvoir passer dans les chemins sans déraciner tout les arbres en bordure… la joie de grandir sans jamais s’arrêter.


« J’ai gagné alors tu me laisses me reposer et tu retournes dans ta caverne. Et puis partager un abri avec un compagnon de chambre ayant aussi mauvais caractère c’est pour se pendre au bout d’une corde… »

À quoi bon se risquer à dormir avec un animal qui est près à vous réduire en petit morceau une fois que le sommeil vous à gagné. Rien si ce n’est une mort lente et douloureuse et ce, peu importe la puissance qui puisse vous sommeiller dans vos entrailles. De plus la première cité des elfes se trouvait à deux jours de marche, hors de question de se crever à la tâche et arriver à moitié mort, le visage creusé par les cernes et autres signes de fatigue. Pourquoi n’y avait-il pas une taverne à proximité, ou alors une bâtisse abandonnée mais non, rien de tout cela. Juste des arbres à perte de vue, de quoi vous donner l’envie d’allumer un bon feu de bois et se griller de la viande de biche. Mais les règles sont les règles, libre à vous de les enfreindre si votre vie vaut si peu à vos yeux. Loin, bien loin d’où se trouvait le dragonnier des images qui fusent, des maisons qui ne faisaient qu’un avec la végétation. Des elfes par dizaine, par centaine parcourant les allées et chemins s’inclinant devant une créature massive. Le dragon anthracite avait déjà relié la capital, Ellesméra, et attendait gentiment son cavalier, mort de rire et à la limite de l’asphyxie.

Soit proche des tes amis, mais plus de tes ennemis… et si l’ennemi est ton ami alors que faire. Intérieurement l’elfe gris riait jaune. Si seulement son compagnon à écaille, ce lézard ivrogne avait daigné le véhiculer sur son dos mais c’était sans compter sur cette perfidie dont il pouvait faire preuve par moment. Maudit soit ces nobles souverains qui règnent en maître incontesté sur le royaume des cieux. Les émotions mises de côté il s’appuya contre un arbre, le calme était revenu ou presque. En lieu et place de la tempête dont il était l’origine quelques minutes plus tôt, de minuscules ondulations agitaient la surface avec crainte et douceur. Curieux, l’assassin décida d’aller à la rencontre de l’origine du ‘problème’ non pas sans libérer de l’enchantement l’ours qui après avoir montré les crocs retourna à sa sieste. Pas plus de dix minutes pour parcourir la distance qui le séparait de cet inconnu. L’assassin demeura au couvert de la végétation le temps de détailler le nouvel arrivant puis s’adossa contre un tronc assez large et attendit qu’il passe pour l’interpeller.


« Un conseil prend une autre route sans quoi t’en as pour deux jours, voir trois si tu t’égares ne serait-ce que d’un chemin… »
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Léandre


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Léandre
Message Sujet: Re: Comment se perdre en forêt | Mar 7 Aoû 2012 - 18:36


    Le soleil cognait sur sa tête, ses jambes étaient fatigués lorsqu'il voyait enfin une vaste étendue d'arbres verdoyants lui montrant la fin du désert du Hadarac. Il était ravi, mais ne se pressait pour la simple et bonne qu'il se trouve être déshydrater et en manque de nutrition.

    Trois semaines avant son arrivée devant l'étendue verdoyante.

    Léandre se trouvait en face des montagnes des Beors avec un marchand itinérant nains qui venait de Petrovya où il allait quelques fois vendre des objets ainsi que de la nourriture pour des raisons personnelles. Il ne cherchait pas à en savoir plus. Léandre l'a rencontré au moment où il longeait les montagnes de Beors afin d'explorer et de visiter les lieux. Au début, le nain n'aimait pas être suivit, mais qui pouvait-il ? Lui aussi se dirigeait dans la même direction.

    Léandre ne le rejoignait pas et ne cherchait en aucun cas à le déranger même si cela était le cas sans qu'il ne s'en rendre compte. Le nain l'invitait donc à le rejoindre, car au moins il se sentirait mieux. Il ne le lui disait pas et pourtant il le pensait. Léandre lui, essayait de connaître un peu plus le nain en discutant avec lui en utilisant des mots simples sans pour autant qu'il pense un instant qu'il le prend pour un idiot, car cela n'était pas le cas. Son père lui avait déjà parlé des nains par le passé lors de son entraînement ainsi que son opinion vis-à-vis d'eux. Léandre n'avait pour le moment rencontré qu'un seul nain et son opinion divergeait avec celle qu'avait son père. Néanmoins, il ne pouvait dire que tout les nains étaient pareil pour la simple et bonne raison qu'il ne souhaite pas se fier uniquement à l'impression qu'il a ressenti en compagnie du nain.

    Deux jours se sont écoulés avant qu'ils n'arrivent aux abords d'Az Ragni. Le nain le laissa alors et parti en lui laissant deux pommes. Léandre le remercia de sa bonté et parti aussitôt en longeant la rivière d'Az Ragni. Les premiers jours furent assez plaisant pour Léandre, mais ce qui suivirent furent éreintant si ce n'est éprouvant. Quelques nomades le suivait dès la matinée et se dirigeait dans sa direction.

    Il avait donc du courir et courir pendant quelques heures sans pour autant prendre une quelconque avance. Il recouru donc encore après cinq minutes de pauses en réfléchissant à un plan pour s'en sortir. Le mien dans son cas serait qu'il atteigne rapidement le Du WeldenVarden, mais il venait à peine de commencer sa traversée du désert du Hadarac. Il continuait donc de courir en quittant à son grand regret le large de la rivière d'Az Ragni afin de s'enfoncer de plus en plus dans le désert. La seule chose qu'il espérait serait que ses poursuivants.

    Courir, s'arrêter, courir, voilà à quoi ressemblait ses journées dans le désert du Hadarac. Léandre avait encore la moitié d'un des fruits qu'il avait pu conservé, mais après son prochain repas, il n'aura plus rien, que ce soit à manger ou a boire. Fatigué de courir, il s'arrêta une nouvelle fois s'en savoir si ses poursuivants le traquait encore ou non. Quoi qu'il en soit, il finissait ce qu'il lui restait de son fruit et reparti de plus belle en courant.

    Cela a durée durant deux semaines où il n'avait pu dormir que deux fois durant une heure maximum. Il se retrouvait complètement déshydrater et affamé sans compter la fatigue qu'il avait accumulé durant sa traversée. Il avait du payé le prix fort pour ne pas se faire attraper par les nomades du désert. Néanmoins, il se trouve enfin devant le Du WeldenVarden. Il entra sans plus tarder et marcha tranquillement en s'y enfonçant de plus en plus. Lorsqu'il trouvait un fruit ou un peu d'eau, Léandre le mangea délicatement afin de ne pas le rejeter de suite après l'avoir mit dans sa bouche. Il conitnua de marcher lorsqu'il entendit une vois l'interpeller. Il se retourna et observa son interlocuteur.

    - Je te remercie de ta bienveillance. Je vais donc prendre une autre route pour me rendre là où je souhaite aller.

    Voyant un peu d'eau, il l'a saisit avec ses mains et bu ce qu'il pu avant que celle-ci ne lui échappe de ses mains.
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Shadow


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Shadow
Message Sujet: Re: Comment se perdre en forêt | Ven 10 Aoû 2012 - 9:37


Deux ou trois jours, ce n’était pas faux à un détail près… dans cet enfer vert, cette océan de feuillu et d’’épineux l’on pouvait errer des semaines durant sans jamais trouver l’objet de nos désir. Oui, il y à bien cette nature omniprésente et ce sentiment de sécurité mais de là à s’en satisfaire est quelque peu exagéré. Qui d’autre pourrait parcourir les sentiers et sous chemin sans en perdre la raison et tout amour ou passion que l’on voue à la forêt gardienne. Si la survie est plus aisée en ces lieux l’ennemi le plus dangereux reste son ignorance quand aux plantes et animaux, certains et certaines étant mortel pour les êtres vivants consommant ces derniers. Parfois c’est la mort qui vous attends, parfois la folie, et par moment des troubles mentaux qui vont des maux de tête à la perte de mémoire tout simplement. Privé de fonction motrice, cognitive, le corps n’est plus qu’une enveloppe faite de chair et d’os qui servira de repas au premier prédateur venu. La pyramide de la chaîne alimentaire, toujours prendre garde à rester bien au sommet sous peine de devenir le casse-croûte d’une ancienne source d’alimentation. La seule variante était la présence des elfes gardiens qui s’occupaient de dérouter les étrangers vers des villes humaines ou elfique s’il s’agissait de l’un des leurs. Des guides pas toujours là quand on le souhaite mais tellement utile lorsque la mort ou la folie vous guette à tout instant.

Et en toute franchise, le voyageur qu’avait sous les yeux l’assassin est plus un corps vidé de presque toutes ses ressources. Un être dont la vie pouvait du jour au lendemain s’en aller séance tenante. Nul doute que le chemin parcouru jusque là l’avait poussé dans ses derniers retranchement, l’étincelle de vie qui vacillait à la moindre brise. En tant que tueur professionnel aider cet inconnu ne lui apportait rien, pas même un quelconque intérêt aussi infime soit-il. Enfin, si sa curiosité l’avait conduit jusqu’ici ce n’était pas pour voir une âme de plus rejoindre le royaume de leur ancêtre dans un dernier râle. Le fils des ombres se détacha de sa couverture sylvestre et rejoignit non sans lui lancer une gourde remplie d’un peu de vin. Test de réflexe diront nous afin de juger de l’état général de son interlocuteur qui se devait de manger ou boire tout ce qui passe à porter de main, attitude dangereuse…

Une fois à une dizaine de pas l’assassin s’arrêta afin de se présenter, une première fois en ancien langage, la seconde dans la langue des hommes. Juste histoire de ne pas semer le trouble ou le doute et provoquer un conflit qui ne ferait que raccourcir encore plus la durée de vie de l’un ou de l’autre.


« Je ne sais si mon rang ou encore mon statut va te pousser à me croire, me faire confiance, mais sache que comme tu es parti là, la proie ce sera toi et non les possibles adversaires. De plus tu ne tiendras pas plus d’une journée dans ton état, c’est tout juste si la fatigue n’embrume pas tes sens. Permet moi de t’aider inconnu. Je me nomme Shadow, dragonnier et… non, oublie pour la suite. Tu n’as pas à en savoir plus dans l’immédiat. »

Finissant de réduire la distance entre lui et le demi-elfe il laissa glisser son sac qui reposait sur son épaule pour sortir toute sorte d’aliment. Du simple végétal à la belle entrecôte, de l’eau fraîche et divers alcools qui de base constituaient la base alimentaire de Shigeru, qui désormais devait se retenir d’aller corriger son dragonnier pour cet affront.

« Prends ce qu’il te faut, repose toi et nous nous mettrons en route dès demain. Au fait, quelle est ta destination? Ton nom ou encore la raison qui t’a poussé à entreprendre ce voyage qui est le tiens? Tant de question se posent et toi seul en possède les réponses, me feras tu l’honneur d’y répondre étranger? »

Le ciel ne tarderait pas à revêtir sa tenue de soirée, impatient de laisser la place à son épouse, la lune, qui illuminerait la sombre nuit à venir. Entre les troncs, un courant d’air vagabondait insouciant épousant un instant la silhouette des deux guerriers pour s’en aller au gré des vents aussi capricieux qu’instable. Néanmoins il ne fallait pas s’inquiéter de la température car au couvert de la végétation une humidité constante agissait à la façon d’un bouclier thermique comme le ferait les bras d’une mère entourant son enfant d’une couverture chaude et moelleuse. En comparaison du désert qui parfois se comporte comme une mère attentive de nuit, et un père aussi rude qu’impitoyable en journée, le Du Weldenvarden n’était ni plus ni moins qu’un océan de verdure qui s’étendait à perte de vue, s’embrasant chaque nuit lorsque l’astre solaire rejoint l’horizon recouvrant le sommet des arbres de couleur magnifique. Oscillant entre le rouge flamboyant et un jaune vif rappelant celui de l’or dans un dégradé savamment dosé qui offre, à toute personne à même de s’élever dans les cieux, un spectacle unique. Seule les cités portuaires avaient cette chance, ce privilège mais rares étaient ceux et celles à même de pouvoir profiter de cet instant magique tant leur problème obstruait leur vue.

L’elfe gris ne tarda pas à s’occuper du feu non sans quitter ses armes, simple précaution ou action ignorée d’entré de jeu tant ce poids était minime, nous dirons que c’était dans ses habitudes et que se séparer de ces engins de mort le perturbait bien plus que de s’attirer les foudres des gardes bien impuissants face à cette machine à tuer. Autour d’eux la vie continuait son cours sans s’encombrer de ces présences étrangères. Le hululement des chouettes s’éveillant, les crickets entamant un chant, le hurlement d’une meute de loup partant à la chasse, et puis toutes ces brindilles qui craquent sous le poids des ces rongeurs et autres prédateurs. À cette mélodie qui empli les cœurs d’une paix sans pareil s’ajoutait le son des flammes qui crépitent dans l’âtre du feu, dévorant avec un plaisir sauvage le bois mort offert en offrande. Il avait pris grand soin à ne pas recourir à la magie utilisant le savoir des anciens, une manière d’honorer ses ancêtres qui éprouvait toujours cette joie immense de parvenir à un résultat probant par le simple talent qui coulent dans leurs veines.

Ce n’est qu’une fois le campement de fortune installé qu’il se posa contre un tronc, faisant face à Léandre. Son regard couleur acier vrillant presque le demi-elfe comme pour percer un mur imaginaire, une curiosité non dissimulée dansant dans ses pupilles à la manière du feu de camp, seule frontière séparant les deux hommes.
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