[J'ai galéré ^^" Mais bon, faire des vers pour un cadavre plein de vers... C'est un comble!]

Ce petit chemin, qui sent la noisette
Ne lui rappelait point cette chansonnette
Vu qu'on ne lui prend pas souvent la tête
Qu'on soit gredins, bourrins ou jeunes lopettes.

De toute manière, Jehan ne sentait rien.
Il en est bien incapable, notre malandrin.
Si comme lui on a une vie sans fin,
Manger des noisettes.... ça ne sert à rien.

Pourtant se nourrir, il en était bien obligé.
Soit de chair fraiche soit de cadavre putréfié,
Même s'il faut bien se l'avouer,
Il avait une préférence pour le premier.

Jehan avait bien remarquer les changements
Qui s'étaient opérés parmi les clans
La guerre avait visiblement laisser des traces
Et lui, il n'était plus qu'une nouvelle menace...

C'était vers Carvahall qu'il se trouvait
Il arpentait les chemins, il errait.
Ce n'était plus avec son nez qu'il chassait.
Non non, maintenant l'odorat lui manquait.

Ce dont il ne manquait pas, c'était de la magie
Et autour de lui, ça sentait bon la vie.
La vie qui ne demandait qu'à être finis
Dévorée par ce mort-vivant impie.

Là, devant lui, ce dressait quelqu'un.
Un homme, qui visiblement n'était pas malin.
Que faisait-il ici, seul, au bord du chemin?
Alors que rodait ici, le plus puant des vilains?

Jehan était là, puant, suintant, méchant.
Il était vraiment hideux, ce mort-vivant.
Ventre à ciel ouvert, et plus toutes ses dents,
Vêtu d'une robe et tenant un bâton, il était impressionnant.

- Tu as fait l'erreur de t'arrêter ici,
Tu vas donc mourir, être plein de vie!
Tu nourriras ma magie et me donnera le pouvoir
De noyer ce monde dans le plus sinistre désespoir!

Il finit sa tirade d'un rire sarcastique,
Qui était également un brin diabolique
Si bien que dans un grand CLIC
Sa mâchoire tomba sur le sol... dramatique. [Ouais vive les rimes en ique^^]

Il se pencha pour attraper sa bouche
Enleva la terre et les larves de mouche
Raffermis la prise sur son arme louche
Et prépara sa magie sans rime en ouche.

[Moi qui croyais que ce serait juste les conversations en vers...chapeau ]

L’homme était surpris, l’air déconfis.
Cela venait surement de l’odeur de pourris
Ou peut-être était-ce la noire magie
Qui animait ainsi le bras de son ennemi.

Car le bras droit de Jehan avait été
Un jour par une jeune femme, broyé.
Il avait donc été contraint de le remplacer
Par les ténèbres, ses sombres alliées.

La voix du mort vivant résonna ici
Quand une menace vibrante qui,
Par les mots comme par les cris
Ferait trembler n’importe qui.

« Qui te dis que je suis seul, avorton ?
Je te pris de me parler sur un autre ton !
Tu parles à un Comte, un Seigneur et un Roi !
Approche un peu, car ton corps est à moi…

Et le coup partis. Une boule de puissant mana
Couleur améthyste, d’un merveilleux éclat
Qui fila dans l’air, le gonflant de magie
Destinée à réduire à néant son ennemi.

L’herbe autour de Jehan Congost se flétrit.
Le Comte de Tirisfal économisait son énergie
En utilisant celle contenu dans les vivants
Et contre la nature, la retournant.

[Désolée pour le retard -_-']

(Mais je t'en pris, de toute façon je ne suis pas pressé Et je remarque que le noir, ça passe pas... Je vais opter pour la couleur des PNJ. )

Comme son attaque il avait esquivée
L'homme en face était à présent sauvé.
Mais ce n'était que partie remise,
Ici commençait une véritable crise.

Discuter? Parlementer? Négocier?
Jehan n'était pas partisan du pour-parler.
Il avait faim, faim de la vie de cet être
Et de son corps il allait se repaitre.

Et apparemment l'inconnu avait compris
Qu'il ne pouvait pas négocier avec lui.
Arme au poing, il fonçait sur son ennemi
Mais était-il possible d’occire quelqu'un d'occis?

Le mort vivant n'eut pas le temps de parer
Ni non plus celui d'esquiver.
Et sa tête vola dans l'air frais du matin
Et l'on pu croire que c'était déjà la fin.

La tête roula, rependant sa bave sur le sol
Imprimant l'herbe de sa chaire visqueuse et molle.
Mais son rire macabre résonna alors
Et la magie repoussa le guerrier de son corps.

"Pensais-tu vraiment me battre si facilement?
Tu oublies que je suis un mort-vivant!"

Et accompagné du même rire funeste,
La tête s'envola d'un air… funeste. (Ouais moi et les rimes en "este"…)
Elle fila droit sur sa place habituelle
Et ressouda d'elle-même ses parties charnelles.

Ayant retrouvé l'usage entier de son corps
Jehan repris son bâton et le prépara encore
A lancer un sort plus terrible qu'avant
Invoquant les démons de l'ancien temps…

"Oh toi Diablo le diablotin!
Viens à moi dans le monde des humains!
Défais cet homme de ton feu mortel
Qu'il brûle dans tes flammes éternelles!"

L'aura violette qui s'était formée
Autour de notre sinistre macchabé
Se résorba et rejoignit un cercle sous ses pieds
Invoquant par la même occasion l'invoqué.

Un petit diablotin surgit du néant
Et dans ses yeux on le sentait dément.
Il était certes ridiculement petit
Mais sa puissance était presque infinie!
[Insérer ici un rire dément]

La petite chose de deux pieds de haut
Commença à lancer des boules de feu
Sur le guerrier des lames ce héros
Qui devait être à présent bien malheureux…

Le coup puissant que Winitran porta à son ennemi fit sauter la tête de ce dernier. Le guerrier des Larmes ne s’était pas attendu à un tel résultat, et il resta un moment indécis, se demandant si il devait continuer ses assauts contre une créature, qui, sans sa tête, devait se trouver bien en peine. La réminiscence d’un rêve fit alors surface…


La pluie bat la ville des rêves. Le plateau représente les terres du grand Nord, et la partie s’est jusque là déroulée de la façon habituelle – c'est-à-dire que ses pions se faisaient terrasser les uns après les autres. Puis, sans aucune raison, le joueur tire une carte et la brandit devant les yeux de Winitran. Celui-ci se recule, surpris, puis lit la carte. La figure d’une dame en rouge, portant un diadème en forme de cœur, accompagne la phrase suivante : « Qu’on lui coupe la tête !!! ».


Puis soudain, Winitran fut rejeté en arrière, alors que la tête, sur le sol, se mettait à parler d’elle-même. Priant un instant pour que ce ne fusse qu’un reflexe de la part d’un membre coupé, le guerrier l’entendit avec une horreur croissante s’adresser à lui. Un mort-vivant, c’était donc ça qu’était cette abomination. Mais comment tuer quelque chose qui est déjà mort ? Winitran trouvait la réponse à cette question, et tous ses problèmes étaient réglés.
Mais les malheurs de Winitran n’en étaient qu’à leurs prémices. Sans préambule d’aucune sorte, la tête du Sieur Jehan Congost s’éleva dans les airs, et vint se ressouder comme par magie au reste du corps. Comme par magie…La solution était là. Créer une zone de non-droit pour la magie autour de l’abomination, et elle mourrait… Ne restait plus qu’à prier les dieux pour réaliser un tel miracle…

* Ma Dame, faites que je vainque cette offense aux lois de la Nature.*

Sa Dame, cependant, ne prit pas pitié de son pauvre serviteur. A l’instant même où le guerrier récitait sa prière, le mort-vivant invoqua une créature démoniaque, certes petite, mais terriblement puissante. Sans préambule d’aucune sorte, le démon se mit à l’assaillir de boules de feu, et Winitran n’eut d’autres choix que de battre en retraite, profitant de la fumée dégagée par la végétation brulée pour se dissimuler aux yeux de ses adversaires.
Des filaments vert-bleu surgirent soudainement du rideau de fumée, et cinglèrent en direction de Jehan Congost, et de son serviteur. Profitant de cette distraction causée par sa magie, le guerrier des Larmes en profita pour se jeter à nouveau sur le mort-vivant en criant « Pour Démacia !!! », bien décidé cette fois-ci à réduire en purée le cerveau, et qu’importe ce qu’il lui en couterait.