Identité :


Prénom et nom : Orodreth Anmanawë

Race : Elfe

Sexe : Homme

Âge : 19 ans Humain

Défauts : -Peu chaleureux, voila peut etre son défaut le plus grand... quoiqu’empathique de nature, lorsque la journée n’est pas bonne son coeur de pierre n’hésite pas à se manifester. Mieux vaut donc ne pas trop le titiller, au risque de voir une tempête eclater.

-Avoir tort fait de lui un être irrité, laissez-le donc avoir le dernier mot, gardez vos approbations pour vous, cela lui permettra d’etre content dans sa tête. Après tout, il est encore jeune, et merite des auto-compliments. Il comprendra au fur et à mesure la grandeur de ses erreurs.


Qualités : La persévérance est sa plus grande qualité. Jamais il ne se résoudra à abandonner, que ce soit face à un probleme de taille, ou face à un ennemi. Et même si sa faible force fait défaut, il possède plusieurs tours dans son sac. Rusé, il n’hésitera pas a duper l’ennemi pour attaquer par derriere... ou tout simplement s’echapper.

-Peu chaleureux ne veut pas dire non-assistant. Sa grande empathie pour ses proches et les gens dans la plus grande detresse, lui permet d’apporter son aide la plus précieuse qui soit.

Projets d’avenir : -La sagesse, bien que tout le monde voudrait la posseder. Seulement, Orodreth sait que c’est un projet de dur labeur, et qui forcément aboutira après plusieurs années, plusieurs décénnies de travail, d’apprentissage intensif.

-La vie, la mort, la véritée,... voila quelques sujets qu’Orodreth semble vouloir eclaircir. Encore un projet de grande ampleur, ce jeune elfe ne fait donc rien à la légère !

Descriptions :


Physique ::
Un beau jeune Elfe, mince , endurant mais pas pour autant musclé car sa jeunesse s’est réduit a la sagesse et sa soif d’apprendre plutôt qu’à l’art du combat, mais ce n’est pas pour autant qu’il est faible : Tacticien, il sait se montrer rusé et précis face à ses adversaires.

Ses cheveux sont mi-long ondulée et retombe sur ces épaules; leur couleur s’est modifié avec le temps passé à étudier, renfermé à lire toutes sortes de bouquins. Ils se sont assombris, passant d’une chevelure flamboyante à un aspect cuivré.
Ses yeux gris ternis n’inspirent généralement pas confiance à ses ennemis et sa peau mate lui donne un visage encore plus sombre.
Le fait d’avoir étudié plusieurs années a rendu son visage d’un air fatigué; le peu d’heure de sommeil en est la cause.

Coté vestimentaire, Orodreth porte une tunique vert-sombre grisée par le temps, un pantalon en toile fabriqué main, usé sur les coutures; une paire de bottes chamoisées.
Son épée iridescente à la ceinture, sa dague dragonnique dissimulé, un arc de chasse belle facture, Orodreth est prêt à partir à l’aventure.
Pour ce qui est d’ornements, le jeune elfe ne porte qu’autour de son cou un pendentif octogonal en Emeraude gravé d’un double cercle entrecroisés formant un 8 allongé(L’histoire de cet objet sera raconté). Ce pendentif degage d’ailleur une étrange lueur pâle la nuit, cela reste encore un mystère à percer.


Caractérielle ::
Orodreth n’est pas très chaleureux, son manque d’affection lui donne un coté assombri. Mais si par hasard une quelquonque personne, ou quelque dragon que ce soit croise son chemin et lui demande de faire un bout d’aventure avec lui, certes il restera renfermé mais sa volonté d’acquerir et la soif d’aventure le poussera à partager quelques moments de convivialités.
Cependant il aime souvent rester seul pour faire le point de sa vie, reflechir, étudier, apprendre, découvrir.
Dès qu’il est en compagnie, Orodreth est très protecteur et mettra sa vie en danger pour sauver celle des autres ; son courage lui permettra de sauver maintes vies mais condamnera la sienne un peu plus chaque jour. Son empathie le perdra.
Toutefois, Orodreth préfère la culture aux combats : talentueux dans les domaines scientifiques et technologiques, il aime partager sa science aux autres et faire de nouvelles découvertes; il étend sa culture grâce à des écrits scientifiques, ou même dans les poésies et chants.
Il a d’ailleurs passé les dernières années enfermé dans les bibliothèques elfiques, à étudier les recits historiques, et toute sortes de bouquins traitant de géographie, de science, et de magie.
Il a donc développé une plus grande connaissance du monde, de son esprit, du controle de soi; le monde du vivant l’interesse tout particulièrement.

Curieux, il s’est séparé de son tuteur très jeune, et cela lui vaudra surement un certains nombre de soucis…

-Le jeune elfe detestera au plus profond de lui même, toute personne arrogante qui se manifestera près de lui. Cette manière de s’exprimer est d’une brutalité et d’une grossièreté qui l’irrite fortement. Attention aux malhonnetes et aux hautes modesties donc.





Histoire :

C’est lorsque nous sommes enfant que nous apprenons le plus. Nous commençons ignorant et nous apprenons de ceux qui nous ont donné la vie, ou de ceux qui nous entoure : nos proches, nos oncles, nos parents, ou du moins si nous en avons eu.
Tout le monde possède des parents, c’est la nature meme de la vie, mais pas tous on eu la chance de les garder près de soi.
Je m’appelle Orodreth Anmanawe, et voici mon journal. Ma vie entière y sera écrite, jusqu’au dernier jour, le jour de ma mort.
J’espere au plus profond de moi qu’un jour, un être de quelquonque race retrouvera cet ecrit, et qu’il réciteras ma vie telle une poésie, digne des grands chants elfiques, si ma vie en vaut le coup.
A votre écoute donc, profitez bien de ce qui va suivre, ce sont les lignes de mon passé, de mon présent et de mon avenir que je vais vous conter.

1 er jour :
Vous l’aurez compris, ce n’est pas au premier jour de ma vie que je vous conte ce qu’il s’est passé, mais c’est le premier ou j’entame d’ecrire mon histoire.
Tout commence lorsque nous devenons conscient de ce qui nous entoure, lorsque nous arrivons à nous rappeler de ce qui s’est passé. Des bribes de souvenirs nous remontent à l’esprit et c’est à ce moment là qu’il faut absolument les garder en tête et y apporter une certaine attention au risque de devoir les oublier à jamais.
Ce jour ci, je voyais mes parents biologiques en face de moi. Je n’était dans les bras de ni l’un, ni l’autre, mais d’une autre personne, non-hostile si l’on considérais que les deux êtres ne possédaient aucune résistance à ce fait.
En l’espace de quelques secondes, je ne les ai plus apperçus. Volatilisés, disparus.
C’est comme si l’on m’avais retiré une partie de ma mémoire, la partie la plus importante à mes yeux.
Les souvenirs sont flous et c’est à ce moment là que l’ont comprend que cette periode remonte à loin. Je ne pourrais pas vous en raconter d’avantage, cela ne serait que pure invention, je dois vivre avec ça toute ma vie.
C’est ainsi que je passe et que je veux passer ma vie entière à trouver un moyen de les revoir, qu’ils soient mort ou encore vivant. En attendant je me prépare à de longs périples; mais mon vieux tuteur me l’a clairement expliqué : On doit d’abord avoir les bases et la théorie avant de pouvoir passer à la pratique. C’est pour cela que j’ai passé tant de temps sans voir un seul visage familier. Je m’excuse auprès de tous ceux que j’ai pu rencontrer, tous ceux à qui j’ai manqué, ou que je manquerais : Car je suis loin d’être rendu à la fin.

Revenons à l’histoire de ma vie, il est important que vous puissiez bien la comprendre pour pouvoir me comprendre aujourd’hui.
C’est à l’époque où je fêtais un de mes anniversaires qu’une curieuse chose est arrivée. Ne me demandez pas lequel, les souvenirs sont là mais il ne faut pas pousser. Ce qui s’est passé ce jour là sera gravé dans ma mémoire toute ma vie : Nous étions dans une clairère, non loin de la chaumière où nous habitions moi et mon tuteur Solberg (celui qui m’a élevé après la disparition mystérieuse de mes parents), il y avait une douce brise soufflant sur les feuilles sombres de la forêt, ce qui générait un bruit apaisant; c’etait une belle journée, le beau temps s’était installé juste après que la pluie eu lieu, ce qui produisit une petite odeur de petrichor, cette odeur nostalgique que nous aimons tant et qui nous fais revivre des souvenirs, ou nous rendent tout simplement heureux.
Mes amis d’enfance et moi étions tous sortis pour aller s’amuser et fêter cet évènement dans les bois.
«Faites attention, les enfants, et amusez-vous bien», prononca Maitre Solberg, nous voyant deja partir au loin. Nous aimions beaucoup faire des parties de cache-cache, c’est dire que la gigantesque forêt alentours nous offrait des cachettes admirables !
Ce moment là c’était moi qui devait compter, et chercher mes amis. Mais tout ne se passa pas comme prévu.
Lorsque j’était en train de chercher, je m’éloignais de plus en plus de la maison; il faut dire que j’aimais bien jouer avec les interdits, je repoussais les limites et cela me plaisait.
C’est alors qu’un homme apparu, se relevant de derriere un buisson, s’approchant pas à pas de moi. Il était vétu d’un long manteau sombre et d’une capuche lui recouvrant intégralement le visage. Je commencais à avoir un mal de tête, je me sentit gêné.
En temps normal je me serais enfui; mais quelque chose me poussait à rester. L’instinct peut-être.
J’entendis une voix résonner dans ma tête, et c’était l’homme gisant en face de moi qui me parlait.
*N’aies pas peur, Orodreth, je veux seulement te confier quelque chose. C’est ton anniversaire n’est-ce pas ? Tiens, prends ceci, met le dans ta poche pour le moment. Lorsque tu te réveilleras, tu pourra le contempler comme bon te semble, mais garde ça pour toi.*.
A ce moment là je n’ai pas vu l’objet dont il m’a fait don. J’ai seulement exécuter ces ordres, j’étais trop térrorisé par cette personne que je ne voulais pas la contredire.
Lorsque j’eu fini, un flash s’est produit, et je me suis réveillé dans la chaumière de Maitre Solberg.
J’etait dans mon lit, et tout mes amis m’encerclait. Après les incessants questionnement de ceux-ci, je me suis souvenu que d’une chose : Le fait que j’ai fouillé ma poche, pour y trouver... Une gemme. C’etait un collier en fait : une simple lanière de cuir avec au bout une magnifique émeraude gravé d’un double cercle entrecroisés, formant un "8" couché. Elle etait très belle et envoutante. On s’y perdait à la contempler.
Je l’ai donc rangée précieusement : hors de question de la porter autour du cou pour le moment ! Je ne voulais pas que l’on me questionne sur le fait que je possède un tel objet de valeur ! Et puis je ne voulais pas courir le risque de me la faire voler.
Pour finir, j’ai fini par oublier momentanément ce mystérieux personnage : J’etait juste content, j’ai reçu un présent admirable, et à l’époque ce n’était pas ma priorité dans le cours des évènements, bien qu’il est apparu dans mon esprit plus tard; mais ça : c’est une autre histoire.

Fin du premier jour.

La suite bientot !