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L'histoire de Brisingr

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Ellenwen

Dirigeante de l'Equilibrium

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L'histoire de Brisingr Vide

Ellenwen
Dirigeante de l'Equilibrium
Message Sujet: L'histoire de Brisingr | Lun 22 Avr 2013 - 20:11


L'histoire de Brisingr

Des Origines au Chaos

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Sommaire






Les Origines


L’histoire de l’Alagaësia se perd dans la nuit des temps. Aujourd’hui, seules quelques histoires et légendes conservées par les elfes rappellent l’aube du continent. Aux origines, seuls vivaient deux races, les dragons et le peuple gris dans un monde imprégné de magie et encore en paix. Nul ne se souvient de ces années et aucun récit, aucune légende ou aucune trace de ces siècles ne semble s’être conservés.. En ce temps là, l’accès à la magie se faisait librement et sans contrainte, sans artifice… Et sans protection. Nombreux étaient les mages qui perdaient à jamais la raison ou la vie d’avoir trop voulu manipuler cette énergie brute ou d’avoir commis une simple faute d’inattention. Le premier bouleversement que mentionnent les récits fut la création de l’ancien langage par le peuple gris. Conscients du danger d’utiliser cette force sans barrière, les magiciens se réunirent afin de lancer le plus puissant sort jamais lancé depuis. Désormais, leur langue, connue aujourd’hui sous le nom d’ancien langage, désignait la véritable nature des choses. Ce faisant, il devint alors possible d’utiliser la magie sans risque, grâce à des mots qui gardaient le magicien à l’abri de l’erreur. Hélas, la puissance du sortilège causa la quasi disparition de ce peuple dont les gènes, des centaines de siècles plus tard, devaient se mélanger en partie à ceux des elfes, créant les elfes gris.

Alors arrivèrent les nains, seigneurs des montagnes à l’étrange longévité. Ils prospérèrent et se multiplièrent jusqu’à l’apparition des elfes venus de leurs îles lointaines et mystérieuses. Ceux-ci s’adaptèrent rapidement à l’Alagaësia et la colonisèrent, fondant les grandes villes d’Urû Baen et d’Ellesméra. Ils se moquaient des dragons, ces gigantesques reptiles qui, pensaient-ils, ne pouvaient qu’être considérés que comme d’étranges animaux. Mais lorsque l’un des leurs tua, à la chasse, un dragon, la guerre qui s’ensuivit , la Du Fyrn Skulblaka, fut violente, sanglante et longue. Seul un hasard, semblable à une étrange intervention du destin, permit sa fin. Un jeune elfe, Eragon, découvrit un œuf. Il le garda, l’éleva et éduqua le dragonneau qui en éclot. Alors qu’un étrange lien se tissait entre les deux consciences, ils purent prouver à leurs deux peuples leurs erreurs et rétablir la paix. Ainsi fut créé un serment, et la caste des Dragonniers, l’union d’un dragon et d’un elfe par un lien magique indestructible, afin que jamais la guerre ne reprenne entre les deux peuples. Les dragons y gagnèrent la parole et la télépathie, les elfes leur longévité, leur force, et un lien indestructible avec la magie. Les nains refusèrent de s’y associer avant que les humains, arrivés des siècles plus tard sur le continent, ne se joignent à l’ordre.

Ainsi l’Ordre des dragonniers devinrent les gardiens de la paix, de la justice et de l’équilibre de l’Alagaësia. Jusqu’à l’arrivée d’un jeune dragonnier nommé Galbatorix. Lorsque celui-ci perdit son dragon, tué par des Urgals, il perdit définitivement la raison. Persuadé que l’Ordre lui redonnerait un œuf, il crut à une trahison lorsque le conseil refusa de l’écouter. Corrompant de jeunes dragonniers, appelés depuis les Parjures, et renversa l’Ordre, repoussa les elfes au Du Weldenvarden et instaura un empire tout puissant. Quelques humains firent sécession et créèrent le Surda pendant que les nains se claquemuraient dans leurs montagnes. Ce fut seulement au bout d’un siècle de règne, qu’un humain mit fin à son règne. Eragon, car le destin est facétieux, devint en effet dragonnier par hasard et réussit à unir les peuples sous sa bannière pour combattre le tyran. La lutte fut âpre et sans merci, dévastant les âmes et les espoirs. Lorsque la paix revint, Eragon, Arya et Murtagh, comme un grand nombre de combattants, décidèrent de regagner les terres légendaires elfiques et disparurent à jamais. Islanzadi se retira avec les elfes dans la forêt, laissant les humains à la tête d’un nouvel empire, bien plus pacifique. L’Ordre ne fut jamais restauré. Les peuples avaient trop souffert et les œufs avaient été dispersés. Chacun pansait ses plaies et tentait d’oublier.




L’Âge de la Paix – début du forum


Près d’un millénaire plus tard, peu de choses avaient changé. L’empire était devenu un royaume paisible. Les Vardens, nés dans le feu et le sang, étaient devenus la police du royaume, gardiens du maintien de la paix. Ce fut cette époque qui vit l’apparition – ou la réapparition – de deux êtres, aujourd’hui devenus presque aussi légendaires que leur étrange amitié, Ellenwen et Pierrot. Tous deux dirigeants des Vardens, ils assistèrent au retour des Urgals, monstres assoiffés de sang et de vengeance. Y naquirent également plusieurs noms, que l’on se chuchote parfois, à la veillée. Eïfir, Tenel Ka, Max, Equina, Shaka ou Laïaga, Svean. Et l’âge de la paix prit rapidement fin.



L'Âge de la Guerre


Tout commença par les attaques devenues incessantes des Urgals et la montée de tensions politiques au sein de l’Empire et des Vardens. L’empire oscillait entre tendances coloniales, vis-à-vis du Surda et des elfes, et volonté de conserver la paix si durement gagnée. Au sein des Vardens, l’unité volait en éclat. Certains, se voulaient partisans de la paix armée, ne pouvaient plus se contenter d’action défensive et rêvaient de reconquérir la paix par les armes et le sang. Ainsi eut lieu la première guerre.

Skarg, général des Vardens, prit la tête d’une petite armée et fit sécession. Pierrot, alors dirigeant des Vardens, tenta de maintenir l’unité du clan jusqu’à ce que ses convictions ne le poussent à la guerre. La lutte fratricide fut meurtrière, chaque faction luttant pour un idéal. Paix armée ou blanche colombe, nul ne voulait lâcher prise. Seule l’intervention d’Ellenwen, sur les bords de l’océan, fit cesser le conflit. L’elfe, amie de chacun des guerriers, les enleva avant de détruire leur troupe dans un raz-de-marée. Elle organisa un conseil entre les deux troupes et participa à ainsi à l’élaboration d’un nouveau clan guerrier, l’Alliance, dirigée par Skarg puis Svean.

Pendant ce temps, dans l’ombre de l’Empire, une noire menace commençait à grandir. Les ombres, qui s’étaient exilés pendant les siècles précédents, revinrent en Alagaësia, en profitant de la confusion ambiante. Ils se présentaient alors comme d’ardents défenseurs de l’Empire alagaësien et refondèrent en secret le sinistre Concile des ombres, conseil légendaire dissous bien des siècles auparavant.

La paix ne dura guère. Des envahisseurs venus d’outre-mer débarquèrent en Alagaësia, semant le chaos et la discorde. Leurs magiciens, perfides et traitres, tourmentaient les esprits jusqu’à leur en faire perdre la raison. C’est ainsi que plusieurs dragonniers ou magiciens rejoignirent leurs rangs et que leur armée, dirigée par Ellenwen sous le nom de Serkëlunëa, infligea de sanglants revers aux armées de l’empire. Alors, pour la première fois, les trois clans s’unirent pour repousser l’envahisseur. Varden, Empire et Alliance parvinrent péniblement à retourner l’issue de la bataille avant de détruire les étranges armées qui avaient débarqué.

Le Concile des ombres, resté inactif pendant la guerre, profita alors de l’occasion pour enrôler dans leurs rangs nombre de soldats déçus, blessés et traumatisés par la guerre ainsi que quelques rares dragonniers, effrayés par la menace qui avait plané sur leur vie et sur l’existence même du royaume. Fourbissant ses armes, il leur faisait entrevoir un monde de peur, soumis aux terribles exigences d’envahisseurs, qui, peut-être, viendraient même de l’intérieur. Elfes, nains ou surdans ne risquaient-ils pas un jour de vouloir reprendre les terres qui leurs appartenaient ? Les ombres œuvrèrent ainsi pendant des années, distillant leurs mensonges et leurs miroirs, jusqu’au jour où leurs forces furent enfin assez grandes. Alors, ils lancèrent leurs troupes à l’assaut de Dras Léona, créant dans le feu et les larmes, le quatrième clan de l’Alagaësia, la Guilde des Ténèbres alors dirigée par Shaka et Svean.

Aussitôt, la cohésion de l’empire vola en éclat et, malgré la nouvelle union des trois autres clans, la Guilde resta victorieuse. L’Alagaësia fut alors partagée en zones d’influence. L’Empire, depuis Teirm, tentait de conserver l’unité du territoire, au prix de soumissions et de compromis incessants. Les Vardens, depuis Urû Baen, tentait de garder la paix du territoire, devenant ainsi de redoutables diplomates. Quant à l’Alliance, elle ne cessait de lutter contre l’influence, toujours plus noire, de la Guilde des Ténèbres. Celle-ci, sous couvert de promouvoir une paix générale, tissait la trame d’une nouvelle tyrannie.

Constatant la similitude des leurs actions, affaiblis par les luttes politiques qui ne cessaient d’agiter l’Alagaësia, minés par leurs échecs, Varden et Empire décidèrent alors de s’associer, puis de fusionner, créant un nouveau clan, le Nomins Aegati, ou Serment des sages, dirigé par Amayläe, afin de continuer à préserver la paix. L’Alliance, quant à elle, prit le nom de Du Vanyali Ebrithil, les Maitres de la magie, dirigée par Tenel Ka, puis plus tard son apprenti Marek. Le fragile compromis entre les clans vola alors définitivement en éclat. L’Empire, que les luttes contre Galbatorix avaient forgé, ne fut bientôt que cendres et ruines. La lignée des rois s’éteignit et l’Alagaësia aurait fini livrée à elle-même si une nouvelle guerre entre les clans ne s’était déclenchée. Désormais, chacun luttait pour du pouvoir, pour sauvegarder un bout de terre au nom de son idéal. Comme un gâteau, la terre fut partagée.

Au Nomins échut les terres orientales, Uru Baen et le Hadarac. Au Vanyali, les terres septentrionales depuis la Crête jusqu’à Gil’Ead, avant que celle-ci ne soit prise par la Guilde des Ténèbres, toujours manipulée et contrôlée par le Concile. La Guilde quant à elle, se tailla une part de lion, récupérant toutes les villes occidentales. Elle créa alors son empire, qu’elle nomma Saint Empire Léonien, en hommage à la divinité supposée de leur prétention à la paix. D’abord dirigé par Svean, il connut un véritable développement sous les lois de Brexinga, aidé par son apprentie, Myad, et Laïaga, dont les volontés militaristes allaient déclencher de nouveaux drames. Une nouvelle guerre eut lieu, lorsque le Saint Empire Léonien tenta d’étendre son territoire au sud, vers le Surda, pendant qu’au Nord, le Vanyali reprenait Teirm. Alors que les clans s’unissaient face à cet ennemi commun, de nouveaux rois apparurent.



L'Ere des Rois


Face à la menace qui planait sur le Surda, celui-ci réagit violemment et, pour la première fois depuis des décennies, prit les armes. Le vieux roi y perdit la vie et, pendant quelques mois, le trône se trouva vacant jusqu’à ce que Pierrot, vieil ami de la famille royale, ne retrouve la trace de Mirwen, fille du roi enlevée par l’ombre Svean. Son règne fut placé sous le signe d’une régénérescence du royaume. L’armée fut renforcée et l’économie, jusque là dévastée, fut redressée grâce à la culture massive du lin. A la mort de la reine, tuée par un assassin Léonien, Pierrot prit sa place et referma les frontières de son pays, brandissant sa neutralité dans les conflits Alagaësiens comme un bouclier.

Livrée à elle-même, privée de son plus vieil ami, ce fut alors avec une horreur sans nom qu’Ellenwen apprit l’agonie d’Islanzadi, reine des elfes et son amie d’enfance. Elle se rendit alors en hâte à son chevet et, sans trop savoir comment la vieille reine s’y prit, jura serment en ancien langage de prendre sa suite et de diriger son peuple face à la menace grandissante des ombres, l’ennemi de toujours. Elle fonda alors le clan des Älfakyn Vardens, soldats d’élite entièrement dévoués à la reine et chargés de la protection du royaume.

A l’Est, les dissensions internes du Nomins Aegati, le meurtre d’Amayläe et l’élection d’un conseil peu scrupuleux, faisait sombrer le clan dans des luttes internes sans fin. Si Garnyiss parvint à reprendre le pouvoir et à restaurer un semblant de paix, désormais Älfakyn et Du Vanyali ne pouvaient compter que sur eux-mêmes.

C’est ainsi que débuta la dernière véritable guerre entre les clans. Conscient de la faiblesse de ses adversaires, le Saint Empire lança une offensive de grande envergure sur toutes les villes de l’Alagaësia, tentant d’achever sa conquête du territoire. Le chaos fut total. Les trois autres clans s’allièrent et tentèrent de repousser l’armée léonienne et la lutte ne se termina qu’à court d’hommes et de munitions, sans que personne ne puisse se déclarer vainqueur ou vaincu.

Mais le choc des titans n’avait pas encore eu lieu. Alors que l’armée elfique regagnait la protection de la forêt, Ellenwen et Pierrot, accompagnés d’Akkan, décidèrent de s’accorder une pause amicale avant de reprendre la tête de leurs royaumes. Mais alors qu’ils organisaient leur campement, Brexinga, ivre de vengeance, retrouva leur trace et arriva parmi eux, accompagné de Myad, d’Oryon et d’un serviteur ombre. Totalement privée de ses pouvoirs, Ellenwen ne put réagir et se retrouva bien vite enfermée dans une cage de pouvoir. Pierrot, isolé, dut alors affronter Brexinga. Nul ne sait ce qui se passa, seul reste un immense cratère et des arbres soufflés par le choc. Pierrot en mourut, ou fut si près de mourir qu’Ellenwen perdit la trace de son esprit. Horrifiée, bouleversée, traumatisée, la reine se laissa enlever par Laïaga pendant qu’Akkan parvenait à s’échapper et à sonner l’alerte.

Alors que la reine était enfermée dans le donjon de la Guilde, une révolution intérieure menée par Laïaga, pour une vengeance personnelle, bouleversait, l’espace d’un instant, la cohésion de la Guilde. Repéré par Brexinga et par Taya, le futur compagnon de la reine des elfes se fit prendre au piège et torturé. Alors que la reine, folle de rage, réussissait à les libérer, les peuples se regroupaient et combattaient pour sa liberté. Une fois l’évasion effectuée, tous rentrèrent chez eux et pensèrent leur plaie… Brexinga disparut et Myad devint la nouvelle impératrice, menant, pour la première fois depuis la création de la Guilde, une politique pacifique. Jusqu’à l’arrivée des ténèbres.



L'Âge des Ténèbres


Pour la seconde fois, un nouvel ennemi commun souda tous les peuples et tous les clans d’Alagaësia, malgré leurs rancœurs et leurs différences. Une menace née des intrigues de la secte d’Odroz, un groupe de fanatiques tentant de réveiller d’anciens démons et d’acquérir de vieilles connaissances oubliées. La secte de fanatique avait trouvé le moyen, grâce à ses recherches, d’exhumer un vieux fléau scellé des millénaires plutôt par le Peuple Gris : la dragonne Nuit. Et ils ne s’en privèrent pas, convaincus que libérer Nuit de sa prison séculaire leur attirerait la bienveillance de la dragonne.

Il n’en fut rien, et elle anéantit ses sauveurs, avant de s’enfuir au cœur du Hadarac, et là, forte de sa magie de dragonne millénaire, elle appela à elle une armée de dragons sauvages, pour anéantir les autres races, pour se venger de ceux qui l’avaient enfermée, pour régner sans partage sur le monde entier.

C’est ainsi que débuta la guerre pour la survie de l’Alagaësia. Les dragons versèrent le premier sang à Vroengard, le siège historique des dragonniers, puis frappèrent d’autres villes d’Alagaësia avant qu’hommes, elfes et nains ne réunissent une armée de 12 000 âmes qui marcha sur le Hadarac pour anéantir Nuit et ses dragons sauvages.

Ce jour-là le sable du désert fut rouge du sang des milliers de morts, l’air immobile et sec résonna de leurs cris, mais finalement la dragonne fut enfermée de nouveau, et les dragons sauvages libérés de l’influence de Nuit cessèrent le combat.

Pourtant les rares survivants qui réussirent à regagner leur patrie ne trouvèrent pas la paix qu’ils espéraient, car les choses avaient bien changé entre temps. Le Saint-Empire, ou plutôt des membres dissidents du Saint-Empire exaspérés par le pacifisme de l’impératrice Myad, avaient profité de la confusion et de l’affaiblissement général pour conquérir les terres du Vanyali au nord et du Nomins à l’ouest, étendant leur domination sur presque tout le continent. Menés secrètement par le comte Gaspard, qui s'est emparé du pouvoir à Teirm dans le sang, ils infiltrèrent les places les plus hautes du pouvoir, menaçant la vie de l'Impératrice et continuant les raids en terres elfiques. Les Nominsiens se retrouvèrent enclavés dans Uru'Baen, bloqués entre le désert et l’Empire, et le Vanyali fut anéanti, mais de ses cendres naquit le Du Mor’ranr Knifr, les Lames de la Paix, une armée rebelle menée par Marek Krayt et visant à récupérer les terres que l’Empire leur avait prises.

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L'Âge du Chaos


Pendant des années, les escarmouches se poursuivirent entre les elfes, le Mor’ranr et quelques dissidents léoniens. Gaspard, dont les prétentions arrivistes commençaient à agacer, réussit à mater une rébellion de ses vassaux et s'assura la domination totale de la région du Nostrois. Jusqu’à ce que le chaos ne s’abatte sur l’Alagaësia.

Alors que le Mor’ranr enterrait ses morts, son chef, Marek apprit un complot visant à destituer Myad du pouvoir. Son fomentateur n’était autre que Lord Gawayn, chef de la ligue qui avait détruit le Du Vanyali Ebrithil. Accompagné de Leyra, Hally, Laïaga, et d'un couple d'amis fidèles, ils parvinrent à assassiner le renégat. Des accords furent alors signés entre Myad et Marek, les deux chefs de clan, qui aboutirent à la création de la province d’Eirini, sur les anciennes terres du Mor’ranr. Les menaces qui pesaient sur l’ancien clan étaient définitivement écartées, Marek et Laïaga entamèrent des conciliabules concernant l’avenir du monde. Il leur semblait que le monde était sur le point de basculer dans une nouvelle ère et que, parmi le chaos et les bouleversements politiques, climatiques et magiques, ils se devaient de créer une nouvelle guilde afin d’assurer la paix. L’Alagaësia manquait de polices, juges et bourreaux et ils étaient déterminés à le devenir. Ainsi naquit la Cam Serarna.

Dans l’Empire Léonien, l’annonce de la création de la province d’Eirini échauffa considérablement les esprits, au point que, même privé de son leader, la faction anti-impérialiste reprit ses complots et ses manigances. La reine ne dut qu’à son habilité, sa force et à son expérience, de sortir en vie de leur machination. Assassinant et éradiquant tous les nobles fautifs, elle s’enfuit avec son compagnon Kellran et le comte Fawst. A son retour, elle nomma ce dernier empereur et, habitée par des songes, amena ses fidèles à Voengard où elle fonda la Guilde astrale.

A Ellesméra, loin des intrigues politiques, une vaste fête de l’hiver se tenait. Y étaient invités tous les dragonniers d’Alagaësia. Chants et magie étaient prévus afin de redonner à la forêt un nouveau souffle pour combattre l’hiver. Las, les chants, touchés par le bouleversement de la magie, enivrèrent les invités, les privant de leurs raisons et lorsqu’un feu se déclara, à la lisière de la forêt, les elfes perdirent ainsi une partie de leurs terres sacrées. Désespérée par cet échec, la reine Ellenwen fonda un conseil pour diriger le peuple elfique et s’exila à l’école des dragonniers. Là, consciente du chaos qui commençait à dévaster l’Alagaësia, elle fonda l’Equilibrium.

A l’est et au Sud, une révolution eut lieu. Les tensions religieuses et politiques qui déchiraient le Nomins aboutirent à la disparition du clan. Privé de soutien, d’hommes et de matériel, le Régent de Sil’Arn se tourna alors vers le Surda afin de quêter aide et protection. Les tractations en cours aboutirent à la création d’une nouvelle principauté, dirigée par deux princes, qui regroupait les deux royaumes. Chassée par le Régent, la Dame s’exila avec une poignée de fidèles et de combattants dans les tréfonds du désert, fondant la Compagnie des Sables dansants, compagnie de mercenaires.



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Ellenwen
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Message Sujet: Contexte version longue : L'Âge du Chaos _ Chap. II | Lun 17 Fév 2014 - 18:56


L'Âge du Chaos _ Chap. II

Résumé des Evènements

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Sommaire






Les Prémices


Tout a commencé par une voile, il y a bien longtemps. Une simple voile, sur un simple navire aux cales pleines de merveilleux trésors. Personnes n’y fit attention, si ce n’est ceux qui comprirent comment ces biens venus d’ailleurs pourraient les rendre un peu plus riches. Et quand bien même certains s’en seraient rappelés, ils sont tous morts aujourd’hui.

Après cette voile en vinrent d’autres, aux cales toujours plus grandes, toujours plus pleines, menées par ces hommes aux dos larges et à la stature imposante. Bien sûr personne ne fit attention à eux, trop occupés à marchander leurs biens, si bien qu'aucun ne vit qu’ils repartaient un peu moins nombreux qu’ils étaient venus.

Et petit à petit ils se trouvèrent là, partout, discrets. C’était il y a bien longtemps tout cela. Un autre temps, mais peu importe...



La Colère


Les guerres entre les hommes et contre les monstres avaient fait de l’Alagaesia une contrée sauvage, fatiguée, au sol imbibé du sang de ses habitants. Tant d’hommes s’en étaient allés pour Brexinga, pour Pierrot, pour Myad et pour le Mor’ranr. Des enfants, des vieillards, tout ceux capables de porter une lance, et si peu étaient revenus. Brisés par leurs ennemis sans même trop savoir qui ils étaient. Morts par milliers sous les épées, les jets de flammes et les sortilèges.

Les champs, pour moitiés, étaient devenus friches, et la faim se fit sentir. C’est alors que les murmures commencèrent, et que la révolte doucement se mit à gronder dans les ruelles. Ils n’étaient que de simples hommes en quête d’un meilleur monde, et tous portèrent une oreille attentive à ces hommes, ces étrangers à l’accent venu d'ailleurs, ces voyageurs. Ils leur disaient qu’un meilleur avenir les attendait, mais que pour cela, ils devraient se lever, que pour cela, ils devraient vaincre ceux qui depuis toujours disposaient du plus injuste des dons. Celui de contrôler les forces de la nature.



La Révolte


Tout a commencé, diront certains, par un bucher, une corde, ou une lance, pour ces mages, sorciers et guérisseurs, qui furent les premières victimes de cette guerre. Une guerre civile qui n’exprimait finalement que le dernier souffle d’un peuple en détresse. Mages, ombres et dragons avaient fait tant de ravages pendant de si nombreuses années. Les murmures des étrangers ne furent que le déclencheur, et bientôt d’autres voix s’élevèrent d’entre les rues, devant les foules et sous les applaudissements. Gaspard, avec force et talent, fut le premier à comprendre et canaliser le mouvement dont il était témoin.

Il y eut Teirm, tout d’abord, mais c’est bientôt tout le Nord que les doués de magies n’eurent d’autre choix que de fuir. Vers le sud, où peu à peu ils se trouvèrent persécuté également, vers le désert où de nombreux périrent, ou la forêt elfique qui leur réserva un sort non moins terrible.

L’empereur désavoua Gaspard et lui retira ses titres, ses terres et son honneur. Furieux, soucieux de regagner son honneur et d'en finir avec un règne qu'il désapprouvait, le seigneur de Teirm prit les armes et bientôt ce sont deux armées qui se mirent en marche. Alors que la première se dirigeait glorieusement vers la ville de Dras Leona, l’autre apparaissait au loin sur l’horizon.



Le Siège


Encore inconsciente du danger qui menaçait l'Alagaësia tout entière, les troupes nostroises eurent tôt fait d'assiéger Dras Leona, menaçant l'Empereur et l'Empire, au nom d'un honneur sali. Unie au nom d'un même idéal, soudée par une fraternité de guerre, elle semblait prête à attendre la fin du monde pour obtenir vengeance. Une fin du monde qu'elle ne savait pas si proche.

Les troupes de l'Empereur, affaiblies par la guerre, privées de nombreux vassaux, ne purent que soutenir le siège, sans parvenir à repousser l'armée. En catastrophe, et prévoyant sa perte, l'Empereur parvint à envoyer un message au Surda, implorant une aide rapide et efficace. Les mots étaient clairs et simples. Si nul ne se dressait sur la route de Gaspard, assoiffé de pouvoir, l'Alagaësia entrerait à nouveau dans une guerre sans merci.



Le Blitz


On dit que Teirm tomba le premier jour. Ce n’est pas tout à fait vrai, mais s’aurait put l'être. Les Premiers Hommes trouvèrent une cité vidée de ses hommes et de son armée, affaiblie par l'absence de magiciens en ses rangs. Le combat ne fut pas long et rapidement l'armée eut tôt fait de conquérir la Nostrie et de marcher sur Dras Leona où l'attendait l'Empereur et son pouvoir.

Teirm capturée, l'armée nostroise perdit à la fois renforts et approvisionnement. Apprenant que l'armée du Surda marche vers Dras Leona, bien déterminée à en découdre, et prit entre les feux de trois armées, Gaspard leva et parvint à s'enfuir à la tête d'une petite troupe de fidèles, laissant place libre au reste des combattants.

On murmure qu'il fut à l'origine de la si grave erreur tactique qui coûta la vie aux deux royaumes et que, induisant consciemment en erreur ceux qui l'avaient désavoué, il les entraîna jusqu'à l'armée des Premiers Hommes, loin de leur cité et de ses défenses millénaires. La suite ne fut qu'un vaste massacre. Surpris, l'Empereur et le Prince du Surda ne purent riposter face à cette armée étrange qu'ils n'avaient pas attendue et, de chocs frontaux en replis désorganisés, leur vaste armée fut réduire à néant. Les mages, qui jusqu’alors avaient fait la force des armées de l’Alagaesia, se trouvèrent impuissants face aux envahisseurs. Nul ne réchappa au carnage.

Ce fut donc dans une ville à peine défendue, tenue par quelques garnissons restées en défense, que les envahisseurs pénétrèrent victorieux. Des sortilèges de protection anciens de plusieurs centaines d’années, ne furent d’aucune efficacité contre ces gens venus d’un autre mondes. Aussi purent-ils pénétrer dans la ville comme si jamais aucun homme n’avait cherché à la protéger. L'Empereur mort, l'armée du Surda défaite, rien ne s'opposait plus à leur conquête, leur pouvoir, leur empire.

Beaucoup diront que les envahisseurs s’étaient montrés cléments car ils ne tuèrent personne qui n’avait prit les armes contre eux et qui sur leur passage accepta de s’agenouiller. Pour les autres, des pics chaussés de cadavres se mirent à pointer au bord des routes qui menaient en ville.

A Urû Baen, le drame fut plus terrible. D'anciennes protections magiques, gorgées de magie, prêtes à détruire l'ennemi d'un souffle dévastateur, se retrouvèrent submergées par le déferlement de magie qui accompagna le siège. L'étrange magie des Premiers Hommes sembla soudainement les saturer et toutes explosèrent, détruisant une partie de la ville. Des quartiers entiers se retrouvèrent ensevelis, tuant la population qui y vivant. Des failles s'ouvrirent dans le sol, laissant s'échapper les miasmes d'une corruption qui ne tarderait pas à s'étendre. Quant aux murailles, éventrées, balayées par le souffle, elles ne purent retenir plus longtemps l'assaut qui attaquait leurs flancs. Les citoyens morts par centaines, l'armée décimée, les Premiers Hommes purent se montrer cléments, sans craindre de rébellion. Aucun homme n’avait à craindre de l’envahisseur, disaient-ils, à conditions qu’ils se montrent dociles et obéissants. Ainsi la plupart des habitants courbèrent-ils le dos, tandis que d’autres s’enfuirent pour résister. Mais qui sait combien parmi eux parvinrent seulement à trouver assez pour se nourrir.



Les Elfes


Avant que le conseil des elfes, fragilisés par des luttes de pouvoir intestines, ait pu décider de son implication, la nation tout entière se retrouva prisonnière dans la forêt légendaire. L'armée des Premiers Hommes trop rapide, les avait pris de court. La solution la plus facile fut adoptée et tous se retranchèrent à l'abri de leurs arbres. En vérité, ils n’auraient put agir s’ils l’avaient voulu. Depuis plusieurs mois déjà la forêt semblait s’être affaiblie. Les sorts qui depuis des millénaires avaient fait de ce milieu l’habitat protecteur d’une nation entière l’avaient transformé en un milieu dangereux et hostile.

Opportunistes, quelques envahisseurs étaient parvenus à pénétrer la forêt elfique. Beaucoup y périrent, repoussés par les créatures qui l’habitaient et les arbres eux-mêmes, mais non sans tracer quelques runes à même le sol ou sur le tronc des arbres. Blessée, la forêt chercha à se protéger un temps, comme prit d’une montée de température. Elle devint hostile à ses habitants, mais le mal fut plus fort et l’équilibre fragile de l’écosystème magique finit par s’effondrer. Certains sortilèges disparurent tandis que d’autre refirent leur apparition, des créatures envahirent les bois, si bien que les elfes n’eurent pas même l’opportunité de prêter la moindre attention au véritable danger qui émergeait à l’ouest. Leur habitat si cher se retournait contre eux.



La Destruction


Tout commença par un cri, dans la forêt. Un cri de rage et de douleur quand les fondations de la terre elles-mêmes tremblèrent lorsqu'Urû Baen tomba. Un cri qui se gonfla et se répercuta dans toutes les gorges, résonna sur tous les troncs. La terre gémissait et la corruption des premières failles faisait trembler la forêt elle-même. Pour le première fois depuis longtemps, les elfes prirent les armes et constituèrent la plus formidable armée de magiciens que l'Alagaësia ai connu.

Puisque leur magie était vaine contre l'étrange armée venue de la mer, du moins pouvaient-ils arrêter le déferlement sans fin de bateaux qui amenait avec lui toujours plus de morts et de violence. Postés sur les hauteurs de la Crête, dominant la mer si calme, ils entamèrent leur chant, attirant l'eau, la séduisant et la modelant comme ils avaient su le faire avec leurs demeures de bois.

Une vague se leva, si haute qu'elle semblait pouvoir engloutir les Beors eux-mêmes. Si haute, que nul ne pouvait la freiner, pas même les étranges prêtres et leurs symboles de puissance. Lorsqu'elle retomba, elle noya avec elle la Nostrie, dévastant villes et villages, tuant sans distinction tous ceux qui n'avaient pas réussi à fuir. Mais le choc fut plus violent que nul ne l'avait prédit. La terre, fendue, corrompue, dévastée, gorgée d'une magie qu'elle ne parvenait plus à éliminer, se fendit, comme un fruit trop mûr.

Des failles s'ouvrirent, dans tout le pays, lézardant le sol. Beaucoup partaient d'Urû Baen, courant sous la terre pour émerger sans que l'on ne puisse savoir pourquoi. Les Beors explosèrent alors que les anciens volcans se réveillaient et crachaient leur lave, vomissant les entrailles de la terre. Et chaque fois la corruption les accompagnait, transformant plantes, animaux et humains en monstres hideux assoiffés de sang. Ce qui n'avait été que des légendes devint réalité et bientôt l'on vit des hommes dévorer leurs enfants ou se regrouper en hordes malfaisantes.

Des failles, d'étranges créatures en sortirent. Si semblables aux humains et capables de prendre l'apparence qu'elles souhaitaient. Dans le combat, leur peau devenait acier, leurs membres devenaient griffes, crocs et lames acérées. D'eux, semblait émaner la corruption qui rongeait le monde.



La Fatalité


Au prix de la vie de milliers d’hommes, un coup fort avait été porté à l’armée d’invasion et à sa flotte. Mais cela ne suffit pas. Séparée en deux, une partie de l’armée se dirigea vers le Nord. À Gil’Ead, un siège impitoyable débuta, et les villes de moindre importance furent prises et pillées.

Lorsqu’enfin, un mois seulement après le début des combat, la nation elfique se trouva face à un mur de flammes. Le Du Weldenvarden brûlait. Les elfes luttèrent encore et encore contre les flammes, impuissants, et ne purent trouver la force nécessaire à affaiblir l’ennemi tant que ces flammes menaceraient leurs maisons.

Pendant ce temps, Gil’Ead fut mise à feu et à sang. Beaucoup pensent qu’il s’agit d’une vengeance, mais nul ne put vraiment en témoigner, car la cité nordique se trouva transformée en ruines, et seuls quelques chanceux parvinrent à se cacher suffisamment profond dans les souterrains de la ville pour ne pas être passés au fil de l’épée.

Au sud, le Surda, lentement mais surement, fut pris à son tour, et sa population réduite en esclavage. Par chance, les champs ne furent pas saccagés. Les ennemis en premiers savaient qu’ils en auraient besoin pour nourrir leurs propres hommes.



La Fin de la Guerre


Le feu enfin maitrisé, les elfes se trouvèrent face à une armée fière et forte, prête au combat et amassée le long de ce qui formait la nouvelle lisière du territoire elfique. Le Du Weldenvarden n’était plus que cendres jusqu’à Osilon, et la clairière des dragons était aussi grise qu’elle avait été verte auparavant. Meurtrie, la nation elfique tout entière se souleva et combattit l’envahisseur. La bataille dura cinq jours sans discontinuer, sur le sol brûlé de la forêt morte. On dit que pour un elfe tombé, dix envahisseurs trouvèrent la mort, mais cela ne suffit pas et Osilon fut prit à son tour, désertée par ses habitants qui se trouvèrent contraint de s’exiler aux quatre vents, car même eux ne pouvaient plus vivre dans la forêt tant celle-ci était devenue hostile. C’était comme si l’arbre Menoa lui-même avait décidé que dorénavant plus aucune civilisation ne pourrait habiter ces terres. Et Ellesméra elle-même se trouva désertée.



La Conquête


En quelques mois à peine, la guerre était finie, des peuples détruits et exilés, la terre souillée. Partout, le monde portait les stigmates de la violence. Mais, pour les Premiers Hommes, tout restait encore à faire. Des bastions furent construits, de la campagne, dans les villes et leur œuvre de colonisation commença. La loi martiale fut affichée, dans chaque bourg, proclamant la force des envahisseurs.

Urû Baen et Dras Leona, tombées bien plutôt, devinrent leurs places fortes, symboles de leur pouvoir toujours grandissant. Leur organisation, encore rudimentaire mais efficace, faisait régner l'ordre dans chaque province soumise. Mais, pendant que leur domination s'étendait peu à peu, que leur force pliait les populations, une résistance s'organisa. Quelques places fortes, tenues par des chefs locaux, se dressèrent sur la route des envahisseurs et une nouvelle guerre, plus sournoise, moins violente, faite de trahisons, d'escarmouches et de sabotage commença.

Aberon accueillit tous les fuyards, nobles comme pauvres, combattants comme paysans et devint un haut lieu de la résistance malgré l'envoi régulier de patrouilles. Gil'Ead, quant à elle, devint un bidonville d'elfes et d'humains qui se dressait parmi les ruines de la cité, rebâtissant les murs effondrés, restaurant les édifices branlants. Des réseaux d'espionnage, de clandestins et de marché noir s'organisèrent rapidement dans les combles et les égouts de la cité, trompant et piégeant les Premiers Hommes.

Et la corruption s'étendait...



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L'histoire de Brisingr

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