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De pierre et de sang : la bataille du Nord

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L'Aléa

Maître du Jeu

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De pierre et de sang : la bataille du Nord Vide

L'Aléa
Maître du Jeu
Message Sujet: De pierre et de sang : la bataille du Nord | Mer 29 Oct 2014 - 16:24


RECAPITULATIF DES FORCES EN PRESENCE



















Korann

Membre des Jegers présent dans l’escorte lors de l’inspection du chantier. Il perd sa supérieure lors de la révolte d’une minorité d’esclave et participe au massacre des révoltes, épaulé par l’intervention d’ un corbeau. Korann et nombre de ses compatriotes y virent l’intervention de la déesse Badb elle-même. Pour certains, il apparait même comme son élu, chose assez risquée connaissant le caractère de Badb.

Présent lors de l’interrogatoire de l’espionne, il recueille ses aveux avant de l’exécuter froidement. Le lendemain le verra prendre la tête du groupe des Jegers présents sur le chantier, son auto-proclamé supérieur ayant eu la très mauvaise idée de le défier... Et de ne pas gagner.




Raphaël

Bataille effectivement peu agréable, et non couronnée de succès pour Akkan et Raphaël. Après avoir forcé leur repli mutuel, les deux adversaires s'éloignent des bois nordiques. Raphaël, jugeant son travail de corruption bien avancé pour l'instant, se replie vers Gil'ead pour assister aux réunions importantes Premières, auxquelles il est invité, non sans se douter qu'il est suivi lors du chemin du retour.

Le conseil Premier traite avec une certaine importance des événements à l'ouest de la cité, et, sans être lui-même demandé directement sur le champ de bataille, il décide d'y faire un tour pour assurer la domination d'Umettelig Jeger sur tout mage pouvant faire partie de la rébellion.



Moïra

La traque des mages m'épuisait. Cela faisait deux mois que je me perdais dans les informations qui me parvenaient et qui m’entraînaient à travers le pays. Concentrant mes efforts sur les membres de l'Equilibrium, j'avais suivi la traque d'Ellenwen jusque dans le Nord du pays, vers le nid de rebelle où vivait son compagnon. Ce fut arrivée à Gil'Ead que les premiers échos d'une révolte me parvinrent et, avec eux, une lettre de Korann. Laïaga avait été vu sur le champ de bataille et, avec lui, nombre de mages. Ma piste se réchauffait. Si Laïaga combattait, Ellenwen ne serait pas loin. Il ne me restait qu'à rejoindre le front.













Erigërs

Erigërs croisa le chemin d'Akkan dans les forêts du nord, tandis que celui-ci marchait vers la guerre. Ce fut l'occasion pour le jeune dragonnier d'un entrainement avec un nouveau maître d'armes, mais aussi de se retrouver embrigadé dans la grande bataille à venir, dans les pas du semi-elfe !



Hally

Hally a prévene la Cam avant son départ avec Eirik, son amant PH, qu'elle partait pour le camps. La bas sans avoir rien su, elle a été témoin d'une rébellion où elle n'a rien pu faire. Après ça un autre espion de la Cam entre en contact avec elle pour lui dire ce qui se prépare.
Même si elle ne peut rien faire directement - ça serait bien trop dangereux pour sa couverture ! - elle fait ce qu'elle peut avec ce qu'elle a pour freiner les Premiers Hommes et aider les rebelles à entrer dans le camps.





Garnyiss

Peu après avoir atteint le campement de la Sangre, Garnyiss se joint sur l'invitation de Lise à un détachement missionné dans les étendues cendreuses de Gris-Bois. Comme il ne tarde pas de l'apprendre, leur objectif est de capturer une patrouille de Premiers Hommes. L'opération, rondement menée permet au mercenaire de se faire une idée de l'état des troupes du Prince des Wandres en vue d'un éventuel engagement de la Compagnie des Sables Dansants à ses côtés.

Les négociations ne sont cependant pas menées à terme, bousculées par une impérative nécessité de troubler leurs plans de construction d'une place fortifiée dans la région. Bien conscient de ne rien devoir à ces Premiers Messieurs, Garnyiss se joint à un détachement de la Sangre envoyé porter main forte à la Cam Sernara. L'occasion de revoir son comparse Bastezic...



Kaminari

La nouvelle qui l’avait mis dans cet état risquait de causer en lui bien plus de souffrance qu’une lame dans son cœur ou une aile arrachée. A choisir il aurait préféré ça d’ailleurs. Cela concernait deux êtres qui étaient très chrs au dragon noir sauvage. Hally et Eluna, un couple de dragon/dragonnier. C’était d’elles qu’il était question là. Si kami partait si vite, c’était pour s’assurer de la réelle valeur de cette rumeur. Bien que réelle, kaminari n’y croyait pas ou  ne voulait pas y croire.

De plus comme si ça ne suffisait pas. Kaminari était tombé sur un groupe ennemi des Premiers Hommes qu'il avait affronté jusqu'au dernier. La défaite n’était pas une option et laisser la vie a ses adversaires n’était même pas envisageable. Il avait ensuite repris sa route plus enragé que jamais.

Voilà pourquoi il se trouvait dans la région ou Hally et Eluna avaient perdu la vie. Il n’avait pas encore pu voir les corps. On le lui avait refusé sans qu’il ne sache pourquoi. Cependant il comptait bien obtenir la confirmation de gré ou de force….




Ellenwen

Des abîmes, un cri. Ellenwen est loin des combats lorsqu'un message de sa guilde et de Laïaga, son compagnon, lui parvient. Sa décision n'attend pas. Sa présence est requise pour combattre la nouvelle menace qui s'élève.


Plus de détails seront donnés quant à sa participation et à celle éventuelle de l'Equilibrium après l'arrivée en jeu de l'Aléa.




Akkan

La bataille avait été rude, et l'auteur des troubles s'était replié. Il avait fallut plusieurs jours à Akkan pour retrouver des traces de son passage, mais là, elles ne laissaient nul doute. Il se dirigeait vers Gil'Ead ou ses environs. Akkan ne pouvait s'approcher trop de la cité, sa tête mise à prix le mettrait en danger et il ne savait pas quelles relations le stryge entretenait avec les premiers hommes.

Ainsi après s'être assuré de la direction que prenait le stryge, il partit vers le nord, reprenant contact avec les rebelles. Il devait s'assurer de l'objectif du stryge et de ses prochains agissements.





Laïaga

Les espions, ça court les rues, en ce moment, dans un camp comme dans l'autre, et il n'a pas fallu longtemps avant que la Cam entende parler du projet des PHs de se faire une petite maison de campagne sous le soleil du nord.

C'est le genre de moment où Laïaga se dit qu'il va arrêter de fabriquer des masques magiques au fond de Kédésor Faivre, sauter sur Popol son cheval de bataille, rameuter tout ce qu'il reste de la Cam et aller expliquer sa religion aux PHs.

Ca a été une longue organisation, mais les canaux de communication de la Cam sont plutôt efficaces, et les rares troupes que les rebelles peuvent encore aligner rapidement sont finalement rassemblées avant que les envahisseurs n'aient pu terminer leur fortin septentrional : soldats, magiciens, pères-de-famille-pyromanciens... dragonniers, et Laïaga à leur tête.




Bastezic


Au terme d’un voyage quelque peu éprouvant en compagnie du providentiel Garnyiss, Bastezic est parvenu à rejoindre les camps de la Sangre. Le spadassin est un homme de confiance de Gaspard et s’il n’est officiellement qu’un fin bretteur assigné à la protection du Prince - et occasionnellement à son entraînement aux armes - son véritable rôle est bien plus vaste, bien plus sanglant et bien plus secret. Il est donc naturel que Gaspard dépêche un tel élément au cœur d’une action aussi décisive que la bataille qui va se jouer, pour se tenir aux côtés de son vassal et soutenir au mieux la cause nostroise.




Marek

Le Sud c'est bien. Loin de tout. Des Premiers Hommes, de la corruption, du froid. La mer, le sable chaud, les manoirs géants et les enfants qui crient. Mais même dans ce petit coin de paradis reculé, le travail finit par vous rattraper. Les premiers hommes devenait trop présent au nord? C'était un boulot pour l'ancien chef des armées du Cam Serarna.

Marek laissa donc femme et enfants au manoir, attrapa une petite armure et son bâton magique, et grimpa sur Faeryl, direction le nord, pour tabasser du PH en bonnet haut-de-forme. Quoi c'est pas ça qu'on dit?




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L'Aléa

Maître du Jeu

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L'Aléa
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Message Sujet: Re: De pierre et de sang : la bataille du Nord | Mer 29 Oct 2014 - 16:29


Il faisait nuit. Le ciel à l'est commençait à s'éclaircir, un arc bleu pâle qui s'étendait doucement sur tout l'horizon, mais c'était encore trop tôt pour que l'on parle d'aube. Il faisait noir, personne ne bougeait, ni ne parlait. Les rebelles étaient silencieux.

-Il va bientôt être l'heure, chuchota finalement Laïaga. On va profiter de l'effet de surprise.

Son haleine se condensait en un nuage de vapeur blanche. Les principaux lieutenants de la faible armée que la Cam Serarna avait pu rassembler (enfin, les humanoïdes en tout cas, les quelques dragons avaient à attendre en retrait sous le couvert des arbres) se regardèrent dans la faible lueur du clair de lune. Les hommes étaient prêts depuis plus d'une heure, en armes, frissonnant dans le froid.

-Hep, toi, fit un des officiers à un page. Va chercher le groupe d'infiltration. Dis leur de se tenir prêt. Ça va commencer.

Le page acquiesça et partit en courant, à demi accroupi. Les forces rebelles avaient prévu d'infiltrer le bastion des Premiers Hommes une fois la bataille engagée. Un commando équipé des meilleurs masques magiques de la Cam devrait s'approcher discrètement, contacter un agent infiltré, et libérer les esclaves alagaësiens. Et au vu du rapport de forces, l'issue de l'affrontement allait selon toutes probabilités reposer sur leurs épaules.

<><><><><>

Siegfried était entrain de grignoter une cuisse de poulet froid. Le Premier Homme était de garde au nord de la palissade de bois qui ceignait, provisoirement, le chantier du fortin en construction, et il était frigorifié. Près de deux heures qu'il poirotait ici, il était frigorifié et fatigué, mais toujours alerte.
Arwed, le général de la garnison, était sûr que les rebelles allaient les attaquer à l'aube. L'effet de surprise, tout ça... Ils les avaient repérés, sans pouvoir dire combien ils étaient ou bien s'ils comptaient réellement donner l'assaut... mais Arwed était du genre consciencieux. Et à l'est, le ciel commençait à s'éclaircir, les premiers rayons du soleil touchaient l'horizon.

-Oh putain de merde... murmura soudain la sentinelle.

Il resta médusé l'espace d'une demi-seconde. Les alagaësiens et leur fichue magie... ils avaient les runes pour la combattre, mais contre un rocher propulsé par magie, toutes les runes du monde s'avéreraient inefficaces. Et là dans le ciel, c'étaient d'immenses boulets enflammés qui striaient le ciel nocturne.

-Alerte ! cria-t-il. ALERTE !

<><><><><>

Quelques minutes plus tard à peine, les Premiers Hommes étaient sur le pied de guerre, armes à la main, prêts à se défendre. Les boulets enflammés de Siegfried tombèrent bien loin de la palissade de bois du fortin, mais ils n'avaient jamais eu pour vocation de blesser qui que ce soit.
Ils se mirent en revanche à se consumer en dégageant une épaisse fumée qui, dans la pâle lueur qu'un soleil naissant commençait à dispenser, couvrait l'avancée des rebelles dans la zone de terrain découvert entre les arbres qui les abritaient et le fortin.
La bataille du nord commençait.
Et que l'aléa soit.
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Hally

Infiltrée du Cam Serarna

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Hally
Infiltrée du Cam Serarna
Message Sujet: Re: De pierre et de sang : la bataille du Nord | Mer 29 Oct 2014 - 18:52


Elle était de nouveau enfermé dans la tente. Il lui avait promis qu'il revenait vite, il avait juste deux trois choses à régler. Décidément, même si elle savait qu'elle était dans un lieu stratégique, elle préférait encore quand Eirik la trimbalait de ville en ville, ou de camps en camps !
Cela faisait 20 minutes qu'il était parti, et comme toujours, il avait posté des gardes à l'entrée.

"Mais ça n'est pas contre toi Katniss tu le sais bien, c'est les autres, ils ne te connaissent pas, ils savent pas qu'ils peuvent te laisser aller comme tu veux."

S'il savait ... Quoi qu'il en soit, cela faisait 20 minutes qu'il était parti quand d'autres gardes arrivèrent pour prendre la relève des autres. Ce fut d'ailleurs le seul mot qu'ils prononcèrent en arrivant. Relève. Et trop content de pouvoir aller se poser, les deux autres partirent sans rien rajouter. Relève, un des mots qu'elle entendait le plus dans leur langue depuis qu'elle était ici. 

Elle tournait en rond quand ces nouveaux gardes étaient arrivés, et elle tournait toujours en rond quand l'un d'entre eux entra, quelques secondes après.

- Tu as sorti les citrouilles aujourd'hui ?

Hally resta d'abord bouche bée. Un Alagaësien, devant elle, qui parlait sa langue, d'accord, mais c'était le code !! Cette phrase totalement farfelue que Laïaga lui avait proposé et qu'elle avait adoré, elle venait de l'entendre, cet homme était de son côté ! Ce fut presque en rigolant qu'elle lui répondit :

- Oui, mais j'ai oublié de les remmener à la niche !

Il sourit à son tour et hocha la tête, respectueux.

- Je suis heureux de vous trouver ma dame.
- Oula, évitons les ma dame ! Appelez moi Katniss ici.

Il hocha de nouveau la tête. Un soldat, un vrai, devant elle, prêt au combat, elle le sentait. Elle avait enfin des nouvelles de la Cam. Elle avait presque envie de le prendre dans ses bras. Enfin un ami, après tout ce temps ! Mais elle se retint, et d'un geste de la tête le pria de continuer.

- Une attaque se prépare. Les rebelles ne sont pas loin, nous sommes cinq à avoir infiltré le camps, la sixième est morte ... Sa voix s'était cassée sur la fin. Ainsi la jeune femme n'était pas seule. Mais le gros de la troupe va arriver. Demain soir, ou plutôt dans la nuit. 
- Je peux faire quelque chose ?
- Nous serons à vos ordres, nous ne savons pas qui vous êtes, mais on nous a dit qu'on trouverait en vous une cheffe. Nous sommes prêt à tout pour la liberté de l'Alagaësia.
- Tout comme moi. 

L'excitation, l’adrénaline. Tout ce que Hally aimait, ce pourquoi elle avait choisi cette mission, au péril de sa vie. 
L'espion lui fit un résumé. Ils n'étaient que trois à se faire passer pour les fils de Mastaï. Ils parlaient la langue parfaitement ou presque, il n'y avait qu'un accent qui pouvait paraître suspect, mais jusqu'à là, tout s'était bien passé, ils avaient évité de trop parler. Les deux autres étaient dans les prisonniers. Le plus urgent était de les libérer à eux, ainsi qu'à tous les autres. Il leur fallait les clés. Et aucun d'entre eux n'avaient de masque comme elle. 
Hally reflechit un peu, analysa la situation. Puis donna les ordres.

- Je vais m'occuper des clés. Demain. Il ne faudra pas libérer les prisonniers, ou ils ne devront pas sortir de leur baraquements avant le dernier moment, compris ? Je vais les trouver, et vous les faire passer. Il faudra que vous me disiez où je peux vous les déposer. Je ne vous les donnerez pas en main propre. Elle s'éloigna, fouilla dans les sacs qu'elle avait emporté. Vous, vous aurez une mission, et une seule en attendant. Prenez ces deux flacons. La dedans vous avez un poison qui rendra malade et incapable de se battre les soldats de Mastaï. Un goutte, c'est une petite diarrhée, trois, c'est près de trois heures que vous passez pantalon baissé à pas pouvoir vous relever. Quinze, et c'est pendant presque 24 heures que vous êtes incapable de vous lever. 

Le lendemain après midi, pas avant, car c'était assez rapide, ils devraient verser le contenu de ces deux fioles dans 5 bidons d'eau. Dans les bidons réservés à ceux qui étaient d'après midi et de nuit. Les autres ne boiraient sans doute pas d'eau. Avec un peu de chance, la gueule de bois ferait son travail !
S'ils pouvaient réussir à rendre une cinquantaine voire une centaine de guerriers Mastaï incapables de se battre, ça n'était pas plus mal !
Il fallait qu'ils essayent d'être de garde le matin aussi devant sa tente le lendemain, comme ça elle pourrait sortir sans problème. Il hocha la tête. L'un d'eux s'occuperait des fioles et de l'eau, deux autres seraient devant la tente le lendemain matin. 

     Le lendemain, Eirik lui promit d'être la pour midi pour qu'ils déjeunent ensemble et s'en alla. Hally se leva, enfila son ensemble en cuire, sa cape rouge, et son masque. Au moment où elle sortit, elle retint son souffle, espérant que ça serait bien son collègue à l'entrée. Voir bouger l'entrée de la tente inquiéterait un Premier Homme, mais pas l'Alagaësien. Elle relâcha son souffle quand en passant dans les gardes, elle vit son collègue espion. Il se tourna en même temps que l'autre garde vers l'entrée quand Hally passa, mais il ne la vit pas, il se contenta de regarder son ami en souriant. 

Hally se promena dans le camps, essayant de comprendre la logique du fonctionnement. Tous les camps étaient à peu près pareil, toujours. Et la tente d'Eirik se trouvait toujours pas bien loin des autres ennemis hauts placés. Donc loin des esclaves alagaësiens. Et loin de la tente des gardiens. 
Il lui fallut du temps, mais elle trouva enfin l'homme qui surveillait les baraquements des esclaves. Il était assis, à jouer au dés avec une femme, les clés pendus à sa ceinture. Hally jura, elle espérait qu'il soit seul. L'endormir, lui prendre les clés, les echanger contre d'autres et le tour était jouer. Là, elle devait attendre que la fille de Mastaï parte !
En attendant, il lui fallait d'autres clés. Celles du stock de nourriture qui disparaissait, c'était quand même vachement moins suspect que celles des baraquements des esclaves ... Elle trouva rapidement un coin où les guerriers étaient en pause, et dans le lot, l'un d'entre eux avait un trousseau à la ceinture. Parfait. Elle s'approcha de son verre versa deux gouttes du même poison qu'elle avait donné à l'alagaësien la veille dans son verre, et attendit. Elle n'eut qu'à attendre 5 minutes pour qu'il s'excuse auprès de ses frères pour s’éloigner, les deux mains sur son ventre. 
Trop occuper à faire ce qu'il avait à faire, il ne vit pas qu'une main était en train de lui enlever la ceinture de son pantalon qu'il avait jeter rapidement sur le côté, que les clés glissaient vers le sol, et que la ceinture se remettait à sa place. 
Quand il remit son pantalon, Hally était déjà repartie vers le gardien et sa copine. Qui avait disparue tien ! L'espionne se depecha de recommencer. Deux gouttes dans le verre, cinq minutes d'attente, et les mauvaises clés prenaient la place des bonnes dans la ceinture du Mastaï.
Un jeu d'enfant qui demandait, même avec le masque la plus grande discrétion, le plus grand silence.

Elle fit un détour vers l'endroit dont l'alagaësien lui avait parlé pour déposer les clés, lui laissa également un mot - "Si vous avez besoin, vous saurez où me trouver. Bon courage" - et revint vers sa tente. Elle avait mis presque 2 heures pour ça ... A peine avait-elle fini de se changer qu'elle entendait la voix d'Eirik qui renvoyait les gardes. 

- Katniss, profitons de ce moment, ce soir, je ne pourrais pas être avec toi, on me demande auprès des soldats.
- Alors profitons.

Hally alla embrasser passionnément son amant. Ce soir, du sang de Mastaï allait couler, et cela la rendait heureuse ...


Dernière édition par Hally le Mar 4 Nov 2014 - 17:49, édité 1 fois
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Kaminari


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De pierre et de sang : la bataille du Nord Vide

Kaminari
Membre du Cam Serarna
Message Sujet: Re: De pierre et de sang : la bataille du Nord | Mer 29 Oct 2014 - 19:39


Œil pour œil, dent pour dent. Un vieux proverbe humain que Kaminari n’était pas sûr de tout saisir mais cela n’avait aucune importance. Une chose était sûre. Du sang allait couler et des vies allaient être prises. Le dragon allait veiller à ce que les premiers hommes subissent plus qu’une défaite, une extermination ! Il allait enfin pouvoir se venger et demander réparation de tous les torts qu’avaient causés les premiers hommes. Sa rage immense allait enfin pouvoir éclater et ses envies meurtrières allaient être apaisées jusqu’aux prochaines. Car le dragon noir ne comptait pas s’arrêter ici.

Devant lui se dressait une cité occupée par les ennemis mais elle n’allait pas être la seule à ressentir la rage du mâle sauvage. La ville du Dras Léona allait aussi y avoir droit par la suite. Pourquoi dras léona ? Parce qu’elle abritait aussi ces maudits hommes, mais aussi a cause d’une personne chère qui était captive la bas. Kami en avait fait part aux responsables du cam, mais la priorité était d’abord cet endroit ou il faisait face actuellement dans l’obscurité.

Pour l’heure il devait encore attendre un peu. Le sang chaud dans son corps le faisait s’agiter, mais il tenait bon pour ne pas s’arrêter l’occasion de faire le maximum de dégât. Il savait qu’en nombre la résistance était inférieur, mais il ne fallait jamais sous estimer qui que se soit a la guerre. Kami avait bien appris des premiers hommes depuis le temps et les sous estimer eux aussi, c’était comme courir a son suicide. Cependant alors que l’appel fut donné, Kami n’avait pas encore surgi. Il attendait le moment propice qui n’allait pas tarder même ci cela risquait de causer des pertes. En réalité Kaminari combattait avec les humains mais jamais pour eux. Là était la différence….
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Korann


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Âge : 34



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Korann
Purgateur de l'Umettelig Jeger
Message Sujet: Re: De pierre et de sang : la bataille du Nord | Mer 29 Oct 2014 - 20:59


Arwed est un homme consciencieux et un excellent stratège pour ce que j’ai pu apprendre d’un de ses hommes. Le rapport d’un groupe d’éclaireur avait repéré une petite armée se dirigeant vers le fort. Les préparations sont allée bon trains, multiplications des réserves de nourriture et d’eau, des fossés ont été creusé et farcis de pique. Un traqueur à même établis un champ affaiblissement de la magie via des runes planquées dans toute la zones très tenu pour qu’ils ne soit pas perçus. A combien de pas autour du fort, je ne sais pas, mais il l’a fait. Quand j’ai quitté le camp hier matin, il m’avait confirmé qu’il était toujours actif. Arwed avait donné ses ordres de manière quasi confidentielle.

J’ai la responsabilité des trentes Jegers, des trentes hommes et femmes entraînés à la traque et à l’infiltration. Certains étaient déjà présent avec moi sur le chantier, d’autres sont arrivés en avant garde d'un groupe de renforts, ils ont amené avec eux pas mal de matériel de pointe : de quoi repousser un dragon, peut être deux, des armes runique, de quoi équiper mes chasseurs quoi.

J’aisélectionné moi-même mes hommes pour cette opération et les ais soumis à ce que Brygnolf appelle un exercice de corps. Alagaesiens ou pas, je les ai tous choisis pour leurs capacité à se fondre dans la foule. Je les ai soudé et les ai fait s’entrainer en groupe pour qu’ils connaissent les styles de combat de chacun. J’aurais voulu avoir plus de temps pour en faire une machine de tuerie comme disait Morag en parlant du groupe de guerriers quand j’étais sous les ordre de la chef Ysèra… mais je n’avais pas eu plus de temps. j'éspère que l'application de ces "vieilles recettes" de guerrier vétérans

Ça va faire une bonne demi-journée qu’on les surveille, qu’on esquive leurs patrouilles. Certains ont des vétérans qu’on a eu pas mal de mal à éviter, d’autres des gamins ou des fous qui jouent à la guerre...

Infiltrer le camps n'a pas été une partir de plaisir, et ça a faillis rater quand Anja à remplacé une sentinelle qu'on a assomée et égorgée.

J’observe la situation depuis un arbre, une longue vue à la main. Je vois le groupe d’Olaf rentrer à son tour. je garde un oeil sur les gardes. Le groupe de Skald le Fou rentre dans le camp. puis, c'est au tour du groupe d'Olaf. je fais de mon mieux pour suivre leurs progression à travers le camp ennemis. je grince des dents à trois reprise quand la patrouille de sentinelles est évité de justesse.

le plan d'Arwed est simple, le mien encore plus. le plan d'Arwed est de les priver de vivre, le miens de détruire leur moral en leur enlevant les toit de tssus qu'ils ont au dessus de leurs tête. Arwed a approuvé mon idée, du bout des lèvres, mais il a accepté. J’ai étudié les techniques de la Cam et décidé de les retourner contre eux en y ajoutant une touche personnel. Le tout est de jouer la partie suffisament subtilement et suffisament discrètement pour qu'ils ne remarquent rien. J'espère que ça ma va marcher.

Le groupe d’Olaf ressort un bon quart d’heure plus tard. Son rôle était de miner les tentes de la Cam, des runes à gaz toxique ont été placées dans leurs stocks de nourriture, runes qui  devraient bientôt emmètre leurs contenu mortel et détruire leurs stocks. Les runes placées dans les tentes exploseront dès que quelqu’un y rentrera.

je suis encore perché dans mon arbre à observer de loin le camp ennemis. le groupe de Skald n'est toujours pas sortit. Bon dieux mais que fous Skald et son groupe ?!? Ah ! le groupe de Skald revient avec des armes et des armures à eux. Parfait. Anja quitte le mur une fois le groupe hors de vue. Toutes leurs sentinelles ont été repérées et ont subi un lavage de cerveau grâce à Tobias, un mage alageasien qui utilise sa magie au service des Jegers. Ils ont bien oublié que nous sommes passés pour peu qu’ils nous aient vu.

Tous équipé de lames rétractables dissimulées dans des brassards, nous nous équipons à la manière des rebelles et rejoignons le groupe rebelle à la lisière de la forêt dans le silence le plus total.

Skald part s’occuper des mages qui servent d’armes de sièges aux rebelles avec six hommes. Je n’ai aucun doute sur ta capacité à remplir ta tâche vieil homme mais par pitié replis toi si ça tourne au vinaigre.

Il semble que personne n’ait remarqué qu’un groupe de huit fantassins s’est joint à l’armée rebelle, il semblerait qu'on ait du bol. Mes instructions sont claires : attendre que l’assaut soit lancé pour semer le chaos dans les rangs rebelles. Les rebelles n’ont pas encore sonné la charge, je peux voir aussi plusieurs dragons planqués dans le sous-bois. Ce sont eux qui vont être le vrai problème, mais  il y a plusieurs Tueur de Dragon dans le fort, arrivés avec la brigade rapide et dirigé par Tara Kolfdifvna, entre leurs haches, leurs arbalètes et leurs balistes à répétitions, elle est prête à leurs faire leur fête et ne demande que ça… c'est du moins e qu'elle dit, j'aimerais pas être à sa place ce soir.  je reporte mon attention sur ma propre situation. les rebelles me semblent plus nombreux que prévu. Je risque la vie de mes hommessur ordre d'Arwed, j'aime pas risquer la vie de mes hommes sur le paris fous qu'ils ne seront pas touché par nos prorpre flèches. merde ! j'ai pas hérité du commandement pour me planter maintenant ! Badb, si tu m'a à la bonne, fait qu'on s'en tire sans trop de casse.... Y’a plus qu’à attendre que la charge soit sonnée…





[Edit par Garnyiss : en vue d'un éventuel contre, gardez à l'esprit que ce n'est pas la rune de gaz toxique en elle-même qui libère le gaz mais son support solide qui est devenu toxique et émet le fameux gaz.]


Dernière édition par Korann le Lun 3 Nov 2014 - 22:26, édité 4 fois
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Laïaga

Dirigeant du Cam Serarna

Nombre de messages : 15534
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De pierre et de sang : la bataille du Nord Vide

Laïaga
Dirigeant du Cam Serarna
Message Sujet: Re: De pierre et de sang : la bataille du Nord | Lun 3 Nov 2014 - 13:18


Laïaga, au pied de la palissade de bois

Les tirs de barrage s'étaient arrêtés... A peine un ou deux des énormes rochers censés être tirés après les fumigènes l’avaient finalement été, et ça n'avait certainement pas suffi à ouvrir une brèche. Pourtant nous avions trop avancé, impossible de faire demi-tour maintenant. Nous allions bientôt sortir du couvert de la fumée, et nul doute que les Premiers Hommes nous attendraient derrière leur palissade, arc à la main... ça allait être une boucherie... Je sentais l'angoisse me tordre le ventre, putain mais qu'est-ce qu'il se passait ?

*Roland ! tentai-je mentalement. Skat, Jaïna ?

Mais aucun des officiers en charge de tirs ne me répondit...

Pendant ce temps, dans le camp rebelle

-Mais qu'est-ce qu'il s'est passé bordel ? grogna un mage.

Il se sentait groggy, comme s'il se réveillait après une cuite monumentale ; un mal de tête lancinant pulsait en éclairs rouges au fond de son crâne.

-Je sais pas... je... je crois... tenta de répondre une autre mage.

Un troisième jeteur de sort avait le regard révulsé, la tête renversée en arrière, mais respirait calmement, endormi plus que comateux. Ils étaient tous trois attablés autour de cartes maintenant renversées, et la dernière chose dont ils se souvenaient étaient... étaient...

-Putain j'arrive pas à me souvenir ! fit le premier d'une voix bourrue.
-Des Premiers Hommes ! Un mage. Il a essayé de jouer avec mon esprit, répondit la seconde, mais ça a pas marché... Il a pété un peu plus haut que son cul cet enculé... grinça-t-elle entre ses dents serrées.

Le premier eut un petit rire, c'était toujours drôle pour lui de voir son amie, ce petit bout de femme entre deux âges qui avait tout l'air de la ménagère moyenne, jurer comme un charretier. Mais si elle n'était pas la meilleure des magiciens de la Cam, elle devait être de ceux qui avaient l'esprit le plus inflexible.

-Oh merde, la bataille a dû commencer ! reprit-elle finalement, coupant court au rire de son ami. L'AAM !

Leurs yeux se rencontrèrent et s'agrandirent. L'anti-anti-magie, la zone de magie stabilisée qu'ils maintenaient distraitement en place tout en jouant leur partie de cartes, avait disparu. Ils réveillèrent le troisième larron d'une claque chacun, lancées comme un seul homme. Il serait bien temps de trouver ce que les Premiers Hommes avaient fabriqué dans le camp plus tard, il y avait d'autres priorités...

Un instant plus tard, un des postes d'artillerie

-Qu'est-ce qu'on fait chef ?
-J'en sais rien, répondit Jaïna d'une voix tendue. Toujours pas d'ordres...

Jaïna était une magicienne de talent, mais elle tout juste adulte, la jeune femme n'avait l'expérience ni du combat ni du commandement. Ils avaient perdu le contact mental avec le reste des troupes depuis près d'une dizaine de minutes maintenant... toujours pas de signal pour commencer les tirs de barrage... et elle ne savait pas quoi faire.
Puis soudain ce fut une cacophonie de voix dans sa tête.

*On a rétabli l'AAM ! criait une.
-On a un commando de PH ! faisait une autre. Ils nous ont tous eus. Ils...
-Roland, Skat, Jaïna ? faisait celle de Laïaga Sin'Saïan. On a besoin de l'appui, tout de suite !*

Jaïna n'avait peut-être pas l'habitude de commander, mais elle n'avait pas l'habitude de paniquer non plus. Elle ferma son esprit pour faire taire le concert de voix, et distribua ses ordres. Ses subordonnés se répartirent, une partie s'attelant à projeter les rochers de plusieurs kilos sur le fortin... et une partie alla à la rencontre des sept Premiers Hommes. Son poste perdrait en cadence de tir en faisant comme ça, mais le commando que leurs adversaires avaient envoyé allaient être surpris s'ils pensaient les avoir sans suer !
Une fois satisfaite, Jaïna rouvrit son esprit à la myriade de communications mentales.

Retour à Laïaga et au champ de bataille

*Ici Jaïna. On reprend les tirs, Laïaga !*

Je sentis un immense soulagement m'envahir.

-Nos anges gardiens se sont réveillés ! criai-je à la compagnie. En avant !

Les hommes derrière moi poussèrent un rugissement. A une vingtaine de pas des Premiers Hommes, plus personne ne se souciait d'être discrets.

*Roland. Ici aussi on gère mais on a subi des pertes. Les autres groupes d'artillerie sont tous morts. On commence le barrage.
-Reçu, répondis-je.*

Moins de la moitié de nos groupes d'artillerie encore en vie... Nous égermâmes de la fumée protectrice au moment où les premiers projectiles fendaient l'air en sifflant. Aucun des Premiers Hommes ne m'avait vu combattre, ou bien c'était durant nos premières batailles contre eux, faible et sans magie. Mais la magie la magie marchait. Oh, elle était bancale et incertaine, mais elle était là, je la sentais qui crépitait dans mon corps. Un rocher s'écrasa quelques pas devant moi tandis que les flèches pleuvaient tout autour. Dans un immense fracas, il fit exploser une palissade de bois. Il y eut des cris, et de la fumée, je courus, plus vite, trop rapide pour leurs pauvres sens d'humains, Premiers Hommes ou pas, un rictus sur le visage, et d'un bond je plongeai au milieu de la fumée et des débris...

Et en résumé ça donne quoi ?

Dans le camp rebelle, les quelques mages et soldats en retrait n'avaient rien pu faire pour empêcher le commando de Premiers Hommes de s'infiltrer, mais la plupart des mages se remirent en quelques minutes ou dizaines de minutes du lavage de cerveau qui leur avait été infligé. Ce ne fut pas suffisant pour prévenir les postes d'artillerie de la menace qui les guettait, mais tout juste pour que les mages, mais tout juste suffisant pour rétablir un peu de magie pour les assaillants. Tant que ces mages maintiendraient leur zone AAM, les rebelles auraient, au minimum, l'énorme avantage des communications mentales, et c'était le début d'un bras de fer entre la magie des alagaësiens et les runes de suppression des Premiers Hommes.

Les 6 postes d'artillerie qui auraient dû arroser les palissades de bois du fortin et ses défenseurs eurent moins de chance ; plongés dans le noir par la coupure momentanée des communications mentales, ils n'avaient pu ni tirer, fautes d'indications, ni être prévenus de l'arrivée d'un commando PH. Les trois premiers tombèrent presque sans résistance grâce à l'effet de surprise de leurs adversaires, et le vrai affrontement se déroula au niveau du troisième poste de tir, renforcé par les numéros 4 et 5, où les infiltrés furent tués, capturés ou mis en déroute. Les pertes furent cependant assez importantes pour que seuls deux postes d'artillerie

Pendant ce temps, une dizaine de bataillons rebelles avaient couru à travers la plaine qui séparait leur couvert du bastion, cachés avec plus ou moins de réussite par la fumée, selon les caprices du vent et la réactivité des officiers. Les rochers plurent sur les défenseurs, mais bien trop tard, et pour plusieurs de ces petits bataillons, la prévision de Laïaga s'avéra vraie : ce fut un massacre, tandis que les hommes sortaient du couvert de l'écran de fumée, et se retrouvaient face à une palissade et un fossé garni de piques. Et puis il y eut les nombreuses désertions, les hommes et les femmes qui fuyaient le champ de bataille en courant.
Mais la bataille était loin d'être perdue, car il y eut tout de même des pans entiers de palissades rasés par les projectiles des alagaësiens. Des poches de bataille éclatèrent. Autour de Laïaga, c'est un véritable rassemblement qui se forma. Le dragonnier feintait, tourbillonnait, sautait et tuait avec ses rapières, il hurlait et insultait, comptant sur la soif de gloire de ses adversaires et sa propre réputation pour capturer l'attention.

Et quand il jugea qu'assez était concentré sur lui et les autres soldats, il donna l'ordre au dragon d'intervenir.
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Erigërs


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Erigërs
Message Sujet: Re: De pierre et de sang : la bataille du Nord | Sam 8 Nov 2014 - 12:41


Attendre, attendre et encore attendre... Cette attente me ronge de l'intérieur, je ne tient plus en place. J'entends au loin le bruit des combats, le tintement du fer qui s'entre-choc, les cris des blessés. Mais mon cœur est insensible à tous ces cris. Je les ai déjà entendus. C'était il y a de longs mois maintenant, mes je les entends toujours résonner dans ma tête. Des souvenirs de la grande bataille de Du Weldenwarden me reviennent, mais je les chasse, ce n'est ni l'endroit, ni le moment. Je me reconcentre sur le tissage magique de branchage que je suis en train de réaliser. Je crois que c'est la seule chose qui m’empêche de prendre mon épée et de courir vers les combats. Les ordres avaient été précis, je ne devait pas bouger, jusqu'au signal.

Malgré mon entrainement avec Akkan, qui m'avait perfectionné au techniques de combats, la Cam avait choisi de se servir de moi comme Dragonnier, et non comme Soldat de front. J'avais eu beau leur dire que je n'avais aucun entrainement en vol, les généraux n'avait rien voulu entendre. Aussi, ma mission est de m'envoler au signal, survoler le champs de bataille puis de me poser dans le camps ennemis avec le dragon de Laïaga, en même temps que nos force à terre passerai les palissades.

*Alors, quoi de neuf, Urdin?
-Je ne supporte pas cette attente! Pourquoi ne pas je ne peux pas aller massacrer ces maudits Premier Hommes?
-Je sais ,moi aussi ma patience arrive à bout, mais ce son les ordres, et il faut les respecter.*

Urdin, mon Dragon, un beau mâle bleu azur aux reflets vert, vole au-dessus de moi. Je lève la tête et tente de l'apercevoir au travers du feuillage des arbres. Je me suis écarté des camps, pour pouvoir travailler ma magie. Je progresse de jour en jour, mais je n'ose utiliser trop mes pouvoir, j'ai déjà vu quel pouvait être les résultats...

*Il y a quelque chose dans le campement
-Ce doit être un groupe venu chercher quelque affaire...
-Il font des truc bizarres.
-Bof...

Ferment la communication, je me replonge dans mon tissage, m'absorbant dans ma magie. Un temps plus tard, quelque chose me tire de ma concentration. Une voix dans ma tête m’envoie un message.

*Maintenant...*

Je mets quelques secondes à comprendre.

-Urdin, maintenant!

Le dragon vire sur l'aile et vient se poser devant moi. Je saute sur son dos, et lui enjoins de de décoller immédiatement. Il est temps que je prenne part à la bataille...
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Bastezic


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Bastezic
Connard Prétentieux
Message Sujet: Re: De pierre et de sang : la bataille du Nord | Mar 11 Nov 2014 - 14:01


On connait la Sangre pour son armée solide, ses vétérans endurcis et ses officiers expérimentés. Je dois néanmoins ternir ce portrait d’une exception notable : la Puliguinte. Chacun sait comment, peu avant l’arrivée au pouvoir de Gaspard à Teirm, les seigneurs du septentrion s’allièrent pour saccager le haut pays nardans et semer mort et dévastation dans les mémoires vanyaliennes - tant par les souvenirs de ce pogrom sanglant que par l’air d’une chanson entêtante. Ce que tout le monde ne sait pas c’est que le territoire ainsi conquis était trop vaste pour être administré par les seuls barons conquérants. Certains héros de l’offensive furent donc récompensé en terres qu’ils pourraient administrer selon leur souhait. C’est ainsi que naquit le domaine de Puliguinte qui fut confié au chevalier Garoulin qui y installa sa maisonnée.

Lorsque la guerre des Vassaux éclata, seule la partie sud de la Nostrie fut lourdement touchée par les affrontements. Les assaillants visaient la richissime Teirm et le nord fut épargné. Gaspard gagna la guerre mais nombre de gens décidèrent de migrer vers les pénates moins menacé, peuplant ces nouveaux domaines d’une petite populace qui prospéra doucement. La Puliguinte était le plus important de ces fiefs et, quand Gaspard leva le ban pour aller porter la guerre au trône léonien, c’est sous cette bannière que se rassemblèrent les domaines nordiques. Néanmoins, la route étant longue depuis le septentrion, les armées de Puliguinte ne parvinrent à rejoindre le prince que lorsque celui-ci ordonna la retraite face à la contre-offensive surdanne.

Ainsi donc, bien que né d’une conquête particulièrement sanglante, le domaine de la Puliguinte n’avait jamais pu participer activement à la guerre ; ses bannières n’avaient jamais flotté sur un champ de bataille ; ses épées n’avaient jamais rencontré celles de l’ennemi. Et c’était ça qu’on envoyait batailler aujourd’hui. Ça et… moi.

Surpris ? Ne m’en parlez pas. Après avoir échappé au guêpier drasois, aux camps des Premiers Hommes et à leur foutue conquête ; après avoir traversé la moitié de l’Alagaësia avec une prisonnière et un diplomate oriental ; après tout ce merdier, on avait rien trouvé de mieux que de me renvoyer aussi sec au casse-pipe, au service du vicomte de la bleusaille, messire Gabrelin.

Pourtant le tableau n’était pas complètement noir. Ce chevalier était un homme vaillant réputé pour ses stratégies audacieuses, ses bottes alambiquées et ses qualités d’orateur.  Ainsi une troupe inexpérimentée semblait parfaite pour son commandement. Ses hommes ne s’offusqueraient pas de mouvements non-conventionnels, l’admiration vouée à leur commandant ferait office de discipline et leur témérité de jeune combattant leur permettrait de tenir le rang. De plus, d’un point de vue diplomatique ce détachement n’était pas dénué de sens. Il s’agissait des seules forces de la Sangre n’ayant jamais levé la main contre feu l’Alliance ou contre les armées de Fawst. Gabrelin avait fort bien compris que ce statut le placerait au centre de l’entente rebelles-Sangre et s’était décidé à en jouer, prônant une alliance totale entre les peuples Alagaësiens, une union sacrée qui permettrait de chasser l’envahisseur hors du continent. Il espérait ainsi gagner en influence et parvenir à gagner les hauts-sièges du pouvoir.

Comprenez bien qu’aussi grossière que puisse sembler cette manoeuvre, les gens du peuple ne comprennent rien à ces sciences de l’influence et du pouvoir. Aussi, dans les temps de désespoir qui nous accablaient, ce discours pétri d’espoir apparaîssait à certain comme la plus belle des portes vers un avenir radieux. Résultat des courses, ses hommes étaient d’une rare loyauté à son égard et sa philosophie se faisait doucement une place, à l’instar de son instigateur.

Que Gaspard envoie un tel homme mener ses troupes avait entraîné l’échafaudage de nombreuses et obscures théories. Le prince voulait faire bonne impression auprès de ses nouveaux alliés en leur envoyant son officier le plus favorable à leur cause ; le prince avait été séduit par les discours du vicomte et tenait à lui laisser sa chance de prouver sa valeur ; le prince cherchait à écraser cette figure montante en l’envoyant à la mort sur le champ de bataille. Autant de question sans réponse qui faisaient vivre les discussions au soir venu. La version officielle était que Gaspard tenait à ce que chacun de ses hommes soit endurci aux exercices de la guerre et que, soutenu par les troupes de Kedesor, les hommes du vicomte tenaient une belle occasion de se formaliser à ces arts virils. Cela semblait suffir à ces gaillards qui, avides d’en découdre, ne cessaient de piailler au sujet de leurs futurs exploits et de leur renommée à venir.

Pour l’heure, ils se contentaient de marcher. Car une fois de plus dans son histoire encore vierge, la Puliguinte était en retard pour la bataille. Voilà qui allait certainement faire bonne impression.
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L'Aléa

Maître du Jeu

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L'Aléa
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Message Sujet: Re: De pierre et de sang : la bataille du Nord | Mar 11 Nov 2014 - 21:43


Spoiler:

Fin du premier tour de post : petit récapitulatif


Côté rebelle


Les rebelles avaient emmené 300 hommes.
Sur ces 300 :

  • 40 ont été tués par les assassins de Korann
  • 50 se sont faits descendre pendant leur assaut en traversant la pleine


Ce qui fait 90 pertes, donc un peu plus de 200 hommes encore en vie et prêts à combattre pour les rebelles.

Une cinquantaine d'entre eux, parmi lesquels Laïaga, ont pris pied derrière les palissades PH, créant des points d'affrontement.
Une très petite poignée, parmi lesquels Erigërs et son dragon Urdin, Kaminari, et Yarrock le dragon de Laïaga, attendaient en retrait et viennent tout juste de jaillir au grand jour.
Bastezic arrive tout juste, accompagné de renforts envoyés par la Sangre, mais même si leur arrivée est attendue ils sont encore un peu trop loin  pour qu'aucun des deux camps ait estimé leur nombre.

Côté Premiers Hommes


Les PHs étaient forts d'un millier d'homme avant l'engagement, et ce chiffre n'a guère changé :

  • Une espionne à la solde de la Cam, aidée de quelques rebelles supplémentaires qui ont réussi à s'infiltrer incognito dans le campement, a empoisonné l'eau et la nourriture des Premiers Hommes, mais la séparation des différentes réserves de ces derniers, et leur habitude bien rodée de ce genre de situations, ont aidé à circonscrire l'épidémie de colique avant qu'elle ne devienne réellement handicapante.
  • Les bombardements des rebelles, ainsi que leurs soldats arrivés à pénétrer l'enceinte du fortin, n'ont pas fait autant de mal à la Premièer Armée que l'inverse. Les PHs sont plus forts, plus endurants, et en position de défenseur, après tout...


Au final on ne compte guère plus que quelques dizaines de morts ou de malades.

L'état des lieux


Les volutes de fumée des premiers projectiles de la Cam se dissipent, mais d'autres prennent leur place là où les boulets ont détruit des portions de remparts de bois. Une moitié tout au plus des bataillons rebelles qui se sont élancés à travers la plaine ont pu en profiter, cependant, et la lutte est âpre pour eux s'ils ne veulent pas se faire repousser.

Mais tout n'est pas perdu pour les rebelles, car du couvert des arbres, dans le jour naissant, cinq dragons viennent de jaillir, vifs comme l'éclair, dans une formation approximative. Tous dans le camp rebelle ont conscience que les immenses reptiles sont leur plus gros atout, celui qui va faire pencher la balance en leur faveur... ou pas.
Et, avec les récents troubles de la magie, rien ne garantit que leur souffle ne déchaîne les enfers comme il l'a toujours fait.

Et de plus, les Premiers Hommes attendent les créatures de légende de pied ferme, bien équipés en armes spécialement adaptées pour tuer les dragons. Mais de leur côté, Bastezic et les troupes de Gaspard s'apprêtent à entrer dans la danse et vivre leur baptême du feu.
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Korann


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Korann
Purgateur de l'Umettelig Jeger
Message Sujet: Re: De pierre et de sang : la bataille du Nord | Mer 12 Nov 2014 - 19:57


Durant l’assaut rebelle, à l’extérieur des murs

Je cours au milieu de la masse. Je lance de ci de là des runes explosives engoncées dans de petit contenant de fonte fine et des runes fumigènes. Ça pèse plutôt lourd, l’explosion est peu puissante mais ça cause des blessures. Ça fout pas mal de bordel, c’est ça de moins comme pression sur le reste de nos guerriers.

Je suis à court de rune. Je quitte le combat avec les déserteurs, mes hommes ont du en faire autant. Une fois dans les bois, nous nous retrouvons au point prévu. Mon groupe à perdu trois hommes, découvert ou touché par nos propres flèches. Ça m’étonne qu’aucun n’est encore eu l’idée de me faire savoir que je commandais mal… ah le groupe de Skald revient… sans le vieil homme. Des sept hommes et femmes envoyé, il n’en est revenu que deux. La discutions est brève. Trois tombés, deux capturés. « Si un jour tu commande des hommes, ne les abandonne jamais à moins de ne vraiment rien pouvoir faire » avait un jour dis Brygnolf à Vogen. Aujourd’hui, je commande, et j’ai la capacité d’agir… et même si je ne l’ai pas…
Si j’ai des hommes encore vivant, je ne les laisserai pas entre les griffes de ces charognards !  Je prends ce qu’il reste de runes aveuglantes, fumigènes et d’interception, je n’ai pu collecter que deux runes explosives, je me démerderais avec ce que j’ai.


J’avance rapidement, je cours presque. Varona est venue se poser sur mon épaule. Je ne relève même pas ses croassements de délice à l’idée du festin qu’elle va se payer au matin. Décidément elle ne pense qu’à bouffer… Cielnaya Varra et un carquois de flèches pendent dans mon dos, un arc et une flèche encochée dans les mains. Je ne peux pas laisser mes hommes derrière, Enfant de Mastaï ou alagaesien je m’en fous et je ne peux pas laisser ce vieux fou de Skald. Le vieil homme, ce vieux fou est porté disparu, tué ou capturé, qui sait…ça me retourne les tripes, j’ai toujours vu Skald comme une sorte de pilier imperturbable de démence et de compétence, de folie et de sagesse. C’est lui qui m’a encadré durant mes premiers pas en tant que Jeger … Je ne laisserai pas ce vieux compagnon, mort ou pas, à la merci des charognards de ce pays, Cams comme animaux.

Me voilà au niveau de la position d’artillerie magique. Je prends mon temps pour les observer. Apparemment ils continuent à tirer, mais ils gardent un œil sur leurs prisonniers. Je laisse échapper un soupir de soulagement, ce vieux fou de Skald est vivant, blessé, mais vivant. Trop nombreux pour moi. Va falloir être inventif… je connais la zone, j’ai déjà chassé avec Katniss dans ce coin. J’attache deux runes aveuglantes à ma flèche, bande mon arc et tir. La flèche se plante entre deux gros rochers et les runes font leur travail. Ça déconcentre deux mages qui perdent le contrôle de leur sort. Apparemment leur sort s’est retourné contre eux, je préfère ne pas m’attarder sur le carnage. Pendant qu’ils sont en train de se remettre du choc, je les contourne et égorge le garde des prisonniers.

J’ai à peine fini de libérer Skald qu’il attrape une rune d’interception dans une de mes sacoches et la jette au sol. Une bulle d’anti magie se forme autour de nous et encaisse le sort lancé contre nous. Dans la foulée nous somme chargé par quatre hommes, quatre soldats. Je prends ma lame à deux mains et lui fais décrire une courbe qui tranche armes et hommes, acier et chair. On se retrouve face à une jeune mage, jeune, plutôt belle et un groupe de soldat de la Cam. On est à une dizaine de mètre l’un de l’autre. Je me relève, et capte son regard. Les soldats autour d’elle semble attendre un ordre qui ne semble ne pas vouloir venir… Je lui adresse mon sourire le plus prédateur. Le massage est clair : je te connais et je te tuerai. Je lâche deux runes fumigènes et leur lance à la gueule mes dernières runes aveuglantes. Je profite de la confusion pour sortir mes hommes de là…

Rejoindre nos lignes n’est pas une mince affaire. Skald ne va pas bien, il est dans un sale état, on a dut improviser avec un bandage de fortune et une bonne dose de vodka. Il a perdu pas mal de sang et tient à peine debout. On n’avance pas très vite, mais je ne l’abandonnerai pas ! Pas plus que Céliane, une Jeger qui est arrivée avec la brigade rapide. Je les ramènerais au bercail quitte à y passer en essayant ! Bordel !!



A l’intérieur des murs :

De petits groupes de guerriers avançaient vers les barricades pour remplacer les tomber, évacuer les blessés et accueillir comme il se devait les rebelles. D’autre restaient en retrait, comme ordonné.

Quatre brèches avaient été ouvertes. Il fallait les combler. Le Bouclier de Mastaï traversa le chantier en petite foulé. La fraternité guerrière serait bientôt à la barricade.

Le cor retentit et les signaux lumineux annoncèrent la retraite de la compagnie. Les guerriers agglutinés autour du magicien se replièrent en bon ordre pour laisser là place à plus compétents. Ces jeunes guerriers avaient soif de gloire au combat, mais la discipline avait repris le pas sur leurs instincts et ils laissèrent la place aux troupes fraîches.

Le Bouclier de Mastaï se divisa en quatre groupes de vingt hommes chacun, trois des groupes eurent à contenir une première avancée rebelle avant de les repousser hors des palissades. Les guerriers du Bouclier s’alignèrent deux rangs de dix hommes. Le premier rang mis genoux à terre et créa un premier niveau de mur de leur boucliers rectangles. Le second rang installa ses boucliers au dessus de ceux du premier rang. Créant un mur d’acier garni de lances prêtes à recevoir la prochaine charge.
Certains rebelles avaient réussit à passer. Les patrouilles à l’intérieurs du camp et du chantier allaient avoir du travail finalement…

Allding Siebenson

Allding menait une fraternité de quatre vingt trois guerriers vétérans qui avait mérité le nom de Bouclier de Mastaï. Beaucoup des vétérans arboraient leur cinquantaine tapante, voir leurs soixantaine et avaient vu leur barbes et leurs cheveux se parsemer de blanc et de gris, Allding lui-même avait vu sa chevelure et sa barbe tressée devenir blanche. Leurs bras restaient cependant puissants, leur yeux brillaient encore de courage et leur résolution était encore absolue. Ça n’était pas les première brèches qu’ils allaient défendre, ça ne serait surement pas les dernières…

Laïaga avait déjà clamé la vie de beaucoup de guerriers et plus encore étaient mort brûlés par le feu des dragons qui hantaient le ciel. Le cor retentit, sonnant la retraite des guerriers qui étaient venus s’agglutiner autour d’un Laïaga qui semblait au meilleur de sa forme.

Allding savait que seul, malgré ses armes et son armure runique, il n’avait aucune chance face au chef rebelle, mais il n’était pas seul, il avait à sa droite Tolfdyr et à sa gauche Heorlund, qui chacun avaient à leur côté un frère ou une sœur, jamais il ne serait seul, ils étaient vingt, ils étaient Un. Et Un ils avancèrent dans la brèche à la rencontre du chef rebelle, lances levées, boucliers dressés,  au pas de marche et avec la ferme intention de le déloger. Lorsqu’ils engagèrent le chef rebelle, ils lui opposèrent la solidarité, l’esprit de corps, la détermination, la discipline et un rempart d’acier runique…



Tara Kolfdifvna

Cinq Dragons ! C’était loin au dessus ce que les éclaireurs avaient reporté. Tara lâcha une bordée de jurons tellement colorée qu’un des tueurs de dragon au commande d’une des balistes éclata de rire.

Les tirs d’ajustement étaient faits, maintenant la première baliste tirait en continu, suivant la trajectoire des reptiles volant grâce au pivot sur lesquels les armes étaient montées. Les munitions descendaient à une vitesse folle. La seconde baliste entra en action.

Les deux balistes disposaient de deux modes de tir : le premier, le tir en continu lançait une myriade de carreaux pas plus gros que ceux d’une arbalète il permettait aussi de faire remonter la corde prévue pour le second mode de tir. Le second est un système de tir balistique classique, soit la projection d’un énorme projectile. Toutes les munitions des Jegers étaient prévues pour s’en prendre aux dragons.

Le premier tir des deux armes avait été un chargement de rune aveuglante à haute puissance pour s’attaquer à leur vue et de rune à gaz poivré amplifié de souffre et d’ammoniaque pour affoler l’odorat des reptiles volants. Ça avait marché sur au moins un qui était passé dans le feu croisée des deux balistes. Harcelé de tir qui lui cramait ou fendait ses écailles, le dragon avait vacillé dans son vol. Le tir du harpon avait achevé la bête qui était allé s’écraser dans les limites du chantier.

Tara aurait sourie à la vue d’un des dragons tombant au sol, perforé en plein cœur par l’un des énormes projectiles runés, mais elle avait quatre autres dragons à gérer et ne savait pas si elle y arriverait.

L’un des dragons se posa dans le chantier. Tara regarda dans sa longue-vue. Le bestiau était monté par un dragonnier. La Jeger fit signe à trois Chasseurs de Dragons qui attrapèrent leurs immenses haches runées et leurs arbalètes à tir rapide. Le trio de brute se lança à la rencontre de l’énorme reptile à la rencontre de l’intrus à écailles. Pendant que les deux balistes continuaient à emplir les cieux de projectiles mortels. Apparemment, un groupe de guerrier armé de lance et de hache avait décidé d’aller dire bonjour au dragonnier et à son lézard volant. Ils furent rejoints par les Chasseurs de Dragons.


Arrières lignes des Enfants de Mastaï


J’allonge Skald sur un brancard. Courage vieil homme t’as encore de belles années devant toi à te payer la tête d’Anja…

On a réussit à regagner nos lignes. Mes survivants n’ont eux aussi eu aucun problème. Pour l’instant les lignes tiennent. J’ordonne le repos pour mes Jegers. Nous ne sommes pas une unité de première ligne, pas encore. Je suis capable de me pousser plus que ça, eux aussi, j’ordonne de manger et de boire. Pas le temps d’aller chercher aux stocks, j’ordonne qu’on tape dans provisions emportées. Viande séchée, pains de voyage, eau. Puis on commence à installer une petite surprise pour nos assaillants… Anja me préviens avoir vu du mouvement dans les tentes,celles près du camps d'internement des esclaves

- Olaf ! prend la tête des opérations ici. une fois le travail terminé, attend le signal d'Arwed. tout le monde à son arme à portée de main et tu fais pas se relacher la vigilance.
- Bien chef !
- Anja ! Koal ! Avec moi.

Mon trio s'enfonce dans le dédale de tentes, les esclaves ont beau être rachétiques certains ne le sont pas et ne sont pas encore brisés. si on est pris à revers, Arwed devra lancer contre eux des réserves qu'il préfèrera surement fraiches au cas ou on aurait un coup tordu qui nous tomberait dessus. On est fatigué mais pas encore à bout, personnelement j'ai vu pire. Anja avait raison, y'a du mouvement. je fais signe à mes hommes de se tenir prêt à une embuscade, on ne sait jamais... 
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Hally

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Hally
Infiltrée du Cam Serarna
Message Sujet: Re: De pierre et de sang : la bataille du Nord | Mer 12 Nov 2014 - 21:37


Eirik était parti depuis longtemps. Hally entendait du bruit, sans savoir ce qu'il se passait. Elle ne tenait plus en place. Telle une lionne dans sa cage, elle faisait des allés et retour. Elle voulait se battre, elle voulait agir. Se sentir utile au Cam Serarna. Tuer.
Mais telle une lionne dans sa cage, elle se contenta de faire des allés et retour.

Cela faisait peut être trois heures que Eirik l'avait laissée seule quand elle la sentit. Loin, très loin, mais ce fut comme un coup de poing dans l'estomac. Hally s'arrêta, ouvrit grand les yeux et se recroquevilla par terre. Elle baissa la tête, et quand elle comprit ce qui lui arrivait, ferma les yeux pour retenir les larmes qui lui brûlaient les yeux. Larmes de joies, mais aussi de peur. 
Eluna était dans les parages. Sa dragonne, son âme sœur. 
Trop loin pour communiquer, mais assez près pour la sentir. 

Participerait-elle aux combats ? D'aussi loin, sur que non, c'était certain. Hally saurait si sa dragonne bougeait de tout façon ... Pour l'instant elle n'avait rien à craindre.
Mais ce sentiment réveilla en Hally la jeune femme un peu trop temeraire qu'elle faisait taire depuis trois heures. C'en était trop pour elle. Elle était déjà habillée pour le combat. Son ensemble de cuire qui lui laissait une liberté de mouvement ne la quittait presque jamais. Et aujourd'hui, il serait son plus grand allié. Tout comme son masque qu'elle sortit de sa cachette. Elle verifia par reflexe si ses poignards glissaient bien dans ses bottes. Elle laissa son arc dans la tente, ça l'encombrerait trop, mais prit une dague qu'elle rangea dans son dos, sous sa cape. Elle ne pensait se servir que des poignards de tout façon ...
Son visage totalement couvert par sa capuche, elle arracha tout l'arrière de la tente avec un poignard, et sortit dans le noir. A peine eut-elle mit un pied dehors qu'elle vit une ombre au dessus. Aucun doute possible, un dragon venait de survoler sa tente. Un sourire s'afficha sur les lèvres de l'assassin.

Elle retrouva sans problème la route vers les baraquements des esclaves. Mais ce qu'elle y vit ne lui plaisait pas. Des Premiers Hommes étaient là, et pire, elle reconnut Korann dans les trois enfants de Mastaï ... Hally ne bougea pas, attendant de voir comment se passeront les choses pour agir, ou aller voir ailleurs si elle pouvait être plus utile.


***

* Elle est là, je la sens.*

Elthanyn jeta un regard compatissant vers sa soeur. Elle comprenait combien Hally pouvait manquer à Eluna ... Mais aujourd'hui, elle n'avait pas le droit à l'erreur. Les deux dragonnes étaient venues là où le combat se déroulait, mais elles ne participeraient à la bataille seulement si Laïaga les appelait. Et s'il les appelait, c'était mauvais signe. 
Malgré l'envie des deux dragonnes de goûter de la chaire Mastaï, elles espéraient ne pas être appelée ...  

* Restons là alors, on ne doit communiquer avec personne d'autre que Laïaga *

Eluna suivit sa soeur qui commença à perdre de l'altitude pour aller se cacher dans les bois. Elles étaient loin du combat, personne n'aurait pu les appercevoir, mais si l'appel venait, elles pourraient être sur place en seulement quelques minutes.

Les pensées d'Eluna allaient vers Hally et Kami, les deux amours de sa vie, qui risquaient sans doute leur vie pendant que elle, elle se cachait ...
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Bastezic


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Bastezic
Connard Prétentieux
Message Sujet: Re: De pierre et de sang : la bataille du Nord | Dim 16 Nov 2014 - 16:46


« Nous y sommes. » Lâcha Gabrelin.

En face s’étalaient les ruines de la cité de Gil’ead. Quelques lueurs rougeoyaient ça et là entre tentures et baraquements. Des milliers de gens vivaient là, sous le joug des Premiers Hommes. Des milliers de gens qui rallieraient probablement ceux qui les tireraient de cette vaste détention. De quoi renflouer les rangs de la Sangre. Pourtant le vicomte n’accordait pas un regard à cette carcasse endormie. Son attention était tournée plus à l’ouest où, au loin, un jeu de lumière et de fumée sombre se faisait témoin d’une lutte violente.

« Ça a déjà commencé.
- Le prince nous a demandé de prendre Gil’ead avant tout, seigneur. »

Le nobliau me dévisagea comme s’il avait oublié ma présence et son regard me fit comprendre que ma sale gueule ne lui revenait pas vraiment.

« Gaspard n’est pas là, répliqua-t-il avant de pointer un doigt en direction des combats, il ne voit pas ce que nous voyons. S’il était ici, il comprendrait que c’est là-bas que le destin de l’Alagaësia se joue !
- Mais sire… »

Le vicomte m’interrompit d’un geste et resta silencieux, comme livré à une intense réflexion. Pourtant j’étais certain qu’il savait déjà ce qu’il allait faire. À vrai dire je m’en doutais moi-même et j’étais persuadé que le prince lui-même avait ses soupçons. Autrement, pourquoi aurait insisté pour que je l’accompagne avec une troupe de vétérans ? Gabrelin n’allait certainement pas aimer ça, il ne voudrait pas que des hommes de Gaspard puissent tirer la couverture de son succès. Il voudrait que seuls les hommes de la Puliguinte se mêlent à cette bataille. C’était un levier sur lequel il pourrait jouer plus tard en politique.

« Vous et vos hommes vous occuperez de Gil’ead, dit-il, nous autres iront porter l’assaut au cœur de la bataille. Leurs troupes doivent être focalisée sur le chantier vous ne devriez pas rencontrer une trop grande résistance. Ainsi nous ferons d’une pierre deux coups ! Qu’en dites-vous spadassin ? »

Bien sûr la question n’était qu’une simple politesse à mon égard. Sachant que j’avais quelques faveurs auprès de Gaspard, le vicomte voulait éviter de me froisser mais il n’avait rien à foutre de mon opinion. Je n’étais rien pour, je n’avais pas une goutte de sang bleu dans les veines, je n’était qu’un pèquenot un brin plus habile à l’épée que les autres à son goût. Je m’engouffrai aussitôt dans la brèche qu’il m’avait ouverte :

« Et bien, commençais-je avec une mine embêtée, c’est que le Prince m’a ordonné de rester à vos côtés. Et si les hommes du Prince s’occupaient de Gil’ead et que je vous accompagnait ?
- Mais qui les commandera si ce n’est vous ?
- Fernand, répliquais-je en désignant un officier au visage balafré, il fera merveille vous pouvez me croire. Ainsi vous ne prenez pas davantage de retard et je ne déroge pas aux consignes du prince. »

Gabrelin me jaugea une seconde d’un œil dubitatif, tandis que j’essayais de faire suinter d’innocence mon visage de crapule.

« Fort bien, trancha-t-il, je suis heureux d’avoir pu trouver un compromis aussi convenable ! En route maintenant nous sommes déjà trop en retard. »

J’échangeais seulement un regard avec l’ami Fernand. Il hocha la tête avant de brailler à ses hommes des consignes. Il savait ce qu’il avait à faire. Nous le savions tous. Ou presque.

« Garnyiss, lançais-je en agitant la main à l’adresse du cavalier à la crinière d’argent, venez avec moi ! (Puis lorsqu’il fut à ma hauteur.) Si je reste seul avec la Puliguinte, je vais devenir fou ! »

Et, péniblement, la colonne se remit en marche, amputé des seuls hommes en qui je pouvais réellement avoir confiance.

(Désolé c'est pas dingue et un peu vide, je pose juste quelques bases pour la suite.
Bref, on est toujours pas là.)
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Garnyiss


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Garnyiss
Message Sujet: Re: De pierre et de sang : la bataille du Nord | Dim 16 Nov 2014 - 18:58


La vision des ruines de Gil’Ead dans le petit gris matinal lui fit tout drôle. Les échos qu’il en avait eus lors d’une mémorable défaite aux cartes ne rendaient pas justice au sentiment de désolation qui s’en dégageait. Ni à celui de vulnérabilité, remarqua-t-il tandis qu’ils approchaient. Les plans de Gaspard ne semblèrent soudainement plus aussi risqués  qu’à leur départ du campement de la Sangre.



Un faible vent d’Ouest porta l’odeur âcre de la fumée et avec lui, la rumeur d’un premier accroc. Des bribes que Garnyiss entendit, le vicomte de Puliguinte avait décidé de n’en faire qu’à sa tête et d’offrir à ses hommes un baptême du feu à la hauteur de leur inexpérience. De tous les noms d’oiseaux qui lui traversèrent l’esprit, le mercenaire n’en trouva pas un seul pour seoir à Gabrelin. Il ne savait pas ce qui se passait au juste là bas et le voilà qui se proposait de diviser leurs forces pour n’envoyer que de la bleusaille au charbon. Ah, elle était belle, la logique chevaleresque !


D’une humeur passablement refroidie par les frasques du haut commandant, le mercenaire s’apprêta à rejoindre les rangs de ceux qui restaient à Gil’ead. Son avis à lui, l’intrus de service qui n’avait jamais servi sous les oripeaux du prince des Wandres, ne valait sans doute même pas un copec et tant qu’à faire, autant suivre les ordres initiaux de Gaspard.



Sur ces entrefaites, Bastézic lui fit signe de venir et dès qu’il fut à sa hauteur, lui enjoignit d’accompagner avec lui le très cher et estimé vicomte de Puliguinte.



« Haut les cœurs ! », s’entendit-il l’encourager à mi voix. Puis, faisant mine d’inspecter une énième fois l’harnachement de sa monture, il ajouta :


« Et espérons qu’il ne nous réserve pas d’autres surprises… »



La phrase sonna à ses oreilles comme un vœu particulièrement pieux adressé à une divinité qui n’en avait rien à faire des manigances mortelles. Tout ceci était de fort bel augure pour la bataille dont chaque pas les rapprochait inéluctablement.

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Kaminari


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Kaminari
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Message Sujet: Re: De pierre et de sang : la bataille du Nord | Dim 16 Nov 2014 - 20:37


Alors que les bipèdes fonçaient dans la bataille ou au suicide pour certain. Kaminari avait attendu en arrière. Cependant sans prévenir, alors que les fumées continuaient de gêné. Le dragon sombre avait décollé. Toutefois son vol n’était pas dirigé vers l’avant de la bataille. Non il avait prit la direction des cieux ! Il était monté en flèche jusqu'à paraitre suffisamment haut pour qu’on ne le distingue plus ou très peu.

Était-il en train de quitter la bataille ? C’était possible remarque. Cette guerre était probablement mal partie pour la résistance et courir au suicide n’était pas le projet du dragon. Après tous si les humains sont suicidaires c’est leur problème ! Mais au final il n’en était rien. Kaminari n’allait pas déserté maintenant qu’il y était. Il avait attendu ce moment là précisément. Le moment où il allait pouvoir laisser libre cours a sa haine et sa colère. Tué les premiers hommes. Massacré ces infâmes bipèdes jusqu’aux derniers ! Voilà le désir ténébreux du mâle sauvage.

Kaminari avait pris la voie aérienne dans les plus hautes hauteurs afin de pouvoir attaqué rapidement. Il fallait un certain temps avant que le dragon n’apparaisse. Mais quand ce il fut de retour c’était dans le regroupement et le matériel ennemie. Kaminari c’était laissé tomber en chute au dessus de l’endroit ou il pourrait faire le plus de dégât. Bien sur il c‘était amorti tout à la fin pour ne pas s’écrasé, mais ainsi il avait pu user de la vitesse et joué sur la surprise avant que l’ennemie ne ce focalise sur lui étant concentré sur la bataille.

Une fois au sol il n’était pas resté longtemps. Durant ce court laps de temps il avait utilisé toutes ses armes à sa disposition telle que les crocs, griffes, épines du corps et aussi le feu. Utilisant son physique souple, étant un dragon capable d’être bipède comme quadrupède, mais également son souffle de manière différente comme on lui avait appris il avait cherché a tué et détruire le maximum de chose en laissant explosé son désir d’anéantissement tout en restant prudent. Puis il avait ensuite décollé rapidement pour reprendre de la hauteur et se mettre hors de porté des assaillants éliminant au passage ceux qui auraient essayé de le retenir pour ensuite agir a nouveau en conséquence de ce qui ce pourrai arrivé.

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Akkan


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Akkan
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Message Sujet: Re: De pierre et de sang : la bataille du Nord | Lun 17 Nov 2014 - 8:46


Akkan avait rejoint le campement 2 jours avant l'assaut le temps pour lui et Erigers de récupérer un peu et de discuter avec les rebelles. Pas de nouvelles de Raphaël dans le tumulte. Devait-il s'en étonner ... ? Ils se préparèrent, chacun à sa manière, Akkan fit appel pour la première fois en dehors des entraînements à sa magie, il rappela son équipement de général, laisser à Aberon. L'équipement était intact et il lui fallut une bonne journée pour l'astiquer et huilé toutes les parties de son armure ainsi que vérifier la tension de son arc changer le manche de son marteau. Rien de bon compliqué, juste un peu de temps à prendre.

L'assaut fut lancé, Akkan était fin prêt, son marteau Derendyar était comme neuf, son arc son carquois, ses dagues et le plus important son armure, tout était prêt pour le combat, il avait demandé la faveur de se porter avec ceux qui tenterait d'entrer dans la ville, il devait retrouver le stryge, coûte que coûte et découvrir le lien qu'il entretenait avec les PHs.

Il s'adjoint Erigers et quelques soldats, 4 guerrier, 1 archer et un mage. Ce petit contingent serait parfait pour s'infiltrer s'il passait les débris de la muraille.

Le ciel crépitait sous l'assaut des dragons et les carreaux qui fusaient des balistes, au sol le combat ressemblait à un vaste merdier sans nom, les débordements faisaient place à des contres, qui eux-même servait de leurre à des embuscades, un vrai chaos, la discipline des rebelles étaient mis à rude épreuve. Akkan scrutait le champs de bataille tel un vautour, cherchant la faille, quand il le vit il fit signe à son groupe, ils s'élancèrent, rejoignirent l'arrière garde et lancèrent une série de petites offensives sur un pan muraille déjà débordé.

Akkan se servait de son arc, jusqu’à l'impact avec la muraille, les guerriers formait un mur afin de protéger un maximum le mage et les archers. Pour un PH tomber 2 prenaient sa place et la bataille semblait sans fin, une rune explosa au sol devant l'un des guerriers, lui fauchant les jambes, il s'écroula en hurlant, un soldat à proximité prit sa place pour renforcer le groupe laissant derrière le blessé. Akkan avait prit l'habitude de ce genre de décision difficile, mais en pleine bataille soigner un blessé était synonyme de sacrifice et il n'avait pas l'intention de perdre d'autres hommes pour en sauver un seul. La décision était prise et la muraille en vue. Une centaine de mètre à faire puis escalader les débris et cela sous le feu des défenseurs. Cela paraissait insensé, comme toute les batailles...

Le mage avec eux dupliqua une volée de flèches, ce qui eut pour effet de neutraliser pendant un instant les positions ennemies, le mage s'en retrouva essoufflé, porté par un archer ils poursuivirent leur combat jusqu'au pied des murailles ou se trouvait un contingent de PHs prêt à en découdre, tous passèrent aux armes de corps à corps, cette percée devait avoir lieu, son objectif était devant et rien ni personne ne l'arrêterait. Les yeux fixé sur la ville en reconstruction, Akkan laissa libre cours à sa fureur, Derendyar en main, il fonça dans la mêlée tandis que son groupe le suivait, enfin ceux qui le pouvait, un archer venait de tomber plusieurs carreaux fiché à divers endroit du corps et un guerrier venait de tomber sous les coups d'un PH.
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Laïaga

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Laïaga
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Message Sujet: Re: De pierre et de sang : la bataille du Nord | Lun 17 Nov 2014 - 14:36


Alleeeez plus vite, pensais-je en mon for intérieur en sentant, du coin de l'esprit, Yarrock qui prenait son envol avec les autres dragons. Plus vite !
J'étais encerclé de Premiers Hommes, un sillage de cadavres derrière moi. Je m'étais éloigné de mes soldats sans m'en rendre compte, pris à ma rage et à mes vociférations. Soudain, les Premiers Hommes semblèrent marquer un arrêt, d'un accord tacite, puis s'écarter pour former un cercle de vide autour de moi. Du sang gouttait des lames de mes rapières et détrempait le sol. Je baissai ma garde. Plongeai mes yeux dans le regard du plus proche de moi, un géant roux qui me faisait face.

-On recule hein... susurrai-je d'une voix pleine d'un mépris feint. ALORS, IL N'Y A PLUS PERSONNE POUR ME COMBATTRE ! hurlai-je ensuite.

J'écartai les bras, offrant mon torse au premier qui oserais s'avancer, un mince sourire en coin sur le visage, comme si tout était parfaitement sous contrôle. Jouer le jeu, capter l'attention... assurer le spectacle.

-Bande de rats sans courage, continuai-je, assez fort pour que tous m'entendent dans la bulle de calme surréel qui semblait s'être formé. Voilà donc l'honneur et la vaillance du Premier Empire... Une armée de lâches !

Mais ils ne réagissaient pas à mes provocations, au contraire, ils reculèrent encore et s'écartèrent, se détournant de moi pour laisser passer une troupe plus lourdement armée. Une troupe de soldats d'élite, avec pavois et lances, qui m'encerclèrent et formèrent un mur de boucliers.

-Oh... Je vois qu'on sort les grands moyens pour moi.

J'avais toujours mon petit sourire confiant, mais les choses commençaient à sentir le roussi.

*Yarrock... appelai-je mon dragon. T'es bientôt là mon vieux ?*


<><><><><>


Les cinq dragons de tailles différentes jaillirent du couvert des arbres comme des fusées étincelantes. Trois d'entre eux montèrent en chandelle, trop haut pour que les armes de siège des Premiers Hommes ne puissent les toucher. C'était Yarrock, Kaminari et Urdin.

Les deux autres, les plus gros, rasèrent le champ de bataille. Ils portaient sur leur dos des soldats de la Cam lourdement cuirassés, armés d'arcs et de flèches, mais surtout de barils d'un mélange de naphte et de résine. Ils étaient vulnérables et ils le savaient, mais leur mission était cruciale, et ils portaient de lourdes armures  de métal.

Les trois premiers dragons arrivèrent les premiers au niveau du fort. Il n'y avait que trois points de combat où les assaillants avaient pu traverser les palissades de bois, si on exceptait Laïaga qui était seul et semblait s'en accommoder. Les dragons, haut dans le ciel, se laissèrent tomber, ailes rabattues.


<><><><><>


Les rares rebelles ayant fait une percée et n'étant pas encore tombés sous leurs innombrables adversaires commençaient à perdre pied. On leur avait promis des renforts qui n'arrivaient pas, et un soutien de la magie qui n'était pas là.
Tantôt au cœur de la nuit, quand Laïaga Sin'Saïan leur avait expliqué la stratégie, tout semblait clair et aisé, emmener à se dérouler sans anicroches et ils pourraient boire un coup le soir, intra muros, et rigoler de tout ça un bon coup avec les esclaves qu'ils auraient libéré.

Or les choses semblaient se dérouler moins bien que prévu, et le moral était au plus bas, les soldats de la Cam Serarna tombaient comme des mouches.

Et puis l'enfer se déchaîna. Il y eut d'abord un long sifflement intense, plusieurs hommes levèrent les yeux au ciel, dans un camp comme dans l'autre, pour voir les trois éclairs colorés entrain de chuter trop vite pour qu'aucune baliste ne puisse les toucher.
Ensuite, ce furent les flammes, le brasier, et l'espoir éclot de nouveau chez les alagaësiens. Des incendies se déclarèrent, des Premiers Hommes hurlèrent, sans jamais pourtant qu'ils ne battent en retraite ne serait-ce que d'un pouce, mais ça les rebelles s'en fichaient. Leurs anges gardiens étaient là.


<><><><><>


*On est là petit homme, on est là, fit la voix du dragon émeraude dans ma tête.
-Bien, je fis avec soulagement. C'est bien.*

Les trois de mes bataillons qui avaient pris pied derrière les palissades de bois disposaient maintenant du soutien aérien d'un dragon. Mes inquiétudes selon lesquelles le feu de nos anges gardiens risquait de nous faire faux bond semblaient sans fondement, jusque là.
Les soldats d'élite me chargèrent, bouclier levé. Je pris une impulsion et sautai bien au-dessus de leurs têtes. Quand je fus assez haut pour que leurs pavois ne les protègent plus, je jetai mes deux rapières comme des projectiles vers la tête de deux d'entre eux. Je me réceptionnais dans leur dos, dérapant dans une boue poisseuse et sanguinolente, les mains vides, mais il me restait deux rapières encore au côté, et les armes des morts au sol. J'attrapai deux haches de bataille, et la danse macabre reprit.


<><><><><>


Malgré l'impact de leur arrivé, les choses furent loin de se passer aussi aisément que les soldats ne le pensaient,  pour les dragons. Les chasseurs de dragons qui attendaient les reptiles volants refusèrent de se laisser distraire par les trois premiers, et l'un de ceux qui transportaient du combustible fut abattu avant même d'avoir pu déverser sa cargaison. L'autre parvint jusqu'aux palissades, continuant le carnage. Les hommes sur son dos répandirent la naphte  poisseuse sur le bois, la terre, et les hommes, du mieux qu'ils purent tandis que leur dragon évitait les épieux qui le visaient.

Plusieurs des dragons subirent des brûlures à cause de leur propre souffle qui se retournait contre eux. Le dernier survivant à avoir transporté guerriers et naphte fut abattu, trop grand et lent pour éviter efficacement les attaques des chasseurs, et ses passagers le rejoignirent bientôt.

Heureusement, un autre dragon, réussit à embraser le combustible qu'il avait répandu par terre, brûlant vif plusieurs soldats Premiers Hommes mais surtout une plus large partie de la palissade de bois. C'est le moment qu'attendait Laïaga pour lancer la dernière phase du plan d'attaque de la Cam. Les mages qui assuraient la stabilité des communications mentales étaient encore au poste, et l'ordre fut transmis.

Du couvert des arbres, les dernières troupes rebelles non encore engagées déboulèrent, chargeant à travers la plaine sur leurs chevaux caparaçonnés pour profiter de la brèche, assez large pour eux, que les dragons avaient ouverte.
Une charge de cavalerie lourde était une chose complexe à mettre en place, car elle pouvait être brisée en un instant par une défense bien préparée, car elle était relativement lente et peu maniable.
Mais menée à bien, même un petit groupe de quatre-vingts cavaliers  pouvait renverser une bataille, traverser une armée.
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Korann


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Korann
Purgateur de l'Umettelig Jeger
Message Sujet: Re: De pierre et de sang : la bataille du Nord | Lun 17 Nov 2014 - 18:17


Les dragons embrasèrent les palissades dans un vacarme de flammes infernal. Les hommes qui se tenaient dessus périrent, brulé à l’état de cendre… mais les palissades, ornée de runes… absorbèrent  flammes et explosions, petit à petit. Si deux nouvelles brèches s'étaient ouvert, déjà des troupes fraiches et très bien équipé s'étaient positionnées pour remplacer les pertes et occuper les nouvelles brèches avec discipline et détermination. ces guerriers reçurent la charge de cavalerie à grand coup de lance et de flèches. si la cavalerie ne passa pas, ce fut un carnage pour les fils de Mastaï

Trois bataillons avaient passé les palissades avant que le flot ne soit endigué par Allding et ses hommes. Même soutenue par les dragons ces derniers se retrouvèrent pris en tenaille par deux meutes de guerriers au passif berzerker notoire. Et ce fut berzerk qu’ils sautèrent sur leurs ennemis. Ils étaient quarante à avoir pris pieds ils furent réduit en charpie derrière le mur… Les quelques survivants de cet ignoble massacre… mieux vaut ne pas en parler…

Allding Siebenson

Allding et ses vétérans attaquèrent le mage comme un seul homme. Ils n’allaient pas attendre qu’il utilise sa damnée magie. Le rythme d’attaque des lances était imprévisible ils attaquaient comme des loups, poussant le mage à se fatiguer, attendant le moment où il ferait une erreur… la chaleur étaient étouffante, mais la plupart étaient né dans les montagnes et le manque d’oxygène ils connaissaient. Quant à la cavalerie... les cheveaux hénirrent et se cambrèrent devant le remaprt d'acier et de lance. Certains jettèrent leurs cavaliers de selle. Les infortuné qui avaient survécut à la chute furent impitoyablement emplaé sur les lances du rempart. Allding avait perdu trois hommes, mais l'esprit était encore là, et Un, le coeur remplis de fierté pour ses valeureux guerriers, mort en frère et en amis qui allaient bientôt entrer dans les hall de cristal de Mastaï, ils attaquèrent de plus belle.

Tout en affrontant le mage, les vétérans tuaient tout rebelle qui passaient à leur portée avec une dextérité, une discipline et une unité digne de légende. Mais ne fallait-il pas des légendes pour en affronter une encore plus grande ?


Rokkan Heorlson

Rokann souffrait le martyr à cause de la chaleur des flammes, mais si ses frères d’armes tenaient, il tiendrait. Deux de ses hommes avait périt brûlés, mais ils tiendraient ! Puis il la vit, la cavalerie rebelle, fonçant dans les brèches. Le flot de fantassins se tarissait.

EN POINTE DE FLECHE MES FRERES !! hurla le lieutenant d’Allding.

Les vétérans se mirent en position. Pendant ce temps deux Jegers se positionnèrent derrière leurs rangs. Les deux chasseurs de mages, équipés d’arbalètes à tir rapide Krièpast, arrosèrent de carreaux explosifs le groupe de cavalier fonçant sur leur position, ravageant leurs rangs.

De ceux qui arrivèrent assez près pour ne plus être la cible de carreaux explosifs, ils furent accueillis à coup de lance.

Aux deux autres brèches ce fut la même chose. Les vétérans et les Jegers forcèrent la cavalerie à affronter un rempart de lance et de métal… ou la chaleur infernale des flammes. Mais les fils de Mastaï l’avaient juré, ils ne passeraient pas les palissades !


Tara Kolfdifvna

Les dragons avaient incendié les palissades. Elles allaient tenir mais les guerriers dessus étaient condamnés. Tara jura. L’attaque du grand sombre avait pris de court Tara. Le temps qu’il tue une bonne vingtaine d’homme, il était déjà en train de redécoller. Le dragon prenait de l’altitude rapidement, mais il était dos à la position de baliste désormais. La baliste un tira un carreau spécial sur la trajectoire montant du dragon, avec un peu de chance il ne verrait pas le coup venir. La baliste deux était déjà d’ajuster son tir sur le dragon suivant. Et le feu continu reprit.



Derrière les murs

Il y a définitivement eu du mouvement. J’entends un léger bruissement de tente. Je fais signe à mes deux Jegers de contourner et de prendre l’intrus à revers. On capture mais on ne tue pas, à moins de ne pas avoir le choix.

On l’encercle. J’intervient. Je jette la silouette au sol et… Katniss ?!?

- On peut savoir ce que tu fous là ?


on peut pas dire que je soit content, je suis furieux, mais d'un calme furieux, ce n'est pas la première mauvaise surptirse que je vois en combat et ça ne sera surement pas la dernière...Je lui dois la vie mais là elle risque la sienne à déambuler dans le camp en plein combat, à quoi pense-t-elle ?


Spoiler:
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L'Aléa

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L'Aléa
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Message Sujet: Re: De pierre et de sang : la bataille du Nord | Mar 18 Nov 2014 - 0:36


Fin du deuxième tour de post : petit récapitulatif




Côté rebelle




Après le massacre de la première charge de fantassins, l'armée rebelle a réussi à réduire la vitesse de ses pertes :

  • 90 ont été tués lors du premier tour
  • 20 faisaient partie de la première vague d'assaut et sont morts en tenant les brèches formées dans le camp PH
  • 10 étaient à dos de dragon et se sont fait abattre
  • 30 cavaliers ont été tués pendant la charge


Ce qui fait en tout 150 pertes, donc la moitié de l'armée rebelle a été décimée.

Le nombre de rebelles tenant encore les brèches créées sur les murs du chantier des Premiers Hommes a été réduit à seulement 30, parmi lesquels la plupart des meilleurs guerriers que la Cam Serarna pouvait produire. Akkan fait partie de ces hommes, ainsi que Laïaga qui continue d'occuper une vingtaine (évolutif) de soldats d'élite de son côté.
Une unité de cavalerie lourde a fait une première charge, mais, rapidement bloqués, ils ont réussi à battre en retraite pour se repositionner.
Trois dragons sont encore en vie, dont l'un au moins, Yarrock, est légèrement blessé.
Et pendant ce temps à Vera Cruz dans le campement des rebelles, la troupe d'une quarantaine de magiciens et soldats restés en arrière pour assurer les communications mentales continuent de remplir leur office sans  opposition particulière.

Côté Premiers Hommes




Les PHs n'ont pas su contrer si efficacement la stratégie des rebelles une seconde fois. L'effet de surprise aidant, l'engagement des plus gros atouts de leurs adversaires leur a infligé de solides pertes :

  • Une 50aine d'hommes étaient déjà morts ou trop malades pour se battre.
  • Un fort petit nombre ont été tués par les soldats de la Cam aux points d'affrontement que celle-ci arrive encore à maintenir.
  • 12 berserkers Premiers Hommes ont sombré dans la folie. Incontrôlables par qui que ce soit, ils tuent maintenant aussi bien alliés qu'ennemis avec une efficacité remarquable.
  • 70 défenseurs ont été piétinés par la charge de cavalerie avant que les murs de lance bien ordonnés ne se dressent et ne les renvoient d'où ils venaient.
  • Environ 200 hommes ont été carbonisés, déchiquetés, démantelés, dévorés par les dragons. Les flammes des réptiles ont fait des ravages, déclarant des incendies, réduisant en cendre des portions de palissades que mêmes les meilleures runes n'avaient pas réussi à protéger.


Au final on totalise 350 morts du côté du Premier Empire et un léger coup au moral que même la discipline de fer des géants d'outremer et la vision de deux dragons abattus ne parvient pas tout à fait à endiguer.

L'état des lieux




Les flammes rugissent partout à l'intérieur du camp des Premiers Hommes. Des incendies se déclarent, qui sont difficilement contenus à cause du mélange de naphte et de résine que l'équipage d'un des dragons a pu répandre. Les trois dragons survivants, malgré des blessures légères, ont réussi à reprendre leur envol, grimpant bien trop haut pour être inquiétés ou inquiéter qui que ce soit, dans l'attente de la suite des ordres.

Au sol, la Première Armée a circoncis les derniers points d'affrontement où les rebelles n'ont pas été éradiqués. Face au mur de métal et d'armes que représentent les Premiers Hommes, les rebelles tentent de converger vers la plus grosse brèche pratiquée par les dragons dans le mur d'enceinte, mais les flammes comme les berserkers ne distinguent  pas d'amis ou d'ennemis et la situation reste précaire.

La cavalerie de la Cam Serarna, bien qu'amoindrie, reste assez importante pour tenter une deuxième attaque, qui sera probablement décisive, mais naturellement, les Premiers Hommes en ont conscience et c'est un véritable mur de lances qui protège la brèche calcinée de la palissade.
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Hally

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Hally
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Message Sujet: Re: De pierre et de sang : la bataille du Nord | Mar 18 Nov 2014 - 18:28


Hally le cherchait mentalement, sans réussir à le localiser. Mais où était-il bon sang ? 
Le rebelle à qui elle avait donné les ordres était introuvable au milieu de tous ces premiers hommes ! Elle commençait à se dire qu'il était probablement mort quand enfin, elle sentit son esprit. Il n'était pas dans la mêlée, surement en train d'essayer de se planquer pour ne pas avoir à tuer des alagaësiens ou être tué par un alagaësien.
Hally caressa l'esprit du soldat qui finit par s'ouvrir à elle, comprenant qui essayer de lui parler.

* Soldat, les esclaves sont toujours enfermé, où en êtes vous ? *
* Nous n'avons pas reussi à arriver à temps aux baraquements, et maintenant ils sont surveillé ! *
* Bon j'y suis, il y a trois Jegers qui surveillent les lieux, je les attire vers moi, et depechez vous de vous occuper des esclaves ! L'alagaësia a besoin d'eux ! *
* Mais et vous ... *
* Ne vous occupez pas de moi, je suis assez grande pour m'en sortir, occupez vous des esclaves ! *

Elle coupa la conversation et agit enfin. Elle s'éloigna de quelques mètres, cacha dans un coin sa cape et son masque, pour revenir vers les baraquements. Elle joua sur la lumière des flammes pour être sur d'être vue par Korann et ses camarades tout en étant assez loin des batiments des esclaves.
Faisant mine de ne pas les voir ni les entendre, elle se laissa encercler, et soudain, l'un d'eux -elle n'a pas réussi à savoir qui était où - lui sauta dessus. Et tout de suite après :

- On peut savoir ce que tu fous là ?

Korann. Elle était contente que ça soit lui qui lui tombe dessus, un autre aurait surement moins réfléchi, et agis plus vite ... 
Vite, quelque chose à répondre !

- Korann, je ... elle baissa la voix pour que seul lui l'entende. Ecoute, tu sais qui je suis, tu sais de quoi je suis capable, et là, je n'arrivais pas à rester à rien faire dans la tente. La magie fuse de partout, je la sens ... Je dois pouvoir faire quelque chose. Je sais que je n'aurais pas du sortir sans l'accord d'Eirik, mais je ne supporte pas d'être inutile comme ça à tous vous entendre mourir. 

Sa voix était dure, et assurée. Aucune faiblesse, aucun tremblement. Elle n'avait pas peur, ni dans la rôle de Katniss, ni dans celui de Hally.
Non loin de là, un homme surveillait tout autour de lui pendant qu'un autre ouvrait des portes ...
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Korann


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De pierre et de sang : la bataille du Nord Vide

Korann
Purgateur de l'Umettelig Jeger
Message Sujet: Re: De pierre et de sang : la bataille du Nord | Mar 18 Nov 2014 - 18:57




Après l'attaque des dragons ils ne restaient plsu grand monde aux premier rang défensif, la retraite fut ordonné.

Les vétérans se repliaient sur ordre de leur commandement. Cédant les périmètres extérieurs aux rebelles. Pour couvrir leur retraite, des runes fumigènes et à Mur de cristal avaient été posé. Là ou il avait eu des brèches, se dressaient désormais des palissade faite dans un cristal terrestre suffisamment dur pour briser une épée en acier.

Pendant ce temps les rebelles se massaient là ou ils avaient encore pieds.

Second rang de fortifications : protégeant les braquements d’esclaves, les quatre stocks de nourriture, les deux arsenaux, l’hôpital de campagne, le campement des officiels, un bastion encore en construction. Le second rang de fortification avait été le premier à être érigé. Il s’agit d’une enceinte de pierre en étoile de plus de cinq mètres de haut, runé pour résister au feu des dragons, aux explosions mais aussi pour protéger, au moins partiellement, ses occupants de ces attaques.  Si son chemin de ronde ne pouvait qu’accueillir  deux cent guerriers, comparé aux trois cent cinquante du mur extérieur, maintenant en flamme et aux main des rebelles, douves dissimulées par des chasses trappes, pointes en acier, mâchicoulis, la forme en étoile de la muraille, renforcée par huit tourelles rendait sa prise d’assaut extrêmement périlleuse pour qui que ce soit. Même s’il n’était pas tout à fait terminé, il allait déjà connaître son baptême de guerre…

Ça ne protégeait pas des flèches pour les imprudents qui osaient braver les pluies de flèches, mais ça protégeait quand on savait se servir.



Tara

Le monte-charge amenait les balistes sur la plate forme de la tour principale
Tara avait transféré ses balistes. Vell, une jeune fille de Mastaï blonde fluette mais agile, sauta sur la plate forme. Et informa sa chef.

- C’est réparé, chef !
- Bien…

Quatre balistes à répétitions avaient eu un accident de tir durant les exercices et s’étaient enrayées. Ça avait demandé du temps pour les réparer, mais maintenant… Tara eu un regard pour les tourelles ou étaient installé les instruments de mort, maintenant les choses sérieuses commençaient.

Les quatre balistes à répétition avaient été placées sur les tourelles intérieures pendant que des archers et des arbalétriers étaient disposés sur les tourelles extérieures.

enfin en position en haut de la tour, les balistes attendiat de de nouveaux déchaîner un torrent de projectiles sur tout dragon qui oserait passer à portée...

Olaf Kolberkson

Olaf avait fini les deux tâches que lui avait confiées Korann Agurson. Tout le chantier entre le mur 1 et le mur 2 n’était plus qu’un terrain vague,applanis, boueux, garnis de mine runique dissimulées sous la boue et qui exploseraient quand quiconque ne possédant pas au moins une rune passerait à proximité... Les machines avaient été démontées, les esclaves enfermé à l’intérieur du second mur. Le chantier allait devenir un véritable terrain d’entrainement pour les archer de Mastaï

Rokann

Rokann se repliait avec ses hommes, tout comme le faisait ceux de Stern et Vannah. Rokann attendait Allding mais il ne vint pas. Les ordres étaient les ordres, mais Rokann désobéit. Il rejoint les brèches avec ses hommes, là ou les rebelles se concentraient pour un ultime assaut.

Il trouva les vétérans d’Allding éprouvés, fatigués, blessé dans leur chair mais pas dans leur dignité. Il ne restait plus qu’une demi-douzaine de vétérans. Vannah serait très bien pour prendre la relève pensa Rokann, ainsi pensait-aussi Allding. Leurs rangs regonflés les vétérans tirent la brèches avec courage, vendant chèrement leur peau. Tous périrent le sourire aux lèvres… le Bouclier de Mastaï avait perdu la moitié de ses hommes, la moitié de ses frères et soeurs.

Vannah

Vannah regarda Rokann rompre les rang de retraite et foncer à la brèche ou les rebelles se concetraient.

le fou pensa-t-elle... pourtant... qu'est ce qu'elle aurait voulu l'accompagner, mais la destruction total du Bouclier détruirait le moral des défenseurs du fort, et ça, en tant que nouvelle chef, elle ne pouvait le permettre. elle mis bon ordre dans ses troupes et les fit se replier en ordre.

Derrière elle, les jegers posaient d'étranges objets...

Varona

Varona jouait dans le camp des rebelles. Elle s’amusait comme une petite folle avec son nouveau jouet. Un disque métalique pas plus gros qu’une pièce de monnaie.

Varona n’a pas toujours été Varona, il ya longtemps, des siècles ou quelques jours, elle n’aurait sur le dire, elle était une mage ombre, et une sacrément puissante… mais à jouer avec trop de puissance… on paye un prix, son prix à elle avait été d’être à jamais enfermé dans le corps d’un corbeau femelle dont le nom animal est imprononçable.

En fait Varona s’en foutait éperdument, l’esprit de la mage avait fusionné depuis si longtemps avec les instincts du corvidé que désormais l’un était indissociable de l’autre.

Là Varona jouait un jeu très marrant pour elle. Elle avait trouvé une sorte d’appareil. Ça avait l’air magique… mais que voulait dire magique ? Varona ne savait pas ! Elle ne savait plus…

Mais depuis tout à l’heure, elle jouait à insérer des morceaux de gris qui brille dans la machine. Elle trouvait ça drôle !

Puis elle s’envola pour aller en chercher une autre. Quand la tente explosa… Varona, au comble de l’indignation et de la surprise fut projeté en avant. Le corvidé atterrit sur son postérieur. Aussi outrée qu’humiliée s’envola vers le camp de son ami Kroo’kraar... et puis changea d'avis, elle alla se poser sur une branche et observa la scène.

L’AAM était endommagée. pour ce que Varonna voyait depuis sa branche d'ou elle faisait pleuvoir les colibets et noms d'oiseaux. le machin magique était bien cassé, il était moins clinquant, moins jolie, mais y'avait de jolie flammes qui en sortaient. Varona resta à regarder le feu, c'est amusant à regarder le feu.


Korann

Je regardais cette femme qui voulait agir. Mon estime pour elle monta d’un cran. Je hoche la tête. Je me tourne vers mes deux Jegers et leur dis dans ma langue Natale :

- Vigilance

je me retourne vers Katniss :

- Maintenant dis moi tout.

elle n'eu pas le temps d'expliquer que l'abalète d'Anja commençait déjà à tirer... putain de merde les esclaves ! si certains étaient trop faible pour se battre, d'autre par contre.

-RESTE DERRIERE MOI ET SURVEILLE MON DOS !

je hurlais à Katniss. je lui ai offert la hache d'un des maraudeur qui nous avient attaqué, voilà une bonne occasion pour elle de s'en servir... je dégaine Cielnaya Varra et charge la masse...

je laisse tomber le voile rouge. Mes jegers tiennent leur position et se débrouille plutôt bien... moi... je tranche dans le tas... runé pour perçer les écailles des dragons, Varra peut couper à travers presque n'importe quoi, acier, chair, peut importe. Mes mouvement sont ample, nerveux, puissant mais d'ans l'économie. mon arme les fauchent, elle les fauchent, je ne compte pas les morts ou les blessés que je fais. je n'ai pas envi. car ceci... est affreux. je massacre des hommes des femmes qui ne peuvent rien contre moi, tout ça pour proteger deux de mes hommes et une alagaesienne que je connais à peine. je me prend des coups de cailloux, des estafillade de coups de pioche mal ajusté, ça ne fais pas plus mal que les coup de lattes de mon père, et je réplique par une glaçaile sauvagerie. les esclaves sont furieux. mais dans le lot... je suis sur de tuer des gars bien nourrit...

qu'un observateur ait vu la scène, ou moi et mes gars on va tenir longtemps...
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Raphaël


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Raphaël
Dirigeant de l'Umettelig Jeger
Message Sujet: Re: De pierre et de sang : la bataille du Nord | Mer 19 Nov 2014 - 1:29



Un spectateur à cette scène ne pouvait être que confus... Alors qu'il chevauchait, le Stryge n'avait pu voir que le ciel se teinter de rouge devant lui à plusieurs reprises, phénomène accompagné du son si reconnaissable de la rage de ces grandes bestioles ailées. Malgré son manque d'expression, il tentait de se prêter à l'estimation de ce qui se passait là-bas, mais aucunement ce qu'on lui avait dit à Gil'ead n'était fidèle. Alors qu'il avait un bel aperçu en hauteur du site, il ne put retenir un juron en constatant le feu et le sang qui souillait le campement rouge, et il le savait : ses hommes y étaient. Dans les airs, trois énormes dragons qui surveillent le site.

Il entendit un cor et remarqua que les Premiers Hommes sonnaient la retraite pour quitter le mur. Ils étaient maintenant au second rang de fortifications. L'idée de combattre excita Raphaël, depuis trop longtemps n'avait-il pas eu un véritable affrontement à se mettre sous la dent. Il chercha distraitement Akkan mais ne parvint pas à le localiser, il eut également de la difficulté à voir quelques de ses gars d'élite, inquisiteurs, purgateurs ou chasseurs de dragon. Il parvint à voir Agurson, qui tailladait des esclaves un peu trop excités, et fut soulagé de le voir en forme.

Seulement, les rebelles étaient en contrôle de l'extérieur du camp, et pour pouvoir y entrer, Raphaël allait avoir à se servir d'une capacité qu'il n'aimait guère : la métamorphose. Quittant sa monture, il dévala la colline à une distance qu'il jugeait sécuritaire pour ne pas être remarqué, jusqu'à être assez près d'un cadavre pour pouvoir l'identifier avec précision. C'était visiblement un gars du Cam Serarna d'après ses couleurs, et ce n'était pas surprenant. Les Premiers Hommes parlaient souvent d'un combat contre ces individus, mais rarement Raphaël n'avait vu en personne comment s'organisait cette guérilla.
Il prit des traits ressemblant à l'individu, empruntant son apparence. Seule chose, il changea les traits de son visage pour ne pas être identique en tout point au mort. De plus, il créa sur son équipement des marques de taillades, de brûlure et de blessures.

Le battement de son cœur s'accéléra, l'adrénaline montait alors qu'il sentait que son subterfuge allait peut-être coûter cher aux rebelles, mais il devait rester calme. L'assurance serait son meilleur atout pour convaincre qui que ce soit, et il allait réussir à se rendre dans le camp, d'une façon ou d'une autre. Un cheval qui fuyait la chaleur du champ de bataille eut la malchance de passer près de lui, et le Stryge lui barra la route en balayant les mains dans les airs. Bien dressée, la bête décéléra et offrit la possibilité a Raphaël de le monter, il s’exécuta et rejoignit le restant de la cavalerie du Cam. Il tenta de se fondre au milieu des hommes, et se prépara à écouter un quelconque commandement pour charger. Il avait une idée en tête.
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L'Aléa

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L'Aléa
Maître du Jeu
Message Sujet: Re: De pierre et de sang : la bataille du Nord | Mer 19 Nov 2014 - 18:11


Dans tout le Septentrion, le vent tournait. Littéralement. La chose était ô combien commune depuis plus de deux années mais en ce jour, le vent ne semblait guère d’humeur à se muer en tempête dévastatrice. Métaphoriquement, ce fut une toute autre histoire…

¤¤¤¤¤

Les premiers rangs de la Pulinguinte n’avaient pu la manquer, tandis qu’ils progressaient vers l’infernal charnier. Une balafre boueuse au milieu des étendues verdoyantes. La trace d’un régiment qui les avaient précédés dans la nuit et dont certaines empreintes fleuraient bon l’inhumanité. Ils croisèrent même un tentacule encore frétillant abandonné là par un propriétaire peu soigneux.

D’autres relents commencèrent à se mêler aux âcres odeurs de fumées et de carbonisé. Le vent les chassa vite fait tandis qu’il dépassait la Puliguinte avec un murmure moqueur. Il poursuivit sa course vers l’Occident, caressant au passage d’inhumaines silhouettes se ruant à l’assaut des minuscules silhouettes caparaçonnées d’acier…

¤¤¤¤¤

Ils étaient enfin arrivés, les renforts promis par Sombrenef. Le vent d’Est avait rabattu l’épaisse fumée noire et huileuse des palissades en feu droit sur les rangs des rebelles tant et si bien que leurs troupes au sol les sentirent bien avant de voir poindre le moindre tentacule.
Les chevaux, déjà fortement éprouvés par les flammes, la fumée et les explosions, commencèrent à piaffer de terreur. Ils sentaient la mort en marche, des prédateurs dont seule la fuite éperdue les protégerait. Sur le dos, le poids qui les ralentiraient. Dans leurs gueules, la morsure de rennes qui les retiendraient et, pire encore, les forceraient à se rapprocher de ça.  Fuir ou mourir, leur instinct de survie n’eut pas l’ombre d’un doute.

Silhouettes humaines et échevelées aux regards embrasés par la folie et la soif de sang. Formes animales aux griffes d’obsidiennes. Amas de tentacules virevoltant ou fouillis de pattes velues et de crochets à poisons. Chairs blêmes et phosphorescentes ou couvertes de chitines. L’Innommable fondait sur les troupes rebelles et les Enfants de Mastaï les suivaient…

¤¤¤¤¤

Les cieux eux-mêmes ne surent échapper à la souillure. Une myriade de filaments translucides  les envahit. Une humeur phosphorescente en suintait, rongeant jusqu’à l’os les corbeaux qui n’avaient su fuir à temps. Ceux qui y survécurent furent trainés et planqués contre une espèce de carapace translucide avant de s’y enfoncer avec un bruit de succion.
Fut-elle apparemment dépourvue d’yeux que la créature n’en semblait pas moins fixer les dragons. Son épais corps de ver frémit tandis que de longs tentacules se déployaient vers les seigneurs des cieux en frétillant d’avidité.

Une parodie de croassement accueillit le spectacle. Bien plus gros que leurs cousins à plumes noires, des charognards accompagnaient la créature à bonne distance. Leurs plumes affûtées comme des rasoirs scintillaient de l’éclat du vif-argent et leurs serres auguraient une facilité certaine à découper tout ce qui se mettrait entre leurs becs et les chairs mortes dont ils avaient l'habitude de se repaître...



Ainsi débute la phase finale de 2P2S, marquée par l'utilisation au grand jour par les PHs de créatures issues des failles ou résultant de mutations magiques aléatoires ainsi que d'humanoïdes corrompus.

Tout nombreux qu'ils puissent paraître, on ne parle pas non plus de dizaines de milliers de créatures corrompues, juste de quoi occuper tout le monde. Si vous souhaitez jouer un affrontement aérien, n'hésitez pas à ouvrir un topic à part pour plus de clarté dans le déroulement des choses. Razz
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Hally

Infiltrée du Cam Serarna

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Hally
Infiltrée du Cam Serarna
Message Sujet: Re: De pierre et de sang : la bataille du Nord | Jeu 20 Nov 2014 - 20:45


Il s'était à peine retourné vers ses camarades pour leur souffler un mot avant de lui demander ce qu'elle voulait exactement. Hally avait presque envie de rire. Elle n'en savait strictement rien !! Que pouvait-elle inventer là de suite pour le garder près d'elle, loin des esclaves qui s’échappaient ?
Avant même qu'elle puisse ouvrir la bouche, la femme qui accompagnait Korann avait compris ce qu'il se passait. Le regard que Korann lui lança avant de foncer dans le tas d'esclave voulait tout dire. C'était le moment de faire ses preuves.

* Eh merde !!*

Comment pourrait-elle tuer des alliés, la plupart totalement dénutris qui ne comprenaient rien à ce qu'il leur arrivait ? Tant pis, elle devait bouger, s'approcher de Korann et tout faire pour l'éloigner de là.
Elle fit apparaitre la hache qu'il lui avait offerte, elle n'avait pris aucune autre arme pour venir ici à part son arc, et là, ça n'était pas le moment de s'en servir. Mais bien sur, les foutus dereglement de la magie firent apparaitre la hache deux mètre devant elle. Elle courut la recuperer, la souleva - fut surprise de la trouver si légère - et fonça droit vers le fils de Mastaï. 
Pendant qu'elle essayait - avec peine - de se dépatouiller comme elle pouvait avec cette arme qu'elle ne maîtrisait absolument pas, elle essaya de lui parler. Elle esperait qu'il comprendrait ce qu'elle voulait dire au milieu de tout ça ... Elle hurlait pour avoir plus de chance d'être comprise.

- Korann, les esclaves ne sont rien dans cette bataille. Il faut s'occuper de plus gros, il faut s'occuper des dragons. C'est eux le vrai danger ce soir. Regarde !

Elle se tourna vers un pauvre alagaësiens, complètement désorienté. Elle se contente de le pousser, et il tomba, sans régir, et surtout, sans essayer de se relever.

- Tu es un chasseur de mage, ou de magie, c'est ça qu'on doit combattre, pas ces alagaësiens sans force ni intérêt. Il y a des soldats pour s'occuper d'eux. 

Certes, elle réussirait peut être à le convaincre, mais après, il faudrait qu'elle s'attaque à des dragons et mages ... Des fois elle se dit qu'elle ferait mieux d'arrêter d'improviser ...
Mais là encore, un événement qui dépassait tout entendement ne laissa pas le temps à Korann de réagir. Hally elle par contre s'arrêta d'un coup, son regard tourné vers le ciel. 
Des sortes de tentacules horribles venaient d’apparaître, ne laissant aucune chance à ses ennemis - qui, en l’occurrence, étaient les amis de Hally ... 
La dragonnière dont les amis étaient sur le point de se faire massacrer était en colère, et avait terriblement peur. Katniss qui avait une peur bleue de la magie qu'elle ne comprenait pas s'était figée d'horreur. Mais pour les deux, c'était l'incompréhension qui régnait !
La jeune femme se tourna vers le seul sur qui elle pouvait s'appuyer ici, Korann. Il n'avait toujours rien dit pour les dragons, mais l'expression de la jeune femme en disait assez long pour qu'il comprenne qu'elle ne savait plus quoi faire ... La panique ne la gagnait pas, mais l’inquiétude elle, oui ! La Première Armée se rendait-elle compte de ce qu'ils faisaient ?


Dernière édition par Hally le Dim 23 Nov 2014 - 23:14, édité 1 fois
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Kaminari


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De pierre et de sang : la bataille du Nord Vide

Kaminari
Membre du Cam Serarna
Message Sujet: Re: De pierre et de sang : la bataille du Nord | Ven 21 Nov 2014 - 17:57


Kaminari était prêt pour second assaut. Sa première attaque lui avait permit d e faire quels dégâts. Mal heureusement c’était minime par rapport a cette guerre et a son envie de tous massacrés. Mais c’était mieux que rien déjà ! Lui il n’avait reçu que des égratignures. Rien qui pourrait l’empêcher d’attaqué à nouveau donc. Cependant foncer à nouveau n’était pas du tout une bonne idée. Même s’il avait encore l’avantage de la voie aérienne. Il n’avait plus celle de la surprise. Les premiers hommes allaient s’attendre a ce qu’il revienne. Il fallait donc trouvé autre chose.

N’ayant aucune directive impérative et s’étant mis hors de porté d’une attaque directe. Kami avait jetait un regard sur la bataille. Vue d’ici la différence des forces était colossale. L’issue semblait même déjà toute tracée. Cependant un dragon sauvage n’allait pas renoncer si facilement ! Par contre un événement inattendu était en train de ce produire. De tous les scénarios que Kaminari avait imaginés, aucun n’avait imaginé ça. Le mâle sombre avait bien sur songé que les PHs puissent recevoir des renforts malgré l’avantage du nombre qu’ils avaient. Mais les renforts prévus devaient avoir l’apparence d’être humain. Au pire de dragon s’ils avaient réussit à en avoir. Mais pas a des créatures inimaginables sorti tout droit des histoires effrayantes !


-C’est quoi ce bordel…

Kaminari était restait en vol mais son regard ne parcourait plus la bataille. Sa vision était tournée vers les nouveaux arrivants. Des choses immondes et indescriptibles. Autant terrestre qu’aérienne… certaines créatures avaient l’apparence d’un animal qui avait gardé sa forme durant une gestation dans le ventre de leur mère ou dans un œuf. Mal formation, déséquilibre physique, apparence non fini. Rien n’était normal presque ! Pire encore elles avaient des membres qui n’avaient pas leurs places sur elles ! Par exemples plusieurs tentacules sur le corps sans qu’on sache pourquoi elles étaient là !

Une chose était sur. C’était surement pas amicale ces bestioles et elles n’avaient rien de naturel. La provenance ? Des êtes vivants modifié par la magie ? Par la corruption ? On avait déjà eu droit a des modifications génétique dut a certaines choses, mais le résultat n’avait jamais été aussi répugnant !

En tout cas cela n’allait pas arranger la chose. Même l’ennemie semblait aussi surpris que la rébellion. De plus les dragons n’étaient plus seuls dans le ciel. Autant dire que Kaminari ce focalisé a présent sur cette nouveauté. Kami grognait de colère, il n’avait pas peur, mais attaqué sans réfléchir serait du suicide pur. Il attendait donc avant d’agir ce préparant tout de même.
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Laïaga

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Laïaga
Dirigeant du Cam Serarna
Message Sujet: Re: De pierre et de sang : la bataille du Nord | Ven 21 Nov 2014 - 23:28


Spoiler:


J'ouvris de grands yeux, en voyant la déferlante monstrueuse. Une boule d'angoisse glacée se forma au creux de mon estomac. C'était d'abord l'odeur atroce qui m'avait intrigué, avant que la fumée des incendies et de l'affrontement ne se dissipe assez pour que les monstres ne nous apparaissent.
Les renforts adverses étaient arrivés les premiers.
Tout était perdu, pensai-je avec amertume.
Mes doigts se crispèrent sur la poignée de la dernière rapière qu'il me restait. Je sentis le cuir qui en recouvrait le manche craquer. J'avais les dents serrées à en grincer.

-Si près du but...  murmurai-je, le regard toujours braqué sur les monstruosités qui envahissaient le ciel.
-Laïaga ? fit un soldat à côté de moi. Quels sont les... oh.

Il eut un mouvement de recul quand je me tournai vers lui. Je devais vraiment avoir l'air d'enrager car je lus un début de peur sur son visage. Un mince sourire se dessina sur le mien, sans joie aucune.

-Les ordres, je complétai sa phrase. Les ordres sont de battre en retraite.

D'un revers de main j'essuyai le sang qui couvrait mon visage. En partie le mien, en partie celui des guerriers d'élite que j'avais affrontés. J'avais tué tous ces salopards, au final. Nous avions tués des centaines de ces chacals et, si près du but, je n'avais d'autre choix que d'abandonner ou de regarder les restes de mon armée se faire déchirer.

-RETRAITE ! je criai finalement. ON BAT EN RETRAITE AU CAMPEMENT, ET EN BON ORDRE !

Les mots m'arrachaient la gorge, me donnaient envie de verser des larmes de frustration, mais il n'y avait pas d'autre issue possible. La cavalerie débandait, les chevaux terrorisés par les monstruosités. Il n'y avait plus que deux dragons en état de combattre, Yarrock avait battu en retraite, gravement brûlé par un retour de flamme de son propre souffle devenu instable, et plusieurs épieux tirés par les Jegers.

-Ils vont nous couper la retraite, Laïaga, m'informa un officier. Ils seront entre nous et la forêt avant qu'on y arrive.

Il avait dit ça d'un ton neutre et factuel. Les renforts avaient contourné le lac par l'est, et la forêt où se trouvait notre campement était au nord du champ de bataille. Le petit con avait raison. D'un geste rageur je jetai ma rapière. Elle s'enfonça en vibrant dans les restes de la palissade de bois.

-Je me charge de les ralentir, fais passer le mot. Que la cavalerie s'occupe de rapatrier nos blessés.

Heureusement, ils n'étaient pas nombreux. Je me penchai, pris un espadon gigantesque de la main d'un cadavre PH, puis d'un bon me projetai à l'extérieur de la palissade de bois.

<><><><><>

Au cœur du fortin en construction, c'était une chance inespérée qui se présentait aux esclaves. La plupart n'avait même pas vu ce qu'il s'était passé, comment ça avait commencé, mais qu'importe ? Leurs chaînes tombaient !
Lohan leva des yeux ébahis vers son compagnon d'infortune, une frêle femme aux cheveux prématurément blancs.

-C'est un alagaësien qui nous a donné une clé, expliqua-t-elle en réponse à sa question muette. Un espion de la Cam Serarna, il a dit. C'est eux qui se battent là-dehors.

La surprise disparut rapidement du regard de Lohan tandis que la femme passait aux suivants. Déjà les autres esclaves prenaient des armes de fortune, tentaient de se battre, ou bien fuyaient, ou restaient simplement trop stupéfaits pour réagir, en tout cas, c'était le chaos.
Mais lui, il n'était pas pris au dépourvu. Cela faisait des jours qu'il prévoyait ce moment, guettant la moindre opportunité. L'expression qui se dessina alors sur le visage du jeune homme squelettique n'aurait rien eu à envier au plus psychopathe des berserkers Premier Homme.

-Tous les tuer... murmura-t-il.

Lohan avait toujours été parmi les plus calmes et discrets des esclaves. Il recevait moins de coups de fouets que les autres du fait de sa docilité presque apathique. Et comme à son habitude il garda un air apathique et idiot au milieu de la mêlée qui se déclarait... jusqu'à ce qu'un garde passe à portée, trop occupé déjà à se débarrasser de plusieurs alagaësiens qui le rouaient de coups, compensant leur faiblesse par le nombre, comme une meute de hyènes qui se jette sur une proie.
Il bondit par derrière, silencieux et déterminé, et égorgea l'homme avec un couteau de cuisine dérobé des jours plus tôt et consciencieusement caché et affûté. Aucune rune du monde ne protégeait contre un couteau qui vous ouvrait la gorge.

-Tous les tuer ! grogna encore l'alagaësien, comme un leitmotiv. Avec moi mes frères, ensemble on peut éviscérer tous ces fils de pute !

Il éructait et crachait en parlant, ramassant la lourde épée du garde qu'il avait tué. Les esclaves étaient nombreux, mais la plupart n'avaient aucune envie de massacrer des géants plus forts, plus entraînés et mieux nourris, et ainsi beaucoup essayaient de fuir dans le désordre, de gagner les remparts non encore terminés du fortin, d'emprunter les petits passages dont ils avaient connaissance, voire d'ouvrir les grandes portes et de s'enfuir par là.
Mais la petite fraction qui suivait Lohan restait assez importante pour ne pas être négligée. Lohan repéra une troupe de Premiers Hommes. Il y avait une femme avec eux. Lui, il ne le connaissait pas, mais il avait l'air important à tout le moins, mais elle... elle il l'avait déjà vue de nombreuses fois, catin qui avait rejoint l'ennemi et vivait avec un Premier Homme.
Il avait depuis longtemps abandonné l'épée trop lourde pour lui au profit d'un fouet, un de ceux que les gardes utilisaient pour les battre, et, guidé par sa fureur et soutenu par une douzaine d'autres psychopathes déchaînés, fonçant en rugissant pour massacrer la traîtresse et ceux qui l'entouraient, faisant claquer son fouet au-dessus de sa tête, insultant et braillant pour attirer l'attention de Korann, de ses hommes et de la femme.

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Dans le campement rebelle aussi, c'était l'effervescence la plus totale. Les soldats qui étaient restés en garnison, et les magiciens chargés de maintenir l'AAM, s'affairaient sur la machinerie détruite, le précieux mélange de technologie et de magie réduit à néant.
Les pièges laissés dans différentes tentes par les hommes de Korann avaient tué plusieurs rebelles, ajoutant au chaos ambiant que l'arrivée des premiers soldats battant en retraite finit de porter à son paroxysme. D’innombrables officiers étaient morts, les chaînes de commandement étaient chamboulées,  les grands chefs n'étaient nulle part en vue et personne ne savait de qui prendre ses ordres ou même s'il devait en donner.
Dans la confusion générale, les pièges non encore découverts dans les tentes du campement firent quelques victimes de plus, avant que l'information ne se soit répandue auprès de tous.

Dans ce capharnaüm fiévreux, ceux qui s'en sortaient le mieux étaient les chirurgiens. Leur vocation les emmenait plus qu'à leur tour à se retrouver à devoir maintenant le calme au milieu du chaos, et improviser, car les généraux n'avaient que rarement du temps à leur consacrer en pleine bataille.
C'est ainsi qu'un hôpital improvisé se mit à tourner à plein rendement, au milieu des cris et des pleurs, et qu'importait si c'était futile ? Qu'importait si les Premiers Hommes avaient harnaché des monstres inconnus qui avaient submergé le champ de bataille ? S'ils mourraient tous à la fin ? Au point où ils en étaient, autant essayer de retarder ce moment le plus possible !

Une certaine rigueur militaire finit par reprendre le dessus dans le campement, et les soldats par s'organiser, dresser des défenses de fortune et réfléchir à un plan d'évasion.

<><><><><>

J'étais seul au milieu de la plaine, entre les troupes de la Cam qui fuyaient et l'armée de créatures qui déferlait. C'était le genre de situations que j'affectionnais, en y pensant bien. Seul contre le reste du monde.

-Alors comme ça vous voulez anéantir ma magie, murmurai-je en regardant les créatures courir vers moi. Ma magie.

Je pris une profonde inspiration. La magie se dérobait, ripostait, ne le laissait plus faire, mais elle était toujours là je la sentais tandis que je rassemblais toute la formidable puissance. Ce n'était pas le flot puissant mais maîtrisé dont j'avais l'habitude, mais plutôt une mer en pleine tempête.
Pourtant la sensation était la même, le sentiment de cette force sans bornes que j'allais déchaîner. Je la sentais fourmiller au bout de mes doigts. L'odeur électrique si distincte emplissait l'air. L'odeur de la magie.

-Hé ben allez vous faire foutre.

Je dis à Yarrock d'aller prévenir Ellenwen, et l'Equilibrium. Ces créatures étaient le genre de monstres qu'ils chassaient... ils allaient avoir du pain sur la planche. Il râla un peu puis finit par s'envoler péniblement malgré ses blessures, après un dernier "bonne chance petit homme".
Puis, dans un même instant, des dizaines de petites sphères d'énergie jaillirent de mes mains pour foncer à la rencontre des premiers monstres qui arrivaient. Des pics de roche jaillirent du sol pour les empaler. De longues langues de flamme naquirent tout autour de moi et serpentèrent pour aller immoler mes adversaires. Des tornades se formèrent qui envoyaient voler les créatures les plus légères.
Ce fut une formidable explosion de pouvoir qui éclaira la plaine et les alentours de mille feux, mais j'en payai aussi le prix. A peine la magie déchaînée, je sentis des cloques naître sur ma peau, des blessures qui s'ouvraient.
Certains de mes sorts se retournaient contre moi et me blessaient, mais le déferlement continuait, contraint par ma volonté. Je reste Laïaga Sin'Saïan, merde !
C'étaient maintenant des silhouettes de pierre qui se dressaient du sol, tentant d'endiguer la vague des renforts de la Première Armée. Une explosion m'avait secoué, arrachant mes vêtements et me brisant le bras. Du sang envahissait ma bouche. Des milliers de débris voltigeaient à toute allure en formant un nuage mortel qui attaquait les créatures...

… et finalement tout s'arrêta. Tous les sorts retombèrent de concert, et moi aussi, je m'effondrai à genoux, ne pouvant que regarder les monstres reprendre leur avancée. J'avais gagné un peu de temps. Les quelques minutes nécessaires pour que la Cam batte en retraite, c'était le principal, non ?

Sauf que non. Il me restait encore un tout dernier tour pour m'en tirer, et celui-la marcherait à coup sûr. Un dernier effort de concentration, et soudain le monde autour de moi se figea. Pas seulement les monstres, mais aussi les Premiers Hommes dans le fort, les rebelles... le temps était figé.
Et dans cette ambiance si particulière, ce silence surnaturel et ces couleurs trop vives et baveuses si typiques de quand je manipulais le temps, je me relevai, et suivant le reste de mes troupes, je m'enfuis. J'avais la nausée, du sang qui coulait de ma bouche, mes oreilles et mon nez, mais je pus maintenir l'effet assez longtemps  pour m'en sortir.

Et c'est claudiquant et ensanglanté que je m'effondrai, inconscient, à l'aurée du campement rebelle.


Dernière édition par Laïaga le Lun 24 Nov 2014 - 14:11, édité 1 fois
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De pierre et de sang : la bataille du Nord

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