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De pierre et de sang : des hommes et des bêtes

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Bastezic


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Bastezic
Connard Prétentieux
Message Sujet: Re: De pierre et de sang : des hommes et des bêtes | Lun 22 Déc 2014 - 21:49


« PULIGUINTE ! »

Les hommes répondirent dans un rugissement et s’élancèrent sans cesser de hurler. C’était peut-être leur manière de se donner du courage face aux monstruosités qui leur faisaient face. La nuée grise dépassa son seigneur qui se tenait épée levée sur sa monture étincelante tel un héros implacable. Il croisa mon regard et m’adressa un sourire méprisant. Je soutins son regard une seconde avant de baisser la tête pour enfiler un casque.

D’ordinaire je n’étais pas amateur des plaques et autres armures qui sacrifiaient bien trop de liberté de mouvement pour la protection toute relative qu’elles apportaient. Mais la guerre était une expérience toute différente et j’avais consenti à quelques précautions qui, je l’espérais, me sauverai des coups inattendus qui suintent des mêlées d’armes. Mon torse était enfermé dans un plastron mais j’avais tenu à garder mes membres délestés de acier.

Je me maudis de n’avoir pas accepté l’offre du vicomte en restant avec les barbus de Gaspard à me tourner les pouces devant Gil’ead. La peur me nouait les tripes. Elle glaçait mon sang depuis que mes yeux s’étaient posés sur le théâtre des affrontements. La plaine d’ordinaire verdoyante était noyée dans une sanglante bouillasse. Des monstruosités informes barbotaient dans cette sinistre piscine, entourées de barbares qui luttaient à leurs côtés pour massacrer des rebelles qui tentaient courageusement de se replier.

Si mon voisin n’avait pas vomi avant moi, j’aurais sûrement été surpris par un relent similaire. Mais Gabrelin n’avait pas hésité. C’était son Destin qui l’attendait là-bas ! Sa Grande Ambition ! Et Gaspard qui m’avait collé dans ses basques sans hésiter. Putain de sang-bleu.

Je croisais le regard du compère Garnyiss. Dans quoi diable l’avais-je embarqué ? Lui qui m’avait sauvé la vie par le passé, il était peut-être temps de lui rendre la pareille.

« Mon vieux, lui dis-je, il faudrait faire un rapport sur la situation à ceux qui sont restés à Gil’ead. Allez-y ou trouvez quelqu’un qui s’en chargera.
- Un message peut attendre, grogna un officier du nobliau, on va avoir besoin de toutes les épées. (Il lui adressa un sourire mauvais.) C’est le moment de prouver ta valeur Gris-Poil. En selle les tafioles ! »

J’ajoutais le nom de ce salaud à une de ces listes enfantines de personnes détestées avant d’enfourcher ce cheval que j’espérais pouvoir abandonner rapidement. Un cavalier faisait une cible de choix. J’étais plus à l’aise sur le plancher des vaches. Le vicomte regarda un instant derrière lui pour vérifier que sa garde était bien prête. Personne ne restait en arrière, même la gamine que j’avais ramené d’Urû’baen était de la partie, solidement ligotée et attachée sur la croupe d’un garde. Je me surpris à avoir pitié d’elle. Vu le bordel dans lequel nous allions plonger, elle pourrait aussi bien être tuée par un de ses allié barbare ou noyée dans la flaque d’hémoglobine qui tapissait le champ de bataille. Une triste et déshonorante fin pour une fille de Mastaï.

Un cor sonna, on cria de nouveau, et la deuxième vague de la Puliguinte s’élança sur le champ de bataille.
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Laïaga

Dirigeant du Cam Serarna

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Laïaga
Dirigeant du Cam Serarna
Message Sujet: Re: De pierre et de sang : des hommes et des bêtes | Mar 23 Déc 2014 - 1:18


Mes muscles protestèrent tandis que Sunyel m’aidait à me relever, mais la douleur fut beaucoup plus tolérable que ce que je craignais. Je grimaçai tout de même, mais réussis à m’appuyer sur l’épaule de l’elfe.

-Allons voir ce qu’on peut faire pour sauver cette journée merdique, grinçai-je tandis qu’on sortait.

Sunyel écarta du bras la toile qui fermait mon petit pavillon personnel, et la vision qui nous assaillit au-dehors me prit de cours. Le combat était déjà à l’intérieur du camp. J’avais entendu les bruits et les cris caractéristiques d’une bataille, mais je ne m’étais pas rendu compte qu’ils s’étaient à ce point rapprochés… Ça se battait à moins de quinze mètres. Des rebelles tentaient de défendre un périmètre de plus en plus réduit.

-Eluna… Merde.

*Eluna ! tentai-je d’appeler mentalement. Eluna, on a besoin de toi, là maintenant tout de suite !*

Mais il n’y eut rien, pas de réponse. J’essayais d’appeler, de contacter mes lieutenants encore en vie, Ellenwen, Hally même… mais impossible personne ne semblait m’entendre. Mes yeux parcouraient le champ de bataille chaotique ; je n’arrivais pas à voir d’espoir de salut. Privé de communication mental, et affaibli, je ne servais à rien.

C’est alors qu’une éventualité qui m’avait échappé se présenta à nous. Un guerrier Premier Homme s’échappa de l’affrontement à quelques pas de là, crevant la bulle de calme relatif qui nous entourait encore, Sunyel et moi. Il était rapide et doué, il dansait entre les coups des quelques soldats qui essayèrent de s’interposer, les tuant avec une efficacité mécanique.
On allait mourir.
Je lâchai le bras de Sunyel, dégainai la dague de Shankaï, mes doigts étaient faibles et avaient du mal à enserrer fermement la garde, mais l’adrénaline envahissait mon corps rodé et entrainé, je voyais le guerrier courir comme au ralenti, je fléchis les genoux pour me mettre en garde, pourtant plus je le voyais avancer plus j’étais convaincu que je n’avais aucune chance. Pas là, pas comme ça.
J’aurais dû t’effacer de la surface du monde d’une pensée… pensai-je à l’intention du soldat avec rage.

Et au moment où il allait me sauter dessus, mon attention toute focalisée sur lui, un autre guerrier nous projeta en arrière et lui sauta dessus. Je fis un roulé boulé, les doigts crispés sur ma dague, les dents serrées. Il y eut des cris, des échanges de coups, des roulés boulés, du sang gicla. Je vis, ce ne fut qu’à moitié une surprise, Hally qui courait vers nous, mais je n’eus même pas le temps de me demander ce qu’elle comptait faire ou comment elle allait maintenir sa couverture.
Une seconde après c’était un dragon qui se posait sur le champ de bataille, séparant les deux guerriers, renvoyant Hally et le Premier Homme en arrière et rugissant.
Elthanyn, le dragonna dont m’avait parlé Hally, devinai-je.

Je rentrai ma dague au fourreau, après quelques essais infructueux dont un où je m’écorchai le ventre. Ce n’est qu’à ce moment que je reconnus Ellen’, quand enfin je pus voir son visage. C’était la seule partie de son corps qui n’avait pas changé, qui n’était pas animale. Les mêmes yeux.

-Ellenwen… croassai-je en me relevant pour la rejoindre.

Je trébuchai moins d’un pas plus loin et m’écorchai la main au sol. Je finis cependant par réussir à me rapprocher en claudiquant.

-Tu m’as encore sauvé on dirait, fis-je quand je fus assez près. Sunyel ? Tu peux… ?

La blessure semblait profonde. Le sang coulait abondamment de l'épaule de la femme-animale et je sentis la boule d'inquiétude dans mon ventre grandir. Mais elle n'était pas immédiatement mortelle, et même avec la magie atrophiée, Ellenwen restait résistante ; la jeune guérisseuse aurait le temps de la résorber avant qu'il ne soit trop tard. Mes doigts se glissèrent entre ceux d’Ellen’, j’attrapai sa main que je serrai faiblement avant de la relâcher, fasciné par l’apparence de ma compagne.
Ce n’était pas l’apparence physique, c’était toute l’allure, l’aura qu’elle dégageait.
Ce que tu es belle… pensai-je pour moi-même.
Mais il restait une bataille à mener. Je me tournai vers la dragonne, avant que les PH qu’elle avait repoussés ne reviennent à l’assaut et pris appui contre ses pattes pour ne pas perdre l’équilibre. Et puis le contact physique m’aidait à lui parler.

*Elthanyn… c’est ça ? demandai-je d’un ton bien plus assuré que quand je parlais à voix haute. Il faut que tu préviennes Eluna. On a besoin de toute l’aide possible maintenant… Il va falloir fuir. On va avoir besoin de vous deux si on veut qu’au moins une partie d’entre nous s’en sorte, compris ? Faites passer le mot à Hally !*

Je lâchai la dragonna. Fis signe à un soldat qui passait en courant. Il me reconnut et s’arrêta.

-Ta lance, fis-je. Merci.

J’avais pris appui sur la hampe de l’arme, le fer pointé vers le ciel. J’ouvris la bouche pour lui demander qui avait pris les rênes pendant mon absence, quand un cor retentit. La Puliguinte ! Bon sang je les avais presque oubliés ces salauds !

-C’est nos alliés ! fis-je à ceux de mes alliés encore assez proches de moi. Les troupes de Gaspard. Venues nous aider. Faite passer le mot on a des renforts !


Dernière édition par Laïaga le Lun 5 Jan 2015 - 11:20, édité 1 fois
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L'Aléa

Maître du Jeu

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L'Aléa
Maître du Jeu
Message Sujet: Re: De pierre et de sang : des hommes et des bêtes | Mar 23 Déc 2014 - 21:06


Fin du deuxième tour





Côté rebelle


Les palissades enfoncés, les restes de l'armée éparpillées, la situation est critique pour les rebelles. De l'armée d'origine, il ne reste qu'une centaine d'hommes en mauvaise posture. Débordés par le nombre, ils sont pris au piège de l'armée qui déferle et se retrouvent bloqués à combattre sans pouvoir se replier. L'arrivée des troupes de Gaspard leur permet de se dégager et de se replier en attendant les ordres d'Akkan qui a pris le commandement. Les 500 soldats du Nord renversent rapidement les premières lignes ennemies avant de stabiliser la ligne de front.  
Côté Premiers Hommes


Assurés de leur victoire, les Premiers Hommes ont avancé rapidement et passé les maigres résistances des rebelles. Les palissades tombées, c'est une marée hurlante et tourbillonnante qui investit le camp et se taille rapidement un passage vers les tentes des blessés. Alors qu'ils ont presque coupé toute retraite sans perte, l'arrivée des troupes de Gaspard sème un flottement passager parmi les combattants. Une cinquantaine d'hommes tombent sous les coups de la piétaille, rapidement remplacée.
Les monstres, jusqu'alors en arrière ligne, envahissent le champ de bataille, taillant parfois sans distinction alliés et ennemis.
L'état des lieux


Sur le champ de bataille, le chaos n'est pas loin d'être le seul vainqueur du complexe jeu qui se déroule. Les combattants se fondent en une masse hurlante, confuse d'où émergent parfois quelques étranges membres tentaculaires appartenant à l'une des créatures corrompues. La magie, rendue plus aléatoire encore par les sorts lancés, menacent de se retourner contre tous les magiciens qui tenteraient de l'utiliser. Liens mentaux impossibles, sorts explosifs, les magiciens rebelles semblent impuissants face à l'armée qui les assaillent. Mais si les Premiers Hommes ont réussi une percée décisive parmi le campement rebelle, ils se retrouvent bloqués face aux hommes du Nord.

Si le moral des rebelles est plutôt sombre, le cri de ralliement d'Akkan et l'arrivée de renforts leur permet de retrouver un second souffle. Tentant de se dégager des combats pour le repli, ils parviennent à effectuer une percée dans les troupes qui leur coupe la retraite.

Meneur infatigable, Korann est parvenu à conduire ses troupes jusqu'à la tente de Laïaga et manque de peu de tuer le général rebelle. Attaqué par Ellenwen, rendue furieuse par les combats et ses instincts animaux, il se retrouve blessé au ventre, à la merci des talents de guérisseuse d'Hally. Protégés par la dragonne Elthanyn, Sunyel, Laïaga et Ellenwen profitent d'un bref instant de répit.

Les dragons luttent sans merci pour tenter de vaincre les monstres volants qui survolent le champ de bataille. Kaminari, loin du sol et des siens, s'est engagé dans une bataille à l'issue incertaine contre une étrange créature volante. Non loin, au milieu des monstres, son marteau à la main, Oesgir bataille aussi face à la corruption et ses rejetons. Il expérimente pour la première fois l'horreur et la folie des champs de bataille alors que la mort l'attend au tournant, sous les traits de la redoutable chasseuse de mage, Moïra.
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Korann


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Korann
Purgateur de l'Umettelig Jeger
Message Sujet: Re: De pierre et de sang : des hommes et des bêtes | Mar 23 Déc 2014 - 21:10


Je m’accroche à Kat une seconde trop tard. On s’écrase… je ne sais pas trop combien de mètres plus loin… j’ai mal… salope d’elfe ! J’ai atterris  à moitié sur une motte de foin. Ça a pas mal amortit le choc, mais j’ai mal rien qu’à respirer, et avec ça j’ai eu une perforation au ventre qui rend presque tout mouvement un enfer à supporter et j’ai du me casser une côte. Katniss par contre… Je fais de mon mieux pour gérer la douleur... ah putain que ça fais mal. Katniss tâte mon ventre à la recherche de la blessure.

- ça va ? J'ai voulu rattraper cette chose qui s'est mise sous ta lame, elle a été trop rapide. Je suis désolée.
- j’ai été mieux… t’excuse pas !

Elle tente de se relever… et se plie en deux de douleur, le souffle coupé. Pour l’avoir déjà expérimenté, elle doit avoir plusieurs côtes cassées. Je sors d’une petite sacoche des runes tracée à l’encre sur de petits bouts de parchemin. Yannek me les avaient donné un peu avant de partir, il a bien fait.

- Attend…

Je m’applique une rune sur la blessure. Je sens ma plaie se refermer…mais c’est loin d’être agréable quand on force une régénération… je retiens à peine le hurlement de douleur qui couvait dans ma gorge. La désorientation de la douleur disparaît… je regagne mes sens. Je me relève. Katniss essaye, mais retombe une grimace d’extrême douleur plaqué sur le visage. Le temps de faire un diagnostique rapide, malgré mes faibles connaissances médicales, je découvre qu’elle à une jambe et plusieurs côtes cassées. Il me reste deux autres runes. Elles devaient être pour moi… mais plus maintenant !

- Ne bouge pas.
- Aucun risque….

Qu’elle balance sur un ton acide. J’ai un petit sourire à la réplique. Je m’arrange pour passer une rune au niveau de la peau de sa jambe et une autre au niveau de son torse. Ça va pas la rafistoler bien come il faut mais ça devrait réduire un peu les blessures. Je ne vais pas avoir besoin de les enlever mais va falloir sortir du camp. Je commence à la soulever, tant pis pour ma main, mais elle interrompt le mouvement. Et me fais comprendre qu’elle ne se laissera pas porter. Quel caractère je vous jure… Pas besoin d’avoir Kat qui râle pendant toute son évacuation. J’obtempère, les dieux savent pourquoi.

- T’es sur que t’as pas un ancêtre enfant de Mastaï ?

Je la prends par le bras et la hisse debout. On avance bon an mal an dans le camp. Elle pas en état de se battre et moi je ne suis pas à plein potentiel. J’ai mal partout, j’ai perdu ma hache et on est au milieu du camp ennemi… et … ooh putain… j’ai mal partout, j’ai déjà du mal à tenir debout et encore plus à soutenir Katniss… bordel de merde ! Je nous jette sur le côté. On évite de justesse d’être pris entre la charge d’un groupe de rebelle vers une des brèches et celle de plusieurs monstres de corruption… pour tomber sur un autre groupe qui avait eu la même idée. Il y a un moment de flottement. Je dépose Kat contre un baril qui n’a pas brûlé les dieux savent comment… de ma main valide de dégaine Varra. Mage, non mage… je vais avoir à sortir Kat de là… si la douleur et les blessures ne me tue pas avant… on se charge… un contre je ne sais pas combien… j’esquive comme je peux, je tue en priorité ceux qui veulent utiliser l’ancien langage. J’en sui à combien ?  Je ne sais plus. Mes mouvements son difficile, et mon succès mitigé ne tient qu’aux runes qui rendent Varra particulièrement destructrice. J’abats mon arme, encore, et encore, et encore. Puis la douleur de déchire le bas du dos ! On m’a planté dans le dos ! Je me retourne dans un mouvement de haine et décapite le rebelle. Mais ses frères d’armes se sont replié et regroupé. Je peine à rester debout, je dois prendre appuis sur mon épée pour ne pas tomber… Pas assez, je n’en ai pas tué assez... je suis mort… Puis ils se paralysent, et je sens dans mon dos la présence de celui de qui je dépends directement, je reconnaîtrais cette aura terrifiante que j’ai appris à affronter et à vaincre : Raphaël de Valereth, maître des Jegers du Nord. Il m’adresse un signe de tête et m’ordonne de me replier. Ça sera pas l’ordre auquel je désobéirais aujourd’hui… il se jette sur nos ennemis, et c’est un massacre…

Je tâte ma blessure au dos… superficiel, mais ce n’est pas passé loin… aaaaaaaaaaaaaaaargh ! booooor…del ! Ça fait mal… Kat, sortir Kat de là. Je fais de mon mieux pour la récupérer et l’aider à se lever. Je sens mes forces m’abandonner. J’ai mal.

Au détour d’une tente, on tombe sur l’escorte de la Gente Dame. Il nous prévient que les rebelles ont reçus des renforts et qu’on est coupé du fort. Nos troupes se retranchent dans le fort rebelle…




Ranken Gauldourson

Ranken vit arriver sur la brèche qu'il avait sécurisé une "petite" masse de rebelle menée par une sorte de musculeux poilu. le guerrier reconnu ensuite un elfe qui avait cédé beaucoup à l'animal, brandissant un impressionnant marteau de guerre. le guerrier ordonnas quarante de ses guerriers de prendre la percée par les deux flancs en même temps. lui et ses dix derniers guerriers allaient charger. un dragon était déjà passé et avait tué une parti e leur poursuivants... Ranken avait bien l'intention de n'en laisser sortir aucun.

Ranken et ses hommes chargèrent, à un contre... qui sait... ils chargèrent. au moment ou l'elfe parait un énorme coup de hache de bataille... les flancs des rebelles furent attaqués simultanément...


Les PH dans l’ensemble :

Le premier assaut de deux cents guerriers de la première armée et des monstres de corruption avait ouvert suffisamment de brèches pour leur permettre d’entrer dans le fortin rebelle.

La charge des Sangreux prit les Premiers Hommes par surprise. Mais la surprise passée, la discipline reprit le dessus. Arwed organisa ses troupes de manière à permettre aux archers de rentrer dans le camp rebelle avec les blessés. Ils furent rejoints par les jegers à proximité une minute plus tard. L’ordre suivant  redirigea une partie des bêtes de corruption vers le nouvel assaillant. Ce fut fait. Pris entre le marteau et l’enclume, le général avait décidé de détruire l’enclume tout en s’attaquant au marteau avant que ce dernier ne tombe.

Disciplinés, ultra motivés, mais inexpérimentés étaient les Sangreux. Une combinaison très dangereuse qui pouvait aussi bien faire des miracles que faire de la merde. La hache du général en clamait déjà plusieurs quand on lui dit que les archers étaient en position et leurs arrières couvert. Les guerriers reculaient en formation. Maintenant c’était aux archers de couvrir les fesses des guerriers qui les avaient couverts.

En quelques instants, ce fut un peu moins d’un demi-millier de Guerriers Premiers qui investit le camp pendant que le groupe de  Akkan menait sa contre attaque sur l'une des brèches.

Les guerriers sécurisaient les brèches en même temps qu’ils reculaient face à la charge Sangreuse. Les archers prenaient déjà positions sur les barricades rebelles laissées vacantes et les troupes d’arrière garde prenaient positions dans les brèches. Les troupes déjà engagées dans le camp reçurent des renforts pendant que le reste des troupes de réserve se positionnaient pour recevoir la charge des deux rangs de Sangreux. Les guerriers des brèches directement accessible aux Sangreux étaient en  formation autour des brèches pour canaliser et gérer le flot se soldat gris.

Alors que le premier rang était accueilli à grand coups de boucliers et de haches, la deuxième vague fut accueillie par un feu roulant de flèches barbelées et de carreaux explosifs avant qu’elle ne vienne  à son tour au contact…

Même s'ils arrivaient à prendre la place, Arwed savait qu’il prenait un risque en appliquant cette stratégie. Ses guerriers n’étaient jamais meilleurs qu’en offensive, or on ne lance pas d’offensive quand on ne connaît pas les effectifs ennemis et si un des fronts s’effondrait…




Dernière édition par Korann le Jeu 1 Jan 2015 - 17:42, édité 4 fois
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Raphaël


Nombre de messages : 7113
Âge : 55



De pierre et de sang : des hommes et des bêtes - Page 2 Vide

Raphaël
Dirigeant de l'Umettelig Jeger
Message Sujet: Re: De pierre et de sang : des hommes et des bêtes | Mer 24 Déc 2014 - 1:40



Le Seigneur Stryge tournoya pour achever le dernier vaillant homme qui s'était jeté sur lui. Ils y allaient un par un, de façon chaotique, et la meilleur stratégie pour vaincre le chaos était de rester calme, pas besoin de leçons pour le savoir. Des feintes particulièrement simples fonctionnaient contre des soldats qui étaient pourtant de haut niveau, seulement, le stress et la peur de se faire planter une dague dans le dos à n'importe quel moment les rendaient inefficace.

- Imbéciles, tous autant que vous êtes, siffla-t-il avec arrogance alors qu'il poussait nonchalamment le corps de sa victime de sa botte.

Il retourna ses cheveux vers l'arrière, prêt pour le prochain, qui vint rapidement armé d'une hache, avec une lenteur digne d'un apprenti. Le Stryge en échappant même un petit rire alors qu'il s'amusait à éviter ses coups. Il eut le loisir de se rendre compte de la présence de Moïra, pas trop loin, et décida de finir le pauvre ladre qui le prenait pour cible. Un sacré malchanceux. Une fois le travail exécuté, il tourna la tête nonchalamment vers elle.

- Moïra.

- Nous avons repéré deux cibles prioritaires, Laïaga et Ellenwen. Les ordres de Korann sont de tuer Laïaga, s'il y parvient. Je me charge d'Ellenwen.

- Bien. Je vais t'accom...

Il n'eut le temps de terminer sa phrase qu'elle avait tourné les talons, à sa surprise. Il sourit, et se surprit lui même à abaisser son regards vers ses courbes alors qu'elle s'éloignait de lui. Si il y en avait bien une qui méritait le titre de "chasseuse insatiable", c'était bien elle, cette jolie Moïra...

Les combats continuèrent... Ça et là des troupes s'engageaient, des hommes tombaient, des mages se faisaient sauter la figure avec leurs propres sorts, des créatures de corruptions mordaient la poussière pour réapparaitre plus menaçantes.

Le grand homme prit un peu de recul pour bien voir ce qui se passait. L'ex-Consolidateur aperçu dès lors son valeureux Korann, qui il faut dire était difficile à perdre. Il existe parmi un champ de bataille des hommes pas très spectaculaires, timides et craintifs. Le Premier Homme qui agissait en tant que chef local n'était pas du tout de ce genre : il était foudroyant, tous l'avait vu au moins une fois, alors qu'il martelait le moral de ses adversaires en tuant les leurs. Ses amis comme ses ennemis avaient appris à le craindre au fil de ces affronts, et même Raphaël avait pour lui un respect renouvelé.

Valareth fut rejoint par plusieurs rebelles qui lui barrèrent la route, mais plusieurs Premiers Hommes vinrent se mettre à ses côtés alors qu'il levait sa lame vers eux. S'en suivit un court combat entre les deux groupuscules de guerriers, que Raphaël eut à quitter lorsqu'il vit à sa droite son favoris bien mal en point, Korann justement, à terre, avec l'autre fille qui lui tenait compagnie.

Il jura en crachant au sol et se sorti des combats pour courir vers lui, au travers du chaos. Il eut à éviter plusieurs assauts, plusieurs archers, se glissa entre les combattants. Puis il arriva, enfin. Le Premier Homme peinait à se déplacer, et c'est là que Raphaël posa lourdement son pied devant lui, et barra la route de ses assaillants en les pointant de son arme. Il se délecta de l'hésitation qu'il lu dans leurs yeux...

- Allez soigner vos blessures, vous deux. Morts, vous êtes inutiles.

Laissa-t-il entendre à Korann et Katniss qui s'exécutèrent de peine et de misère. Raphaël rugit un cri de ralliement alors qu'il faisait face aux quelques rebelles menaçant la vie de son guerrier blessé.

- Chasseurs, à moi!

Son cri fut entendu, on le reconnu sur le champ de bataille. On savait qui était ce géant avec son grand manteau et son épée d'argent et d'or. Ceux lui faisant face furent paralysés par ce cri, alors que des vaillants guerriers accoururent en criant comme des ours à ses côtés, et un cruel sourire se dessina sur le Chef d'Umettelig Jeger alors qu'il approchait ses ennemis malchanceux. Même les monstres issus de la corruption semblait craindre Valareth, et quelques un se joignirent à la charge...

La minute suivante fut une symphonie macabre, et bientôt Korann n'eut plus à regarder derrière lui. Raphaël ne put que féliciter les quelques huit hommes qui l'avaient assisté, tous armés d'un bouclier rond et d'une arme à une main. Ils se replièrent de quelques mètres pour pouvoir leur parler stratégie.

- Umettelig Jeger.

Les gaillards appuyèrent leur poing armé contre leur cœur, prêt à l'écoute. Raphaël procéda rapidement à leur donner le plan de match pour les quinze prochaines minutes.

- Arwed s'occupe du côté des forces de la Sangre qui vient d'arriver en renfort pour les rebelles. Nous, notre travail sera d'anéantir tout ce qui reste du côté des rebelles. Nous agirons en tant que tirailleurs et les poursuivrons dans leur retraite. Veillez à ce que celui à vos côtés soit toujours debout, soyez les plus forts. Nous ne tomberont pas!

D'autres Premiers Hommes de ce côté se joignirent à eux pendant le bref discours, et au final ils étaient un bon nombre : environs dix-sept Premiers Hommes avec Raphaël à leur tête. Ils patientèrent en première ligne, attendant le signal du chef. Et celui vint :

- À l'assaut! On part à gauche!

Le flanc gauche tombe toujours le premier, comme on le disait souvent dans les livres militaires. Ça, plus le fait qu'il était gaucher lui-même, Raphaël préférait attaquer depuis le gauche. Il restait au centre de la troupe, se protégeant avec les boucliers des autres. Il s'en suivit une traque digne de l'histoire des Jegers, alors que sa troupe pourchassait des guerriers rebelles affaiblis, les mettant à mort sans merci.

Valareth ne s’arrêterait qu'à Akkan. Il devait tous les anéantir.
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Laïaga

Dirigeant du Cam Serarna

Nombre de messages : 15534
Âge : 32

https://brisingr.forumactif.org/corbeille-f19/sur-le-lac-leona-u

De pierre et de sang : des hommes et des bêtes - Page 2 Vide

Laïaga
Dirigeant du Cam Serarna
Message Sujet: Re: De pierre et de sang : des hommes et des bêtes | Lun 5 Jan 2015 - 23:18


Mon regard glissa une dernière fois sur Ellenwen blessée. Sunyel s’occupait d’elle. Je lui adressai un dernier sourire, rempli d’amour et de chaleur, la promesse qu’on se retrouverait après, et je me détournai.
Ne fais pas trop de bêtises, ma belle elfe millénaire.
Haha. L’hospice qui se fout de la charité.
J’allais avoir besoin de calme pour faire ce que je prévoyais de faire. Autour de nous le chaos ne cessait de l’ampleur, mais l’intervention de la grande dragonne avait créé une bulle de calme que je venais de quitter en claudiquant, me servant de la lance que j’avais récupérée comme d’une canne.

-Merde, grognai-je quand j’essayai de produire une flamme au creux de ma main libre.

Il y avait eu une petite étincelle jaune, puis une explosion de paillettes dorées qui s’étaient dissipées avant de toucher le sol. Quelques-unes accrochaient à ma peau et me faisaient briller la main. La magie ne marchait vraiment plus… Je m’en doutais mais le constat m’accablait.
Néanmoins, il me restait un ou deux tours dans ma manche. Le champ de bataille n’était pas totalement encerclé, son flanc nord restait relativement épargné par les combats. Au sud, à l’est et à l’ouest, les affrontements faisaient rages. Les Premiers Hommes avaient pénétré à l’intérieur du campement mais les positions étaient inversées maintenant que les renforts de la Puliguinte étaient arrivés, et ils se retrouvaient à les défendre tandis que les derniers de mes hommes essayaient de faire la jonction en les traversant.

C’est donc au pied de la palissade nord que je m’arrêtai, seul et haletant, couvert de sueur. Je me laissai glisser, le dos contre le bois, jusqu’à être assis dans la terre retournée. Les quelques tentes encore debout et le relief du terrain me masquaient la majorité du combat, mais les cris et les chocs me parvenaient encore, alors je posai les mains sur mes oreilles et fermai les yeux. Un peu de concentration, Laïaga, bordel.
Le bruit s’estompa. Quand j’ouvris les yeux, je regardais le sol devant moi, et finalement je découvris mes oreilles et le son me glissait dessus, assourdi, ouaté. Je me mis à tracer avec la pointe de ma lance.

D’abord des courbes, qui formaient plusieurs cercles enchâssés, c’était la base. Puis je les reliais entre eux, des lignes brisés, des formes géométriques qui prenaient de l’ampleur. Un cercle d’invocation.
Ce n’était pas de l’Ancien Langage, mais toutes les formes qui  le composaient avaient un sens, celle-ci symbolisait notre monde et celle-là le monde des esprits, plus grand, et là la brèche entre les deux qu’il allait falloir ouvrir… il n’y avait pas de règle pour les cercles. Simplement la concrétisation de la façon dont le sorcier voyait les choses. Autant de cercles différents que de sorciers… ce n’était pas de la magie.

Et cela marcha. Quand je donnai l’impulsion mentale, la décharge d’énergie qui activa mes dessins inertes, il y eut comme une onde de choc silencieuse qui traversa le camp. Les traits irréguliers dans la terre frémirent, puis tremblèrent carrément, avant que ombres sorties de nulle part ne rejoignent l’intérieur du cercle en rampant pour s’y assembler, construire rapidement une silhouette noire.
J’étais toujours assis. Je regardais l’esprit par en bas. J’eus un sourire carnassier ?

-Tu vas te battre pour moi, l’ami, fis-je d’un ton assuré. Quel est ton nom pour commencer ?

<><><><><>

L’immense silhouette noire traversa le camp en courant de ses immenses enjambées. Les flèches rebondissaient ou se brisaient sur sa cuirassé. Il avait en tout point l’allure d’un homme immense en harnois d’un noir profond, sauf que toute son armure semblait d’un seul bloc, jusqu’au casque qui avait la forme d’une gueule de loup enragé. Il n’y avait que le néant entre les dents noires du loup.
L’esprit était immense, plus grand encore que le plus grand des guerriers Premiers Hommes de plusieurs dizaines de centimètres, et la seule chose qui n’était pas noire chez lui était la lame de sa hache papillon, qui brillait comme l’argent.

L’esprit se rua sur le flanc gauche des troupes qu’il était forcé d’aider, celui qui ployait le plus, sauta par-dessus la première ligne de ses « alliés » et réatterrit au milieu des Premiers Hommes, tout près de Raphaël et de ses Jegers.

Sa lourde hacha chanta et dansa.


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Kaminari


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Kaminari
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Message Sujet: Re: De pierre et de sang : des hommes et des bêtes | Mar 6 Jan 2015 - 21:01


Kaminari tombait des cieux rapidement. La fuite n’était pas son genre. Cependant derrière lui il avait une volée de créature immonde indescriptible. De plus le manque de nouvelle de la terre ferme avait intrigué le dragon. Même s’il n’était pas concerné, kami entendait les appels de certain ou les directions des autres. Hors la depuis quelques temps c’était presque le calme plat. Il devait donc voir par lui-même ce qui été en train de ce passé. De plus il voulait vérifier une théorie. Les bestioles étaient survenues pour les premiers hommes à première vue. Mais est ce qu’elles étaient réellement avec eux ?

Durant sa chute, kami continuait toujours de touché ses ennemies a l’aide des boules de feu tout en sondant les lieux et en jetant de bref regard également. Il n’avait pas beaucoup de temps alors il devait vite ce décidé voilà pourquoi au bout d’un moment il était obligé de ce retourné pour faire face au sol en dessous sinon il risquait de ne pas avoir le temps d’amortir sa chute. Son corps bouillonnait quand il avait compris que les rebelles avaient perdu beaucoup de terrain. Comme il l’avait pensé, les premiers hommes avaient encerclé le clan du coté ouest, sud et est. Pire encore ils avaient pris du terrain à l’intérieur ! C’était un véritable fouillis en bas et il avait presque eu du mal à savoir ou était les rebelles.

Au moins il n’aurait pas a cherché bien longtemps les ennemies…. Maintenant que la situation était un peu plus dessinée pour le dragon, malgré qu’il ignorait encore bien des choses, il allait pouvoir agir ! Une fois de plus, Kami tombait sur les Phs situé sur la partie sud face au rebelle. A nouveau il avait freiné sa descende au dernier moment afin de surprendre le plus ceux au sol mais aussi les trucs tous moche qui le suivait. Ainsi il espérait que certaines d’entres elles allaient s’aplatir au sol comme un moustique sur une fenêtre. Mais il n’allait pas attendre de voir le résultat. En plus de tenté d’écrasé ceux sur qui il était tombé, il  essayait de déchiqueté les autres a sa porté a l’aide de ses crocs, griffe et épine du corps profitant. Son souffle allait probablement faire des ravages aussi. Il s’en était donc servit. Il ne comptait pas trop trainer ici étant exposé, mais il devait faire autant de ravage que possible.

Mais il y avait autre chose. Kaminari commençait a bouillonné de plus en plus. Sa rage risquait bientôt d’explosé malgré son état. Il y avait aussi un problème que Kami avait senti. Quand il faisait appelle a son feu ou de la « magie », c’était comme si quelque chose gêner….


[Poste édité suite a quelques problèmes]


Dernière édition par Kaminari le Jeu 15 Jan 2015 - 19:58, édité 3 fois
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Akkan


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Akkan
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Message Sujet: Re: De pierre et de sang : des hommes et des bêtes | Mar 6 Jan 2015 - 21:20


Les rebelles progressaient doucement à travers les lignes, une dizaine d'entre eux étaient tombés, une fois regroupé et animé par l'espoir d'être sauvé, ils étaient devenus de véritables démons possédés par l'espoir de sortir de ce piège, les Premiers hommes cédaient peu à peu du terrain. Cependant, la charge des Jegers sur le flanc gauche bloqua l'avancé de celle-ci, les rebelles reçurent la charge avec les boucliers tenant la formation, cependant 2 hommes tombèrent blessés et 2 Jegers entrèrent dans la formation, tuant un rebelles avant de mourir. La formation se referma, mais la progression avait été stoppé ...

Akkan se battait avec sa masse et la place devant lui se faisait, il apercevait enfin la fin des lignes ennemies, il dut cependant rapidement déchanter, les soldats ne suivaient plus et partir seul serait laisser mourir l'ensemble des hommes, il se retourna pour apercevoir ce qui bloquait, une charge de Jegers mené par ... Le Stryge ... Il hurla des ordres, reformer la formation, ne pas lâcher continuer a avancer, il ne pouvait rien faire de plus, sans magie, avec si peu de monde. Il donna à Oesgir l'ordre de poursuivre la percée tandis qu'il rejoignait le flanc, bien décidé à continuer le combat qui avait été interrompu quelques semaines plus tôt.

Ses yeux s'intensifiait, Nimrod le rejoignit discrètement sentant que son dragonnier avait perçu une créature de l'autre monde. Ils arrivèrent sur le front à ce moment tandis qu'un cri s'éleva de l'arrière garde, Akkan espéra qu'il ne s'agissait pas de la fin...

Il se retrouva face à une grande brute équipée d'une cotte de maille et d'une grande hache à deux mains, Akkan se déplaça si vite pour le guerrier qu'il se plaça de flanc saisissant le manche de l'arme du premier homme et lui retirant des mains avant de le percuter dans le thorax avec son manche de sa masse et lui flanquer un coup de marteau dans l'épaule, arrachant un cri au guerrier ainsi qu'un terrible bruit de craquement. L'homme s'effondra, remplacer par un guerrier plus petit équipé de deux haches, beaucoup plus rapide, Akkan restait sur la défensive tandis que Nimrod se déplaça discrètement entre les jambes de son maître, sauta à la gorge de l'adversaire lui arrachant la trachée. L'homme chuta à terre ses mains agrippées à sa gorge tentant vainement d'arrêter le flot continu de sang qui jaillissait de sa gorge. Nimrod sauta alors sur un guerrier à proximité lui grimpant dans le dos tandis que celui-ci se débattait. Il parvint à l’omoplate et gonfla sa poitrine alors qu'une étrage couleur gonflait son ventre, un puissant jet de feu fit fondre la peau du guerrier ne lui laissant pas le temps d'hurler. Le dragon s'apprêtait à sauter à nouveau quand un puissant coup de hache le percuta retirant plusieurs écailles et projettant Nimrod dans les lignes rebelles, le faisant disparaître de la vue d'Akkan.

Le dragonnier se planta face au nouvel adversaire ... Le stryge ... Raphaël, son regard était calme, tout comme le sien, en pleine bataille les deux hommes se jaugeait. Ils n'eurent pas le temps de faire plus qu'un mouvement de foule fit s'écarter rebelles et fils de Mastaï. Un étrange guerrier se retrouva face à leurs adversaire et se battit avec une rage peu commune, faisant reculer les Jegers.

Akkan hésita juste une seconde, l'idée de continuer le duel lui aurait fait plaisir, mais il avait des hommes qui eux espéraient revoir leurs familles, il cria aux hommes :

- Reformez la pointe, continuer à pousser, profiter de ce laps de temps. Pousser, notre survie en dépend !!! Bougez-vous le cul !!! Tuez-moi ces minables !!!

Menant le geste à la parole il frappa de taille percutant un guerrier dans le tronc, produisant un bruit sans équivoque celui des côtes qui se brisaient. L'homme fut projeté en arrière s'écroulant sur un confrère, inconscient, mort ou proche de l'être ... Les hommes redoublèrent d'ardeur.

Akkan rejoignit donc l'arrière garde afin de soutenir ceux qui repoussait les assauts incessant des PHs et des bêtes corrompues. Durant ce temps, il testa son lien avec Nimrod, il était inconscient mais il sentait qu'Ellen l'avait trouvé. Rassuré, il rejoignit les hommes et un Laïaga épuisé s'appuyant sur une lance pour avancer.

Il se jeta sur une brèche qui venait de s'ouvrir dans les lignes ramassant une épée au sol et la jetant sur le guerrier Mastaï qui venait de pénétrer dans la formation, celui-ci s'écroula. Puis Akkan pris la place du soldat tombé, il avait rangé son marteau pour prendre un lance au sol, le mur de lance et bouclier arrivait à ralentir les guerriers, mais toujours une flèche perdue, un Premier homme courageux arrivait à abattre un rebelle. La bataille se poursuivait, plus rude sur ce front.

Un cri de l'avant-garde rassura Akkan, la percée avait réussit ils se désengageaient et déjà une estafette des Sangreux partait au secours des rebelles. L'arrière-garde arriva enfin à sortir de la mêlée et alors qu'ils se séparèrent une volée de flèches s'abattit sur le groupe abattant encore quelques rebelles et blessant à la cuisse Akkan, une blessure légère, mais handicapante.

La bataille faisait rage à nouveau, mais désormais sur un autre front, les survivants s'éloignèrent et rejoignirent l'estafette. Akkan s'adressa au premier rebelle qu'il jugea compétent :

- Toi ! dit-il en désignant l'homme, d'âge mûr, ton nom ?

- Gabriel mon capitaine !

- Parfait ! Gabriel, il me faut deux groupes, l'un avec les blessés, vous allez marcher jusqu'à la lisière là-bas et vous reposer ainsi qu'effectuer les premiers secours. Après tu me rejoindra avec tous les hommes valides pour nous joindre aux soldats qui nous sont venus en aide.


Sur cet ordre un homme de l'estafette se détacha :

- Sergent Charles ! Vous êtes celui qui dirige ces hommes ?

- Oui pour le moment, on fait un rapide état des lieux afin de mettre nos blessés à l'abri et on rejoint vos lignes, vous pouvez rejoindre vos lignes merci encore pour le soutien.


Charles salua Akkan avant de rejoindre ses hommes et ils repartirent sans plus tarder. Gabriel rejoignit quelques minutes plus tard Akkan avec un groupes d'hommes indemnes ou presque, parmi eux se trouvaient ni Laïaga, ni Ellenwen, pas plus que Nimrod. Il donna l'ordre et ils se remirent en route, effectuant le rassemblement avec les Sangreux de l'arrière garde.
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Oesgir


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Oesgir
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Message Sujet: Re: De pierre et de sang : des hommes et des bêtes | Sam 10 Jan 2015 - 12:31


[Modification du post pour être cohérent]


Oesgir se battait avec rage. Akkan lui ordonna de continuer la percé. Oesgir hocha la tête. Il hurla au groupe de se serrer, épaule contre épaule, personne ne devais passer, il devait faire bloc contre l’envahisseur. Oesgir faisait danser sa hache à travers les rangs ennemis, ces frères d’armes en faisaient de même. Les lances filèrent, les épées tranchaient, les haches découpaient, les masses défonçaient et les marteaux écrasaient les assaillants. Malgré cela leur progression était longue, il ne grappillait que quelques millimètres à chaque vague de coups. L’ennemi était fort, l’ennemi était nombreux, et le rebelles si peu...

Soudain ils commencèrent à progresser. Les ennemis tombaient plus vite, revenait moins nombreux, reculait de plus en plus. Les Sangreux faisaient siffler leur flèches, éclaircissant les rangs ennemis.La voix D’Akkan s’éleva dans la bataille, ordonnant de continuer l’assaut. Ils comprirent que son action, accoupler aux assauts des cavaliers avait déséquilibré le bataillon de Premiers Hommes. Ils poussèrent bouclier en avant hurlant pour se donner du courage et de la force. Oesgir fit tonner ça voix battant le rythme des assauts, la progression se fit sentir.

les rangs ennemis s'ouvraient de plus en plus. Un groupe de cavalier put atteindre l'arrière garde des défenseurs. Soudain Oesgir vit une créature corrompus sur le flanc gauche du front. En plus d’éviscérer les soldat sur son chemin, elle terrorisait ceux qui se trouvait dans son secteur. L'abattre, permettrait de redonner courage aux hommes qui se battait pour leur vies.
"-Continuez le combat. Avancez! Ne lâchez rien!" Criât-il aux hommes avec qui il se battait.

Il sortit du groupe, et se dirigea vers la créature. Il se dirigea vers la créature. Une sorte de rhinocéros, possédant une immense corne frontale, il faisait le double de la taille d'Oesgir. Ce dernier se plaça face à la créature. Elle chargea, il esquiva sur le coté et frappa de toute ses force le flanc du monstre. Malheureusement la hache ne traversa même pas un seul centimètre du cuir de la bête. Celle fit volte face et prit Oesgir de vitesse. Il se planqua derrière son bouclier, une protection bien dérisoire face à la puissance de la bête qui le fit voler en éclats. La corne frappa son avant bras, l'ouvrant , la blessure saignait abondamment. Il en profita pour frapper l'encolure de la bête, la hache s’abattit encore et encore sur le cou de l'animal, s'enfonçant toujours plus dans les chairs de la bête. Elle était morte, et s'effondrait dans la poussière mais l'adrénaline coulait encore dans le bras d'Oesgir qui ne fini de frapper que quelques secondes après que la créature ne soit qu'un cadavre. Une volé de flèches les survolèrent, s’abattant sur l’arrière garde rebelle

Son bras était désormais douloureux, que faire? Le blessure n'était pas assez profonde pour lui faire perdre l'usage de son bras, mais elle ne pourrait pas supporter le choc d'une arme contre un bouclier. De plus elle pourrait s'infecter. Il lui fallait un médecin. Il chercha un médecin ou un des Chefs, qui lui indiquerai que faire. Il trouva Akkan et lui demanda les ordres à suivre, peut être pourrait il recevoir les premiers soin et participer à la contre-attaque....


Dernière édition par Oesgir le Mar 13 Jan 2015 - 20:18, édité 4 fois
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Ellenwen

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Ellenwen
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Message Sujet: Re: De pierre et de sang : des hommes et des bêtes | Dim 11 Jan 2015 - 20:06


La fureur et le sang. Tout se mêlait et se transformait, trop rapidement, bougeait, attaquait, mourait. Avant qu'Ellenwen n'ai eu le temps de savoir si elle avait touché le Premier Homme, le souffle d'un dragon la propulsa en arrière. Avec un cri qui se dissipait dans le bruit des armes, elle chuta lourdement sur son épaule blessée. Elle sentit quelque chose se déchirer et grogna, comme un animal blessé. Son bras était engourdi, lourd et, lorsqu'elle tenta de s'y appuyer pour se relever, il céda sous son poids. La douleur fusa à nouveau, si vive qu'elle semblait brûlante et rayonnante. Pendant un instant, le monde vacilla. La vision de l'elfe se flouta, s'assombrit. Lorsque le monde se stabilisa, elle se redressa, les mâchoires serrées, un goût de sang dans la bouche. Elle regarda son poing, toujours serré sur sa dague et sourit sombrement. Un sang sombre goûtait jusqu'à terre. Son coup avait porté. Une blessure pour une blessure. Il devait souffrir autant qu'elle. Elle inspira profondément et serra les paupières un instant. Son bras gauche la lançait, sourdement, presque inerte. Elle peinait à mouvoir ses doigts, encore crispés sur la garde de sa deuxième dague. Un sourire amer tordit sa bouche. Pour une combattante d'élite, elle avait donné à l'ennemi un avantage décisif en la blessant aussi grièvement. Elle avait réagi brusquement, sans calculer les risques. Une nouvelle vague de fureur la souleva. Elle voulait que quelqu'un paye, pour le bruit qui emplissait ses oreilles jusqu'à la douleur, pour celle qui irradiait depuis son épaule, pour les mourants qu'elle voyait rouler au sol dans d'absurdes convulsions, les traits tordus par la peur.

Un mouvement auprès d'elle la fit se retourner vivement, la dague levée. Laïaga. Elle baissa le bras, les traits inexpressifs. Il avait failli mourir, cet imbécile de chevalier qui se lançait dans des guerres absurdes. Il était retourné sur un champ de bataille qui n'était plus le sien pour prouver, quoi ? Elle sentit la pression de sa main sur la sienne et une brusque envie de le secouer la saisit. Il s'était exposé à l'ennemi et, avec lui, Sunyel qui était restée à ses côtés. Il avait failli mourir, sans pouvoir rien faire. Elle gronda à nouveau et lui répondit d'une voix rauque, cassée par la colère et la douleur.


- Pars. Sonne la retraite, prend tes hommes et pars. Le combat qui suit n'est plus le tien.

Elle se détourna, refusant d'un geste l'aide de Sunyel. Il ne faisait pas bon d'utiliser la magie à ce moment, elle le sentait. La corruption était trop proche, trop présente. L'air était trop électrique et laissait sur la bouche un goût piquant, agressif. Trop de sorts avaient dû être lancé. La jeune femme allait risquer sa vie au moindre sort de guérison qu'elle lancerait. Elle ne pouvait le risquer. La jeune elfe était encore trop innocente et tendre pour mourir inutilement sur un champ de bataille dont elle ne devait comprendre que bien peu des enjeux. Il fallait qu'elle l'éloigne, rapidement, les combats les atteindraient bien trop tôt. Rapidement, Ellenwen l'approcha et lui murmura à l'oreille.


- Suis-le pour moi s'il te plait. Empêche le de se battre et pars d'ici. Pars d'ici au plus vite. N'utilise pas la magie, elle te tuerait. Je suis navrée de t'avoir emmené jusqu'à cette guerre. Reste en vie.

Elle se força à un dernier sourire et, avant que quiconque n'ai pu la retenir, elle se glissa à nouveau dans les combats. Elle avançait lentement, avec précaution, son bras gauche toujours inerte. Il lui fallait s'éloigner du coeur des événements, gagner un lieu plus calme, encore peu saturé de magie. D'un bras, elle déviait les coups qui la visaient et, lorsqu'une faille se présentait, plongeait sa lame dans le flanc d'un ennemi. Quelque part sur sa gauche, éloigné d'à peine quelques mètres, Akkan se frayait un chemin jusqu'à elle, jusqu'à la zone encore libre qui s'étendait dans son dos. Elle rejoignait tout juste la poignée de rebelles qui combattait quand elle étouffa un hurlement de rage. Un guerrier. Un guerrier fantôme venait d'apparâitre sur la plaine, traversant les armées premières sans blessures, sans ralentir sa marche. Laïaga. Il n'y avait que Laïaga pour oser invoquer un esprit au milieu d'une bataille où la magie et la corruption formait le plus détonant des cocktails. Il n'y avait que Laïaga pour oser rajouter les morts au combat. Elle hurla plus fortement encore, alors que le sang lui montait au visage de rage de ne pouvoir le contacter mentalement.

Soudain revenue au combat, à son désir brûlant de se battre, elle planta sa dague dans la nuque d'un premier homme, le déchirant comme une longue griffure. Puis, levant la main et criant un unique mot, elle posa sa dague, chauffée à blanc sur sa blessure. Le choc manqua de lui faire perdre connaissance, une nouvelle fois, mais rapidement, la magie qui coulait en elle s'empara de l'énergie dévorante du feu. Les tissus se cautérisèrent, refermant grossièrement les vaisseaux, assemblant les tissus. Elle sentit son bras à revenir à la vie, même si la douleur était plus vive que jamais. Il lui semblait que, sous peu, il serait dévoré par le feu et tomberait, nécrosé, au sol. Elle pouvait à peine le lever, soutenir son poids, mais ses doigts bougeaient à nouveau, ses ongles devenus griffes pourraient à nouveau labourer les chairs.

Accélérant le pas, la danse de ses lames, elle se frayait un chemin à travers les hommes qui l'encerclait lorsqu'un dragonneau vint bouler à ses pieds. Nimrod. D'un mouvement fluide, l'elfe se baissa, ramassant le petit lézard avant qu'une lourde botte ne s'abatte sur sa tête. Elle redressa la tête et croisa le regard de celui qui avait visiblement blessé le dragon. Raphaël. Si ses espions ne s'étaient pas trompés, l'un des Stryges les plus dangereux et les mieux implantés du pays. Une cible à abattre, et vite. Souplement, elle le rejoignit.
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Hally

Infiltrée du Cam Serarna

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Hally
Infiltrée du Cam Serarna
Message Sujet: Re: De pierre et de sang : des hommes et des bêtes | Jeu 15 Jan 2015 - 22:19


[Si y'a des incohérences, faites signe ! ]




- Ne bouge pas.
- Aucun risque….

Elle détestait savoir qu'elle ne pouvait se servir de sa magie pour se soigner. Si c'était pour faire disparaître tous ses os, autant éviter d'essayer ! Et cela la mettait dans une humeur massacrante ! 
Il lui fait comprendre qu'il veut poser des runes pour aider ses os. Elle ne fait pas confiance à leur magie, mais c'est surement déjà mieux que rien. Les dents serrés, se retenant de râler, elle desserre son haut pour qu'il puisse y passer sa main. Ah ce geste aurait pu être tellement doux s'il n'avait pas eu les mains aussi gelés !! Elle sursauta, mais Korann ne réagit pas. Il devait croire qu'il lui faisait mal. 
Quoi qu'il en soit, il continua en posant une deuxième rune sur sa jambe. Elle lui faisait encore un mal de chien, mais elle décida que la douleur serrait assez supportable pour ne pas avoir à accepter son aide pour marcher. Elle n'était vraiment pas d'humeur ! 

- T’es sur que t’as pas un ancêtre enfant de Mastaï ?

Elle ne réagit même pas, elle savait que si elle répondait quoi que ce soit, ça serait forcément désagréable, et même si elle ne voulait pas l'avouer, elle avait toujours besoin de lui. Elle se contenta de lui sourire sans aucune joie dans ses yeux. Elle maudissait à cet instant tous ces Premiers Hommes qui avaient voulu leur prendre leur terre !!
Tout ce qu'elle voulait, c'était entrer en contact avec sa dragonne. La sentir, entendre sa voix dans sa tête. Rien d'autre ne lui redonnerait le courage de se lever, et de réellement repartir comprit-elle ... Eluna était là, Hally le savait, mais elle refusait de s'ouvrir à elle. Pourquoi ?
Hally se laissa faire quand Korann la poussa dans un coin pour se battre contre des ennemis. Très bien, dans son coin elle pourrait peut être mieux se concentrer sur sa dragonne. 
Elle suit d'un oeil distrait le combat de Korann. Tant qu'il n'est pas mort, inutile d'agir. Elle osa même fermer les yeux un petit moment. La première armée est de son côté, seul les alagaësiens sont un danger pour elle ici, et eux, elle peut les sentir approcher. 

Eluna ... Où es-tu Eluna ? Ma dragonne, mon âme soeur. Elle entendit au loin un rugissement. Mais ça n'est pas elle. Elle reconnaîtrait son hurlement parmi des milliers ! 

* Hally ? *

Ses yeux s'ouvrirent d'un coup de grand ! Là, c'était elle !! C'était Eluna, elle l'avait entendu, c'était elle ! Mais déjà le lien s'était de nouveau brisé. Le coeur d'Hally explosa. Avoir droit à un seul petit mot, une seule petite sensation d'être entière de nouveau ... Et de nouveau elle redevenait cette dragonnière privée de la présence de sa dragonne.
Cependant, elle n'eut pas le temps d'essayer de nouveau. Korann venait de se faire planter un couteau dans le dos. Il était vraiment pénible à essayer de se battre même quand il était à bout de force ! 
Elle se força à se relever, à s'approcher de lui pour le soutenir. Ou du moins essayer vu sa jambe en carton ... A ce moment là, Raphaël, le dirigeant de la guilde qu'elle était sur le point d'integrer vint à leur rencontre. Et les défendit littéralement. Il empechait tous les ennemis de s'en prendre à eux. Et leur donna l'ordre de partir se soigner. Il avait raison, morts, ils ne serviraient à rien.

Ils n'eurent à faire que quelques pas pour se retrouver en "sécurité", si ce mot existait en plein milieu d'une bataille ... En tout cas, ils étaient du côté des enfants de Mastaï, et ils ne craignaient plus que des rebelles leur tombe dessus. 
Hally comprit que ses véritable alliés avaient reçu des renforts. Elle aurait pu être contente, mais vraiment, elle n'était pas d'humeur ... Elle devait laisser tomber le combat, elle le sentait, sans sa magie, elle ne pourrait être opérationnelle pour se battre avant des semaines ! 
Psychologiquement fatiguée, elle se tourna vers Korann pour lui adresser enfin la parole :

- Nous devons trouver un endroit tranquille pour commencer à nous soigner, j'ai quelques rudiment en soin. Et ensuite sortir d'ici pour nous reposer. Je ne peux plus marcher, encore moins me battre, et à moins que tu veuilles un autre coup de poignard ailleurs, tu devrais m’écouter.

Tout autour d'elle, Hally ne sentait plus la présence d'Eluna ...

***

*Elthanyn… c’est ça ? Il faut que tu préviennes Eluna. On a besoin de toute l’aide possible maintenant… Il va falloir fuir. On va avoir besoin de vous deux si on veut qu’au moins une partie d’entre nous s’en sorte, compris ? Faites passer le mot à Hally !*

Elle se contenta de grogner. Faire passer le mot à Eluna ne serait pas compliqué, mais à Hally ... Même sa dragonne n'arrivait pas à communiquer avec elle ! La magie avait l'air de deconner à plein regime, et même si les deux dragonnes arrivaient à communiquer entre elles, aucune des deux n'arrivait à communiquer avec quelqu'un dautre à moins d'être juste à côté ... 
Il ne leur restait qu'une seule solution. Essayer de s'approcher le plus possible de ceux avec qui elles devaient communiquer. 

La dragonne décolla d'un coup. Elle l'éloigna un peu des combats, utilisant sa vue perçante pour se faire une idée de ce qu'il se passait exactement. Les Premiers Hommes étaient tellement plus nombreux ... Elle envoya les images à sa soeur, ainsi que les ordres de Laïaga.

* Je ne suis pas sur que Hally puisse nous aider. J'ai reussi à la contacter un très court moment, mais cela m'a suffit pour sentir qu'elle était blessée. Elle s'éloigne des combats. Trouve plutôt un autre commandant de nos troupes pour demander en quoi nous pourrions être utiles. Il y a toujours ces monstres de la corruptions qui ont envahi les cieux, et j'ai l'impression qu'il n'y a que Kaminari qui se bat contre eux ... *

Sa voix se brisa à la fin. Ethanyn savait que Eluna mourrait d'envie d'aller aider son compagnon, mais elle avait raison, elle devrait d'abord voir si il y avait besoin d'elles à terre, c'est là bas que les rebelles se faisaient massacrer. Elle décida d'aller rejoindre sa soeur pour qu'elle prenne le relais, histoire qu'elle se degourdisse un peu les ailes, mais ce fut le moment que choisit le cor pour sonner. Les renforts ! Les renforts étaient enfin là ! 
Elthanyn rugit dans les cieux puis piqua vers le sol. Elle voulait marquer cette arrivée, elle voulait que l'armée ennemie comprenne que ça n'était pas fini. Elle piqua, surveilla tout autour d'elle les flèches qui pourraient la blesser, et au dernier moment de redressa, cracha du feu sur un groupe ennemi avant de remonter. Ca avait été rapide, et moins d'une vingtaine de guerriers Mastaï étaient morts, mais Elthanyn espéra que cela suffirait pour remonter le moral de certains rebelles qui venaient de voir ce qu'il venait de se passer.  
En remontant, la dragonne sentit qu'on avait essayer de lui tirer dessus, mais à part une petite flèche, qui, par miracle avait réussi à se planter légèrement au niveau de sa patte arrière droite, tous les autres projectiles avaient ricoché sur ses écailles. Le signe pour aller laisser sa place à sa soeur !
En quelques secondes elle fut à ses côtés. Eluna lui enleva la flèche, et la dragonne de Leyra, après avoir légérement grogné, laissa les quelques gouttes de sang couler jusqu'à qu'une croûte se forme. D'un simple regard, elle poussa sa soeur à décoller enfin, pour agir à son tour. 
Eluna monta en flèche dans les airs. Mais elle devait agir vite. Même si étendre ses ailes et sentit le vent sur ses ecailles lui faisait le plus grand bien, des gens mourraient en bas .. Elle localisa rapidement Laïaga, mais il avat l'air d'être en securité pour l'instant. Puis elle trouva Ellen et un homme - assez étrange, mais elle ne savait pas trop comment l'appeler autrement ... - à ses côtés, et pour finir les renforts. 
C'était l'homme et Ellen qui avaient le plus besoin d'elle. Elle se plaça au dessus d'eux, s'approchant le plus possible sans pour autant être une cible pour les flèches. 

* Avez-vous besoin d'un soutien aérien ? Des gens à éloigner des combats, des ennemis sur qui vous voudriez que je me pose ? *

Dans le cas contraire, elle irait voir ce qu'elle pouvait faire contre ces monstres de la corruptions ... Mais les choses se compliqueraient si Kami venait à la rejoindre pensant qu'elle était Elthanyn !
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Bastezic


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Bastezic
Connard Prétentieux
Message Sujet: Re: De pierre et de sang : des hommes et des bêtes | Dim 18 Jan 2015 - 23:41



Comme on pouvait s’y attendre, la charge fanatique des biffins du vicomte donna lieu à un massacre sanglant qui, s’il gêna probablement les Premiers Hommes, saigna impitoyablement les nouveaux venus. Les rangs puliguins déjà éclaircis par les tirs ennemis se heurtèrent à l’expérience des barbares qui tinrent leur position avec le stoïcisme d’une falaise qui laisse impassiblement l’Océan se briser sur son corps. Et comme une falaise, Gabrelin espérait voir la formation ennemie s’éroder, usée par le poids du nombre. Peu lui importait le nombre de victime tant qu’il restait assez d’hommes pour gagner la bataille. Ce connard aurait probablement vendu sa propre mère si cela lui avait permis de poser son précieux popotin sur un trône.

Les fantassins avaient respecté à la lettre les ordres du vicomte, s’étalant sur un large front pour porter l’assaut sur la plus vaste zone de contact possible. Restait à voir si cela suffirait pour immobiliser ces diables païens. La cavalerie se trouvait encore en retrait. Je me tenais derrière Gabrelin et Garnyiss assurait mes propres arrières. Le vicomte appela un de ses chevaliers qui sortit aussitôt du rang et avança à sa hauteur.

« Bragart, prenez donc quelques hommes et une bannière puis contournez ce merdier pour trouver l’état-major allié, ou ce qu’il en reste. »

Le chevalier hocha la tête et désigna plusieurs cavaliers pour le suivre – l’un d’eux avait la croupe encombrée de la mignonne que j’avais enlevée aux portes d’Urû’baen. Le prince avait tenu à l’offrir aux rebelles en gage de bonne volonté. Alors que la petite troupe s’en allait au galop j’entendis le vicomte pester :

« Bon sang, n’étaient-ils pas censés attaquer le chantier ? C’est leur camp qui brûle maintenant. J’aurais pensé ces foutus rebelles plus coriaces. »

Je compris alors pourquoi Gaspard avait tenu à ce que je sois là. Le bougre me connaissait bien, il savait que je respecterai ses ordres. Non pas par loyauté ou par crainte, mais simplement parce même s’il ne m’avait rien ordonné, j’aurais quand même été au bout de cette mission. Son énoncé n’était là que pour m’alléger des conséquences d’un acte irréfléchi. En bref, il m’avait donné le champ libre.

Le corps sonna sur un rythme nouveau, la cavalerie allait tenter sa première percée. Je poussai ma monture au galop, penché en avant pour échapper aux flèches qui sifflaient parfois au dessus de nos têtes. Drapeaux et bannières voletaient autour de moi. La mêlée approchait à chaque seconde. Je vis le cordon d’infanterie s’ouvrir pour laisser le champ libre aux chevaliers lourds qui ouvraient la charge. Me retournant vers Garnyiss toujours derrière moi j’aboyais :

« Tâchez de survivre mon ami, vous devez rencontrer le prince ! »

Je pointais brièvement le doigt vers le nord, un sourire sagouin aux lèvres avant de pivoter de nouveau pour faire face à ma destinée et toutes ces conneries.

En un instant nous nous retrouvâmes au milieu du chaos. Les chevaliers venaient de creuser un boulevard dans lequel le reste de la cavalerie s’engageait maintenant afin de couvrir la retraite des premiers. Tout autour de moi des gens s’entretuaient. Loin à droite, la silhouette imposante d’un monstre noirâtre dépassait au dessus du reste de la mêlée. Un Puliguin fut projeté en l’air à proximité de l’horreur corrompue, une traînée de sang suivant la trajectoire du corps désarticulé. Le cri du malheureux résonnait toujours dans mes oreilles lorsqu’un deuxième corps vola droit sur m-

« OH PUTAIN »

Mon cri fut ponctué par l’impact du soldat dans les pattes avant de ma monture. Le cheval se cassa la gueule en poussant un hennissement terrible et je roulais dans la poussière et le sang.
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Garnyiss


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Garnyiss
Message Sujet: Re: De pierre et de sang : des hommes et des bêtes | Mar 20 Jan 2015 - 19:13


Un simple coup d’œil avait suffit à Garnyiss pour se convaincre qu’il était dans les emmerdes jusqu’au coup et plus encore. Les Premiers Hommes, c’était une chose mais les silhouettes qu’il distingua tant bien que mal… Des monstres, fallait que ce soit des monstres ! Ce n’était pas comme s’il en avait fui un à Uru’Baen pour se retrouver nez à nez avec toute une palanquée.


N’eussent été la sympathie envers Bastézic – c’est qu’il essayait de lui épargner tout ça, le bougre ! – et, avouons le, une dose de fierté personnelle, il aurait laissé la Puliguinte aller tout seul en Enfer. Au lieu de ça, le mercenaire haussa les épaules avec fatalisme dès que l’officier trop bavard regarda ailleurs. Il y en avait un qui allait bientôt beaucoup moins rire…



Lorsque le cor avait sonné, Garnyiss était fin prêt. Tranchenuit au clair et protégé par les écailles sombres de son armure, il avait lancé sa monture à la suite de celle de son comparse d’infortune. Le sang n’avait pas tardé à gicler sous les sabots de sa monture en gerbes écarlates, tâchant ses bottes et cuisses de vermillon avant même le début des combats. Son regard se portait cependant ailleurs, vers l’avant et le dos d’un Bastezic qu’il ne comptait guère lâcher de sitôt.


« Oh mais j’y compte bien ! », lui gueula-t-il en retour, sans même savoir si sa voix avait pu porter par-dessus le fracas de la mêlée.



L’acier des Premiers Hommes et des appendices de toutes sortes eurent tôt fait de l’accaparer, tant et si bien que toute forme de conversation de sa part se résuma à la complainte lancinante de Tranchenuit. Une curieuse et impressionnante variation de la puce fit les frais d’un puissant coup de taille. Les deux parties n’eurent même pas le temps de toucher le sol que ce fût comme si une dizaine d’autres adversaires venaient subitement de la remplacer. Tous plus furieux les uns que les autres. Tous désireux de la jeter à bas de sa monture et de le taillader sur place.


Cerise sur le gâteau, la monture en question n’en menait pas large face aux créatures cauchemardesques qui voulaient sa peau. Le hennissement strident qui retentit devant elle, accompagnée de la vision de l’un de ses congénères à terre, la fit renâcler de plus belle. Garnyiss jura lorsqu’il se rendit compte que ce n’était ni plus moins que Bastézic qui venait de tomber à terre. Et ce foutu canasson qui refusait en bloc de faire le moindre pas en avant ! Il ne lui resta en définitive plus qu’une option pour prêter main forte à son comparse : mettre pied à terre et se tailler un chemin jusqu’à lui, chose qu’il fit sans plus tarder.



Au moins s’évitait-il la douloureuse perspective de se faire désarçonner par son propre cheval et de s’empaler sur une arme ou griffe ennemie. Savoir que sa tête aurait finit comme ornement sur la selle d’un Premier Homme n’aurait en rien atténué le tragique de cette fin.


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L'Aléa

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Message Sujet: Re: De pierre et de sang : des hommes et des bêtes | Dim 25 Jan 2015 - 0:47


Salut tout le monde, ce premier post HRP pour mettre en places quelques règles pour la suite pour ramener un peu d’organisation au milieu du chaos :

  • On va mettre en place un ordre de postage ; ça évitera que tout le monde attende que tout le monde réponde pour répondre à son tour ! Ca donnera : Aléa > Korann > Akkan > Raph > Bastezic > Laïaga > Kami > Oesgir > Ellenwen > Sunyel > Hally > Moïra >Garnyiss > Aléa. Si la personne avant vous n’a pas répondu en l’espace de 48h vous pouvez considérer que c’est à votre tour et y aller.
  • On va limiter les mouvements de troupes à un petit groupe de chefs de troupes qui peuvent faire bouger les soldats dans leur voisinage proche, à savoir Korann, Akkan, Raph et Bastezic. Du coup les autres vous jouez que vos persos =)
  • Chaque tour sera introduit par deux posts de l'Aléa décrivant respectivement les mouvements des troupes de la Cam Sernara et des Premiers Hommes pour celui-ci, et conclu par un post de l'Aléa qui établira les pertes et résumera la situation.

Si jamais il manque quelqu'un dans l'ordre de postage, go MP Garnyiss ou Laïaga ! Smile



Voilà pour ce qui est des points de règle. Aussi, pour clarifier la situation, nous avons maintenant 2 cartes de toute beauté que l’on mettra à jour régulièrement :



Une carte « dézoomée » où l’on voit les rebelles qui tentent de s’enfuir du camp pour rejoindre la Sangre, les PHs qui ont pris le contrôle du camp, et la Sangre qui charge le camp
De pierre et de sang : des hommes et des bêtes - Page 2 2p2s_b16



Une carte plus détaillée avec la position des personnages et des troupes des différents camps
De pierre et de sang : des hommes et des bêtes - Page 2 2p2s_b15



Enfin dernier point important et pour éviter tout malentendu, sachez que la magie marche toujours mais avec des effets aléatoires. Donc à chaque sort on rajoute un effet, positif ou négatif, pas toujours positif hein ! et plus ou moins important selon l'ampleur du sort. Bref vous avez quand même le droit d'en faire Smile
Si vous n'avez pas d'idée cette recherche Google vous aidera peut-être à en trouver ; le hiatus entropique c'est une liste d'effets aléatoires qui peuvent accompagner un sort, vous en trouverez plein de différentes !
On a aussi les communications mentales des dragons qui tiennent encore la route (plus ou moins) : nos amis à écaille ne se sentiront pas trop seuls sans pouvoir parler à quiconque.
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Message Sujet: Re: De pierre et de sang : des hommes et des bêtes | Dim 25 Jan 2015 - 0:47


Etat des lieux général

Un schéma général se dégage du champ de bataille : les armées se suivent, l'une derrière l'autre.

Les rebelles de la Cam Serarna ont réussi à se rassembler sous les ordres d'Akkan, tenir une formation serrée et  percer à travers les lignes des PHs qui les encerclent, pour s'évader du piège mortel qu'est devenu leur camp.
Appuyés par les dragons Kaminari et Eluna, ils viennent de réussir à traverser la ligne de soldats PHs au nord-est du camp.

La Première armée, pour sa part, a investi le camp que les rebelles abandonnent, en prenant le contrôle et grignotant petit à petit les restes de la troupe de la Cam.
La bataille aurait dû être terminée, mais l'arrivée des troupes de la Puliguinte les force à se détourner de leur objectif premier, et si Raphaël et ses Jegers (privés de Korann et Hally, blessés) continuent de se focaliser sur la Cam Serarna, une bonne partie des soldats et des monstres corrompus doit maintenant faire face aux hommes du vicomte Gabrelin.

Et Gabrelin pour sa part a pris la place précédemment occupée par les PHs : il prend d'assaut le campement rebelle. La charge de la Puliguinte a été sanglante pour chacun des deux camps et ses fantassins s'étalent maintenant sur une longue ligne de front.
La cavalerie lourde qui les accompagne, avec Garnyiss et Bastezic, vient elle de créer une percée brutale qui leur a permis de se rapprocher des survivants rebelles et donc de faire la jonction entre la Puliguinte et la Cam Serarna.


Dernière édition par L'Aléa le Dim 25 Jan 2015 - 0:49, édité 1 fois
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Message Sujet: Re: De pierre et de sang : des hommes et des bêtes | Dim 25 Jan 2015 - 0:49


Mouvements des PHs



Spoiler:

Les Premiers Hommes sont d'acier, tant leur corps que leur esprit, et la charge dévastatrice de la cavalier de la Puliguinte ne suffit pas, de même que rien de ce qu'il était advenu auparavant, à briser le moral des troupes. Les chevaliers de Gabreil ont peut-être réussi à rejoindre les survivants de la Cam Serarna, mais il ne faut guère de temps aux officiers du Premier Empire pour se ressaisir et profiter de la situation.

-Trouvez qui contrôle ces putains de monstres impies ! beugle un capitaine. Je veux qu'ils profitent que les chevaliers se sont éloignés du gros de leurs hommes pour les bloquer et les écraser.

Il éructait et crachait en parlant, tentant en même temps de suivre l'évolution des combats et de diriger ses hommes, car chez les Premiers Hommes, les officiers fracasaient des crânes tout autant que leurs hommes. Un de ses aides de camp réussit tout de même à l'entendre, et, avec une organisation discutable, les monstres se réunirent pour tenter de se glisser entre les chevaliers puliguins et leur piétaille.

C'était un pari risqué, car ils s'ouvraient à la possibilité d'être pris en tenaille, et leurs ordres pouvaient bien signer leur perte, mais le capitaine à l'origine du mouvement ne l'entendait pas de cette oreille : pendant que les monstres s'en prenaient aux cavaliers, ses hommes et lui sortaient à leur tour des murs de fortune du camp rebelle pour reprendre l'ascendant et encercler la Puliguinte et terminer cette bataille une bonne fois pour toute !
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L'Aléa

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L'Aléa
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Message Sujet: Re: De pierre et de sang : des hommes et des bêtes | Dim 25 Jan 2015 - 0:50


Mouvements de la Cam Serarna




Spoiler:

-On l'a fait, souffla Jaina.

La jeune femme en avait des larmes aux yeux. La magicienne de la Cam Serarna avait été plus que ravie de voir quelqu'un de plus expérimenté prendre les rênes et les tirer du guêpier dans lequel ils étaient empêtrés. Ils avaient donné tout ce qu'ils avaient mais, maintenant incapables de faire de la magie correctement, ils avaient perdu leur plus gros atout et le Premiers Hommes les auraient réduits en poussière s'ils n'avaient pas tenté de fuir. Il ne restait quasiment plus aucun mage dans  la petite troupe qui suivait Akkan...

-Ce n'est pas fini ! cria un autre homme de la Cam, relayant les ordres qu'il venait d'entendre. 'faut rendre la monnaie de leur pièce à la Puliguinte, on fait deux groupes et on va les aider, allez !

La cinquantaine de survivants se scinda en deux petits groupes. La cavalerie lourde de Gabrelin venait de leur prêter main forte pour s'extraire des murs du camp, mais la bataille n'était pas finie, et la Puliguinte était trop engagée pour battre en retraite.

Les rebelles étaient peu mais tous plus expérimentés que la bleusaille de la Puliguinte, et les deux petits groupes d'intervention qu'ils formèrent rejoignirent le gros des fantassins, courant d'un point chaud à l'autre pour apporter leurs lames là où les soldats de la Puliguinte menaçaient de céder face aux Premiers Hommes.
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Korann


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Korann
Purgateur de l'Umettelig Jeger
Message Sujet: Re: De pierre et de sang : des hommes et des bêtes | Mar 27 Jan 2015 - 0:06


- Nous devons trouver un endroit tranquille pour commencer à nous soigner, j'ai quelques rudiments en soin. Et ensuite sortir d'ici pour nous reposer. Je ne peux plus marcher, encore moins me battre, et à moins que tu veuilles un autre coup de poignard ailleurs, tu devrais m’écouter.

Sans blague ! Elle est d’humeur massacrante, et je ne suis pas vraiment dans un meilleur état d’esprit. On est tout les deux blessés, mais j’ai moins souffert, et de loin. Va falloir effectivement se sortir de là… et vite fait… elle est pâle comme un linge. Je doit pas être plus beau à voir du reste…

- On bouge.

Je l’aide à se relever et on repart. Bons Dieux, je suis crevé. J’ai mal partout. Kat à l’air bien crevée aussi. On évite les combats comme on peut. Pas possible de faire autrement. Et on réussit plutôt pas mal en fait… jusqu’à ce qu’une demi douzaine de rebelles nous tombe dessus. Pas le temps de nous occuper d’eux… et pourtant, ils nous encerclent… pas le temps de dégainer Varra. Kat se redresse comme elle peut. On est dos à dos. Les rebelles attaquent comme un seul homme. J’arrête un coup de masse au niveau du poignet et me sert de l’ouverture pour planter une de mes lames rétractile dans la gorge du gars qui s’effondre. Je prends la masse et l’abat sur le crane du gars à sa droite. Kat bute celui qui est à sa gauche. Les rebelles changent de tactiques et attaquent de tout les côté en coordonné. On part comme on peut. On se défend. Je dévie un coup qui aurait percé le dos de Kat. Elle met un bon coup de poing à un rebelle qui m’aurait pris par la droite.

On n’en voit pas la fin. Un seul autre rebelle mord la poussière… et Kat tombe au sol. Je balance une rune aveuglante et ferme les yeux. Une fois le flash de lumière passé, et que les rebelles en ont pour une bonne minute à s’en remettre, je m’agenouille à la hâte près de Kat, j’oublis complètement les rebelles.

- Aller Kat ! Accroche-toi. S’il te plait accroche-toi !

Je tente vainement de localiser ou il pourrait t’y avoir une bosse molle qui se formerais ou une zone tumé… tuma… bref... Une zone bleue. En gros je cherche là ou il pourrait y avoir le signe d’une hémorragie interne. Je hurle au toubib, mais personne ne semble venir. Je ne trouve pas. Putain ! J’ai plus de rune de soin ! Kat ne me claque pas dans les mains ! S’il te plait ! Accroche-toi ! Putain ce n’est pas vrai ! J’aurais du savoir à sa pâleur, j’aurais du dire de pas bouger ! Mais quel con ! S’il te plait Kat ne lâche pas !  

Et puis je vois un dragon Blanc se poser devant nous. La Bête rugit, les rebelles se replient… putain comme si j’en avais quelque chose à foutre ! On va mourir… Enfin, je croyais qu’on allait mourir… parce que d’un coup, sans avoir rien compris à ce qui se passait… Kat avait reprit des couleurs, et moi je me retrouvais en pleine santé, comme si j’avais bien mangé et que j’avais dormi une nuit complète. Bref, je suis revenu aux mieux de ma forme.

Le dragon chope un blessé rebelle et se tire. Mais par les Dieux quelqu’un peut m’expliquer ce qui  vient de se passer ? Au moins Kat ouvre les yeux. Je pousse un long soupire de soulagement… elle semble aller mieux... Mes lèvres sont étirées en un sourire soulagé. Alors que Je l’aide à se relever je lui lance :

- Aller debout belle dormeuse. Tu dormiras une fois qu’on aura fini le boulot !

J’ai droit à une réplique acide. En fait elle va bien mieux… avant de me rendre compte que si l’on a oublié la bataille… elle ne nous a pas oubliés… nos ombre sont bientôt recouverte par une autre, plus grosse. J’ai juste le temps de voir ce qui nous tombe dessus que je pousse Kat hors de l’ombre. J’en réchappe de justesse. Je m’éloigne de la bête de corruption qui vient d’atterrir là ou nous étions.

J’ai à peine le temps de me mettre à couvert que la bête se lance face à une charge de cavalerie. Putain ! De la cavalerie maintenant ?

J’ai à peine sentit la présence dans mon dos. Je me retourne en un mouvement. J’évite de me faire tuer par une lame dans le dos. Je plante ma lame rétractile gauche dans la gorge du gars en face, puis je passe au suivant. Je dois en foutre au sol une bonne demi-douzaine, rien qu’à l’aide de mes lames rétractiles planquées dans mes brassards. J’ai affaire à  des bleus. Ils viennent pour crever. Soit. Je ramasse l’épée d’un des morts. La flemme de sortir Varra. Je me jette sur le groupe suivant. Je ne laisse que peux de survivant ou de blessé sur mon passage. Puis je la voie. La salope qui m’a poignardé. Elle est occupée à  se battre contre une de ces foutue bête de corruption… Varona vient se poser sur mon épaule à ce moment là.

« S’en prendre à Chante-Nature ? »
- Ouais… je vais lui rendre la monnaie de sa pièce…

Je murmure à la corbeau. Va falloir l'approcher silencieusement, dans la finesse pour lui planter une dague entre les omoplates. le Guerrier en moi s’insurge contre ce genre de mesure, mais le Chasseur n'a pas envie de finir de nouveau blessé et fonce donc au plus subtil, mais aussi au plus "sur".

J’évolue à pas feutré, élimine en silence tout ennemis se trouvant entre moi et elle. Varona a à peine bougée de mon épaule pendant l’opération. Elle s’en vole au moment ou je me lance contre cette salope d’elfe, une dague en main… je me prends un bon coup de pied dans le bide. Je suis repoussé à deux trois pas. Je lui balance à la gueule une rune aveuglante tout en évitant le flash lumineux et attaque son épaule déjà blessé, lance une feinte vers son épaule blessée pour pouvoir mieux m'en prendre à son ventre...
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Akkan


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Akkan
Dirigeant de l'Equilibrium
Message Sujet: Re: De pierre et de sang : des hommes et des bêtes | Jeu 29 Jan 2015 - 18:04


*Bordel de merde*

Akkan avait fait l'état des troupes avant de rejoindre les soldats alliés, pas de quoi à être fier ... Une belle partie de leurs troupes étaient tombés, quelle idée de prendre le commandement. Sous son air pragmatique Akkan était déchiré par cette bataille, les visages gens au côté duquel il combattait le marquait terriblement, car ce n'est pas que contre des humains qu'ils les perdaient. Les créatures de la corruption n'avait jamais fait irruption dans les combats du quotidien, c'était pour Akkan une première et forcément une nouvelle terrible.

Il avait rejoint le 1er groupe de rebelle, rejoignant des soldats alliés qui flanchait et pour cause ... Des créatures corrompues se jetait sur les Sangreux. Les membres de l'Equilibrium avait déjà bien dû mal à conserver leur sang froid face à ses abominations. Akkan avait brisé la flèche qui l'avait percé, la douleur persistait, mais au moins elle ne bougeait plus sans cesse ce qui lui avait permis d'avoir un mage qui le soigne suffisamment pour limiter la douleur, une soin bien peu efficace au regard des soins habituels. La magie qui déraille, la corruption qui se mêle d'une bataille, ce n'est pas l'envie qui lui avait manqué de faire sonner la retraite, mais abandonner des bleusailles contre des créatures des failles ...

Akkan lança un dernier ordre avant que la mêlée éclate, un jeune homme venait de se faire éventré par une créature qui ressemblait à un monstre d'un autre monde, un corps chitineux dotée d'une carapace sur laquelle les Sangreux s'échinait depuis plusieurs secondes sans en percer l'armure. Des pattes dotée d'un côté tranchant en sortait, une demi-douzaine de chaque côté, la créature faisait plusieurs pieds de long et ses membres semblaient s'étiré inopinément pour tranché une jambe, un bras. Akkan se ramassa pour sauter par dessus un bleu et tomba à pied joint sur le dos de la créature, qui chuta au sol, déséquilibré par ce poids. Akkan bondit à nouveau et plongea ses griffes dans la gorge d'un étrange individu qui se tenait à proximité nullement effrayé par les créatures. L'homme s'écroula sous lui faisant chuter Akkan qui effectua une roulade pour se récupérer percutant tout de même une bête. La douleur fusa par la blessure, un cri s'échappa de la gorge d'Akkan. La bête qu'il avait percuté semblait ressembler à une sorte d'hydre avec 4 têtes pourvu de gueules aux dents effilés. Celle-ci abattit l'une d'entre elles sur le semi-elfe, qui ne dut sa survit qu'à ses réflexes animaux qui lui permit d'interposé entre les crocs et son corps le manche de son marteau. La créature appliqua une force incroyable pour broyer le marteau, mais devant la résistance du métal elle l'arracha finalement des mains d'Akkan pour le projeter au loin dans le champs de bataille.

Désarmé, une autre tête se jetait déjà sur sa proie, Akkan roula de côté esquivant une première paire de mâchoire, et se releva il contracta ses muscles et se concentra, ses griffes s'allongèrent jusqu'à une dizaine de centimètre. La prochaine attaque de la créature, il était prêt, il esquiva en pivotant sur son pied gauche et planta sa griffe droite dans le cou de la créature, puis esquiva la seconde tête en sautant de côté la mâchoire de la seconde tête percuta la première, La créature était déstabilisé, Akkan effectua une glissade qui lui permit de se glisser sous le ventre de a créature et y planta ses griffes, sans autre fait qu'un grognement et des mouvements plus brusque de la part de la créature. Il redoubla ses coups et persévéra jusqu'au dernier souffle de la créature. Il se dégagea du corps à temps pour éviter d'être écrasé.

En se relevant, il remarqua qu'il s'était éloigné de la ligne de front, à quelques mètres pourtant, il était désormais cernée par des Premiers hommes, tandis qu'une femme lui faisait désormais face, à son attitude, elle ne faisait pas partie des soldats, mais probablement de ses troupes de chasseurs de mages, et les dagues qu'elle portait à ses mains ne lui disait rien de bon...

Nimrod quant à lui avait repris connaissance et s'ggrippait aux épaules d'Ellenwen brûlant l'arme d'un Premier Homme, la chauffant suffisamment pour lui faire lâcher l'arme des mains. Il protégeait les arrières de l'elfe, elle semblait comme danser dans cette bataille achevant un homme ici, blessant un autre là, mettant fin à la vie d'une créature de corruption. Nimrod fut le premier à surprendre le mouvement, venant d'un angle mort, il planta ses griffes dans l'épaule droite et prévint à temps l'elfe :

*Attention Maître, derrière-vous*

Nimrod n'attendit pas de savoir si l'attaque du fourbe blesserait l'elfe, il sauta sur le bras qui se tendait et planta ses griffes pour assurer ses prises. Qu'elle ne fut pas sa surprise quand un corbeau l'attaqua lui faisant lâcher ses prises et le faisant chuter au sol. Ses oiseaux ne connaissaient pas leur place, Nimrod gonfla sa poitrine, la couleur de ses écailles virèrent du blanc, à un violet sombre et un de flammes d'un violet sombre vinrent frôler les plumes de l'imprudent, lui faisant lâcher un croassement alors qu'il prenait de la hauteur, pour se mettre hors portée du petit dragon.
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Raphaël


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Raphaël
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Message Sujet: Re: De pierre et de sang : des hommes et des bêtes | Sam 31 Jan 2015 - 18:59



Des 17 hommes partis avec Raphaël, il en restait maintenant 11, la plupart des malchanceux avaient étés happés par la hache du spectre. Le fait est que les individus tombés ne travaillaient pas bien en équipe, et firent l'erreur de s'arrêter dans leur course pour combattre au front. Ce n'était pas ce qu'avait dit de faire le stryge. Il les regroupa a quelques mètres des affrontements principaux et en vitesse leur rappela ce qu'ils avaient à faire : courir, frapper et taillader lorsqu'ils voyaient une ouverture, continuer de courir, se protéger et protéger leurs frères avec les boucliers et distraire pour permettre au front principal de créer une percée.  

Et ils repartirent, démons de l'armée rouge, les Chasseurs Insatiables de Raphaël évitèrent le bouchon créé par les hommes et le mystérieux spectre géant, le contournèrent et foncèrent vers l'arrière. Se protégeant enfin adéquatement, ils réussirent à ne pas se faire arracher de jambe au passage, et Raphaël sentait enfin qu'on s’exécutait convenablement. Ils réussirent à causer un dégât appréciable à l'arrière-garde des rebelles, mais l'un des gars fut cependant tué pas une flèche hasardeuse venant de leur droite.

(1)  Une fois qu'ils eurent fait la moitié d'un tour des forces adverses, Raphaël remarqua la charge de la cavalerie, et sut qu'il devait se retirer du nord. Le fait est que beaucoup des fantassins de la Puliguinte se battaient de façon étalée, et étaient donc des proies faciles pour un groupe de tirailleurs, surtout de l'efficacité des guerriers d'Umettelig Jeger.

Raphaël avait cependant la crainte de voir les cavaliers se retirer pour leur foncer dessus. La dizaine de chasseurs ne survivraient pas à une charge.

- On va sortir du camp et contourner la palissade nord pour prendre les renforts depuis leur flanc! Restez prêt des murs si les chevaux bougent!

Et ils partirent sans hésiter vers le nord-est pour traverser la porte. Le chaos des affrontements entre les monstres et les rebelles rendirent cette traversée facile, et rapidement, le Seigneur Stryge réussit à longer les palissades avec ses hommes pour rejoindre les fantassins de la Puliguinte. Ils tentèrent d'en tuer le plus possible en restant près des murs, et leur formation étalée rendait la tâche très facile. De cette manière athlétique, ils tentèrent de rejoindre la porte est.


Spoiler:
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Bastezic


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Bastezic
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Message Sujet: Re: De pierre et de sang : des hommes et des bêtes | Lun 2 Fév 2015 - 4:48


Les troupes puliguintes étaient moins endurantes que ce que Gabrelin avait escompté. La ligne formée par l’infanterie se faisait plus fragile à chaque instant, incessamment hachée par les Premiers Hommes et leurs familiers infernaux. Le vicomte et sa cavalerie étaient parvenus à se retirer de la mêlée après y avoir correctement semé le sang du carnage. Mais si les biffins craquaient  pendant que les chevaliers étaient engagés, l’ennemi pourrait enfermer le seigneur et les siens dans un corps à corps où leur monture ne serait plus qu’un handicap.

« Tuscon ! Aboya-t-il à un de ses officiers qui le rejoignit aussitôt. On ne peut continuer ainsi, il faut les enfermer dans le camp. Il sera plus aisé de les contenir et nous pourront les asphyxier convenablement. »

Le susnommé Tuscon hocha frénétiquement la tête sans quitter le nobliau des yeux, mais ne pipa mot. Gabrelin poussa un soupir excédé – quelle plaie d’être entouré par des cons ! – et reprit avec une voix furibonde :

« Faites passer l’ordre ! Que les piquiers assiègent les immondes bestiasses qui gardent les murs, le reste se regroupera près des issues du repaire. Quant à nous mes braves, nous étrillerons ce qui dépasse ! »

Des exclamations enthousiastes montèrent du groupe de chevaliers tandis que des sergents s’en allaient galopant pour transmettre les consignes.
 



Je me battais comme un aliéné. Non pas à la manière dansante des héros de fable, sautillant d’un adversaire à l’autre telle une toupie bardée de lame, mais d’une manière plus brutale et plus sournoise. Dans le brouillard d’un champ de bataille, l’honneur n’a plus sa place ; un adversaire de dos reste un adversaire tant qu’une lame ne lui a pas ôté la vie. Et si ce n’est pas la vôtre qui le transperce, combien d’autres en auront l’occasion ?

J’avançais donc lentement, alerte, mes Arceani dégainées et déjà luisantes de sang. Ce n’étaient pas des armes adaptées pour une bataille. Mes douces amantes, réduites aux tâches barbares de la guerre quand elle ne mérite que la piste des salles d’armes. Elles dégoulinent, de la pointe à la garde, gouttant jusque sur mon gant qui en devient poisseux.

Je me retrouve soudain à nouveau entouré d’alliés. Garnyiss est là avec d’autres bleuets du Puliguin. « Aux portes ! » Gueule quelqu’un. « Aux portes ! » Et les biffins commencent à se décaler. Gabrelin a disparu avec ses mignons. La cavalerie s’est dégagée, mais j’aperçois Garnyiss qui me rejoint l’arme au poing. Celui-là n’aura pas fini de me surprendre, il est heureux qu’il se batte dans notre camp.

« Hé là, lui lançai-je, c’est un beau merdier. J’emmerde Gabrelin, j’emmerde les foutus plans du prince, faudrait trouver un moyen de se tirer de là vivant ! »

Des cris retentissent devant. Un groupe ennemi tente de se tailler un passage dans la ligne puliguinte. Un sergent d’arme se retourne et lance :

« Au pauton giléen ! À moi ! Pour- »

Il s’interrompt avant de s’écrouler au sol, une hachette fichée dans le crâne. Si ça continue on aura même pas l’occasion de se tirer de là. Je fais un signe de tête à Garnyiss et m’engage à la suite des bougres apeurés qui piétinent sans savoir s’ils doivent faire face ou fuir. Les vieux réflexes de la Cohorte refont alors surface. Les ordres sortent de ma bouche sans même que j’y pense. J’essaye de tenir une formation convenable avant d’aller me frotter aux coquins du devant. On a crié au traître, ma curiosité se dandine.

On arrive enfin jusqu’à la phalange adverse Ils sont peu nombreux mais les corps qui s’empilent devant eux témoignent de leur habileté. Je braille des ordres à nouveau. Qu’on les encercle, qu’on les harcèle, qu’on les pique ! Puis au milieu de la masse barbare je distingue un visage étrangement familier. La compréhension n’éclaire mon esprit que lorsqu’il disparaît à nouveau derrière le bouclier d’un de ses comparses. Raphaël, le régent de Gilée ! Bataillant aux côtés de l’ennemi ! Gaspard le savait-il ? Il connaît mieux le bougre que moi qui n’ait fait que l’observer brièvement lors de sa venue à Teirm, avant… avant tout ça.

Merde alors, il va avoir une surprise.



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Laïaga

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Laïaga
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Message Sujet: Re: De pierre et de sang : des hommes et des bêtes | Mar 3 Fév 2015 - 14:09


L’esprit à la hache tournoyait et tailladait. L’effet de surprise causée par son arrivée passé – il ne ressemblait guère à quoi que ce soit de connu pour les Premiers Hommes, et idem pour la majorité des alagaësiens – il se retrouva rapidement encerclé.
Il n’avait pas l’esprit très tactique, il faut dire. Privé des ordres de son sorcier, il marchait à l’instinct, et cet instinct n’était pas fulgurant. Les premiers qu’il avait engagés, ceux qui semblaient les plus dangereux, avaient réussi à s’éloigner ; il n’en avait tué qu’un ou deux. Et ceux maintenant qui s’étaient rassemblés autour de lui le menaçaient de leur lances et ne le laissaient pas bouger.
Il semblait qu’il n’y avait pas d’autre choix… Au moins cela les surprendrait ! Dans un silence spectral, l’esprit d’ombres solidifiées leva sa lourde hache au-dessus de la tête des « petits » Premiers Hommes et fonça sur le mur de lances.
Pas fulgurant, disions-nous donc.

<><><><><>

Je ressentis la « mort » de l’esprit comme une brusque déchirure, indolore néanmoins. Je ne pouvais voir par ses yeux, mais j’avais une vague conscience de ce qu’il avait accompli. Il n’avait pas tué autant de monde que je l’espérais, mais il avait soulagé mes hommes, Akkan et sa phalange, peut-être rien qu’une minute ou deux mais ce n’était pas négligeable sur un champ de bataille.

-Allez… soupirai-je en me redressant péniblement. Temps d’y aller.

Du plat du pied, je brouillai les traits du cercle d’invocation tracé dans la poussière. Je pris la lance qui me servait de canne et m’éloignai de mon recoin en boitillant.
Autant que je le pouvais, je longeais la barricade de bois, me cachais dans l’ombre des tentes, essayais de rejoindre les rebelles qui tentaient une percée dans les troupes qui nous encerclaient sans me faire repérer.

Mais cela ne pouvait durer, bien entendu. Même si Akkan et sa pointe de flèche concentraient le gros de l’affrontement, à l’intérieur du camp tout du moins, il y avait des Premiers Hommes partout, et bientôt un petit groupe d’entre eux me barrèrent la route.
J’étais toujours laborieusement appuyé contre ma lance, le fer planté dans la poussière. Ils ne dirent rien, s’éloignèrent les uns des autres et m’attaquèrent en même temps.
Je lâchai alors la lance. Dans un même mouvement, j’enfonçai les doigts tendus de ma main droite dans la trachée d’un premier soldat, redirigeant son épée de la main gauche pour qu’il empale son camarade tout en me décalant pour qu’il se retrouve entre le troisième et moi.
Les deux premiers s’effondrèrent, le troisième fit un pas en arrière pour se dégager, il ouvrit la bouche pour prononcer quelque chose qui commençait par « comment… », j’attrapai la lance que j’avais lâchée avant qu’elle ne tombe au sol et l’enfonçai d’un geste sec dans son ventre, transperçant l’armure.

-Disons que je récupère vite, répondis-je au cadavre.

Plus question de faire mine d’être un éclopé, j’étais suffisamment remis pour marcher sans appui, même si je ne pouvais pas encore galoper.
Je partis en trottinant, ma lance à la main, marchant dans le sillage des hommes qu’emmenait Akkan. Les Premiers Hommes étaient encore trop nombreux pour que je me rapproche jusqu’à les rejoindre, mais à ce moment, il y eut le martèlement furieux d’une charge de cavalerie, et une nouvelle recrudescence de cris et de morts. C’était l’occasion ou jamais. Anonyme, dans la saignée ouverte tant par les rebelles que par la Sangre, je marchai hors du camp. Mes pieds s’enfonçaient dans la boue sanguinolente ou parfois dans un cadavre que je piétinais sans égards.

Nous étions en vie, pensai-je en voyant mes hommes qui suivaient Akkan. Peu nombreux, mais en vie, et c’était déjà plus que ce que j’avais redouté plus tôt. J’envisageai un instant de me frayer un chemin jusqu’à la tête de la pointe de flèche pour reprendre le commandement, mais l’apprenti d’Ellen’ avait l’air de s’en tirer merveilleusement bien compte tenu des circonstances, et puis, même si j’étais capable de me débarrasser de trois soldats qui s’attendaient à une mise à mort facile, je n’étais toujours pas au mieux de mes capacités. Cela revenait vite, mais il restait du chemin à faire.

Non, j’allais le laisser. Il prenait les bonnes décisions, il nous avait sortis de ce piège contre toute attente. Déjà mes rebelles reprenaient le mouvement, reprenaient le combat, allaient se mêler à la Sangre pour leur prêter main forte.
Moi je m’éloignai discrètement, en tout cas je le crus, et si l’on me vit personne ne prit le temps de venir réprimander un déserteur. Il y avait des arbres alentours et c’est à l’ombre de l’un d’entre eux que je m’assis, ou plutôt me laissai tomber contre l’écorce de son tronc. De là où j’étais, les troupes de la Sangre étaient entre moi et les Premiers Hommes, je ne pouvais pas voir la ligne de front, mais je m’en faisais une petite idée. Du bout de la lance, je recommençai ce que j’avais fait plutôt : tracer des courbes, des droites, des lettres dans la terre. Un cercle d’invocation prenait forme.

C’est à ce moment qu’une silhouette apparut juste devant moi. Tout pris que j’étais dans mon tracé, je n’avais pas fait attention à ce qui m’entourait. La silhouette tomba devant mes yeux, détruisant sans le vouloir mon dessin qui touchait à sa fin.
Je saisis la lance plus fermement, faisant mine de me relever, avant de reconnaître la mystérieuse personne.

-Toi… fis-je, un mince sourire sur le visage.

Et je reposai la lance à côté de moi.
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Marek

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Marek
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Message Sujet: Re: De pierre et de sang : des hommes et des bêtes | Mar 3 Fév 2015 - 18:54





ABERON - J-3

Finalement, Marek n'avait pas trop laissé le choix à Eisen. Le pauvre voleur, prit dans le cours des évènements, avait eu la malchance de sortir de la taverne et de lui faire un discours du "J'ai pas envie de me battre", qui sonnait affreusement faux. Grimpant sur Faeryl, il avait attrapé le jeune homme dans les serres de cette dernière et trainé de force jusqu'au manoir, première étape de leur voyage.
Il l'avait déposé devant la grille, sous la surveillance de la pygargue à tête blanche géante, pendant qu'il se rendait à l'intérieur. Un au-revoir à sa famille, et il revenait avec un sac plus gros que lui, aidé par Nogait, l'assistant du cuisinier (et accessoirement petit ami de la servante principale, Dinath, mais bon on s'en fout, je sais). Ils attachèrent le chargement aux pattes du rapace, et Eisen pu grimper dans le dos de Marek.

Faeryl souffrit. Le chargement était lourd, et le chemin jusqu'au Nord très long. Ils se reposèrent souvent, Marek usant de sa magie pour lui donner de l'énergie. Mais il dut limiter son utilisation alors que le nord se rapprochait. La corruption qui s'étendait devenait dangereuse. On voyait déjà les fumées de la bataille au loin, la veille de leur arrivée sur place...




SUR PLACE - JOUR J

Le voyage fut silencieux. Eisen était aussi muet que Marek était concentré. Avant de se diriger vers l'ultime voyage, le Gardien du Feu avait révélé le contenu du sac: son armure, Valanyr. L'impressionnante armure qu'il n'avait pas portée depuis des lustres. Toute noire et rouge, elle augmentait sa carrure déjà conséquente, avec notamment des épaulières en forme de demi-tête de dragon, vidée des Eldunarì qu'elle avait autrefois. Le heaume, qui rendait sa voix plus grave, agrémentait le tout d'une touche légèrement... effrayante. Voldrassil et Teldrassil, les deux épées jumelles, se croisaient dans son dos. Impossible d'utiliser Nordrassil, son Bâton Enchanté, dans cette bataille, tant la magie y était corrompue. Marek ne voulait pas que son bâton lui explose à la tronche non plus...

Ils se rapprochaient donc de la bataille quand une forme familière vint à leur rencontre. Un imposant dragon noir que Marek avait déjà entraîné. Dans son dos, Marek sentit Eisen bouger, avant de s'accrocher à lui soudainement en passant les bras de chaque côté de sa taille. Il se tourna vers lui et lui lança:

"C'est un ami. Détend toi."

Puis il se retourna vers le dragon, et étendit son esprit à lui:

*Salut Kami. Désolé du retard. Tu pourrais me guider jusqu'à Akkan?*

Le dragon noir acquiesça, et Faeryl le suivit jusqu'à un endroit où la bataille faisait rage. Il vit des hommes, des elfes, mais ils ne se battaient pas contre des Premiers Hommes, non. Contre des monstres hideux, surement les fameuses créatures de la corruption dont les rapports faisaient état. Marek fit voler Faeryl aussi bas que possible, avant d'attraper Eisen et de l'envoyer sur une créature en bas. Lui sauta également, libérant sa monture d'un lourd fardeau, et atterrit sur une espèce de... je-ne-sais-quoi violacée, qui finit en bouillie mais eu au moins l'avantage d'amortir sa chute. Le Gardien se tailla un chemin à coup d'épée pour arriver près d'Akkan. Il enleva son heaume le temps de le saluer, puis le remit pour continuer à se battre. Il manquerait plus qu'Akkan ne le reconnaissent pas en armure et lui saute dessus...
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Eisen


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Eisen
Message Sujet: Re: De pierre et de sang : des hommes et des bêtes | Mer 4 Fév 2015 - 0:33


Spoiler:

Eisen détestait ce monde. Et manifestement, le monde le lui rendait bien. Trois jours, le cul cloué sur un piaf qui avait oublié d'arrêter sa croissance, collé à Flammèche à se demander dans quoi il allait atterrir. Le mot juste, atterrir, car à présent il chutait. Et cela lui semblait une éternité. Comme on revoit sa vie avant de rendre son dernier souffle, il revoyait ces trois derniers jours. Et la fin, surtout la fin. Ce dragon énorme. Il avait voulu sortir son arc mais en équilibre sur un poulet géant ce n'était... Pas très pratique. Flammèche et le dragon noir avait discuté. Autant qu'il puisse en déduire de ce qu'il avait vu. Toujours était il qu'il les avait guidé vers... leur mort ? Non. Sa mort. L'autre était un espèce de monstre invincible, lui aussi.
Pourquoi lui aussi ? Parce qu'il chutait vers ce qu'y représentait vers tout ce que son imaginaire avait pu trouver dans cette catégorie. Corruption, il paraît. Quoi que ce soit, c'était moche. Noir, puant, rebutant, grand, indéfinissable, pas humain mais surtout moche. Et en fait, à bien y réfléchir, on était plutôt bien, là, à chuter dans le vide. Tomber pour l'éternité, c'était un peu comme voler, non ? L'idée lui plaisait.

Puis il atterrit. Quoique s'écraser lamentablement serait certainement plus juste. Mais il ne se cassa rien qu'il put détecter immédiatement. C'était un bon point. Ceci dit, la chose à demi-molle qu'il avait touché en tombant n'apprécia pas plus que lui cette rencontre. Et ça, ce n'était pas un bon point. Alors tandis qu'il se rétamait au sol, Eisen sortit une dague.
Une dague. Contre un monstre qui devait faire deux fois sa taille et pouvait certainement l'envoyer voler d'une pichenette.
Une dague. Contre une armée de monstre du même genre.
Eisen détestait ce monde.

Passant sous un bras – ou peut être une jambe, c'était difficile à déterminer – de la créature, il lui planta la lame dans le flanc et tira d'un coup sec. Puis il se prit l'autre bras dans la tronche et s'écrasa plus loin.
La journée aller être longue. Mais, à ce rythme et s'il y survivait, il aurait peut être appris à voler.
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Kaminari


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Kaminari
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Message Sujet: Re: De pierre et de sang : des hommes et des bêtes | Mer 4 Fév 2015 - 10:46


Kami avait réussit a infligé des quelques pertes dans le rang ennemie. Cependant ça manœuvre pour que ces foutus créatures volantes s’écrasent au sol, comme une mouche sur obstacle, n’avait pas réussie totalement. Kami venait de poussé un rugissement de douleur alors qu’il était encore au sol. Dans l’atterrissage, une bestiole, ou peut être plusieurs, lui avait labourait le dos avec les griffes ou serres. Il était difficile de savoir ce qu’elles avaient réellement aux pattes. Mais cela importé peu. Même si les épines dorsales de kami étaient dangereuses et mortelles même avec les écailles cela n’avait pas empêché ces mochetés de blessé Kami.

Sentant une douleur plutôt forte. Par instinct kami c’était mis a craché du feu tout autour de lui sans vraiment visé précisément. Son souffle était de façon générale afin de repoussé voir tué ceux a sa porté pour pouvoir décollé a nouveau. Cependant cette fois ce ne fut pas sans difficulté. Heureusement les membranes des ailes n’étaient pas trop abimées mais ses muscles étaient abimés voir déchiré peut être. Le supplice était donc trop important pour atteindre la hauteur qu’il aurait voulue. Kami avait prévu de monté au dessus des nuages pour à nouveau être hors de porté. Mais s’il avait réussi à atteindre la moitié c’était déjà pas mal.

Il sentait le sang dans son dos et ses ailes prêtes à lâchées. Ce n’était pas souvent que son corps était si lourd, mais là, il n’allait pas pouvoir rester trop longtemps en vol. Ce qui le gêner ce n’était pas le sang qui s’écoulait. Il en avait déjà perdu d‘avantage mais plutôt le fait de pas pouvoir utiliser ses muscles. Il n’allait plus pouvoir ce déplacé en vol très longtemps et cela aller être un handicap. Mais le pire allait être s’il n’arrivait même plus à ce déplacé à terre.

Cependant alors qu’il avait réussie à se sortir de là dessous. Non sans blessure sur les autres parties du corps même si elles étaient moins graves que son dos. Kami sentait la présence d’une connaissance dans son esprit. Marek ! Il était encore en retard celui là ! Cependant il avait formulé une requête que Kami n’avait pas cherchait a contre dire. L’humain voulait rejoindre un elfe du nom d’Akkan. Kami savait à peu prêt ou il était et ne pouvant pas ce permettre de perdre du temps vue son état. Il avait conduit l’homme rapidement sur place. Cela allait aussi permettre au dragon sombre de pouvoir ce posé dans une zone moins risqué puisqu’elle était constituait d’allié normalement. Le dragon connaissait Akkan pour avoir déjà eu affaire a lui a plusieurs reprises.

Kami c’était posé derrière le groupe d’Akkan. Une fois au sol il refermait ses ailes ce qui lui arracha une autre plainte de douleur. Cependant le dragon sauvage avait laissé des bestioles corrompu volantes pour finalement être en présence d’autres mochetés aussi hideuse mais apparemment terrestres….

Maudit soit ces humains et leur soif de pouvoir. C’est a cause d’eux si cette guerre a éclaté. C’est de leur faute si le monde d’aujourd’hui est au bord de la destruction et en plus ils font mumuse avec des forces qui les dépasse. Pire encore. Ils sont responsables de l’extinction des dragons. De la mort de beaucoup de proche ! Cette espèce n’a rien de bon à apporter. S’ils n’étaient plus, l’algaesia et les autres continents seraient probablement en paix ! Au fond la dragonne nuit avait probablement raison….

L’espace d’une seconde Kami avait été comme absent. Présent physiquement mais pas mentalement. La cause n’était pas du à la blessure ou a l’environnement. Du moins pas directement encore. Durant ce temps le dragon avait repensé a tous ce qui c’était produit et qu’il avait accumulé durant sa vie. Le compte rendu n’était pas agréable. Pire encore il était presque négatif sur tout le tableau.

Pour Darkness, Dvalnir, Hally, Eluna et tous les autres qui sont morts. Pour chaque goutte de sang perdu une vie allait être supprimée. Au diable la souffrance. La vengeance et la haine avait sonné. Kami n’était pas sur de tenir éternellement vue son état mais il ne pouvait tout simplement pas ce contenté d’attendre. Ce fut avec les yeux totalement rouge sang que Kaminari fonçait rejoindre Marek et les forces d’Akkan ce battre. Kami n’avait qu’une chose en tête à présent. Donné la mort et semé le chaos…



[Si quelque chose gêne a nouveau ou ne concorde pas. Faite le moi savoir =) ]
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