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Comme un loup en cage

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Ellenwen

Dirigeante de l'Equilibrium

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Ellenwen
Dirigeante de l'Equilibrium
Message Sujet: Comme un loup en cage | Dim 1 Mar 2015 - 20:55


Finwë tournait en rond avec exaspération. Cela faisait maintenant un mois qu'Ellenwen l'avait laissé là, seul. Enfermé dans les souterrains du refuge de l'Equilibrium, sous les tonnes d'eau du lac, dans la lumière pâle des cristaux illuminé, il commençait à sentir s'accumuler en lui une frustration qui emplissait chacune de ses pensées. Un loup enfermé dans un cave... Il grognait rien qu'à cette pensée, et soupirait de désespoir au souvenir des vastes forêts du Du Weldenvarden, du souvenirs de la terre humide sous ses pattes, du fumet du gibier qui fuyait sans espoir de s'échapper. Il avait failli mordre, quelque fois, le larbin venu lui apporter un plat de viande, cuit, et déjà vieux de deux jours. Il rêvait de viande fraîche, de courses sauvages.

Il savait que sa compagne avait eu raison en lui recommandant de ne pas quitter l'abri. Un loup blanc de sa taille sera repéré si rapidement à la surface, surtout si près de Dras Leona et de ses garnisons. Mais il n'en pouvait plus de la pénombre perpétuel, de l'odeur d'humidité qui imprégnait l'air. Une heure... une petite heure au dehors ne pourrait rien produire. Il sentirait l'esprit des patrouilleurs avant qu'ils ne parviennent à le voir, lui.

Bien décidé à revoir la lumière du jour, le loup se faufila dans les longs couloirs. Il remonta progressivement le boyau de pierre jusqu'à la surface et déboucha dans la lumière de l'aube avec un soupir de soulagement. Il huma l'air frais, son cerveau à nouveau éveillé par les centaines d'odeurs, de sensations qui lui venaient à nouveau. Sans un bruit, il s'enfonça dans la forêt montagnarde à la recherche d'un gibier plus appétissant.
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Kaminari


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Kaminari
Membre du Cam Serarna
Message Sujet: Re: Comme un loup en cage | Jeu 5 Mar 2015 - 18:48


[Désolé pour ce retard. Prochain coup je tacherai d’être bien moins long !]

Kaminari était comme une ombre a proximité du lac. Voilà des jours qu’il sillonnait l’endroit et il commençait à le connaitre par cœur. Mais s’il était là ce n’était pas pour faire du tourisme. La raison de sa présence était bien plus importante et cruciale. Le dragon sombre cherchait tout bonnement une piste, un indice ou quelque chose qui pouvait lui dire précisément où cherché voir encore mieux, où ce rendre.

Dans cet endroit. A proximité, voir dans la ville même, du Dras Léona ce trouvé une personne proche de Kaminari. La dernière personne encore vivante en ce monde au quel Kami tenait plus que tout au monde en dehors de ses œufs…. Cependant l’être en question n’était pas libre. Elle, car oui il s’agissait d’une personne du sexe féminin, était retenue captive et subisse probablement des expériences ou quelconque torture. Ça Kaminari en était sur. Il avait eu certaines confirmations et le doute n’était plut permit. Cependant il n’arrivait pas a localisé précisément l’esprit de celle qu’il voulait aider. Soit le « signal » était « bloqué », soit elle perdait peu à peu la vie….

Kami n’en pouvait plus d’attendre et l’idée d’attaqué la ville du Dras lui avait traversé plus d’une fois l’esprit. Cependant il ne pouvait pas ce jeté ainsi dans un assaut. Il doutait fortement qu’on vienne l’aidé malgré les renseignements qu’il avait apporté. Mais ce qui l’empêchait d’agir en solitaire était tout bonnement le fait de ne pas savoir ou elle était, car si par malheur il ce trompait…. Les foutus bipèdes qui la gardé pouvaient tout bonnement la changé de place ou pire…. Et c’était un risque qu’il ne pouvait pas prendre tout en ne pouvant pas ce permettre d’attendre encore trop longtemps. Voilà pourquoi il devait faire vite.

A l’heure actuel Kami restait toujours prudent au cas où. Cependant il avait aussi besoin de se nourrir et en se tout début de journée il c’était tout bonnement rendu dans le lac pour y attrapé plusieurs poissons afin de ce nourrir. Une fois cela fait, il était remonté a la surface pour ce rendre sur le rivage tranquillement.
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Noah.


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Noah.
Message Sujet: Re: Comme un loup en cage | Jeu 12 Mar 2015 - 0:13


[Excusez pour le retard, j'ai eu quelques empêchements IRL. Ca ne se reproduira plus.]

Après sa toute première rencontre sur les rives de ce lac, le petit dragon avait pris bien des forces. La nourriture et le sommeil aidant, il était devenu plus énergique et dynamique. Il pouvait à présent se déplacer presque comme il le désirait, bien que ses mouvements demeuraient toujours emprunts d’une certaine maladresse et d’une disgrâce très prononcée. Avec l’aisance d’un félin à trois pattes sans queue et à moitié aveugle, il s’amusait à sauter de rochers en rochers pour parfaire la maitrise de son propre corps, sa précision, qui laissaient toutes deux énormément à désirer, mais aussi parce qu’il trouvait cela fortement divertissement. Il en profitait pour attraper tout ce qui pouvait se dissimuler dans les amas de pierre, tels que de petits rongeurs, des mammifères vivant au lac, comme des loutres ou des castors, ou bien encore de petites vipères, cependant bien trop vives pour qu’il les attrape toutes.
Ses muscles encore trop raides à son goût le faisaient encore souffrir, bien que beaucoup moins qu’avant puisqu’il pouvait maintenant assimiler ça à des sortes de courbatures qui s'estompaient au fil du temps. Dans tous ses déplacements, il avait également scrupuleusement veillé à ce que ses ailes ne bougent pas d’un pouce. Au moindre frémissement causé par un mouvement, un choc ou quoi que se soit d’autre, il grimaçait car une onde désagréable parcourait son corps de ses épaules jusqu’au bout des articulations de ses ailes, en passant par son flan. Les bouger, les décoincer aurait certainement était une meilleure solution que de les laisser en plan, soit un petit mal pour un grand bien, mais cette idée n’était pas venue à son esprit encore très confus et très primitif. Alors il s’efforçait de les maintenir immobiles et de les oublier.

Depuis sa dernière rencontre avec l’Homme, il s’était également rendu compte qu’il était capable de communiquer avec quelqu’un, via des émotions telles que la faim ou la gratitude, ou encore des images. Il avait plus ou moins appris à créer un lien avec quelqu’un d’autre, mais celui-ci restait partiel, faible et fragile, car il demandait une intense concentration de sa part. Et la concentration n’était vraiment pas le fort de Noah, continuellement distrait par ce qui pouvait se passer autour de lui, changeant de centre d’attention à chaque minute.
Les choses qui retenaient son attention le plus longtemps pour le moment étaient les marques qu’il s’était découvert sur le corps. Des lignes, des cicatrices qui le couvrait quasiment de la tête au pied. Certains blanches, qui semblaient totalement cicatrisées, mais d’autres rosées, violettes, qui le picotaient de temps en temps assez désagréablement. Et s’il avait le malheur de se gratter lui-même ou contre un rocher, la démangeaison se transformait en douleur, de plus en plus cuisante à mesure qu’il grattait fort. Alors il avait cessé, et, comme il avait passé son temps aux abords du lac, il se soulageait comme il pouvait en s’immergeant dans ces eaux fraiches. Lorsqu’il se posait pour se reposer, il s’occupait en dessinant dans la terre avec ses griffes les marques qu’il avait sur le flanc par exemple. Il faisait ainsi travailler son esprit, sa mémoire, si bien qu’il put bientôt en dessiner certaines d’un coup, sans revérifier sur sa peau si c’était bien ainsi qu’elles étaient. Il n’avait aucune idée de la raison pour laquelle elles étaient là, ni ce qu’elles signifiaient. Et ne se posait d’ailleurs pas ce genre de question. Elles étaient là, un point c’est tout. Il faisait avec. Le seul moment où elles devenaient vraiment désagréables, hormis lorsqu’il se grattait, c’était à son réveil.
Son sommeil était toujours aussi agité, et il aimait de moins en moins s’endormir, repoussant ces moments à leurs extrêmes limites. Hors, au vu de son activité physique de ces dernières jours, bien que pas exceptionnelles (excepté pour lui), il avait un très grand besoin de dormir. A son réveil, il se sentait patraque, angoissé et mal dans sa peau. Et ses zébrures le brulaient pendant quelques trente secondes. C’était certes peu, mais très douloureux. La sensation disparaissait ensuite comme par magie pour revenir plus tard dans la journée sous forme de démangeaison plus anodines. Il avait cependant l’inquiétante impression que ces trente secondes se changeaient petit à petit en quarante, puis en cinquante et ainsi de suite. Mais, en grand distrait qu’il était, son petit esprit ne se préoccupait de cela que lorsque cela arrivait et au moment de se coucher. Le reste de la journée (ou de la nuit, car il n’avait aucun rythme particulier) tout cela était bien loin de sa petite vie qu’il passait à chasser les papillons, nager dans l’eau du lac, ou serpenter entre les tas de rochers qui revêtaient presque pour le tout petit blanc l’apparence de montagnes.

C’était d’ailleurs l’activité à laquelle il s’adonnait quand, en se hissant sur un rocher plus en hauteur que d’autres, il se retrouva face à une forêt composée d’arbres gigantesques. Un instant interloqué, écrasé par une taille qu’il n’avait encore jamais croisée ailleurs, il se remit cependant très vite en mouvement. Il dégringola plus qu’il ne descendit du rocher où il était perché, et s’aventura à la lisière du bois. Il renifla tout ce qui l’entourait, tout ce qui était nouveau pour lui, telle que la mousse accrochée à l’écorce des troncs, l’écorce elle-même, les quelques fleurs qu’il croisait ainsi que l’odeur méconnu mais qu’il devina être la trace laissée par du gibier qu’il pourrait éventuellement chassé plus tard. Pour lui, il ne s’agissait de rien d’autre que d’un nouveau lieu à explorer et à découvrir. Il s’était découvert se penchant pour l’exploration très rapidement, maintenant qu’il parvenait à appréhender un peu mieux le monde qui l’entourait. Son instinct totalement absent à ce moment là, il ne se préoccupa pas du bruit qu’il pouvait faire et à quelles oreilles ce bruit pouvait parvenir. Tout ce qui l’intéressait était de trouver le tronc le plus large possible.
C’est d’ailleurs au détour d’un tronc énorme que, tellement concentré sur sa tâche, il ne remarqua pas tout de suite la présence d’une créature immense, d’un blanc immaculé. Tout en griffe, en croc et en poil. Il demeura une demi seconde tétanisé, puis, pris d’une panique dont la source lui était totalement inconnue, dans un sursaut, il tourna les talons et couru désespérément à travers les bois qu’il venait de parcourir si innocemment quelques minutes plus tôt. Il ne savait pas où il allait, ni pourquoi il courrait. Il était simplement mû par une volonté étrangère et n’avait plus tellement le contrôle ni de ses pensées et réflexions, ni de son corps. La simple vision de cette créature l’avait radicalement changé, le retransformant en cet être dénué de volonté propre et aussi vide qu’une noix qu’il avait été quelques jours plus tôt.
Le petit dragon était encore très faible et il ne parvint qu’à faire quelques mètres avant de trébucher, de tenter de se relever pour retrébucher immédiatement, la panique n’allant pas vraiment de paire avec l’équilibre et le terrain étant plutôt accidenté (creux, racines, rochers etc).
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Ellenwen

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Ellenwen
Dirigeante de l'Equilibrium
Message Sujet: Re: Comme un loup en cage | Mar 17 Mar 2015 - 11:26


(désolée, c'était pas ma semaine non plus...)

La forêt sentait bon l'humus, la sève, les fleurs du printemps. A chaque foulée, le loup sentait un bouquet d'odeurs monter du sol noir et graisseux et éclore à ses narines, chassant la puanteur humide des boyaux souterrains. Pendant de longues minutes, il savoura la course. Une agréable chaleur, presque douloureuse, montait dans ses muscles à mesure qu'ils retrouvaient leur souplesse. Il suivait sans se presser les petites ravines, creusées dans la terre, entre les arbres par le passage répété d'animaux. Ils sentaient leur présence, non loin de lui, fuyant la sienne, tentant de sauver leur vie. Il les ignora, tout à son plaisir de redécouvrir l'extérieur. Le soleil picotait sa peau, à travers son pelage, éblouissait ses yeux.

Ce ne fut qu'un long moment après, quand sa soif de sensations fut apaisée, qu'il se mit en quête d'un gibier, digne de son appétit. Il ne voulait pas d'une proie trop grosse, qu'il ne pourrait dévorer entière et qu'il devrait laisser pourrir sur place, à défaut de pouvoir s'échapper à nouveau dans les jours suivants. Mais il ne voulait pas d'une piètre proie, qu'il achèverait sans lutte, sans plaisir. Il n'avait pas encore d'idées en tête et se laissait porter, la truffe au vent, par les pistes qui venaient à lui. Plusieurs fois, il sentit une harde de cerfs et de biches, croisa le fumet de lapins de sortie. Il allait partir sur une nouvelle piste quand une nouvelle odeur, inconnue, étrange, vint à lui. Il lui semblait reconnaître le parfum ténu, presque indescriptible, des immenses lézards au sang froid. C'était une odeur de cuir et d'écailles mêlée, d'haleine piquante comme le feu qu'ils crachaient. L'odeur semblait encore jeune, moins forte, moins affirmée que celle qu'il avait pu sentir chez Yarrock ou Sombral, les deux dragons qu'il avait côtoyé le plus longtemps.

C'était étrange de sentir la présence d'une telle créature à un tel endroit. Intrigué, le loup suivit la piste, lentement. Il ne fut pas long à tomber nez à nez avec l'étrange créature, si blanche que le reflet du soleil sur ses écailles blessait les yeux. Pendant un instant, il resta totalement immobile, trop surpris pour bouger. Ce ne fut que lorsqu'une vague de panique le frappa violemment qu'il comprit que le choc qu'il avait ressenti à la vue du jeune dragon avait été identique à celui que ce dernier avait dû ressentir. Il le vit tourner les talons et s'éloigner, à demi courant, à demi trébuchant, heurtant son corps fragile contre les branches basses, se blessant contre les troncs plus durs que ses écailles. Un instant interdit, le loup se coucha, sans bouger, se faisant le moins imposant qu'il le pouvait malgré sa grande stature. Puis, doucement, sans tenter de brusquer le contact, il envoya une vague de sympathie et d'intérêt au jeune fuyard.

*Tu n'as rien à craindre.*
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Kaminari


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Kaminari
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Message Sujet: Re: Comme un loup en cage | Jeu 19 Mar 2015 - 20:48


[Chacun a des priorités ce qui est normal^^]

Tranquillement mais surement. Kami regagnait la terre ferme. S’il devait ce qualifié par rapport à un élément c’était la foudre. Il était plus proche de celui-ci, mais l’eau était celui qu’il côtoyait le plus. La liste était trop longue pour dire le pourquoi du comment mais en résumé il adorait nagé tout comme ce prélasser au contacte du liquide. Voilà pourquoi l’endroit lui était plus favorable aussi….

M’enfin il n’était pas là pour les vacances…. Aussi une fois sortie du lac. Il c‘était dirigé vers la foret pour ce callé contre un arbre et dévorer ses prises qui étaient nombreuse. Kami savait comment attraper du poisson et vue sa carrure il avait besoin de bien manger quand c’était nécessaire. La quantité de poisson pouvait donc surprendre au début mais finalement elle était une ration tous ce qu’il y avait de plus normal pour le mâle sombre.

Cependant alors qu’il avait juste fait quelques pats dans la partie boisé. Un bruit attirait son attention. Ou plutôt des bruits en continues. Kami déposa son repas et ce tourna dans la direction des sons. Il n’avait pas bien le temps de sondé ce que c’était car ça foncé a toute vitesse vers lui bien qu’un peu maladroit vue les craquements. On pouvait distinguer une course rapide mais parfois stoppé ou réduite. Surement un mauvais pat ou un buisson trop pais qui gêner. Kami attendait donc de voir ce que ce que c’était. Un peu petit pour être un cerf ou du genre mais trop gros pour un lapin. En tout cas si c’était une proie qui fuyait son prédateur elle avait mal choisi car elle allait tomber sur un prédateur encore plus gros.

C’est alors que Kami pu apercevoir ce que c’était. S’il c’était attendu a une telle vision. La créature, blanche doté de quatre pattes et des courbes comme deux ailes et une queue, venait de foncé si on peut dire dans sa patte avant gauche. Cependant ce qui surprenait le plus c’était l’apparence même. Kami était catégorique. Il avait sous les yeux en très jeune dragon. Un bébé même on pouvait dire. Cependant il n’était pas normal. Du moins quelques choses clochées sur lui physiquement.

Le mâle sauvage avait pu voir des jeunes dragons. Récemment même il avait vue deux d’entres eux éclore. Alors même si la couleur n’était pas la même. Kami avait noté une différence entre les deux dragonneaux dorés qu’il avait vue et celui qui venait de lui foncé dessus. Le petit qu’il avait là n’avait pas la même « morphologie » qu’un autre a ça naissance. Mais avant que Kami puisse totalement décrire les différences, il fallait calmer ce petit là.


-Doucement… qu’est ce qui t’arrive ?

Kami avait cherché à lui parlé mentalement. Il n’avait pas cherché à pénétrer son esprit mais la encore cela ne sembler pas très commun, par contre Kami ressentait une autre présence. Comme un autre esprit qui était proche du petit être. Mais une question intrigué Kami. Qu’est ce qui avait bien pu arriver pour qu’il soit ainsi ?

[Noah je me suis permit de te faire « bougé ». Si cela dérange signal le moi^^]
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Noah.


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Noah.
Message Sujet: Re: Comme un loup en cage | Ven 20 Mar 2015 - 1:47


    [Pas de problème Kami !]

    Dans sa folie -car il ne faut pas avoir peur d’appeler les choses par leurs noms- tous les sens du petit dragon avaient été annihilés. Sa vision se résumait à de vagues formes sombres qui se succédaient telles des fantômes d’un autre monde. La douce senteur qui avait ravi son odorat quelques instants plus tôt n’était plus rien, pas même un souvenir, comme si elle n’avait jamais existé. La terre sous ses pattes qui se dérobait sans cesse lui semblait terriblement lointaine. Son corps, animé d’une volonté qu’il ne contrôlait pas, ne lui envoyait plus aucun signal. Ni douleur, ni sensations de froid ou de chaud. Il se sentit aspiré par les recoins les plus ténébreux de son esprit et ce fut comme s’il avait cessé d’exister pendant quelques instants.
    Puis il se produisit un choc. A courir ainsi à l’aveuglette, il n’est guère étonnant de se heurter à des obstacles plus importants que d’autres, des obstacles qui vous arrête net. Ce choc l’ébranla tout entier, du bout fragile de ses cornes jusqu’au moignon qui lui servait de queue. Une douleur sourde l’envahit, lui faisant l’effet d’une douche froide. Tout son côté gauche résonnait de la force de la collision, de son épaule à son museau, en passant par l’endroit le plus douloureux de son anatomie, à savoir tout l’avant de son aile gauche. Ce fût un petit mal pour un grand bien, car cela lui permit de « revenir » des limbes qui l’avaient englouti et de remettre ses idées en place. Il ne cernait pas encore parfaitement ce phénomène dont il était victime. Il ne le comprenait pas bien, hormis le fait que cela semblait terriblement dangereux. Il avait le sentiment qu’en certaines circonstances particulièrement stressantes, son esprit, dans le refus d’y faire face, se perdait dans un marasme inextricable et obscur. Se refermant sur lui-même, il lui interdisait tout contact avec le monde extérieur, probablement pour l’en préserver, tel un refuge. Un refuge aux allures de prison abyssale. Il en avait déjà fait l’expérience dans les premiers jours de sa vie. Sa mémoire naissante et encore hésitante se souvenait malgré tout du mal qu’il avait eu à retrouver un semblant de libre arbitre, de volonté et de vie. Pour cette raison, cette mystérieuse part de lui-même lui faisait atrocement peur : déjà parce que l’inconnu effraie tout le monde, et ensuite parce qu’elle lui semblait être un gouffre sans fond dont il était particulièrement ardu de s’extraire, mais au contraire bien aisé de s’y égarer. Le seul échappatoire semblait être le temps. Ou, comme il venait tout juste de le constater, la douleur et le choc.
    C’est pourquoi il accueilli la souffrance à bras ouvert, comme une bénédiction. Il souffla un bon coup, se redressa et secoua sa tête dans l’espoir de reprendre totalement ses esprits, ce qu’il parvint à faire en partie. Il faut bien comprendre que le petit albinos n’était au début pas grand chose d’autre qu’une simple enveloppe charnelle, cette dernière d’ailleurs plus encombrante et handicapante qu’autre chose vu son état déplorable. Il était parvenu durant ces derniers jours à se créer un « lui ». Ou au moins avait-il commencé à se bâtir un semblant d’identité, loin d’être définie et entière. Mais il se raccrochait de toute son âme à cette base qui avait déjà le mérite d’exister, qu’il ne voulait pas voir réduite à néant. Pour qui ne serait-ce pas un cauchemar et une angoisse de se perdre soit-même ? Alors il se força à réfléchir, chose nouvelle pour lui, et à se calmer un minimum, dans le but de se raccrocher à ce qu’il voulait devenir, et à ce qu’il devenait petit à petit : un être animé d’une volonté propre et capable de raisonnement (bien qu’encore simple et basique). La créature qu’il venait d’apercevoir était certes d’une apparence très imposante mais justifiait-elle un tel accès de panique ? Elle n’avait même montré aucun signe d’agressivité.
    Il cligna des yeux, retrouvant peu à peu la vue. Et il vit ce qu’il venait de percuter. Une nouvelle mise à l’épreuve pour son esprit, peut-être encore plus violente que la première. Mais il se concentra pour ne pas céder et mit toute sa force et son courage pour demeurer lui-même. Pour être en mesure d’apercevoir la créature qui le surplombait en entier, il dut quasiment se dénuquer. Il comprit qu’il s’agissait d’un dragon, une espèce proche de ce qu’il pensait être lui-même -car il n’était pas sur d’en être un, les seuls qu’il avait rencontré jusqu’ici ne présentant que peu de points communs avec lui (pour le moment). Ce dragon était d’un noir de jais, très sombre mais en même temps très lumineux à cause -ou plutôt grâce- à ses écailles lustrées qui renvoyaient les rayons lumineux du soleil qui perçaient à travers le feuillage dans toutes les directions.
    Il s’en éloigna précipitamment à reculons, et, détournant son regard du grand reptile un instant, il examina la source première de sa panique. Le loup était à présent couché dans une attitude qui se voulait rassurante. Il était très grand, et d’un blanc très pur. De ses yeux, très lumineux, gris et froid, émanait une aura paisible. Le petit reptile ressenti une sincère curiosité à l’endroit de cette créature qu’il n’avait encore jamais vu. La vague bienveillante que la créature lui envoya acheva de le rassurer à son propos. Composée de mots qu’il ne comprenait pas encore, il se concentra sur la sensation dominante et sut qu’il n’avait rien à craindre du grand canidé. Une seconde plus tard, il senti un deuxième contact amical effleurer son esprit sur le qui-vive. Celui-ci venait du dragon, qui lui parla également. Comme précédent, il ne comprit aucun mot, mais saisi l’idée principale.
    Ses sens revenaient à eux. Son odorat fut assailli des effluves des deux êtres qui l’entouraient, apportant avec elles leur lot de nouveauté. Son ouïe perçu vaguement des battements de coeur très différents l’un de l’autre. Et sa conscience naissante et encore très limitée parvint par miracle à sentir très partiellement les consciences des deux autres. Le simple fait de se rendre compte qu’elles étaient tout près, de les sentir, même s’il demeurait dans l’incapacité de communiquer ou quoi que se soit d’autre, était déjà une très grand avancée. Tout cela fit beaucoup d’informations à assimiler en très peu de temps pour le petit blanc.
    Un peu perdu, il ne sut bientôt plus où donner de la tête. Débordant de curiosité, il ne cessait de promener son regard d’une créature à l’autre.
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Ellenwen

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Ellenwen
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Message Sujet: Re: Comme un loup en cage | Sam 21 Mar 2015 - 15:52


Il en fallait beaucoup pour émouvoir le vieux loup. Compagnon d'Ellenwen depuis presque un millénaire il avait tout vu, tout ressenti, tout connu. Il avait joué la nourrice pour une elfe perdue, si maigre qu'elle aurait pu servir épouvantail dans l'un des champs des humains, il avait combattu à ses côtés, lancé des traques, récupéré tous les chatons perdus qui croisaient leur route. Il avait même volé, accroché aux pattes d'un dragon - une expérience mémorable qui s'était un peu trop répété à son goût ces dernières années. Pourtant le spectacle de la petite créature s'enfuyant à toutes jambes le laissait surpris et intrigué. Il n'avait encore jamais rencontré de jeune dragon, avant qu'ils ne soient trouvés par un dragonnier et qu'ils n'aient développé un langage. L'absence de mots, de conversation était nouvelle... mais rafraîchissante. Cela faisait longtemps qu'il n'avait pas conversé ainsi autrement qu'avec sa compagne. Qu'il n'avait pas laissé simplement les sensations couler en dehors de lui, fluides et riches. Avec un sentiment de satisfaction, il vint à la rencontre de la vague de curiosité qu'il sentit monter et se laissa approcher. Il lui présenta son esprit, comme on laisse un aveugle tâter un visage pour le connaître. Il lui présenta le loup qu'il était.

Ce ne fut que lorsqu'un nouvel esprit vint doucement s'approcher du sien qu'il se releva et, trottant doucement, rejoignit le petit dragon et celui, bien plus grand, qui se tenait à présent à ses côtés. Sans peur, il planta ses prunelles grises dans celles du reptile et le salua d'un signe de tête. Cela faisait une bien étrange compagnie, au fond de bois solitaire.

*Salutations, dragon. Je crois que nous avons effrayé votre petit congénère.*

Doucement, il se rapprocha de celui-ci et, d'un coup de langue, nettoya ses blessures. Il ne possédait pas le don de sa compagne pour les soigner mais, à tout le moins, sa salive les empêcherait de s'infecter. Si jamais une blessure de dragon pouvait s'inquiéter.
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Kaminari


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Kaminari
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Message Sujet: Re: Comme un loup en cage | Lun 23 Mar 2015 - 20:24


Comme Kami l’avait remarqué. Le petit reptile n’avait pas fait attention à lui sur le coup. Ce n’était surement pas a cause de la taille car le mâle sombre était tout sauf minuscule par rapport a ce petit être. La raison était cependant évidente. Le tout jeune dragon avait été focalisé sur autre chose. Quoi exactement, Kami l’ignorait mais il pouvait ce douté que la cause avait effrayé son très jeune compère.

Cependant quand ce dernier c’était rendu compte sur quoi il était tombé. La réaction n’était pas mieux. Il n’avait pas détalé à nouveau comme un lapin en fuite mais il n’était pas pour autant plus serein. Bon en même temps Kami n’était pas le plus beau des dragons et pour un bébé ou même un adulte la couleur noir n’inspiré jamais confiance…. Cependant quand le « contact » mentale fut établi. Le petit être blanc semblait ne plus vouloir fuir. Kami ignorait à qui appartenait l’autre esprit qu’il ressentait, mais peut être que cet individu avait aidé a calmé le dragonneau alors que Kami tentait lui aussi de l’apaisé.

C’est alors que le dragon sauvage pouvait entendre a nouveau du bruit a travers les buissons d’où le petit dragon arrivait. C’était une course plus lente et ordonnée que la précédente. Kami cherchait à trouver ce qui aller apparaitre mais il n’avait pas tellement le temps de cherché vue le peu de distance. C’est alors qu’un loup venait de faire son apparition. Kami ne s’attendait pas vraiment à ça. Voir un loup dans cette région était plutôt rare. D’autant que depuis les quelques jours que Kami sillonnait les bordures du lac, il n’avait pas senti l’odeur d’un tel canidé. Mais la plus grand surprise du dragon fut quand celui c’était adressé a Kaminari mentalement. Un loup sauvage est incapable de communiqué avec des mots normalement….

-Je crois bien en effet…. Même si pour ma part j’étais réellement sur sa route….

Il avait bien sur salué le loup également une fois la surprise passé. Il avait déjà communiqué avec d’autres races « sauvages » à l’aide de sentiment ou d’image mais jamais avec des mots. C’était une première. Quand au fait d’avoir effrayé le petit. Ça oui, aucun doute la dessus même si à la base il semblait que le loup soit la cause principal. Kami avait juste eu une patte au travers mais cela n’avait pas plus d’importance pour le bébé.

En parlant du jeune dragon. Celui-ci semblait tourné la tête a s’en décroché le crane presque entre les deux êtres qu’il découvrait pour la première fois. Le canidé était le premier à interagir avec le petit. Non pas que Kami ne savait pas comment l’approché, mais il était de nouveau en train de l’analysé. Il avait toutefois approché son museau. Pour mieux le voir et lui montré qu’il n’avait rien a craindre.

-Il n’a même pas d’écailles…. Quelque chose ne va pas. Son corps n’est pas totalement formé. Même pour un bébé qui viens d’éclore.

Il y avait des dragons a poils au lieu d‘écailles mais ils étaient rares et le petit là ne sembler pas en faire partie. De plus les marques que lécher le loup n’avait rien de naturelle. Le dragonneau avait subi quelque chose ou il était arrivé un incident car sans être non plus déformé, il n’avait pas le corps développé normalement pour un nouveau né !

-Qu’est ce qui lui est arrivé ?

Kami cherchait de nouveau a entré en contact avec l’esprit afin de lui demandé ce qu’il avait eu. Mais bien vite il pouvait voir que même son esprit n’était pas totalement « formé ».
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