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Massacrons nous dans la taverne.

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Lackvaldr Svartok


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Massacrons nous dans la taverne. Vide

Lackvaldr Svartok
Message Sujet: Massacrons nous dans la taverne. | Mar 12 Mai 2015 - 22:52


* Quoi?! Six couronne pour un peu de bière et du poisson a peine frais? * questionnai je de mauvaise humeur.
* Si vous n’êtes pas content, y'a la porte * me répondit le tavernier que je dominait de deux bonnes têtes
* En effet mais le Kull a raison de se plaindre, le problème ne se poserait pas si il était frais ton poisson Evron * s'exclama un client.

C'est ainsi, sur cette base de dispute qu'une rixe amicale, une bonne grosse bagarre sans arme, a coup de poing, de pied et de tête. A défaut d'un bon repas, on eut de quoi s'amuser un bon moment. Mais il est bon de raconter comment j'en suis arrivé la.
Il est venu a mon esprit que rester dormir en extérieur, c'était pas très bon question sécurité. La nuit d'avant, trois bandits avait essayer de me dépouiller. Ils en ont été pour leur frais mais j'avais eu chaud. Je me suis dirigé vers une petite bourgade dont je n'ai pas retenu le nom pour y dormir. Déjà, il a fallut " convaincre " les gardes patibulaires que je n'était pas la pour mettre le bordel. Après les avoir persuader que me laisser passer était mieux que de risquer de m’énerver, la populace ne me vit pas d'un bon œil, j'était un Kull, normal, les clichés habituelles.
Je me rendit compte qu'ils avaient peur, non pas par ma présence mais a cause de ce qu'il se passait par delà le monde. La bourgade empestait la peur, les familles allaient d'un endroit a un autre sans trainer, les enfants ne jouaient pas dans les rues et un nombre respectable d'arme apparaissaient aux ceintures des gens. Quelle triste époque. La taverne en vue, j'entre en baissant la tête, la porte trop basse pour ne pas heurter le chambranle. Un peu miteuse, elle était néanmoins relativement propre et accueillante. Un feu ronflait, le tavernier donnaient quelques ordres bref a ses serveurs et serveuses. Mais tous me regardèrent et j’entendis quelques lames sortirent un peu des fourreaux. Avec un grand sourire qui me rendait un peu idiot, un salut de la main volontaire.

* Bonsoir tout le monde, ça baigne? *

Ah, rien que pour voir leur tronche stupéfaite ou ahurie, cela valait le détour. J'avise du regard une table où trois solide paysans jouaient aux dés, je m'y invite avec enthousiasme, posant mon énorme marteau de guerre le manche vers le haut. Au début, mes nouveaux amis semblaient assez hésitant mais j'était d'une mentalité assez accessible pour un Kull et bientôt, on put jouer a la bonne franquette. Après une bonne heure de jeu et une bourrade sur l'épaule pour les remercier, je m'approcha du comptoir et demande un bon repas.


* Viens me le dire ici qu'il est pas frais * répondit rouge de colère l'aubergiste en saisissant un tabouret.

Le ton montait vite et une bagarre de taverne éclate, trois camps se mirent plus ou moins en place, ceux qui pensaient qu'il était frais, ceux le contraire et ceux qui ne voulaient pas s'en mêler mais qui durent se défendre des deux camps qui les prenaient chacun pour l'autre camps. Moi je suis toujours partant pour une rixe amicale, l'occasion de tester plusieurs de mes techniques personnelles. Un de mes adversaires se mis a me fuir, ce qui me fit rire, il sorti de la taverne mais je suis plus rapide, je finit par le rattraper, l'enserrant a la taille, je le mis a terre d'une souplesse costale et l’assomma d'un coup de tête. Il n'est pas mort hein, juste assommer et je m’assure qu'il ne sois pas découvert en le cachant derrière des tonneaux. Et c'est en retournant vers la taverne que je rencontra un curieux personnage.

* Hey salut, tu vas a la taverne? Ce serai cool d'avoir un nouveau participant, y'a une bonne bagarre. *
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Kragh


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Kragh
Message Sujet: Re: Massacrons nous dans la taverne. | Mer 13 Mai 2015 - 14:11


Cela faisait à peine trois jours qu'ils avaient quitté le hameau silencieux dans lequel Sélène avait élus domicile. Plutôt casanière, comme bon nombre de gens d'ici, elle avait tout de même fait preuve d’adaptabilités, et suivait la cadence avec brio. Ayant toujours voyagé en loup solitaire, Kragh était content de ne pas être entravé par sa présence.
Jusque là, ils avait survécut en se nourrissant chacun à leurs manière, l'un en volant, l'une en tuant. D'un accord commun et implicite, aucun des deux ne jugeait l'autre lorsqu'ils se retrouvait après leur repas. Leurs méfaits respectifs ne l'ais avait pour l'instant causé aucun problème, s'y prenant discrètement. Leur cheminement était calme. Trop calme pour le jeune homme, qui manquait d'action.
Ce soir là donc, ils s'étaient arrêté dans une bourgade. Le Demi-Drow et la Stryge s'était quitté en se donnant le point de rendez-vous et l'heure fixe, comme d'habitude.
Chemin faisant, Kragh recherchait un endroit pouvant servir de garde-manger. Il s'y était pris tard, et toute les étales avait été rangées. Toutefois, il n'eût pas à marcher longtemps avant d'entendre des hurlements guerriers doubler d'un foutoir sans nom.
Suivant une odeur de poisson tout à fait ignoble, il monta une pente légère et vit une taverne au toit empaillé, d’où émergeais la fumée d'une cheminée.
S'approchant du bâtiment pour examiner un endroit discret où s'introduire dans la réserve, il n'eut que le temps de s'abaisser par réflexe avant qu'un tabouret briseur de vitre n'aille s'éclater joyeusement sur la terre ferme, faisant écho aux jurons du lanceurs ivre.
« Je vois, ça à l'air pas mal la dedans »
L'excitation montant inexorablement, sa faim disparut pour faire place à une curiosité fébrile.
Contournant l'édifice, la surprise le gagna lorsqu'il fit face à un...homme (avec les cornes et l'ombre plus imposante que celles d'un taureau) marché vers lui en se frottant les mains d'un air satisfait.
 Leurs regards se croisèrent. Kragh était prêt à se défendre, mais n’opéra aucun mouvement vers le poignards cachés dans sa manche.
Le colosse désigna d'un mouvement de tête l’auberge hurlante :
-Hey salut, tu vas a la taverne? Ce serai cool d'avoir un nouveau participant, y'a une bonne bagarre.
Un peu surpris, Kragh le détailla un instant.
« Boh, c'est pas si différent d'une Stryge en colère »
C'est le sourire aux lèvres et des étoiles pleins les yeux qu'il lui dit :
-Allons-y, mais évite de te mettre dans mes pattes l'ami, j'aurais trop peur de te faire mal.
 Sans autres cérémonies,  le colosse et lui entrèrent dans la dite auberge. Instantanément, il fût pris d'une odeur où se mêlait la sueur, l’alcool bon marché, et, bien sûr, le fameux poisson pourrie qui était l'élément déclencheur de cet ouragan.
Kragh n'était pas amateur de bar. Pour cause, dans ce genre d'endroits, il y avait souvent des gens. Et parfois même, de quoi s’enivrer. Il n'appréciait pas le mélange des deux.
Mais il se laissa bien vite emporté par l'ambiance, bien plus à l'aise à l'idée d'aligner quelques inconnues plutôt que de copiner avec eux.
Un blondinet s'approcha de lui en boitant, essayant d’inaugurer les présentation, sous couvert du beuglement d'un tavernier armés d'un poisson brandis tel un glaive.
-Ezqiléfrèsstepoissonoupafrè ?!
-Pardon ?
De toute évidence, il tentait de savoir s'y cet étranger était de son côté. Puis, d'un coup, semblant se souvenir que c'était sans importance, il décocha un poing d'une lenteur irréelle dans le ventre de Kragh. Celui-ci le stoppa net, et le rangea dans un coin avec gentillesse.
« Bon, est-ce qu'il y a au moins une personne qui tient debout ici... »
A sa gauche, un barbichu au ventre proéminent le chargea par surprise, tel un bouc territorial. Il se le pris de pleins fouet, et saisit l'agresseur dans sa chute contre une table qui fut réduite en miette.
Le souffle coupé, il ne pût réagir avant de se prendre deux droites, somme toute d'un classique bien peu mondain. Une dans le ventre, et une au visage. Il sentie sa lèvre inférieur saigner, mais la main qui lui tenait le col de sa chemise s'envola.
Le colosse avait attrapé l'imposant Monsieur par la ceinture, avant d'opérer avec une rapidité fulgurante un mouvement vers l'arrière, qui projeta sa proie dans des horizons incertains.
-Et ben petit, qu'est-ce qui ce passe ? Lança t-il avec un sourire d'ange.
-Je suis...pas...un petit...
Prenant quelques secondes de répits, il abandonna là le géant, partant à la recherche d'une revanche.
Un cris strident à ses côtés le fit se retourner juste à temps pour éviter un poing. N'ayant pas même fait attention au visage du gars, il décocha un uppercut avec une allégresse infinie. Il couvrit la distance que son action avait crée, et entama un tacle d'une fluidité qui l'impressionna lui-même. L’ennemie à terre, il se détournât de lui.
« Jouissif!encore ! »
 Déjà essoufflé et en sueur, il avait encore des forces à revendre. Se dirigeant au cœur de la mêlé, il vit qu'au beau milieu d'un tas d'homme et de femme venus en découdre, le colosse était au prise avec tout un groupe d'assaillants, plus ou moins alcoolisé, mais tous ivre de la gloire de livrer bataille dans ce bled paumé.
En tout cas, une chose était sûr:Le géant prenait son pied...
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Sélène


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Sélène
Message Sujet: Re: Massacrons nous dans la taverne. | Lun 18 Mai 2015 - 14:09


Cela faisait trois jours que Kragh avait sorti Sélène de son fief empli de maisons vides, de cadavres silencieux et de souvenirs douloureux. Elle ne souffrait cependant pas de cet éloignement ; son compagnon lui laissait faire ce qu'elle avait à faire sans la juger, comme il l'avait promis.
Chaque nuit, les deux se séparaient pour mieux se retrouver le lendemain. Alors elle en profitait pour se remettre en chasse, cherchant chaque fois à mettre un terme à une nouvelle vie, sans se préoccuper de savoir si quelqu'un allait la pleurer ou non. Parce que les bonnes habitudes ne se perdent pas.
Au final, elle commençait à reprendre goût à l'existence.

Mais cette fois-ci, ses pensées étaient ailleurs. Elle se demandait pourquoi Kragh avait eu cette idée de les séparer le temps de la nuit. Pour se protéger de ses sauts d'humeur ? Pour ne pas assister à ses repas sanglants ? Ou bien pour lui cacher quelque chose ?
La curiosité devint plus forte que la faim, et elle le suivit silencieusement après avoir fait mine de le quitter pour la nuit.

Elle parcourut ainsi une bonne partie du village dans lequel ils s'étaient arrêtés en rasant les murs, jusqu'à arriver aux alentours d'une grande bicoque particulièrement bruyante. L'endroit était empli d'une odeur certes forte, mais pas désagréable, qu'elle ne parvenait pas à identifier. Elle observa le drow chercher un moyen d'entrer par quelque porte de service avant qu'un tabouret ne vienne éclater une fenêtre, manquant de l'assommer. Et puis à la grande surprise de la Stryge, il n'avait pas l'air de se méfier de l'endroit malgré l'accueil « chaleureux » auquel il venait d'avoir droit.

Et alors qu'il revenait vers la porte principale, un homme se précipita dehors. Mais il ne fit pas deux mètres qu'une montagne de muscles qui n'avait rien à voir avec tous les autres êtres qu'elle avait croisée depuis son arrivée le rattrapa, l'assomma violemment d'un coup de tête et le déposa contre des tonneaux qui traînaient contre le mur. Le colosse lança quelques mots à Kragh, et la surprise de la Stryge, celui-ci entra sans se méfier, comme s'il n'y avait rien à craindre.

Elle ne savait pas à quoi s'attendre en les suivant dans le bâtiment. Ce devait être une taverne, à coup sûr. Mais les seules tavernes qu'elle avait visitée étaient beaucoup plus calmes, sans doute parce qu'on y discutait beaucoup des disparitions qu'elle avait causé. Après un long moment d'hésitation, elle s'avança alors jusqu'à la fenêtre brisée pour regarder au travers. Et ce qu'elle y vit l'amusa beaucoup.

Sans arme, ni intention de tuer, des paysans et des voyageurs se tapaient dessus dans la joie et la bonne humeur. Elle n'avait jamais vu ça auparavant. Était-ce une tradition du village ? Une compétition ? Ou alors se battaient-ils vraiment pour cette histoire de poisson pas frais qui revenait souvent dans leurs « discussions » ? Quoi qu'il en soit, Sélène avait désormais bien envie de mettre son grain de sel dans la rixe.

Lorsqu'elle poussa la porte, elle retrouva au milieu du tumulte Kragh en train de se défaire d'un adversaire tandis que le colosse était aux prises avec toute une horde d'ivrognes.
Elle lança au drow :
- « Alors c'est ça, ton passe-temps du soir ? Tu t'es vite remis de tes blessures, à ce que je vois ! »

Kragh n'eut même pas le temps de répondre qu'il dut éviter un nouveau coup de poing. Mais Sélène avait remarqué une petite lueur de surprise sur son visage, preuve qu'elle avait vraiment réussi à être discrète en le suivant.

- « Dites, ça ne dérange personne si je me joins à vous ? »

Une chaise s'abattit sur sa tête en guise de réponse, la violence du choc la fit tomber à terre. Elle mit quelques secondes à comprendre qu'elle venait d'être invitée à participer au pugilat. Elle se releva en titubant, ne fit même pas attention à qui venait de la frapper, et posa doucement la main sur une autre chaise. L'instant d'après, l'agresseur s'envola derrière le bar.

Sélène se rendit alors compte que son crâne saignait un peu. Mais cela n'en était que plus excitant. Elle se rua alors dans la mêlée générale en hurlant, balançant son arme de fortune en décrivant de grands arcs. Elle atteignit plusieurs belligérants, sans se soucier de quel camp ils pouvaient bien appartenir. Comme à son habitude.

Elle s'extirpa du chaos général pour prendre un peu de recul sur la scène. Il y avait beaucoup plus de monde à terre qu'à son arrivée, il fallait qu'elle trouve quelqu'un de plus amusant à frapper. Kragh s'en sortait plutôt bien, mais il avait sans doute eu sa dose de stryge avant le début du voyage. Alors ses yeux se posèrent sur le personnage qui avait accueilli son compagnon à l'entrée. On aurait dit qu'il n'avait pas pris un seul coup tellement il semblait en forme.

- « Kragh, le gros morceau sera pour moi ! »

- « Non, fais pas ça ! », répondit-il en même temps qu'il assénait une violente droite.

Écouter un tel conseil dans un moment pareil, jamais de la vie. Elle s'élança alors en courant à travers la taverne, pris appui sur un reste de table, et abattit son poing sur le visage de sa cible qui venait à peine de détourner le regard vers elle.

Lorsqu'elle retomba au sol, elle s'aperçut qu'elle s'était faite plus mal que le colosse. Ce dernier dégagea les derniers assaillants qui le harcelaient encore et se retourna vers la Stryge en esquissant un sourire provocateur.
Sélène sourit aussi, mais son visage trahissait son envie de lancer cette toute petite phrase caractéristique des gens qui ont fait quelque chose, mais qui le regrettent déjà.

Oups.
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Lackvaldr Svartok


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Lackvaldr Svartok
Message Sujet: Re: Massacrons nous dans la taverne. | Sam 23 Mai 2015 - 22:26


Pour notre Kull, plus on lui opposait de résistance et plus cela le stimulait. Ces trois ou quatre petits gars qui venaient s'opposer a lui ne valait même pas la peine de reprendre son énorme marteau de guerre. Deux d'entre eux chargèrent mais il les stoppa en les attrapant chacun par le cou avec ses grosses mimine, un troisième vint a leur aide mais ne reçut qu'un grand coup de pied dans le ventre. Il se débarrassa ensuite des deux autres d'un double chokeslam et gratifia d'un Spear dévastateur sur le quatrième indécis. Notre Kull lâcha un cri rageur ( a la Roman Reigns ) et en se retournant, il prit un coup de poing. A sa surprise, il s'agissait d'une jeune femme bien bâtie car mine de rien, le coup de poing était plutôt cool. Il s'approcha d'elle avec un sourire et lui tendit la main.

* Huk huk huk ma petite dame, m'est avis qu'il est dommage de gâcher des mains si douces en les utilisant pour le combat. Laissez moi vous aidez a vous relever. *

Mais vous savez, toute les bonnes choses ont une fin. La maréchaussée locale débarqua pour remettre de l'ordre. Aussitôt, Lackvaldr Svartok attrapa la jeune femme, l'autre jeune homme qu'il avait rencontré dehors, et son marteau de guerre et, profitant de la confusion, que les gardes furent pris dans la mêlée, il s’éclipsa par la porte de derrière. Pas envie de finir dans une geôle puante, sur qu'il était qu'on lui mettrait tout sur le dos. Une fois dehors, il les déposa au sol et s'empressa de sortir de la ville pour se faire un camping en foret. Il se rendit compte que ses amis de castagne l'avait suivi. Il commença alors a assembler du bois pour le feu.

* La ville et son confort c'est bien mais en pleine nature, c'est pas plus mal. Installez vous si vous le souhaiter mais il va falloir gérer les tours de gardes. Y'a des guignols se prenant pour des bandits qui essayent de dépouiller des gaillards dans mon genre. Cela m'amuse.*
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Kragh


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Kragh
Message Sujet: Re: Massacrons nous dans la taverne. | Dim 24 Mai 2015 - 0:51


"Putain il est merveilleusement timbré celui-là"
-Merci pour la ballade, j'ai beaucoup apprécié la sortie. Très...théâtral.
Il aida le colosse à faire le feu de champs, puis une fois ceci fait, se présenta et laissa Sélène en faire de même.
* La ville et son confort c'est bien mais en pleine nature, c'est pas plus mal. Installez vous si vous le souhaiter mais il va falloir gérer les tours de gardes. Y'a des guignols se prenant pour des bandits qui essayent de dépouiller des gaillards dans mon genre. Cela m'amuse.*

-Rien de surprenant. La peur est au ventre de pas mal de gens, ça fait péter des câbles et ça ne favorise pas l'ouverture d'esprit. D'ailleurs, t'es quoi?
Il se targuait d'être un Kull  répondant au nom imprononçable de Lackvaldr. Il avait quitté les siens, parce-qu'il ne l'ai supportait plus. Kragh sourit intérieurement, ça lui faisait penser à quelqu'un...
L'adrénaline s'étant dissipés, les coups qu'il avait reçu commençais à lui faire mal. Il palpa son torse et retint un couinement: c'est blessure c'était rouverte.
"Merde...très bien joué ça..."
Il se tourna vers Sélène, qui s'enquit de son état.
-Tout vas bien. Je te laisse avec le taureau, je vais chercher de quoi alimenter le feu. Il s'approcha d'elle. Ne fait pas de bêtise.
Elle sembla trouvé ironique une telle remarque venant lui, puis il s'en alla à proximité.
Une fois rendus à bonne distance, il s'adossa à une souche d'arbre. Il se dévêtit, et sortit de la poche de son long manteau une flasque qu'il avait chopé sur l'un des alcoolo-guerrier pendant la rixe. Enlevant précautionneusement ses bandages et serrant très fort les dents, il versa une bonne dose d'alcool fort sur ses plaies. La douleur le vrilla de part en part et des larmes coulèrent, mais il ne fit aucun bruit.
Jetant dans les feuillages la petite bouteille encore à moité pleine, il se rhabilla et alla chercher une ou deux branches.
Il était en train d'en chercher pouvant faire l'affaire, quant il entendis des voix fortes venant d'où se trouvait ses deux comparses.  
Une fois sur place, il vît disposé en demi-cercle tout une dizaine d'abrutis armés au mieux de fourche et de torche.
-Que nous vaut le plaisir ?
Un buriné à la chevelure et barbe grisonnante cracha en sa direction.
-Dégagé.
-Pourquoi donc ?
Il cala son outil par terre et s'appuya dessus pour se donner une contenance.
-Vous êtes pô l'bien v'nus. Mes avis que toi, toi et toi (doigt tendus à l'appui) z'êtes que des ennuis. On aime pô les ennuis.
Les gars derrière lui murmurèrent leur accord par divers onomatopée et bruit en tout genre.
-Mais que nenni grand loup! Mes avis qu'on es là parce-qu'on en a envie, et rien d'autre.

-Ben pas nous. Ras l'cul d'avoir peur que l'autre donzelle bouffe nos marmot, ras l'cul qu'eul bestiau ici présent leurs foutent la trouille à chaque coins de rues. Et toi(il le regarda en plissant les yeux) t'es un Homme du désert, T'a rien faire ici, à pars causé des ennuis. On aime pô les ennuis.
Kragh ne pouvait pas se battre, si un conflit devait avoir lieu, il n'y aurait que le colosse et Sélène contre une dizaine de paysan. Kragh ne doutais pas qu'ils aurait pût les réduire en charpie, mais il ne voulait pas d'un bain de sang. Et surtout, il ne voulait pas que Sélène…
Sélène.
Elle l'ais fixait, le sourire aux lèvres.
C'était un jolie sourire, qui la rendait craquante.
Kragh se demanda quant es-qu’elle le troquerait pour l'autre, bien plus terrifiant.
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Sélène


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Massacrons nous dans la taverne. Vide

Sélène
Message Sujet: Re: Massacrons nous dans la taverne. | Mar 26 Mai 2015 - 22:18


Sélène fixaient ses assaillants, tout en se demandant comment ont-ils pu la reconnaître si rapidement alors qu'elle s'était faufilée discrètement dans le village. Et puis elle réalisa que c'était la preuve que les rumeurs allaient vite, et que son influence s'étendait petit à petit. Elle sourit à cette idée. Mais que faire maintenant ?

Elle savait que Kragh souffrait à nouveau de sa blessure suite à la bagarre dans la taverne, aussi elle n'allait pas risquer sa santé en déclenchant une nouvelle rixe. Mais elle avait tant envie qu'il se passe quelque chose... Elle était sûre que le kull aussi. Elle pouvait toutefois sentir la peur qui tordait les tripes de ces paysans mécontents.

Elle ne pouvait plus se cacher. C'était le moment ou jamais de voir si elle ne s'était pas trop rouillée.
Elle ferma alors les yeux et lança alors d'une voix paisible :
- « Combien... »
Cet unique mot n'avait pas résonné plus fort qu'un soupir, mais déjà les grognements de colère s'arrêtèrent.
- « Combien êtes-vous dans ce village ? »
Lackvaldr se retourna vers elle, comme un peu surpris.

- « Deux cents ? Trois cents ? Quatre cents peut-être, pour avoir une taverne aussi agitée. »

Le vieux saisit son outil à deux mains comme pour se préparer au pire.
- « Qu'est-ce tu marmonnes, sorcière ?! »
- « Alors dites-moi : en combien de temps pensez-vous que cet endroit ne devienne la nouvelle Morteplaine si jamais je m'installe ? »

Elle rouvrit les yeux et crispa lentement ses mains. Son sourire s'élargit.
- « Et combien y a-t-il d'enfants parmi vous ? Au moins une centaine, j'espère. Parce qu'ils sont tellement craquants quand ils pleurent. Et leur chair est si délicate... »

Certains commencèrent à reculer. Mais le vieux décida de surenchérir.
- « On t' laissera pas faire ! On sait qu' c'est toi qu'à bouffé tout ce patelin alors tu pourras pas t' cacher d' nous ! On va t' tuer avant qu' tu puisses toucher à un cheveu d' nos marmots ! »

- « Leur sang est comme un grand cru... »

- « Si personne s' décide, alors c'est moi qu' vais t' buter, sale monstre ! »

Il chargea la Stryge en pointant vers elle sa fourche rouillée. Sélène se décala juste avant d'être blessée, et arrêta l'arme en saisissant son manche. Puis en un éclair, elle planta ses crocs démesurés dans le bois. Elle coupa la fourche en deux après avoir brutalement serré les dents, cracha les morceaux qui étaient coincés dans sa bouche par terre.

- « Je me délecte de votre peur... Elle m'enivre et me renforce... »

Avant même que le paysan ne puisse reculer avec ce qui lui restait de sa lance de fortune, elle le saisit par le col et le souleva du sol.

- « Maintenant, tes os. », siffla-t-elle avant de le jeter à terre.
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