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(mono)rp d'un nouveau dragonnier

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Erigërs


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(mono)rp d'un nouveau dragonnier Vide

Erigërs
Message Sujet: (mono)rp d'un nouveau dragonnier | Mer 26 Mar 2014 - 13:59


Prologue

Souvenir
Le bataille

   Je m'assis sur un tronc, a l'entrée de la grotte. Le soleil commençait à percer le feuillage, me réchauffant doucement. Tout en me délectant de cette chaleur bienvenue, dans ce matin plutôt frisquet, je saisis mon coutelas et fis un trait dans le bois. Un trait à côté de cent-vingts, cent-trente autres. Cela faisait quatre mois. Quatre mois que Du Weldenwarden est tombée. Un peu plus que la guerre avait commencé; un peu moins qu'elle était terminée. Fermant les yeux, cherchant le contact de bois sous mes doigts, je me remémore ces quelques semaines de terreurs sanglantes et de fuite désespérée...


 
"Pour Du Weldenwarden! A l'attaque!"
   D'un seul mouvement, tous les elfes se mirent à courir, slalomant entre les tronc, sautant au-dessus des arbustes et des arbres abattus. Je faisais partie du groupe de tête, des éclaireurs. Les restes de notre bataillon montaient ces beaux étalons elfiques, d'un blanc nacré, au regard rempli de vie et d'intelligence. Notre groupe avait été chargé de mener l'assaut final. Cette bataille serait décisive pour l'issue de cette guerre. Tous le savait. Et pour le grand malheur de tous, mes yeux avaient viré au bleu-argent... Presque gris. Aussi gris que la terre de cendre dans laquelle nous venions de déboucher, dans un galop éperdu. Je pris enfin mesure de la folie de ces hommes. Je sentais vibrer le sol de la souffrance de la végétation, agonisante sur le sol que foulait toute l'armée elfique.
Alors ils apparurent. Une mer de métal et de cuire. Une mer de destruction. L'immense vague arrivait sur nous comme nous arrivions sur elle. Les nouveaux hommes étaient dix fois, cent fois, mille fois plus nombreux que nous. Et pourtant, personne ne  pensa ne serai-ce qu'à ralentir. L'allure même accéléra.


   Le choc fut terrible. Tous les membres de mon corps se tendirent, comme si un éclaire venait de me tomber dessus. C'était certainement le cas. Un coup de hache sur mon boulier me ramena à la réalité. D'un seul revers, je tranchais le gorge de l'humain qui venait de me placer le coup. Le corps s’affaissât au sol, mais déjà trois autres guerrier prenaient la place de celui qui venait de tomber. S’engagea une danse folle. Une danse de mort. Les elfes tourbillonnaient entre les rangs ennemis, avec une grâce incomparable. A côté d'eux, les humains ne ressemblaient qu'à des bêtes sauvages, donc le seul but était de tuer. Puis avancer, et tuer encore. Et ceux pendant des heures. le ballet interminable de la mort me frôlât plusieurs fois, me laissant des estafilades et des éraflures sur les bras, les tête, les jambes. Seules ces blessures n'était qu'un petit désagrément. Mais leur nombre croissant m'affaiblissait. Mon bouclier devant lourd, encombrant. Mes gestes imprécis. Il y avait toujours autant d'homme devant moi. Les heures passait, interminables. La nuit fut là, puis ce fut a nouveau le jour. Pour chaque elfes tombait, plus de dix hommes perdait la vie. Mais ils étaient cent fois plus nombreux que nous. L'image me fit penser à un vieux mythe que j'avais lu dans un des livre de la bibliothèque de Kirtan. Le mythe parlait d'une créature redoutable, car à chaque fois que l'on lui coupait une de ses têtes, il en repoussait trois. Un jour, un jeune elfe parvint à tuer la créature, en emmêlant ses têtes... L'image devant moi ce troublât, je sentit il liquide chaux couler le long de mon coup. Quelque chose me pris alors la tête, me forçant à me relever.

"Allez Erig, c'est pas le moment de lâcher!! Secoues-toi!"

C'était Drëzir qui m'appelait, me forçait à rester éveillé. Une baffe vint accompagner ses supplications. Je ne lui en voulut pas. La baffe avait finie de me sortir de ma torpeur. Juste à temps pour voir Drëzir s’effondrer a mes pieds, un poignard dans le dos. De livide, je passai blanc, de blanc, je passai rouge. Une fureur m'enveloppa, décupla mes forces.

"Nonnnnnnnnnn!!!!!!!"

Mon cris fut suivis D'un mélange d'ancien langage incompréhensible. Le terre se mit à trembler, des poussent sortant de sol tout autour de moi. Des branches agrippèrent tous les belligérants, sans exception, pour les broyer et les déchiqueter. Des cris de terreur s'élevèrent, mais je ne les entendit pas. J'étais vidé. Ma tête devient lourde, je tombai. J'avais mal, très mal. Je m'affalai sur le corps de mon amis d'enfance sans vie, froid. Un dernier mot sortit de ma bouche, dans une dernière expiration.

  Drëzir....

Je perdis connaissance, laissant le vacarme des combats loin derrière moi...


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Ellenwen

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Ellenwen
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Message Sujet: Re: (mono)rp d'un nouveau dragonnier | Jeu 3 Avr 2014 - 10:10


[je m'incruste parce que tu cherchais quelqu'un... je suis pas très dispo donc ça sera pe mon seul post mais comme j'ai bcp le tien et que j'ai pas joué mon personnage dans la guerre ça m'intéresse... Si ça te gêne tu me le dis]

Haine, sang et fureur... Ellenwen ressentait autour d'elle tant de sentiments violents qui se bousculaient dans l'air, ébranlaient son esprit jusqu'à le noyer. Elle se sentait comme engourdie, peinant à croire à la scène qui se déroulait sous ses yeux. Tant d'années avaient passé depuis Galbatorix. Tant d'années d'escarmouches et de batailles qu'elle en avait fini par oublier ce qu'une véritable guerre signifiait, quand on lutte non pour des idéaux mais pour sa survie, pour tenter d'échapper à l'inévitable anéantissement. Elle avait oublié la douleur d'un peuple privé de choix, privé de futur et privé de destin. La reine qu'elle avait été avait voulu lutter pour son peuple, le sortir de sa torpeur... mais elle avait oublié le goût des larmes sur sa bouche pour ses compagnons morts. Elle avait oublié le sentiment d'impuissance qui vous tordait les entrailles et faisait remonter un goût de sang dans votre bouche. Et pourtant, il ne lui restait plus d'autres choix que de joindre ses forces à la bataille, pour un dernier assaut désespéré qui n'avait aucun but sinon de mourir dans la gloire et les honneurs. Face à eux, le monstre de métal, les cris inconnus semblaient ne jamais finir, ne jamais s'arrêter.

Tout en virevoltant parmi les hommes, tailladant les chairs de ses deux poignards, elle sentait des larmes rouler sur ses joues, comme si son âme brisée pleurait dans un corps vide. L'âme d'une marionnette, privée de ses sens. Elle ne savait pas combien d'hommes elle avait tué. Elle n'avait pas compté. Elle en avait tué trop au cours de sa vie pour que cela aie la moindre importance, une meurtrière, elle l'avait toujours été. Elle n'avait pas compté non plus les elfes qui étaient tombé, une épée plantée dans le corps comme un papillon épinglé. Elle n'avait rien pu faire. Sa formidable magie, qu'elle avait tenté si souvent de déchaîner, restait muette, incapable d'agir et de creuser des trous dans les lignes ennemis. Tout au plus avait-elle pu se soigner et soigner quelques uns des siens lorsqu'ils nécessitaient de faibles soins et que sa magie ne se dispersait pas dans l'air au premier mot prononcé.

Elle luttait depuis ce qui lui semblait des heures quand un cri, devant elle, lui fit ouvrir les yeux pour la première fois. Pour la première fois, elle ne se contenta plus de voir mais regarda la scène qui se trouvait devant elle. Un elfe tombait, foudroyé par un sort qu'il avait tenté de lancer, vidé, épuisé par ce qu'il venait de produire. Et bientôt il serait mort, percé à son tour, lardé de tant de coups que son corps ne serait plus qu'une masse sanguinolente. Sans réfléchir, dans un geste de compassion qui la surprit, l'elfe se porta à l'avant, taillant l'ennemi et se posta devant ce corps qu'elle ne connaissait pas. Un pour des milliers. Alors que des milliers d'elfes luttaient, que des centaines mourraient, elle pouvait en sauver un. Encore un qui ne pouvait se défendre. Elle pouvait encore se battre pour lui. Nul ne le toucherait.
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Erigërs


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Erigërs
Message Sujet: Re: (mono)rp d'un nouveau dragonnier | Lun 7 Avr 2014 - 18:24


[t'inquiète, ton intervention me donne une suite bien en plaçe Wink]

   La douleur. Une douleur si puissante que l'on ne supporte plus de vivre. C'est ce qui me réveilla. A peine mon esprit essaya de revenir parmi le monde de désolation qui m'entourait que gémissement terrible fendit l'air. Le douleur était si intense que j'avais l’impression que mon corps tout entier était coucher sur du feu. Un feu qui me ravageait aussi de l'intérieur. Le seul fait de penser était un supplice. je ne pus même pas ouvrir les yeux. J’essayai de bouger les doigts: la douleurs fut si intense que mon corps n'eut d'autre choix que de tomber dans un inconscience mêlée de cauchemar...
Des cris fusaient de partout, me vrillant les tympans. Une énorme créature à six têtes semait la terreurs autour de moi. Au loin, je vis Drëzir, couché au sol. Je voulus courir vers lui mais mes jambes refusaient de bouger. Je regardai ainsi la créature se rapprocher de mon ami, aussi impuissant que l'est un moucheron pris dans la toile d'une araignée. Je criais son nom de toutes mes forces, comme si cela aurai suffit à le faire revenir du royaume inconnu on son esprit airait...
Je dormais. J'entendis un murmure a mon oreille, puis je sentis quelque chose d'humide sur mon visage. Cela me fit mal, mais en même temps du bien. Cela me détendait. Mon rêve devint flou, remplacé par un ciel gris, uniforme. Je fus éblouis malgré cela. J'attendis avant de refaire une tentative. Cette fois si, je vis avec plus de netteté. Le gris était en fait un immense rocher, sous lequel je me trouvait. J'essayai de bouger le doigts. J'eus mal, mais se fus supportable. On porta un récipient à ma bouche, et un liquide épais coula dans ma gorge desséchée. On murmura encore, mais je ne compris pas.
Soulagé d'être en vie et détendu, je me rendormis, longtemps.


   Je me réveillai dans le nuit. Un petit feu éclairait les lieux, juste devant moi. Je tentai de me redresser contre la parois en pierre. Après quelques pénibles efforts, je pus voir ce qui ce passait autour de moi: quelqu'un avais monté un camps sommaire, constitué d'une petite tente, ou du moins à ce qui y ressemblait. Un petit tas de bois empilés côtoyait une pierre plate et basse de cinquante centimètre de diamètre. Deux tronc étaient disposés de part et d'autre de cette table improvisée, pour servir de siège. Ne pouvant me lever -la chose était au delà de mes forces- Je me contentai d'attendre. Le ciel commençait à s’éclaircir au loin, le jour serai bientôt là. Je me mis à somnoler. Alors que je commençais à tomber sur le côté, une douleur me déchira du coup jusqu'au bas de l'épaule gauche. Un juron à peine étouffé vient accueillir cette découverte déprimante.


  *Sans doute une blessure du à la bataille... On me l'a fait quand... Ah oui, je me souviens, quand je commençais à m'évanouir, je crois. C'est à ce moment là que Drëzir m'a... *
 
 "Drëzir, nonnnn..."

  La réalité vint de me frapper comme un barre de fer en pleine poitrine.

  *Ce n'est pas possible, pas lui... Il est forcément vivant...*

   Un sentiment pourtant démentit ce mensonge avant même qu'il ne prenne réalité. Mais aucune larme ne tomba. Je n'avais plus de larmes. Et je ne voulais pas pleurer. Ces hommes le paieraient. Il me le paieraient. Une rage sourde contre cet envahisseur pris racine en moi. Il m'avait pris mon amis, brulé la terre sur laquelle nous vivions. Il le paieront.
   Un mouvement agita la tente, qui s'ouvrit. Il était tant de découvrir qui était son miraculeux sauveur...
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Ellenwen

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(mono)rp d'un nouveau dragonnier Vide

Ellenwen
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Message Sujet: Re: (mono)rp d'un nouveau dragonnier | Mer 9 Avr 2014 - 22:52



La bataille n'avait pas de fin... Des heures de bataille, toujours semblable, à résister contre des vagues sans cesse déferlantes, des ennemis sans visage et sans nom. Des heures à tenir bon, les bras brûlants sous le poids des armes, sous la douleur des gestes toujours répétés. Des heures sombres qui avaient semblé durer des siècles jusqu'à ce qu'enfin, la nuit tombe et les armées refluent, comme la marée, laissant derrière elles les corps des morts, les gémissements des blessés. Le corps qu'Ellenwen avait protégé avait été enlevé... quelques minutes ou quelques heures plus tôt, elle ne le savait pas. Les soigneurs étaient venus le prendre pendant qu'elle tenait sa position, tentant vaille que vaille de faire appel à sa magie pour soigner les blessures qui zébraient sa peau.

Quand l'heure était venue de se retirer, il lui semblait que son corps n'était plus qu'une boule de nerfs, une pelote de laine si pleine de noeuds qu'il semblait impossible de les dénouer. Ses épaules la brûlait, ses mains étaient ouvertes tant la garde de son épée avait usé ses paumes. Ses cheveux étaient poisseux de sang et elle ne parvenait plus à distinguer l'éclat du métal de son armure sous la poussière et les humeurs mêlées. Un seul coup d'oeil, vide d'espoir, avait suffi à lui faire comprendre que cette bataille serait la dernière. Trop d'elfes gisaient, morts. L'armée ne pourrait se battre sans détruire la race. Un goût amer emplissait sa bouche, un goût de défaite et de tristesse. Un goût d'abandon.

Elle était revenue au campement, enfoncé à quelques encablures dans la forêt où, déjà, chacun se préparait au retour. Une lassitude extrême lui tirait le ventre, lui tordait les entrailles. Autour d'elle, on se bousculait, on l'interpellait. Ancienne reine des elfes... certains voyaient encore en elle un espoir. Un espoir qui ne pourrait ressusciter les morts. Une main l'arrêta.


- Ellenwen Svit-Kona... Excusez-moi...

Elle retourna un regard surpris à l'elfe qui avait osé ainsi la toucher et déranger ses pensées. Elle nota à ses traits tirés, son manque d'armes, qu'il devait être l'un des soigneurs qui s'étaient dévoués, la journée entière aux blessés.

- Le jeune homme que vous avez sauvé. Il va se réveiller... J'ai pensé que vous aimeriez le voir...

Un sourire dubitatif tordit les lèvres de l'ancienne elfe, comme une grimace. Elle n'avait pas envie de voir l'être anonyme qu'elle avait sauvé. Un pour tous ceux qu'elle avait dû laisser. Mais la lueur dans les yeux de l'infirmier, dans ceux qui l'entouraient, la fit céder. Elle avait sauvé quelqu'un... Un mort de moins... Suivant l'elfe, elle arriva jusqu'à une tente de fortune, tendue entre les arbres. Elle poussa la toile et entra dans une infirmerie où l'odeur du sang lui emplit les narines. Ils la traversèrent rapidement, au milieu des râles des blessés et sortirent, de l'autre côté, dans une vaste clairière où avaient été dressé un camp de fortune. Un tronc pour des bancs, une planche pour une table. Et des blessés, encore, tout autour, adossés contre les parois de pierre.
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Erigërs


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Erigërs
Message Sujet: Re: (mono)rp d'un nouveau dragonnier | Lun 19 Mai 2014 - 18:21


[désoler pour l'inactivité mais avec le brevet qui approche... je suis obliger de bosser faut dire que je joue aussi beaucoup]

La tente n'était en fait que la sortie d'une autre beaucoup plus grande, que j’aperçus entre les troncs dispersés qui faisaient le tour de la clairière. Car c'était une clairière. Remplie de blessés, allongés comme moi sur un simple draps étendu à même le sol.
Mon regard revint se poser sur les deux personnes qui arrivaient. La première était visiblement un des médecins du camps. Il était reconnaissable à sa blouse. La deuxième était... Elle dégageait un aura de puissance, de splendeur impressionnant. Mes yeux firent la mise au point et...


-Par mère nature, Ellenwen en personne!

Contrant les appelles de mon corps meurtri, je me levai, et mis un genou à terre. Au moment de me relever, ma blessure me fit souffrir le martyre, a tel point que je n'eus d'autre choix que de me laisser retomber. Je m'écorchai la main un peu plus sur un caillou. Le médecin se précipita vers moi pour me remettre en position allonger, décrétant que j'étais trop faible pour me tenir en une autre position. Je lui renvoyai son aide à la figure, tout en disant qu'une personne tel qu'Ellenwen devait être saluée quelle que soit la situation. Tout en disant cela, je levai les yeux vers elle. Je vis une leurre furtive dans son regard. Un scintillement qui ne dura que le temps d'un clignement de paupière, si fugace que je me demandais si cela c'était réellement passé. Je regardai le médecin, et le temps que mon regard revienne à Ellenwen, celle-ci avait déjà disparue. Le pan de toile de la tente bougeait encore. Le médecin après s'être assuré que j’allais a peu près bien, s'en alla à son tour.

*Ce départ ressemble plus à une fuite qu'à autre chose... Que ce que cela signifie?...*

Encore deux jours passèrent sans que je revis Ellenwen. Et les évènements qui suivraient allait surement m'en empêcher à nouveau. Effectivement, le cauchemars recommença lorsque qu'un cris raisonna. Un seul... Suivis de dizaines d'autres.

Nous sommes attaqués! Au armes!

Puis ce fut la débandade. Des elfes courraient partout, criant, trébuchant, tombant. Puis le feu ce mit à tomber. es flèches enflammées par dizaine, encore et encore. Mon rocher me protégeait. Grognant sous l'effort, je me mis debout, ou j'arrivai à tenir. Je ramassai mon épée, posée à côté de ma couche, et regardai la scène comme un spectateur. Mes camarade tombaient, un a un, touché à la jambe ou au bras, brulés par le feu, déjà mort pour certains. Le feu s'arrêta, remplacé par des hordes d'hommes assoiffés de sang. Tous ce qui n'était pas mort tombaient sous le coup de leur hache.
Une larme tomba. Une. J’abattis de sang froid le colosse qui se dressait devant moi. Ces hommes détruisaient mon milieu de vie, mes congénères, ma race. Ils payeront. Comme ils paieront pour Drëzir. Deux autres hommes tombèrent. Ma blessure me tirait. Je ne ressentais pas la douleur. Que de la rage. Une rage noir. Quelqu'un me tira par l'épaule, m'entrainant loin des combats. Je luttai pour avancer, pour me venger. Le personne ne lâchait pas. Cinq autres hommes apparurent devant moi. Ile n’eurent pas le temps de faire deux pas que des plantes les arrachaient au sol, les envoyant d’écrasés plus loin. La magie aurait due m'affaiblir, mais la rage décuplait mes forces.
Je me retournai pour voir qui me trainais et...


-Ellenwen...

Sans poser plus de questions, sans plus une once de rage dans les veines, je la suivis. Tournant le dos au massacre, m’enfuyant dans la nuit d'encre.
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Ellenwen

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Ellenwen
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Message Sujet: Re: (mono)rp d'un nouveau dragonnier | Jeu 5 Juin 2014 - 22:49


(dsl j'ai commencé à écrire et j'ai oublié après -_-' )

Les Premiers Hommes reviendraient. Ellenwen l'avait su depuis cette nuit où ils s'étaient repliés, leurs troupes cassées par l'élan inébranlable des envahisseurs. Depuis qu'elle avait vu les blessés s'entasser dans une clairière à peine aménagée, où des tentes de fortune avaient été dressées. La guerre avait été trop violente, les combats trop meurtriers pour que les Premiers Hommes n'arrêtent leur avancée, effrayés par la lisière de la forêt. Ils avaient trop d'hommes pour s'arrêter, tant d'hommes que nul n'avait pu les compter et que le long serpentement de leurs troupes semblait presque infini. Ils ne pouvaient choisir une autre voie, abandonné ceux qui avaient fui. Elles les avait donc guetté, des nuits durant, organisant le transport des blessés, soignant ceux qu'elle pouvait jusqu'à l'épuisement. Loin de son compagnon, entourée de ceux qui avaient été ses sujets et qui la regardaient maintenant, une lueur égarée dans les yeux, elle se sentait si impuissante qu'elle avait failli plusieurs fois tourner les talons, s'enfoncer seule dans la masse noire brillante de l'éclat des lames pour y trouver la seule fin qui lui semblait honorable. Aussi avait-elle organisé les transferts de blessés, avait-elle prévu une contre-offensive, avait géré l'arrivée de l'approvisionnement. Elle s'était investie dans tout ce qui lui avait volé du temps, ravi son esprit des longues minutes qui s'écoulaient trop lentement.

Les discussions et les décisions avaient été dures à suivre et à prendre. Tous savaient que l'inéluctable allait avoir lieu. Ils ne pouvaient défendre la lisière de la forêt. Ils ne pouvaient les repousser plus longtemps. Pourtant... tant de blessés... Il était impossible de tous les évacuer. Pas en quelques jours. Pas sans laisser derrière eux une trace si facile à remonter. Ils avaient donc entamé le replis, précautionneusement, établissant toutes les défenses magiques qu'ils connaissaient, laissant les mages épuisés et presque incapable de se servir davantage de leur magie. Les blessés les plus graves avaient été évacués, un à un, lentement.

Et puis ils étaient venus. Elle en avait presque été soulagée après deux nuits d'attente, deux nuits sans sommeil et sans repos. Sans doute avaient-ils pris le temps de soigner leurs blessés et de préparer de quoi s'attaquer aux défenses magiques de la vieille forêt. Et avec eux le feu s'abattit une nouvelle fois sur la forêt, à peine vorace, si peu dévorant tant l'incendie qui viendrait serait gravé dans toutes les mémoires. Les hommes s'attaquaient sans vergogne aux blessés, éventrant les tentes et les corps qui s'y trouvaient, laissant le sang noir s'éclairer de lueurs rouges et vives. Une nouvelle fois, les elfes furent débordés. Le bois gémissant autour d'eux des cris des arbres et des elfes unis, ils fuyaient en désordre, s'éparpillant dans les bosquets, luttant pour une survie plus qu'incertaine.

Tiraillée, abattue, Ellenwen errait entre les combattants, déchirant les chairs qui se présentaient à elle, semblable à une automate. Sans savoir où elle allait, qui elle cherchait, elle s'avançait, perdant pied dans la marée humaine qui déferlait, se laissant emporter par un cours qu'elle ne pouvait maîtriser. Elle ne savait plus où ses pas la portait. Les yeux fermés, elle se laissait porter par les sons qui claquaient autour d'elle, par le rougeoiement qu'elle percevait à travers ses paupières fermées. Elle voulait échapper aux cris d'agonie, à la vue du sang dont l'odeur lui retournait l'estomac. Elle voulait échapper à l'étrange faiblesse que broyait chacun de ses mouvements, sapant ses forces à mesure que la magie s'échappait de son corps. Elle ne voulait plus sentir sa peau roussir, chaque fois que ses bras effleurant le tronc d'un arbre enflammé. Elle fuyait l'enfer, portant à ses lèvres la fiole dont elle ne pouvait plus se séparer, laissant son esprit s'imprégner de la paix sans âme du liquide.

Elle rouvrit les yeux lorsqu'une branche s'abattit à ses pieds, enduisant son visage d'une épaisse suie noire, les escarbilles brûlant ses jambes. Elle regarda son pantalon de cuir trop usé, les plaies qu'elle voyait suinter, les chairs roussies. Elle se sentait étrangère à son propre corps et, lorsque la douleur se fit sentir, elle la repoussa d'une pensée. Et son regard se figea sur l'elfe. Celui qu'elle avait sauvé deux jours plus tôt. Celui qui s'était battu jusqu'à tomber. Il combattait avec une folie qui touchait à la furie, une rage qui, l'espace de quelques secondes, lui broya le coeur. Elle avait trop longtemps connu cette même pulsion meurtrière, face aux corps morts de ceux qu'elle avait aimé. Le même désespoir sans fin qui vous donnait cette envie de mort - la vôtre, celle des autres, qu'importe ? Se faufilant entre les attaquants, elle le saisit par l'épaule et le força à tourner le dos au massacre. Ils ne pouvaient rien faire. Ni elle, malgré toute sa puissance, ni lui, malgré toute sa rage.


- Ellenwen

Le mot la brûla, dévorant son esprit comme le feu qui dévorait la forêt. Elle ferma à nouveau les yeux alors que les larmes jaillissaient, roulaient en torrent sur ses joues. Son souffle se fit rapide et rauque à mesure qu'elle avançait, qu'elle fuyait le massacre qu'elle ne pouvait empêcher. Elle ne se retourna pas. Vivre. Seuls le bruit de pas de son compagnon et la pensée de Laïaga parvenait à la faire avancer. Sans un regard.

- Tout est perdu, souffla-t-elle.
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Erigërs


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(mono)rp d'un nouveau dragonnier Vide

Erigërs
Message Sujet: Re: (mono)rp d'un nouveau dragonnier | Mer 18 Juin 2014 - 16:30


[bon je reprends la main pour je dirai au moins deux postes, (je rappelle que c'est un "semi-mono" rp), mais ellen, si tu a qq chose a rajouter, je t'en pris, ne te retient pas Wink ]

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Lentement, je rouvre les yeux. Voilà donc ce qui c'est passé il y a trois mois, voir peut-être quatre. Je ne suis plus très sûr tout d'un coup.Lentement, je me lève en grimaçant, à cause de mes muscles ankylosés. Combien de temps suis-je resté assis? Je lève la tête: le soleil dépasse maintenant largement la cime des pins qui bordent la grotte. Ces même pins qui m'avaient paru tel un havre de paix, pouvant m'isoler de tout les maux qui m'accablaient, à mon arrivée ici.
Après l'attaque du campement, nous avons fuis longtemps, à travers les bois, traversant des rivières, escaladant des montagnes. Après un mois et demi de marche forcée, de survie en pleine nature, parfois douce, parfois hostile, Ellen et moi étions arrivés ici. Nous nous installâmes dans cette grotte. Puis Ellen partit. Deux jours après notre arrivée, alors que je me réveillais, je remarquai que sont emplacement était vide. Elle avait pris toute ses affaires et était partie.
Je m'arrête devant l'emplacement où elle avait dormis seulement deux nuits, avant de repartir je ne sais où, sans doute pour organiser je ne sais quoi... Elle m'avait néanmoins laissé un tas de bois et de provisions divers - baies sauvages, racines, fleurs comestibles.


La première chose que j'ai faite une fois livré à moi même, ça a été de fabriquer quelque chose pour me défendre, et chasser. Car contrairement aux autres elfes, et malgré ma très grande proximité avec la foret, je ne suis pas végétarien. Ainsi, je me suis fabriqué un arc et taillé de flèches, car dans la fuite, j'avais perdu mon carquois.
Sanglant mon épée dans mon dos et prenant mon arc et moi carquois, je ressort de la grotte. L'air frais du matin m'assaille les narines. Je pris la direction du nord, pour monter au sommet du pic le plus proche. Je suis plus doué à escalader les arbres que les montagnes, mais je parvient tout de même en haut. Pendant encore un mois après notre arrivée, je pouvais encore voir la fumée noir, loin sur l'horizon, de la forêt, ma maison, en train de bruler.

*Et que sont devenus mes parents?*

La question me vint comme ça. Refoulant les larmes, et me forçant de me raisonner, je descendis le pic. J'ai déjà perdu Drëzir, je me refuse à croire que mes parents sont morts. En descendant, je croise une piste fraiche. Les traces ressemblent à celle d'un cerf ou d'un dain, mais sont légèrement différentes. Sans doute une espèce des montagnes. Je suis le sentier. Il longe la montagne sur au moins un kilomètre, puis disparait au détour d'un rocher. Je décide de continuer un peu, avant de rebrousser chemin. Alors que je suis sur le point de faire demi-tour. Une tête dépasse d'un rocher. Je me fige sur place, pour ne pas effrayer l'animal. Une chance que le vent ne soit pas dans le mauvais sens. L'animal me regarde, puis, sans doute ne sentant aucun danger, avance tranquillement, n broutant de l'herbe. Je l'observe attentivement: l'animal ressemble bien à un cerf, mais est plus petit, et à des cornes recourbée vers l'arrière à la place de bois, un peu comme une chèvre.

*C'est un bouquetin.*

Je l'ai sans doute lu à l'époque ou je me promenais dans la bibliothèque de la ville. Doucement, je m'agenouille, puis prend mon arc. J'encoche une flèche, tends la corde et... Alors que je suis sur le point de tirer, un rapace effraye l'animal, qui part e courant. J'essaye de le toucher, mais ma flèche passe largement au dessus, et se perd derrière les rochers. Dépité, je me lève et pars d'un pas rapide pour récupérer ma flèche.

-Stupide oiseau de malheur! Si tu te pointe à nouveau, je te..

La scène que je découvre de l'autre coté des rochers me coupe le souffle: Un petit plateau, d'environs trente mètres de diamètre, traversé d'un petit ruisseau, tombant en cascade plus bas dans la montagne. Un petit troupeau de bouquetin, sans doute celui de l'animal que j'ai voulu chasser, paitre tranquillement le long de son lit. A ma vue, le groupe se disperse, sautant au dessus des rochers et arbuste. Un gros rocher, de deux bon mètre de haut, s'enfonce à moitié dans la rivière. Je traverse, le contourne et...

-Bon dieu, un œuf de Dragon!

C'est la dernière chose que je me serai attendu à trouver ici, derrière ce rocher. Lentement, je m'agenouille, et tends le bras vers l’œuf. Il est d'un bleu azur, veiné de fines lignes vertes scintillantes. Doucement, respectueusement, je touche ce trésors du bout du doigt. Un fin courant électrique, ou plutôt magique, me hérisse les poils de l'avant bras. J'ôte mon épée et mon carquois, et j'enlève mon manteau, dans lequel j'emballe soigneusement l’œuf. Je me rééquipe, et repart, d'un pas lent, de peur de faire tomber le bijoux bleuté que je tient dans les mains, vers mon campement. Le repas attendra, la découverte que je viens d faire et beaucoup plus importante.
Soudain, une pensée me viens à l'esprit:

Je serai Dragonnier.
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Message Sujet: Re: (mono)rp d'un nouveau dragonnier | Sam 1 Nov 2014 - 12:10


C'est d'un pas pressé mais attentif que je me dirige vers mon campement, où plutôt ma grotte. La descente du sentier que j'avais emprunté à l'aller c'était révélée ardue, mais c'est sans problème majeur que je la parcourue. L’œuf, soigneusement emballé dans ma cape, prend pas mal de place, et m'occupe les deux bras. Ainsi, je porte mon épée en bandoulière et mon arc accroché dans mon dos, chose peu pratique si je me fais attaquer.

Enfin, j'aperçois l'entré de la grotte. Il était temps! Je commence a avoir mal au bras... Lentement, je dépose mon trésors à coté de mon feu, à l'entrée, et je cours cherché ma couverture. Je reviens, et l'échange contre ma cape, que je m'empresse de remettre sur mes épaules. L'air montagnard en cette saison est plus que frisquet, et je commence sérieusement à avoir froid.
Je vais chercher quelques buches que je pose en tas sur les braises encore rougeoyantes, et souffles sur celle-ci pour les raviver. Le feux redémarre. M’asseyant en tailleur près de feu pour me réchauffer, je contemple l'objet de forme ovale, presque scintillant dans la lumière du soleil déclinant. Tout à coup, mon ventre un gargouillis des plus sonores, me rappelant l'absence de repas, due à ma découverte de matin. Je me lève pour aller chercher quelques baies dans mon sac, et revint tout en les grignotant.

Le soleil décline déjà vers l'horizon, et je me rend compte que je viens de passer l'après-midi à contempler l’œuf. Les veines, d'un vert sapin, scintilles de plus en plus fort, et se distinguent de mieux en mieux dans le soir tombant. Je remet une buche dans le feu, et je pars me coucher, dans un bâillement à m'en décrocher la mâchoire. Mine de rien, ma contemplation ma épuisé. Je cale l’œuf contre ma couchette, puis ferme les yeux, pour sombrer dans un sommeil profond, sans rêves.

Le lendemain, je suis réveillé par un craquement sec, qui résonne dans le matin brumeux. Puis un second se fait entendre. Je cherche d'où viennent les bruits, puis baisse les yeux vers l’œuf. Celui-ci est en train de bouger, et est fissuré à plusieurs endroit.


-Bon dieux, il éclot!

Trop fasciné pour m'écarter, je regarde le fissures se multiplier à sa surface. L’œuf luit légèrement, d'un éclat magique. Puis tout d'un coup, une petite tête apparait. Elle est bleu azur, avec de reflet vert. Le dragonneau se bat pour sortir de son œuf, et pousse un gémissement aigus. Puis il arrive à sortir complétement. Émerveille, je m'agenouille près de lui et tend la main, doucement pour ne pas l'effrayer. Le petit dragon tourne sa tête vers moi, et s'avance maladroitement, les ailes pendantes sur les cotés. Il s'approche, me renifle la paume. Puis la touche du bout de son museau. C'est alors qu'une explosion me secoua tout le corps, avec l'impression que mon corps vas imploser. Puis je perdis connaissance....
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Message Sujet: Re: (mono)rp d'un nouveau dragonnier | Sam 3 Oct 2015 - 20:30


[ HRP: Et me revoilà pour la suite]



 Doucement, je reviens à moi. J'ouvre un œil, puis l'autre. Le plafond de la grotte me parait flou, d'un gris uniforme. Je commence à pouvoir distinguer les irrégularités de la roche. Celle-ci change peu à peu de couleur, pour passer de gris anthracite à un gris plus orangé. Lentement, je me relève sur mes coudes. J'ai une désagréable sensation de brulure à la main. Un picotement incessant qui me tiraille la paume. Encore à demi-endormi, je me lève et me les frottes. Le soleil est bas sur l'horizon, ce qui veut dire que j'ai dormis toute la journée. C'est alors que je me rends compte d'une irrégularité là où ma peau me démange. Baissant les yeux, Je m’aperçois qu'une partis de ma peau forme comme une grosse cicatrice ocre, en forme de spirale.

-Qu'est-ce que...?

Puis je me rappelle. L’œuf, l'éclosion et... le dragon! Une véritable tempête explose dans ma tête, rappel de livres étudiés, de stress, de joie et d'anxiété, me donnant un sérieux mal de crane. D'abord, ou est passé le petit dragon? Ensuite, si j'ai cette marque dans ma main veux-t-elle bien dire ce dont je me souviens? Faisant demi-tour, je me mets à fouiller frénétiquement mes affaires, puis la grotte, en quête du petit animal. Mais je ne le trouve nul part. Aurais-je rêvé? Un bruit attire alors mon attention à l'extérieur de la grotte. Un nœud au ventre, je me dirige vers l'entrée et... Je tombe nez à nez avec le dragon. Celui-ci parut aussi surpris que moi, puis intrigué. Doucement, je pose genou à terre, et tends la main droite, celle où la cicatrice était apparue. Le petit s'approche, la regarde, la renifle, puis vient caler sa tête au creux de ma main. Je souris, un sourire de plus en plus grand, puis je me met à rire. Dragonnier! J'allais devenir Dragonnier!
Doucement, je tends mon autre main, puis attrape délicatement le bébé dragon pour l'emmener à l'intérieur. Je le pose délicatement sur ma couverture de fortune, puis l'emballe dedans.

-Ce serai  bête que tu attrapes froid!

Je me relève et me dirige en direction du feu, dans le but de le rallumer. Faute d'entretien, les braises se sont éteintes. Alors que je me retourne pour aller prendre mon briquer dans mon sac, je vois une petite queue en dépasser et un ronronnement pareil à celui d'un chat s'en échapper. Il doit chercher quelque chose. Je prends un bout de viande qu'il me reste de la veille, et sifflote doucement. La queue disparait, le sac remue et je vois apparaitre une petite tête. Cette tête se lève comme pour humer l'air, puis les yeux se fixent sur le morceau que je tiens entre mes mains. Je lui tends doucement. Le dragon sort alors du sac, l'attrape d'un coup de mâchoire rapide puis retourne se cacher tout aussi rapidement, mais d'un pas mal assuré. Je souris. Il avait juste faim. Disposant un autre bout devant le sac, je saisis mon briquet et vais rallumer le feu.
  Plus tard dans la soirée, mon nouvel amis ce décide enfin à sortir de sa cachette et viens se blottir sur mes genoux, enrouler sur lui-même, la tête cachée sous une aile. Je me mets à lui parler.

-Ainsi, c'est toi mon nouveau compagnon de voyage. Je sens que l'on vas bien s'entendre. En tout cas comme peuvent s’entendre Dragons et Hommes. (Je me mets à le caresser, la sensation des écailles étant toute nouvelle pour moi) Mais j'y pense, il te faudrait un nom. Voyons-voir? Un nom qui aille avec ta couleur... Vaïron? (ma proposition est accueillie par un grognement de désapprobation.) Ça ne te plait plais pas? Emerald alors? (nouveau grognement. Je fais une troisième, puis une quatrième proposition.) Bon, si tu grogne à chaque fois, petit bout, on ne vas pas s'en sortir...


"Ürdine"

-Que... (Je relève la tête, et scrute la grotte. Ne voyant personne:) C'est toi qui viens de parler? (Je grattouille son dos. Pas de grognement en réponse cette fois ci.) Ürdine... C'est un nom féminin ça. Mais alors... Tu serais une fille? (Un doux ronronnement se fit entendre) Je suppose que ça veut dire oui...Alors bonne nuit, Ürdine.
 
Alors mon petit dragon serais en faite une dragonne, comme dans la légende d'Eragon. Je souris intérieurement. Doucement, je déplace la petite dragonne sur ma couche, puis je m'allonge à coté d'elle, éreinté malgré ma courte journée. Elle se blottit contre moi. Je ne tarde pas à sombrer dans un sommeil plein de rêves de dragons, de batailles et d'aventures...
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