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Les Elfes Rançonnent la Ville

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L'Aléa

Maître du Jeu

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Les Elfes Rançonnent la Ville Vide

L'Aléa
Maître du Jeu
Message Sujet: Les Elfes Rançonnent la Ville | Dim 18 Oct 2015 - 3:28


Gil’ead... Depuis quelques temps, ceux qui n’avaient nul part où aller s’y accumulaient. Drows échappés de Goterada, Nains survivants des Boers, elfes, humains… tous ça s’entassant de plus en plus, là où le crime, le marché noir et les bandes prospéraient, créant un chaos que les Premiers Hommes se contentaient d’observer et de maintenir un équilibre tout relatif... quand le besoin s’en faisait sentir… ou qu’ils leur plaisaient. Là ils s’en foutaient visiblement.

Cela faisait des jours que les rafles avaient commencé. Et il courait dans les rues. Il n’avait pas tant que ça de choix en fin de compte, les Premiers Hommes s’en foutaient, les Cam sont leurs alliés… et même si ce n’était pas le cas… ils se sont barrés dans le sud la queue entre les jambes. Si cela n’était peut-être pas vrai dans les faits… telle était la façon dont les habitants de la ville avaient vu cela… quant à  l’Equilibrium… l’organisation avait dit que c’est pas son taf… bref, il alla frapper à la seule porte qui restait… celle de ceux que tous les adeptes de l’ancien langage craignaient comme un cauchemar, comme l’ombre furieuse dans leur pas… il allait voir les Umettelig Jegers. Vorrek frappa à la porte du Manoir Cyrcée. Une solide bâtisse dans un quartier facilement accessible, bien qu’on disait que la moindre entrée était contrôlée, les Dieux Lointains et les Jegers savaient comment…

Ils étaient des ennemis de sa façon d’être, mais avait-il aussi entendu qu’ils toléraient voir employaient des dessinateurs de runes naines. Mais là n’était pas la question cette nuit, car Vorrek courait à travers les rues sombres, mal éclairées et crasseuses de Gil’Ead… jusqu’au manoir…

Il n’entendait pas leur pas derrière lui, mais il savait qu’ils étaient là, il savait qu’ils étaient derrière lui. Ils avaient déjà pris son frère, son cousin et sa femme. Maintenaient… Ils venaient pour lui… il avait essayé les portes de la communauté Drow, mais même eux n’avaient ni le pouvoir, ni les ressources pour se dresser face à la menace. Il avait aussi frappé à la porte des communautés humaines, mais c’était elles qui avaient le plus souffert de la menace ! Sans rien d’autre que sa fierté ravalée, il tambourina à la porte du manoir en hurlant d’ouvrir. Et on lui ouvrit. Une silhouette encapuchonnée. La moitié de son visage était cachée, mais il put voir un menton fort barbu, comme fixé dans une expression de neutralité cynique. Le Jeger sembla entendre quelque chose. Il leva le nez et regarda par-dessus l’épaule du nain. Il tira Vorreck dans le manoir. Une volée de flèches s’abattit là où se trouvait le nain deux secondes plus tôt. Suite à la rafale de flèches, il y eut réplique. Une bonne dizaine de tir d’arbalète sifflèrent… puis illuminèrent fugacement la rue quand les charges explosives à l’ammoniac contenues dans les carreaux détonèrent.

Vorreck fut accueilli de manière spartiate, sans chaleur inutile. Mais il fut tout de même accueilli et interrogé avec une cordialité toute relative. Nulle torture ne fut à envisager, bien au contraire, il fallut même l’aider à produire un récit cohérent. Mais en furent retirées les informations essentielles : les elfes de la ville raflaient dans les communautés de la ville. Pourquoi il ne savait pas, mais apparemment les Jegers savaient, ou pensaient connaître le POURQUOI de cette folie, de ce déchaînement de violence. Car s’il y avait des rafles, il arrivait tout ce qui allait avec…

Mais les Jegers n’avaient rien à foutre de ce qui se passait à côté, ou plutôt ils avaient fait le calcul froid que si ils foutaient en l’air les rafles, ils stopperaient par la même occasion les exactions. et puis. en tirant sur leur QG... les agresseurs venaient de se faire un ennemi puissant... et insatiable...




*
**


Tara avait été assignée à cette ville moisie suite à la bataille du Nord. Elle aurait voulu rentrer à la Dras avec ses ingénieurs, mais voilà, ça n’avait pas été le cas. Etant la traqueuse la plus expérimentée et avec le plus d’ancienneté, elle avait la charge du manoir et de ses ressources en l’absence d’un Spécialiste pour diriger la barque. Elle remontait le couloir en grommelant. Elle aurait aimé mettre certains de ses hommes sur l’affaire, mais ils n’avaient pas une assez bonne connaissance de l’enchevêtrement de couche, de contact et de faux semblant de ce foutu bidonville. Il lui fallait des locaux. Elle pouvait toujours maintenir une équipe d’intervention en réserve et venir soutenir ses agents le cas échéant, mais pas plus… elle pousse la porte de la salle où sont rassemblés les éléments qui se sont d’eux-même présentés, ou qu’il a fallu recruter… elle embrasse du regard le petit groupe. Pas de quoi casser trois pattes à un canard… rien que de la chair à Moorwen, pensa-t-elle, mais s’ils pouvaient lui permettre de mettre fin à tout ce bordel… alors soit, elle travaillerait avec… ça.

La tueuse d’élite s’adressa alors aux personnes dans la pièce :


- Vous qui vous présentez ici aujourd’hui, de gré ou de force… vous avez été choisis pour votre connaissance de la ville et de ses réseaux. Certains d’entre vous ont souffert des rafles et violences, d’autres sont encore là sur la promesse d’une belle prime. Y’a de quoi bouffer au râtelier. Et y’en a pour tout les goûts. Ce que je veux savoir… c’est : QUI est prêt à aller se salir les mains pour faire avancer les choses dans le bon sens et mettre fin à tout ce merdier ?

Tara se foutait pas mal d'avoir l'air charismatique ou convaincante, elle n'était pas là pour ça et eux non plus... Elle balaye la salle du regard. Elle voit de tout. De la peur, de la colère, de la cupidité, et pas mal d’autre émotions qui font tout le panel des émotions « humaines », car il n’y a pas que des humains ici…
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Garnyiss


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Les Elfes Rançonnent la Ville Vide

Garnyiss
Message Sujet: Re: Les Elfes Rançonnent la Ville | Mar 20 Oct 2015 - 17:12


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Le brouillard s’élève en lambeaux paresseux depuis la surface calme du lac Isenstar. Il lèche les décombres, les habitations branlantes et rares construction avec avidité. Il profite de la moindre brèche, de la moindre ouverture pour s’inviter ou nul ne le désire. Qui sait ce qui peut se cacher en son cœur ? Ce qui rode dans les rues englouties par les volutes opaques ?



Quelque chose de métallique. Cela bouge et même les brumes ne parviennent pas à étouffer l’écho régulier de ses pas. L’éclat enflammé d’une torchère miroite l’espace d’un instant sur la surface polie d’une armure. Personne n’est là pour le voir, murmurer ou colporter sur sa présence. En cette heure ci, même le désert pourrait donner des leçons de peuplement aux rues de Gil’Ead. Les bruits de pas s’éloignent. Le silence reprend son domaine. Des heures durant, il règne en maitre absolu jusqu’à ce qu’une vague et éphémère rumeur de lutte murmure dans le lointain.



Déjà, le noir s’ourle de nuances écarlates à l’Est. Un faible vent se lève, au grand dam du brouillard. Il se retire à contrecœur. Dans sa fuite, il se raccroche à tout ce qu’il peut, comme les arêtes, formes alambiquées et autres creux d’une armure. Voilà qu’il s’en tient une, à une très sage et très diplomatique distance d’une des rares constructions digne de ce nom. Droite comme un I, le heaume tourné vers la bâtisse, quelque chose de vaguement rond pendouillant de son gantelet droit. Attend-elle quelque chose ? Si c’est le cas, alors elle vient juste de s’impatienter.


Son bras droit se lève à l’horizontale puis l’avant-bras s’anime lui aussi, décrivant d’amples moulinets. Enfin, les doigts du gantelet desserrent leur prise sur l’objet. Son vol plané s’achève à une vingtaine de mètres de la porte. Un rebond, deux et, enfin, il finit sa course pile poil au pied de l’épais panneau de bois. Méconnaissable, bleuit et ensanglanté sous le linceul de poussière grise. Encore empli d’un regard tout aussi surpris que venimeux…



« Les malfrats font grise mine aujourd’hui ! Pourquoi donc rester cachés entre 6 murs ? », s'exclame une voix à l'accent métallique sans que l'on ne sache trop à qui, des malfrats en question ou des occupants de la bâtisse, elle s'adresse.







Dernière édition par Garnyiss le Dim 18 Sep 2016 - 22:39, édité 1 fois
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Dietwin


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Les Elfes Rançonnent la Ville Vide

Dietwin
Message Sujet: Re: Les Elfes Rançonnent la Ville | Sam 24 Oct 2015 - 3:24


Mettre fin à ce merdier, comme l'officier Jeger l'avait si bien suggéré ? Rhero n'appréciait guère les méthodes utilisées par les Premiers Hommes pour y parvenir. La manière dont on l'avait emmené en était une des raisons. Certes, il posait certains questions indiscrètes qui pouvaient en gêner certains, mais de là à se faire conduire de force dans ce bastion… Tout ce qu'il avait voulu, c'était retrouver son camarade disparu. Il n'avait pas beaucoup prêté attention aux autres disparitions. Mais maintenant qu'il était embarqué dans cette histoire, autant faire la lumière là-dessus aussi. Le demi-humain avait  du mal à croire en la culpabilité supposée des elfes dans ces événements. Que certains tentent de leur faire porter le chapeau pour créer une véritable mutinerie ne l'aurait pas étonné.

A contrecœur, il devait accepter de s'allier avec ces Jegers.


" Je suis partant !" lança avec un entrain forcé Rhero. " Mais qu'attendez-vous exactement de nous ? Retrouver les disparus ? Infiltrer les ravisseurs ? Avec les moyens dont disposent les Premiers Hommes, c'est étonnant que vous n'ayez pas déjà agi."
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Sélène


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https://www.youtube.com/watch?v=vMhJR6swmTU

Les Elfes Rançonnent la Ville Vide

Sélène
Message Sujet: Re: Les Elfes Rançonnent la Ville | Mar 27 Oct 2015 - 18:08


Je regrette déjà ma décision.

Tous les gars étaient d'accord avec moi : les Premiers Hommes étaient les seuls à avoir suffisamment de moyens pour faire avancer les choses. Il fallait donc envoyer quelqu'un avec eux, histoire d'en profiter. Et comme par hasard, ils m'ont « forcé la main » pour que je me dévoue. Je suis le plus fort, le plus habile d'entre eux, donc quand les autres se désistent, c'est moi qui doit y aller.
Mais de toute façon, il fallait bien que j'y aille moi-même. Tu étais quand même sous ma responsabilité quand tu as disparue. Je suis prêt à tenter toutes les alliances pour t'arracher aux mains de ses foutus elfes. Mais ça ne m'empêche pas de croire que cette race de despotes ne vaut pas mieux que les oreilles pointues à mes yeux.

Notre employeur… C'en est bien une, tiens. Toujours avec cet air dédaigneux, comme si elle s'adressait à des sous merdes. Comme si vos forteresses, vos runes et vos épées suffisaient à faire de vous les rois du continent. Mais malgré tout, je vais devoir accepter son offre. Je suis sûr qu'on est même pas payé pour risquer notre vie à leur place. Je suis sûr que certains sont là contre leur plein gré.

"Et vous croyez vraiment qu'on a les moyens d'y arriver sans que vous bougiez le petit doigt ? On est censé être vos informateurs, pas vos mercenaires !"

Tiens bon Alisa. Dès que j'en ai fini avec ces types, je te retrouverai. Je te le promets.
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L'Aléa

Maître du Jeu

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Les Elfes Rançonnent la Ville Vide

L'Aléa
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Message Sujet: Re: Les Elfes Rançonnent la Ville | Sam 7 Nov 2015 - 0:57


" Je suis partant !" lança Rhero. " Mais qu'attendez-vous exactement de nous ? Retrouver les disparus ? Infiltrer les ravisseurs ? Avec les moyens dont disposent les Premiers Hommes, c'est étonnant que vous n'ayez pas déjà agi."


Puis, presque en même temps

"Et vous croyez vraiment qu'on a les moyens d'y arriver sans que vous bougiez le petit doigt ? On est censé être vos informateurs, pas vos mercenaires !"

Alors que les « convives » sortent les uns après les autres, Tara accueillit les questiosn dérangeantes presque comme une brise d'air marin. « Enfin.... enfin putain enfin deux qu'ont des couilles ! » mais pour le coup à qui répondre en premier ? Mystère... elle décida de répondre la question commune, le pourquoi de ce recrutement.

L'ingénieur descendit de l'estrade et vint se planter en face des deux derniers compagnons d'infortune dans la salle. Déjà qu'elle aimait pas se trouver sur le devant de la scène... elle riva son regard à celui de Rhéro d'abord, puis à celui de Harper.

« J'ai besoin d'agent qui peuvent creuser des pistes que mes hommes ne pourraient pas creuser. Quand à savoir si vous êtes mes mercenaires ou pas... ça changerait quoi au final ? Vous retrouverez peut être un proche et/ou profiterez d'une somme rondelette... »

Pendant que Tara parlait au deux comparses, dehors Svengried entendit du fracas dehors. Svengried ouvrit la porte et tomba sur le massacre... les gredins se prenaient une belle raclée, aurait-il eu du pop corn qu'il se serait sûrement installé pour voir le spectacle. Intervenir ? Ah mais quelle insulte au combattant !

Lors de la fin du massacre. Svengried resta devant la porte, ouverte du manoir, attendant de voir si l'étranger en armure allait passer son chemin ou s'il venait pour cette histoire d'enlèvement.
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Garnyiss


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Les Elfes Rançonnent la Ville Vide

Garnyiss
Message Sujet: Re: Les Elfes Rançonnent la Ville | Sam 7 Nov 2015 - 20:34


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Question ô combien existentielle, sans laquelle le monde ne saurait tourner : à qui la tête peut-elle appartenir ? Son propriétaire pourrait sans doute répondre à cette question. Sa mort complique bien des choses, quoiqu’un un sorcier puisse aisément y remédier. Cela reste cependant une autre histoire. Le sorcier en question n’est pas d’humeur coopérative et encore moins présent sur place.



Fort heureusement, d’autres sont en mesure d’y apporter une réponse. Cachés au milieu des décombres et des semblants de bâtiments. Suffisamment loin de la vue des Jegers et en même temps, suffisamment proches pour réaliser ce qui vient de se passer. Trop proches. Aucun n’a manqué la présence de l’armure. La même qui avait posé certaines questions dérangeantes la nuit dernière. La même qu’une minorité de leur bande était partie réduire au silence, de crainte que certains faits ne soient exposés au grand jour. Un succès dont les preuves se résumaient à des cadavres que nul n’avait cherché à dissimuler. L’un d’entre eux avait même été retrouvé à l’écart, décapité.


Toute notion de prudence valse en même temps que la tête. Espérer que leur échec passe inaperçu n’est plus qu’une inaccessible chimère. Nul ne sait ce qui a pu filtrer cette nuit mais tous s’accordent sur un point. Qui que ce soit qui se cache dans cette armure, ils doivent le réduire au silence ou mourir en essayant. Peut-être fera-t-il  alors preuve de clémence ?



L’armure pivote vers eux tandis qu’ils fondent sur elle. Son épée décrit un gracieux arc de cercle. Le métal crisse contre le métal. La main gantée d’acier se referme sur une lame ennemie, l’écarte tandis que la sienne  en profite pour s’enfoncer dans la gorge sans défense. Le reste du combat est à l’image de cette mort – ou plutôt de cette exécution. A sens unique et impitoyable. Comme si ces hommes-là s’étaient décidés à venir s’empaler sur l’épée plutôt que de laisser leur courte vie se poursuivre. Personne ici ne le saura sans doute jamais.


L’armure, pour sa part, semble être à des lieues de pareilles considérations. Elle détache sa cape, l’inspecte sous toutes ses coutures puis la remet en place. Elle ôte son arme d’une cage thoracique pour l’essuyer contre les vêtements d’une de ses victimes puis finit par la rengainer.




Alors seulement, elle semble prêter un peu d’attention à celui qui se tient bien à l’abri derrière ses dizaines de mètres de distance et plus encore dans l’embrasure des quartiers de Jegers. Le heaume se tourne vers lui. Nul ne peut voir ses yeux derrière le heaume et pourtant, son regard est palpable. Insistant. Désapprobateur.



- Et dire que l’on vante partout l’esprit guerrier des Premiers Hommes. Peuh !



Sans le heaume, nul doute qu’un crachat au sol aurait accompagné de constat, énoncé à vive voix. L’armure n’a pas réduit la distance qui le sépare des quartiers de Jegers et n’a visiblement pas l’intention de le faire.



- Il n’y a que les chochottes et les sang-tièdes pour attendre bien en sécurité que les choses se passent !, gronda la voix métallique avec dédain.


- Pas étonnant que l’honnête citoyen ne puisse circuler dans ces rues sans que des gredins ne lui tombent dessus. Et maintenant, il doit même tout faire par lui-même. – soupir – Ah, votre père doit être bien fier de vous en ce moment! Non, pas celui là, l’autre !




HRP:


Dernière édition par Garnyiss le Mar 29 Déc 2015 - 11:12, édité 1 fois
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L'Aléa

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L'Aléa
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Message Sujet: Re: Les Elfes Rançonnent la Ville | Dim 20 Déc 2015 - 21:29


- Et dire que l’on vante partout l’esprit guerrier des Premiers Hommes. Peuh ! Il n’y a que les chochottes et les sang-tièdes pour attendre bien en sécurité que les choses se passent !, gronda la voix métallique avec dédain. Pas étonnant que l’honnête citoyen ne puisse circuler dans ces rues sans que des gredins ne lui tombent dessus. Et maintenant, il doit même tout faire par lui-même. – soupir – Ah, votre père doit être bien fier de vous en ce moment! Non, pas celui là, l’autre !

Svengried riva son regard là ou il pensait qu'étaient les yeux de l'étranger. Et il souriait. il souriat parce que la situation l'amusait, les insultes. il avait tellement l'habitude... tellement il avait l'habitude qu'on ne comprenne pas ce qu'il est devenu chez les jegers...

il attendit néanmoins respectueusement que l'étranger en armure eut fini sa tirade pour répondre cyniquement:

- Mon père est mort dans le tsunami, quant à mon Père... il n'a plus le regard sur moi depuis un moment déjà. tu confond un chasseur avec un guerrier.

il marqua une pause, puis rembraye :

- viens tu ici pour chasser ? ou passes tu juste ton chemin ?


Spoiler:
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Garnyiss


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Garnyiss
Message Sujet: Re: Les Elfes Rançonnent la Ville | Mar 29 Déc 2015 - 11:36


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- Quelle est la différence entre eux lorsqu'ils font tous les deux le pied de grue devant une porte ?, s'enquiert la voix. La désapprobation en suinte toujours, plus palpable - s'il est possible de l'être - qu'auparavant. Ses mots eux-mêmes sont comme emprisonnés d'une gangue de glace que nul soleil ne saurait faire fondre. En d'autres lèvres, nulle doute que les eaux gelées de l'Isenstar auraient fait le bonheur des patineurs en herbe.



Nul hiver ne vient s’abattre inopinément sur les environs. Juste le poids d'une épaisse chape de plomb.



- Je venais voir pourquoi les choses se délitaient ainsi et que l'on se permettait de se jeter sur le premier venu comme un transformé dénué de raison. - La voix, toujours aussi avenante qu'une plaque de métal effilée et aiguisée, marque une pause. De sa main libre, l'armure désigne le bâtiment et les environs - Maintenant, je connais la réponse. Et vous devriez deviner la mienne. Ma conception de chasser ne se résume pas à imiter un volatile devant une porte.

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