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Une goutte d'Anarchie (Terminé)

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Brexinga


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Âge : 34



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Brexinga
Dirigeant de l'Umettelig Jeger
Message Sujet: Une goutte d'Anarchie (Terminé) | Mer 1 Juin 2016 - 17:54


Les premières lueurs de l'aurore perçaient les rideaux de soies des appartements de Brexinga et faisait miroiter les vases et autres décorations ornés de diamant ou forgé à même l'or. Rien à comparer avec ses anciens appartements qu'il habitait lors de son règne sur la Guilde des ténèbres. Une immense porte double à battants en bois  donnait directement sur son grand lit en baldaquin digne d'un Prince. Des rideaux écarlates tombaient élégamment le long des supports alors que les fils brodés d'or sur sa couettes renvoyait une impression de grandeur. Sur la gauche de son lit se trouvait un massif bureau en chêne gravé d'inscription runiques et de pentacles. Il avait été construit spécialement à sa demande, couvert de sort de protection empêchant tout oeil curieux de découvrir les secret se cachant dans ses tiroirs.
De l'autre coté de sa chambre était visibles une grandes commodes rempli de vêtement d'occasion qu'il ne portait jamais. Il se sentait déjà en position de faiblesse physiques à chacune de ses rencontres avec les Premiers Hommes, inutile en plus de ressembler à un clown déguisé. Un long miroir descendait le long de la porte droite alors que celle de gauche était, à l'égal du bureau, couverte de protections runiques et pentacles. Rien ne manquait, ni luxure, ni décorations dans cette pièce impressionnantes et grandioses. La lumière du matin venait se réfléchir sur le mélange de noir, de rouge et d'or qui colorait les murs de son logement situé dans les hauteurs de la citadelle de Dras-Leonas.
En tant que dirigeant des Jegers, Brexinga c'était batti une position de choix dans les rangs de ses ennemis. Des années et des mois durant il avait jouer la charade, il avait été le parfait soldat, n'hésitant jamais devant un champ de batailles ou un défi, il avait conquis des villes et vaincu des batailles en agissant dans l'ombre derrière les rideaux du théatre de la guerre. Ses actions avait été caché, sa précense gardé secrète, il était l'allié que les Premiers Hommes supportaient pour son apport militaire et ses connaissances mais qu'il ne croyait jamais complètement. Voila la situation dans laquelle notre protagoniste se trouvait, coincé entre deux roches immuables, pris dans un monde ou il aurait dut être la proie, mais c'était fait un chemin comme Chasseur. Un monde ou chaque individu, chaque femmes trouvant une place dans son lit pouvait aussi bien être la fin de sa vie. Il devait partir, il devait survivre et avec les chamboulements qui commençait à faire vibre l'Alagaesia il savait ses jours contés.


"Ahhhhhhh"

J'ouvris mes yeux doucement, sentant les premiers rayons du soleil me chatouiller la peau du visage. Un premier baillement, puis un deuxième. Une nouvelle journée et un nouveau défi commençait. Le premier coup arriva en même temps que ma première tentative de redressement. De l'eau, il me faut de l'eau. La migraine qui rampait et frappait les deux cotés de mon cortex cérébrales paralysait mes muscles. Je tournait la tête sur ma gauche puis vers la droite. Pris une grande inspiration et finalement fit un effort surhumain pour me lever.
Les deux corps inertes d'épuisements qui était couché avec moi ne se déplacèrent que légèrement lorsque je terminai de sortir du lit. Je me retournai une dernière fois pour les regarder, deux visages angéliques, une belle grande fille brune avec sa compatriotes rousses était étendu tout le long de leur nudité à travers mes draps de satins. Les rayons du soleil matinal venait flatter leur fragile peau pâle et douce mettant en évidence les petites taches de rousseur qui parsemaient le corps de ma deuxième maitresse. Mon ventre était encore épuisé du travail ardu de la veille, jamais depuis Krystale avais-je rencontré des femmes aussi sauvages et affamés que ses dernières.


*Cling*Cling*Cling*

J'accrochai les bouteilles vides tombé sur le sol durant la nuit en me levant. Une, deux, trois, quatres, cinq...Suffit, le mal de coeur venait me hanter à la simple vue de se que j'avais ingurgité, je devais arrêter de regarder, me changer les idées, penser à autre chose...BOIRE...BOIRE...

"Ammenez-moi à boire"

Dis-je en m'écriant, épuisé en me dirigeant vers ma commode pour me revêtir. Les deux femmes se réveillèrent en sursaut en m'entendant crier, c'était leur signal, elles n'en étaient pas à leur premier rodeo dans ma cours et savaient pertinement qu'avec la venu des premières lumières du jour venait le moment de leur départ. Péniblement je les regardai se relever, se prenant la tête entre les mains et marmonnant à basse voix toutes les insultes qu'elle pouvait trouver au dieu du Vin. Elle n'était pas chez eux, aucun d'elle n'était l'élu du coeur que je n'avais plus, elle connaissait leur role et leur position, elle avait conscience de la richesse qu'elles amassaient en se réservant à moi et aussi surement des terribles malheurs qui s'abattraient sur elle et le fou qui tenterait de conquérir leur coeur.
Je me désintéressa vite du spectacle pour porter mon attention sur quelque chose d'encore plus beau, moi! Je fit glisser lentement mes doigts le long de la balafres laissé par Pierrot des années plutôt déjà. Parfois dans la nuit je la sentais encore me tirailler de l'intérieur, me mordre les organes et me bruler, douleur psychologique, signe postraumatique d'une expérience s'approchant plus de la mort qu'aucune autre passé.
Je remontai lentement mes doigts suivant le tracé de mes abdominaux en me fixant dans la glace fixé sur ma commode. Superbe, magnifique, comment un esprit si vieux, un corps si ravagé par le temps avait pus rester aussi jeune et vif. Je passai finalement ma main sur mon oeil gauche, parcourant une dernière fois le souvenir de Krystale qui me hantait à tous les matins lorsque des coups brusques et fort résonnèrent sur ma porte.


"Entrez"

La porte s'ouvrit et rapidement entra deux servants, le premier chargé d'une immense amphore rempli d'eau glacé matinal et le second se dirigeant rapidement vers mon lit, maintenant vide, pour le nettoyer et le replacer. Une vie d'esclave dissimulé sous la toile d'un Roi... Voila se que je ressentais à chaque jour lorsque je me levais jusqu'au moment ou je m'éteignais empli d'alcool à ne plus pouvoir réfléchir.
Je ramassai l'amphore pendant que le premier allait aider le second dans ses tâche de nettoyage et me lança dans une beuverie à grande goulée. Mon crâne me tirait de tous les cotés, mon coeur semblait sur le bord du gouffre et à chaque vague d'eau fraiche qui coulait le long de ma gorge je me sentais revivre tranquillement.
Je pris se qui restait dans l'amphore et me la vida agressivement sur la tête pour finir de bien me réveiller. Le temps était venu, c'était l'heure, le grand jour était enfin arrivé, finit la captivité masqué, terminé avec les maîtres idiots et sans idéologie autre que la barbarie, rira bien qui rira le dernier et aujourd'hui j'était l'humoriste préparant son spectacle.
Je commencai par ramasser mes cheveux en boucles derrière ma tête puis entrepris de revêtir mes habits courants en cuir, la fioruture ne me servirait plus à rien. Des années durant j'avais rôder, explorer et découvert tous les recoins de leur organisation, je les comprenais, je les voyais et les entendais partout. Ils avaient décider de s'installer dans ma forteresse, saisir mes anciens appartements pour les leurs, aujourd'hui ils allaient amèrement regretter leur décision, aujourd'hui était le jour de mon départ...


Dernière édition par Brexinga le Lun 6 Juin 2016 - 18:04, édité 1 fois
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Brexinga


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Une goutte d'Anarchie (Terminé) Vide

Brexinga
Dirigeant de l'Umettelig Jeger
Message Sujet: Re: Une goutte d'Anarchie (Terminé) | Jeu 2 Juin 2016 - 14:31


Je refermai les portes de ma commodes, me lançant un dernier regard à travers la glace, magnifique... La chambre était maintenant innondée de lumières, les servants avaient ouvert les rideaux donnant une ouverture gigantesque sur la vue de Dras-Leonas. Je m'attardai quelques instants, admirait pour la dernière fois avant des années probablement la vue qui s'offrait à moi. Cette ville avait tout été pour moi, elle avait représenter la salvation de mon âme, la naissance de Brexinga, elle avait été cette spectatrice invisible épiant chacun de mes mouvements et décryptant chacune de mes actions.
Je tournai finalement mon attention vers mon bureau de travail. Les Premiers Hommes avaient certaines qualité, certainement beaucoup de défaut, mais personne ne pouvait nier leur travail d'Ébénisterie. Le bureau était magnifique, il était de loin une des plus belles possession que je n'avais jamais possédé. Je glissai mes doigts sur le dessus de la table sentant chaque creux, chaque noeuds, chaque imperfection qui la rendait si unique. Les pentacles semblèrent prendre une teinte légèrement plus lumineuse lorsque mes doigts les rencontraient, souvenir probable d'un passé empli d'utilisation. Invocations, sorts, études, se bureau avait tout vu et vécu se que je pouvais lui faire, sa solidité avait été mainte et mainte fois mis au test et chaque fois elle avait tenu.

Mes doigts s'approchèrent du premier tiroir supérieur gauche de la table de travail et je récitai une brève incantation en Ombrique. Un petit clic sec de verrou sembla s'ouvrir pendant que le pentacle sur le devant du tiroir se mit à briller. Les informations qui se cachait à même son coeur devait être secrète et resté protégé. Je retournait ma tête vers l'arrière pour m'assurer que personne ne me regardait ou ne pénétrait dans la chambre et tira finalement le paquet.
Appelez-moi fou ou paranoîaque, mais si vous détenez une information si puissante et vitale qu'elle pourrait à elle seul pouvoir créer un débalancement complet dans l'empire des premiers hommes, il ne faut pas rire avec le sujet. Je connaissais ma place, je n'était pas l'un deux et je ne le serais jamais. À leur yeux je ne suis probablement rien d'un plus qu'une vermine et un rodeur alors qu'au mien il ressemble à des Kulls enragé et encore plus stupide... N'en reste néanmoins que ma situation dans leur organisation reste précaire, je survit et je plane au dessus des problèmes et des doutes en ayant gardé une efficacité hors-pair à chasser les mages et les sorciers. Aucune unité des Premiers Hommes n'avaient égalé ou même approché l'efficacité de mes Jeger. Ma valeur au sein de leur organisation était haute, mais les informations que je pouvait leur dévoiler et l'aide que je pouvais leur donner diminuait au fils des semaines plus leur conquêtes avancaient. Les chasses s'était faites moins rapproché, moins payante et avec les agissements qui grimpaient dans les rues il était plus que temps de partir...

Je déroulai lentement les papier qui se trouvait dans un étui cylindriques et les regarda pour une dernière fois dans cette pièce attentivement. Tout était en place, les dées étaient lancé, maintenant ne restait plus qu'à attendre le dénouement. Découvrir l'existence d'un tel artefact, sous une forme aussi innofensive m'avait fait perdre les mots. Après des mois de recherche, d'espionnage et de torture pour trouver la source des pouvoirs des Premiers Hommes se dessin d'une écharpe était tout se qui m'avait été donné de trouver. J'était persuadé d'avoir découvert la source de leur immunité, de leur pouvoir. La notion d'être doté d'une immunité naturelle à la magie me donnait envie de vomir, cette seule pensée m'envahissait et hantait mes nuits. L'ironie de la vie, durant des centenaires les Dragonniers et Magiciens avait gouverné le monde, écrasant sous leur bottes l'humanoide sans connaissances magiques.
Un jour se nouveau peuple est arrivé et avec lui tout l'équilibre mit en place fut tourné de coté. Ironique quand on y pense, mais dangereux...
Mon voleur était déjà en route, à l'heure qu'il était il avait surement déja réussi ou échouer sa mission. Dans les deux cas tout s'était passé dans le calme le plus absolu, aucune nouvelle ne s'était encore rendu à moi de son vol. L'engrenage s'était mit en route.
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Brexinga


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Brexinga
Dirigeant de l'Umettelig Jeger
Message Sujet: Re: Une goutte d'Anarchie (Terminé) | Lun 6 Juin 2016 - 16:33


Les heures s’écoulaient, s’enchainaient et toujours rien ne se passait. L’angoisse commençait à s’emparer de mon esprit, mon estomac se nouait, je n’avais pas peur, mais le stress qui m’envahissait prenait le contrôle sur moi. Dans toutes les scénarios que j’avais imaginé une seule variable ne changeait jamais, dès que le vol était remarqué j’allais être mis au courant et en se moment, rien, nada, zéro.
Trois possibilités commençaient à se dessiner devant moi. Dans la meilleure des situations possibles, le jeune Shyva avait réussi sa mission avec brio, son vol n’avait toujours pas été découvert et il se trouvait maitenant à des kilomètres de Dras en sécurité. La seconde, il s’était fait tué avant même d’atteindre l’endroit ou l’étoffe était gardé, dans se cas-çi je ne l’apprendrai probablement jamais et je devrai retenter l’entreprise avec un autre cobaye. Dernière option, la plus plausible des trois, mon plan avait foiré royalement…

Je continuai à tournai en ronds dans ma chambre, les minutes semblaient s’écouler, le temps semblait couleur à débit lent. Tout me paraissait vide de sens et d’importance, seul comptait la mission. Je sentais le monde autour de moi disparaitre dans un gouffre, ma tête perdait la raison, le Nord se brouillait devant mon visage, j’étais seul, encore une fois seul au monde, abandonné, chasser, qu’étais-je devenu. Qu’est se qui c’était passé avec moi au courant des dernières années pour que le fonds du barils soit si creux et arrive si vite.
Tout n’était plus que néant, tout m’avait été pris, mes amours passés, mes apprentis, ma famille, mes enfants, ma Guilde, mon Empire. Tout s’était écrasé et aujourd’hui seul le souvenir de ses évènements les gardait en vie sur cette terre.
Un spectateur, voila à quoi en était mon rôle. J’était devenu faible craintif, toute ma vie j’avais foncé, affronté des ennemis qui me dépassait en connaissances et en forces. J’avais dût me prouver au monde extérieur, leur montrer qui était Brexinga Haï’Muran, Ombre de désespoir. Un jour l’homme le plus puissant du monde et le lendemain un simple chien de chasse courrant après une carotte pour sauver sa peau. Ridicule, pitoyable…

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La porte s’ouvrit lentement dans la taverne. Je soulevai lentement ma bière et la portai à mes lèvres fixant du regard le nouvel arrivant. Deux petits-yeux vert épiait rapidement le bar, un regard furtif mais expert. Se jeune homme n’en était pas à son premier rodeo et la ou la majorité des citoyens venait pour s’éclater, passer une bon moment, virer un coup, lui venait pour bosser. Son regard paraissait décontracté mais sous cette chevelure rousse se cachaient une détermination et une minutie incroyable.
La qualité de ses mouvements était si précise et rapide que seul l’oeil attentif et connaisseur pouvait y remarquer quelque chose. Il semblait encore si jeune, si frais, plein de joie de vivre. En fait il ne semblait posséder aucun souci, être libre comme l’air, se promenant et acceptant nourriture et argent lorsqu’elle passait. Jeune, habile, probabement aisément manipulable, mon bouc-émissaire venait d’être sélectionné.

Je levai la main vers le tavernier et lui fit signe de m’apporter deux nouvelles chopes de bières. Le manège de mon nouvel artiste favori s’était déplacé pour se fondre dans la masse du bar. Je l’avais perdu de vue, mais dans une ville comme Dras, un humain n’était pas un Premier Hommes ne passait jamais innaperçu auprès d’un mage de mon niveau. Ma position dans les Jeger me donnait un sauf-conduit pour l’utilisation de la magie, j’était dans cette minorité, qui dût à leur utilisé apparente pour les Premiers Hommes, était encore permis d’avoir recours à leur dons.
Les deux choppes étaient posés devant moi lorsque je m’offrit un moment de détente. Je savais qu’un jeune homme semblant posséder cette ambition ne manquerait pas de passer par ma table, spécialement si je semblais être partit dans les bras de morphée. Déguisé sous des airs de nobles imbéciles,  vêtus de vêtements trois fois trop riches pour l’endroit je fermai doucement les yeux gardant contact sur le monde, ou dans se cas-çi, le voleur avec mon esprit.

Ma peau n’avait plus cette teinte livide habituelle mais accusait un beau bronzage tandis que mes longs cheveux rouges semblait court et blond. L’illusion était en place, je n’avais ressenti aucune personne dans le bar à mon entrer ayant les capacités de voir à travers mon déguisement, c’était la raison principale de mon choix.  Brexinga n’aurait jamais passé innapercu dans un taudis pareil et à l’époque gardée mon identité secrète était la priorité…

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Mes nerfs étaient tellement tendus qu’il aurait pus briser d’un moment à l’autre. Je ne pouvais plus supporter cette attente. Depuis quand étais-je passé du rôle d’acteur au rôle de spectateur. Je devais m’arrêter, réfléchir, faire une introspection, qu’est-ce qui s’était passée dans ma vie, ou avais prise le mauvais virage. À quel moment dans ma vie avais-je été vaincu…
Je sentis mon bras frémir légèrement, la chair de poule commençait à prendre sa position bien confortablement sur mes avant-bras et montait doucement. Je ne me souvenais même plus de la dernière fois ou une telle chose m’était arrivée. Je commençais à paniquer, perdre le contrôle, depuis quand étais-je devenu si lâche… L’attente était insoutenable, je devais faire quelque chose, prendre un risque, était-il encore en vie ? Je n’avais qu’un seul moyen de le savoir.

Je m’arrêtai quelques secondes, je ne devais plus penser à rien, faire le vide. Une notion si simple, une base en magie, alors pourquoi était-ce si difficile. Tout se que j’avais à faire était de repéré sa signature, sentir son énergie, qui n’était probablement pas masqué et ainsi avoir mes réponses. Fastoches non ?! Première étape le retrouver. Je m’étais imprégné de sa signature magique et à l’heure qu’il était il ne pouvait être rendus bien loin de la ville dans le cas ou il aurait réussi son coup. Je lançai mon esprit une première fois à sa recherche. Pendant plusieurs minutes j’explorai les confins magiques à la précense de sa signature. L’attention que je portais à mon anonymat diminuait l’efficacité du sort qui fut sans résultat.
Tentative numéro deux, je refermai les yeux et cette fois-ci y envoyer toute la puissance acquise dans les dernières années à sa recherche. La réponse fut immédiate et un soupir de soulagement sortit d’entre mes lèvres, il avait réussi, il était rendu dans la crête, il avait l’étoffe et était en vie.  Je me permis un bref moment de relachement lorsque soudainement mon esprit fut rammené sur terre. Il était suivit,  des Premiers hommes étaient à ses trousses. Non! Si il se faisait capture s’en était fini de moi, en fait c’en était déjà fini de moi parmis cette race. Peu importe le résultats des futurs évènements, une chose était sure je n’avais plus ma place à Dras. Il était l’heure de partir.

Je ramassai ma longue cape noire et l’enfilai par dessus mes épaules. Je laissai le capuchon retombé sur mon dos, mon visage était connu ici et aux dernières nouvelles je n’étais pas encore un traitre. Je quittai la chambre en me dirigeant comme à mon habitude vers les locaux centraux  de la citadelle. Mes appartements se trouvait dans l’aile Sud et aujourd’hui, pour la première fois depuis des années, mes pas m’emmenaient vers les quartiers Est, vers les cellules d’emprisonnement. Je ne m’y étais jamais aventuré par le passé. Je m’était contenté d’attraper ou tuer nos ennemis mais n’avais jamais vu l’importance derrière l’action de l’embarrer personnellement.
J’avais un objectif précis, un homme, un animal, une bête, je n’avais jamais réellement sut comment le nommer, comment le décrire. Un de mes anciens compagnons, un des premiers Premiers Hommes à avoir intégrer mon régiment de Jeger. Je n’avais encore jamais vu dans mon passé une personne aussi grande et large que se gaillard, même parmi les Premiers Hommes il était considéré comme un géant. Il avait été enchainé depuis quelques mois déjà, une rage incontrolable l’avait aissaili durant une mission et il avait perdu le controle massacrant autant d’allié que d’ennemi. Le roi avait aussitôt demander à se qu’on l’enchaine et le mettent dans un cachot, l’idée de tuer un homme avec autant de potentiel lui donnait des nausée. Il aurait dut le tuer, si seulement il avait sut.
Sa cage était la plus éloignée au fonds du corridor. 5 gardes étaient posé de chaque coté des cellules pour un maximum de 10 gardes en tout temps par allées. Il faut dire que l’idéologie derrière se peuple était assez radicale. Il y avait très peu de survivant è la suite de leur raid et généralement pour qu’un individu se retrouve emprisonné, sa valeur au yeux des Premiers devaient être immense.

Je n’avais aucune difficulté à traverser le corridor, les gardes me connaissait de nom et de visage et n’avais aucune raison de croire que j’aurais l’idée folle de le séparer. Je m’arrêtai devant sa cage, les grognements qui provenaient de l’intérieur rappelaient étrangement ceux d’un ours se préparant à défendre sa progéniture. Je conversai rapidement avec le garde, lui indiquant que j’avais eu le devoir par le roi d’essayer de convaincre l’homme à réintégrer les rangs de son armée.


“Pffft, à tes risque et périls Ombre”

Le gardien m’ouvrit la cage et je pénétrai à l’intérieur pour revoir depuis des mois cette masse de viandes, de chairs, d’os et de muscles se redresser de tout son haut et me fixai de ses yeux meurtriers. Il se savait plus fort physiquement que moi, il savait que mes pouvoir n’avait aucune emprise sur lui mais il attendait quand même, plutôt curieux par se qui était en train de se dérouler devant ses yeux. Intrigué par la précense de son ancien commandant qui pourtant n’avais pas l’air dangeureux.
Je chuchotai discrètement dans sa direction pour être sur que le garde n’entende pas al conversation. Je m’était assez approché pour avoir une impression d’isolation, mais avait gardé assez mes distances au cas ou une aggression future viendrait.


“Je peux te faire quitter cet endroit aujourd’hui si tu en as envie, mais si je le fais tu vas devoir me promettre que tu n’auras aucune animosité envers ma personne”

La bête émit un grognement, aucun mot ne siffla de sa bouche, mais ses yeux restaient fixé dans les miens, intrigué et concentré.

“Je vais ouvrir la porte de ta cellule et t’aider  à t’échapper. Suis-moi jusqu’à l’endroit ou tes armes on été rangé et ensuite tu es libres.”

Un seul mot sortit de la bouche du monstre. Un mot qui semblait résumé parfaitement son état d’esprit.

“Pourquoi ?!”

“Parce que tu as beaucoup plus de valeurs à mes yeux libres qu’enchainé. Souviens-toi de celui qui t’a libéré reste près de moi et je te promet puissance et richesse pour l’éternité.”


Un dernier grognement sourd du monstre me donna le feu vert tant attendu. Je me retournai vers la porte de la cellule et fit signe au garde de l’ouvrir. Celui-ci ne se doutant de rien remis la clé dans le verrou et ouvrit la cage. Si c’était la dernière fois que je mettais les pieds dans cette organisation, autant la quitter en grandes pompes.
Les gonds grincèrent pendant que la porte s’ouvrait, le bruit était si habituel qu’il n’attirait plus l’attention des gardes, aucun d’eux ne regardait le fonds du couloir pendant que leur confrère se faisait poignarder droit au corps. Son corps retomba sur le sol mollement tandis que son sang chaud coulait le long de la garde et ultimement entre mes doigts. Le contact avec le liquide raviva en moi une flamme éteinte depuis belle lurette, tué pour le plaisir, enfin ! Un sourire s’esquissa entre mes dents éffilés pendant que je matérialisais mon arme à doubles lames. 9 contre 1, il n’avait aucune chance. J’émis un léger sifflement pour attirer leur attention et un à un ils se retournèrent pour me fixer. Rapidement les 9 hommes dégainèrent leur armes et me firent face, tous ébahi parce qu’il venait de se passer. Il se savait immuniser à ma magie, mais la peur semblait quand même avoir pris emprise dans leur coeur. Les flaibles lumière produite par les flammes des torches donnait un air morose et lugubres à la salle.


“Lache tes armes Brexinga et nous ne te tuerons pas”

“Je n’ai pas le même respect pour vos vie que vous avez pour la mienne, fuyez ou mourrez”


Les soldats tréssaillire légèrement, je les avais, ils hésitaient, leur mouvement ne serait ni précis ni rapide. J’avais ma chance de leur surprendre et de les briser.

“Nous sommes 9, tous immunisé à tes sorts qui plus est, qu’est qu’un homme seul peut bien faire contre nous”

“Un homme rien, un Ombre TOUT”


Un vent sec souffla dans le corridor avec assez de puissance pour éteindre en un essai toute les torches qui illuminait se dernier faisant tomber sur la troupe un voile de ténèbre impénétrable. Ma magie n’arriverait à rien, je n’égalais pas 9 bretteurs aguérri, mais dans le noir, ils n’avaient aucune chance.
Le spectacle fut bref, mais sanglant, pour ceux qui pouvaient le voir… Brexinga était halletant, miraculeusement aucun coup ne l’avait atteint. Généralement dans cette situation la ses opposants se mettaient à mouliner de tous les cotés, usant de leur armes commes des enfant écervelé rendant l’idée plus périleuse. La vanité des Premiers Hommes avaient été tel que se retrouvant pour une première fois depuis des mois dans une situation de faiblesse,  il avait simplement gelé dans le noir, incapable de m’entendre à travers les sifflements de mon armes à travers leurs chairs et les cris du monstres derrière moi…

Ce dernier était ma porte de sortir et il ne s’en doutait pas encore, je savais pertinemment être inutile en face de ses soldats dans des conditions égales. Mes talents de bretteur n’avaient jamais égalé ceux de Laiaga ou encore Tenel Ka. J’étais encore surpris d’avoir réussi à vaincre Pierrot, de la chance, de la pure chance, elle ne reviendrait jamais dans le futur, j’en étais persuadé.
Nous courrions depuis déjà quelques minutes tuant sur mon chemin par surprise et furtivement les individus potentiellement dangereux que nous croisions. La salle ou était rangé son armure se trouvait à deux pas de nous. Du haut de sa masse impressionnante il défonca la porte d’un coup de pieds puissants qui la fit exploser sur ses gonds.  La salle était vide, je défi magiquement le cadenas gardant barré le coffre dans lequel se trouvait se armure et l’ouvrit. Huit lettres apparaissaient en gros sur le dessus du coffre tandis que mon ami l’ouvrait.


G-A-I-S-E-R-I-C

(Suite dans un topic futur pour les masochistes qui traverse mes topics Very Happy Merci pour les commentaires d'ailleurs, je les prends tous pour m'améliorer si vous en avez ^^)
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