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Fils du Couchant

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Kragh


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Fils du Couchant Vide

Kragh
Message Sujet: Fils du Couchant | Lun 9 Nov 2015 - 18:25


-Kragh.
-C'est ainsi qu'il sera nommé ?
-Oui. Cela veut dire Fils du Couchant en Nomade.
L'homme tenait son bébé assoupis dans le creux de ses bras, emmitouflé soigneusement d'épaisse couvertures.  Tout autour, le désert glacial se voilait d'étoiles, dont les lumière éparses nuançais les sables d'un gris-pâle.
Un lourd silence pesa entre lui et la femme se tenant tout près. Songeuse, elle semblait vouloir serrer l'enfant contre elle, mais ne pût s'y résoudre.
A la place, elle se détourna vers les étendus de sable et dit d'une voix neutre:
-Il n'as pas sa place parmi les miens, Nragh.
-Il n'en a pas plus ici.
-Alors ce sera à toi de lui en faire une. Je n'ai pût me résoudre à le tuer, et tu en fera de même. Je te connais.
Nragh leva la tête vers elle, s'est yeux bleus n'arrivant pas à lâcher les larmes qui y s'amassait en nombre:
-Ça ne t'as pas empêchée de partir sans prévenir. Et lorsque tu revient, c'est avec un enfant. Mon, enfant.
-Tu n'est pas son père.
La phrase cingla Nragh  comme un coup de fouet.
-Mais il grandira en le pensant. Tu l’élèvera, le protégera et l'aimera comme s'il était de ton sang. Promet le.
Le nomade garda le silence. Elle se retourna et s'approcha au plus près de lui, le fixant de ses prunelles sanglantes:
-Promet-le.
-Je promet d’essayer.
Elle le regarda encore un instant. Dans ses yeux, Nragh y pût lire l'amour qu'elle portait pour lui, mais aussi la détresse et le chagrin.
Baissant la tête vers leur enfant qui les observaient à présent avec des yeux fatigués, ils réussirent à lui sourire ensemble.
Scène que l'enfant reverra bien des fois en rêve, sans jamais se douter que c'était en fait un souvenir.
-Il a mes yeux, ma peau. Il souffrira, je le sais bien Nragh. Il ne sera probablement jamais le bienvenu. Mais, crois-moi, cela vaut mieux.
Elle ne jugea pas nécessaire de préciser la vie que promettait le peuple Drow à un mâle bâtard. A supposé qu'il le laisserait en vie.
-J'ai confiance en toi. Tu lui donnera la force de vivre en dépit du mépris que lui voudra l'univers.
Il n'en aura pas la force, se dit-il. Il était trop jeune, il avait un avenir parmi les chasseurs des sables. Et cet enfant qui n'était pas de son sang...Comment pourrait-il l'aimé ? Lui qui portera le regard de sa mère...
-Je ne te reverrais jamais, n'est-ce pas ?
Une larme réussit à s'échapper du masque de fer qu'elle portait:
-Non. Jamais.
L'enfant entre eux les empêchèrent de s'enlacer.
Respirant un grand coup, elle se dirigea vers l'Alezan qui l'avait mené jusqu'ici. Elle le monta, et partis au pas vers l'ouest. Nragh et l'enfant semblait tout deux attendre qu'elle se retourne. Mais elle n'en fit rien.
-Ne lui dit pas mon nom et dissuade-le de partir à ma recherche. Ce qui ne sera pas chose aisé, s'il a mon caractère.
Nragh sourit à la dernière phrase qu'il entendra d'elle pour le reste de sa vie.
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Kragh


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Fils du Couchant Vide

Kragh
Message Sujet: Re: Fils du Couchant | Sam 27 Fév 2016 - 2:49


Bien avant...

Hier au soir, Hakim nous as ordonné dans la foulée en groupe de quatre. Peut-être était-ce là un énième entraînement, mais la vive mise en situation et la voix calme, trop calme, d'Hakim ne trompait personne: la mission était aussi réelle que mortelle. En tant que Chasseur des sables, notre rôle n'est pas de faire régner l'ordre dans le Hadarac. Une surface aussi étendue et hostile ne peut être surveillée, étant donné que le simple fait de la parcourir en grand effectif est un danger en soit.
Nous somme au service de la ville, et de ces dirigeants.
Hors, il se trouve que les hauts-émissaires de Sil'arn ayant affaire avec les plus puissants chefs de la région voit d'un mauvais oeil que des pillards nuisent aux clans. Même si ces derniers vivent indépendamment de la ville, Sil'Arn a de nombreux contrats avec eux. Les convois de marchandises, d'escortes ainsi que les divers expédions sont quasi exclusivement menés par les clans nomades. De cette façon, Sil'Arn est assurés de ne pas être en total ostracisme commerciale, et les nomades ont une rentrée d'argent et de biens facilitant leurs vies ou la divertissant. Tous sont gagnant, et tous pouvent se targuer de survivre durablement dans le désert grâce à cette coopération née de la nécessitée.

Dans mes souvenirs, les plus vieux d’entre les clans n'appréciaient pas que la plupart des jeunes traitent avec la ville. Les Sages du désert n'y voyait qu'un puits de péché duquel l'alcool et le sexe miroitait en surface, illusionnant les faibles d'esprits.
C'est en tout cas ce que l'on m'as dit, lorsque j'ai énoncé mon désir pour Sil'Arn. Toutefois, je me souviens de la compréhension d'Al-Soom, de ses yeux bleus et ridés emplit d'une malicieuse intelligence me questionnant :« Pourquoi, Nragh ?. » Ma bouche ne lui as rien dit, mais mes pensées ont criés : « une meilleur vie ». A cela, il m'as répondus de son maigre sourire : « va ».

Je suis un chasseur des sables, au service de Sil'Arn et de ces dirigeants. J'ai choisit cette voie, car c'est elle qui m'as appelée. Je n'ai pas le don d'éloquence, et je ne sais faire qu'une seule chose de mes mains:tenir un sabre.

C'est moi qui ai quitté les clans, mais parfois, ce sont les clans qui rejettent les indésirables, et les indésirés. Traîtres à leurs sangs, tueurs, parjures, voleurs, violeurs et bâtards : tous finissent la plupart du temps dans la même couche sociétale: les exilés. La vie étant dure, aucuns clans ne tolèrent de bouches à nourrir inutiles ou nuisibles.
Ces exilés, marqués au fer par un soleil grossièrement appliqué le plus souvent au jarret ou la main gauche, sont la plupart du temps les corps sur lequel nous trébuchons dans le sable. Sinon, ils se regroupent et forme les « Hadbelk », des clans de pillards sillonnant le désert en quête de caravanes marchandes.
Éphémère car instable et faible, il arrive tout de même qu'un de ces clans perdurent. Il arrive que parmi eux, naissent un chef arrivant à fédérer deux voir trois Hadbelk sous son autorités. C'est précisément ce qu'il se passe depuis une dizaine d’année, avec un homme dont personne ne connais le véritable nom.
« Le Rrince », comme il se fait appelés, est parvenus à unir le clan du Soleil Rouge, du Chacal et du Scorpion en une seule et même bannière, celle du « Trident », en référence au symbole de Resha, la figure divine représentante des exilés parmi le panthéon Nomade.
Relativement ambitieux et fin stratège, Le Prince du Trident n'avait cessé d'intercepter les convois mineurs de nourriture en destination des quartiers pauvres de la ville, sûr qu'il ne subirait pas de représailles.
Et il avait raison, car Sil'Arn ne mobilisa aucune milice pour les traquer, considérant que ce Hadbelk se désagrégerait de lui-même, comme tout les autres. Mais au final, ce fut tout le contraire
qui se produisit. La grande majoritée des exilés que les véritable clan produisait s'en allait sans même se poser de questions au Trident. La plupart des Hadbelk rivaux tombèrent d'eux-même, sans aununs effusions de sang, et se joignirent Au Prince. D'aucuns disent même que certains clans traitent secrètement avec lui, notamment en arme et monture.
Voyant la menace grandir devant-elle, Sil'Arn s'éveilla enfin, et mobilisa les Chasseurs Des Sables. Nombres d’entre nous furent ramenés de nos missives, et beaucoup de convois ont été annulés. La perte d'argent serait dors et déjà colossale.

Enfilant mon casque de cuir et nouant mon foulard noir, symbole de ma fonction, autour de mon visage, j’entends les directives d'Hakim. Mon groupe part à l'est, au coueur même des Terres revendiqué par Le Prince. Hakim nous dit que nous attaqueront à la tombée de la nuit. Il ne nous communique pas leur nombre, probablement parce-qu'il ne le connaît pas. J'effectue un rapide calcul mental nous concernant : 40.
Nous n'avons pas peur, mais l'appréhension nous tiens tout de même. Nous ne savons pas si nous somme assez, ou trop peu nombreux.
Les portes de la ville s'ouvre, les sables volent et fouette nos visage protégés de voile imperméable. La foule s'écarte avec force, fuyant les souffles forts et les hommes les mieux armés du Hadarfac. En file, nous quittons la cité magnifique, et les portes se ferment sur nos ombres projetés. Puis, doucement, les murmurent de nos précepte s’effacent dans les vents sombres du désert.

« Je protégerais ma ville,
Pour elle, je sacrifierais ma vie,
Pour elle, j'aurais le courage de l’ôtée,
Car je ne suis pas qu'un chasseur,
Je suis un guerrier. »
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