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Une bien basse grandeur

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Asiendy


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Une bien basse grandeur Vide

Asiendy
Message Sujet: Une bien basse grandeur | Mer 8 Mar 2017 - 18:48


Asiendy était devenue une fugitive, activement recherchée à Dras Léona. Plusieurs petits incidents magiques, et quelques plus gros aussi, lui avaient valu une incarcération, il y a quelques semaines de cela, et son évasion qui suivit ne rassurait pas les autorités locales qui dépêchèrent un expert dans la lutte anti-magique à ses trousses. Les pouvoirs d'Asiendy étaient comme elle, en pleine croissance, et n'ayant pas vraiment les moyens, ni le temps, pour pratiquer un entraînement, il arrivait de plus en plus souvent que sa puissance prodigieuse échappe à son contrôle.

Paradoxalement, elle fut interpelée par une présence qu'elle trouvait gênante. Pour être exact, ce n'était pas une présence, mais une absence de présence. Elle se sentait suivie par un personnage qui, étrangement, ne renvoyait aucun écho, aucune signature spirituelle. Asiendy le perçu grâce à son ouïe et sa vue, mais c'était comme si il n'avait pas d'âme. Très vite, cet individu pris conscience qu'il avait été remarqué par sa proie et décida de se montrer et d'engager le combat. Instinctivement, Asiendy déploya son esprit vers celui qui la défiait et pu ainsi vite se rendre compte qu'il était totalement imperméable.

"Ce type est aussi inerte à mes pouvoirs mentaux qu'un caillou ... il est immunisé à la magie ... c'est bien ma veine."

Se retrouver face à un tueur de mage avait déjà de quoi terrifier la plus part des sorciers même expérimentés. Ils portent souvent des runes de protection pour contrecarrer la magie, mais en affronter un qui dispose d'une immunité naturelle, c'était très rare, et très recherché pour ce genre de job. Asiendy essayait de garder la tête froide malgré tout, le regard perçant de son adversaire avait de quoi la faire trembler, mais au fond, ce n'est pas la première fois qu'elle se retrouvait face aux yeux d'un prédateur déterminé et confiant. Son propre père l'avait habitué à quelque chose de plus intimidant encore.

Cela restait bien entendu une très mauvaise nouvelle, Asiendy n'était déjà pas au sommet de sa forme, et se retrouver contrainte d'utiliser à nouveau la manipulation ne l'enchantait absolument pas, et nul besoin de télépathie pour deviner que cet individu qui la menace est probablement un escrimeur de haut niveau. Asiendy sait se battre, mais sans sa connexion télépathique pour anticiper son adversaire, elle se retrouvait désavantagée. Elle n'avait plus le temps de penser, son ennemi passait à l'attaque et, après avoir glissé une main dans une sacoche, lança une petite boule dans sa direction. Dans un geste réflexe de défense, Asiendy arracha les pavés qui formaient la ruelle à la force de sa volonté et forma un véritable mur avec. Le projectile éclata sur la pierre et une poudre argentée s'en libéra. Très volatile, elle échoua toutefois à atteindre la jeune elfe, protégée par une barrière suffisamment hermétique. Sans réellement savoir ce que c'était, elle se doutait qu'il valait mieux ne pas y toucher. Le mur s'effondra ensuite, Asiendy lâcha lourdement l'emprise qu'elle avait sur ces pavés, épuisée, ne pouvant visiblement en faire plus. Son bras gauche, avec lequel elle avait joint un mouvement ascendant, était devenu lourd, il lui semblait aussi lourd que les roches qui venaient de s'écrouler par terre avec fracas. Sa vue se troublait par moments, mais il lui fallait pendre la fuite malgré tout, profiter que le terrain soit devenu accidenté pour creuser une petite avance. Elle n'espérait pas pouvoir semer son rival, mais chaque seconde qu'elle pouvait gagner serait mise à profit dans le but de trouver une idée pour se sortir de ce pétrin, dans son état, un affrontement direct n’était pas envisageable.

La ruelle débouchait sur une place plutôt bien peuplée. Il n'y avait toutefois pas assez de personnes pour se fondre parmi eux. Le chasseur était sur les talons de la jeune femme qui courrait péniblement, ne sachant guère où aller exactement pour échapper à son poursuivant. Avant d'être rattrapée, Asiendy se stoppa et se retourna face à lui, continuer de courir ne la mènerait nulle part. Elle le pointa du doigt et prononça ces quelques mots en elfique :

- Ormë au-pelo tenta-ita ëa cotto.*

Un moment de silence s'en suivit, le traqueur se méfiait naturellement d'une mage désespérément dos au mur, tout comme il se méfiait d'un incantation aussi longue après laquelle rien ne se passa. Puis il la regardait d'un air moqueur et souriant, tout en avançant, sa rapière à la main :

- Tu n'es pas si maline après tout, n'as-tu toujours pas compris que tes sortilèges ne m'affectent pas ?
- ... Certes ... tu y es immunisé ... mais eux ne le sont pas !

C'est alors qu'il s'aperçu que toutes les personnes qui composaient la foule s'étaient tournées vers lui et le fixait du regard avec insistance. L'homme se maudit de ne pas savoir parler elfique, car en réalité, les mots de pouvoir s'étaient rependu comme un virus dans les pensées des gens présents, et ils ne commandait qu'une seule et unique chose : une *haine, infinie et absolue, envers une personne soigneusement ciblée ... lui.
Il commençait à se faire insulter, huer, certains lui crachèrent au visage, le bousculèrent, d'autres lui balançait des ordures et des graviers. Tout cela ne faisait que le ralentir, mais ça ne l'arrêterait pas. Tandis que la colère de la populace contre lui montait crescendo, Asiendy amplifiait son influence sur toutes ces personnes, se concentrant sur les émotions les plus viles et néfastes, faisant naître une rancœur sans borne en eux. Tout à coup, un truand qui se trouvait dans tout ce beau monde sortit une lame de couteau et, incité à la violence, agrippa le chasseur de mage pour lui asséner un premier coup de couteau dans l'abdomen, puis un second, puis un autre, puis un autre et encore un autre, le tout en l'espace d'une paire de secondes avant de filer, laissant sa victime tomber au sol, se vidant de son sang alors qu'elle recevait des coups pieds. Un lynchage en règle par une foule en furie. Asiendy n'était vraiment pas le genre à se réjouir de la mort d'autrui, mais voir cet impitoyable tueur de mage enfin mordre la poussière lui procurant un profond soulagement.

Elle sentit cependant que quelque chose clochait. Elle qui avait inspiré la haine se rendit compte qu'elle ne s'effacerait pas aussi simplement, et elle n'avait pas la force nécessaire pour inverser le processus. La foule commençait à délirer et une émeute éclatait, les gens devaient extérioriser leur colère et des bagarres débutaient ci et là. Chanceuse dans son malheur, le chaos était l'occasion idéale pour s'éclipser, l'effet de sa magie ne devrait pas perdurer plus que quelques minutes encore. Elle quitta la place avec hâte, gagnant une des rues aux abords, sous couvert de la confusion ambiante. Son bras récupérait de son traumatisme mais restait un peu engourdi, sa vue quant à elle restait trouble, et autant la luminosité de la place lui permettait de garder un bon contact visuel, autant l'ombre de la rue lui donnait des impressions de flou noir, si bien qu'elle s'appuya à un moment sur un mur pour ne pas tomber, puis percuta un passant dans sa mégarde.

- Dé...désolée monsieur ! dit-elle d'une voix sincère et fatiguée avant de reprendre une marche laborieuse. Elle ne se rendit même pas compte qu'il s'agissait d'un elfe ...


La noblesse dont elle a toujours su faire preuve se faisait des plus furtive désormais. Ses vêtements étaient sales et abîmés, tout comme elle qui n'avais pas eue le luxe de se laver correctement ces derniers temps, et qui multipliait les hématomes et autres égratignures un peu partout sur les bras et les jambes. Même sa longue chevelure platine était ternie et mal coiffées, elle ressemblait d'avantage à une sauvageonne qu'à une demoiselle de la haute société. Seul son langage qui, lui, restait très propre et poli pouvait encore controverser son apparence.
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Orwell Örte


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Orwell Örte
Message Sujet: Re: Une bien basse grandeur | Mer 8 Mar 2017 - 23:20


Orwell avait décidé de débuter son voyage jusqu'à Aberon en commençant par la capitale. À peine avait il quitté les grottes de l'Equilibrium qu'il cherchait déjà, une carriole, un convoi voir simplement une monture pour se rendre dans l'autre ville. Il s'y serait bien téléporté mais ses pouvoirs étaient devenus trop instables pour tenter une telle opération. Cela serait sans aucun doute la mort assuré de l'elfe. D'ailleurs il ne s'en était pas vraiment servi depuis son départ du Du Weldenvarden. Il voulut s'en servir pour sortir de la forêt au plus vite mais il n'eut qu'en retour un long haut le cœur qui le cloua au sol pendant bien cinq minutes. Par chance il réussit quand même à s'extirper des bois, pris ces jambes à son coup et abandonna tout ce qu'il eut toujours eu. Quand il pensait à cette fuite, son cœur se serrait à nouveau, cette tristesse il ne l'avait jamais connu. Mais il avait retrouvé espoir, un nouveau but et une certaine stabilité. Il était certain qu'il ferait en sorte que tout s'arrange pour lui et pour son peuple. C'était la mission dont il s'était investi en quittant sa forêt, il l'a remplirait coûte que coûte.

Orwell passa d'abord dans les quartiers les plus commerçants. Il y pris quelques vivres tout en essayant de négocier des quelques trajets menant jusqu'à sa destination. Mais même en temps de « paix » les caravanes restaient septiques à passer les frontières, surtout si ces trajets ne leur rapportaient pas grand chose. Il se résigna à trouver un véhicule. Il reprendrait ces recherches plus tard. Il passerait sûrement la nuit en ville, s'il ne trouvait rien aujourd'hui. Il chercherait une monture demain.

La fin d'après-midi sonnait. Les passants se faisaient moins nombreux et les étales commençaient à se vider et Orwell était toujours bredouille. Il commença à chercher une auberge où loger, quand il remarqua une anomalie. Une route complètement dévastée. Les pierres formaient un mur et empêchaient un homme de passer. Une bille éclata sur les pavés et une fine poussière argentée envahit l'espace suite à l'impact. Les pierres retombèrent et laissèrent apparaître une elfe de l'autre côté. Elle baissa son bras tout comme les pierres chutèrent. C'est là qu'il compris qu'elle était celle qui venait de lancer ce sort. Elle semblait complète effacé, sûrement accablé par le retour d'efforts. Il ne pu pas suivre les deux combatants. Le gaz argenté était bien trop épais pour que l'elfe puisse passer sans risque.

Dans ce cours laps de temps qu'avait duré cet événement il avait pu identifié les spécificités des deux trouble-fêtes. L'homme avait une résistance innée à la magie. La jeune fille quand à elle avait un bon potentiel et une affinité pour la télékinésie vu l'utilisation qu'elle venait d'en faire. Par précaution l'elfe lança une incantation à peine audible lui procurant une légère immunité aux pouvoirs psychiques.  Il ne voulait pas se retrouver contre son grès dans une altercation. Cette utilisation de la magie ne fut pas sans retour, ses stries bleus le démangèrent et des fourmis lui parcoururent le corps pendant plus d'une dizaine de secondes.

Le nuage de fumée s'était dissipé entre temps et il pu continuer son chemin vers une auberge, à moins qu'à présent, piqué par la curiosité il avait décidé de suivre l'elfe. S'il avait bien compris la situation, elle était traqué par des chasseurs de sorcières. Cette faction l'embêtait grandement, même s'il faut dire que dans son malheur Orwell a eu une baisse de pouvoir telle qu'il émet une aura magique assez faible pour qu'elle ne soit pas considéré comme « dangereuse » par ces chasseurs. Néanmoins il savait qu'il avait utilisé son cotât d'énergie pour la journée et qu'en cas d'incident il ne pourrait plus que compter sur sa force brute.

Il retrouva la jeune elfe plus loin. Sur une place. Elle lança une nouvelle formule à voix haute et les mots qu'il perçu ne furent pas très réjouissant. Il reçut un léger coup de jus au niveau du front signe que sa barrière venait de se consumer. La foule environnante commença à se réunir autour de l'elfe et de son assaillant. Et ce qu'Orwell redoutait arriva, le groupe s'échauffa, les tentions montèrent jusqu’à ce que quelqu'un fasse l'acte tant attendu. Il poignarda la chasseur. Orwell fut pris de palpitations. Une scène d'une tel violence cela faisait un moment qu'il n'en avait pas vu. Il savait à présent la femme en sécurité et il en profita pour partir plutôt que d'assister à l'horreur de la situation. Il pris le chemin d'une rue adjacente. Toutes ces pensées rivées sur le pouvoir de cette jeune elfe. Il aurait peut-être dû aller lui parler, mais quel en aurait été l'intérêt ? Que le destin se joua de lui ou non. Toute son attention prise par ces réflexions il ne vit pas cette même elfe lui foncer dessus. Il se bousculèrent l'un l'autre et d'un voix faible elle s'excusa. Il allait faire de même quand il remarqua l'identité de l'elfe. Il l'attrapa par Le bras gauche et lui dit ceci.

« Attendez, je crois que nous pourrions discuter un moment, ne vous inquiétez pas je suis un ami. »

Il ne voulait pas faire fuir la dame et encore moins se prendre un sort de cette dernière. Il essaya tant bien que mal de faire apparaître une flamme de sa main libre, mais seul une étincelle en sortit. Cela sera-t-il assez pour convaincre son interlocutrice ?

D'ailleurs Orwell ne savait pas vraiment pourquoi il l'avait interpellé. Il aurait pu la laisser partir. Voulait-il l'aider inconsciemment ? En apprendre plus sur elle ? Même lui ne pouvait pas répondre à cette question.
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Asiendy


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Asiendy
Message Sujet: Re: Une bien basse grandeur | Jeu 9 Mar 2017 - 18:36


Un mélange de surprise et de douleur lui fit pousser un discret gémissement lorsque son bras gauche, encore endolori, fut saisi. Son esprit se mit immédiatement en ébullition et elle se prépara à se défaire de l'emprise de l'inconnu quand celui-ci lui montra qu'il était lui aussi capable de magie.

Pas plus qu'une minuscule gerbe d'étincelles, toutefois, l'espace d'un instant, elle avait senti le grand potentiel de cet elfe qui se tenait devant elle. Une si petite quantité d'énergie s'était manifestée, si bien qu'Asiendy pensait à la maîtrise sans faille que cela demandait pour ne laisser apparaître ainsi qu'une parcelle de son pouvoir, même si en réalité, son interlocuteur avait souhaité en faire d'avantage. Elle, elle a toujours vu sa magie comme le flot d'une rivière, retenu par un barrage. Dès qu'on cherchait à laisser passer un peu d'eau, c'est tout le reste qui faisait pression pour s'immiscer dans la brèche avec force et violence.

Son agitation se calmait, cependant, elle rétorqua sèchement :

- Lâchez-moi, je n'avais pas d'autres choix, d'accord ? Tout ce que je veux, c'est quitter cette ville qui souhaite ma mort.

Asiendy poussa un profond soupir, ne connaissant pas quelles étaient véritablement les intentions de l'elfe, et elle ne voulait pas commettre l'erreur de s'introduire dans son esprit avec la subtilité d'un coup de masse, en raison de sa fatigue flagrante qui lui empêcherait toute intrusion furtive. Au moins elle avait été claire, dans la situation qui était la sienne, elle se plaçait en victime et tenait à ce que Orwell pense de même. Après tout, elle ne faisait que se défendre ... même si pour cela, tuer était devenu une option convenable.

- L'endroit est mal choisit pour se livrer à du bavardage ... on ferait mieux de filer avant que la garde ne rapplique.

"Et ça, ça ne fait aucun doute. Une émeute et un chasseur de sorcières à terre, ils vont boucler tout le quartier et instaurer un couvre-feu."

Des semaines de traques tendaient à la rendre méfiante, plus que de coutume, de même que sa fatigue la rendait négligente et abrupte, mais elle restait déterminée et ne perdait pas de vu ses objectifs. Ayant plus ou moins récupéré son souffle, et son bras, et sa vue, elle reprit les devants avec une aisance déconcertante, comme si il était dans sa nature de mener, de diriger d'autres personnes. A l'heure actuelle, Asiendy avait sûrement besoin d'aide, mais elle était trop téméraire pour le reconnaître, et trop fière pour demander assistance à qui que ce soit. Bien qu'elle ne faisait pas encore confiance à l'elfe, il ne semblait pas être animé de desseins hostiles pour autant, c'est pourquoi il lui était acceptable qu'il la suive pour le moment, au fond d'elle, malgré tout, elle caressait l'espoir d'y trouver un allié.
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Orwell Örte


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Orwell Örte
Message Sujet: Re: Une bien basse grandeur | Dim 12 Mar 2017 - 18:17



Orwell n'avait pas fait attention au regard surpris et ahuris de l'elfe. Il était encore une fois ailleurs, il cherchait plutôt à comprendre sa propre réaction. Qu'allait-il faire à présent ? qu'allait-il dire ? De quoi voulait-il discuter ? Il voulait en apprendre plus sur la jeune elfe qui se tenait devant lui. Sa curiosité a encore été piquée. Il devait abreuver sa soif de réponses.

Ce ne fut que quand sont interlocutrice lui demanda de la lâcher qu'il constat qu'il n'avait toujours pas défait son emprise sur son bras. Il c'était une fois de plus perdu dans ses pensées et n'avait pas réaliser ce qu'il se passait sur le plan physique. Cela lui arrivait tellement souvent. Il commençait même à se demander si ce n'était pas l'âge qui créait cet effet, mais d'aussi loin qu'il se souvienne il avait toujours été aussi axé sur son mental.

Il était vrai qu'il ne faisait pas bon rester ici, le cadavre ainsi que les révoltes éclatant dans le quartier ne tarderait pas à mobiliser les autorités. Il devaient partir ou se cacher au plus vite, mais à vu d’œil la jeune elfe devait récupérer et pour cela Orwell avait une idée, reprendre le chemin qu'il suivait avant leur première rencontre.

« Veillez m'excuser. Je n'avait pas remarqué. Pour ce qui vient de se passer nous en discuteront plus tard. Pour l'instant vous devez vous reposer. Que cette ville vous plaise ou non, vous ne pourrez pas la quitter dans cet état. Je connais un couple d'aubergiste peu loin rallier à l'Equilibrium. Ils devraient nous couvrir. »

Il voulait sincèrement l'aider. Elle avait beau essayer de se tenir droite il avait sentit sa fatigue énergétique. Orwell avait par chance gardé une bonne partie de ses sens d'analyse magique. il continuait à percevoir les potentialités et les capacités des personnes qui l'entouraient. Il avait acquis cette sensibilité suite à ses nombreuses années de maîtrise et d'étude de magie. Il n'avait pas tout perdu de ses propres maîtrises ce qui l'encourageait à redoubler d'effort pour persévéré et retrouver au plus vite ses pouvoirs.

« Ne me craignez pas, je ne suis pas un ennemi, je souhaite simplement en apprendre plus sur vous et vos capacités magiques. »

Orwell ne se définissait pas comme un ennemi, devait il la considérer comme un potentiel allié ? En attendant si elle devait fuir cette ville, peut-être voudrait-elle l'accompagner sur une partie de son chemin. Un tel potentiel à ses côté le rassurerait. Mais d'un autre sens il ne voulait pas obliger la dame sur une voie qui ne la concernait pas. Sa route jusqu'à Aberon serait longue et non sans altercation avec des monstres ou des voyous. Il pourrait très bien si rendre seul mais son manque d'attention et ses pouvoirs incontrôlables pourraient très bien lui coûter cher et il le savait très bien. Une seule seconde pouvait suffire à détacher l'elfe de ses précieux rêves.

Orwell emboîta le pas et fit signe à son acolyte. Libre a elle de le suivre.
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Asiendy


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Asiendy
Message Sujet: Re: Une bien basse grandeur | Lun 13 Mar 2017 - 22:49


Elle n'avait guère le choix, Asiendy le savait au fond. Si elle avait réussi jusqu'à maintenant à tenir la distance avec ses poursuivants, il fallait se rendre à l'évidence, ses ressources s'épuisaient vite, et l'étaux se resserrait de plus en plus. Faire confiance à un elfe, ayant des capacités magiques qui plus est, pourquoi pas après tout ? C'était sûrement sa meilleure chance de s'en sortir. La jeune sorcière connaissait plus ou moins les activités de l'Equilibrium, suffisamment pour savoir que leur lutte première était dirigée contre la corruption des failles, ce qui faisait d'eux des alliés plus que des ennemis. Asiendy prendrait évidemment soin de dissimuler le petit coffret de bois, cerclé de fer, qui était accroché sur son flanc via une sangle de cuir. L'intérieur était fait d'argent, une matière qui avait la faculté d'isoler et de contrer le rayonnement de l'objet qui se trouvait à l'intérieur ... un objet corrompu, probablement l'échantillon le plus précieux qu'elle avait tiré de la forêt maudite du Du Weldenvarden.


Sa décision était prise, elle comptait bien suivre cet étrange individu, se fiant à sa promesse de sécurité. Toutefois, sa dernière phrase lui fit lever un sourcil.


"Ne me craignez pas, je ne suis pas un ennemi, je souhaite simplement en apprendre plus sur vous et vos capacités magiques."

- Je n'ai pas l'intention de devenir votre cobaye, releva-t-elle avec humour, ... mais admettons que je vous suive quand même.


Elle marcha d'un pas souple, laissant Orwell la guider à travers les ruelles. Ses yeux ne pouvant s'empêcher de balayer la zone, à la recherche d'un danger potentiel, et l'elfe devant elle en faisait partie. Mais la plus grande menace venait d'elle-même en réalité, Asiendy sentait sa magie bouillonner, tout comme on entendrait des nuages tonner au loin. Parfois elle marqua un arrêt, hésitante, prenant une grande inspiration pour se maîtriser, se ressaisir et ignorer des soudaines pulsions lui dictant de libérer cette puissance contenue, ce qui dans son état aurait des effets destructeurs ce tout ce qui l'entoure, et surtout sur elle-même. La rage qu'elle avait insufflé tantôt était peut-être en train de l'influencer elle aussi, dans une moindre mesure.


- ... Je m'appelle Asiendy ... et vous ?


Elle tenta de détendre l'atmosphère, de penser à autre chose. Engager une conversation tout a fait banale lui était parue comme étant la meilleurs solution pour l'instant, et si ça pouvait permettre d'instaurer un climat de confiance, alors soit.
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Orwell Örte


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Orwell Örte
Message Sujet: Re: Une bien basse grandeur | Mer 15 Mar 2017 - 15:52


L'elfe pris la réponse de son interlocutrice avec un léger sourire. Il ne voulait pas du tout la gêner. Il n'aurait pas cru que ses propos puissent être pris de cette manière. Ce qu'il entendait par cette dernière phrase, c'était d'en apprendre d'avantage sur elle, sur son histoire et bien entendu les premières manifestations de sa magie, mais ils n'avaient pas le temps d'en parler maintenant. Il répliqua simplement :

« Bien entendu, ce ne sont pas mes intentions. »


Orwell avait bien sentit le côté indomptable des pouvoirs de l'elfe, ces symptômes sont très présent chez les personnes qui découvre leurs pouvoirs par hasard ou par forte émotion. Lui avait évoluer en apprenant à se servir des siens petit à petit, bien encadré par sa mère qui lui confia toutes les connaissances qu'elle pouvait lui transmettre. Il n'avait jamais eu à accumuler ou à retenir ses pouvoirs et avait très tôt réussis à les dompter avec aisance. Ce n'est qu'à présent qu'il se retrouve dans le même soucis. Devant continuellement contrôler ses dépenses d'énergie et ne pouvant plus utiliser sa magie à souhait sous peine de se retrouver paralysé.

Ils déambulaient à présent dans les rues de le ville. L'Auberge n'était pas si loin de leur emplacement actuel mais Orwell prit soin d'emprunter les rues les plus étroites possibles quitte à faire certains détour, mais leur sureté n'était plus garantie et deux elfes se baladant dans la capitale de cette façon, cela semblait de suite louche. Concentré sur l’itinéraire qu'il devait suivre il fut sortit de sa rêverie par Asiendy. Elle venait de lui révéler son identité, Orwell en fit de même.

« Orwell, enchanté ... »

Il n'avait encore une fois pas été très sociable dans sa réponse. Encore une fois l'esprit ailleurs. Mais il reprit rapidement la parole. Leur destination était devant eux. Dans une rue assez escarpé, se tenait sur trois niveaux une petite bâtisse sur laquelle on pouvait lire "Auberge du canard à trois pattes".

«... Nous voici arrivé, entrez. »


Il ouvrit la porte et d'un geste de bras, l'invita à rentrer dans le bâtiment.
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Asiendy


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Asiendy
Message Sujet: Re: Une bien basse grandeur | Mer 15 Mar 2017 - 23:29


C'était plus fort qu'elle, il fallait qu'elle tente de s'imaginer un canard à trois pattes ... les résultats ne donnaient rien de probant.

"Mais où est-ce qu'ils vont les chercher tout ces noms de taverne débiles ... ?"


Pas le temps de niaiser d'avantage, cet elfe nommé Orwell lui montrait le chemin jusqu'à cette auberge. Elle était plutôt à l'abri des regards, et demandait de connaître un minimum le coin pour être trouvée ... commercialement parlant, c'était un très mauvais placement. Asiendy en déduisit rapidement que l'établissement servait de couverture avant tout, leurs bénéfices devaient être relativement bas, les consommateurs étaient tous des riverains et des habitués, le cadre parfais pour maintenir le secret sur d'éventuelles activités parallèles.

Voir cette porte qui s'ouvre devant elle, suivie d'une invitation a entrer la première, cela lui insufflait deux choses : le réconfort d'un toit, avec de quoi boire, manger, se laver ; mais aussi une grande méfiance sur le moment, si l'elfe avait en tête de la piéger, il ne pourrait mieux faire autrement. Mais elle avait choisie de lui faire confiance après tout, pour le moment, et puis s'il advenait qu'on attente à sa sécurité, perdue pour perdue, elle relâcherait toute l'énergie qu'elle peut pour réduire en cendre le tout le quartier.

Ses doutes grandissaient en constatant les réactions d'Orwell, il restait distant, ne causait que très peu, il lui semblait même froid par moments, une attitude qui la mettait mal à l'aise. Instinctivement, alors qu'elle franchissait le seuil de la porte, sa main se glissa sur le pommeau de sa dague qu'elle tenait dissimulée. Asiendy espérait de tout cœur que ses craintes ne deviennent pas réalité, mais pour sa survie elle serait près à en découdre. Sa force mentale était instable, fatiguée, mais physiquement il lui restait encore quelques réserves.


Alors qu'elle fit ses premiers pas dans cette entrée mal éclairée, le stress la gagnait petit à petit, était-elle en train de se jeter dans la gueule du loup ? En tout cas, personne ne semblait être là pour les accueillir, Orwell et elle. Après tout, la journée touchait à sa fin mais le soir n'était pas tout à fait tombé encore, l'établissement n'avais peut-être pas encore ouvert. Asiendy se tournait vers son hôte.


- ... et maintenant ?


Son emprise sur sa dague se resserrait et la sang-mêlée plongea son regard perçant dans celui de l'elfe.


Flashback:

"Survivre ... faire confiance ... punir les traîtres, le plan est simple. Ney'Thara était un groupe pro-elfes, j'ose espérer trouver la même solidarité chez ce Orwell et ses amis de l'Equilibrium, j'espère tellement ..."

Asiendy n'aimait pas se sentir dépendante une fois encore, remettre son destin dans les mains d'autrui suscitait une avalanche émotionnelle qui brassait autant d'espoirs que d'idées noires.
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Orwell Örte


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Orwell Örte
Message Sujet: Re: Une bien basse grandeur | Jeu 16 Mar 2017 - 13:30



Orwell ferma la porte derrière eux. Il soupira un bon bon coup et son attention revint. Il était soulagé d'arriver à destination indemne. L'entrée était sombre, cette luminosité était plus ou moins fait exprès. Le lieu servait de couverture, Si l'on s'attardait sur l'entrée il n'y avait qu'un bar vide sur la gauche et l'accueil un peu plus loin avec une simple sonnette. L'ensemble ne payait pas de mine. Avant qu'Orwell est pu dire quoi que ce soit il dû se confronter au regard perçant d'Asiendy qui avait fait volte face et avait ramené sa main sous ses vêtements. Que cachait elle ? Elle ne se préparait clairement pas à sortir sa bourse pour régler la nuit. Sûrement une arme, La jeune elfe ne devait toujours pas lui faire entièrement confiance.

« Le lieu est sûr je m'en suis moi même chargé. Je vais te montrer quelque chose ! »

Assez excité de lui montrer le fruit de ses recherches et découvertes. Il passa à côté d'elle lui renvoyant un sourire amusé et plissant les paupières. Il marcha d'un pas plus délicat et plus léger qu'il ne l'avait durant leur excursion en ville. Maintenant sa vigilance c'était atténué et il pouvait enfin accorder de l'importance au reste. Arrivé au comptoir il fit tinter la sonnette. Un son long suivit de deux sons courts.

« Voici le résultat de mes recherches ! Ça c'est une de mes façons préférés d'utiliser la magie ! »


Pendant qu'il parlait la pièce s'éclaira et sur leur droite ce révéla une nouvelle issus. L'on pouvait entendre le crépitement d'un feu ainsi que des échos de voix. Cette nouvelle salle semblait bien agités et cela faisait plaisir à Orwell de savoir ce lieu vivant.

« L'issue disparaitra quand nous seront rentrés, comme il le disait Orwell s'exécuta et pénétra dans l'autre pièce. En fait cette auberge sert aussi de refuge aux elfes ayant quittés le Du Waldenvarden, ceux qui logent ici ont aussi une forte affiliation à la magie et cela leur permet d'exercer à l'abri des regards indiscrets. Je les ai aidé a s'installer dans cette ancienne maison après l'exil puis j'ai rejoint l'Equilibrium. Les deux personnes au bar se sont les propriétaires. C'était un couple de mage reconnu à la capitale et maintenant ils sont eux aussi affilié à l'Equilibrium. Demande leur ce que tu veux ils seront te conseiller, surtout sur un moyen discret de t'enfuir de la ville. Avec un peu de chance ils pourront même t'y téléporter. »

Orwell ne voulait pas retenir sa nouvelle connaissance il avait bien vu à quel point il l'avait embêter. Il n'espérait plus vraiment s'en faire une alliée et répréhenda encore une fois son manque de sociabilité dans les situations tendus.

L'un des deux aubergistes fit un grand mouvement de bras en direction des deux elfes qui venaient d'arriver. Orwell s'approcha et salua son ami, ou du moins cette connaissance, ils ne se connaissaient guère plus que dans le cadre de leur métier de mage. Sa compagne arriva à son tour et pris es devants pour les réservations de chambres.

« Alors, tu ramènes enfin quelqu'un Orwell, moi qui t'ai toujours connu solitaire cela me paraît bien étrange. Ce ne sera qu'une seule chambre je présume. » S'enthousiasma-t-elle.

Orwell devint rouge et ne sut quoi répondre. Il savait que ce n'est pas ce qu'il voulait mais il se sentait profondément embarrassé.

HRP:
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Asiendy


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Asiendy
Message Sujet: Re: Une bien basse grandeur | Lun 27 Mar 2017 - 0:00


Une profonde confusion s'empara d'elle soudainement. Comprenant ce qui était évoquer, elle ne pu se retenir de rougir un peu, visiblement mal à l'aise. Malgré tout, elle le pris avec un certain humour, et jeta un petit regard en coin, à la fois accusateur et moqueur, esquissant un léger sourire qui lui donnait un air beaucoup plus décontracté que précédemment. Sa garde, elle l'avais relâchée, devant se rendre à l'évidence qu'elle s'était montée le choux à tord. Elle se sentait même désolée de s'être montrée aussi méfiante et presque agressive dans son attitude.

Les personnes qui avaient surgie devant elles et qui avait engendré un si brutal changement dans son humeur lui semblaient tout à fait sympathiques. Il était vraiment trop peu probable que tout ceci ne soit qu'un jeu d'acteur.

Voyant qu'Orwell n'arrivais plus à articuler mots, Asiendy se risquait à une réponse maladroite.

- Ça serait plutôt deux chambres en fait, nous ne sommes pas encore mariés ...
- Ah ? Et c'est prévu pour quand alors ?
- Heu ... ce n'est pas du tout ce que je voulais-...
- Mes félicitations Orwell !

Asiendy soupira, visiblement empêtrée dans un malentendu tenace, auquel chacune de ses tentatives pour en sortir ne faisait qu'empirer la situation. Elle lança un regard, de détresse ce coup-ci, vers Orwell, espérant qu'il puisse éclaircir rapidement la méprise qui avait pris place. Elle venait de demander deux chambres mais elle pensa seulement maintenant que c'est Orwell qui devrait s'acquitter de la totalité des frais, car elle, elle n'avait plus rien d'autre que ses vêtements, son arme et son petit coffret, et elle n'avait pas vraiment la moindre idée des moyens de l'elfe qui accepta de l'inviter.

- Je te rembourserai ... en tout cas, merci, et désolée d'avoir été si antipathique, une bonne nuit de repos me fera le plus grand bien. J'avais prévu de partir au plus vite mais ... si l'endroit est suffisamment sûr, je pourrais peut-être rester un peu ... et ... comment dire ? ... travailler sur ma magie.


L'occasion était trop belle pour simplement partir à ses yeux, elle qui n'a jamais vraiment eue de tuteur concernant ses pouvoirs, essayant de progresser par ses propres moyens. Son père lui avait donné bien des cours sur la survie, l'escrime et la tactique, mais en ce qui concerne la magie, il avait rapidement été dépassé par le potentiel immense de la jeune petite blonde. De plus, trouver des personnes pour en apprendre plus sur la magie en dehors des académies était passablement compliqué. Avec Orwell, Asiendy aurait peut-être l'occasion enfin de recevoir un véritable apprentissage sur la magie, améliorer son contrôle et sa maîtrise.

Elle sentait tout à coup le regard intéressé et voyeuriste de la taulière qui avait visiblement tendu l'oreille pour ne comprendre qu'une chose, Asiendy souhaitant rester un peu plus longtemps avec Orwell.

- ... sinon il me reste bien une chambre avec deux lits séparés, vous prenez ? dit-elle en souriant. Asiendy lui répondit avec un air vaincu, ne cherchant même plus à lui faire entendre raison.
- ... faisons ça, ça sera moins cher, et 'pas trop intime' surtout.


""N'espère pas profiter de la situation, futur-professeur""
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Orwell Örte


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Orwell Örte
Message Sujet: Re: Une bien basse grandeur | Lun 3 Avr 2017 - 22:40


La situation avait d'avantage embarrassé Orwell. D'abord il ne s'agissait que de la supposition d'une aventure entre eux qui finit par exploser en proposition de mariage. L'elfe était gêné, il ne ressentait clairement rien d'affectif n'y même aucun attrait pour sa congénère qu'il venait de trouver. Non pas qu'elle n'était pas attirante, mais qu'il ne ressentait réellement aucun besoin de forger se type de relation. Il n'avait qu'une chose en tête son objectif final, rejoindre Aberon et trouver la technologie dont il avait besoin pour continuer ses recherches.

Il découvrit enfin un côté plus décontracté et moins alerte d'Asiendy. Elle semblait à la fois plus à l'aise mais en même temps moins habile qu'en magie pour expliquer la nature profonde de leur relation à la tenancière. Il voulut intervenir mais asiendy lui adressa la parole. Elle s'excusa de son tempérament qu'elle avait eu jusqu'à maintenant. Orwell ne lui en tint pas rigueur après tout lui aussi avait été sec et nonchalant avec sa jeune acolyte. D'ailleurs elle le laissait entrevoir qu'elle serait intéresser par des cours que l'elfe pouvait lui prodiguer et cette supposition fut vite avérée quand il reçut un message télépathique d'Asiendy.

Il prit d'abord le temps de régler ces affaires avec la gérante avant de répondre à son message.

« Kyra pour les chambres, deux chambres simples et  séparées seront parfaite. Il n'y à rien entre nous et d'ailleurs nous venons à peine de nous rencontrer donc si tu pouvait la garder ici le temps qu'elle le voudra cela me fera plaisir. Il faut dire qu'elle à certains soucis, si tu vois de quoi je veux parler. Orwell faillit ce retourner vers sa nouvelle amie qu'en il ajouta avec un sourire.  Et à mes frais s'il te plaît. »

Et d'un air bien moins enthousiasme l'aubergiste répondu.

«  En même temps cela m’aurait étonné qu'une vieille branche comme toi change du jour au lendemain. Tu dois bien être l'un des plus âgés des survivants et pourtant pas le moins actif à ce que je peux voir.

-Sûrement ...» Répliqua Orwell, détaché.

"" Pour ce qu'y ait des chambres ne t'embêtent pas pour me rembourser à vrai dire je ne pais rien. On va dire que c'est pour service rendu pour le mécanisme que tu as pu voir à l'entrée. Et pour ce que tu m'as dis à l'instant je ne sais pas si ... ""

La voix de l'elfe disparut. Il n'arrivait plus à prononcer un seul mot par télépathie. Il chancela avant d'essayer de se rattraper à un tabouret. Cela ne suffit pas à empêcher la chute. Sa tête lui faisait un mal hallucinant. Les quelques raies bleus qu'il avait sur le visage devinrent même fluorescente l'espace d'un instant. Mais au bout de quelques seconde il se releva, la douleur était passée.

« Kyra rajoute nous deux de tes meilleures boissons  aussi.


-Sans soucis Orwell ! Tu vas bien en avoir besoin pour te requinquer, c'est la maison qui offre ! 

-Allons nous asseoir
, proposa-t-il d'un ton encore engourdie à Asiendy, Puis assis sur une table un peu à l'écart il repris la parole. Depuis que les failles se sont ouvertes mon pouvoir c'est vu se restreindre de plus en plus. Je sens maintenant qu'il c'est stabilisé et qu'il faut que je m'habitue à ce nouvel atmosphère, mais je sais aussi que si je lance une simple boule de feu aujourd'hui mon bras explosera avec. C'est pour ça que je me suis évanouis à l'instant, à cause de ces effets. Je dois faire un piètre mage à tes yeux excuse moi. »

Il lui fit un léger sourire, Une pointe de frustration se ressentant dans ces paroles.
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Asiendy


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Asiendy
Message Sujet: Re: Une bien basse grandeur | Jeu 4 Mai 2017 - 3:50


Inquiétée dans un premier temps par la douleur palpable d'Orwell, Asiendy aurait voulu l'empêcher de tomber mais arriva trop tard. Devant l'indifférence de la tenancière, elle se dit que ce genre de réaction à la magie étaient ... "normales ?".

Elle ne pu s'empêcher ensuite d'avoir un rictus, souriant devant l'ironie de la chose. Pour peu elle aurait pu se sentir "presque soulagée" par la situation de son compagnon, rassurée de ne pas être seule, tout simplement à ne pas se laisser dépasser par ses propres pouvoirs, ou pas des défauts de maîtrise. Le contrôle, c'était là la base que les collèges de magie enseignaient à leurs apprentis. Asiendy était brillante, elle le savais, pourtant, c'était là sa faille, car jamais dans sa petite vie elle n'eut l'occasion de recevoir une réelle formation sur ces facultés tout aussi formidables que dangereuses.

C'est en grandissant dans une troupe de guerre qu'elle pouvait s'exercer à de nouveaux sorts.... ce qui limite assez rapidement leur étendu. Vivre dans la confrontation s'apparente plus à mourir en réalité, à se détruire au lieu d'avancer, son propre père en était une preuve vivante et elle ne voulait pas répéter l'erreur.


- Il n'y a pas lieu de s'excuser, pratiquer la magie n'a jamais été simple, j'en sais quelque chose ... alors ... je n'irais pas vous jeter la pierre. Les récentes failles ont été synonyme de corruption, et les énergies qui habitent ce monde ont très certainement été affectée elles-aussi. Le fait que votre puissance se soit soudainement réduite à partir de ce moment là pourrait être dû au syndrome de l'escargot, c'est à dire que votre esprit s'est replié de lui-même, inconsciemment, se coupant des arcanes pour se protéger de cela ... enfin ce n'est qu'une théorie.

Elle sourit brièvement, plus pour se moquer de sa propre érudition spontanée que d'autre chose, puis vient sommairement recoiffer sa très longue chevelure, salie par ses vadrouilles et sa cavale, balançant celle-ci par dessus son épaule afin qu'elle ne vienne pas se coincer dans le dossier de la chaise.

- Depuis que ma petite troupe de guerre s'est dissoute, j'étudie la corruption et la magie à plein temps ... en solitaire ... elle regarde d'un coup Orwell, sentait, peut-être à tord, un regard interrogateur, Oui, j'ai fais la guerre, même si ça peut paraître difficile à avaler, et mon père était un Capitaine redouté ... ce qui n'excuse pas vraiment la méfiance dont j'ai pu faire preuve mais ... au moins maintenant vous savez d'où ça me vient ...

L'aubergiste arrive à la table, un plateau à la main, et y dépose deux choppes. Les récipients de métal et de bois émettaient un parfum doux et amer à la fois, révélant leur contenu d'une boisson fruitée et alcoolisée, sûrement le produit d'une brasserie locale et authentique. Tandis qu'elle s'apprêtait à repartir, Asiendy l’interpella poliment :

- Heu ... s'il vous plait, pourrais-je vous demander un morceau de pain aussi ?
- Ho mais bien sûr ! une jeune fille en pleine croissance, il faut que ça mange !

Attendant qu'elle s'éloigne à nouveau, la semi-elfe fit discrètement :

- La dernière fois qu'on m'a fait boire à jeun ... je crois que la bâtisse à finit par s'effondrer et ... je suis presque sur d'y avoir été pour quelque chose ... elle marqua une pause, et donc, cette femme qui nous sert si aimablement est une mage de renom dis-tu ? Il faut avouer que l'illusion est réussie.



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