ben en fait ca commence dans un monde parralèle au notre
c'est chaud à expliquer
donc vlà ce que je vous ai trouvé sur le net
"Les Royaumes du Nord"
Titre original : Northern Lights, 1995
Illustration Eric Rohmani, Éditions Gallimard Jeunesse pour la traduction française, 1998
Élu meilleur livre de l'année par le Publishers Weekly, États-Unis
Prix Guardian de la fiction pour la jeunesse, Grande-Bretagne
Carnegie Medal, Grande-Bretagne
Philip Pullman : les Royaumes du Nord
Quatrième de couverture :
Quand Roger, le meilleur ami de Lyra, disparaît, victime des ravisseurs qui opèrent dans tout le pays, elle n'hésite pas à se lancer sur ces traces. Un voyage vers le Grand Nord, périlleux et exaltant, qui lui apportera la révélation de ses extraordinaires pouvoirs et la conduira à la croisée des mondes.
"C'est le roman fantastique du millénaire... fantastique dans son sens le plus ambitieux et le plus sérieux. (...) Les jeunes lecteurs, à l'approche de l'an 2000, se sentiront plus proches des tourments et des préoccupations du monde parallèle de Pullman que bien des adultes. Après tout, eux aussi vivent dans un monde médiéval et ultra-moderne."
- The Times, Grande-Bretagne -
"Vous aimez le fantastique ? Lisez donc Les Royaumes du Nord. Vous ne l'aimez pas ? Lisez-le aussi ! Au-delà du récit, mené de main de maître, Les Royaumes du Nord délivrent un vrai message de sagesse."
- La Croix -
"A lire absolument, sans limite d'âge !"
- Télérama -
"Un récit captivant, étrange, original, le premier tome d'une grande saga qui vous emmènera jusqu'au Grand Nord, à la frontière d'autres mondes. Prêt à embarquer ?"
- Je bouquine -
"Premier volume d'une trilogie vraisemblablement destinée à devenir un classique de la littérature de jeunesse, ce roman fascinera les enfants par son extraordinaire esprit inventif, son intrigue parfaitement menée, mais aussi par sa qualité littéraire indéniable."
- Sélection Noël 98 de la Fnac Junior -
Extraits :
1- Par bien des côtés, Lyra était une barbare. Ce qu'elle aimait par-dessus tout, c'était escalader les toits du collège avec Roger, le marmiton, son meilleur ami, et cracher des noyaux de prune sur la tête des Érudits qui passaient en dessous, ou imiter les ululements de la chouette derrière une fenêtre, pendant que se déroulait un cours ; ou encore courir à toute allure dans les rues étroites de la ville, voler des pommes sur le marché, ou livrer bataille. De même que Lyra ignorait tout des courants souterrains qui régissaient la politique de Jordan College, les Érudits, pour leur part, auraient été incapables de percevoir le foisonnement d'alliances, de rivalités, de querelles et de traités qui constituaient une vie d'enfant à Oxford. Des enfants qui jouent, quoi de plus agréable à regarder ! Qu'y avait-il de plus innocent, de plus charmant ?
En vérité, Lyra et ses camarades se livraient une guerre dans pitié. (...) Cette rivalité, vieille de plusieurs centaines d'années, était aussi profonde que jubilatoire.
Pourtant, elle-même disparaissait quand les autres ennemis se faisaient menaçants. Parmi eux figurait un adversaire permanent ; il s'agissait des enfants des briquetiers qui vivaient près des carrières d'argile, méprisés par les enfants des collèges aussi bien que par ceux de la ville. L'année précédente, Lyra et certains enfants de la ville avaient conclu une trêve pour lancer une attaque sur les briquetiers, bombardant les enfants des carrières avec des boules de terre glaise et détruisant le château tout mou qu'ils avaient construit, avant de les rouler pendant un bon moment dans cette substance visqueuse près de laquelle ils vivaient, si bien qu'à la fin du combat, vainqueurs et vaincus ressemblaient à un troupeau de golems vociférants.
2- Il changea de diapositive encore une fois. La photo suivante avait été prise de nuit elle aussi, mais sans clair de lune cette fois.
On voyait un petit groupe de tentes au premier plan, se détachant faiblement sur l'horizon bas, et à côté, un empilement désordonné de caisses en bois, avec un traîneau. Mais le principal intérêt de cette photo résidait dans le ciel. Des rayons et des voiles de lumière pendaient tels des rideaux, en boucles et en guirlandes, retenus par des crochets invisibles, à des centaines de kilomètres d'altitude, ou bien flottant en biais, portés par le courant de quelque vent inconcevable. (...)
- Pardonnez mon ignorance, dit le vieux Préchantre, de sa voix tremblante, mais si j'ai su un jour ce qu'était l'Aurore, je l'ai oublié. S'agit-il de ce qu'on appelle les Lumières du Nord ?
- Oui. Elle possède plusieurs noms. Elle est composée d'orages de particules chargées et de rayons solaires d'une intensité et d'une force extraordinaires, invisibles en eux-mêmes, mais qui provoquent cette radiation lumineuse lorsqu'ils entrent en contact avec l'atmosphère. Si j'avais eu le temps, j'aurais fait teinter cette photo pour vous montrer les couleurs, du vert pâle et du rose essentiellement, avec une touche pourpre tout en bas de cette formation semblable à des rideaux. Il s'agit là d'un cliché réalisé avec une émulsion ordinaire. Je vais maintenant vous montrer une photo prise avec l'émulsion spéciale.
Il retira la diapositive. (...)
Pendant ce temps, Lord Asriel glissait une autre photo dans le chariot de la lanterne. Elle montrait la même scène. Mais, comme avec les deux photos précédentes, la plupart des détails visibles à la lumière ordinaire étaient ici beaucoup plus sombres, à l'instar des rideaux rayonnant dans le ciel.
Toutefois, très haut au-dessus de ce paysage morne, Lyra apercevait une forme compacte. Elle constata que, comme elle, les Érudits assis près de l'écran se penchaient en avant pour mieux voir. Plus elle regardait cette photo, plus son étonnement croissait, car là, dans le ciel, on distinguait bel et bien les contours caractéristiques d'une ville : des tours, des dômes, des murs... des bâtiments et des rues suspendus dans le vide ! Elle faillit pousser un petit cri d'émerveillement.
L'Érudit Cassington dit :
- Ca ressemble à... une ville.
- Exactement, répondit Lord Asriel.
- Une ville d'un autre monde, assurément ? dit le Doyen, une note de mépris dans la voix.
Lord Asriel l'ignora. Un mouvement d'excitation parcourut certains Érudits, comme si, ayant rédigé des traités sur l'existence de la Licorne, sans jamais en voir une, on leur présentait un spécimen vivant qui venait d'être capturé.
ca c'tes le tome 1