Si le nom de Daniel Pennac ne vous dit rien, peut-être aurez-vous que celui d’une de ses œuvres vous parlera d’avantage : La fée Carabine a été adaptée en téléfilm.
Se rattachent à ce roman « Au bonheur des ogres » qui le précède, « Les fruits de la passion » et « Monsieur Malaussène » qui le suivent, ainsi que « Messieurs les enfants », dans le même univers.
Mais, l’auteur est très prolifique et c’est surtout d’un autre de ses romans dont je voudrais vous parler, « Le dictateur et le hamac », nom bizarre pour un livre bizarre, que je ne trouve intéressant qu’à partir du moment où l’histoire qu’il nous sert se termine. Qui m’a, surtout, fait comprendre pourquoi Pennac me touche autant.
Mis à part ses indéniables qualités d’écrivain, je crois que ce qui fait que je m’attache à cet auteur plus qu’à un autre est le fait que, malgré ses dénégations « je suis un pantouflard tendance charentaise », c’est un homme de lieux. Et que ces lieux sont les miens.
Belleville, tout d’abord, que j’ai fréquenté pendant des années, le Vercors où j’aime aller, mais aussi les Corbières ou j’ai des attaches, le trajet de Bourgogne à la Savoie par sa route des vins personnelle, l’extrême sud de l’Italie (tendre souvenir) et même le Nordeste puisque je participe à la francisation du logiciel d’un programmeur de l’hémisphère brésilien.
Et Corto Maltese ! Toute ma famille !
Alors, ne me demandez pas ce que j’en pense, parce qu’en vous répondant, ce n’est pas de Daniel Pennac que je vous parlerai, mais de moi. La seule chose que je puisse faire, finalement, c’est adresser un grand merci à l’amie, très chère, qui me l’a fait connaître.