La Trilogie des Dragons

Ok, moi je te remonte le moral, et toi tu me démoralises....non, je plaisante!
Non, sérieux: des refus, j'ai l'habitude d'en prendre (par forcément par des éditeurs XD), et pour le style d'écriture, je pense que c'est assez bien...(enfin, j'espère...). Tous ceux qui l'ont lu ont dit que c'était bien et marrant...
Et, pour répondre à Calypso, je mettrai sûrement le chapitre 1 de mon livre sur le forum...Mais, je ne sais pas encore quand...

D'accord...mais permets-moi de te dire que je trouve ça un peu étrange que tu nous demandes notre avis si nous n'avons pas lu ton bouquin...si tu vois ce que ej veux dire! Donc je pense franchement que tu as plutôt interet à mettre le premier chapitre dans ce topic-même pour que l'on puisse répondre à cette question très interessante!

> Désolé si je te paraîs un peu impétueuse mais bon...je pense que c'est une remarque assez pertinente pour être faite..^^'

Oui, je metrai le chapitre 1 dès que j'aurai récupéré internet...XD
Paske je peux pas me connec de chez moi...

Sache seulement que vu ton petit résumé, je l'achèterai pas, ce dont tu te fous surement d'ailleurs (encore faut-il qu'il soit édité. Quoique le scénario de fantasy purulent à son succès en ce moment)
Bon après faut que je lise, mais quand même...Faut vraiment que t'ais un style transcendant pour que ce soit bien, donc j'attends de voir, mais je pars sur un à prioris (ou c'est pas bien ça, quel vilain je fais) plutôt négatif.

Enfin, bonne chance quand même.

Merci pour tes conseils...sa fait toujours plaisir d'avoir des critiques sévères (et je suis sérieux!), paske sa permet de corriger ses fautes. M'enfin bon, ce n'est pas le résumé d'un livre qui en définit le style...

Ravi que tu le prennes bien.
Et pis maintenant j'attend la bête, histoire de complèter mon avis.

Et voilà, à la demande de tous:

La Trilogie des Dragons

"La Prophétie"

Chapitre I:

Regil, La vingtaine d’années, plutôt bien pour son âge: élancé et grand comme il se doit, habitait sur une planète du nom de Naldi. Ce monde était assez semblable au futur de la Terre: comme tout le monde se l’imagine, moderne, rempli de robots de toutes tailles et d’autres machines toutes aussi bizarres les unes que les autres. Le jeune homme, ses longs cheveux châtains ondulant au vent, rentrait chez lui, accompagné de quelques amis, par un doux après-midi d’été, après une dure journée à l’université. Ils firent un petit détour dans un joli parc verdoyant. Arrivés là, ils s’assirent à même le sol, sur une magnifique pelouse, que le soleil enjolivait de ses lumineux rayons.
« -Pas fâché de prendre une pause! s’exclama un des garçons en s’allongeant sur l’herbe.
-La fin de l’année est dans quelques jours et tu te plains d’être fatigué, fit un autre. T’es vraiment un feignant, Zed.
-Moi, feignant? s’étonna ce dernier. Peux-tu me rappeler le nom de celui-ci qui, à chaque rentrée, se plaint de vacances trop courtes?
-LARY, répondirent en cœur Regil et deux autres jeunes femmes d’un ton fataliste.
-Moi? Mais je ne me plains jamais, voyons, menti le dénommé Lary.
-Non, juste un peu, se moqua Tenelka, une des deux jeunes femmes.
-Qu’est-ce que cela insinue? lui demanda Lary.
-Cela insinue que tu mens, déclara Regil.
Lary se jeta alors sur Regil, en l’attrapant par le col. Zed se joignit aussitôt à la bagarre, en rigolant. L’autre jeune femme qui était restée à l’écart dit alors:
-Vous croyez vraiment que ce dont vous parlez soit le genre de sujet de personnes qui étudient à l’université? demanda-t-elle, ses cheveux noirs rabattus par le vent.
-Non, évidemment, répondit Zed. Tu as raison, Vénus, nous sommes vraiment des gamins, ajouta-t-il, ironique.
-Et de quoi veux-tu que nous parlions? la questionna Lary, sur le même ton. De l’influence que le ministre exerce sur le peuple?
-Ce serait déjà un sujet plus intelligent, affirma Vénus.
Regil changea alors de sujet, tandis que Lary, Zed et Vénus entamaient une petite dispute:
-Je pense qu’il y a des êtres vivants sur les autres galaxies, annonça-t-il, en regardant le grand et rouge soleil de Naldi.
Ses amis l’observèrent alors curieusement, étonnés par sa déclaration.
-Qu’est-ce qui te fait dire cela? lui demanda Vénus, en le regardant fixement dans les yeux.
Sous ce regard, Regil se sentit rougir. Elle était vraiment belle cette jeune femme. Avec ses cheveux noirs, ondulant au vent. Ses étonnants yeux verts, qui, sous la lumière du soleil, rendaient un magnifique reflet.
-Euh…je…je ne sais pas, balbutia le jeune homme, une impression.
-Attention! s’exclama Lary en se moquant. Regil voit tout et devine tout!
-Te moque pas, fit Vénus, il a peut-être raison.
Regil n’en crut pas ses oreilles. Vénus, la Vénus, tant appréciée par beaucoup d’élèves de l’université, prenait sa défense.
-Oui, j’ai peut-être raison, approuva Regil, d’un air suffisant.
-Alors si tu dis quelque chose, tout le monde doit être de ton avis, c’est ça, non? le questionna Zed.
-Exact, répondit Regil, souriant.
-Je ne suis pas d’accord, fit Zed, d’un faux air boudeur.
-Si ! Tu es d’accord, dit Regil, toujours sur le même ton, mais d’un air qui se voulait exigeant.
-Très bien, je suis d’accord », répondit tout simplement Zed.
Les autres le regardèrent bizarrement. Ils lui trouvait un air étrange, comme si il était hypnotisé. Mais, ils ne tirèrent pas de conclusion, car il commençait à se faire tard, et chacun devait rentrer chez lui.

« -Papa, je suis là, annonça-t-il lorsque Regil fut enfin arrivé au bercail.
-J’avais remarqué, tu sais, lui répondit Prick’aïr, son père. Tu fais plus de bruit que la gardienne lorsqu’elle vient réclamer le loyer.
-Merci du compliment.
-De rien.
-Bon, j’ai à faire, déclara Regil, en mettant un terme à cette conversation inutile.
Puis, s’installant dans sa chambre, il se mit à lire un livre policier. Cet ouvrage, très connu des Naldiens, était le Sherlock Holmes local. Regil raffolait de ce genre d’histoires. A chaque fois, il trouvait la solution de l’énigme avant le héros. Ce qui faisait de lui un grand détective, ne manquait pas de lui faire remarquer son père, en le taquinant.

Après le dîner, ses parents - sa mère était revenue entre-temps - s’installèrent pour regarder la télévision, tandis que Regil, lui, alla continuer sa lecture. Il en était à un moment de suspense tellement intense qu’il n’entendait même plus le tic-tac de son horloge mécanique, trouvée chez un antiquaire. Il allait enfin avoir la réponse à la seule énigme qu’il n’avait pas résolue avant le héros de l’histoire. Qui était donc l’assassin du comte de Stalinciou ? Était-ce le jardinier, ou bien la servante ? Mais peut-être était-ce tout simplement la comtesse, qui avait tué son mari pour s’approprier ses richesses ? Il allait savoir, Regil allait enfin savoir. Il lui suffisait, tout simplement, de tourner la page, ce qu’il fit, d’ailleurs, après avoir vérifié que ses parents ne l’appellerait pas, pour lui demander quelque chose.
Là. La réponse était là, écrite noire sur blanc, mais, avant même qu’il puisse la lire, la phrase se mit à disparaître très rapidement. Mais pas seulement cette phrase là. Toutes celles qui se trouvait dans le livre se mirent, elles aussi, à disparaître. Tellement abasourdi par ce qui venait de se passer devant ses yeux, Regil ne pensait même plus à la solution de l’énigme.
« Le texte vient de disparaître, il vient de disparaître. » se répéta Regil pour lui même. « C’est impossible. »
Puis, comme si de rien n’était, un autre texte se mit à apparaître. Ce texte s’adressait à Régil:
« Bien le bonjour Regil, était-il écrit, tu es sans doute très étonné par ce que tu viens de voir. Mais ne te laisse pas impressionner, car ce qui va t‘arriver sera encore plus incroyable… On m’appelle Le Formeur, pour la simple et bonne raison que j‘en suis un. Un formeur de quoi ? Je ne peut pour l’instant te le dire. Ce qu‘il est important que tu saches, et il faut que tu me crois, c’est que tu es un Vir‘Tal - une personne possédant un dragon, qui est capable de voyager à travers tous les mondes, toutes les planètes qui existent au monde et qui sont habitées. Ce dragon va se révéler de lui-même à toi: inutile de le chercher. Pour l’instant, la seule chose que tu dois faire, est de te rendre sur une planète du nom de la Terre pour y retrouver le Vir’Tal de cette planète - soit dit en passant, chaque planète possède son seul et unique Vir‘Tal.
Ce Vir’Tal, du nom de Xavier se trouvera dans un local à vélo, ainsi que toi, lorsque tu arriveras sur la Terre. Ensuite, lorsque tu l’auras persuadé de te suivre, en lui racontant ce que je te raconte(plus facile à dire qu’à faire, il faut l’avouer), vous vous rendrez sur une planète du nom d’Hécar. Retiens bien ce que je viens de te dire, je ne te le répèterais pas ! Arrivés sur Hécar, venez me rejoindre - le fait de me retrouver sera votre épreuve de Vir‘Tal…Bonne chance !
P-S:Il faut également que je te dise que si tu emmènes un objet de ton monde sur un autre monde, cet objet se transformera pour s’adapter à la planète dans lequel tu te trouves…Bon, à bientôt sur Hécar!
Puis, comme l’avait prédit cette personne nommée « Le Formeur », le livre s’enflamma d’un feu bleu clair, presque transparent, avant même que Regil n’ait pu dire « ouf »(même s’il n’avait pas eu l’intention de le dire). Il était estomaqué par ce qu’il venait de voir. Le texte qui apparaît, le livre qui prend feu, d’un feu couleur bleu… et aussi ce mot: « Vir‘Tal». Et puis , qu’était-ce, ces différents mondes? Cette Terre? Et cet autre Vir’Tal qu’il devait retrouver? Et puis, pourquoi était-ce lui qui était choisi, et pas un autre Vir‘Tal? Il n’y avait quand même pas que Naldi, la Terre et Hécar, comme mondes, il y en avait sûrement plus, alors pourquoi lui?
Trop de questions venaient à lui, et il n’arrivait pas en tirer de conclusions. Cette fois-ci, ce n’était pas une simple enquête qu’il devait mettre au clair, mais une véritable énigme. Cette histoire, était-elle vraie? Devait-il tout croire ce qu’il avait vu et lu? Que faire? Bien sûr, ce texte qui apparaît soudainement et qui s’enflamme d’un feu bleu clair avait de quoi étonner n’importe qui, mais Regil restait sceptique.
Lassé de réfléchir, il alla dans sa salle de bain, et après avoir fait couler l’eau dans le robinet - par commande vocale - il se rafraîchit le visage. Puis, il se l’essuya et s’observa dans le miroir: ses cheveux châtains et ondulés lui tombaient légèrement devant les yeux marrons foncés, et son regard ténébreux faisait craquer un bon nombre de filles. Mais, à son grand malheur, ces filles n’étaient jamais celles voulues.
D’un geste machinal, Regil repoussa une mèche qui le gênait dans la contemplation de son visage. Il se passa alors une chose encore plus invraisemblable que l’épisode du livre. Ses yeux changèrent brusquement de couleur et s’animèrent d’une lumière douce. Ils étaient à présents bleu marine. Puis, alors que des volutes de fumée blanche s’amoncelaient dans la pièce, une voix se fit entendre:
-Regil, Regil, m’entends-tu? fit une voix rauque et grave.
Le jeune homme, se demandant à qui appartenait la voix voulut répondre, mais, à sa grande surprise, aucun son ne sortit de sa bouche. A la place, il vit, de sa vision bleue, des panaches de cette même fumée qui se trouvait autour de lui.
-Qui êtes-vous? Qui me parle? s’inquiéta-t-il.
-C’est moi, Lunmark, ton Dragon, répondit la voix, soudainement plus réconfortante pour Regil.
Ce son provoquait une bouffée de chaleur pour le jeune homme, et il se sentait à présent calme et serein, délesté de tout soucis.
-Mon…mon Dragon? s’étonna le jeune Vir’Tal. Ainsi ce Formeur avait raison?
-Oui, acquiesça Lunmark, tout ce qu’il a dit est vrai. Il faut le croire et se rendre sur la Terre, afin d’aller chercher ce Vir’Tal répondant au nom de Xavier.
-Je suis d’accord avec toi, euh…Lunmark, hésita Regil, mais, comment s’y rendre, là-bas? Et puis, je ne me sens pas près à quitter toute ma famille et mes amis.
-C’est pourtant ce que tu vas devoir faire, à présent, lui avoua le Dragon. Il faut partir le plus tôt possible. Et pour ce qui est de se rendre sur la Terre, fais-moi confiance: le moment venu, je t’expliquerais.
-D’ac…d’accord, accepta le jeune homme au prix d’un effort surhumain. Mais une dernière chose, Lunmark: pourquoi ne m’es-tu pas visible en ce moment? D’où viens-tu? Pourquoi suis-je un Vir’Tal, et comment es-tu devenu mon Dragon? Et…
-Du calme, Regil, du calme, le coupa Lunmark, je ne puis point répondre à toutes tes questions pour le moment. Tu sauras tout le moment venu. Et pour m’appeler, il te suffit de dire mon nom. Au revoir.
-Attends!…, commença Regil, lorsqu’il se rendit compte qu’il parlait tout haut et que sa vision bleue avait disparue..
Ainsi donc, tout était réel? Étonnant. Vraiment étonnant. Ce Dragon, ses yeux et cette fumée qui sort de sa bouche lorsqu’il s’adresse à ce…Lunmark.
Tout cela l’intéressait à présent, et il prenait toute cette histoire bien au sérieux. Aussi étonnant que cela puisse paraître, il était décidé à croire le Formeur et son Dragon, et à partir pour la Terre, cette planète inconnue.
Regil retourna alors dans sa chambre, afin de préparer un minimum d’affaires. D’après ce qu’avait écrit ce Formeur, tout objet passant d’un monde à un autre s’adaptait au changement, donc le jeune homme n’avait aucune crainte d’emporter des choses de Naldi. Il prit tout ce qui lui était nécessaire, dont, un sac de couchage, des vêtements ainsi que son couteau de poche. Puis, il alla se coucher de bonne heure, étant à présent privé de sa lecture.

Le lendemain, se levant assez tôt, Regil alla discrètement dans la salle de bain, et après s’être lavé, il mangea un morceau de pain, tout en restant le plus silencieux possible. Il écrivit ensuite un mot à ses parents, leur expliquant qu’il partait pour un voyage avec différentes personnes de son université - même si elle était peu crédible, c‘était la seule excuse qu‘il avait trouvée. Ne leur indiquant ni le lieux ni la durée du séjour, il leur dit tout simplement au revoir.
Il faisait encore nuit lorsqu’il sortit de chez lui. Ne sachant pas la taille de son dragon, il préféra se mettre à l’abri des regards indiscrets, en allant dans un parc. Arrivé à destination, il dit:
-Lunmark, fit-il assez doucement afin de ne pas réveiller le voisinage.
-Je suis là, derrière toi, répondit la même voix que la veille, dans son dos.
L’aube venait de se lever lorsque Regil, se retournant alors, fut face à une créature magnifique et en même temps effrayante, tout droit sortie d’un conte de fées. Un dragon se tenait là, devant lui.
Il était bleu, d’un bleu marine comme la nuit, semblable au calme et à la sagesse de Regil. Des écailles étincelantes parsemaient son dos, telles des étoiles recouvrant une douce nuit d’été et une selle de cuir y été attachée. Ses pattes, composées de griffes aussi longues que les mains de Regil, étaient reliées entre elles par de fines membranes de peau. Il devait mesurer dans les deux mètres de hauteur, hormis son cou et sa tête, sur laquelle reposaient deux cornes. Formant une ligne bien droite, des pics recouvraient le dessus de sa queue, qui, elle, devait être aussi longue qu’un boa. Ses ailes, elles, ressemblaient à celles d’une chauve-souris. Elles mesuraient au moins cinq mètres chacune, lorsqu’elles étaient dépliées. Et ses yeux, ses yeux au bleu si intense qu’on pouvait y plonger et s’y perdre. Regil reconnu alors ces yeux: ils avaient eu les mêmes, la veille, lorsque le Dragon s’était manifesté à lui. Impressionnant: ainsi donc, lorsque le jeune homme communiquait avec Lunmark, ses yeux prenaient la couleur du Dragon, et à la place de sons, c’était en fait de la fumée qui sortait de sa bouche.
A cette contemplation, une seule conclusion était possible aux yeux de Regil: ce dragon était magnifique.
-Me voici, souffla Lunmark, de la vapeur sortant de ses naseaux.
Le jeune homme sentit alors sa vision se troubler, pour ensuite devenir bleue.
-Je l‘avais remarqué, sourit Regil assez l’aise.
-Ainsi tu as décidé à venir le plus tôt possible, constata le Dragon.
-N’est-ce pas toi qui me l’a conseillé , pas plus tard qu’hier? s’étonna le Vir’Tal.
-Bien sûr que si, lui assura Lunmark, mais je ne pensais pas que tu allais me prendre au mot. En fait, c’était un petit test, afin de vérifier si tu étais prêt à partir, ou non.
Regil ne répondit pas tout de suite. Donc, Lunmark le testait. Et pour vérifier s’il « était prêt ou non à partir ». Cela voulait sans doute dire que ce qui l’attendait sur la Terre et sur Hécar s’annonçait difficile…
-Je suis plus que décidé à accomplir ce qui m’as été confié! annonça alors le jeune homme d’une voix ferme.
Le Dragon étira alors ses « lèvres » en ce qui semblait être un sourire, et souffla:
-Je n’en attendais pas moins d’un Vir’Tal tel que toi, Regil. Monte sur mon dos, et partons pour la Terre, proposa alors Lunmark.
-J’allais te le dire, répondit Regil, en souriant, se sentant parfaitement lié - au point de vue amical - à son Dragon.
Et, grimpant sur le dos de la créature, le jeune homme se prépara à son premier baptême de l’air à dos de dragon. Celui-ci, prit alors son envol, en ébouriffant ses ailes, restées trop longtemps à son goût inactives. A plusieurs mètres du sol, la queue de Lunmark fouettait l’air, tandis que le vent ébouriffait les cheveux de Regil. Lui qui avait déjà fait du parachute, trouvait le voyage à dos de Dragon encore mieux.
Le trajet dura une petite demi-heure. Lorsque Lunmark se posa enfin, Regil et lui n’étaient plus en ville, mais en rase campagne.
-C’est à toi, déclara Lunmark.
-Com…Comment ça ?
-Tu possèdes le pouvoir d’ouvrir la porte qui permet de voyager à travers tous les mondes, et moi je possède celui de t’y conduire. Dis le nom de la planète et observe.
Le Vir’Tal allait s’exécuter, lorsqu’une voix derrière lui se fit entendre:
-Regil! cria-t-on. Regil!
L’intéressé, ainsi que le Dragon se retournèrent et quelle ne fut pas leur surprise lorsqu’ils virent une jeune femme aux cheveux noirs courir vers eux.
-Vénus! s’exclama Regil, sa voix et ses yeux redevenus soudainement normaux.
Cette dernière ne prit même pas le temps de récupérer son souffle et demanda en balbutiant d’incompréhension:
-Que…qu’est-ce que c’est que ça?
Regil, comme si de rien n’était, lui rétorqua:
-De quoi parles-tu?
Vénus releva la tête vers son ami, le regard noir, malgré ses yeux verts étincelants.
-Ne te moques pas de moi, Regil! lui conseilla-t-elle en haussant le ton. Je me baladais dans le parc lorsque je t’ai vu, de loin. J’ai voulu venir à ta rencontre, étonnée que tu y sois de si bonne heure, mais quelque chose m’en a empêché: ça, ajouta-t-elle en désignant le Dragon du doigt. Puis, lorsque tu a ouvert la bouche pour lui parler - chose qui paraît invraisemblable - de la fumée est sortie, à la place de tes paroles! J’ai bien vu que tu communiquais avec ce…cette…avec ça! Mais aucun son ne me parvenait! Puis, tu es monté sur son dos, et vous vous êtes envolés. J’ai réussi à vous suivre parce que j’avais un véhicule, et lorsque je t’ai vu, ici, de nouveau en train de « parler » avec…enfin, bon, passons! Qu’est-ce que c’est que tout ce cirque?
Regil ne savait que dire devant cette tirade qui prouvait que Vénus avait tout vu. Devait-il lui dire la vérité, ou simplement lui débiter une série de mensonges? Finalement il descendit de son dragon et répondit:
-Écoute, commença-t-il, il m’est impossible de t’avouer toute l’histoire pour deux bonnes raisons: primo, je n’ai pas le droit d’en parler, secundo, je n’en sais pas plus que toi. Je te demande simplement de me faire confiance. Je te promet d’être bientôt de retour, ajouta Regil, sachant qui lui était impossible de tenir cette promesse.
Vénus, au grand étonnement du jeune homme, lui prit alors la main, les yeux embués de larmes:
-Je…je ne sais pas quoi penser de toi, Regil, lui avoua-t-elle, tu es gentil, mais parfois étrange, et ce qu’il s’est passé tout à l’heure dépasse tout ce qu’on pouvait imaginer en notre monde! Je ne sais pas où tu te rends, mais sache que je tiens beaucoup à toi. Cela me bouleverserait qu’il t’arrive quoi que se soit. Prends bien soin de toi! ajouta-t-elle en lui serrant plus fermement la main.
Regil, encore une fois, ne sut que faire, et lui assura:
-Je te fais une seconde promesse: celle de te revenir vivant.
Lorsqu’il prononça ce dernier mot, la jeune femme écarquilla les yeux de terreur. Mais où allait donc Regil pour faire de telle promesse? Face à cette déclaration, Vénus l’enlaça contre elle tout en disant:
-Regil…je…je, bégaya-t-elle d’hésitation, il faut que je te dise que…
-Le temps presse, annonça Lunmark, rappelant son humain à l’ordre.
Ceci ramena Regil à la réalité, et il coupa la jeune femme dans son élan en lui disant:
-Je suis vraiment désolé, Vénus, mais je dois à présent partir. Sache seulement que je ferais tout pour tenir mes promesses!
-J’espère bien, lui répondit l’intéressé, avec un sourire forcé.
Puis, l’enlaçant une seconde fois, elle l’embrassa sur la joue. Regil sentit une bouffée de chaleur monter en lui, et il se sépara de Vénus, de peur qu’elle remarque son air troublé. Il grimpa alors sur la selle de son dragon, puis il cria « Terre! » tout en regardant l’air éberlué de Vénus qui le voyait sans doute avec ses lumineux yeux bleus marine, et de la fumée sortant de sa bouche.
Lunmark ouvrit alors sa gueule et un long jet de lumière en sortit. Ce jet donna place, en son extrémité, à une sorte d’ouverture sur une autre dimension. C’était comme si une personne avait creusé un trou dans le vide et que, de l’autre côté, se trouvait la Tour Eiffel - ou autre chose de tout aussi invraisemblable. Bref, c’était une ouverture entre deux espaces différents.
Puis, brusquement, Régil et Lunmark remarquèrent que cette ouverture venait à eux. En fait, le jeune homme se rendit très vite compte qu‘ils étaient aspirés dans cette espace.
Et, avant qu’ils ne changent de monde, le jeune homme put apercevoir ce qui semblait être un local à vélo de l’autre côté de l‘ouverture. Puis, ce fut le grand vide.

Je changerais peut-être de topic pour la suite (SI seulement je mets la suite!!!^^)

ce registre a sa place dans la bibliothéque urubaen ou au moin dans l'espace culture

c'est bien ...trés bien ...GENIALE même

mais alors fait gaffe au repetition.texte par exmple:manuscit inscription les ligne
au faute gramaticales

je pense que tune decrit pas assez sa situation initiale
le faite que les parents le laisse partir ainsi rend floue l'attention qu'il luis porte

(on reconnait trés vite arya dans la desciption de venus mais sa c'est pas grave)
heu exuse moi mais la part sentimentaliste heu... j'ai pas été convaincu

mais sinon c'est trop trop bien
Very Happy

Désoler de te couper dans ton enthousiasme, mais bon je pense qu'il faut être honete ...
J'ai lu le premier paragraphe et franchement, tu n'a aucune chance de te faire éditer. pas comme ca en tous cas.
Je suis sure que d'après ce que j'ai compris, c'est une histoire très bien immaginée et tout et tout, mais il faut approfondir ta façon d'écrire.

De 1° : Qui est le héros ? Décris le nous, pas juste phisyquement, mais ce qu'il pense, ses actions en détail (exemple plutôt que de dire "ils arrivent à un parc verdoyant" décrit nous comment ils y vont, à pied ? en taxi ? en bus volant ? décris nous le parc, décris nous quant ils vont s'asoire sur l'herbe, décris nous les sentations du jeune homme. Plonge nous vrément dans l'histoire.

De 2° : Où ca se passe, dacord, on a le nom de la planette et on sais que c'est dans un parc, mais un parc verdoyant au mileu de machines de toutes fomes ? j'ai du mal à l'imaginer, décris nous les différentes machines, les voitures, vollent-elles ? Les immeubles sont ils de la même taille qu'aujourd'hui, qu'en pense le personnage principal ? Décris nous le climat, je asis pas par exemple qu'il y ait deux soleils ou quelque chose du genre.

De 3° Décris nous ce qui se passe, pourquoi les gens sont là, de quoi parle l'histoire ? Et pourquoi ? On vois bien ue ce sont des étudiants qui commencent à prendrent des vacances, mais pourquoi sont-ils étudiants ? encore une fois décris nous tes personnages.

De 4° : Dis nous Quant ca se passe, ou au moins une idée vague, je asis tu dis "comme la Terre du futur" mais je trouve ce n'est pas très bien dit, on a du mal à se l'imaginer, quelle heure de la journée, quelle saison ? quelle année ?

De 5° : Comment ca se fait ue tout ca se passe.

En gros je trouve que c'est très superfitiel pour un premier paragraphe. Je te conseil de lire les premiers paragraphes de beaucoup de livres différents pour voir comment ils introduisent l'histoire (comme Eragon, ou le 1er Harry Potter)
Le truc faut retenir :Q(ui)Q(uand)C(omment)O(ù)P(ourquoi)
sinon je suis sure que ca doi être bien ... J'ai pas le temps de le lire ce soir, mais peut être plus tard !!

en verité je suis assez d'avi avec sankaï
je te dit surtout provo pour ta base de ton histoire et son fondement...son Histoire quoid
mais il manque pas mal de chose dans le style d'ecriture et utilise un dico pour recherché des thérme plus approprié

je suis d'accord avec eux, l'histoire va trop vite. regarde le seigneur des anneaux, il y a au moins 30 pages de présenation avavtn de commencer le récit, qui ne commence à vraiment se mettre en route 3 chapitre aprés. Toi a la fin du preier chapitre il a deja fait soon premier voyage

Avant tout, merci Scolirobrisingr pour tes encouragements, et merci (beaucoup) Shankai pour tes critiques...Je me dois d'ailleurs d'y répondre:

1°: Regil n'est pas énormément décrit car: -Ce n'est PAS le héros de l'histoire
-Ce serait une erreur de ma part de tout dire dès le début (Comme beaucoup de romans, le mien est un voyage initiatique. Il est donc préférable de découvrir les personnages, en même temps que les personnages eux-même découvrent de nouvelles choses.)

2°: La planète n'est pas énormément décrite car elle n'a rien d'important dans l'histoire. Etant donné que d'autres planètes seront plus importantes dans le roman, je veux éviter de mettre trop de mots inventés dans la tête des lecteurs.

3°: Les étudiants ne sont pas plus décrits, car ils n'ont pas d'importance particulière pour l'histoire. Sauf peut-être Vénus (qui n'est pas une copie d'Arya, mais plutôt la description d'une fille que je connais personnellement).

4°: Quant à l'heure de la journée et la saison, elle sont dites clairement: "Par un doux après-midi d'été, après une dure journée à l'université".

5°: Enfin, pour savoir pourquoi tout cela se passe, attendez la suite de l'histoire (qui arrivera prochainement...)

PS: Personnellement, Le Seigneur des Anneaux est un de mes films préférs, mais justement...je trouve que le début se traîne légèrement en longueur (surtout dans la version longue^^)

tu dois le dire meme si ça n'as pas d'importance, ça donne du corps au récit

Citation :: Je te conseil de lire les premiers paragraphes de beaucoup de livres différents pour voir comment ils introduisent l'histoire (comme Eragon, ou le 1er Harry Potter)

Je sais pas pourquoi mais j'ai beaucoup ris à ce moment là. Si on se réfère à Eragon et HP pour pondre un chef d'oeuvre, et bah on est pas rendus...

Bon, voilà (déjà?!) le chapitre 2...Plus long, plus drôle (enfin, je pense...), et surtout, plus proche de nous (et surtout de moi )

La Trilogie des Dragons

"La prophétie"

CHAPITRE II

« Appliques-toi, Xavier ! »
La voix de son entraîneur le fit sursauter, alors qu’il venait de manquer la cible de plusieurs centimètres. Les rayons du soleil commençaient déjà à décliner; petit à petit la journée tombait et Xavier était au bord de la crise de nerfs. La fatigue en était la cause, mais également ses multiples et fréquents échecs.
« -Au tir à l’arc, reprit son entraîneur, si tu n’es pas concentré et attentif à ce que tu fais, tu n’aboutiras à rien !
-Le tir à l’arc ne sert à rien ! s’emporta Xavier, il y a des sports qui servent à se défendre, comme le judo ou le karaté, mais si on m’agresse, je ne vais pas sortir un arc et des flèches de nulle part, pour me défendre.
-Ce serait pourtant de la légitime défense, ricana son entraîneur.
-Vous voyez ! Votre amusement prouve que, vous non plus, vous ne croyez pas en l’utilité du tir à l’arc !
-Le tir à l’arc, comme tout autre sport, sert à quelque chose, d’une manière ou d’une autre, lui expliqua son entraîneur.
-Et, à quoi sert le tir à l’arc ? questionna le jeune adolescent.
-Je t’expliquerais une autre fois, le cours est terminé.
Benoît, le meilleur ami de Xavier, s’approcha de lui et lui susurra:
-Il trouve toujours un truc pour se défiler, hein?
-Ouais, acquiesça Xavier. Ça donne des leçons aux gens, mais c’est d’une lâcheté incroyable, ajouta-t-il d’une voix suffisamment forte, de façon à ce que leur entraîneur les entende.
-Bon, allez vous douchez et vous changez, dit l’entraîneur à ses élèves, ignorant la remarque de Xavier, ensuite, vous irez dîner, bien que la cuisine de l’orphelinat ne soit pas la meilleur du monde. »
Assis à leur place habituelle - un coin du réfectoire, à l’abri de la vue des différents surveillants - Xavier et Benoît mangeaient, sans grande envie, ce qui semblait être des épinards et de la viande, bien que cela ressemblait plus à une bouillie, qu’à de la nourriture.
-C’est horrible ! s’exclama Xavier, après avoir goûté a repas.
-Tu viens seulement de le remarquer ? lui demanda Benoît avec lassitude.
-Non… Bien sûr que non ! répliqua Xavier, irrité par la remarque de son ami, j’espérais seulement que les cuisiniers aient appris leur métier.
-Eh bien… Ton souhait n’a pas été exaucé, et puis, va dire ça au directeur.
-Non, ça ira.
-Tu devrais, en plus, rédiger ton testament, bien que tu n’aimes pas
les rédactions, blagua Benoît.
-Bon, je dérive sur un autre sujet…
-Sans bateau, ça risque d’être difficile, le coupa Benoît.
-T’es un comique, toi. Tu as fait l’école du rire ?
-Évidemment !
-Combien de temps ?
-Deux ou trois ans, ironisa Benoît.
-J’adore ton humour.
-Merci… Bon, tu dérives ou tu dérives pas ! s’impatienta Benoît.
-OK, mais c’est toi qui m’as coupé tout à l’heure.
-Pourtant, tu es toujours entier.
-Ah bon ?… , s’étonna Xavier. C’est curieux… Bon, je disais donc…
-Ah non ! l’interrompit Benoît. Tu n’as pas encore commencé ce que tu avais à dire., donc, l’emploi de l’imparfait est faux!
Xavier fixa son ami droit dans les yeux et resta silencieux, ne sachant que répliquer à une phrase pareille. Finalement, il dit:
-Tu voudrais bien me laisser parler?
-D’accord, d’accord…
-Et bien, je disais donc, et laisses-moi parler Benoît, dit Xavier à son ami qui était prêt à lancer une nouvelle remarque, donc, j’aimerais que quelque chose d’anormal arrive à cet orphelinat, je me demande comment réagiraient les pions…
-Ils ne sauraient plus où donner la tête .
-Parce qu’ils ont une ?
-Ce n’est pas très sympa pour eux, Xav.
-Et alors ?
-Ben…rien, répondit tout simplement Benoît.
-Bien. J’aimerais que, quelque chose d’anormal m’arrive à moi aussi, rêva Xavier. Quelque chose qui romprait la monotonie des journées au collège.
-Ne rêve pas trop Xavier, c’est mauvais pour ton esprit, lui conseilla Benoît. Et puis, comme disait Shakespeare: « La substance même de l’ambitieux n’est autre que l’ombre d’un rêve ».
-Tu lis du Shakespeare, toi maintenant? s’étonna Xavier.
-Il faut bien avoir un peu de culture littéraire, voyons! s’exclama Benoît.
Xavier releva la tête de son plat, puis le regarda en haussant un sourcil. Ce Benoît, mais qu’est-ce qu’il ne savait pas mentir!
-Dis plutôt que tu as dû lire ce livre pour les cours, et que tu as retenu cette phrase pour me la ressortir ensuite, supposa Xavier, sûr de lui.
-Ça alors! Comment l’as tu deviné?
-Ce n’était pas très difficile.
-C’était surtout normal venant de ma part.
-En effet, acquiesça Xavier en souriant.
Il y eut un court instant de silence, puis Benoît reprit:
-C’est avec ce genre de conversation-là qu’on ne rompra jamais le train-train quotidien, affirma Benoît.
-A qui la faute? demanda Xavier en fixant son ami.
-Je n’en ai aucune idée, répondit Benoît en se frottant le menton, l’air faussement songeur.
Xavier décida alors de mettre un terme à cette discussion qui n’avait aucun sens:
-Bon, je ferais mieux de finir de manger pour aller faire mes devoirs. Contrairement à toi, moi, j’ai plusieurs interros demain, et je n’ai pas encore commencé à les réviser.
-Ok.
Et les deux amis finirent leur repas en silence.

Le lendemain, Xavier se réveilla de bonne heure, comme à son habitude. Il s’habilla et descendit prendre son petit déjeuner. Il mangea ce qui était censé être des céréales, avec du lait. Ensuite, il alla prendre son sac et partit au collège, seul.
Son orphelinat se trouvait en bout de rue, après le numéro 7 de l’avenue Léon-Bollée. Il ne mettait que quelques minutes, à pied, pour aller au collège, qui, lui, se trouvait rue du Docteur Bourneville, à côté du parc Kellermann. Pour se rendre à cet établissement, Xavier longeait toute l’avenue Léon-Bollée, traversait l’avenue d’Italie et n’avait plus quelque mètres à faire pour arriver au collège. Ce chemin, il le faisait tous les jours - exceptés les week-ends - mais, cette fois-ci, allez savoir pourquoi , il avait décidé de passer par la résidence se situant au 129, boulevard Masséna, bien que pour cela , il devait prendre la grande porte noire en fer de la rue Paulin-Enfert.
Alors qu’il venait d’y pénétrer, le tintement du Tramway retentit, aussitôt couvert par un bruit indéfinissable sur sa gauche. Il se dirigea vers la source du bruit qui venait en fait du local à vélo. Il y entra et ce qu’il y vit le stupéfia.
Face à lui se trouvait un dragon bleu marine, de haute taille, accompagné d’un jeune homme aux cheveux longs et châtains d’une vingtaine d’années. Au début, Xavier crut apercevoir des yeux étonnement bleus derrière la chevelure du jeune homme, mais ceci disparut bien vite. C’est alors que le garçon se mit à parler d’une voix grave et calme:
-Bonjour, lui dit-il, je m’appelle Regil.
Xavier écarquilla les yeux d’étonnement. Il n’eu pas la présence d’esprit de répondre tout de suite. Finalement, après avoir déglutit péniblement il balbutia:
-Euh…Bon…Bonjour.
Xavier était également étonné par le fait que le jeune homme lui disait son nom alors qu’il ne le connaissait même pas.
-Et toi, comment t’appelles-tu, lui demanda Regil.
-Euh…Xavier.
Le dénommé Regil esquissa un sourire en lançant un regard à son…Dragon.
-Et…As-tu un moment de libre dans la journée? l’interrogea le jeune homme.
Xavier se demandait d’où venait ce garçon, surgit de nulle part, avec son dragon et pourquoi lui demandait-il cela.
-D‘où viens-tu? le questionna-t-il à son tour.
-Je n’ai pas le temps de t’expliquer cela, pour l’instant, mais, fais-moi confiance.
Finalement, après un court instant d’hésitation et après avoir bien observé ce Regil, Xavier lui dit:
-Je suis libre ce midi.
-C’est parfait. Et… Où habites-tu?
-Dans l’orphelinat, au bout de l’avenue Léon Bollée, déclara Xavier, décidé à faire confiance à Regil. « S’il avait voulu me voler quelque chose, il l’aurait fait tout de suite, plutôt que de me demander où j’habitait. » se disait-il.
- Très bien, j’y serais lorsque tu seras de retour. A tout à l’heure! s’exclama Regil en sortant du local à vélos.
Xavier se demandait bien comment Regil allait-il faire pour rentrer dans l’orphelinat. Après un court instant, il se décida à lui poser la question.
-Comment vas-tu faire pour…commença-t-il lorsqu’il se rendit compte que Regil avait disparu.
« il est sans doute parti. », pensa le jeune garçon en repartant au collège.

Arrivé à son établissement scolaire, Xavier repensa à l’étrange apparition de ce dénommé Regil et de son dragon. Il se demandait si tout cela était bien vrai, bien réel. Non, voyons, les dragons, ça n’existe pas! Du moins, c’est ce que croyait Xavier jusqu’à ce matin. Mais, avait-il bien vécu tout cela, ou était-ce tout simplement un rêve? Mystère…
Xavier était en plein cours de Littérature et ils étudiaient, lui et ses camarades, Tristan et Iseult. Le jeune garçon ne put s’empêcher de demander à son professeur:
-Monsieur, pouvez-vous nous parler des dragons?
-Les dragons dans l’œuvre que nous étudions ou ceux en général? le questionna l’intéressé.
-Ceux en général.
-Eh bien, le dragon doit être l’une des pires créatures qui peuplent le monde du fantastique, expliqua le professeur. C’est en fait un reptile aux proportions gigantesques. Il tire d’ailleurs son nom de « drakôn », ce qui veut dire « gros serpent », en grec. On dit qu’il ressemble à un serpent ailé, mais cette description n’est que très approximative. Excepté dans les représentations asiatiques, le dragon n’a pas le corps cylindrique d’un serpent. À vrai dire, il ressemblerait plutôt à certains dinosaures. Et malgré son allure effrayante, le dragon est, dans les pays asiatiques, un être bienfaisant, symbole de la chance et de la prospérité.
-Mais, ont-ils vraiment existé ou est-ce tout simplement un mythe? demanda Xavier.
-C’est évidemment un mythe! s’exclama le professeur, vous n’allez tout de même pas croire ces légendes! Mais à présent, continuez à travailler!
« C’est peut-être un mythe, mais je jurerais avoir vu un dragon ce matin. », songea Xavier.
À la fin du cours, alors que le jeune garçon allait sortir de la clase, le professeur le retint:
-Vous avez l’air de vous intéresser aux dragons, Xavier. Si vous voulez, je peux vous amener de la documentation?
-Ce serait gentil, mais je ne pas vraiment le temps de me consacrer à ça, refusa Xavier.
-Vous êtes sûr? », lui demanda le professeur. Puis, voyant que Xavier continuait de délaisser l’offre, il ajouta: « Bon, tant pis.
Lorsqu’il fut dans la cour, Xavier dut faire face aux moqueries de ses camarades de classe:
-Alors comme ça, on croit aux dragons? demanda le plus grand du groupe.
-C’est sûr que, quand on est orphelin, on croit toujours aux dragons et aux fées, affirma un autre.
-Ouais, on n’a plus sa môman, donc on reste un gamin, se moqua un garçon à l’air bête.
-Laissez-moi, fit Xavier.
-Te laisser! s’exclama le plus grand. Mais voyons, on va pas te laisser: tu es si seul. Ha, ha, ha!
Le groupe des moqueurs partit dans un grand éclat de rire, tandis que Xavier baissa la tête, rouge de colère. Une jeune fille blonde, qui avait suivi la conversation de loin, vint prendre la défense du jeune garçon:
-Arrêtez de vous moquer de Xavier! Vous êtes vraiment cruels avec lui!
-Oh, la jolie Flora vient prendre la défense de son petit ami, se moqua le garçon à l’air bête.
-Le pauvre petit Xavier à besoin de se faire défendre par une fille, fit un autre en ricanant, il n’est pas assez courageux pour nous faire face tout seul.
Brusquement, celui qui venait de parler ne dit plus rien. Pourquoi? Tout simplement parce qu’il ne le pouvait pas. Il était par terre, à gémir en se tenant le nez, celui-ci ensanglanté par un coup de poing de Xavier.
-Qui n’est pas assez courageux? demanda ce dernier.
-Toi, tu vas le payer! s’exclama le plus grand en avançant à grands pas vers Xavier, les poings brandis.
Mais, juste à ce moment là, un éclair zébra le ciel, suivi d’un long et retentissant coup de tonnerre. Le garçon, qui était prêt à se battre contre Xavier, sursauta de peur. Puis, il se tourna vers son adversaire. Celui-ci avait les yeux fixés sur lui et ne cillait pas. Il avait une expression effrayante et semblait concentré. Puis, la pluie se mit à tomber, et le groupe de moqueurs dut se résigner à toute tentative de bagarre, les élèves étant dans l’obligation d’aller se réfugier dans le hall du collège. Arrivé là, Xavier remercia la jeune fille:
-Merci d’être venue, Flora, mais ce n’était pas la peine.
-J’ai vu ça, oui, répondit la jeune fille. Je t’ai trouvé très courageux.
-Ah oui?
-Bah oui! Tu savais très bien que tu avais aucune chance de gagner à un contre quatre, et pourtant, tu n’as pas fui! C’était très héroïque de ta part.
-Tu trouves?
-Oui », répondit simplement Flora. Puis, changeant de sujet, elle le questionna: « Alors comme ça, d’après ce que j’ai entendu, tu t’intéresses aux dragons?
-Pourquoi me demandes-tu ça? Ce n’est pas le genre de sujet qui passionne les filles.
-Si cela est ta seule définition des filles, fit Flora avec un faux air buté, nous n’avons pas fini de t’étonner.
Xavier ne fit pas attention à la remarque. Et, même malgré le fait qu’il ne soit pas sûr de ce qu’il avait vu ce matin, il était décidé à tout raconter à la jeune fille. Après ce qu’il venait de se passer, c’était sans doute la seule personne à ne pas se moquer de lui:
-Oui, je m’intéresse aux dragons, avoua-t-il. D’ailleurs, pas plus tard que ce matin, j’ai vu quelque chose d’étrange qui…
Mais brusquement, la sonnerie annonçant la fin de la récréation retentit. Xavier s’empressa de rejoindre les escaliers, emporté par le flot des élèves, afin de ne pas être en retard. Mais avant qu’il ne monte, Flora l’appela:
-Attends! Que voulais-tu me dire? Qu’est-ce que t’as vu?
-Je t’expliquerai une autre fois, je n’ai pas le temps, s’excusa Xavier en partant.
Puis, il laissa la jeune fille sur place, rejoignant son cours de Latin.

Quelques heures plus tard, Xavier retourna à l’orphelinat pour déjeuner - il ne mangeait pas à la cantine de son collège. Il avala en vitesse son repas afin de pouvoir réviser un contrôle qu’il allait avoir l’après-midi. Il commença se lever, mais l’arrivée de Benoît le retint.
-Salut, lui dit celui-ci, où est-ce que tu vas comme ça?
-J’ai un cours à revoir, répondit Xavier en se levant.
Le jeune garçon ne voulait pas encore raconter l’histoire du dragon et de ce Regil.
-Ouais. Et sinon, comment va Flora? lui demanda Benoît.
-Qu’est-ce que tu racontes? s’étonna Xavier, sentant venir la question fatidique de son ami.
-Ne fais pas l’étonné, fit ce dernier, je vous ai vus à la récré
-Et alors?
-Et alors, elle a l’air de te plaire, conclu Benoît.
-Ça veut dire quoi ça ? demanda Xavier, de plus en plus inquiet.
-Tu l’aimes.
-Quoi! Mais pas du tout, je…
-Ne nie pas, je vous ai vus. Même à la sonnerie, elle te retenait pour
te parler.
-Et alors, ça n’insinue rien du tout.
-Ne mens pas avec moi Xavier, fit Benoît en s‘asseyant. Elle est très jolie cette Flora, blonde, yeux verts, corps de rêve - quoique…un peu petite, mais bon - avec ce qu‘il faut là où il faut, voix hypnotique, une intelligence hors du commun… La fille parfaite, quoi! ». Le garçon marqua une pause pour laisser le temps à Xavier d’avaler tout ce qu’il venait de dire, puis il reprit: « Il est normal que tu l’aimes.
-Dis pas n’importe quoi! s’exclama Xavier qui se sentait rougir. Je ne l’aimes pas!
-Mais oui, mais oui… Alors, quelle sera ta réponse?
-Quelle réponse?
-Bah, tu vas bien sortir avec elle, non?
-MAIS PAS DU TOUT! rugit Xavier en tapant du poing sur la table..
-C’est cela, oui…
-Mais, puisque je te dis que… commença Xavier. Oh, et puis zut! J’en ai marre, tu me fais perdre mon temps! J’ai un contrôle à réviser. Salut.
-Salut…et bonjour à Flora de ma part…
Xavier ne fit pas attention à la remarque de son ami. Comme il l’avait dit, il en avait marre, et puis tout était faux. Il n’aimait absolument pas la jeune fille. Bon, il est vrai qu’elle était assez jolie, mais c’était tout. Vraiment tout. À moins que… Non voyons, il n’allait pas succomber au charme de Flora, ce serait avouer que Benoît avait raison. Jamais, au grand jamais!

Et pourtant, ce dernier avait peut-être raison… Mais Xavier cessa de penser à cela car il venait de rentrer dans sa chambre, et il devait avoir l’esprit clair pour réviser sereinement. Lorsqu’il referma la porte, il ne remarqua pas tout de suite la présence d’une personne étrangère à l’orphelinat.
-Salut, lui dit une voix familière, qui le fit sursauter.
Il se retourna en sursautant, et se retrouva face à Regil.
-Com…comment es-tu entré? bafouilla Xavier, encore sous le choc de la surprise.
Regil ne lui répondit pas et se contenta de sourire.
-Je t’expliquerais plus tard, finit-il par dire.
-D’accord, mais avant tout, qui es-tu? D’où viens-tu? Était-ce bien un Dragon qui était à côté de toi, ce matin? le questionna avidement Xavier.
-Du calme, du calme, une question à la fois. Pour commencer, je m’appelle Regil et je suis le Vir‘Tal de Naldi, ma planète.
Xavier eut un moment d’égarement devant cette phrase qui n’avait aucun sens pour lui. Puis, il s’exclama:
-Tu…tu es un quoi? Et tu viens d’où?
Regil s’assit sur le lit de Xavier, et tenta d’expliquer:
-Je vient de Naldi et je suis un Vir’Tal. C’est une personne qui est capable de voyager à travers toutes les planètes habitées qui existent dans l’univers. Mais, ce Vir’Tal ne peut effectuer aucun voyage sans son Dragon.
-Euh…tu es sûr que ça va? le questionna Xavier qui prenait ce Regil pour un fou.
-Ben…oui.
-Euh…attends, ré-explique-moi depuis le début, dit Xavier qui comprenait de moins en moins.
-C’est pourtant simple, commença Regil qui devenait légèrement impatient, je viens de Naldi, une des nombreuses planètes qui existent au monde. Je suis une personne qui est capable de voyager à travers n’importe quelle planète habitée. Ce genre de personnes, il n’y en a qu’une par planètes. Et je possède également un Dragon bien à moi, qui me permet de voyager d’un monde à l’autre.
Xavier, devant ce discours, resta interdit quelques secondes, puis il dit:
-C’est bien beau tout ça, mais si tout ce que tu dis est vrai, pourquoi es-tu venu ici, sur Terre? Qu’est-ce qui te fait croire que notre planète fait partie de ces mondes qui possèdent un Vir’tal? lui demanda Xavier qui avait - malgré le fait qu’il ait vu le dragon de ces propres yeux - du mal à croire tout ce que Regil venait de lui raconter.
-Eh bien, tout simplement parce que tu es le Vir’Tal de la Terre!
Xavier n’en crut pas ses oreilles. Ce fut comme si on venait de lui donner un grand coup dans la poitrine. Lui? Un Vir’Tal? Même s’il n’était pas encore sûr que tout cela soit vrai, cela l’impressionnait quand même. Cependant, il lui fallait plus de preuves.
-Je…je veux bien te croire…mais il faut d’abord que je vois de mes propres yeux ce que toi, un…Vir’Tal, est capable de faire.
Regil eut un soupir de lassitude.
-Tu veux des preuves, c’est ça?
-J’en veux au moins une qui me persuade que tout ce que tu dis est vrai, déclara Xavier.
-Très bien.
Xavier regarda Regil attentivement. Il se demandait ce que ce dernier allait bien pouvoir faire pour justifier ses propos. Et c’est alors que survint l’incroyable. Les yeux du jeune homme venaient de passer du marron foncé au bleu marine. Ils brillaient d’un éclat surnaturel et avait quelque chose de…mystique.
-Whaouh! Comment tu fais ça? s’exclama Xavier en se reculant, légèrement effrayé.
Regil se prépara à répondre, mais, au grand étonnement de Xavier, ce ne fut pas des paroles qui sortirent de sa bouche, mais un long serpent de fumée blanche. Il n’y avait aucun son, juste une légère brume qui planait dans la pièce.
-Que…qu’est-ce que tu fais? s’enquit Xavier, inquiet, pensant que Regil allait lui jeter un sort.
Brusquement, tout redevint normal. Les yeux de Regil reprirent leur couleur habituelle, la fumée disparut, et la voix du jeune homme avait réapparue:
-Excuse-moi de ce moment d’absence: je conversai avec mon Dragon.
Regil laissa à Xavier le privilège de digérer tout ce qu’il venait de voir, puis il reprit:
-Alors Xavier, ça te suffit comme preuve?
L’intéressé déglutit difficilement. En effet, c’était une preuve largement suffisante. Ces yeux qui devenaient bleu marine et éclataient d’une puissante lumière et cette fumée qui sortait d’on ne sait où avait eu un effet de choc sur le jeune garçon.
-Très bien, je te crois, avoua celui-ci.
-A la bonne heure! s’exclama Regil. On va pouvoir passer aux choses sérieuses. A savoir, toi.
-Moi.
-Je te l’ai dis il y a un instant: tu es le Vir’Tal de la Terre.
-Moi, s’étonna Xavier qui avait oublié ce détail. Mais pourquoi moi?
-Je n’en ai aucune idée.
-Mais alors, tu sais quoi, au juste?
-Pas grand-chose…, avoua Regil. Il y a encore quelques heures, j’étais dans le même cas que toi, persuadé que tout cela était faux. Mais mon Dragon s’est manifesté à moi de façon spectaculaire, et j’ai été convaincu. A présent, tout ce que je sais, c’est que je dois te ramener sur un monde du nom d’Hécar pour y retrouver un Formeur.
Xavier haussa un sourcil à l’évocation de ce nom:
-Qu’est-ce qu’un Formeur?
-Je t’expliquerais tout cela en cours de route, répondit hâtivement Regil en se levant, prépare tes affaires et allons-y!
-Quoi, là maintenant, fit Xavier, étonné de cette soudaine précipitation.
-Le plus tôt sera le mieux.
-Peut-être, mais mieux vaut tard que jamais, parvint à sourire Xavier dans cette situation plus qu’étrange.
-Ce n’est pas le moment de plaisanter, il faut partir!
-Mais, je vais au collège, j’ai des amis… Je ne vais pas tout quitter d’un coup!
-C’est pourtant ce que moi j’ai dû faire.
Xavier hésita encore un moment. Devait-il faire confiance à ce Regil? Comment pouvait-il vérifier que tout ce qu‘avait dit le jeune homme était bien vrai? Une phrase, que ne cessait de lui répéter Benoît, lui revint en mémoire: « Qui ne tente rien n’a rien ».
-Bon, très bien! accepta Xavier avec un enthousiasme non modéré.
-Parfait! Prépare toutes tes affaires et on se retrouve dans le local à vélos de ce matin.
Et sur ce, Regil s’en alla. Ne sachant trop à quoi ressemblait cette planète du nom d’Hécar, Xavier prit tout ce qui lui était nécessaire. Puis, sortant discrètement de sa chambre, il allait partir, lorsqu’il se ravisa.
« Après tout, qu’est ce qui me fait croire que ce que dit Regil est vrai. », pensa-t-il. Retournant dans sa chambre, il se souvint alors de ce qu’il avait dit la veille: il voulait qu’un événement surprenant arrive à cet orphelinat. Eh bien, il était en plein dedans! Et puis, il revit en image le Dragon qu’il avait vu aux côtés de Regil.
« C’est un argument plus que convaincant», pensa-t-il se rendant dans la chambre de Benoît, pour y laisser un mot.
Benoît, je ne peux pas encore t’expliquer ce qui m’arrive, car, moi-même je ne le sais pas, de toute manière, je te raconterais tout à mon retour - si seulement je reviens. En tout les cas, si on te pose des questions à mon sujet, répond que tu ne sais pas où je suis passé - ce qui est vrai.

PS: Non, je n’aime pas Flora!
Xavier.

Lorsque Xavier arriva enfin au point de rendez-vous, Régil l’attendait avec son Dragon.
-N’ai pas peur, dit Regil, je te présente Lunmark, mon dragon. Lunmark, voici Xavier, le Voyageur de la Terre, ajouta-t-il à l’adresse de sa créature.
-Il n’a pas l’air très en forme…tu es sûr qu’il va bien? lui demanda celui-ci.
-C’est à cause de toi qu’il est comme ça, lui expliqua le jeune homme.
-Je fais si peur que cela?
-La vue d’un Dragon n’est pas habituelle pour un Terrien…pour un Naldien non plus, d’ailleurs.
Xavier ne savait que faire devant ce qui semblait être une discussion entre Regil et Lunmark - bien que pas l’un des deux ne parlaient et que Regil avait de nouveau les yeux bleus marine et qu’une fumée blanche sortait de sa bouche.
Le Dragon hocha alors la tête en direction de Xavier en signe de salut. Le jeune garçon n’en croyait toujours pas ses yeux. Il y avait un Dragon, là, qui se tenait devant lui, et tout ce qui lui venait à l’esprit était de dire bonjour… Un Dragon! Xavier voyait un Dragon devant lui, comme il pouvait voir un vélo, une voiture… Mais depuis quand existaient les Dragons? Ces créatures n’étaient que dans les mythes et les contes de fées, non? C’était du moins ce que tout le monde croyait. Et ce « tout le monde » se trompait , et Xavier pouvaient le confirmer. Mais quand même, lorsque l’on y repensait, on avait du mal à y croire… Et c’était bien ce que ce disait Xavier
-Il y a un problème, déclara soudainement Regil.
-Et…quel genre de problème? lui demanda Xavier, qui ne cessait de guetter les moindres gestes du Dragon de peur qu’il lui prenne un accès de folie et qu’il casse et détruise tout ce qui bougeait.
-Ben…d’après ce que m’a écrit le Formeur, un Vir’Tal ne peut voyager sans son Dragon, et tu n’en possèdes pas, lui expliqua Regil.
-C’est malin, ça! s’exclama Xavier.
-Je ne pouvais pas prévoir! lui rétorqua le jeune homme.
-Alors dans ce cas là, ne vient pas m’embêter avec tes histoires à dormir debout! lui répondit Xavier sur le même ton.
-Ce ne sont pas des histoires à dormir debout, le Dragon est bien réel, lui!
Xavier ne répondit rien. Il savait très bien que Regil avait raison, mais ne voulait pas l’admettre. Finalement, il proposa:
-Au lieu de s’énerver, on ferait mieux de trouver une solution.
-Tu vois, tu peux faire preuve d’une grande sagesse, parfois. Mais oui, tu as raison, s’empressa de répondre Regil lorsqu’il vit changer le regard de Xavier, il faut trouver un solution.
-Si c’est pour le dragon de Xavier que vous vous énervez, moi je peux vous dire qui c’est, déclara Lunmark. Il se nomme Kramnul, et c’est mon frère.
-Tu aurais pu le dire plus tôt! s’exclama Regil qui n’en crut pas ses oreilles.
-Quoi? le questionna Xavier.
-C’est Lunmark qui vient de me prévenir que ton Dragon est son frère.
-Quoi! Il n’aurait pas pu le dire plus tôt!
-Ça, je l’ai déjà dit… Au fait, ton Dragon s’appelle Kramnul.
-Kramnul? C’est un peu un contraste, pour un Dragon…
-En effet, Lunmark, dit Regil en se tournant vers son dragon, comment expliques-tu cela?
-Eh bien, son nom est sa définition.
-Et, ça veut dire…?
-Cela veut dire qu’il ne peut pas cracher du feu. Mais ne répète pas cela à Xavier.
-Bien sûr que non! Et ton nom, que veut-il dire?
- Que je suis la marque de la Lune.
-Et, ça vient de quelle langue?
-Celle des Dragons…
Regil mit alors un terme à sa conversation ave Lunmark. Il brûlait d’envi d’en savoir plus à propos de cette langue des Dragons, mais il y avait plus important à faire.
-Xavier, si tu appelait ton Dragon ça serait mieux, le conseilla le jeune homme.
-Et, comment fait-on?
-Tu cries son nom.
-Ok… Kramnul! s ’écria-t-il.
Un tourbillon orange apparut alors, laissant place à un magnifique Dragon de couleur ocre, et plus grand que Lunmark - signe que Xavier remarqua avec fierté.
-Bonjour Xavier, dit Kramnul à l’adresse de ce dernier.
Xavier, tout comme Regil face à la même situation, sentit ses yeux se troubler, puis il regarda autour de lui et ne vit que du orange.
-Que…qu’est-ce qui m’arrive? s’inquiéta Xavier.
Il se rendit alors compte qu’aucune parole ne sortait de sa bouche, excepté une fumée blanchâtre.
-Mais!…c’est quoi ça!
-Rassure-toi, Xavier, le calma Kramnul, c’est parfaitement normal: c’est ainsi que Vir’Tal et Dragon communiquent.
-Ah…très bien…
-Tu verras, tu vas vite t’habituer, lui dit Regil, qui comprenait ce qui était en train de se passer, malgré le fait qu‘il n‘entendait rien à leur conversation. Puis, se tournant vers son Dragon, il déclara:
-Il serait temps d’y aller.
Et, montant sur son dragon - après avoir aidé Xavier à faire de même - il cria:
-Hécar!
Et la passage se fit - que Xavier vit arriver vers lui, avec une crainte non dissimulée.
Une personne âgée - sans doute un résidant des immeubles alentours - qui passait par là, aperçut le trou qui se refermait. Croyant à une hallucination, elle repartit comme elle était venue.

Voili, voilou...la suite viendra...je sais pas quand...

tu as bien fait d'éditer, la nouvelle versipon est beaucoup mieux

-_-'
Ce n'est pas la nouvelle version, c'est le chapitre 2...

Oui maisd tu sais l'intelligence de thom dépasse toutes les limites du savoir humain elfique et même des dragons des parjures et des ombres qui pourtant sont les êtres vivants les plus intelligen ts qui existent sur les vastes contrées de l'alagaesia
Vous en faites pas c'est de l'ironie..

J'avais compri XD

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