Il faisait nuit. Une ombre furtive se faufila discrètement à l'interieure de la tente. C'était une elfe un peu mystèrieuse qui était à la recherche de dagues. Elle avait entendu, de bouche à oreille, par les passants; qu'une tente avait été montée, en vue d'une vente d'armes.

* Prions pour qu'il lui reste des dagues! * supplia-t-elle,en elle-même.

Une faible lueur éclairait la partie centrale de la tente. Une pluie fine commençait à tomber, dehors. Calypso chercha du regard un personnage qui pourrait la renseigner mais elle ne vit rien de pareil. La tente semblait nue comme un ver...

- Euh...Il y a quelqu'un? demanda-t-elle faiblement.

Personne ne répondit, enfin, pour le moment...

La jeune elfe entra très discrètement, comme pour ne pas déranger l'apaisement qui régnait dans la tente. Elle s'approcha du personnage qui était accroupi par terre, contre un meuble. Elle l'observa quelques instants puis demanda:

- Je cherche des dagues, expliqua-t-elle. Mais il m'en faudrait quatres et, évidement, de bonne qualité.

Un sourire naquit sur ses lèvres. Un sourire qui semblait transmettre de la naïveté.

- Qu'avez-vous?

La jeune femme observa les dagues qui se présentèrent sous ses yeux. Elle en admira deux spécialement. La poignée de l'une était entourée de cuire, protégeant ainsi la paume de celui qui la tenait. Elle possdait également une pierre préçieuse d'une couleur miel. La jeune femme décida à cet instant même qu'elle la prendrait.

- J'aimerais celle-ci, dit-elle en la désignant du doigt.

Puis elle regarda une dague plus simple. La lame semblait acérée à point et des inscriptions elfiques se dessinaient sur toute la longueur. La poignée quant à elle, s'enroulait.

- Et celle-là.

La jeune femme regarda le vendeur oeuvrer.

L'elfe aquiéça d'un mouvement de tête. Le personnage lui tendit les dagues, rangées dans leurs fourreaux après les avoir payées.

- Merci beaucoup! dit-elle avant de repartir aussi rapidement qu'elle était apparue.

Le silence nocturne avait reprit place dans la tente.

Elwyna marchait depuis la fin d'aprés-midi. Alors qu'il faisait nuit et que le froid commençait à s'installer, l'elfe arriva enfin à Urû Baen. Elle avait besoin d'une nouvelle épée et d'un nouvel arc. Elle ne savait pas où elle pouvait les acheté, elle interrogea donc quelqu'un dans la rue qui lui expliqua qu'il y avait un vendeur dans une tente, deux rues plus loin.

Elwyna se rendit à l'endroit indiqué, elle ota le capuchon de sa cape, qui lui cachait la moitié du visage, et elle lança un regard furtif à l'intérieur.

- Euh...... Il y a quelqu'un??

Elle n'eut aucune réponse mais entendit une sorte de grommellement, comme si quelqu'un se réveillait.

Elwyna entra. Un homme était un peu plus loin dans la tente,elle s'approcha de lui.

- Bonsoir, je désirai une épée, un arc et des fléches. De bonnes qualités, bien sur, et assez maniables s'il vous plait.

Elwyna regarda l'arc et les flèches que lui présentait l'homme. Elle les regarda attentivement et observa les fins motifs dessinés sur l'arc.

-L'arc et les flèches seront parfaits. Et pour l'épée.... Sans pierre précieuse et surtout légère mais tranchante à souhait...

L'elfe regarda l'épée, sa lame était fine et des runes Elfique la parcourait. Elwyna prit l'épée, elle la fit trés lentement glisser sur la paume de sa main. A la seconde ou la lame commença à glisser sur la main d'Elwyna, le tranchant lui fit une blessure profonde sur la paume de la main. L'elfe sourit.

- En tout cas, je ne doute pas du tranchant de cette épée, et de la qualité qui entoure vos armes...

Elle la regarda et lui sourit.

-Je prendrais également le carquois et le foureau.

Elwyna prit le fourreau, le fixa à sa ceinture et y mit l'épée. Ensuite elle prit le carquois et se le mit en bandoulière y mettant les fléches, elle prit l'arc à la main. Elle détacha une bourse de sa ceinture et en sortit 22 pièces d'or et 2 d'argant. Elle les tendit au vendeur.

- Voilà.... Merci encore et bonne chance pour la suite.

Elwyna remit la bourse à sa ceinture, ouvrit son sac, prit un bandeau, et entoura la blessure qu'elle c'était faite à la main avec. Elle adressa un dernier sourire à l'homme, remit le capuchon de sa cape et sortit rapidement.