[On reprend d'ici ]

Galeï et Pasiphaé entrèrent dans la taverne miteuse, tenue par un tavernier miteux, pleine de clients miteux aux habits miteux. L'elfe s'avança d'un pas incertain vers le tavernier pour demander une chambre.
"- Avec ou sans puces dans les lits? questionna ce dernier."
[Pasiphaé eut un haut-le-corps. Galeï, quant à lui, était sûr d'avoir mal entendu. Des "puces"?! Il lâcha, d'un air dégouté:
"- Sans puces. Les cafards les remplacent, c'est ça?"
Le tavernier lui jeta un regard noir. Empochant l'argent que Galeï venait de lui donner, il repartit laver ses verres.
"- Vient, enjoignit-il à Pasiphaé, on monte directement. Sauf si tu veux gouter à la specialité maison?"
Il lui désigna un sanglier noir de suie. On aurait dit du charbon..

*Beurk*

Avait dit l'aigle qui se remit sur l'épaule de Pasiphaé

*On peut pas dormir ailleurs ?*

Pasiphaé hocha la tête.

*Oui, on monte directe...*

Elle prit la clef et ouvrit la chambre. Une petite pièce qui sentait le renfermé et la sueur mais plutôt propre. La jeune femme ouvrit les fenètres pour faire partir les odeurs et soupira.

*Oh moins, on va pas dormir par terre aujourd'hui...*

*Et heureusement !*

L'aigle était toujours sur l'épaule de Pasiphaé

*Ton ami va dormir avec toi ?*

Pasiphaé soupira encore une fois et referma les fenêtres car l'odeur était partie. Puis elle répondit à la question de l'aigle.

*Mais non, moi je prends les draps en trop et je les met comme un matelas pour que je puisse dormir dessus. Et lui prend le lit. Et toi ne me colle pas quand je vais dormir !*

Puis elle installa les draps en plus par terre et se coucha dessus pour vérifier si c'était bien confortable. Et ça l'était.

L'aigle d'eau s'envola de son perchoir pour laisser Pasipahé s'installer, une fois fait, il alla se mettre à côté d'elle, bien au chaud au près d'elle

*Ca va ? Si je dort dehors je vais attraper un rhume, là au moins c'est chaud*

Puis l'aigle fit mine de fermer les yeux

L'aigle avait certes fermait les yeux mais ne s'était pas endormi. Il entendit clairement le nain des bois [] ramenait un autre lit, l'aigle dit alors à Pasiphaé

*Hey princesse, ton prince t'a ramené un lit.*

[Nain des bois? ]

L'elfe n'arrivait pas à dormir dans cette chambre froide et puante. Tout ici lui rappelait les charognes dévorant les restes d'animaux morts.. Surtout cet aigle, il avait l'apparence d'un vautour, un vautour aux intentions impures, nocives..
Il décida que, même s'il devait supporter ce piaf à l'odeur nauséabonde, il le ferait. Pour son amie et pour une bicoque qui sentait moins le renfermé.
Il s'allongea et somnola quelques instants avant de tomber dans une profonde léthargie..

[Mon aigle n'a pas l'apparence d'un vautour, c'est un très beau aigle, de plus il n'a pas d'odeur puisque qu'il est en eau]

[Et moi je suis grand, je suis un elfe pas un nain ]

Aux premières lueurs du matin, Galeï se leva et alla s'exercer au Rimgar sur le toit de l'auberge. La ville grouillait de gens de toutes espèces, de nains, d'elfes et même, il crût en voir, d'Ombres! Il respira lentement, puis plus rapidement. Cette ville l'excitait beaucoup. Il se mit en tête de trouver un emplacement pour sa futur demeure. Il laissa donc un petit mot à l'intention de Pasiphaé et sortit, observé par l'aigle humide..

Pasiphaé avait donc dormi dans le lit, ne se faisant pas plus prié. Après tout, ce n'était pas toujours à elle de se priver pour les autres... Au matin, elle resta un peu dans les draps et entendit Galeï sortir. Quelques minutes après, le temps de se préparer, elle le rejoignit sur le toit.

*Bien dormi ?*

Elle resta debout, à regarder les environs, et laissa le vent coiffer ses cheveux.

[Les nains des bois c'est les elfes ^^]

L'aigle se réveilla, il s'était couché contre Pasiphaé, il se leva en même temps qu'elle et monta sur le toit avec. Lorsqu'elle parla à Galei, il répondit à sa place

*Très bien merci ! Et toi ?*

[Désolé si c'est long, grosse envie d'écrire ]

Galeï ne répondit pas et scruter la rue. Des chevaux au galop suivaient un jeune homme. Un esclave, au vu de ses pauvres vêtements. Les yeux de l'elfe s'agrandirent de stupeur tandis qu'il voyait les cavaliers dégainer. Il s'ennuyait et avait besoin de se défouler. Aussi ne réfléchit-il pas longtemps et sauta sur le toit d'en face. Ce dernier donnait sur la rue agitée. Quand le premier des deux cavaliers passa sous l'auvent, il ne réfléchit pas et sauta, le désarçonnant. Son compère stoppa sa monture et se tourna vers lui. L'esclave s'échappa par une rue perpendiculaire..
Galeï se mit à courir sous le regard ahuri de Pasiphaé et de l'aigle.
*Et m... pensa-t-il.*
Il n'eut pas le temps d'atteindre le bout de sa pensée qu'un troisième cavalier surgit devant lui. Il courut du mieux qu'il put et arriva au beau milieu d'un marché. Il se terra derrière un étale de fruit, subtilisant une pomme au passage. Il croqua dedans. Juteuse. Il en prit une autre pour son amie: tout deux n'avaient rien mangé depuis leur pauvre déjeuner d'hier..
Il regarda ses poursuivant passer à travers un nœud dans le bois.. Il s'assit et respira.
Il était en sécurité. Soudain, le marchand se tourna vers lui et hoqueta de surprise. Il jeta un œil aux deux pommes qu'il avait en main et hurla:
"- Au voleur!!"
*Et c'est repartit.. pensa Galeï, roulant les yeux..*
Il reprit sa course, poursuivit par des gardes. Sans crier gare, il sauta sur un toit et rejoignit l'auberge sale à la vitesse d'un elfe affolé.
Il entra en trombe dans la chambre et s'assit sur son matelas: son cœur battait la chamade. Il s'allongea et posa la pomme sur le lit de Pasiphaé..

(T'excuse pas de faire un long post, c'est plutôt à moi de m'excuser parce que j'en fait des cours...)

Pasiphaé avait suivie la scène en spéctatrice, incapable de réagir. Quand Galeï revint à l'auberge et entra, Pasiphaé le suivit et prit la pomme qu'il lui avait apporté.

*Merci*

Elle croqua dedans puis la mit dans sa poche et déscendit en trombe quand elle entendit les cavaliers entrer dans l'auberge.

"Où est le gars ?" demanda un à Pasiphaé.

Celle-ci s'approcha comme si elle voulait révéler un secret à voix basse, mais une fois à un pas du premier gars, elle tendit la main en avant et du vent les poussa tous contre le mur, assez pour que quand ils se cognent ils s'évanouïsse, et assez pour qu'ils ne se rappellent pas ce qui s'est passé. Pasiphaé remonta en vitesse dans la chambre et prit vite ses affaires et entraina Galeï par le bras.

*Il faut sortir d'ici avant qu'il ne se réveille. Si on part maintenant, personne ne se rappelera de nous.*

*Et moi, tu ne me ramène pas de pomme ?!*

L'aigle s'envola de l'épaule de Pasipahé, il se mit juste au dessus d'elle et vola en même temps qu'elle courait. Ils étaient à la porte de l'auberge lorsque le garde se réveilla, il saisit sa lance et alla vers les voyageurs. L'aigle se mit devant lui et avec ses serres lui creva les deux yeux.Puis avec un puissant coup de bec et de l'eau bouillante il fit évanouir le garde

*Voilà, il a petdu connaissance pour encore trois semaines *

[i]L'aigle se posa sur l'épaule de Pasipahé de nouveau

Pasiphaé fut horrifié par ce que fit l'aigle. Crever les deux yeux... Une fois sortient de l'auberge, elle coura encore un peu et, dès qu'elle vit un coin à l'écart, prit la patte de l'oiseau d'eau et le ramena à son niveau.

*Pourquoi t'as fait ça ? Ils n'avaient rien de personnel contre nous !*

Elle serra les dents et lacha la patte de l'aigle...

*Fichu oiseau...*

*Si, il voulait nous tuer. Tu vois se genre de soldat, il tue et viol et boit. ca ne fait que ça !*

Puis Pasiphaé lacha la patte de l'oiseau et qui alla se poser sur son épaule gauche

*Je viens de vous sauver tout de même!*

*On aurait put se sauver la vie tout seul.*

Pasiphaé tourna la tête vers l'oiseau d'eau.

*Et t'es qui toi pour juger les gens au premier coup d'oeil, qui te dis que personne ne tient à lui. Même les pires personnes ont beaucoups de monde qui tiennent à elles. Alors ne dispose pas des gens selon tes souhaits. Tu aurais put juste l'assomer.*

Une fois sortit, Galeï s'appuya sur le mur et rendit la pomme qu'il venait d'ingurgiter. Crever les yeux.. Quelle vie horrible se profilait pour se garde. L'elfe lança un regard noir à l'aigle et lâcha:
"- Fichu pigeon."
Sur ce, les trois comparses se mirent en quête d'une autre taverne, se dissimulant dans les rues de la capitale ensoleillée..

*Là, il est aveugle. Il n'avait cas être plus gentil ! Et voilà*

Ils continuèrent leur avancée dans la capitale.

*Galei, je ne suis pas un simple pigeon, je suis Le pigeon !*

[THE Pigeon? ]

Après une heure à errer dans la capitale, Galeï, Pasiphaé et LE pigeon dénichèrent une auberge convenable, sans puces et sans cafards. Le dîner qu'on leur servit était succulent, accompagné d'une bière exquise. Un quatuor d'ivrogne provoqua une bagarre, ce qui permit à Galeï de s'approcher d'un homme à l'air riche. Il "emprunta" sa bourse gorgée de couronnes sonnantes et trébuchantes. Il paya leur chambre comprenant, cette fois, deux lits confortables. L'elfe interpella la femme de chambre:
"- Hep, vous auriez une page pour l'oiseau s'il vous plaît?"
La femme ne répondit pas et revint bientôt, une cage à canari dans les bras.
"- Serrez-le un peu, dit-elle d'un ton bourru, il rentrera sûrement."
Elle partit précipitamment, bientôt rattrapée par Galeï.
"- Qu'est-ce qui ne vas pas? demanda-t-il.
- Mon mari s'est fait crevé les yeux aujourd'hui, répondit-elle en fuyant vers le rez-de-chaussé.."

Pasiphaé avait un peu suivit les derniers évènements en spéctatrice, mais quand la femme fuya en disant que son mari s'était fait crevé les yeux, la jeune femme foudroya l'oiseau du regard.

*Je te l'avais dit que les personnes qui tiennent à lui auraient leurs vies boulversées ! Tu ne pense qu'à ta petite personne saleté de moineau !*

Elle aurait bien menacé l'aigle de son violon, mais elle tenait trop à son violon pour le bousiller en tappant un animal qui n'en valait pas la peine.

*C'est bon, je vais lui rendre ses yeux à votre garde !*

Il regarda la cage et tira sa langue d'eau à galeï.

*Montrez moi votre mari.*

La servante le ramena dans une pièce mal éclairé, un soldat s'y tenait allongé sur un lit de fortune. L'aigle s'approcha de lui et remis ses serres dans les orbites et un éclair zébra le ciel pendant que le soldat retrouve la vue.

Il revint au côté de Pasipahé et se mit sur son épaule

*Voilà, contente ?*

(Tu peux faire ça avec tes pouvoirs ? )

Pasiphaé hocha la tête, sans un mot, mais n'en pensant pas moins...

*De la magie d'ombres...* pensa-t-elle en bloquant ses pensées à l'oiseau.

Elle désapprouvait la méthode de l'aigle, surtout que maintenant ils avaient retrouvé un des gardes... Enfin, l'oiseau miracle allait surement lui faire remarquer qu'il était le plus fort et qu'elle avait des pensées idiotes, comme d'habitude.