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Fiche de Liv de Sula -

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Liv de Sula


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Fiche de Liv de Sula - Vide

Liv de Sula
L'Oeil
Message Sujet: Fiche de Liv de Sula - | Sam 12 Sep 2009 - 18:22



Fiche de Liv de Sula - Livf

Fiche de Liv de Sula - Liva





Fiche de Liv de Sula - Identit



Nom, Prénom & Surnoms éventuels : Liv de Sula, tantôt appelée Noa dans un lointain pays ...
Race : Chimère
Sexe :
Défauts : mauvais caractère, hirsute, fait ses griffes n'importe où.*
Qualités : propre, sevrée, ne fait pas pipi partout.*
* Plus sérieusement, tout est dans la description caractérielle.

Projets d’avenir : Liv n’est pas de ceux qui croient que chacun à une place bien précise dans le monde. Elle ne cherche donc pas à trouver une quelconque vocation et se contente de vivre au jour le jour. Elle n’a aucune quête particulière et suit le cours de son existence bien qu’elle n’apporte pas non plus grand crédit au Destin avec un grand D.

Fiche de Liv de Sula - Descriptioni

Fiche de Liv de Sula - Ddjf8

Physique :


Gardant un air calme et serein, la jeune demoiselle porte les traits caractéristiques humains sans que l'on puisse cependant en déduire davantage sur ses origines. Sa taille semble plutôt grande pour une femme. Sa peau opale reste lisse, douce au toucher et luit légèrement à la lumière. D’une clarté illuminée, elle semble à de la porcelaine par sa fragilité et sa texture. Les doigts y adhèrent avec une délectation envoûtante, et se perde dans la douceur surnaturelle. Froide pourtant, elle ne dispose jamais d’aucune impureté... Une fine odeur suit les pas de la belle enivrant l'air d'un parfum lancinant

Fin et délicat, son visage paraît à une perle océane fine et lumineuse, exquise dans l’art circulaire de la perfection. Sa forme affiche une symétrie exacte. Son front lisse et légèrement courbé luit palment à la lueur des astres, et surplombe ses sourcils clairs. Ses pommettes peu marquées accentuent l’intensité de son regard de braise, brillant et étincelant sans cesse d’émotions diverses qui ne transparaissent que rarement sur le reste de son visage. Emprunt d’une neutralité rare, il ne laisse aucune fenêtre sur ses pensées intimes, et un lent mystère envoûtant s’éprend ainsi de son spectateur. Ses yeux attirent particulièrement l’attention, de par leur coloris peu commun. Les plus vulgaire déclareront qu’ils sont marrons mais ce serait là un grave insulte au raffinement de se regard. La nuance va due l’ambre au caramel, poussant le reflet café à un fin veinage doré entourant une pupille impénétrable. L’osmose des coloris est une touche de maître artiste, dépeignant sur le visage de Liv une subtilité délicate qui tranche avec ses devoirs de sang. Le regard se perd parfois dans des pensées mystérieusement hantées par quelques pensées bouleversantes. Ses yeux restent pourtant deux perles précieuses, lumineuses et envoûtantes, se posant sur chaque être avec une considération aux motivations inconnues. La compassion qui y émane semble en être le maître mot, et illumine son regard d’un brasier incessant. D’une sincérité pourtant notable, le regard se veut peu expressif, subtil mélange d’humanité sincère et de bestialité féline. La courbe fine de son nez continue avec ampleur les traits de la poupée de cristal. Petit et rond, légèrement relevé, pointant les étoiles et pourvu de narines fines, il trône au milieu de son visage et confère un air distingué à la dame, surplombant sa bouche. Ses lèvres fines, taillées et polies dans le plus rare des rubis effacé, dépeignent un sourire inexplicable. D’une texture lisse et brillante, elles exhalent une douceur agréable au regard, et de parfums aux saveurs du rêve. Sa dentition blanche est composée de petites et fines dents qui pourraient mordre en faisant ressentir du plaisir plus que de la douleur. Sa voix cristalline ne s’élève légèrement plus bas que le la du diapason féminin. Haute, elle est bercée de lentes mélodies calmes et posées, semblable à un lent chant de rossignol. Son crâne est pourvu d’une courte chevelure châtain, qui s’arrange sans qu’elle n’ait besoin de les brosser. D’une douceur soyeuse, la texture des cheveux est semblable à une lente attraction, cascade du soleil, dont les rayons se mouvent au fil des pas, et au grès du vent, et éclaboussent les yeux de quelques éclats à la lueur de l'aube. Lisse, la vague blonde tombe jusqu’aux épaule de la chimère, et adhère avec soin à ses formes. Nombre d’hommes rêvent encore de pouvoir glisser leurs doigts le long de cette chevelure.

Malgré sa cape bouffante et les vêtements légèrement moulants - par commodité – les courbes fines de son corps se laissent imaginer, révélant ainsi une apparence plutôt flatteuse. Sa tête, surplombant son cou affiné, lisse et doux, et ses épaules étirées vers l'arrière, affiche les caractères attrayants de la beauté fine et douce des contrées froides, teintant la peau d'un clair apparent. Son dos légèrement creusé reste dissimulé sous l’étoffe mais il ne manque pas de séduire si celle-ci est découverte. Ses habits courants de voyage ne laisse pas moins ressortir sa poitrine relevée, dont la douceur de la peau émane jusqu'à votre regard. Amorçant la longue cascade lisse de ses bras, ses épaules rondes et petites ne sont que rarement découvertes aux occasions durant lesquelles le tissu glisse sur le corps de la jeune femme, laissant au dépourvu la peau nue. Ses bras vigoureux affichent une musculature réduite, mauvais témoignage de la force réelle de Liv. Ses avant-bras lisses et dépourvus d'une quelconque pilosité affiche une douceur qu’il est difficile de se retenir d’éprouver. Ils précèdent deux mains fines et nerveuses, dont la délicatesse émane au simple regard, et dont les doigts de fées semblent savoir jouer sur toutes les cordes, et non de toute les armes comme le montre la réalité. Seule une bague de jaspe vert, ornée d'un dragon d'or semblant défendre la perle, vient à alourdir la légèreté de sa main droite, précédant des ongles peu long généralement laissé sans teinte. Sous sa poitrine bombée et rythmée par les mouvements lents de sa respiration posée, sa taille fine creuse son corps, laissant apparaître un ventre lisse et ferme, dénué d'une quelconque musculature apparente. Ses hanches saillantes, annoncent une fermeté haute, descendant dans la continuité de sa fine taille. Bien que dissimulé par bas et bottes la plupart du temps, le clair de ses cuisses domine ses jambes d’une longueur commune, et semble ici aussi en manque de pilosité si votre regard tends à les parcourir. Son corps gracieux ne s'adonne pas aux démonstrations les plus ridicules et reste d'une simplicité marquée.


Habillage :

Contrairement à la plupart des personnages décrits dans ce registre d’identités diverses, Liv ne possède pas qu’une seule et unique tenue qui la suivrait jusque dans la crasse la plus abjecte. Cependant, n’étant pas d’une richesse mirifique et ne possédant encore aucun lieu de résidence fixe, elle ne dispose que d’un éventail réduit de vêtements divers. Ainsi traîne-t-elle trois ensembles complets dans son baluchon lorsqu’un quatrième l’habille. Le tout agrémenté de chausses, de ceinture et autres gadgets communs aux différents habits.

Tenue courante :
Les journées s’enchaînent généralement à un rythme affolant pour notre jeune chimère. Elles sont riches en actions diverses si bien que Liv se doit de porter une tenue polyvalente dans son quotidien mouvementé. Cette « tenue courante » est donc composée d’un corselet d’un cuir noircit tanné en Aberon renforcé ici et là de petites pièces métallisées rayées par l’usure du temps et du combat. Des cuissardes de toile solide doublé d’une couche de cuir durcit au feu accompagnent le regard jusqu'au reste d’une jambe entièrement couvert par de hautes chausses de cuir défraîchi. Le ceinturon issu du même matériau porte le fourreau d’une fine épée ainsi que celui, plus rudimentaire, d’une dague effilée comme un rasoir. Le tout étant partiellement caché derrière une ample cape d’un gris sombre dans sa profondeur. Taillée dans une laine couplée à du lin, alliance particulièrement solide,

Tenue de voyage :
Liv, compte tenu des ses capacité pour le moins particulières, est capable de courir vite sur de très longue distance. Cependant, ce genre de déplacement use les vêtements et, si ces derniers ne sont pas appropriés, il peut se révéler inconfortable de cavaler. C’est pourquoi notre intéressée abandonne des chausses et son corselet, de même que son fourreau. Elle remplace les première par des chaussures de toile à semelle en corde dont le fond est enchanté pour lui éviter l’usure, le second par une simple tunique resserrée par la ceinture allégée du poids de l’épée. La cape la recouvre selon le temps et la saison, lui servant de couverture et de toit à l’occasion.

Tenue de bataille :
Il est évident que les habits précédemment décris ne pourraient résister à la fureur d’une bataille, surtout en couvrant une guerrière telle que Liv. C’est ainsi que la chimère délaisse ses espadrilles pour des grèves et recouvre ses jambes par quelques pièces d’armure. Le genou est épargné par cette conquête d’acier, car sa mobilité en serait gênée. Le haut suit, un gilet de cuir matelassé recouvert d’une cuirasse aussi décadente que les renforts décris dans la tenue courante. Le ceinturon est là, envahit de dagues et de poignards. La fine lame est absente, remplacée par un court cimeterre et la large lame bâtarde d’une flamberge, d’une claymore et d’un espadon. Les bras sont également couverts par quelques plaques solides qui ne rutilent pas davantage que le reste du complet d’acier. Encore une fois la cape est présente, volant au rythme des assauts dansant de la redoutable guerrière.

Tenue de figuration :
Une personne qui porte la même robe à chaque réception ? Non, notre chimère à plus de goût que ça, c’est pourquoi elle ne dispose pas d’un seul et unique habit de lumière. Lorsqu’elle est forcée à se montrer à la gente mondaine de riches aristocrates et marmaille diplomatique, elle commande une robe dans la ville où elle se rend, pour la récupérer peu avant l’évènement. Elle resta fidèle à cette pratique pendant la période qu’elle fut assez connue dans le domaine des mercenaires pour être présentée à des personnes de hautes convenances. Bien que sa situation professionnelle choque alors, le charme n’en était pas moins séduisant, au contraire. Depuis son départ – plus de détails dans l’histoire –, elle n’a plus repassé l’étoffe douce et soyeuse d’une robe distinguée.


Caractère :

Si vous comptiez vous abreuver d’héroïsme et de belles valeurs je peux d’ores et déjà vous annoncer votre future déception. Bien qu’elle ne soit pas d’une noirceur reluisante d’un éclat sanguin, Liv est loin d’être un ange. Elle n’a pas les mêmes préoccupations que la plupart des humains. Son esprit est en constante vigilance pour éviter que le démon sommeillant en elle ne prenne le dessus sur sa conscience. Elle est poussée au combat par l’instinct qui l’habite, si bien que, malgré ses réticences, elle ne peut vivre pleinement que dans la plus sanglante des batailles. Le combat est sa dope, il lui faut ses doses régulières.

Cependant n’allez pas croire que la chimère est un être sans cervelle qui ne pense qu’à se battre. En fait si, une chimère commune correspondrait sûrement à cette description avec un poil plus d’intelligence, mais Liv n’est pas une chimère comme les autres ainsi que vous le comprendrez avec l’histoire contée plus bas. Assemblant en son être les consciences de plusieurs humains et prédateurs, Liv possède une expérience incomparable et son intelligence est redoutablement aiguisée.

Ces qualités certaines la rendent inapte à faire le pion pour un quelconque manipulateur. Au contraire, bien qu’elle n’use que rarement de cet art, elle est à même de diriger quelques malheureux sans qu’ils ne se rendent compte de rien. Habile menteuse, elle n’use que rarement de ce talent bien qu’il puisse parfois représenter un atout indéniable.

Plutôt taciturne il est tout à fait improbable qu’elle s’ouvre au premier venu. Elle a tendance à cacher ce qui la concerne, cultivant le secret qui entoure sa personne mystérieuse. Elle n’éprouve ni la compassion ni la pitié et considère que l’attachement est l’attribut des faibles. Certains prônent que le fait d’avoir une chose ou une personne à protéger est un gage de puissance, Liv protège sa propre existence et mets un point d’honneur à effectuer les sanglantes besogne dont on l’accapare. De ce fait, non pas orgueilleuse, elle est d’une ténacité sans borne et charge quand la plupart auraient fuis.

Ces relations sociales sont rares. Liv n’a aucun ami, aucune famille, aucun entourage proche mais ne cherche pas à s’encombrer de plus que quelques contacts et employeurs. Elle reste froide envers tous et tous restent distants envers elle, effrayé par son étrangeté. Elle ne cherchera jamais une aide qu’elle ne peut payer, et si jamais elle devait s’endetter d’un service ou d’un bien, elle consacrerait tout son temps jusqu’à l’avoir payé.

Elle se considère comme un être fait pour tuer, et ce chemin bien qu’inévitable, ne l’inspire guère. C’est pourquoi elle s’emploie à trouver des défis à sa hauteur. L’avantage est certain puisqu’à chaque cible difficile, sa réputation augmente et de nouvelle cible plus complexe encore lui sont confiée.


Capacités spéciales

Liv n’est ni humaine, ni elfe, ni naine, elle chimère, la seule chimère encore vivante à ce jour. À ce titre ses capacités divergent de celle des autres races. Elle est incapable d’utiliser la magie mais de nombreux atouts pallient ce manque, nous allons les détailler dans les paragraphes suivants :

Nous disions que la grammarie était une notion inconnue aux pouvoirs de Liv, cependant elle ne peut être victime directe ce cette art magique. La première restriction pour lancer un sort direct sur une personne est de pénétrer son esprit, avant de prononcer l’un des mots qui pourra provoquer sa mort immédiate aussi bien qu’une simple paralysie. Le problème que pose Liv est simple, sa conscience est invisible indétectable. En réalité, si on ne la voit pas physiquement, on ne peut se douter qu’elle existe. Cette anomalie est provoquée par le démon spirituel implanté en elle qui faute d’avoir pu prendre la place de la conscience humaine de Liv se contente de la dissimuler, de l’entourer de son voile d’invisibilité opaque. Cette fibre empêche toute entrée et toute sortie dans l’esprit de la chimère dont les pensées reste donc aussi confidentielles que celle de son entourage à son sens.
Malgré cet handicap elle est capable de déchiffrer assez convenablement les pensées des gens en s’intéressant notamment à leurs expressions, leur ton, et leu tics. Elle possède donc une protection innée contre la magie.

Le plan mental n’est pas la seule dimension affectée par le statut racial étrange de Liv. Ses capacités physiques sont particulièrement bizarres pour celui ou celle qui ne s’y attend pas. Une chimère est capable de faire appel au pouvoir de l’Ombre-Prédateur appelé aussi Démon qui est prisonnier d’elle. Cela lui permet d'augmenter ses caractéristiques physiques à des stades peu envisageable pour la plupart des être vivants. Cette puissance ne peut s’utiliser que dans une certaine part, au-delà de laquelle le démon prend l’ascendant sur la conscience humaine et contrôle sont corps en une évolution aussi spectaculaire que puissante. Ce phénomène d’éveil constitue sûrement la plus grande peur de la chimère qui tient à rester maîtresse de son existence. L’utilisation du pouvoir se fait donc par part, tout excès étant exclu. Plus le pouvoir est utilisé plus l’apparence est modifiée. À 5% les yeux changent de couleur, à 10% la peau commence à changer de couleur, à 20% la musculature gagne tellement en densité que le corps se déforme, le phénomène se poursuit en croissant jusqu’à 76% où la peau est devenue noire le corps méconnaissable. Les pallier s’enchaîne de manière fluide, laissant la chimère gagner en force, en vitesse, en agilité, en acuité et en réflexes. Passé cette limite, le démon prend le dessus.
Tel est le dangereux pouvoir qui habite Liv.*

*On notera que l’entraînement permet de repousser peu à peu les limites, de même que la fusion les deux entités spirituelle qui habite le corps de Liv lui procure de plus en plus de puissance.


Dernière édition par Liv de Sula le Lun 4 Juil 2011 - 13:59, édité 6 fois
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Message Sujet: Re: Fiche de Liv de Sula - | Sam 12 Sep 2009 - 18:27


Chronologie



      L’histoire est une chose bien complexe nécessitant un devoir complet de vérité et de rigueur, car si on retire une pièce du puzzle qu’elle constitue, son sens peut en être totalement bouleversé, et pas toujours de la meilleur manière. Je n’en ai pris conscience que récemment et c’est dans la hâte de ces nouvelles pensées que je vous conte ma vie, avec l’espoir qu’elle vous inspire quelques lignes. Puissent-t-elles laisser une trace de mon passage en ce monde, un témoignage objectif de ce que je suis.


      Liv de Sula au Frère Asobald de Kuasta

Il y a une soixantaine d’année environs vivait un homme du nom de Riself. L’homme était fabricant de filet sur les docks de Teirm, et marin à ses heures. S’il avait quelques compagnons dans sa profession avec qui il lui arrivait de boire une pinte à la taverne, Riself n’en restait pas moins un homme seul attiré par toute les joies que la vie peut procurer, celles de la chair comprises. À cet effet, il commença à fréquenter une maison close de petite réputation pour satisfaire ses envies et il y rencontra Dæphnée, une jeune courtisane qui avait acquis une certaine habileté auprès des hommes. La séduction fut aisée et l’effet immédiat, cependant, alors qu’elle projetait simplement de rendre un nouveau client dépendant de sa personne, Dæphnée s’épris de cet homme aux sentiments si authentiques qu’ils lui touchèrent le cœur.
Quelques semaines plus tard, Riself épuisa ses économies pour acheter la liberté de sa belle avant de l’épouser sous le regard des Dieux. Le couple eut un enfant, une fille, à qui la jeune épouse donna orgueilleusement un nom noble Lise. Les années passaient et chaque mois voyait la misère s’emparer un peu plus de la petite famille. Après son mariage, Dæphnée avait du renoncer à ses anciennes activités son mari peinait à nourrir trois bouches avec son maigre pécule. Déterminé et courageux, il sautait sur chaque occasion de gagner quelques pièces alors que sa femme en était réduite à mendier le long des grandes avenues marchandes de la cité portuaire. Finalement à cours de moyen pour subvenir aux besoins de s a famille, Riself du se frotter à quelques voyou pour gagner de l’argent par des moyens peu légaux. Mal lui en prit car, alors qu’il faisait le guet lors d’un larcin, la maréchaussée intervînt et l’attrapa.
Au procès qu’on lui donna, le pauvre homme fut jugé coupable de vol à défaut d’autres arrestations. Si sa condition miséreuse lui évita la mort qu’avait réclamait le dépositaire de plainte, on le condamna néanmoins perdre ses deux mains.
La hache tomba, vive et précise, arrachant proprement à Riself ce qui lui permettait de gagner de l’argent. La dépression s’empara de sa personne et ses plaies s’infectèrent. La gangrène se propagea dans ses bras avant de le tuer après une lente et douloureuse agonie.

Restaient la femme et la fille qui s’apprêtait à fêter son douzième anniversaire. Son mari et sa subsistance perdue, Dæphnée n’eut d’autre choix que de se vendre à une nouvelle maison de plaisir, sans toutefois condamner son enfant au même destin. La Tulipière était une maison close récemment ouverte qui gagnait chaque jour en célébrité. Là où les autres établissements de proposaient que la prestation d’une de ses prostituée, La Tulipière offrait une restauration en compagnie de charmantes personnes et bien d’autres services qui augmentait l’envie du client et embellissait son plaisir. Lise accompagnait toujours sa mère dans cette maison. Et bien qu’elle n’ait pas vendu son corps, elle était déjà populaire auprès des hommes qui l’appelaient affectueusement Lison.
La tenancière des Tulipière qui était une femme intelligente y vit une jeune fille prometteuse et l’employa comme serveuse sans pour autant l’impliquer dans des activités plus poussées. Les mois passèrent et Lise se familiarisa à l’établissement. Elle apprit comme il était aisé de satisfaire les désirs d’un homme mais n’appliqua pas ces acquis. Chaque jour de nouveaux hommes succombaient au charme de ses cheveux dorés chacun se demandant qui aurait la joie d’initier la gracieuse Lison aux plaisirs des adultes. Et bien entendu les enchères montaient.

Alors que son seizième anniversaire – qui signerait la fin de sa vie d’enfant – approchait, Lise s’éprit d’un jeune marin aux yeux bleus et aux cheveux noirs et frisés. Ce dernier venait presque tous les jours la visiter et la courtiser aux Tulipières sans jamais se laisser aller aux bras d’une autre des femmes de l’établissement. Prémès, car tel était son nom, aimait également la jeune fille, mais l’intimité de cette dernière avait été promise à un laid mais riche seigneur de la région.
N’écoutant que son esprit naïf et ses espoirs fous, le jeune homme l’invita à s’enfuir loin de ces intrigues néfastes, pour partir vivre avec lui. Lise qui était encore si jeune ne vît que de l’amour et du bonheur dans cette requête et partit avec Prémès pour ce qui deviendrait une péripétie digne des grandes tragédies de la bibliothèque d’Urû’baen.

Le seigneur à qui la belle avait été promise ne laissa pas passer l’affaire, et lorsqu’il apprit la fuite de la catin qu’on lui avait vendue étrangement synchronisée avec la disparition d’un jeune homme, son sang ne fit qu’un tour et il lança la chasse. Le jeune couple apprit bientôt que des gens les traquaient et ils eurent beau tenter de s’échapper par tous les moyens, les hommes de main du noble les rattrapaient toujours. Cependant, loin de les confronter, cette aventure rapprocha encore Prémès et sa Lison au point qu’ils en devinrent intime et que la fleure que le seigneur convoitait temps lui fut volée par le beau marin au crépuscule de sa mort.
En effet, le lendemain matin, ce furent des coups de bottes qui les réveillèrent encore enlacé et la scène fut rapportée au seigneur. Bien qu’au tribunal sa cause fut fort bien défendue, le jeune homme fut condamné par les relations de l’horrible et la corruption qu’il entretenait. Si bien que ça tête roula finalement devant les yeux bleus écarquillés de sa belle et ingénue qui ne prononça plus jamais les syllabes de Prémès.

L’exécution passée on la mena auprès de son légitime propriétaire. Ce dernier avait certes perdu une virginité mais il n’en demeurait pas moins désireux de voler sa fierté à la jouvencelle qu’il décida d’abuser la nuit même. Lise apprit dans s a geôle que sa mère était morte étranglée dans le lit du riche homme qui l’avait fait venir le soir même de sa fuite. Sa dépouille reposait au fond des eaux sales du port.
Le moment tant redouté arriva et la jeune fille fut introduite les yeux encore mouillés de larme devant celui qui allait bientôt achever de tout lui prendre. Dès que la porte fut fermée, les gifle claquèrent sur son visage lisse qui se retrouva bientôt contusionné des violence du seigneur. Et alors que se dernier s’apprêtait à se fondre en elle, un élan primordiale de survit et de haine s’empara de son esprit. Elle se jeta sur l’homme qui avait tué son avenir enfonça ses ongles dans le blanc de ses yeux tout en appuyant sur son nez de bas en haut pour me faire souffrir. Elle mordait, griffait, sans lâcher prise sous les coups quand dans un bruit sonore un cartilage céda. L’arcade nasale du laid seigneur lui rentra dans le crâne, le laissant mourir en quelques secondes tandis qu’un flot de sang souillait la peau de la belle Lise qui fut bientôt enfermée.
Les gens la dirent folle et le donjon devînt sa maison. Elle ne parlait jamais, ne mangeait et buvait que lorsqu’on la forçait. Peu à peu diminuèrent les efforts que l’on faisait pour garder en vie celle à qui on avait épargné la peine de mort en jugeant ses actes dirigés par un accès de folie. Et, aux jours où sa mort semblait imminente, un homme mandaté par l’Empire visita la jeune Lise qui n’avait plus que la peau sur les os et dont les yeux bleus azurés s’étaient ternis en un gris triste. L’homme en question n’était autre qu’un éminent scientifique léonien du nom de Kartine. Il s’était notamment démarqué dans la création d’être de synthèse. Il avait créé des monstres de férocité fusionnant des prédateurs de la moindre cellule jusqu’à l’essence même de leur instinct qui gardait un contrôle absolu sur leurs actes. Ces animaux n’étaient pas intelligents mais ils étaient plus dangereux que n’importe quel autre bête féroce, et de loin.
Cependant, le professeur poussa ses recherches jusqu’à les mener sur des humains. Si la synthèse entre deux individus de la même espèce menait toujours à la mort des deux cobayes, il parvînt à un intéressant résultat en assemblant des humains avec des animaux. Si l’on procédait de la manière classique, on obtenait un humanoïde conservant en grande partie des caractéristiques animales et dont la conscience avait été effacée par l’instinct qui était néanmoins plus efficace, plus intelligent.
Kartine ne voulut pas s’en contenter, il voulait créer une chimère capable de penser, de contrôler ses pouvoirs et de vivre parmi les autres espèces. Pour ce fait, il conjura de nombreux esprits, alliant humains, prédateurs et félins dans une fusion spirituelle qui se traduisit par la création d’un esprit diabolique et bestial qu’il confina dans un saphir. La pierre remplie vira au rouge sang si bien qu’elle ressemblât en tout point à un rubis. Avant de commencer à chercher un humain sur lequel implanter ce démon spirituel. Et son choix se portait aujourd’hui sur Lise, après qui serait la cent-soixante-douzième expérimentation.

L’implantation de l’amas spirituel qui habitait le bijou était une chose brutale et dangereuse pour le cobaye qui était généralement tué par le choc. Kartine misait beaucoup sur Lise car elle avait déjà connu de grands bouleversements au point de devenir presque folle. Peut être que ces antécédents atténueraient l’effet de l’implantation. Quoiqu’il en soit ce serait difficile, les probabilités de réussite n’étaient pas bien grandes.
Il prit grand soin de protéger la conscience propre du réceptacle humain afin que celui-ci puisse faire appel à ses capacités selon son souhait, sans que celles-ci s’imposent à lui, puis y implanta enfin la chimère spirituelle enfermée dans la goutte de minéral vermeil. Pendant deux jours et trois nuits il dut lutter avec l’aide de ses assistants contre le concentré d’instinct et d’intellect méphistophélique. L’apparence du sujet ne cessait d’osciller, suivant la cadence des dominantes mentales. Mais au matin du troisième jour, le sujet se stabilisa enfin. Les assistants du professeur partirent se reposer tandis que leur maître s’employait à nommer sa dernière création. Il voulait que son nom fasse à la fois référence à l’humaine dont la conscience avait en large partie survécue et au monstre qu’on lui avait soudé. Lise vil = Liv. C’est mathématique.

Le détail qu’il n’avait pas prévu en créant une chimère parfaite, c’est qu’elle échapperait à son contrôle. Pourtant cela arriva bien vite. Tous les endroits que le professeur avait fréquentés furent incendiés sans que l’on ne trouve de réel coupable. Les collègues de Kartine furent tous tués sans la moindre exception. Le créateur fut retrouvé à demi brûlé avec la gorge complètement déchiqueté. Tous pouvaient se demander ce qui s’était passé. Personne ne pouvait le découvrir. Liv s’était échappé dans la nature. Elle découvrait le monde, son nouveau terrain de chasse. Car si elle la conscience humaine restait maîtresse de ses actes, l’instinct de prédateur qui l’habitait la poussait toujours vers le combat et le sang.
Pendant des mois elle ne fit qu’errer sans autres but que d’assouvir ses envies de meurtres, sa dépendance au combat. Cette vie la dégoûtait d’elle-même et elle fini par devenir mercenaire pour pouvoir continuer de vivre l’épée à la main, mais comme une humaine.
De nouveaux mois s’écoulèrent, laissant la chimère accumuler une réputation redoutable. Puis cette vie la lassa et la dégouta à son tour et elle partit pour l’inconnu, l’aventure, au large de la côte ouest, au-delà de l’Océan, sur une île en guerre ou l’acier rencontrait la chair et la terre épongeait le sang : Sulamande.

Elle s’allia aux humains qui luttaient contre les Urgals. Le temps passait ajoutant chaque jour de nouvelles victimes à la chimère. Puis vînt une jeune elfe, très jeune. Elle se présenta comme Swan Aerinnòr, et déclara chercher un moyen d’expier ses erreurs passées. Elle se joignit également aux Sulamands dans la guerre et gravit rapidement les échelons de leur société pour finalement les entraîner dans un projet fou : migrer vers l’Alagaesia.
Le projet fut lancé à l’arrivée d’autres Alagaesiens qui recherchaient Swan. Le groupe qu’ils formèrent prit le nom d’Astradès et la flotte Sulamande prit la direction de l’Est, toutes voiles dehors. La traversée fut longue, laborieuse et dangereuse. Nombre de vies furent volées par les eaux tumultueuses de l’Océan et les monstres qui y habitent. Mais la terre fut enfin en vue. La déferlante bigarrée prit le contrôle de l’archipel de Beirland avant de se risque vers le continent. Cependant, le peuple Sulamand se dispersa bien vite, et l’armée devînt une diaspora qui s’étala sur l’Alagaesia entière. L’Astradès mourrait avant de vraiment naître, Liv se retrouvait sans but. Avec pour seules connaissances quelques anciens Astrides. Mais elle trouva bien vite une nouvelle matière à réflexion, un homme en l’occurrence. Créé de toute pièce par un enchanteur. Dandelo. Avec qui elle avait croisé l’épée avant de partager le même lit. L’amnésique Dandelo a qui elle avait rendu une partie de sa mémoire. Mais les évènements les séparèrent et alors qu’elle allait partirent à sa recherche, une rumeur concernant des chimère lui parvînt. L’Amour attendra, la chasse reprend.


Dernière édition par Liv de Sula le Lun 4 Juil 2011 - 14:01, édité 5 fois
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Liv de Sula
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Message Sujet: Re: Fiche de Liv de Sula - | Sam 12 Sep 2009 - 18:34



    Sigmund aux Pieds d’Airain ♂
    [Cocasse]

    Fiche de Liv de Sula - Sigsr

    Description mentale :

    Ne vous offusquez pas de la différence de lignes entre nos descriptions, le physique de Sigmund est bien plus important que son mental, l'un étant proportionnel à sa masse musculaire et l'autre à sa spiritualité.
    Sigmund n’est pas du genre à cacher ses sentiments, au contraire sa nature est plus extravertie. C’est un homme orgueilleux mais plein de qualités. Son courage et sa loyauté n’ont pas d’égal parmis le commun des mortel. Il faut aussi savoir que les actes de notre homme sont toujours positifs. Un petit lexique explicatif est disponible en librairie, mais quelques exemples s’imposent : Sigmund de brûle pas les villages, il réchauffe leurs habitants, Sigmund ne tue pas, il nourrit les oiseaux, et enfin Sigmund ne viole pas, il fait l’amour.
    Vous l’aurez compris, cet Hercule juste et vertueux, aider son prochain et il le fait avec plaisir. Ses armes sont des outils forgés sur l'enclume de la serviabilité par le marteau de l'altruisme.
    N’étant pas originaire d’Alagäesia, Sigmund ignore encore la plupart des coutumes locales. Il possède donc des habitudes vestimentaires et sociales plutôt étranges, sauvages, voir cocasses selon les tempéraments. Le nom de Pieds d’Airain lui fut d’abord attribué par ses subordonnés : l’homme a tellement marché pieds nus que la peau molle de ses petons s’est muée en corne dure. Les coups de pied aux fesses n’en sont que plus douloureux. Et puis il faut avouer, Sigmund aux Pieds d’Airain, cela donne tout de suite une certaine allure.
    Trêve de plaisanteries, passons au concret : notre homme aime se battre autant que s’épancher en orgies communautaires et il le fait fort bien. Sa nature impulsive le plonge parfois dans de grosses colères qui s’achevaient généralement en une douche d'hémoglobine généreuse.
    C’est cette attitude plus portée sur le muscle que sur l’esprit qui l’attirera sur le chemin ô combien bénis de l’Empereur Solmyr de Léonie qui sut reconnaître sa valeur au premier coup d’œil.


    Description physique :

    Les humains sont réputés pour leur variété physiologique, ont ne peut donc pas affirmer que Sigmund soit typique de sa race. En revanche on peut éventuellement dire que sa morphologie s’apparente à celle des représentations imagées des Dieux de la mythologie : Un corps taillé dans la roche avec des muscles impressionnants roulant sous une peau claire et ferme. Il possède une carrure massive qui disparaît avec sa grande taille, lui donnant une silhouette enviable avec des jambes musclées et bien galbées, des bras tout aussi charnus avec des mains fortes et calleuses ainsi qu’un cou trapu. Il aurait pu être athlète ou gladiateur, mais l’huile et les massages n’étaient pas sont fort et puis les athlètes ne portent pas de cape or Sigmund aime sa cape. Son visage marqué aux traits durs, est partiellement recouvert d’une barbe blanche comme la neige qui encadre sa bouche à la parole vertueuse, tandis que ses deux yeux sont comme deux lacs profonds percé dans des icebergs qui encadrent un nez divinement proportionné.
    Ce corps dégage d’emblée une telle noblesse qu’il est inutile de la montrer par des vêtements pompeux qui en étoufferaient l’existence. Pour mieux se mettre lui-même en valeur, il préférera le simple, le modeste, le pratique. Ainsi ses habits d’aspect primitif révèlent sa véritable valeur, ils font ressortir le caractère brut et rocheux de notre héros. Seuls trois sentiments sont autorisés pour les personnes pouvant contempler un tel spectacle. La peur d’avoir à s’y mesurer, l’envie de le posséder ou enfin le désir de s’unir à cette merveille que la nature nous envoya, sûrement avec un petit pistonnage divin.
    Passons au fourniment vestimentaire du colosse. Nous parlions de cape, celle de notre homme est spéciale. Elle est composée de deux peaux : une d’ours, dont la fourrure apporte une confortable chaleur tandis que celle d’un Shrrgren, au cuir résistant, ne se laisse traverser ni par le feu, ni par l’acier. L’histoire de ce précieux manteau suivra nos sympathiques descriptions. Une cote de mailles rustique mais efficace recouvre son torse, héritage de son père au même titre que le casque ailé qui surplombe son vénérable crâne. Si le pingouin est de mise dans l’Empire, le casque ailé est le symbole des chefs en Landnörter. Sigmund étant chef, un casque ailé lui était nécessaire. Mais ne nous fourvoyons pas, LE casque ailé de Sigmund n’est pas un casque ailé comme les autres. Orné d’un rubis bien cerclé sur le front, le couvre-chef tout d’or fondu est également pourvu de trois pointe de taille différente sur le haut du crâne sans oublier les protections faciales qui s’apparente à des favoris taillés dans le métal doré. Une ceinture de cuir sombre orné de pièce fondue dans divers métaux témoigne de sa victoire incontestée au tournoi séculaire de lutte organisé par les siens. Cette ceinture ô combien prestigieuse, maintiens bien en place, un étrange pagne que son ancien possesseur appelait « kilt » avant que notre homme ne le pourfende et lui pique son vêtement. À présent, le kilt a perdu ses belles rayures pour un rouge uni, teint directement dans le sang de ses ennemis.
    Enfin, détail futile mais parfois appréciable, le grand, beau et fort Sigmund porte des brassards et des grèves d’un même métal, clair comme la lune et luisant comme le soleil, et il en est fier.


    Équipement :

    L’attirail d’un bon guerrier intéresse souvent. Il faut néanmoins rester clairs et nets : l’équipement ne fait pas le héros et cela est particulièrement vrai pour celui dont nous parlons. Vous lui donneriez un cure dents, le résultat serait le même. Bien entendu, un cure dent, cela n’est pas très classieux ...
    Bien que féru de toutes les armes de qualité, l’ami Sigmund affectionne particulièrement celles qui le suivent depuis le berceau. Certaines mauvaises langues affirment qu’il est né hache à la main et épée au cul, accouchement difficile en perspective. Détaillons donc cet attirail si précieux aux yeux de l’habile bretteur.
    Notre homme massacre souvent à la hache d’arme, usant de la lame, de la pique ou du marteau avec polyvalence pour défaire ses adversaires sans défenses face à la qualité de l’objet allié à la force et à la dextérité de son possesseur. Il taillade, transperce et broie avec l’élégance d’un ours, animal qu’il tua lors son huitième anniversaire et dont la peau habille à présent les épaules du héros. On naît brute, on ne le devient pas.
    Cependant il arrive que le hasard éloigne Sigmund de son outil. Vous l’aurez deviné, notre homme est plein de ressources. Il possède donc une autre arme à la lame acérée, une épée tenant plus du glaive que de la flamberge. L’objet lui-même est d’une banalité sans nom : une lame à double tranchant, usée par endroit mais aiguisée avec attention, et une garde simplissime. Seul l’homme à qui elle appartient tira l’arme hors du commun, pour la hisser au rang de petite célébrité. Autre rempart contre les épreuves de la vie, un petit couteau de chasse, taillé dans la défense d’un mammouth, qui lui servit à tuer l’ours dont nous avons déjà parlé. Enfin, dernier recours contre les épreuves du Destin, Sigmund sais user de ses poings avec autant de force que ses pieds et ses ennemis n’ont généralement pas le temps de le remarquer qu’il se retrouve déjà assommés ou tués. Telles sont les armes directe de notre homme, mais il est à la tête d’une fière troupe, la Compagnie des Gentilshommes du Septentrion dont la description sera faite dans un Background dédié, et je sais que vous serez au rendez-vous.


    Histoire :


    Le Landnörten, tel est le nom du pays d’origine de Sigmund aux Pieds d’Airain. Bien entendu, la tribu à laquelle il appartenait n’étant pas des plus savante, aucune carte précise ne put être établie. Cependant, lorsqu’à Dras Léonas un cartographe lui présenta une représentation du continent Alagäesien, notre homme gribouilla l’indication suivante, qui trouva sa place dans les encyclopédies géographiques de la Baronnie.

    Fiche de Liv de Sula - Labas


    Emplacement du Landnörten, Encyclopédie Géographique de Dras Léonas


    Arrêtons là les détails et passons à la véritable histoire de notre personnage. L’ami Sigmund fut découvert dans une grotte, assis sur le cadavre d’une femme qui fut considérée comme sa mère, occupé à taper le corps inerte d’un serpent sur un rocher dans un « sploutch » sempiternel. Voyant là un cadeau des Dieux, les membres de l’une des nombreuses tribus du Landnörten l’adoptèrent immédiatement.
    L’enfance d’un héros est toujours passionnante. Celle de notre brave homme marqua les esprits qui l’entouraient. La tribu Kanäar avait une coutume. À seize ans, l’adolescent passait un rite de passage pour devenir adulte : il devait tuer une bête. Trop impatient d’en découdre, le petit Sigmund alors âgé de dix ans, alla chercher l’ours à la caverne et le tua d’un coup de couteau bien placé. C’est le fameux couteau de chasse taillé dans la défense d’un mamouth dont nous avons parlé tout à l’heure. Naturellement cet exploit lui valu d’innombrables félicitations et chacun fut impatient de le voir arriver à maturité, tous sauf le chef. En effet la grandeur de l’exploit accompli lors des rites de passages déterminait le rôle d’avenir du candidat. Autrement dit, Sigmund augurait la fin du règne du dirigeant de Kanäar. C’est ainsi qu’à l’anniversaire de notre héros, et pour la première fois dans l’histoire du village, le chef imposa une épreuve.

    « Seul la dépouille d’un Shrrgren te permettra d’accéder aux échelons supérieurs Sigmund ! »
    Le village en émoi se tourna d’un même mouvement vers le jeune homme qui garda la tête levée avec la plus grande dignité :
    « Soit, j’irai chasser cette bête.
    - Es-tu conscient que ni le tranchant de ton glaive ou la pointe de tes flèches ne pourra l’atteindre ?
    - Oui, c’est pourquoi je le tuerais à mains nues. »
    Souvenirs, Harskinr le Sage.

    Personne ne fut assez fou pour penser à sa réussite si bien que les funérailles du Sigmund commencèrent avant même qu’il parte. Le brave arpenta les froides montagnes à la recherche du redoutable prédateur. Il trouva enfin la tanière de l’animal, vide. Appréhendant le combat, notre homme préféra mettre tous les atouts de son côté et se roula dans les excréments de la bête pour tromper l’odorat qui remplaçait sa vue absente, avant de préparer l’embuscade. L’animal arriva inconscient de la présence de l’humain, et un terrible affrontement s’engagea entre les deux colosses. Bien entendu la victoire ne fait plus aucun doute.

    Un hourra tua le silence du village lorsqu’une sentinelle distingua l’individu puant caché recouvert par la peau de l‘animal qu’il avait dépecé à l’aide de ses propres griffes. Tous serrèrent l’homme victorieux malgré l’épaisseur nauséabonde qui le recouvrait.
    Soudain le chef surgit, kriss à la main pour assassiner le héros du jour. Heureusement la lame fut bloquée par le cuir du Zürgel, et le coupable de la tentative se retrouva rapidement lapidé par son peuple, vivant juste assez pour voir Sigmund sur son trône.
    Souvenirs, Harskinr le Sage.

    Les années de prospérités se succédèrent sous le règne de Sigmund, cependant le bon chef s’ennuyait peu à peu du pouvoir ennuyeux qu’il exerçait sur une poignée d’individus. Soucieux d’inscrire son nom dans l’histoire, il fit à son peuple un discours bouleversant sur l’intérêt de laisser une trace posthume dan le monde, trace que seul une vie d’exception pouvait apporter. Et c’est ainsi que le village perdu dans le Landnörten entama son long périple à travers tantôt sur la mer tantôt sur le continent.
    Malheureusement les traces écrites de cette épopée fantastique ne purent être entretenues. En effet, le voyage fut témoin de la mort d’un homme de valeur, Harskinr le Sage. Ce qui est certain, c’est qu’une décennie après leur départ des montagnes enneigées, la troupe de courageux lurons arriva au nord de la l’Alagäesia où quelques bergers placés sous la tutelle du Vanyali Ebrithils faisaient paître leurs troupeaux. Pensant trouver de nouvelles terres à coloniser, Sigmund et les siens massacrèrent ces éleveurs avant de s’aventurer encore plus sur les terres. C’est alors qu’ils découvrirent que d’autres civilisations s’étaient développées. Leur primitive habileté au combat les rendit redoutables, même contre certains inconscients pourtant mieux équipés qui osèrent résister.
    Leur projet d’invasion premier dut rapidement avorter lorsque les premières forteresses de l’Empire furent en vue (Gil’ead entre autres), aussi la tribu se mua en une milice mercenaire. Les exploits de ces stipendiés remontèrent jusqu’aux mignonnes oreilles du souverain, qui ne tarda pas à en faire une force de frappe tout à fait officieuse qui oeuvrait pour son compte personnel. Ainsi naquit la Compagnie de Gentilshommes du Septentrion, dirigés par leur chef incontesté et incontestable à la botte de l’Empereur : Sigmund aux Pieds d’Airain.


Dernière édition par Liv le Sam 26 Déc 2009 - 16:41, édité 2 fois
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Henry


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Henry
Message Sujet: Re: Fiche de Liv de Sula - | Sam 12 Sep 2009 - 20:36


Et alors du haut de mon trône d'airain, je le pointerai d'un doigt inquisiteur et lui dirai "Marek, où est mon slip rouge ?"
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Marek

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Message Sujet: Re: Fiche de Liv de Sula - | Sam 12 Sep 2009 - 21:12


Il est sur ta tête Solmyr...

Bon on résume: une chimère, une elfe noire, et Chuck Norris. (J'adore le: Sigmund de brûle pas les villages, il réchauffe leurs habitants, Sigmund ne tue pas, il nourrit les oiseaux, et enfin Sigmund ne viole pas, il fait l’amour. )
Moi je veux bien, mais réfère toi aux Admins plutôt pour les pouvoirs de la chimère^^
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Message Sujet: Re: Fiche de Liv de Sula - | Dim 13 Sep 2009 - 10:42


Pas capable de prendre un décision Marek ? è_é T'as même pas trouvé la calomnie que j'ai casé

Faudra quand même me dire si cette fiche est validée Mr. Green

Enfin, mise à jour: avatar des PNJs
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Marek

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Message Sujet: Re: Fiche de Liv de Sula - | Dim 13 Sep 2009 - 11:11


Quelle calomnie? Je ne vois rien moi =D *sifflote*
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Message Sujet: Re: Fiche de Liv de Sula - | Dim 13 Sep 2009 - 11:21


Pauvre Soso, qui va lui laver ses chaussettes ?

Je peux me considérée comme étant validée ? @_@
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Marek

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Message Sujet: Re: Fiche de Liv de Sula - | Dim 13 Sep 2009 - 11:24


Je préfère avoir l'avis d'un admin sur les pouvoirs de ta chimère avant Smile
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Laïaga

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Laïaga
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Message Sujet: Re: Fiche de Liv de Sula - | Dim 13 Sep 2009 - 16:15


Mais en attendant l'avis des admins, vu que de toute façon, ia une belle compensation pour tes capacités physiques, et que c'est un perso original qu'il serait dommage de brimer (et enfin parce que l'administration a parfois son inertie) tu peux allégrement attaquer le RP, quitte à modifier ta façon de jouer Liv par ensuite Razz
J'ai pas encore lu ta fiche mais elle a l'air pas mal =)
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Ellenwen

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Ellenwen
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Message Sujet: Re: Fiche de Liv de Sula - | Mer 16 Sep 2009 - 18:01


Moi je valide ^^
(dsl du retard panne de net
je te trouve médisant envers nous laiaga... snif )
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Liv de Sula


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Liv de Sula
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Message Sujet: Re: Fiche de Liv de Sula - | Mar 8 Juin 2010 - 18:24


MAJ 08/06/2010

• histoire refaite
• PNJ Mi'kaï supprimé
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