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Boulot boulot

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Liv de Sula


Nombre de messages : 2665
Âge : 31



Boulot boulot Vide

Liv de Sula
L'Oeil
Message Sujet: Boulot boulot | Ven 17 Déc 2010 - 19:33



Boulot boulot Livete10

Fiche de personnage


Noms : Lise, dite Lison, fille de Riself et de Dæphnée.
Sexe : féminin
Race : humaine
Faction: neutre

Particularités :
  • On lui prête la réputation de conduire ceux qui désirent la conquérir dans les bras de la Mort. (Les origines de cette réputation sont détaillées dans l’histoire.)

  • Plusieurs évènements de son passé l’ont conduite à éprouver de l’hématophobie (phobie du sang).

  • Tout son être, depuis les cellules de son corps jusqu’à l’essence de sa conscience, a été affecté par un sort majeur. La proximité de manifestations magique à proximité d’elle peut entraîner des effets allant des vertiges aux évanouissements. Ces périodes fiévreuses donnent souvent lieu à des songes incohérents.

  • Elle ne possède aucune défense mentale, sa conscience est à nu, comme un grand livre ouvert à la lecture attirante. Certains souvenirs sont néanmoins enfouis très profondément et seront par conséquent difficiles à trouver, même pour ceux qui les cherchent.

  • Elle possède une voix à la tessiture remarquable. Légèrement éraillée, elle s’envole avec justesse quand elle se met à chanter, pour plus grand bonheur des oreilles enchantées qui l’écoutent.
Possessions : En dehors de quelques babioles et de quelques vêtements, elle ne possède rien, pas même sa liberté qui appartient à la gérante de la Tulipière. Ses pensées en revanche sont bien gardées, et, tel un colibri devant un bosquet de fleurs, volètent sans entrave d’un sujet à l’autre.

Buts, projets :
Difficile d’avoir de grandes ambitions lorsqu’on travaille dans une maison close. La Tulipère cela-dit, est un établissement réputé où se rendent seigneurs et riches bourgeois, aussi la plupart des filles qui l’occupent espèrent-elles parvenir à séduire un homme qui pourra les sortir de cette maison et subvenir à leurs besoins. Mais ce n’est là qu’un espoir léger, flottant dans leur esprit, et non un réel projet qu’elles s’échinent à accomplir. Bref, elle attend que la Fortune lui sourit.

Description physique :

En bref : yeux bleus, cheveux blonds, taille légèrement plus petite que la moyenne, peau claire, visage expressif, corps harmonieux d’une apparente fragilité.
Elle n’est pas très grande, quoique comparée aux autres femmes, sa taille est assez commune. Sa peau opale reste lisse, douce au toucher et luit légèrement à la lumière. Elle semble à de la porcelaine par sa fragilité et sa texture et les doigts y adhèrent avec une délectation envoûtante. Une fine odeur suit les pas de la belle enivrant l'air d'un parfum léger comme la brise répandant des fragrances de fleurs, d’agrumes ou d’autres essences, selon les jours et les occasions.

Fin et délicat, son visage paraît à une perle océane fine et lumineuse, exquise dans l’art circulaire de la perfection. Sa forme affiche une symétrie exacte. Son front lisse et légèrement courbé luit doucement à la lueur des astres, et surplombe ses sourcils clairs. Ses pommettes peu marquées accentuent l’intensité de son regard brillant et étincelant sans cesse d’émotions diverses qui contaminent souvent le reste de son visage. Il se vêtit de nombreuses expressions faisant écho aux émotions de la jeune femme même si cette dernière préfèrerait ne laisser aucune fenêtre sur ses pensées intimes. Ses yeux attirent particulièrement l’attention, de par leur coloris à la fois profond et pétillant. Les plus vulgaires déclareront qu’ils sont bleus mais ce serait là taire leur véritable beauté. Cerclée d’un anneau plus foncé, la nuance part d’un bleu intense, aussi pur que les eaux du grand Nord, à des teintes plus sombres, poussant le reflet océanique à un fin veinage argenté, entourant une pupille brillante et impénétrable. L’osmose des coloris est une touche de maître artiste, dépeignant sur le visage de Liv une subtilité délicate qui séduit et attire sans vulgarité. Le regard se perd parfois dans des abîmes mystérieusement hantés par quelques pensées bouleversantes. Ses yeux restent pourtant deux perles précieuses, lumineuses et envoûtantes, se posant sur chaque être avec une considération aux motivations inconnues. La sincérité qui y émane semble en être le maître mot, et illumine son regard d’un brasier incessant. La courbe fine de son nez continue avec ampleur les traits de la poupée de cristal. Petit et rond, légèrement relevé, pointant les étoiles et pourvu de narines fines, il trône au milieu de son visage, surplombant sa bouche. Ses lèvres fines, taillées et polies dans le plus rare des rubis effacé, dépeignent un sourire inexplicable. D’une texture lisse et brillante, elles exhalent une douceur agréable au regard, et de parfums aux saveurs du rêve. Sa dentition blanche est composée de petites et fines dents qui pourraient mordre en faisant ressentir du plaisir plus que de la douleur. Sa voix cristalline ne s’élève légèrement plus bas que le la du diapason féminin. Son crâne est pourvu d’une chevelure claire, qui s’arrange sans qu’elle n’ait besoin de les brosser. D’une douceur soyeuse, la texture des cheveux est semblable à une lente attraction, cascade du soleil, dont les rayons se meuvent au fil des pas, et au gré du vent, et éclaboussent les yeux de quelques éclats à la lueur de l'aube. Lisse, la vague blonde tombe jusqu’aux épaule de la jeune femme, et adhère avec soin à ses formes. Nombre d’hommes rêvent encore de pouvoir glisser leurs doigts le long de cette chevelure.

Elle est souvent vêtue de manière à ce que les courbes fines de son corps se laissent imaginer, révélant ainsi une apparence plutôt flatteuse. Sa tête, surplombant son cou affiné, lisse et doux, et ses épaules étirées vers l'arrière, affiche les caractères attrayants de la beauté fine et douce des contrées froides, teintant la peau d'un clair apparent. Son dos légèrement creusé reste dissimulé sous l’étoffe mais il ne manque pas de séduire si celle-ci est découverte. Ses habits flattent également sa poitrine relevée, dont la douceur de la peau émane jusqu'à votre regard. Amorçant la longue cascade lisse de ses bras, ses épaules rondes et petites séduisent le regard aux occasions durant lesquelles le tissu glisse sur le corps de la jeune femme, laissant au dépourvu la peau nue. Ses bras vigoureux paraissent plutôt frêles et ses avant-bras lisses et dépourvus d'une quelconque pilosité affiche une douceur qu’il est difficile de se retenir d’éprouver. Ils précèdent deux mains fines et nerveuses, dont la délicatesse émane au simple regard, et dont les doigts de fées semblent savoir jouer sur toutes les cordes. Seul un anneau, rehaussé d’un jaspe vert vient à alourdir la légèreté de sa main droite, précédant des ongles peu longs généralement laissé sans teinte. Sa taille fine creuse son corps, laissant apparaître un ventre lisse et ferme, dénué d'une quelconque musculature apparente. Ses hanches saillantes, annoncent une fermeté haute, descendant dans la continuité de sa fine taille. Bien que dissimulé par robes et bas la plupart du temps, le clair de ses cuisses domine ses jambes d’une longueur commune, et semble ici aussi en manque de pilosité si votre regard tend à les parcourir. Son corps gracieux ne s'adonne pas aux démonstrations les plus ridicules et reste d'une simplicité marquée.


Description mentale :

La première chose qui peut frapper lorsque l’on discute avec Liv, c’est la rapidité de son esprit. Non pas qu’elle soit particulièrement intelligente – sans être idiote – mais ses pensées s’enchaînent très rapidement, parfois en se suivant, d’autres fois en s’affrontant. Ce courant imprévisible ne trempe pas que ses idées conscientes, ses émotions sont également affectées, faisant de la jeune femme une personne assez lunatique pour frôler la schizophrénie – si elle n’y a pas déjà sombré pour de bon.

Dans ces conditions, dresser une liste exhaustive des comportements à prévoir devient relativement difficile. Pour faciliter la compréhension, je me contenterai de décrire quelques-uns de ses traits de base, quitte à rajouter un paragraphe pour chaque nouvelle personnalité qu’elle développerait en RP. En cours -


Histoire :

L’histoire est une chose bien complexe nécessitant un devoir complet de vérité et de rigueur, car si on retire une pièce du puzzle qu’elle constitue, son sens peut en être totalement bouleversé, et pas toujours de la meilleur manière. Je n’en ai pris conscience que récemment et c’est dans la hâte de ces nouvelles pensées que je vous conte ma vie, avec l’espoir qu’elle vous inspire quelques lignes. Puissent-t-elles laisser une trace de mon passage en ce monde, un témoignage objectif de ce que je suis.
Liv de Sula au Frère Asobald de Kuasta



Boulot boulot Chap110


Il y a une quinzaine d’années vivait un homme du nom de Riself. L’homme était fabricant de filet sur les docks de Teirm, et marin à ses heures. S’il avait quelques compagnons dans sa profession avec qui il lui arrivait de boire une pinte à la taverne, Riself n’en restait pas moins un homme seul attiré par toute les joies que la vie peut procurer, celles de la chair comprises. À cet effet, il commença à fréquenter une maison close de petite réputation pour satisfaire ses envies et il y rencontra Dæphnée, une jeune courtisane qui avait acquis une certaine habileté auprès des hommes. La séduction fut aisée et l’effet immédiat, cependant, alors qu’elle projetait simplement de rendre un nouveau client dépendant de sa personne, Dæphnée s’épris de cet homme aux sentiments si authentiques qu’ils lui touchèrent le cœur.
Quelques semaines plus tard, Riself épuisa ses économies pour acheter la liberté de sa belle avant de l’épouser sous le regard des Dieux. Le couple eut un enfant, une fille, à qui la jeune épouse donna orgueilleusement un nom noble Lise. Les années passaient et chaque mois voyait la misère s’emparer un peu plus de la petite famille. Après son mariage, Dæphnée avait dû renoncer à ses anciennes activités son mari peinait à nourrir trois bouches avec son maigre pécule. Déterminé et courageux, il sautait sur chaque occasion de gagner quelques pièces alors que sa femme en était réduite à mendier le long des grandes avenues marchandes de la cité portuaire. Finalement à cours de moyen pour subvenir aux besoins de sa famille, Riself du se frotter à quelques voyou pour gagner de l’argent par des moyens peu légaux. Mal lui en prit car, alors qu’il faisait le guet lors d’un larcin, la maréchaussée intervînt et l’attrapa.
Au procès qu’on lui donna, le pauvre homme fut jugé coupable de vol à défaut d’autres arrestations. Si sa condition miséreuse lui évita la mort qu’avait réclamait le dépositaire de plainte, on le condamna néanmoins perdre ses deux mains.
La hache tomba, vive et précise, arrachant proprement à Riself ce qui lui permettait de gagner de l’argent. La dépression s’empara de sa personne et ses plaies s’infectèrent. La gangrène se propagea dans ses bras avant de le tuer après une lente et douloureuse agonie.

Restaient la femme et la fille qui s’apprêtait à fêter son douzième anniversaire. Son mari et sa subsistance perdue, Dæphnée n’eut d’autre choix que de se vendre à une nouvelle maison de plaisir, sans toutefois condamner son enfant au même destin. La Tulipière était une maison close récemment ouverte qui gagnait chaque jour en célébrité. Là où les autres établissements de proposaient que la prestation d’une de ses prostituée, La Tulipière offrait une restauration en compagnie de charmantes personnes et bien d’autres services qui augmentait l’envie du client et embellissait son plaisir. Lise accompagnait toujours sa mère dans cette maison. Et bien qu’elle n’ait pas vendu son corps, elle était déjà populaire auprès des hommes qui l’appelaient affectueusement Lison.
La tenancière des Tulipière qui était une femme intelligente y vit une jeune fille prometteuse et l’employa comme serveuse sans pour autant l’impliquer dans des activités plus poussées. Les mois passèrent et Lise se familiarisa à l’établissement. Elle apprit comme il était aisé de satisfaire les désirs d’un homme mais n’appliqua pas ces acquis. Chaque jour de nouveaux hommes succombaient au charme de ses cheveux dorés chacun se demandant qui aurait la joie d’initier la gracieuse Lison aux plaisirs des adultes. Et bien entendu les enchères montaient.

Alors que son seizième anniversaire – qui signerait la fin de sa vie d’enfant – approchait, Lise s’éprit d’un jeune marin aux yeux bleus et aux cheveux noirs et frisés. Ce dernier venait presque tous les jours la visiter et la courtiser aux Tulipières sans jamais se laisser aller aux bras d’une autre des femmes de l’établissement. Prémès, car tel était son nom, aimait également la jeune fille, mais l’intimité de cette dernière avait été promise à un laid mais riche seigneur de la région.
N’écoutant que son esprit naïf et ses espoirs fous, le jeune homme l’invita à s’enfuir loin de ces intrigues néfastes, pour partir vivre avec lui. Lise qui était encore si jeune ne vît que de l’amour et du bonheur dans cette requête et partit avec Prémès pour ce qui deviendrait une péripétie digne des grandes tragédies de la bibliothèque d’Urû’baen.

Le seigneur à qui la belle avait été promise ne laissa pas passer l’affaire, et lorsqu’il apprit la fuite de la catin qu’on lui avait vendue étrangement synchronisée avec la disparition d’un jeune homme, son sang ne fit qu’un tour et il lança la chasse. Le jeune couple apprit bientôt que des gens les traquaient et ils eurent beau tenter de s’échapper par tous les moyens, les hommes de main du noble les rattrapaient toujours. Cependant, loin de les confronter, cette aventure rapprocha encore Prémès et sa Lison au point qu’ils en devinrent intime et que la fleure que le seigneur convoitait temps lui fut volée par le beau marin au crépuscule de sa mort.
En effet, le lendemain matin, ce furent des coups de bottes qui les réveillèrent encore enlacé et la scène fut rapportée au seigneur. Bien qu’au tribunal sa cause fut fort bien défendue, le jeune homme fut condamné par les relations de l’horrible et la corruption qu’il entretenait. Si bien que ça tête roula finalement devant les yeux bleus écarquillés de sa belle et ingénue qui ne prononça plus jamais les syllabes de Prémès.

L’exécution passée on la mena auprès de son légitime propriétaire. Ce dernier avait certes perdu une virginité mais il n’en demeurait pas moins désireux de voler sa fierté à la jouvencelle qu’il décida d’abuser la nuit même. Lise apprit dans sa geôle que sa mère était morte étranglée dans le lit du riche homme qui l’avait fait venir le soir même de sa fuite. Sa dépouille reposait au fond des eaux sales du port.
Le moment tant redouté arriva et la jeune fille fut introduite les yeux encore mouillés de larme devant celui qui allait bientôt achever de tout lui prendre. Dès que la porte fut fermée, les gifles claquèrent sur son visage lisse qui se retrouva bientôt contusionné des violences du seigneur. Et alors que ce dernier s’apprêtait à se fondre en elle, un élan primordiale de survit et de haine s’empara de son esprit. Elle se jeta sur l’homme qui avait tué son avenir enfonça ses ongles dans le blanc de ses yeux tout en appuyant sur son nez de bas en haut pour me faire souffrir. Elle mordait, griffait, sans lâcher prise sous les coups quand dans un bruit sonore un cartilage céda. L’arcade nasale du laid seigneur lui rentra dans le crâne, le laissant mourir en quelques secondes tandis qu’un flot de sang souillait la peau de la belle Lise qui fut bientôt enfermée.
Les gens la dirent folle et le donjon devînt sa maison. Elle ne parlait jamais, ne mangeait et buvait que lorsqu’on la forçait. Peu à peu diminuèrent les efforts que l’on faisait pour garder en vie celle à qui on avait épargné la peine de mort en jugeant ses actes dirigés par un accès de folie. Et, aux jours où sa mort semblait imminente, un homme mandaté par l’Empire visita la jeune Lise qui n’avait plus que la peau sur les os et dont les yeux bleus azurés s’étaient ternis en un gris triste. L’homme en question n’était autre qu’un éminent scientifique léonien du nom de Kartine. Il s’était notamment démarqué dans la création d’être de synthèse. Il avait créé des monstres de férocité fusionnant des prédateurs de la moindre cellule jusqu’à l’essence même de leur instinct qui gardait un contrôle absolu sur leurs actes. Ces animaux n’étaient pas intelligents mais ils étaient plus dangereux que n’importe quel autre bête féroce, et de loin.
Cependant, le professeur poussa ses recherches jusqu’à les mener sur des humains. Si la synthèse entre deux individus de la même espèce menait toujours à la mort des deux cobayes, il parvînt à un intéressant résultat en assemblant des humains avec des animaux. Si l’on procédait de la manière classique, on obtenait un humanoïde conservant en grande partie des caractéristiques animales et dont la conscience avait été effacée par l’instinct qui était néanmoins plus efficace, plus intelligent.
Kartine ne voulut pas s’en contenter, il voulait créer une chimère capable de penser, de contrôler ses pouvoirs et de vivre parmi les autres espèces. Pour ce fait, il conjura de nombreux esprits, alliant humains, prédateurs et félins dans une fusion spirituelle qui se traduisit par la création d’un esprit diabolique et bestial qu’il confina dans un saphir. La pierre remplie vira au rouge sang si bien qu’elle ressemblât en tout point à un rubis. Avant de commencer à chercher un humain sur lequel implanter ce démon spirituel. Et son choix se portait aujourd’hui sur Lise, après qui serait la cent-soixante-douzième expérimentation.

L’implantation de l’amas spirituel qui habitait le bijou était une chose brutale et dangereuse pour le cobaye qui était généralement tué par le choc. Kartine misait beaucoup sur Lise car elle avait déjà connu de grands bouleversements au point de devenir presque folle. Peut-être que ces antécédents atténueraient l’effet de l’implantation. Quoiqu’il en soit ce serait difficile, les probabilités de réussite n’étaient pas bien grandes.
Il prit grand soin de protéger la conscience propre du réceptacle humain afin que celui-ci puisse faire appel à ses capacités selon son souhait, sans que celles-ci s’imposent à lui, puis y implanta enfin la chimère spirituelle enfermée dans la goutte de minéral vermeil. Pendant deux jours et trois nuits il dut lutter avec l’aide de ses assistants contre le concentré d’instinct et d’intellect méphistophélique. L’apparence du sujet ne cessait d’osciller, suivant la cadence des dominantes mentales. Mais au matin du troisième jour, le sujet se stabilisa enfin. Les assistants du professeur partirent se reposer tandis que leur maître s’employait à nommer sa dernière création. Il voulait que son nom fasse à la fois référence à l’humaine dont la conscience avait en large partie survécue et au monstre qu’on lui avait soudé. Lise vil = Liv. C’est mathématique.

Le détail qu’il n’avait pas prévu en créant une chimère parfaite, c’est qu’elle échapperait à son contrôle. Pourtant cela arriva bien vite. Tous les endroits que le professeur avait fréquentés furent incendiés sans que l’on ne trouve de réel coupable. Les collègues de Kartine furent tous tués sans la moindre exception. Le créateur fut retrouvé à demi brûlé avec la gorge complètement déchiqueté. Tous pouvaient se demander ce qui s’était passé. Personne ne pouvait le découvrir. Liv s’était échappé dans la nature. Elle découvrait le monde, son nouveau terrain de chasse. Car si elle la conscience humaine restait maîtresse de ses actes, l’instinct de prédateur qui l’habitait la poussait toujours vers le combat et le sang.
Pendant des mois elle ne fit qu’errer sans autres but que d’assouvir ses envies de meurtres, sa dépendance au combat. Cette vie la dégoûtait d’elle-même et elle finit par devenir mercenaire pour pouvoir continuer de vivre l’épée à la main, mais comme une humaine.
De nouveaux mois s’écoulèrent, laissant la chimère accumuler une réputation redoutable. Puis lassée et dégoûtée à nouveau, elle partit pour l’inconnu, l’aventure, au large de la côte ouest, au-delà de l’Océan, sur une île en guerre ou l’acier rencontrait la chair et la terre épongeait le sang : Sulamande.

Elle s’allia aux humains qui luttaient contre les Urgals. Le temps passait ajoutant chaque jour de nouvelles victimes à la chimère. Puis vînt une jeune elfe, très jeune. Elle se présenta comme Swan Aerinnòr, et déclara chercher un moyen d’expier ses erreurs passées. Elle se joignit également aux Sulamands dans la guerre et gravit rapidement les échelons de leur société pour finalement les entraîner dans un projet fou : migrer vers l’Alagaesia.
Le projet fut lancé à l’arrivée d’autres Alagaesiens qui recherchaient Swan. Le groupe qu’ils formèrent prit le nom d’Astradès et la flotte Sulamande prit la direction de l’Est, toutes voiles dehors. La traversée fut longue, laborieuse et dangereuse. Nombre de vies furent volées par les eaux tumultueuses de l’Océan et les monstres qui y habitent. Mais la terre fut enfin en vue. La déferlante bigarrée prit le contrôle de l’archipel de Beirland avant de se risque vers le continent. Cependant, le peuple Sulamand se dispersa bien vite, et l’armée devînt une diaspora qui s’étala sur l’Alagaesia entière. L’Astradès mourrait avant de vraiment naître, Liv se retrouvait sans but. Avec pour seules connaissances quelques anciens Astrides.




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Dérouillage musclé
Boulot boulot Dmuscl11
L
es pérégrinations de Liv la mènent à Petrøvya. Lorsqu’un orage éclate, la jeune femme se réfugie dans une salle d’arme et décide de profiter de l’occasion pour se mesurer à quelques bretteurs, mais tous les hommes présents sont déjà occupés avec un adversaire. Tous ? Non il en reste un, avec un manteau semblable à l’arc-en-ciel, et l’azur en guise de regard. Un duelliste redoutable, maîtrisant un pouvoir peu commun qui s’épanouit en une multitude de lames iridescentes. Un amnésique dont Liv semble connaître le passé. Un homme qu’elle aime. Dandelo.




Une lame au coin du feu
Boulot boulot Ulacf10
A
près avoir été séparée de son nouvel amant, Liv s’en va vers l’Ouest en espérant y retrouver la trace Swan. Le voyage l’amène à croiser la route d’un jeune homme nommé Ewen qui la sauve d’une noyade dans un lac glacé. Ils partagent un agréable feu de bois et discutent en partagent un repas frugal. La chimère se met en tête de lui apprendre quelques techniques de combat dans l’espoir que son enseignement sauve un jour la vie garçon comme ce dernier venait de sauver la sienne. Après quelques passes d’armes ponctuées de conseils, Liv reprend sa route.




Sombres imprévus
Boulot boulot Simpra10
F
aute d’avoir retrouvé son amie à Cithri, découvrit une nouvelle piste concernant les chimères. Une piste qui la menait tout droit à un certain Laïaga Sin’Saïan. Ayant appris qu’il séjournait dans la capitale du Saint-Empire, elle se rendit à Dras Léona et s’infiltra dans une réception au cœur de la citadelle, en se faisant passer pour une servante. Seulement, les évènements ne se conformèrent en rien à son plan. Laïaga était très fort et l’Ouroboros s’était brusquement éveillé. Le combat désastreux lui fit perdre connaissance mais un inconnu la sauva des griffes impériales.




La mort aux trousses
Boulot boulot Lmat10
G
râce à une téléportation, La jeune femme et son sauveur atterrissent dans la campagne Léonienne. Bien que méfiante à son réveil, Liv décide de faire confiance au dénommé Bayrön. Dandelo fait alors son apparition, pour le plus grand bonheur de la chimère qui lui saute au cou. Cependant les instincts puissants du démon qui l’habite finissent par lui révéler que sous les traits de son amant se cache en réalité Laïaga, déguisé par magie. S’en suit un combat des plus difficiles qui se solde finalement par la victoire de Bayrön et Liv, bien que cette dernière soit très mal en point.




Plus ils sont hauts
Boulot boulot Plusha10
C
hangement de décors. Cette fois Bayrön les emmène dans une des régions reculées du Nómins Agaeti. Reçue par un inconnu, Liv est interrogée pendant que les deux autres sont jetés en cage. Seulement c’était sans compter sur la puissance du Sin’Saïan qui parvînt finalement à se libérer avant de massacrer tout ce qui tentait de l’approcher. Arrivant jusqu’à Liv il s’arrête avant que le démon ne pousse le corps de cette dernière à l’attaquer. La chimère résiste et c’est finalement Laïaga qui la transperce de son arme. Qui aurait pu imaginer ce qui suivit ?




Insaisissables tels le vent
Boulot boulot Ltlv10
« C'était par une nuit plus noire que l'encre qu'allait se clore notre petite histoire. Celle de Liv de Sula, la terrible chimère qui en fin de compte jamais ne fut, cette histoire éclaboussée de sang, souillée de cris de souffrance et de larmes de peine. »

C
e texte de Laïaga, en plus d’être superbement écrit, achève parfaitement l’histoire de la chimère Liv de Sula tout en résume les faits tout en lançant la nouvelle intrigue. Je ne peux que vivement vous conseiller d'en profiter et de le lire !










Boulot boulot Chap210


En cours -




Dernière édition par Liv de Sula le Jeu 7 Juin 2012 - 14:24, édité 7 fois
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Shadow


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Shadow
Message Sujet: Re: Boulot boulot | Ven 17 Déc 2010 - 23:04


C'est fait miss, cependant je porte plainte pour ce qui concerne la classe d'âge... de 20 à 39ans?! Jusqu'à trente on est encore jeune ><
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Djenka

Espionne du Cam Serarna

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Djenka
Espionne du Cam Serarna
Message Sujet: Re: Boulot boulot | Ven 17 Déc 2010 - 23:17


J'ai répondu aussi !
Bonne chance pour ce que t'as à faire ^^
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Marek

Dirigeant du Cam Serarna

Nombre de messages : 14929
Âge : 32

http://viederoliste.fr

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Marek
Dirigeant du Cam Serarna
Message Sujet: Re: Boulot boulot | Sam 18 Déc 2010 - 9:39


Fait! MAis bon, pour moi la classe d'âge c'est drôle aussi:
- 19 ans
20 à 39 ans...

J'ai 19 ans je répond quoi? xD


Et comme je suis gentil, je le fais une dizaine de fois^^
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Liv de Sula


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Liv de Sula
L'Oeil
Message Sujet: Re: Boulot boulot | Sam 18 Déc 2010 - 13:34


Merci à tous ! Il m'en faudrait encore 16 si vous voulez bien Mr. Green
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