ALYSS MOONLIGHT

I am...

qualités; douce - artiste dans l'âme- sociable - souriante - gentille - attentive aux autres - n'arrive pas a en vouloir aux autres - positive défauts; légèrement narcissique sur les bords - tête en l'air - lunatique - un peu trop énergique - boudeuse - gamine - un peu idiote sur les bords projet d'avenir: pour l'instant, strictement aucun; peut être divertir les autres ou parcourir le monde pour essayer de voir le plus de choses possibles, tout en tentant de répandre la paix sur son passage. arme: peace and love! Sauf que c'est quand même dangereux de rien avoir de coupant sur soi donc un petit couteau caché dans une botte. particularité: des cheveux un peu trop longs blonds et brillants

I look like...

« la tête ailleurs avec des rêves pleins les yeux on ne pas quoi penser d’elle ; elle a toujours l’air absent ou plongé dans ses romans quel mystère pour nous que cette demoiselle… »

Je… Euh ah vous me parliez ? Désolée je ne vous avez pas entendu. Vous me pardonnez, dites, hein que vous me pardonnez ! J’aime pas quand on m’en veux, j’ai l’impression que le monde entier m’en veut quand une seule personne m’en veut c’est horrible… Eh vous avez vu cet oiseau là-bas ? C’est la première fois que j’en vois un comme cela !

Si jamais vous vous aventurez à parler à Alice, c’est sûrement ce qu’elle va vous répondre. Tête en l’air, très facilement distraite par à peu près tout et n’importe quoi, il est difficile de capter son attention plus de quelques secondes. Ce n’est pas qu’elle ne vous trouve pas intéressant loin de la ! C’est juste que le monde est… Grand. Riche. Très riche. Et que quand on a vécu la quasi-totalité de sa vie dans un pensionnat pour jeune fille, on en ressors avec deux choses : toutes les manières d’une lady, et une totale non-connaissance du monde.

Ainsi, Alyss a été élevée à être polie, dans la crainte d’une quelconque colère divine, si jamais elle venait à dire un mot, un seul tout petit mot de travers. Ce qu’elle retire de cela ? Eh bien, elle ne peut pas supporter lorsque le savoir-vivre est enfreint, et comme le capitaine Crochet cherche à l’appliquer tout le temps, constamment, en toute circonstance. Tout est lieu à une démonstration de savoir vivre, de la petite promenade à la campagne au grand repas de seigneur. Sortable ? Oui, elle l’est ! Extrêmement sociable, toujours à faire attention aux autres, douce et gentille avec tous du plus pauvre au plus riche sans faire aucune distinction entre les deux (elle n’a pas vraiment de notion réelle des classes sociales, tout ce qu’elle sait c’est que des gens peuvent faire des choses que d’autres ne peuvent pas. C’est tout.). D’une naïveté exemplaire, elle croit tout ce qu’on lui dit, et pardonne tout aussi tout lorsque quelqu’un vient à lui faire du mal. Un peu idiote sur les bords ? Sans doute, mais sa culture littéraire et artistique le compense plus que largement.

Car Alyss aime apprendre, elle adore connaître chaque chose. Elle a appris à lire et à écrire, ce qu’elle fait dans un petit carnet qu’elle appelle affectueusement son petit journal. Si vous lui demandez de vous le montrer, elle partira dans un grand éclat de rire, et vous fera poliment signe que non, ce ne sera pas possible, avec une énorme démonstration d’énergie, des grands gestes désignant un peu tout et un gigantesque sourire communicatif. Car la jeune fille reste pudique, elle considère que ses pensées sont les siennes, et à défaut de rester non pas dans sa tête mais d’être couchées sur papier, au moins personne –strictement personne- ne doit les connaitre. Pas que ce soit subversif, juste que… C’est une partie un peu trop intime d’elle, et mine de rien elle ne veut pas qu’on la connaisse trop. Pour avoir été déçue car elle s’attachait peut-être un peu trop facilement aux autres. Pour avoir à la fois envie de connaître les autres, et une répulsion à l’idée de souffrir. Oui, c’est contradictoire, tout comme ses humeurs qui peuvent varier aussi bien d’une crise de joie d’une seconde, et puis que tout s’effondre par un mot, un geste. Elle pleure alors, mais elle ne le montrera pas tout de suite, elle se cachera en espérant que personne ne la voit souffrir seule. Elle ira, elle fera semblant d’être forte, que rien ne peux l’atteindre, mais en fait si, un rien va faire s’effondrer tout le château qu’elle s’est construit. Tout ceci est complexe ? Mais, il s’agit du caractère, de la façon de la pensée d’un être humain, d’une personne, et après tout… Ne somme nous pas tous sensibles, contradictoires et bizarre comme elle tout au fond de nous ?

love me, hate me...

« See my Roomate is…. Blonde. »

On dirait que la famille Moonlight ne connaissait pas les ciseaux, du fait de la longueur plus qu’imposante des cheveux d’Alyss. Ceux-ci sont blonds, presque platines, et mesurent plusieurs mêtres de long… Ce qui est assez peu pratique pour se déplacer, donc bon j’ai pris l’habitude de les attacher. Par contre, niveau force je crois que c’est les meilleurs, je peux même m’en servir comme d’une corde ! Et comme j’ai constamment tendance à les oublier bah c’est plus que très pratique. En plus il paraitrait que je pourrais même étrangler des gens avec, mais comme dire c’est un peu beaucoup sadique (et horrible au niveau de l’hygiène capillaire) alors je le fais pas, et je le ferais jamais, de toute façon pour l’instant je n’en ai pas eu l’occasion. Et j’espère que je ne l’aurais… Jamais ? Sauf que bon, à marcher de par le monde on me regarde, avec ma peau blanche comme la porcelaine, mes yeux vert émeraude immenses et mes robes d’une couleur toujours un peu voyante.

En fait, en y repensant bien, je remarque que dans un sens je fais toujours pour me faire remarquer, et sans le faire exprès. Pas par des excentricités au niveau bijoux ou maquillage, je n’en porte jamais ! Mais parce que j’ai toujours le nez en l’air, à essayer de voir toutes ces choses que je n’ai pas pu observer durant des années, c’est un peu comme si j’essayais de tout rattraper. Et voir une petite blonde d’un mètre soixante même pas pour cinquante kilos, au visage rond et fin comme celui d’une poupée, se prendre les pieds à peu près partout où elle peut passer, rire et parler bruyamment avec une voix qui avec l’âge est quand même restée très aigue, et partir dans des crises de fou-rire cristallin dès qu’elle voit quelque chose qui lui plaît… C’est pas réellement très banal, enfin je crois qu’on ne voit pas ce genre de filles tous les jours.

Mon visage, je l’ai à peine évoqué, mais certaines personnes me disent qu’il les fait penser à une poupée, impression encore accentuée par ma petite taille et ma silhouette fluette. Un petit menton pointu, un front assez grand, des sourcils blonds mobiles ayant tendance à s’arquer de surprise un peu trop souvent (je peux faire une vague avec d’ailleurs, j’ai déjà essayé, c’est super drôme !), des yeux verts.. Que certains qualifient d’immenses. En fait, je trouve que leur taille est presque normale. Bon, un peu au-dessus de la moyenne. Mais bon ! Mes pupilles sont d’ailleurs émeraudes, de la couleur du joyau, dans lequel on aurait en plus planté quelques éclats de feuilles de forêt, le tout étant orné par des cils épais et d’un noir profond, assez longs et délicatement ourlés. Non, je ne me jette pas des fleurs, mais je trouve que je suis très bien lotie de ce côté-là étant donné que je suis très blonde, mes cils auraient donc dû être de la même couleur. Mon nez ? Fin, tout petit, et un peu retroussé au bout, un peu comme celui de pas mal de petites filles en bas âge. Il ne reste plus que ma bouche, couleur des pétales de rose, petite et bien dessinée.

Comment est-ce que je m’habille ? Je l’ai déjà dit voyons ! Je porte des robes voyantes. Simples. Mais voyantes. Voyantes, pas par leur forme (à ce niveau-là je crois qu’elle se rapproche plus de celle des serv… Domestiques, on ne doit pas dire servantes ça rabaisse la personne ! Bref, des domestiques du pensionnat. C’est-à-dire une jupe près du corps avec une ceinture, ou sont accrochées une bourse pour contenir de l’argent, mais juste un peu, et puis des fleurs, que je change tous les jours pour décorer. Pour l’instant, c’est parce nous sommes en belle saison, mais plus tard je décorerais avec des feuilles. En hiver ? Bah je sais pas ce que je ferais) mais par leur couleur. Les couleurs vives sont, je crois, je ne suis pas sure, réservées aux riches et aux nobles. Je viens d’une famille de bourgeois ayant fait fortune il y a peu, donc j’ai bien le droit de porter uniquement du violet ou du rouge vif… Non ? En plus ces années passées à voir uniquement du noir m’ont avant tout donné envie de peindre le monde en entier, de le rendre aussi joyeux que moi, de lui faire ressentir ce que je ressens tout le temps, ce sentiment d’émerveillement qui ne me quitte jamais totalement. Et pour ce que j’ai vu, j’ai du travail !