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Like a hurricane [Arkillon] [FINI]

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Myad


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Like a hurricane [Arkillon] [FINI] Vide

Myad
Message Sujet: Like a hurricane [Arkillon] [FINI] | Mar 7 Fév 2012 - 20:51


- Monstre...

De grands yeux rouges se levèrent avec lenteur, cherchant sans faillir ceux qui la fuyaient.

- Vous n'êtes qu'un montre !

L'homme était raide comme la justice mais sa voix tremblait indéniablement.

- Allez-vous-en. Laissez-moi !
- Pourquoi m'en irai-je ?

Ses longs doigts graciles flottaient autour de ses hanches, choquant paresseusement contre les pans de la sombre robe. L'homme préférait les fixer que de regarder toute autre chose d'elle. Elle qui s'avançait, encore un peu plus. Elle qui ne se pressait même pas. L'homme sentait sa nuque s'humecter alors qu'une vague de glace inondait le long de son dos. Il était foutu, il n'en doutait pas. Mais il n'arrivait pas à l'accepter.
Qui accepte de mourir ?
Son adversaire était la Mort, descendue de son trône de fer pour le briser entre les mâchoires de son dragon. On espère toujours que ses derniers mots, ses derniers gestes resteront gravés dans l'Histoire parce qu'ils eurent plus de valeur que tous ceux qui les précédèrent. L'homme réalisait avec amertume qu'il n'aurait jamais une telle occasion. Il pouvait seulement essayer de ne pas être ridicule, et attendre un miracle - que la Dame noire, dans son caprice, n'humilie pas sa famille en détruisant sa réputation. Les héros ne s'inquiétaient pas de dire le bon mot au bon moment. Cela leur venait naturellement. Naturellement ! L'homme n'avait pas la prétention de se prétendre héros. Au cas où il avait été assez crédule pour le croire, l'homme aurait été détrompé par le froid jugement rendu par la moue méprisante de la femme.

- Partez... Partez...

Ce n'était plus une insulte, c'était une supplication. L'homme savait qu'il pleurerait bientôt ; les larmes l'oppressaient alors que son esprit résonnait des hurlements qu'il se retenait de pousser. Il ne pouvait même plus reculer. C'était déjà fait : le mur l'avait arrêté.

- Pourquoi chercher à m'atteindre avec des mots, quand tes manigances n'ont pas réussi à bleuir ma peau ?
- Vous n'aurez rien de moi, vous le savez, soupira l'homme.

Elle croisa les bras à présent qu'ils n'étaient qu'à un mètre l'un de l'autre. Le silence était si épais que la salle immense semblait étrécie, le plafond bas, les murs menaçant de les aplatir. Il étouffait dans cette atmosphère poisseuse. Elle ne portait que son diadème et sa scandaleuse robe au tissu si fin qu'il en paraissait transparent, à la fois ténébreux et translucide. Les manches fendues pendaient autour de ses bras musclés, sa peau nue pâlie par les rayons de la lune, tombant des meurtrières là-haut...

- Je sais. On ne vous aura pas laissé la capacité de les vendre.

Son interminable chevelure d'ébène était laissée libre, tombant sagement autour de son visage jusqu'à son ventre et le bas de son dos. Elle n'avait pas besoin d'exhiber ses oreilles pointues ou ses canines prédatrices pour que l'on sache qu'elle était elfe : sa perfection était si dérangeante qu'elle en était inhumaine, monstrueuse.

- Alors pourquoi m'avoir kidnappé en pleine nuit et enchaîné ici ? Pourquoi tous ces sévices ? Pourquoi ne me posez-vous pas ces foutues questions auxquelles je ne pourrai pas répondre au lieu de me terroriser inutilement ? Je vais mourir, je le sais, alors pourquoi ne pas me donner la mort maintenant ?
- Allons, allons.

Elle s'approcha de lui jusqu'à lui chuchoter à l'oreille, comme une confession :

- Crois-tu vraiment que la souffrance pouvait t'être épargnée ? Tu aurais pu vomir toutes les informations que tu pensais posséder, cela n'aurait rien changé.
- C'était gratuit ? s'exclama-t-il d'une voix suraigue, le boulet à son pied grinçant horriblement quand il tressauta.

L'Impératrice abaissa sa main si vite qu'il ne pu prévoir la lacération qui déchira son torse d'une gerbe de sang. L'homme cria, chercha à toucher son torse à vif - les tendons et les nerfs arrachés de ses coudes l'en empêchèrent. Il s'écroula en grognant.

- Tu n'es qu'un grain de sable, dans un noir sablier, dit-elle en rabaissant la main directrice du fouet. Je t'ai eu, mais c'est comme voler du vent, cela n'a guère de valeur et ne m'apporte aucune satisfaction. Je me contente de te punir - de par mon rôle de juge - et de renforcer ma réputation - de par mon rôle de prévention. Si je te torture puis te tue, je n'en doute pas, tout le monde en parlera... Et on sera d'autant moins empressé de me défier.

Elle sourit une dernière fois en une grimace immonde. Et elle lui arracha la langue d'un mot.
Le sang gicla sur la pierre brute.

- Qui plus est, passer mon agacement sur les traîtres est devenu une de mes dernières sources de distraction, poursuivit la Dame noire d'un ton paisible. Vous ne le saviez donc pas ?

Eux ne lèveraient pas le petit doigt pour le sauver, l'homme le savait bien. Quand ils lui avaient confié la mission d'éliminer la cheffe du gouvernement le plus instable du monde, il n'avait pas une seconde hésité sur la probabilité de son échec. Non qu'il fut incompétent, ou stupide ; mais qu'il fut mortel, qu'il fut faillible. Elle n'avait eu qu'à danser entre ses pauvres tentatives avant de le prendre dans ses fils gluants, la veuve noire aux yeux de sang. Mais il n'avait pu refuser au moment où l'ordre lui fut donné, guère plus ensuite. Ils pouvaient faire ce qu'ils voulaient de lui ; outre sa famille, ils avaient la main basse sur ses biens, ses terres, sa fortune, sa vie...

Un grain de sable cogné contre les froides parois d'un immense sablier. Il cligna des yeux, les larmes lui brouillant la vue, pour apercevoir une dernière fois le sourire tranquille de la Mort avant que les ténèbres ne l'envahissent.

¤

La nuit était la meilleure amie de la Gardienne Absolue, celle qui l'avait accueillie sans jamais la trahir, cette mère d'adoption dont les mystères n'empêchaient pas la tendresse. Ses années d'errance avaient été ponctuées de drames que la voûte bleutée l'avait aidée à comprendre et à consoler, l'elfe bâtarde trouvant à l'instar de ses ancêtres un puissant réconfort dans la nature environnante. Les heures d'aurore ou de crépuscule la rendaient méditative ; il devenait difficile de lui arracher le moindre mot, de grapiller la plus petite parcelle de son attention. Yenlui avait également pris cette habitude, faisant de ces flamboyants spectacles un moment de réflexion profonde. Les temps de trouble amenaient Myad à chercher l'obscurité, pour ne sortir qu'à ces heures indiscrètes avant de retourner s'isoler dans de sombres salles. Ses conseillers avaient fini par comprendre que ce comportement n'était pas une preuve de folie déviante, et qu'il s'agissait plutôt d'une preuve de grande discussion intérieure, de soucis nécessitant de constantes remises en question. Cela faisait plusieurs semaines que le calme était revenu dans l'Empire, après que l'Impératrice eut repris la capitale des mains de ceux qui l'avaient gérée en son absence - une reprise de pouvoir difficile, annonçant des lendemains poupres, alors que Myad avait arraché celui-ci des membres du Concile sans un seul mot - récupérant son bien en leur promettant silencieusement des représailles prochaines.
Là était le malaise, la division inavouée qui ceignait le gouvernement depuis son retour.
Myad avait mis en place de nombreux changements avant son départ pour la guerre, de la réforme sur l'éducation au durcissement de la justice et à l'assainissement des villes. Elle avait fait promettre au Concile de n'enrayer en aucun cas l'avancement de ses projets, ce qu'ils avaient fait. Par contre, ces promesses ne concernant pas la politique extérieure que l'Impératrice supposait - et avec raison - gelée, ils entreprirent d'attaquer leurs voisins en l'absence de leurs troupes. L'Empire avait gagné de nombreuses batailles, récupérant des villes perdues, s'appropriant des terres rêvées. Cependant il avait des ennemis plus furieux que jamais, prêts à se venger d'une Impératrice qui n'était absolument pas responsable des actes perpétués en son absence. Pour ce fait, mais aussi pour leurs manigances déloyales, la méfiance de Myad envers le Concile se mua en une répulsion impitoyable qui n'appelait aucune concession.
Elle fit arrêter et exécuter ceux qui eurent la bêtise de se vanter ou d'être vendus. Une douzaine de personnes, plus ou moins coupables, furent ainsi rayées de la surface de la terre. S'il y avait encore besoin de prouver la détermination de la tête couronnée de Léonie, c'était fait.

Il faisait nuit et Myad venait à peine de trouver un peu de paix.

Yenlui avait longtemps rechigné à la laisser seule, ce qu'il s'interdisait de plus en plus, refusant que sa Dragonnière reste sans protection. Ses instincts avaient cependant fini par le rattraper et il avait accepté de s'éloigner pour un moment. La septuagénaire trouvait amusant et triste que son compagnon la considère comme une petite chose si fragile qu'elle n'était pas capable de faire trois pas sans se faire tuer ; c'était attendrissant comme paternalisme, mais malheureusement chargé de vérité. Porte-malheur, comme on l'appelait parfois, n'avait pas trouvé son surnom dans un parchemin-surprise. Myad attirait les ennuis plus aisément qu'un aimant, avec une facilité pour y entraîner ceux qu'elle aimait qui laissait pantois. La jeune femme poussa un soupir, glissa sur le dos.
Les yeux clos, elle goûtait les délices du silence qui régnait autour d'elle.
La souffrance, la mort, les manigances, les torts.
Dès qu'elle trouverait le temps, elle irait voir Liv. Sa présence paraissait battre non loin d'elle, ce petit papillon qu'elle avait mis en cage pour la protéger.
Dès qu'elle en aurait la force, elle irait voir Oryon. Ils avaient été séparés par la très violente souffrance de son apprenti, qu'elle avait reconnue ; il avait préféré un certain isolement, qui fut accordé, mais ils avaient besoin l'un de l'autre. Les choses avaient heureusement fini par s'arranger, mais son rétablissement serait très long... Très lent... Et il aurait plus besoin d'elle que jamais auparavant, plus encore qu'il ne se l'avouerait.

Tout était si compliqué...

Elle tâcha de chasser toutes ces bourdonnantes pensées pour, simplement, se reposer. Ses cheveux libres dispersés autour de sa tête... Nul poids de vêtement pour étouffer sa peau... La caresse des fourrures amoncelées sous son dos.

Myad réussit à se détendre et se mit à rêver ; des vagabondages dans l'Outreterre à la poursuite d'un arbre perdu.
Mais cela n'allait pas durer longtemps.


Dernière édition par Myad le Lun 7 Mai 2012 - 23:40, édité 1 fois
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Arkillon


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Like a hurricane [Arkillon] [FINI] Vide

Arkillon
Message Sujet: Re: Like a hurricane [Arkillon] [FINI] | Lun 13 Fév 2012 - 18:48


Les événements qui eurent lieu il n’y a de cela que quelques lunes avaient entièrement changé la situation impériale. L’empire était a son plus grand, a son plus puissant et a son plus riche. Mais l’impératrice n’avait rien à voir avec l’état actuel de l’empire. Elle avait été supporté l’armée impériale uni avec celle des autres factions dans la guerre contre la horde de dragon sauvages mené par Noir. Durant son absence les membres de la guilde des ténèbres avaient agit. Ils avaient mi en place leurs sombres plans de conquête. L’alliance n’était plus et le noemis n’avait été réduit qu’à sa capitale et au désert. Mais durant toute cette commotion, qu’est-il arrivé à l’ombre la plus puissante de l’empire.

L’impératrice Myad avait donnée l’ordre de lui retirer tout ses privilèges en temps que membre du gouvernement Léonien, elle avait mit une prime sur sa tête, elle le voulait mort, ou du moins c’est ce que les apparences laissent à croire. Mais cela n’était pas suffisant pour réussir à appréhender le puissant ombre.

Arkillon avait la chance de connaitre les agents impériaux et leurs méthodes. Le premier messager à arriver à Teirm avait amené sa monture jusqu'à l’épuisement pour s’assurer d’y arriver en premier pour mettre en garde le seigneur ombre. Cela avait permis à Arkillon de fuir le palais de la capitale commerciale avant que les soldats de l’empire ne puissent même commencer les recherches pour l’amener devant l’impitoyable femme qui avait la couronne de l’empire entre ses mains. Sa première destination fut sa propre place forte, un endroit sécure que peu connaissent. La l’ombre prépara son retour, en compagnie de son loyal serviteur Kael Thas et de son apprenti Madara que personne ne connaissait le retour en terre d’Alagaisia. Ils attendirent une occasion propice, un moment ou l’impératrice serait vulnérable pour frapper.

Profitant de l’attente, Arkillon entreprit de raffiner le niveau de son élève autant du coter magique que de sa technique avec une lame. Celui-ci ayant perdu l’arme qu’il avait si longtemps utilisée, le maitre ombre lui avait forgé une nouvelle épée, d’une qualité incroyable digne de la signature du jeune prodige.

Arkillon avait lui aussi profité du temps libre pour augmenter on niveau, avec beaucoup de méditation, pratique et recherche sur le domaine de la magie noire, l’Ombrique, le jeune ombre avait apprit les nouvelles limites de sa puissance nouvelle, ainsi qu’une ancienne façon de ce lier a la sorcellerie. Une façon qu’il adapta personnellement a son propre métabolisme, de façon a découvrir une magie qui lui était unique et incopiable.

Toujours en attente du moment parfait pour atteindre Myad dans la place forte de l’empire, au milieu de la capitale, Noir la Sombre fut libéré et tenta de détruire toute forme de vie intelligente exception de la race draconique de la surface de la terre. Myad et son armée firent marche vers le désert pour combattre la diabolique dragonne, c’est la le moment qu’Arkillon attendit, il envoya son apprenti rejoindre les membres de la guilde pour transmettre son message et ses intentions de participer dans l’expansion de l’empire, car Arkillon reste un des trois porteur d’anneau sombre, marque de puissance au sein de la guilde des ténèbres qui fut à l’ origine du dit empire.

Quand a l’ombre lui-même, il entreprit sa propre partie du plan. Il rejoint l’armée de Myad et ce fonda dans celle-ci, passant pour un simple soldat, il prit part au combats, gardant un œil sur sa douce dulcinée. Arkillon voulait la voir, il ne savait pas exactement pourquoi celle-ci s’avait retourné contre lui, même s’il en avait une idée, le jeune ombre voulait en être sur. Il était prêt à faire ce qu’il fallait si Myad n’était pas prête à entendre raison.

Mais l’ombre n’eu pas droit a une occasion d’aller voir la seul femme qui fit battre son cœur, entre les combats qui aidèrent énormément l’ombre garder la forme et augmenter sa masse musculaire, et les réunions que Myad avait tout le temps avec les dirigeant des autres factions, Arkillon dut accepter qu’il avait rater sa chance.

Tout a long de sa campagne, le jeune ombre avait gardé contacte avec son élève a l’aide d’un miroir magique. Arkillon avait ainsi pu donner ses instructions à Madara et aux nobles de l’empire. Lorsque Noir fut vaincu, Arkillon ordonna à son apprenti de retourner au Temple de Pierre Noirs, Myad ne devait pas apprendre que son amen avait participé au complot qui lui donnait le plus gros territoire sous le contrôle d’une seule faction depuis l’empire de Galbatorix. Le jeune ombre avait retourné à sa demeure et prépara sa prochaine chance d’atteindre Myad. Ils avaient décidé de lui donné un sentiment de fausse sécurité. Le palais impérial était un endroit qu’Arkillon connaissait mieux que Myad elle-même, il y avait fait sa formation auprès de Brexinga, y avait vécu toute les années qu’il avait été au service de la guilde, et de l’empire une fois que celui-ci fut créer. Il connaissait l’endroit ou les patrouilles passaient, il connaissait les passages secrets de la structure et il connaissait l’emplacement des pièces servent a l’usage personnel de la royauté. Le jeune ombre planifia son incursion dans la chambre de l’impératrice durant la nuit, a l’aide de son assistant et de son élève, l’être obscure choisie le chemin qui le ferait utiliser le moins possible ses sombres pouvoirs. Vient finalement le jour de l’opération.

Arkillon était habillé de vêtements sombres, de façon a ce fondre dans la nuit. Capuche sur la tête, il marchait dans la morbide cite qui servait de capitale a l’empire de la Sainte-Léonie. Utilisant plus les ruelles que les grandes routes, l’ombre était invisible aux yeux de ceux qui ne le cherchait pas particulièrement. Approchant de la place forte ou l’attendait endormi sa belle impératrice, le jeune homme ce demanda si elle le reconnaitrait malgré les changements dans son apparence physique et dans l’empreinte de sa sorcellerie. Il était pourtant convaincu que si elle ne le reconnaissait pas grâce a l’amour entre les deux personnes, sa nouvelle haine envers l’ombre lui permettrait de le reconnaitre peu importe l’apparence qu’Arkillon pourrait bien avoir.

Une fois en vue du palace, le jeune ombre remarqua le nombre de patrouilles augmenté, normale vue les actions que les hauts membres de l’empire avaient entrepris sans l’autorisation de l’impératrice ou sans même lui en avoir parlé. Bien entendu la participation d’Arkillon dans ces événements est un secret de l’impératrice et de ses agents. Le jeune ombre se dirigea dans une ruelle juste à coter de la demeure impériale, jusqu'à être devant une grille sur le sol, beaucoup trop grande pour être une bouche pluviale. Un pentacle était gravé dans le métal, une demi sur la première grille et la deuxième demi sur l’autre. Arkillon toucha au pentacle et les portes de métal s’ouvrirent devant lui, il descendit dans le trou et les grilles se refermèrent sur lui. Ce passage était une sortie de secoure pour l’empereur, ou dans ce cas l’impératrice. Le tunnel ne donnait pas directement dans les quartiers ou Myad dormais, mais dans une pièce à proximité de celle ou la femme dormait paisiblement.

Arkillon prit une torche en main, une de ses connaissances dans le personnel travaillant au sein de la forteresse l’avait préparé près de l’entrer du tunnel, l’ombre y mit feu a l’aide d’un mot prononcer dans sa tête en langue des ombres. Marchant d’un pas rapide, le jeune homme ne rencontra pas le moindre problème, il ne s’attendait pas a ce que des soldats soient déployé dans les passages secrets, mais vue la situation actuel de l’empire, Myad avait peut-être jugé plus important surveiller les passages que de les garder secret. L’ombre avait tout prit en compte, il avait eu plus de 8 mois pour ce préparer, si garde il y a, il était près a s’occuper de leur cas rapidement et silencieusement.

Heureusement il ne rencontra personne tous le long du passage, une fois rendu derrière le portrait qui dissimulait l’entrer du passage secret, le jeune ombre attendit silencieusement jusqu'à ce qu’un homme habillé en serviteur ouvre la porte/tableau. Arkillon jeta sa torche dans le passage secret en murmurant un mot en ombrique, la flamme mourut avant de toucher le sol
.

- L’impératrice a terminé sa séance de divertissement et est partie se coucher.
- Bien, elle a eu le temps de s’endormir ?
- Largement sir, les deux gardes a sa porte on été payé comme convenu.
- Excellent !

Le jeune ombre tendit une bourse au serviteur et le laissa filler. Sortant du tunnel après avoir refermé le tableau, Arkillon quitta la pièce ou il ce trouvait en direction de la chambre ou Myad dormait, il passa devant les deux gardes en leurs donnent un salut de la tête. Ouvrant les portes sans bruit et les refermant de la même façon. Récitant une phrase en langue des ombres dans sa tête, le jeune ombre fit apparaitre un pentacle sur la porte… Il serait plus facile de défoncer les murs que d’ouvrir cette porte.

Arkillon marcha en direction du lit ou dormais Myad s’approcha d’elle. Elle était magnifique, superbe, cela faisait si longtemps qu’il n’avait pas eu la chance de l’admirer de si près. Il approcha son visage du sien et déposa un baiser sur la joue de la femme pour ensuite lui murmurer dans l’oreille
.

- Mon amour il faut qu’on ce parle…

Il avait parlé d’une voix douce et attentionné, mais il était près à arrêter n’importe quel coup de poing ou dague dissimulé.
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Myad


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Myad
Message Sujet: Re: Like a hurricane [Arkillon] [FINI] | Mar 14 Fév 2012 - 10:49


Yenlui ce soir-là s'était éloigné de sa Dragonnière, acceptant de la laisser seule pour s'entraîner. Le dragon s'ennuyait à Dras Leona, obligé de suivre les interminables démarches et discussions politiques auxquelles l'Impératrice était astreintes. Néanmoins l'angoisse perpétuelle qu'il ressentait, à la savoir dans le viseur des hommes les plus cruels de l'Empire l'empêchait de s'adonner à des distractions quelconques. Il s'obligeait à veiller, constamment dans un état de semi-alerte, ce qui finissait par l'épuiser en vidant à la fois sa patience, sa bonne humeur et son énergie.

*Vivement que Dark revienne* songea-t-il alors qu'il effectuait une figure acrobatique simple pour s'échauffer.

La dragonne de ténèbres et sa Dragonnière drow s'étaient promises à l'Impératrice. C'était là un événement majeur dans la vie du dragon, qui allait pouvoir vivre aux côtés de son amie la plus chère - si chère qu'elle faisait pratiquement partie de sa famille - et partager la lourde tâche de surveiller leur cheffe avec une personne encore plus puissante et savante que lui. Il ne se passait pas un jour sans qu'il ne guette leur venue. Huit mois qu'elles étaient parties arranger leurs affaires - entretemps, des bouleversements inattendus avaient arrêté toute démarche de cet acabit. Myad s'était étonnée de ne pas croiser le duo sur le champ de bataille, surprise qui fut comblée à la seule et unique visite qu'Athor lui accorda durant cette période ; ainsi, Djenka retournée aux sources s'entraînait avec son ancien maître. C'était une bonne chose qu'elle peaufine ses compétences naturelles en dissimulation, hypocrisie et manipulations physiques et mentales auprès d'un peuple expert en la matière. A son retour, l'espionne n'aurait qu'à danser entre les ennuis, elle éviterait facilement le moindre piège...
Mais aujourd'hui encore ils étaient seuls.
Les demoiselles avaient-elles changé d'avis à leur retour de leur entraînement, apprenant la fourberie de l'Empire et supposant la culpabilité directe de sa commandante ? Le dragon rata l'acrobatie complexe qu'il avait amorcée, ce qu'il conclut par un battement d'ailes mécontent.

*Maudits soient les Ombres, et tous ceux qui les adulent* pesta-t-il.

En parlant d'Ombre, il se demanda si Arkillon répondrait à l'appel de son ancienne amante - elle qui avait quitté l'Alliance pour rejoindre la faction de son aimé pour majeure partie, même si l'implication de Brexinga y était aussi pour beaucoup. Le dragon ne manquait pas de rappeler à Myad qu'elle avait fait une incroyable erreur en tombant amoureuse de lui, que leurs âmes se soient touchées ou pas ; ce n'est pas parce que quelqu'un vous aime un jour qu'il ne vous trahira pas le lendemain. Les plus saints pouvaient commettre des horreurs, alors ces foutus pantins dégénérés... Il redevenait soucieux, nerveux, alors qu'il avait voulu s'exercer.
Très insatisfait, le dragon s'évertua à recommencer sans cesse les figures que lui avaient montré sa mère, encore. Encore.
Il était si contrarié que lorsqu'une image s'imposa violemment à lui, celle du visage d'Arkillon justement, il ne fit pas le lien avec sa Dragonnière. Le jeune mâle supposa à un rappel du passé.

En effet, c'était un rappel du passé, mais au présent.

- Mon amour il faut qu’on se parle…

Myad ouvrit les yeux, son corps reprenant vie avec une brutalité si vive qu'elle eut l'impression d'être plongée dans un nid de flammes.
Cette voix.
Les intonations suaves, caressantes, séduisantes de ces mots prononcés avec une tendresse incongrue.
Les pupilles de chat réagirent avant même d'être découvertes à la lumière de la lune, réduites à deux fentes de ténèbres dans un océan de sang bouillonnant. Le parfum familier coula dans ses poumons en y écorchant chacune de leurs cellules, une cascade de minuscules piquants se déversant jusqu'à son coeur. Coeur qui paraissait prêt à exploser. L'ensemble de ces émotions fut si prompt à se faire extrêmes qu'il devint d'abord impossible à la demi-drow de bouger un membre. La colère l'étranglait presque, rendait sa poitrine douloureuse tant son coeur l'y frappait ; ses muscles bandés semblaient retenus par quelque dernière parcelle de raison mais se languissaient de ne pouvoir agir. Modération, Myad. Cela aurait dû être ton deuxième prénom. A cet instant l'Impératrice était totalement dénuée d'humour, autrement elle eut ricané sur cette éventualité. C'eut été comme renommer l'Outreterre la Terre de lumière...

Tandis que l'Impératrice tâchait de calmer suffisamment ses émotions pour pouvoir respirer correctement - et de surcroît pour ne pas s'incarner dans un excès de colère - Arkillon restait là la regarder.
Paisible. Souverain. Indéniablement... Affectueux.

*Comme si de rien n'était !* feula intérieurement la femelle, qui avait beaucoup de mal à contenir sa haine alors que son objet était à quelques centimètres de son visage.

Des décades d'entraînement finirent par avior raison d'une ou deux années de ruminations. Myad finit par recouvrir la parole et des pensées intelligibles, au-delà du désir pur et simple de tuer celui qui venait de lui parler. Mon amour. Une flamme lécha son ventre en une rancune sauvage.

- Mon amour, répéta-t-elle d'un ton dénué de toute tendresse. J'ai oublié ce que ces mots signifiaient.

Une fois maîtrisée, sa colère s'était faite aérienne, électrisant son regard et se faisant bourrasques modérées en attendant la tempête.
La Dragonnière plongea les mains sous son lit en bondissant en arrière, courbant son corps de fauve pour atterrir sans encombre à l'autre bout de la salle, armée de son fouet et d'un kukri. Bien entendu, connaissant la personne qui se trouvait dans la même pièce, elle doutait de l'efficacité d'armes physiques. Mais elle s'en foutait pas mal. Personne n'était inatteignable, et elle avait bien trop envie de lui crever les yeux pour ne pas essayer, même en vain.

- On m'a dit que les amants se portaient tous deux secours, alors même que l'autre le refuse, parce que c'était évident - parce que par amour, on peut donner sa vie pour protéger quelqu'un. Je les ai crus. On m'a raconté qu'alors que la situation semble désespéré, le coeur reprend courage à la pensée de l'être aimé, car on le sait combattant pour la cause, pour soi, pour leur survie commune. Je les ai entendus. On m'a montré des hommes qui partageaient les joies et les peines de leurs femmes, parce qu'elles éaient siennes, intrinsèquement, leurs deux êtres se fondant en une seule âme, d'une façon imparfaite et merveilleuse que les dragons jalousent parfois. Je l'ai vu.

Elle fit tournoyer le kukri autour de son doigt d'un geste qui était très clair sur la folle envie qu'elle avait de s'en servir.

- J'ai été naïve de croire en des Ombres, que ce soit toi ou Brexinga. Toi mon amant, lui mon maître. Quels sacrifices avez-vous consenti pour moi, alors que j'ai tant donné pour vous ?

Un sourire assombrit son visage.

- Tu aurais pu au moins te donner la peine de ressembler à celui que j'ai connu... Etranger.
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Arkillon


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Arkillon
Message Sujet: Re: Like a hurricane [Arkillon] [FINI] | Mar 14 Fév 2012 - 18:57


- Mon amour. J'ai oublié ce que ces mots signifiaient.

Ces quelques mots frappèrent l’ombre tel une douche froide. Il s’attendait à une telle réaction de la part de Myad, mais l’entendre lui fit quand même effet. Sur le coup, Arkillon perdit son sourire, pendant quelques secondes avant de retourner à son expression calme et rassurante.

L’ombre regarda son impératrice sauter du lit jusqu'à l’autre bout de la pièce, deux armes en main, un fouet et une courte lame courbée. Le jeune ombre observa les armes, estiment la porter du fouet, mais fut rapidement distrait par le choix vestimentaire de son amante. Les sous-vêtements de nuit légèrement transparent que portait Myad mettaient en évidence sa superbe silhouette. Il fallut un effort surhumain à Arkillon pour détourner les yeux de la poitrine impériale. Une fois que l’ombre réussit à enlever son regard d’une si belle pair de ******, Arkillon fixa la femme a qui il avait partagé son cœur dans les yeux, il n’y veut que de la haine, l’ombre ne comprenait pas pourquoi tant de haine.


- On m'a dit que les amants se portaient tous deux secours, alors même que l'autre le refuse, parce que c'était évident - parce que par amour, on peut donner sa vie pour protéger quelqu'un. Je les ai crus. On m'a raconté qu'alors que la situation semble désespérée, le cœur reprend courage à la pensée de l'être aimé, car on le sait combattant pour la cause, pour soi, pour leur survie commune. Je les ai entendus. On m'a montré des hommes qui partageaient les joies et les peines de leurs femmes, parce qu'elles étaient siennes, intrinsèquement, leurs deux êtres se fondant en une seule âme, d'une façon imparfaite et merveilleuse que les dragons jalousent parfois. Je l'ai vu.

De quoi parlait-elle ? Le jeune ombre n’arrivait pas vraiment à suivre. Depuis son retour dans le monde des vivants, Arkillon n’avait pas été mis au courant d’un incident ayant mi Myad en danger a l’exception de la guerre contre Noire, et même la l’ombre avait été la pour veiller sur la belle créature, il s’avait donc que celle-ci n’avait pas courut aucun danger réelle durant cette campagne. Et il pourrait dire de même, contrairement à elle, il avait réellement perdu la vie durant les événements sur la dent de requin.

- Mais de quoi tu parle, te porter secours, tu n’as pas été en danger depuis mon retour, même durant la guerre contre la horde draconnique, j’ai été a tes coter pour m’en assurer. Tu n’as aucun droit de me faire ce discours après ce que j’ai traversé pour être une fois de plus a tes côtés. Tu me demande d’avoir la même apparence que le Arkillon que tu connais, et bien il va falloir t’habituer a ce nouveau corps, je ne l’ai pas par choix. Le corps que tu désir n’existe plus, il a été réduit en miette dans une explosion. Étais-tu la pour me porter secours ? Non ! Et dieu merci que tu n’aie pas été a mes côtés, car je ne m’aurais jamais pardonné qu’il te soit arrivé mal.

Le jeune ombre n’avait plus la même expression détendu et rassurante qu’il avait usage de porter, il était très sérieux. Ses yeux d’un bleu surnaturel s’illuminèrent légèrement lorsque l’être de puissance utilisa ses pouvoirs pour créer une barrière magique autour de lui. Maintenant protégé contre les attaques que Myad pourrait tenter de lui infliger avec son fouet ou sa courte lame, le jeune ombre marcha vers l’impératrice, Kaladarama n’ayant pas encore été matérialisé, l’ombre ne montrait aucune intension de porter l’offensive, mais il allait le faire si nécessaire.

De plus, Arkillon était conscient de la marque des dragonniers sur la peau de la femme en face de lui, il était conscient de la difficulté que la situation prendrait si le lézard de sa dame venait à entrer en jeu. C’est pour cette même raison qu’Aurore, la fanghur que le jeune ombre avait prit comme monture et animal de compagnie attendait dans une des grottes de Hellgrind, la ou les parents des Raz’Zac avait jadis habitude de sortir et entrer dans leur sombre domaine. Arkillon avait restauré l’écran magique qui dissimulait l’entrer de façon a ce que personne ne remarque la créature verte légèrement plus petite qu’un dragon. Bien que la créature soie moins intelligente qu’un dragon, le maitre ombre avait su la dresser de façon a pouvoir lui donner des instructions précises a l’aides d’images et des ordres dans la langue de ses ancêtres, l’ancien langage.

L’ombre s’approchait de son impératrice, le regard sérieux, la fixant dans les yeux sans rompre le contact visuel ne serait-ce que pour cligner des yeux. De la haine, il n’en avait aucune envers la femme qui l’avait banni de son propre clan, clan qu’il avait fait partie depuis si longtemps, colère, il n’en avait pas plus envers elle. Ce qu’il ressentait en marchant lentement vers la première femme a faire ressortir ses émotions est de la détermination, de la détermination a la regagner, a lui faire comprendre que la situation est entièrement un gros mal entendu.


(Desoler j'ai fais sa un peu court, mais bon quand l'inspiration y est pas elle y est pas)
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Myad


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Myad
Message Sujet: Re: Like a hurricane [Arkillon] [FINI] | Mer 15 Fév 2012 - 19:16


Il était aisé de s'attirer le mépris de Myad, mais sa haine, c'était paradoxalement très difficile.

Malgré l’impétuosité de son caractère l'Impératrice ne s'abandonnait pas à dédier son amour ou sa haine à tout va. Il fallait commettre des actions exceptionnelles et être en soi un être exceptionnel pour se voir attribué de l'un ou de l'autre. La demi-drow ne s'intéressait pas à tout le monde car peu de personnes pouvaient remplir ses critères très sélectifs ; néanmoins ceux qui ne les remplissaient pas se voyaient simplement disparaître dans l'anonymat, ombres parmi les ombres quant elle-même luisait au-dessus d'eux comme un astre, inatteignable, implacable. Éveiller l'intérêt de Myad pouvait être à double tranchant, néanmoins il était convenu que son existence ne serait plus la même... Enrichie ou réduite à néant.

Une fois cependant qu'un sentiment passionnel avait été attribué à un individu par son coeur malmené, il ne pouvait plus jamais retomber dans cette confortable indifférence. La demoiselle avait une mémoire en piteux état mais elle n'oubliait rien des bonnes comme des mauvaises surprises que ses rencontres lui apportaient. Devenez digne de son amour et vous toucherez du bout des doigts - sans mauvais jeu de mot - un peu du paradis. Décevez là et votre vie pourra facilement devenir en enfer. En effet, malgré son existence plutôt dissolue, Myad observait un code de l'honneur strict, qui plus est avec les personnes en qui elle avait confiance - la loyauté, l'honnêteté lui apparaissaient valeurs fondamentales dans toute relation amicale, amoureuse. Elle qui les respectait à la lettre, jusqu'à en pâtir, ne supportait pas qu'on ne fasse pas de même.

Ainsi Arkillon, aussi violemment qu'il s'était fait aimer, ne pouvait qu'inspirer la haine à celle qui se trouvait en face de lui.

La colère qui grondait en elle s'excitait un peu plus devant le flegme apparent de son interlocuteur, lui qui n'avait rien de son ancien amant, hormis l'esprit et les attitudes. Ses prunelles bleu glacier la fixaient sans faillir en essayant de la convaincre de choses que la demi-elfe ne voulait pas entendre. Il cognait à la porte de son âme, doucement, fermement, mais c'était en vain ; l'Impératrice ne s'ouvrait qu'une fois. Si on sortait de sa vie c'était pour toujours.

- Mais de quoi tu parle, te porter secours, tu n’as pas été en danger depuis mon retour, même durant la guerre contre la horde draconnique, j’ai été a tes coter pour m’en assurer.

Elle haussa un sourcil, dubitative. C'était un argument qu'elle ne pouvait pas vérifier ; il y avait eu tellement de monde autour d'elle avant, pendant et après la bataille qu'il lui aurait été impossible de remarque un individu qui n'avait pas attiré délibérément son attention. Un soldat faisant son travail de soldat, c'est à dire protéger son Impératrice, ce n'était normalement pas un fait remarquable. Celle-ci rangea donc cette déclaration dans l'oubli, car non vérifiable.

- Tu n’as aucun droit de me faire ce discours après ce que j’ai traversé pour être une fois de plus a tes côtés.
- Pardonne mon ignorance, rétorqua la femelle avec froideur, ce n'est pas comme si on m'avait laissé des explications détaillées.
- Tu me demande d’avoir la même apparence que le Arkillon que tu connais, et bien il va falloir t’habituer a ce nouveau corps, je ne l’ai pas par choix. Le corps que tu désir n’existe plus, il a été réduit en miette dans une explosion.

Myad observait Arkillon à l'instar de tous les Ombres qu'elle fréquentait quand l'occasion l'obligeait, c'est à dire avec une attention si pointue qu'elle perdait presque sa sensibilité au reste du monde.
La vérité. Elle voulait la vérité.

- Étais-tu la pour me porter secours ? Non ! Et dieu merci que tu n’aie pas été a mes côtés, car je ne m’aurais jamais pardonné qu’il te soit arrivé mal.
- Il semblerait que je n'aie pas besoin de toi pour ça.

En effet en l'absence de son amant, l'Impératice avait mené de nombreux combats dont l'un d'entre eux lui avait laissé une monstrueuse cicatrice dans le dos. Elle venait à peine de se refermer alors que cela faisait plus d'une année que la blessure avait été commise.

- Je n'ai pas été là parce qu'il ne m'en a pas été donné le choix, dit-elle sur le même ton.

Elle leva les mains sans sourire.

- Admettons que je ne sois pas venue à ta rescousse quand tu avais besoin, et que tu n'es pas venu à Dras Leona m'épargner la mort et l'humiliation d'une défaite face à l'Alliance et aux elfes réunis. Cela n'excuse pas tout.

Brexinga lui avait caché la mission secrète dont avait été chargé Arkillon, et qui lui avait - semblait-il - coûté la vie. Si l'Ombre disait avoir dû se reconstruire un corps, c'était sûrement vrai, du moins c'était cohérent. Myad se réfugiait dans les faits, le pragmatisme, la cohérence. Elle le savait mais cela n'avait pas d'importance. Tout ce qui comptait c'était l'instabilité de ses émotions, et l'incertitude de leur futur commun.
Car pour n'importe quel être vivant, s'il est aisé de passer de l'amour à la haine, il est folie d'essayer de faire de la haine quelque tendresse.
Une fois le sentiment corrompu, il ne peut que stagner un certain état de sclérose ou s'empirer, mais jamais ne guérira.

Le jeune elfe s'avança vers elle, sa démarche silencieuse donnant l'impression qu'il glissait sur le sol sans le toucher. Les gens avaient peur des Ombres, eux qui jouaient avec des forces plus grandes qu'eux jusqu'à inverser les rôles. Myad ne les craignait pas mais mesurait leur puissance à sa juste valeur. Elle regretta amèrement l'absence de Yenlui.

- N'approche pas, l'avertit-elle d'un ton sans appel.

Elle ne baissa pas les armes - cette pensée ne lui effleura même pas l'esprit.

- J'ai promis publiquement que si tu me persuadais de ton incapacité à soutenir l'Empire quand il a eu besoin de toi et de ta volonté à le servir encore aujourd'hui, je rétablirai la situation initiale. Je tiendrai parole, mais pour cela, une dernière chose.

- Explique-moi en quoi courir les putains de Teirm était plus urgent que de venir me voir pour me rassurer sur ta survie.

Les rumeurs allaient bon train sur l'Impératrice cocufiée, une plaisanterie fort agréable pour les hommes frustrés de la voir si inaccessible et souveraine. Une basse vengeance pour un humour ridicule, mais elle ne se préoccupait guère des moyens du petit peuple d'égayer le quotidien.
Elle voulait entendre la réponse d'Arkillon.

- Puis tu me feras l'honneur de sortir de mes appartements, ajouta-t-elle doucement. Je ne t'y ai pas invité et je n'ai pas l'intention de le faire avant quelque temps...

C'était le mieux qu'elle puisse lui proposer ; un pardon de l'Etat, qui le réintégrerait comme auparavant, et des entrevues formelles dans un cadre professionnelle.
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Message Sujet: Re: Like a hurricane [Arkillon] [FINI] | Ven 17 Fév 2012 - 16:32


- Je n'ai pas été là parce qu'il ne m'en a pas été donné le choix…

Le jeune ombre ne chercha pas à interrompre Myad, malgré la forte envie qu’il avait de le faire. Elle n’avait pas été à ses cotes lorsque l’ombre de la dent de requin tenta de protéger sa puissance et son honneur en mettent fin radicalement a sa vie, cherchant à emporter Arkillon avec lui. Il avait simplement envie de lui dire qu’il aurait tellement voulu être avec elle dans ses moments difficiles, mais qu’en même temps il n’aurait voulu la savoir ne serait-ce qu’en vue de cette endroit maudit et extrêmement dangereux. Il suffit d’y mettre les pieds pour comprendre l’amplitude de la détonation qui avait fait disparaitre un ombre de la puissance d’Arkillon de la surface de la terre, il manque plus de la moitié de l’ile.

- Non ! Je n’ai jamais souhaité ne serait-ce qu’un instant te voir proche de ce qui est arrivé. Jamais ! Tu t’imagine si tu aurais fini comme moi…

L’ombre en tremblait légèrement, le simple fait d’avoir imaginé cette scène lui faisait effet. Il s’avait très bien qu’il n’aurait jamais pu ce pardonner si Myad n’aurait subit que la moindre petite blessure a cause de lui. Si elle aurait été présente, la moindre parcelle de magie en Arkillon aurait servit à la protéger elle et elle seule. L’ombre n’aurait pu protéger son cœur pour revenir de parmi les morts, mais il ne l’aurait jamais regretté, il était près à donner sa vie pour cette femme et cela n’importe quand.

- Admettons que je ne sois pas venue à ta rescousse quand tu avais besoin, et que tu n'es pas venu à Dras Leona m'épargner la mort et l'humiliation d'une défaite face à l'Alliance et aux elfes réunis. Cela n'excuse pas tout.

Le jeune être obscur n’avait jamais entendu parler d’une défaite de l’empire en pleine capitale. Quel était cette histoire, Arkillon n’arrivait tous simplement pas a concevoir que l’empire, la puissance mondiale, la patrie de l’ombre, avait pu être vaincu et cela dans la capitale même du grand empire. Une certaine rage envahis l’ombre, légèrement tourné vers l’impératrice qui avait fait subir une tel honte a son empire, sa fierté, son honneur, mais principalement envers son ignorance. Ignorance qu’il essayait de justifier avec des arguments tres solides. « Tu n’aurais rien pu faire, tu étais mors rappel toi… » Mais cela n’avait aucun effet, il n’arrivait pas a croire qu’il avait laissé l’empire être terni dans sa place la plus forte. Sa rage se transforma en inquiétude, si l’empire avait été vaincu dans cette ville même, qu’est-il arrivé à l’impératrice. Arkillon inspecta son corps a la recherche de marques, mais n’en vit aucune, dut moins aucune visible de face a travers une robe si fine. Le jeune ombre voulait tout savoir de cet événement, mais il doutait que Myad veuille bien en parler tout bêtement comme cela.

- Je n’ai jamais entendu parler d’un combat à Dras Leona… Je… je ne sais pas quoi te dire… Certes je n’étais pas en état, mais je m’en veux tellement quand même. Je m’excuse, je n’ai jamais crue qu’une telle chose t’était arrivée…

Soudainement prit de rage, Arkillon promit a Myad de faire payer ce qui étaient responsables de ce qui lui était arrivée. Bien entendu, l’ombre avait déjà régler le cas de l’Alliance, mais cela l’impératrice ne le savait pas et il voulait qu’elle continue à être ignorante sur son implication des derniers événements d’agrandissement territoriale. C’était son petit cadeau personnel pour elle et l’empire, mais Myad n’avait pas été des plus heureuse d’apprendre ce que les membres du concile lui avaient offert. Bien entendu, Arkillon connaissait la position politique que l’impératrice prenait et s’avait qu’elle n’aurait pas aimé l’expansion.

Lorsqu’Arkillon fit un pas en direction de Myad, elle lui demanda de ne pas approcher sur un ton peu convainquant. Elle n’avait pas baissé les armes, mais l’ombre ne ressentait plus le danger qui émanait d’elle quelques instants plutôt. Elle avait perdu sa motivation de combattre, et sa rage n’était plus aussi intense, le jeune ombre considéra abattre son bouclier magique, mais la vue des deux armes encore prêtes à frapper le découragea, il était beaucoup trop loin d’elle pour pouvoir la contrôler. De plus il ignorait qu’elle était rendu le niveau de la puissance impériale, elle l’avait peut-être surpassé
.

- J'ai promis publiquement que si tu me persuadais de ton incapacité à soutenir l'Empire quand il a eu besoin de toi et de ta volonté à le servir encore aujourd'hui, je rétablirai la situation initiale. Je tiendrai parole, mais pour cela, une dernière chose.

L’ombre ne savait pas que Myad avait promis de lui restituer sa position s’il s’avérait assez convainquant au près de l’impératrice, une chose que le messager qui avait averti Arkillon avait omis de lui dire. Toutefois content d’avoir récupéré sa position au sain de l’empire, le jeune ombre n’arrivait tous simplement pas a enlever le sentiment qu’il n’avait pas entièrement convaincue l’impératrice. Comme si celle-ci voulait le croire mais n’y arrivait pas. De plus elle avait une dernière chose a lui dire.

- Explique-moi en quoi courir les putains de Teirm était plus urgent que de venir me voir pour me rassurer sur ta survie.

Arkillon partie à rire à entendre les accusations de Myad, elle était donc au courant de sa rencontre avec Moira dans la capitale du commerce… Intéressant, le réseau d’espion impériale est toujours aussi bon. L’ombre décida de faire quelques pas de plus en direction de Myad, si elle voulait vraiment qu’il n’approche pas il faudra bien plus qu’une requête sans réelle croyance en ses propres mots. La créature sombre avait longtemps attendu de revoir cette femme et avait bien l’intension de la ravoir. Il ne comptait pas ce contenté d’un simple « salut a la prochaine. » Il renforça la protection magique autour de lui, car il sentait que les armes de Myad allaient frapper sous peu. Le jeune ombre n’avait toujours pas d’arme en main, il ne comptait pas retourner les coups, enfin pas pour l’instant.

- Crois-tu vraiment que je te tromperai, pense tu vraiment que je suis ce genre de personne ?

Cela ne répondait pas a la question de Myad, mais le message était le même, Arkillon avait besoin de la confiance de l’impératrice et ce n’est pas en ce justifiant qu’il allait la regagner, il fallait légèrement plus que de simple paroles en l’air, c’est pour cela qu’Arkillon fit un pas de plus en direction de cette femme qu’il désirait tant.

- Puis tu me feras l'honneur de sortir de mes appartements, ajouta-t-elle doucement. Je ne t'y ai pas invité et je n'ai pas l'intention de le faire avant quelque temps...

Les derniers paroles, l’ombre les ignora complètement, il était près à donner du temps a Myad, mais un simple pardon politique et une relation professionnel, non cela il n’était pas près à n’avoir qu’une simple relation de la sorte. S’approchant une fois de plus, il resserra les dents, près à recevoir les coups, cela lui importait peu, il avait une idée derrière la tête et allait la réaliser.
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Myad
Message Sujet: Re: Like a hurricane [Arkillon] [FINI] | Sam 18 Fév 2012 - 11:31


- Crois-tu vraiment que je te tromperai, pense tu vraiment que je suis ce genre de personne ?

Myad laissa échapper un ricanement qui exprimait plutôt sincèrement son opinion concernant la défense d'Arkillon. Il était comme les autres hommes, pire même que les autres elfes, corrompu jusqu'à la moelle, mais jusqu'à sa "mort" la jeune femme ne s'en était pas rendu compte. Elle était convaincue qu'il serait toujours honnête avec elle, de par leur commune part d'obscurité et de lumière entremêlées ; ce soir il n'y avait plus rien de cette illusion, hormis les cendres flottantes qui témoignaient de son existence passée. N'y avait-il donc aucun mâle pour se comporter de façon loyale ?

*Si, bien sûr que si* se rassura-t-elle aussitôt.

Au moins dans la stupidité de ses choix, si elle avait oublié de s'en faire un amant, elle avait eu l'intelligence de prendre ce genre d'hommes comme amis.

Lorsqu'elle le pria de se retirer, l'Impératrice espéra à moitié qu'il le fasse. L'autre partie d'elle-même était très pessimiste quant aux chances qu'il obéisse, les supposant nulles. Un espoir persistait ; après tout, ils avaient été si proches, ne pouvait-il pas deviner qu'en lui accordant ne serait-ce qu'un pardon politique c'était un gros effort pour elle ? Lui qui prenait tant de soi à calculer chacun de ses actes, il ne semblait pas comprendre que ceux qu'il avait en tête de commettre ici étaient une grossière erreur de calcul.
Myad était un fauve, parfois tendre et ronronnant, mais jamais réceptif à la force.
On n'obtenait rien d'elle en l'y poussant contre son gré.
Ni la torture ni le chantage n'y étaient parvenus, que croyait-il en avançant résolument vers elle, raide et déterminé comme porté par une saine cause ?

Il était plus puissant qu'elle en l'état, et elle le savait pertinemment.

Myad était constamment frustrée de se retrouver dans des situations inextricables dont elle était incapable de se sortir elle-même. Son sentiment d'impuissance la fit serrer les dents.

*Ton esprit est puissant Ayahantê, j'ai confiance en ta force...*

Une main lui caressait délicatement la joue, ses doigts froids se faisant aussi légers qu'une plume.

Myad frémit, le souvenir s'imposant à elle avec tant de force qu'elle ne vit plus Arkillon devant elle, mais de magnifiques yeux bleu pâle, une peau mauve sur laquelle glissaient des perles d'eau. Elle avait beau être immobile, la demi-drow sentait encore contre elle le torse de l'elfe noir qui la serrait affectueusement contre lui.

*Petite soeur...*

Elle aurait tant aimé qu'il soit là ! Qu'il la prenne dans ses bras comme par cette nuit, où ils s'étaient cachés dans les eaux de Leona pour parler de leurs secrets... Qu'il la protège comme il avait promis qu'il le ferait.

Finalement, Myad réussit à revenir au présent, récupérant son esprit de la masse de souvenirs où il s'était empêtré.
Nul doute que l'Ombre qui était en face d'elle, si attentif qu'il était aux émanations de son esprit, avait perçu au moins les images qui la hantaient, tant elles avaient été fortes.
Lorsqu'elle vit le visage d'Arkillon, elle fronça les sourcils d'un air de défi :

- Et bien ? Je ne te donnerai pas ce que tu veux, alors prends-le de force...
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Arkillon


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Arkillon
Message Sujet: Re: Like a hurricane [Arkillon] [FINI] | Sam 18 Fév 2012 - 19:30


Arkillon observa l’étrange scène qui ce déroulait dans la tête de Myad, qu’est-ce que cela pouvait bien signifier… L’ombre ne savait pas, la femme devant lui n’était pourtant pas ombre.
Elle ne pouvait donc pas avoir plusieurs entités enfermées dans son corps.
L’e jeune ombre avait été en contact directe avec l’âme de cette femme, il l’avait récente, gouter et il était sur de n’avoir jamais ressentie une présence étrangère a celle de Myad. Mais ce que Myad venait de voir était comparable aux moments ou le dragon a l’intérieur d’Arkillon manifestait sa présence.
Cela ne s’était produit qu’à de rares occasions, mais à chaque fois la surface du monde qu’il connaissait avait changé pour le pire.

La vision de Myad était la pour l’encourager, la pousser à combattre l’ombre, et Arkillon devait avouer ne pas détester l’idée, il ne voulait pas d’une femme incapable de lui dire non.
Et cette vision avait réussit à accomplir ce qu’elle était venu faire. L’esprit combattant de Myad était revenu… Arkillon sourit, il ressentait une fois de plus l’excitation et le danger, il était près à s’amuser
.

- Et bien ? Je ne te donnerai pas ce que tu veux, alors prends-le de force...

L’ombre accueillit le défi avec plaisir. Retirant mon manteau capuchon ainsi que sa tunique, il commença a sautillé sur place, la lumière de la lune illuminait le corps de l’ombre, renforçant les ombres créée par la coupure des muscles bien défini de la sublime créature de la nuit.
A ses avant-bras, deux plaques de métal sombre étaient la pour le protéger des coups de lame. Et coup il y aura… Mais le jeune ombre ne matérialisa pas sa lame, il était avant tout un expert du combat au corps à corps
.

- Avec plaisir… Tu ne seras pas déçu. Promit !

Les yeux bleus de l’ombre s’illuminèrent une fois de plus lorsque la barrière magique au tour de lui disparut dans un éclat de vitre.
Arkillon avait offert un dernier sourire charmeur a Myad avant de ce lancer vers celle-ci, rendu a moins d’un pas, il descendit son poing vers la gauche, puis d’un mouvement habile ce redirigea vers la gauche, voulant déposer un crochet dans les cotes de Myad, alors que qu’avec son autre main il avait sa garde haute.
L’ombre était placer sous le centre de gravité de l’impératrice, il était en position de faire dévier la lame courbée, mais si Myad décidait d’opter pour le fouet, le jeune ombre n’aurait d’autre choix que prendre du recul.

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Myad
Message Sujet: Re: Like a hurricane [Arkillon] [FINI] | Jeu 1 Mar 2012 - 0:06


- Avec plaisir… Tu ne seras pas déçue. Promis !

Une langue de feu embrasa la poitrine de la septuagénaire lorsque la colère effaça toute forme de doute en elle. La haine, la haine, la haine, ce serait le carburant qui la ferait agir cette nuit-ci, et personne n'aurait à lui redire quoi que ce soit là-dessus. L'amour ? Peuh ! Faiblesse de l'esprit et du corps ! La haine est une huile tellement plus durable et plus terrible. Avec elle les chandelles de la fureur brûlent mille ans d'un éclat menaçant ; lorsqu'elles s'éteignent, elles meurent telles des fleurs mais elles disparaissent après avoir réussi ou n'avoir plus la possibilité d'assouvir leur désir... Myad en cet instant brûlait et elle en sentait le picotement la démanger sur tout son épiderme.

L'Impératrice aussi lui promettait des surprises. Il l'avait vue se battre, il l'avait vue en colère. Mais ça n'avait jamais été sur lui, contre lui.

L'Ombre lui décocha son sourire le plus suave, auquel elle répondit par un grondement éloquent, avant de s'avancer vers elle d'un pas rapide. Myad se prépara à l'impact. Il n'était pas assez naïf pour attendre qu'elle le prenne langoureusement dans ses bras ; ce serait donc pour l'y briser qu'elle le laisserait venir à son côté... Arkillon envoya son poing vers elle, visant ses côtes, ce à quoi la demi-drow répondit en basculant brutalement sur le côté, pliant le genou afin de conserver son équilibre... Et lui envoya son autre jambe dans ses côtes à lui. Dans le même temps, la femelle hybride mit son fouet en mouvement, l'arme perfide sifflant dans l'air dans un cri strident en s'enroulant autour du cou de l'elfe dans une prison étrangleuse.

Sans doute ne le tuerait-elle pas... Mais ce ne serait pas faute d'avoir essayé. Tirant violemment vers elle, l'Impératrice tâcha de resserrer son emprise sur la gorge de son ancien amant.
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Arkillon


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Arkillon
Message Sujet: Re: Like a hurricane [Arkillon] [FINI] | Dim 4 Mar 2012 - 0:16


Arkillon s’avait bien que sa force physique n’avait pas augmenté depuis longtemps, sa puissance dans l’art obscure de la magie des esprits avait grandement augmenté lorsque le jeune ombre avait vaincu et prit pour sienne la puissance de l’ombre qui s’avait dissimulé sur la Dent de Requin, cherchant à fuir l’autorité de l’alliance des ombres. Avec les événements des derniers mois, le jeune seigneur ombre avait eu amplement le temps d’apprendre les limites de sa puissance et les limites de son nouveau corps. Il s’avait ses attaques rapides et précises, son nouveau vessel était flexible à souhait. Ce que l’ombre ignorait, c’était la progression de Myad, elle était forcement plus forte que ce qu’il avait gardé comme souvenir d’elle, mais a quel point, cela Arkillon allait le découvrir, inscrit dans sa chair.

Les yeux fixés sur les deux armes de sa dulcinée (haha le double sens xD), Arkillon tentait de refermer l’espace entre lui et la femme de ses désires, il devait fermer l’espace car le fouet est beaucoup trop dangereux, si bien utilisé il est impossible de bloquer son mordant. Étant une arme beaucoup trop flexible pour être arrêté simplement a l’aide de protèges avant-bras. C’était la l’intension de l’ombre lorsqu’il porta un « hook » aux cotes de Myad, il voulait avant tout éliminer le danger que le fouet dégageait. Myad évita habilement et étrangement avec facilité le coup de l’ombre, quel ne fut la surprise d’Arkillon, il n’avait pas souvenir que Myad puisse lui être rivale dans un combat. Certes le dernier de la lignée des Keritel était largement plus puissant dans l’usage de pouvoir surnaturels, mais sa condition physique n’était pas négligeable non plus, il était capable de soutenir le rythme de bien des gens puissants.

Myad retallia avec un coup de pied aux cotes de l’ombre, un coup circulaire, en moins de 0.1 secondes, l’ombre analysa la situation, le fouet étant inutile au corps a corps, l’ombre décida de ne pas redonner une chance a l’impératrice de rétablir l’espace entre lui et elle. Bloquant partiellement le coup avec sa main opposé au coup, il attrapa la jambe de Myad avec son autre main, la retenant entre son bras et son corps. Elle était maintenant dans une situation corsée, sur une jambe, son équilibre est fragile. Tournant sa tête vers Myad, la regardant dans les yeux, il lui offrit un dernier sourire provocateur, un dernier sourire avant de ressentir une violente brulure, puis l’air vit a lui manquer, Myad avait enroulé fouet autour de la nuque de l’ombre et cherchait à lui enlever la vie de cette façon, certes une façon complètement inefficace pour éliminer un ombre, mais il pouvait en perdre connaissance quand même. Arkillon tenta de marmonner un sort dans la langue des esprits, mais aucun son ne sortie de sa gorge, l’arme de cuir resserrait trop fort la partie de son corps qui tenait sa tête attaché pour lui permettre de prononcer quoi que ce soit. Il commençait à perdre ses forces, mais ne pouvait ce permettre de lâcher la jambe de son impératrice.

Hurlant mentalement le sort qu’il avait voulu prononcer, le fouet libera violement sa nuque, en y arrachant des bouts de peau, Arkillon hurla lorsque son sang commença à couler le long de son dos, mais il ne lâchât pas prise de la jambe, resserrant les dents, l’ombre utilisa sa main libre pour attraper la robe de nuit de Myad, il tira Myad vers lui, pour qu’elle soit encore plus proche de lui, avec sa jambe gauche, il tenta de faire tomber Myad. Il la plaça derrière la jambe qui tenait la femme debout. Pressent vers l’avant, l’ombre la vit basculer pour l’amener au sol. Ce laissant tomber sur elle, utilisant le corps de sa dulcinée pour amortir sa propre chute, Arkillon libera la jambe de Myad et monta sur elle pour être en position, au dessus de sa garde, il était dans une excellente position, dans un « full mount ». Arkillon posa ses yeux sur le kukri, il ne savait pas si larme était protéger magiquement ou non, il tenta de ne pas risquer une quantité indéterminé d’énergie pour lui faire lâcher l’arme. Et il n’avait pas besoin de lui enlever des mains, du temps qu’elle ne pouvait utiliser l’arme, il murmura une courte phrase en ombrique et des liens de lumière virent fixer les bras de l’impératrice au sol.

Content du résultat, Arkillon commença à respirer plus calmement, approchant son visage de celui de Myad, si proche que leurs lèvres se touchèrent, Arkillon lui parla d’une voix douce, il la fixait dans les yeux
.

- Le fouet… Je ne te connaissais pas comme sa… Massant légèrement sa nuque, j’en ai encore mal… Effleurant son front de bout de ses doigts, Arkillon déplaça les cheveux de son amour de son visage. Es-tu prêtes a accepter mes excuses ?
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Myad


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Myad
Message Sujet: Re: Like a hurricane [Arkillon] [FINI] | Dim 4 Mar 2012 - 20:04


Arkillon aurait pu lui trancher la jambe qu'elle n'aurait pas cillé.

Alors que sa main droite tirait inexorablement le manche et la mèche du fouet en sa paume réunis, et que la gorge de son ancien amant se teintait de violet, rien n'aurait pu la faire bouger. Les reptiliens iris fixaient l'épais fil noir, francs, étincelants, ne cachant aucune étincelle de leur colère. L'Impératrice savait qu'elle ne tuerait jamais un Ombre de cette façon, pas plus qu'elle n'aurait chassé les ténèbres en soufflant dessus. Cela la poussa précisément à lui infliger le plus de souffrance possible, non dans le but de l'exterminer, mais bien de lui faire du mal autant que faire se peut. L'eut-elle pu que Myad ne se serait pas contentée de le tuer. Il est si facile d'ôter la vie ! Quand on est un combattant correct on peut venir à bout d'un novice en l'étranglant, le frappant contre un mur, plantant sa lame dans ses poumons ou son estomac. Lorsque l'on combat sur le champ de bataille, la vitesse que l'on prend à éliminer un ennemi devient cruciale ; moins elle est longue, plus vous pourrez enchaîner d'ennemis, et ainsi vont vos chances de survie... Mais elle n'était pas à la guerre, elle n'était pas sous couvert d'un contrat d'assassinat. Personne ne veut simplement la mort de celui qu'il déteste ; il désire, au-delà de sa suppression totale, la juste punition de l'autre pour les sévices qu'il lui a fait subir - directement, indirectement, volontairement ou involontairement. Peu importe que l'autre soit réellement responsable de la douleur vécue, tout ce qui compte, c'est de la lui faire ressentir au moins autant, si ce n'est plus encore.
Il était presque certain qu'Arkillon avait dit la vérité quant à la raison de sa disparition.
Il était fort possible qu'il l'aime véritablement.
Pourtant, en cet instant, elle n'en avait rien à faire. Mais alors ! Rien à faire du tout. Le moindre frein possible à sa fureur avait été complètement oublié pour lui permettre de se défouler en toute liberté. La Dragonnière aurait à loisir du temps pour méditer ; ce soir, elle se vengeait. Tant pis si Arkillon ne méritait peut-être pas l'amplitude de cette haine ; ce n'était pas son problème - ce n'était plus son problème. Il paierait - le prix importait peu.

L'elfe payait effectivement. Quand le fouet le lâcha brutalement en claquant contre le visage de sa maîtresse, celle-ci plissa des yeux et serra les dents en s'attendant à une riposte violente. Elle l'eut ; des mains puissantes déchirèrent presque ses vêtements en la plaquant contre le torse de son adversaire, celui-ci l'immobilisant pour mieux la plaquer au sol. Myad eut beau s'agiter comme une couleuvre, elle ne put que chuter, son dos mordant le marbre en froid dans un choc sourd. Le sang d'Arkillon éclaboussa sa figure, l'odeur caractéristique enflammant un peu plus ses instincts. Myad grondait en retroussant les lèvres sur ses dents, ce qui ne troublait pas son interlocuteur le moins du monde. Il enchanta son bras pour le figer au sol avant qu'elle ait eu le temps de dire WTF et elle se retrouva complètement prisonnière. Fort satisfait de sa position nettement avantageuse, l'Ombre lui adressa un sourire caressant avant de se pencher au-dessus d'elle jusqu'à ce que leurs lèvres se touchent. Myad claqua des mâchoires

- Le fouet… Je ne te connaissais pas comme sa…
- Alors c'est que tu me connaissais mal, siffla-t-elle tel un chat furieux.

Durant des dizaines d'années, les différents fouets qu'elle avait eu lui avaient toujours été précieux. Que ce soit pour dresser les bêtes, vagabonder dans des environnements difficiles, atteindre une cible à distance... Ou bien blesser, ça avait toujours été une de ses armes de prédilection, un peu comme le bâton druidique de Marek. Au fil des ans ses armes principales avait souvent changé mais elle n'avait jamais oublié de garder un fouet et au moins une dague à portée de main. Le hasard avait voulu qu'il ne s'en rende pas compte... Nul doute qu'à l'avenir il s'en souviendrait.

- J’en ai encore mal…

On aurait dit à son geste machinal qu'il s'était cogné à un meuble. N'importe quel être humain, même elfe, aurait agonisé après tel supplice. Voilà l'inconvénient de se vouloir ennemi d'un Ombre : il est désespérément résistant. Elle aurait dû y penser quand elle s'était donné à lui de toute sa passion, et de toute sa naïveté - maudite Ere bénéfique - en se disant que peut-être, un jour, elle voudrait le détruire après l'avoir tant désiré.

- Es-tu prêtes a accepter mes excuses ? murmura-t-il doucement en écartant les cheveux qui s'étaient égarés devant son visage.

Certaines femmes se seraient damnées pour tant d'inéluctable douceur, cet homme mettant tout en oeuvre pour reconquérir son amante...
Myad fronça les sourcils, l'analysant d'un regard glacial durant quelques secondes. Elle ne se débattait plus. Le seul mouvement était celui de sa poitrine, qui se soulevait au fil de sa respiration ralentie.

- Peut-être... concéda-t-elle d'un ton froid mais sans animosité.

Elle leva légèrement la tête, entrant franchement en contact avec la bouche entrouverte de l'Ombre, goûtant à sa bouche dans un baiser enflammé.
Un quart de seconde plus tard, le sort d'anti-magie fit disparaître toute magie les environnant.
Un battement de cil plus tard, le kukri fusait vers le flanc d'Arkillon entre la première et la deuxième côte alors que son autre main se refermait sur son cou pour l'empêcher de reculer. Ce coup ne le tuerait pas non plus - quoi qu'elle pouvait atteindre un peu de son coeur - mais elle pourrait lui crever le poumon, ce qui n'était pas très agréable non plus...

*Ou peut-être pas.*
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Arkillon
Message Sujet: Re: Like a hurricane [Arkillon] [FINI] | Lun 5 Mar 2012 - 14:48


L’impératrice commençait finalement à se calmer, elle ne tentait pas de ce débattre, le seul mouvement de son corps était celui de sa généreuse poitrine, mouvement produit par la respiration de Myad, respiration de plus en plus calmement. Elle observait l’ombre de ses yeux de félin, un regard froid, un regard dangereux. Elle lui résistait toujours, une résistance que l’ombre adorait, il ne voulait pas avoir la chose facile, il était du genre à aimer les défis et tout donnée pour les relever.

- Peut-être…

Le ton de voix n’avait plus aucun sens d’agression, plus aucune haine, mais il n’y avait pas plus d’amour ou quelle conque sentiment. Un ton de voix froid, un ton de voix que l’ombre connaissait trop bien, un ton de voix qu’il avait habitude d’utiliser envers ses adversaires. Arkillon sut que le ton n’allait pas avec les paroles. Elle avait encore quelques choses de prévue. Et puis, l’ombre n’allait pas ce contenter d’une probabilité, si un jour elle avait envie de lui elle le reprendrait, Arkillon n’était pas venu la voir pour avoir peut-être droit a un pardon et peut-être droit a un retour dans son lit. Il était venu pour reconquérir Myad et rien de moins. Il ne s’avait pas exactement pourquoi il était tellement fixé sur l’impératrice, certes elle est superbe et puissante. Elle est intelligeant et avec statue, mais l’ombre savait qu’il la désirait. Et cela non pas pour les bénéfices que lui rapporterait cette relation. Il y avait quelques chose qu’il ne comprenait pas, cela l’intriguait, lui qui avait son mot sur tellement de choses. Il ne pouvait tout simplement pas accepter l’idée, le songe, que Myad ne soit plus sienne.

Lorsque Myad s’approcha pour l’embrasser, tout les sens d’Arkillon lui hurlèrent danger. Il était évident qu’elle ne voulait toujours pas de lui, mais lorsque leurs lèvres firent contact, lorsque leurs langues s’entrelacèrent, le jeune ombre ignora tout, il en trembla de plaisir. Il s’avouera au maximum le baiser, c’était tellement bon. Il était en extase, tellement qu’il en perdu le lien avec la réalité. Il sentit sa sorcellerie être annulé par la magie de Myad, il sentit le mouvement de la lame vers lui. Il le sentit, mais il n’en était pas conscient, ou peut-être qu’il s’en foutait. Il avait peut-être perdu toute résolution de combattre face à un simple baiser, un baiser mortel. La gardienne absolue mit sa main qui ne cherchait pas à frapper l’ombre dans les cheveux de celui-ci pour ne pas lui permettre de s’éloigner de son baiser. Mais Arkillon n’avait aucune intension de séparer ses lèvres de celle de la seule femme qui avait sue mouvoir son cœur.

Il avait les yeux fermé lorsqu’il sentit la brulure de l’acier glaciale dans son corps. Il n’émit aucun son lorsque le Kukri vit ce logé entre sa première et sa deuxième côte. Transpercent son poumon droit, arrêtant juste avant de venir toucher le cœur, juste avant de tuer l’ombre. Peut-être Myad avait telle arrêté habilement le coup juste avant d’enlever la vie de l’homme à qui elle venait de sucer l’esprit dans un baiser de la mort. (Fallait que je sorte une référence au dementors dans Harry Potter *-*)

Le corps de l’ombre fut parcourut d’un violent choc, il retira sa bouche de celle de son impératrice juste avant d’avoir un retour de sang. Il l’avala avec dégout, le sang avait un fort gout métallique, un gout horrible. Il ouvrit ses yeux, il voulait la regarder dans les yeux, il voulait savoir si elle avait aimé lui faire mal, si elle ressentait une grande satisfaction face a sa souffrance.

Il ne tenta rien pour retirer la lame de son flanc, il s’avait que s’il l’enlevait le sang commencerait à pleuvoir. Et puis, il n’avait aucune intension de résister à Myad, il aurait pu éviter le coup, il aurait pu ce téléporter hors de l’emprise mortelle de son amoure, il aurait pu lever une barrière magique pour le protéger contre la lame. Il avait ressentit disparaitre les liens de lumière qu’il avait créé pour enchainer l’impératrice au sol. Il aurait pu… Mais pourquoi ne l’a-t-il pas fait? Arkillon avait simplement denier toute volonté de ce protégé. C’était comme s’il avait accepté le coup, comme s’il était mérité, mais mérité il ne l’était pas, il l’avait accepté dans le but d’aider Myad a mieux ce sentir, elle voulait le faire souffrir, Arkillon la laissa faire a sa guise.


- Je… Je t’ai déjà donné mon… Mon cœur… Si… Si tu veux… Le reprendre… Vas-y… Presse cette lame et achève-moi… Si c’est ce que tu veux… Je suis heureux de te donné… Mon cœur… Ma vie…

Arkillon sentait le filament de sang qui s’écoulait hors de lui le long de la lame, il sentait ses forces le quitter. Il ne pourrait pas garder conscience longtemps, il avait de la difficulté a respirait, la lame ne laissait pas son poumon fonctionner, s’il la retirait il se noierait avec son sang d’une hémorragie interne.

Rassemblant le reste de ses forces il embrassa Myad, il l’embrassa comme il ne l’avait jamais embrassé, il y mit toute son âme, il n’avait aucun regret, s’il mourrait, il mourrait a ses cotés. Il lui ouvrit entièrement son esprit, transmit à travers ses sentiments pour elle, ses sentiments sincères. Il ne lui cacha rien, ne chercha pas a modifier quoi que ce soit. Il lui glissa une dernière pensée, un message mental, car il n’avait plus la force de parler, et ne voulait pas non plus, il ne voulait pas laisser aller ce baiser qui pourrait être son dernier. Il lui parla non pas en langue commune des humains ou bien dans la langue des ombres, mais bien dans la langue de ses parents, dans la langue des elfes. Il ne lui dit que quelques mots, quelques mots qu’il n’avait jamais dit à personne d’autre qu’a elle… Je t’aime!


(Mais elle est difficile l’impératrice hein… ^^)
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Myad


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Myad
Message Sujet: Re: Like a hurricane [Arkillon] [FINI] | Lun 5 Mar 2012 - 16:55


« So long sentiment – It doesnt matter now… »


Parmi toutes les réactions imaginables que Myad avait pu attendre d’Arkillon lorsqu’elle l’embrassa, il eut précisément la seule qu’elle n’eut pas crue possible.
C’est-à-dire aucune.

L’Ombre eut un spasme violent lorsque la lame s’enfonça profondément entre ses côtes avec une cruelle précision, perçant son poumon et s’arrêtant juste avant de percer son cœur. Ce fut le seul mouvement qui lui prouva que son coup avait porté ; au-delà de ça l’elfe n’essaya ni de quitter ses lèvres, ni de la repousser, ni même de se soigner. Il l’embrassa avec plus d’ardeur encore, alors qu’il cracherait bientôt du sang en guise de souffle…
Il était exceptionnel de prendre la Gardienne Absolue au dépourvu, et encore moins de la stupéfier d’indécision, mais c’était ce qu’Arkillon avait réussi à faire.
Cela enraya nettement la machine de haine qu’elle comptait graisser avec la violence du combat, gestes et mots qui pourraient bien lui être rendus. Mais que faire de cette résignation qu’il lui offrait ? Elle se raidit à son tour, non par souffrance dans son cas ; il était aisé d’être simplement destructeur quand tout se déroule selon le plan établi. La colère est un incendie qui peut être ravageur à condition que sa faim soit continuellement assouvie ; plus de bois à ronger, et il se meurt pour s’éteindre aussi rapidement qu’il est né… En n’opposant aucune résistance à sa rage, Arkillon venait de faire trébucher cette si imposante animosité. Elle titubait.

- Je… Je t’ai déjà donné mon… Mon cœur… Si… Si tu veux… Le reprendre… Vas-y… Presse cette lame et achève-moi… Si c’est ce que tu veux… Je suis heureux de te donné… Mon cœur… Ma vie…

Les prunelles de l’Impératrice pâlirent, comme si elles perdaient de leur substance. En vérité c’était pire que cela mais ce simple détail n’alarmerait personne car personne ne le remarquerait ; Arkillon ne savait pas que sa douce pouvait s’incarner à cause de la très grande souffrance de quelqu’un d’autre, cette douleur l’atteignant malgré toutes les barrières qu’elle s’était efforcée de construire.

*Non, il ne faut pas… Je ne dois pas céder – surtout pas ici !*

La dernière fois que le Diamant blanc – force toute-puissante de la compassion, du sacrifice pour autrui, de la guérison et de la vie – s’était emparé tout entier d’elle pour la posséder, elle était restée plusieurs jours dans le coma pour se reconstruire. En effet si le Diamant noir absorbait l’énergie extérieure pour son fonctionnement et la destruction complète dans une projection de magie brute, son homologue bénéfique puisait dans les ressources de son porteur.
Il serait particulièrement ironique que Myad meure d’épuisement pour avoir maintenu Arkillon en vie… Faudrait-il que le Destin se moque d’elle jusqu’à la fin…
Arkillon ne lui laissa pas le temps de réfléchir plus avant, broyant la moindre de ses défenses mentales dans une invasion spirituelle qui la rendit sourde à toute perception extérieure. Elle fut aveuglée par l’intensité désespérée des sentiments qui lui furent confessés, les souvenirs qu’il lui rappela avec force détails, sa déclaration en ancien langage… Myad sentit ses membres trembler de frissons incontrôlables ; elle rouvrit brutalement les yeux pour se forcer à recouvrer son calme. On ne reste pas de marbre face à une telle tempête dans le sein même de son âme…

« What the hell is wrong with me? Why am I torturing myself? »

Il la regarda, intensément, d’une façon très différente de celle qui avait précédé le coup de couteau dans le flanc… Il l’invitait à l’achever.

*Tu ne sais pas ce que tu dis* songea Myad avec un mélange de tristesse et d’exaspération.

Même si elle le voulait, elle ne pourrait pas le tuer. Il était un membre éminent de l’Empire et à présent qu’il était politiquement blanchi, il serait de nouveau à même de protéger sa faction. Elle se concentra sur cette logique rassurante et inébranlable.
Ces yeux.
Elle se souvenait de leur rencontre, elle se souvenait de tout. C’était comme jeter de l’huile sur la douleur d’Arkillon ; elle l’éclaboussa, la blessant de façon pernicieuse et cruelle.

*Et maintenant ?* Cette pensée la traversa en un éclair d’évidence, clair et nu.

Oui, et maintenant ? Qu’est-ce qu’elle faisait de lui ?

Deux mains s’emparèrent du visage de l’Ombre pour le forcer à reculer. La force inexorable de ces mains était raide et froide. Elles amenèrent l’azur regard de l’Ombre à se mêler à celui, rubis, de l’Impératrice.
Son expression était effrayante tant elle était complexe, torturée. Les pupilles reptiliennes palpitaient étrangement, battement de son esprit, son cœur tiraillé entre mille réponses violentes à ces confidences passionnées. Sa respiration s’était encore ralentie, artificiellement mesurée alors que la situation aurait dû affoler ses pulsations cardiaques jusqu’au bourdonnement. Myad s’efforçait de garder la tête froide mais c’était d’une difficulté extrême ; un être humain aurait hurlé de douleur en se tenant le crâne sous la violence inouïe de ses propres émotions.

Tu n’es que passion, joli démon, et si tu refuses d’abîmer les autres avec ton amour ou ta haine, c’est toi qui t’y écorcheras.

Sa haine n’était plus seule à brûler en elle, d’autres sentiments s’étaient réveillés. C’était inattendu et elle ne savait comment y faire face. Pourquoi Arkillon se montrait-il si tendre quand elle avait décidé qu’il ne tenait plus à elle ? Implacable lance de la raison qui s’enfonçait douloureusement en elle, transperçant sa fougue et sa colère, semant le doute comme la grêle sur sa détermination rougeoyante. Elle sentait le sang perler sur le manche du kukri et mouiller le bout de ses doigts. Son odeur… Elle serra les dents à les briser.

« Inhaling all these memories like a breath of fire sent from hell
Fixated on these memories like a prisoner inside a cell… »

Si elle ne voulait pas s’incarner, c’est-à-dire épuiser toutes ses réserves d’énergie à soigner Arkillon dans l’excès et en se rendant ensuite totalement vulnérable jusqu’à son réveil, il allait falloir qu’elle agisse. Maintenant.

- Merci du cadeau, mais garde la. J’ai déjà la mienne.

Elle avait dit ça d’un ton nerveux mais avec un sourire étrange, son humour noir comme bouclier contre l’urgence.

Ensuite tout alla très vite, vite et délicatement à la fois, la précision de ses gestes n’empêchant aucunement qu’ils soient d’une légèreté de plume ; elle repoussa Arkillon en arrière pour l’allonger à son tour sur le sol, sa main droite toujours autour de sa nuque mais cette fois pour accompagner le mouvement. L’Impératrice s’agenouilla sur ses cuisses une fois qu’elle l’eut posé à terre et murmura quelques mots en ôtant le kukri. Le sang jaillit à flots, preuve que l’hémorragie avait fait son chemin, éclaboussant le marbre noir d’un éclat lugubre. Plaquant ses deux mains sur la plaie bouillonnante elle ne cessa de murmurer des paroles en ancien langage, le Diamant blanc luisant si violemment contre son ventre qu’il éclipsait presque les rayons de lune qui les éclairait.
La plaie sembla se stabiliser, le flot se faisant filet ; Myad ôta ses paumes écarlates, presque fumantes, pour les observer d’un œil clinique.

- Heureusement pour toi que je n’ai pas empoisonné cette arme comme je l’ai fait d’habitude, remarqua-t-elle calmement en se relevant. Le poison aurait déjà migré jusqu’à ton cœur et l’aurait fait pourrir de l’intérieur.

Ce qu’elle ne précisa pas, c’était que ce poison était son propre sang. Encore un secret que peu d’individus connaissaient, notamment parce que ceux qui l’avaient découvert étaient morts peu après.

- J’ai changé d’avis, reprit-elle en s’éloignant de deux pas et croisant les bras. Ta mort ne me soulagera pas et tu ne la mérites visiblement pas.

Elle l’examina recouvrer ses forces ; certes la blessure n’était pas complètement guérie – elle l’avait juste tiré d’affaire de façon à lui permettre de respirer, mais il devait quand même souffrir. Il ne fallait pas trop lui en demander ; elle n’allait pas s’excuser non plus.

«Under this crushing wait , Im sinking
It never goes away, the thinking… »

- Je te verrai plus tard, Arkillon Keritel. Une dernière fois je t’invite à quitter mes appartements jusqu’à cette nouvelle entrevue.

Elle lui donnait une chance, une minuscule chance, de se faire pardonner. Le pardon ne faisait pas partie de ses habitudes et il ne faisait aucun doute qu’il allait, sinon échouer, au moins en baver.
Son regard, qui avait perdu toute trace de colère, se durcit cependant.

- Et si tu refuses une nouvelle fois, cette fois, je te tuerai.

« Echoes in empty rooms are saying
Time to erase the rest of me. »
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Arkillon
Message Sujet: Re: Like a hurricane [Arkillon] [FINI] | Mer 7 Mar 2012 - 20:57


Le jeune ombre avait de la difficulté à rester conscient, il avait perdu beaucoup trop de sang, sont corps est immortel a l’exception de son cœur, mais il est quand même sensibles aux baisures. Elles ne sont pas sans conséquence. L’ombre est susceptible aux mêmes conséquences que les mortels a l’exception de la partie mourir a la fin. Et c’est à ses conséquences que l’ombre allait succomber. Il allait perdre son lien avec la réalité simplement à cause d’une trop grande perte de sang… Mais il ne regrettait rien. Soudainement, Arkillon n’eut plus la force de continuer d’embrasser Myad, elle ne l’avait toujours pas achevé, voulait-elle le faire souffrir encore plus qu’il ne souffrait déjà, ou avait-il réussit à l’atteindre. Ses sentiments avaient-ils finalement touché l’impératrice de glace ?

Elle mit ses mains sur son visage, fixant les yeux bleus de l’ombre, il avait de la difficulté à les garder ouverts, rester conscient lui demandait tellement d’effort, il avait simplement envie de ce laisser aller, de dormir, juste un peu. Mais les yeux rouges de Myad ne le laissaient pas dormir, ses yeux le fixait si intensément. Elle cherchait à le lire comme un lire, a tout connaitre, elle cherchait ce qu’elle allait faire de lui. Elle déplaça le corps de l’ombre pour le tourner sur le dos, il n’avait pas la force de lui résister, il n’avait pas la force de lever son bras, il était tellement lourd
.

- Merci du cadeau, mais garde la. J’ai déjà la mienne.

Elle agit vite, elle avait besoin d’agir vite, d’un mouvement sec et sur elle retira la lame du corps de l’ombre, une quantité phénoménal de sang suivit la lame vers l’extérieur de l’ombre, Arkillon fut parcourut d’une soudaine énergie qui le fit crier, cri qui fut rapidement tut par une gorge emplie de sang. Myad commença à guérir son ancien amant, empêchant le sang de continuer à sortir du corps du puissant ombre comme s’il était une fontaine. Elle referma temps bien que mal la béante plaie, mais elle ne la guérit pas complètement, il ne sut si cela n’était pas par manque d’énergie, par manque de compétence dans le domaine ou bien simplement, car elle voulait le faire souffrir. Il sut pas et ne saura surement jamais, il était simplement content de pouvoir garder ce corps, il est dur de ce faire un nouveau corps et cela prend du temps à s’y habituer. Arkillon n’avait pas vraiment envie de repasser par ce processus long et difficile. L’ombre commençait à récupérer un peu ses forces, petit a petit, il ne se sentait pas partir, mais il était encore loin de pouvoir ce lever ou même parler.

- Heureusement pour toi que je n’ai pas empoisonné cette arme comme je l’ai fait d’habitude. Le poison aurait déjà migré jusqu’à ton cœur et l’aurait fait pourrir de l’intérieur.

Poison, il n’y avait même pas pensé ne serait-ce qu’une seconde, pourquoi, il ne le savait pas, ce n’était pourtant pas son genre de ne pas prendre en considération quelques chose de si courant. Il avait surement du ce laisser aller, car c’était face a Myad qu’il avait combattu. Il avait surement inconsciemment éliminé toute possibilité réellement mortel, car elle est elle et qu’il ne voulait pas croire qu’elle aurait pu le tuer. Et pourtant, elle n’avait pas passé loin de le faire, moins de deux pouces et l’ombre la plus puissante du continent, l’ombre capable de voyager dans le monde des esprits, n’aurait plus été.

- J’ai changé d’avis. Ta mort ne me soulagera pas et tu ne la mérites visiblement pas.

La mériter, certes il ne méritait pas la mort, en fait il ne méritait pas non plus le coup de fouet ni de ce faire transpercer les côtes, il n’avait rien fait de mal, il avait simplement perdu la vie temporairement. Il ne méritait pas non plus la haine que Myad lui avait dirigée, mais il l’avait subit et il en avait le poumon droit emplie de sang comme souvenir. L’ombre crachat une fois de plus du sang, il commença à avoir peur d’une hémorragie interne. Elle n’avait surement pas jugé important de refermer tout les tissues, Arkillon devait guérir au plus rapide pour éviter des complications. Mais il n’avait pas encore terminé avec l’impératrice.

- Je te verrai plus tard, Arkillon Keritel. Une dernière fois je t’invite à quitter mes appartements jusqu’à cette nouvelle entrevue. Et si tu refuses une nouvelle fois, cette fois, je te tuerai.

Partir, il ne voulait pas, pas après s’avoir ouvert le cœur de cette façon, pas après avoir été près à lui donner sa vie. Arkillon n’arrivait toujours pas à croire qu’elle lui demandait encore de partir après tout ce qu’il a fait pour lui prouver son amour, que devait-il faire de plus. Comment pourrait-il la toucher, la faire vibrer face a ses sentiments, comment devait-il la regagner. Rassemblant ses forces, le jeune ombre se força a ce releva, mais à peine redressa-t-il son torse qu’une violente douleur parcourut son corps avec point d’origine son poumon, du sang sortie de la bouche de l’ombre, il en tremblait tellement la douleur était intense, il venait de rouvrir une partie de la baisure, mais sa motivation était grande, il resserra les dents et ce leva malgré les hurlements de douleur de son corps. Une fois debout, il prit une seconde pour reprendre son souffle. Puis commença, avec difficulté, à marcher en direction de l’impératrice, chaque pas ouvrait de plus en plus ses blessures, le faisant souffrir un peu plus que celui d’avant. Plus il était proche de Myad, de son but, plus sa souffrance augmentait. Mais en même temps, plus il était proche d’elle, plus son odeur était vive, ses sens en éveilles, le feu à l’intérieur de lui utilisait sa comme carburant. Rendu devant elle, Arkillon la prit dans ses bras. Il gouta a l’odeur de ses cheveux, sentit le toucher de sa peau, ressentit sa chaleur, mais il l’utilisa aussi pour ne pas effondrer au sol, car il était a bout de force. Il lui murmura dans l’oreille, car il ne pouvait parler plus fort.

- Mon amour, si tu veux que je parte je partirai, mais j’espère simplement que mes sentiments pour toi on bien été comprit. Je te donnerai tous le temps nécessaire, je t’attendrai autant qu’il le faudra. Bien que le plus de temps que j’aurai à attendre, le plus je souffrirai, mais à en juger par mon état tu as l’air d’aimer me faire mal.

L’ombre s’éloigna de son oreille pour venir lui déposer un dernier baiser sur les lèvres. Il lui dit aussi fort qu’il en était capable, ce qui n’était pas très fort, qu’il l’aimait. Il lui offrit un dernier sourire et disparut. Il s’était téléporté dans sa demeure, dans le Temple de Pierre Noire… L’utilisation de magie acheva toute résistance à la douleur que l’ombre avait pu avoir jusqu'à maintenant. Dans un hurlement de douleur il perdit connaissance, ce fut Kael qui vient le trouver, écroulé sur le sol, c’est lui qui guérit tant bien que mal son maitre.
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Myad


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Myad
Message Sujet: Re: Like a hurricane [Arkillon] [FINI] | Sam 31 Mar 2012 - 15:31


Ecrit en écoutant la Finale de la BO de Game of Thrones.

« You'll never know the way your words have haunted me.
I can't believe you'd ask these things of me.
You don't know me. »


L’Ombre ne mourrait pas ce soir. Pour de multiples raisons diverses et variées – mais là n’était pas la question, seul le résultat comptait. Il s’en irait. Elle n’aurait pas à le tuer.
La femelle hybride tenait fermement son arme mais, en effet, sentit qu’elle n’aurait pas à s’en resservir. Alors que l’arme gouttait encore du sang de celui qu’elle avait blessé, l’Impératrice observa attentivement son ancien amant qui se relevait.
Elle ne saurait dire ce qu’elle ressentait exactement à le voir souffrir.
Il était certain néanmoins qu’elle n’en tirait plus aucun plaisir. Etait-ce parce qu’elle était certaine à présent qu’il ne l’avait pas abandonnée de son fait ? Parce qu’il avait suffisamment eu mal pour satisfaire sa soif de vengeance ? Peut-être même n’avait-elle fait que se défendre. On ne force par un elfe à quoi que ce soit sans qu’il ne défende chèrement son libre-arbitre. Myad notamment était très attachée à sa liberté ; il ne fallait pas chercher à la lui soustraire. Si elle n’était pas toute-puissante cela restait une créature dotée d’un potentiel de destruction enviable.
Son adversaire cracha du sang. Visiblement ses poumons en étaient encore gorgés. La femelle ne l’avait soigné que suffisamment pour le maintenir en vie. Orgueil… Prudence plutôt. Toutes les confessions les plus sincères au monde ne pouvaient la convaincre de se vider de ses forces pour en redonner suffisamment à quelqu’un qu’elle venait d’affronter. Arkillon oscilla sur ses jambes. Elle pouvait sentir sa souffrance avec aisance ; il ne cherchait pas à fermer son esprit. Bien au contraire. La femelle hybride dardait ses yeux de feu sur lui sans qu’aucune émotion ne s’y puisse lire. Lorsqu’il avança droit vers elle, se traînant au-delà de ses propres limites vers une mort promise, elle ne bougea pas un cil. Elle attendait. La souveraine du Saint Empire ne le condamna ni ne l’aida ; l’homme s’arrêta devant celle qui fut sienne puis leva les bras pour l’envelopper d’une étreinte. L’elfe ne le repoussa pas, ne le blessa pas. Les tremblements qui parcouraient les muscles d’Arkillon étaient des témoignages de souffrance, non de puissance.
Les bras de la demi-drow finirent par se lever à leur tour pour presser doucement l’homme blessé contre sa poitrine.
Son odeur n’était pas si différente que celle qui avait hanté ses souvenirs ; au final Arkillon resterait toujours Arkillon. Un bref instant l’Impératrice retrouva ses souvenirs avec une sensation de réalité saturée. Leurs rires, leurs baisers, leurs parties de jambes en l’air… Elle regrettait qu’ils aient été séparés aussi longtemps, elle déplorait de l’avoir haï alors qu’il ne l’avait pas mérité. Toutefois le mal était fait : on ne répare pas les torts par la raison, qu’elle quelle fut. Il faudrait longtemps à la fière créature pour pardonner à une des personnes aimées qui l’avait fait le plus souffrir.

- Mon amour, si tu veux que je parte je partirai, mais j’espère simplement que mes sentiments pour toi ont bien été compris. Je te donnerai tous le temps nécessaire, je t’attendrai autant qu’il le faudra. Bien que le plus de temps que j’aurai à attendre, le plus je souffrirai, mais à en juger par mon état
tu as l’air d’aimer me faire mal.

« I can't save your life,
Though nothing I bleed for is more tormenting.
I'm losing my mind and you just stand there and stare as my world divides. »


- Peut-être bien, Arkillon, répondit l’Impératrice d’un chuchotement. Je n’ai jamais prétendu être un ange.

Il l’embrassa, furtivement, et elle cueillit son adieu sans réagir, acceptant par là ce pardon qu’il lui offrait.

- Je t’aime, confessa-t-il dans un souffle.

Myad ne répondit rien ; elle le lâcha pour qu’il puisse repartir, l’accompagnant de son regard attentif. Il s’éloignait en titubant, maître de son corps malgré la douleur… Un amant, un ennemi, un adversaire, un repentant. Des rôles qu’elle ne lui aurait pas soupçonné, pour certains…

- Je t’ai aimé, répondit-elle avec tristesse. J’ignore si je t’aimerai un jour.

Mais dans tous les cas, ajouta-t-elle dans le secret de ses pensées, jamais je ne saurai te traiter comme un inconnu. Tu m’as possédée, tu m’as brisée. Quoi que tu aies voulu faire, tu me seras toujours quelqu’un de spécial. Pour le meilleur ou pour le pire…

« Wake up in a dream.
Frozen fear.
All your hands on me.
I can't scream.
I can't scream… »

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Like a hurricane [Arkillon] [FINI]

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