Pages 4 et 5 :
Le roi Perceforest donne un grand tournois auquel sont convié les nobles et les chevaliers des royaumes voisins. Les nobles (surtout des femmes et des seigneurs âgés) sont assis dans les tribunes. Les chevaliers sont installés dans un petit camp à l'écart et se préparent pour le tournois (armure de plaques, heaume, gantelet, bouclier, lance...). Les pages courent partout pour récupérer des épées, des morceaux d'armures, ou une écuelle de soupe. Dans un coin les chevaux piaffent.

Pages 6 et 7 :
Troylus, fils d'un grand noble, arrive au tournois pour faire ses preuves. Il s'habille pour se préparer au tour d'honneur et revêt son armure lustrée, par dessus laquelle il passe un tabar aux armes de son clan (tu es libre de choisir ce que tu veux). Alors que Troylus fait un tour d'honneur, il aperçoit une jeune princesse, Zélandine, assise près du roi Perceforest dans la tribune d'honneur. Il en tombe éperdument amoureux et lui demande la faveur d'être son champion.

Pages 8 et 9 :
Zélandine jauge le beau chevalier devant elle. Lorsqu'il soulève son heaume, dévoilant son visage, elle en tombe également amoureuse. Elle accepte donc son offre et noue un foulard autour de sa lance pour qu'il porte ses couleurs.

Pages 10 et 11 :
Troylus affronte plusieurs adversaires et gagne à chaque fois.

Pages 12 et 13 :
Alors que les combats du jour finissent, Troylus retourne à la tribune et s'aperçoit que la belle Zélandine n'est plus là. Il apprend qu'elle a dû retourner d'urgence chez elle et décide donc de la suivre dans son île lointaine.

Pages 14 et 15 :
Troylus parcourt monts et vallées pour la retrouver.

Pages 16 et 17 :
Il arrive enfin face à une plage où il paye un marchand pour pouvoir effectuer la traversée avec son cheval. Il doit affronter plusieurs tempêtes et le mal de mer.

Pages 18 et 19 :
Il arrive sur l'île du roi Zelland du côté landes battues par le vent. Comme il ne connaît pas la mer, ni les îles, il se promène sur la plage de sable, à marée basse.

Pages 20 et 21 :
Il aperçoit de loin un homme qui lui fait de grands signes et qui semble lui crier quelque chose. Perplexe il met un moment à regarder derrière et à voir la mer qui remonte très rapidement.

Pages 22 et 23 :
Il lance son cheval au galop mais celui-ci est gêné par le sable et le poids de l'armure accrochée à la selle. Troylus est donc obligé de couper la corde qui retient l'armure à la selle et de grimper dans un arbre pour avoir une chance de survivre. Allégé, son cheval parvient à fuir. Troylus passe la nuit dans son arbre.

Pages 24 et 25 :
Il descend au petit matin, son cheval a foutu le camp, il est trempé et a froid. Le paysan vient le chercher et l'emmène jusqu'à un manoir rural (un mélange entre un château médiéval et une hutte de paysan). Il rencontre la dame des lieux, mère du chevalier Nervin, lui aussi amoureux de la princesse. Lors du repas du soir, elle lui apprend que la princesse Zélandine est victime d'un mal mystérieux, qu'elle a sombré dans le sommeil en se piquant le doigt au fuseau et qu'elle a été placé dans une tour impénétrable par son père.

Pages 26 et 27 :
Elle lui explique les raisons de ce mal. Il s'agit d'une malédiction. A la naissance du bébé, le roi et la reine avait, comme de coutume, invitée les fées à venir banqueter pour célébrer sa naissance et attirer leurs bonnes grâces sur le bébé. Mais, suite à une erreur d’inattention, il manque un couteau à l'une des fées. Comme les deux autres se moquent, elle maudit la princesse.

Pages 28 et 29 :
Horrifié, Troylus révèle à son hôte qu'il est amoureux de Zélandine et qu'il compte demander sa main. Aussitôt la belle dame s'effraye pour son fils et décide d'empoisonner le chevalier. Il glisse dans son verre une petite poudre.

Pages 30 et 31 :
Au réveil, Troylus a perdu la mémoire. Il erre donc sur les landes jusqu'à ce que, par hasard, le roi qui passait par là le retrouve et le ramène à sa cour pour faire de lui son bouffon. Quelques mois s'écoulent.

Pages 32 et 33 :
Un jour que le roi va prier la déesse de l'amour Vénus pour la guérison de sa fille, Troylus s'endort dans le temple et y passe la nuit, seul. La déesse lui apparaît alors en rêve, loue son courage, ses qualités et son amour sincère et lui dit qu'elle va l'aider. Quand Troylus se réveille, il a retrouvé la mémoire.

Pages 34 et 35 :
Il part donc retrouver la tour où est enfermée la princesse. Quand il la trouve, il sombre dans le désespoir. Il s'agit d'une grande tour, ceinte par une douve très large, seulement traversée par un petit pont. Une petite porte (en dimension sinon elle est très épaisse, renforcée de barres de fer et tout) qui s'ouvre avec une clef spéciale en garde l'accès. Y a une juste une toute petite fenêtre en haut de la tour, pour que si la princesse se réveille elle soit pas dans le noir. Troylus fait plusieurs essais pour détruire la porte, grimper au mur mais échoue.

Pages 36 et 37 :
Il finit par prier Vénus, lui rappelant qu'elle avait promis de l'aider. Aussitôt se lève un vent qui fait trembler tous les arbres, l'eau des douves est soulevé... Et soudain Zéphir apparaît devant le chevalier. C'est l'un des dieux du vent. Il console Troylus et se change en un aigle immense et prend Troylus sur son dos et le porte jusqu'à la fenêtre.

Pages 38 et 39 :
Troylus entre dans la petite pièce et allume une lampe de bronze qui éclaire toute la pièce. Sur un grand lit à baldaquin (tout brodé d'or et tout), il retrouve sa bien-aimée, profondément endormie. Tout intimidé, il s'approche et l'embrasse doucement. Aucun effet. Il caresse son visage. Rien.

Pages 40 et 41 :
Alors, avec regret, il lui fait un baisemain et s'assit avec désespoir à ses côtés, tjs en lui tenant la main. Il lui embrasse doucement les doigts en les pressant. Et miracle, quand il lui embrasse l'index, ça fait ressortir l'aiguille et la princesse se réveille toute surprise.

Pages 42 et 43 :
Alerté par la lumière qu'il a vu briller dans la tour, le roi arrive au grand galop avec sa sœur. Ils retrouvent avec surprise la princesse réveillée et le chevalier à ses côtés. Le roi reconnaît son bouffon qui lui raconte toute l'histoire.

Pages 44 et 45 :
Zélandine et Troylus se marient.

Du petit val s'élevaient des bruits sourds de métal. Tout à coup, des puissants combattants surgirent de la nappe de brouillard, comme sortis de nulle part. A galops fous, ils gravissaient le promontoire rocheux qui menaient au domaine de Mont-de-Pierre. Ils étaient de retour.
Une grande fête ancestrale les rappelait à la cour.

Tout le peuple de Mont-de-Pierre était déjà réuni dans la grande salle pyramidale. Sur son trône, se tenait le souverain Mortimer, à ses côtés sa fille Camélia et Airelle sa soeur jumelle, attendant avec impatience l'ouverture de la cérémonie. A l'aube de leur douzième printemps, elles allairnt enfin connaître celui qui serait leur maitre d'armes.


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Ô combien était important ce moment, gage du meilleur avenir dans l'apprentissage de l'art du combat !

C'est que dans que dans quelques mois seules les plus méritants iraient aux côtés des guerriers dans le monde d'en-bas.

A peine entendu le son du clairon annonçant l'arrivée des combattants que Mortimer frappa selon le protocole le sol de son sceptre. Et les gardes ouvrirent la porte centrale.

Soudain, le coeur des deux enfants palpita au diapason de leur émotion.

Car un valeureux guerrier, encore hier leur compagnon de jeu, avait fait son apparition.

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Il s'avançait maintenant vers elles, toutes deux si belles vêtues de leur armure argentée que le forgeron leur avait spécialement façonnée pour l'occasion. Seulement plus il avançait moins il savait vers laquelle des jumelles porter son choix.

Alors il ferma au dernier moment les yeux et s'en remit au hasard qui sourit à Camélia. Celle-ci en était bien évidemment ravie.