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Le premier contact

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Saïph


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Le premier contact Vide

Saïph
Message Sujet: Le premier contact | Mar 2 Fév 2016 - 19:45


La lumière m’aveuglait, je baissais le regard face au rayon de soleil qui rebondissait contre une surface inconnue. Je savais, je sentais que c’était là. Que c’était ce que je cherchais. Sans aucune patience je franchissais la végétation qui me bloquait la vue pour arriver dans la clairière. L’envie de bondir vers ce qui se trouvait en face de moi était si intense que je n’eus que le temps de comprendre ce qui se présentait en face de moi avant de céder à ma pulsion.

Je savais qu’elle était celle que je cherchais. Que la fin de ma quête se trouvait en face de moi : Une elfe fine et élancée tout comme le peu d’elfe que j’avais observé auparavant, son visage était barré par une cicatrice touchant son œil gauche.  Sa bouche ouverte déformait ses traits. Son visage  laissait transparaitre une rage guerrière apparente. Elle était figée dans de la  glace, la magie l’avait bloquée dans son attaque laissant sa chevelure blanche flotter derrière elle, son bouclier levé et son épée sombre frappant devant elle. Cette pose illuminée par une aura guerrière telle que je n’en avais jamais observé jusqu’à présent.

J’avais devant moi une guerrière emprisonnée par la magie et malgré la glace je sentais la vie en elle ; je sentais qu’elle était consciente. J’étais simplement attiré par elle. Je voulais la sortir de là à tout prix car c’était elle que j’avais choisie. C’était ma Dragonnière.  En quelques foulées rapides je me retrouvais face au bloc de glace. Sans une hésitation j’ouvris la gueule laissant un flot de flammes se libérer sur la glace.

Celle-ci était résistante, pendant une dizaine de seconde les flammes frappaient la solide prison glaciale qui la retenait. La couche glaciale s’affinait rapidement et j’utilisais le bout de mon museau pour dégager les morceaux encore solides car je ne voulais pas lui faire de mal ou la brûler. mes mouvements étaient donc volontairement lents et au fur et à mesure que je me rapprochais  de mon but j’étais de plus en plus prudent.

En frottant contre la glace affaiblie par mon souffle, je dégageais finalement son visage et pressé par l’enchantement, sous l’envie j’apposais doucement mon museau à l’endroit le plus proche : au niveau de son œil gauche et ce fut le premier contact.
Et en un instant je sentais ce besoin qui me hantait depuis ma naissance, ce besoin poussé par l’enchantement s’évaporer comme s’il n’avait jamais existé. L’esprit de l’elfe m’apparaissait clairement. Je l’effleurais avec douceur pour tenter de commencer mon premier contact mental avec celle que seule la mort séparera de moi.
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Andlàt


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Andlàt
Message Sujet: Re: Le premier contact | Mar 2 Fév 2016 - 21:59


Il est là. Je sent Son esprit qui frôle ma conscience, et cette certitude qu'Il approche me maintient éveillée. Soudain, j'ai peur. Peur de moi, de l'avenir, de Lui, de ce qui était et de ce qui pourrait être. Je ne veux pas le tuer, pas tout de suite. Mon esprit est trop faible, et mes muscles endormis depuis si longtemps dans la glace ne pourraient même pas porter un chaton nouveau-né. Patience. S'il me délivre de son plein grès, il me faudra patienter pour le tuer, attendre d'avoir retrouvé mes forces. S'il ne le fait pas, il me faudra le forcer à me libérer, je doit sortir de là ! Tout est noir, je ne sais plus…

Je me réveille à nouveau. Il est là, devant moi. Un splendide dragon noir, d'environ un an, peut-être deux. Il m'observe, et je sent dans son esprit une certitude qui m'échappe. Soudain, il ouvre la gueule et une lumière noire m'aveugle. Je sent de la chaleur se répandre autour de moi. J'avais oublié cette sensation, ce ressenti, autre chose que la glace. L'émotion m'étreint, et...Tout est noir, je ne sais plus…

Quelques minutes ont passé. Je sent une brise tiédie par le feu du dragon caresser mon visage. Son souffle à l'odeur de souffre s'approche de mon visage, et il enlève délicatement les derniers morceaux de glace qui recouvrent mon visage. Enfin, je peux fermer les yeux et donner à mon visage une expression que je ne pouvais atteindre auparavant. Mon visage est paisible, et je cligne des yeux. Ils s'embuent, même celui barré par la cicatrice qui me rappelle sans cesse la mort de mon aimé. Je chasse mes larmes de gratitude d'un clignement de cils, et mon regard se perds dans celui du dragon, tandis qu'il approche son museau de moi. Il touche soudain mon œil blessé, et un éclair transperce mon crâne, et m'aveugle à nouveau. La douleur me fait perdre connaissance quelques secondes, et j'ai le temps de sentir un esprit frôler le mien avant de sombrer dans l'inconscience.

J'ouvre les yeux, et le dragon m'observe. Son esprit rôde autour de ma conscience, et je le trouve magnifique. Mes sentiments de violence, d'injustice et de meurtre ont disparus. J'explore l'esprit du dragon, de mon dragon, et je ressent son soulagement d'avoir enfin trouvé celle qu'il a cherché toute sa vie. Il m'envoie des images, des sons et des couleurs, même si sa vision d'ensemble est étrangement grise. J'avais entendu parler des dragons, de la complexité de leur esprit, mais le tester par moi-même est au-delà des mots.

L'émotion m'étreint, et soudain, tout est noir, je ne sais plus...La dernière chose dont j'ai conscience est la peur du dragon.

Lorsque je me réveilles, les doigts encore crispés sur mon épée et mon bouclier, je ne suis plus prisonnière de la glace. Une douleur sourde monte dans mon corps, et je lâche mes armes pour rouler sur le côté et vomir une bile âcre. Je sent l'esprit du dragon, inquiet, frôler ma conscience, et il s'approche de moi, me soutenant du bout de son museau. Par réflexe, je m'agrippe à une de ses piques, au bout de son museau, et frissonne. Doucement, il m'aide à me redresser, et je m'accroche à lui comme à une bouée. Avec autant de douceur, je l'invite dans mon esprit, et lui confie le moindre recoin de mes pensées, le moindre souvenir de ma vie passée, la moindre des émotions que j'ai ressentie.

Alors que je me livre toute entière à lui, une seule question me vient à l'esprit :


- Quel est ton nom ?
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Saïph


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Saïph
Message Sujet: Re: Le premier contact | Mar 2 Fév 2016 - 23:40


Mon premier contact mental se solda par une frayeur, j’ai sentis son esprit, Brièvement. Mais l’elfe suite à la sortie de la glace et le contact de l’air ou simplement la formation du lien tomba inconsciente. La peur s’empara de moi : avais-je fait quelque chose de mal ? Il ne me semblait pas. Alors que je tentais de comprendre je me rends compte qu’elle se réveille. Ma peur s’apaise et je me sens rassuré au contact de son esprit contre le mien. Elle m’analyse et découvre qui je suis. J’étais heureux de partager qui j’étais avec elle.  Puis le contact s’affaiblit… Je la sens partir. Je me rends compte qu’elle est toujours emprisonnée.

La peur  s’empare de moi : dans la frénésie causée par cette crainte je me mets a rapidement dilater la glace par mon souffle brûlant. Je ne sentais plus rien de son esprit et cela ne me rassurais pas. Je ne voulais pas la perdre.  Je tentais de reprendre contact tout en m’attelant à faire disparaitre la prison gelée de ma Dragonnière. J’allais vite et mais je faisais très attention à l’intensité de mon souffle si bien qu’en une minute il n’y avait plus qu’une flaque dans laquelle gisait l’elfe que j’avais déposé délicatement.  Je l’ai sentie respirer à ce moment-là  et je restais assis à côté pour surveiller son état et attendre qu’elle se réveille.

Elle resta pendant une bonne dizaine de minute dans cet état. Je veillais à ce qu’elle n’ait pas froid en la couvrant de mon aile et alors que je sentais son esprit s’éveiller je lui laissais voir le jour et m’écartais un petit peu pour l’observer, à la fois inquiet de son état et rassuré de la voir en vie. Elle lâcha ses armes et se mit à cracher sur le sol un liquide peu appétissant, surement l’origine de ses maux.  Alors qu’elle semblait avoir expulsé ce qu’il la gênait tant, je vins rapprocher mon museau prêt d’elle et je tendais mon esprit pour la soutenir.

Elle s’agrippa au bout de mon museau et je l’aidais à se relever alors que ses muscles qui semblaient bien engourdit par la glace avaient du mal à la supporter. Et alors qu’elle s’accrochait à moi, Je pouvais voir son esprit s’ouvrir à moi. Et je découvrais bien assez vite sa vie. Elle a vécu longtemps, très longtemps. Je voyais la vie en communauté, les elfes, les dragonniers, l’amour. Puis la peur, la haine la plus profonde, le temps qui s’arrête et passe lentement durant une éternité, une éternité qui rend fou.

J’avais du mal à saisir la profondeur de ce que je voyais. Et au fur et à mesure que je comprenais ce qu’elle avait vécu je compatissais. Elle avait enduré une prison de glace pendant des siècles durants. Une vie seule tourmentée par ses souvenirs et ses émotions de haine. Puis je me vis, moi. Je l’avais sortie de ce calvaire, de cette torture imposée. Nous avions tous les deux trouvé notre compte après tout.  

- Quel est ton nom ?

Elle me parlait directement, avec son esprit. Ce n’était plus des images, des pensées, des émotions mais une phrase. Notre premier échange concret. Je fixais mon regard dans le siens alors que je répondais tout simplement de mon esprit vers le sien :

-Je suis Saïph. Et je suis heureux de t’avoir pour Dragonnière.
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Andlàt


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Andlàt
Message Sujet: Re: Le premier contact | Mer 3 Fév 2016 - 19:46


-Je suis Saïph. Et je suis heureux de t’avoir pour Dragonnière.

Ma première réaction fût d'être étonnée. Ce dragon avait été livré à lui-même pendant la quasi-totalité de sa vie, mais il connaissait la langue commune et pouvait la parler. J'étais curieuse de savoir s'il connaissait aussi l'ancien langage, mais je décidais de remettre l'expérience à plus tard. Durant tout mon enfermement, j'avais appris -un peu de force il faut l'avouer- à être patiente, et nous aurions tout le temps de nous apprendre certaines choses. Je n'étais pas une experte de la langue commune, et ma prononciation, même mentale, était hésitante, et je possédais bien peu de vocabulaire. Ayant vécu toute ma vie dans la forêt de mes ancêtres, je n'avais jamais eu besoin de me servir de cette langue, même si on m'avais autrefois obligée à l'apprendre. Je m'essuyais vaguement la bouche et balbutiais mentalement :

- Mon nom est...Andlàt. Enfin...je crois. Je...Je te remercie de m'avoir délivrée. Tu es...mon dragon.

Cette affirmation me semblait si irréelle que j'avais ressenti le besoin de le dire, même si ça n'était que mentalement. J'avais enfin réussi à reprendre le contrôle de mes membres, et j'esquissais quelques pas hésitants pour me rapprocher de mes armes, sans pour autant lâcher le dragon. Heureusement, elles avaient été forgées pour un dragonnier, et n'avaient donc pas souffert de leur long séjour dans la glace. J'avais même réussi à conserver le fourreau à ma ceinture et – après avoir vérifié l'état de ma lame – je replaçais l'épée dans son fourreau. Encore faible, je dus m'y reprendre à plusieurs fois pour réussir à attacher mon bouclier dans mon dos.  

Durant toute cette opération, je luttais contre les voix dans mon esprit, qui me hurlaient vengeance et violence. Cette part de moi , cette folie furieuse qui menaçait de me submerger à chaque instant, je devais protéger mon nouveau dragon, la nouvelle partie de mon âme, de cette violence brute qui me déchirais l'esprit et l'âme à chaque instant. J'avais une nouvelle priorité : protéger mon dragon, des autres, et surtout...de moi-même.

Je m’aperçus, petit à petit, que le dragon s'était installé en moi, compatissant. Il semblait me voir comme quelque chose de précieux, qu'il lui faudrait protéger. Je perçus dans son esprit sa longue recherche de son dragonnier, ce besoin impérieux de trouver son autre moitié en ce monde. Toute la méfiance que j'avais pu avoir envers lui avait disparu, laissant place à une gratitude infinie. Je titubais lentement vers ce qui avait été ma prison de glace, et qui n'était plus qu'une large flaque d'eau tiédie par les rayons du soleil qui filtraient à travers les feuilles. M'agenouillant au bord de la flaque, je me penchais au dessus de l'eau et observais mon reflet. Ma première réaction fût de sursauter et de m'écarter vivement de l'eau, puis je calmais les battements de mon cœur et observais mon visage réfléchi dans l'eau.

L'étrange femme qui me regardais à travers la surface polie de l'eau me ressemblait fortement. De longs cheveux d'un blanc nacré et pur, un visage pâle et émacié, légèrement grisâtre du fait de ma récente nausée. Mais ce qui m'avais surpris était mes yeux. J'avais toujours eu des yeux différents, et certains trouvaient parfois déconcertante cette différence de couleur, l'un bleu et l'autre vert. Même ma cicatrice, j'avais fini par m'y habituer. Mais ce que je vis dans l'eau, cette marque en forme de spirale qui s'enroulait autour de ce qui avais autrefois été ma pupille, cela m'avais fortement surprise. J'avançais lentement mes doigts fins de l'eau, et frôlais le reflet, ridant l'eau. Je me tournais vers le dragon, qui s'était penché silencieusement sur l'eau comme moi, et il me fit une espèce d'étrange sourire.

Soudain, tandis que je bataillais encore avec mon propre esprit, explorant les moindres recoins pour sceller ma folie derrière un mur infranchissable d'épines et de ronces, je m'aperçus que le fragment de glace qui emprisonnait autrefois le lieu de magie dans ma conscience avait disparu. J'étais libre ! Véritablement libre ! Je ne pus retenir un petit cri de joie qui surprit mon dragon...Saïph. Des larmes de soulagement roulèrent sur mes joues, et j'expliquais à Saïph à voix haute, d'une voix hésitante et un peu enrouée :


- Le lien entre nous...il a rompu la glace qui emprisonnait ma magie !

Je serrais le museau du dragon dans mes bras, frottant mon visage contre les douces écailles de sa tête, et heureuse pour la première fois depuis plus de 1500 ans.


- Je suis fière moi aussi d'être ta dragonnière, et que tu sois mon dragon...
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Saïph


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Saïph
Message Sujet: Re: Le premier contact | Jeu 4 Fév 2016 - 19:30


- Mon nom est...Andlàt. Enfin...je crois. Je...Je te remercie de m'avoir délivrée. Tu es...mon dragon.

Je ne pouvais pas m’empêcher de hocher lentement de la tête lorsqu’elle se mit à m’appeler comme son Dragon. C’était nouveau et cela marquait une nouvelle étape dans ma vie que je commençais à vivre pleinement.  Andlàt quant à elle, semblait être un petit peu secouée par la tournure récente des événements. Je savais trop bien que ma dragonnière avait passé un temps trop long emprisonnée dans la glace. Ce renouveau semblait lui donner quelques difficultés. Ses paroles étaient presque hésitantes et je comprenais parfaitement pourquoi.

Andlàt commença d’abord à vérifier  son armement. Qui semblait être différent du peu d’armes humaines que j’ai réussi à apercevoir alors que j’étais encore tout petit. Après avoir constaté qu’elles étaient dans un bon état, elle se mit à replacer avec difficulté sa lame et cette sorte de coquille dont je n’avais que l’image mais pas le nom. C’est là que je la sentais  encore faible, après de multiples essais elle finit par fixer sa protection dans son dos.
C’est après que la coquille soit fixée que je me rendais compte que mon aide aurait été la bienvenue.  Mais j’étais trop fixé sur son esprit ; ce lien d’échange mental qui se formait entre elle et moi. Je ressentais ses émotions, son état qui m’inquiétait. Et je lui apportais ma présence et mon réconfort face à ses difficultés suite à son réveil.

Andlàt se mit ensuite en marche lente. Je compris bien vite son intention. Et je suivais ses pas au fur et à mesure qu’elle progressait vers la flaque. Lorsqu’elle pencha son visage pour observer son reflet, je fus surpris de la voir sursauter en arrière. Je pensais pendant un instant qu’elle avait vu une quelconque menace et d’un regard alerte je scrutais les alentours. Sa réaction était en vérité causée par son reflet. Tout simplement. Alors qu’elle redécouvrait son visage je me rapprochais silencieusement. Je regardais Andlàt redécouvrir ce monde et alors qu’elle se retournait vers moi je la fixais droit dans les yeux. Esquissant ce qui pourrait s’apparenter à un sourire comme j’en faisais aux enfants de Jahan.

Je la sentais très active dans son esprit. Ses pensées étaient occupé par autre chose et je ne savais pas vraiment quoi. Je n’y faisais pas vraiment attention. Mais c’est à ce moment précis où Andlàt se mit à pousser ce qui pourrait s’apparenter à un cri de joie mêlé à des larmes. Sur l’instant je n’ai pas réussi à contenir ma surprise qui s’exprimait par un penchement de ma tête en arrière. Heureusement je savais ce qu’elle ressentait par le biais de ses émotions et c’est alors qu’elle m’annonça :

- Le lien entre nous...il a rompu la glace qui emprisonnait ma magie !

Je sentais ce que cela comptait énormément pour ma Dragonnière. Elle a été privée aussi de sa magie pendant des années et c’est grâce à notre lien. Cette nouvelle était magnifique. Nous avons tant apporté l’un a l’autre en si peu de temps. Cela me laissait penser que j’allais renaitre moi aussi avec la perte de cette violente pression qui m’incitait à chercher et surtout le gain d’une compagnie très agréable. Mentalement je lui faisais part de ma pensée :

-Je suis très heureux de l’apprendre !  

Le contact qui en découla était unique. Elle se serra contre moi, un geste affectueux comme je n’en avais jamais ressenti auparavant. Ce contact simple coupait court à ma solitude comme à celle de ma dragonnière et je frottais très lentement mon museau contre elle montrant que j’appréciais grandement l’instant. Je la sentais heureuse, véritablement heureuse.

- Je suis fière moi aussi d'être ta dragonnière, et que tu sois mon dragon...

Je ne dis rien de plus, si ce n’était par le biais de ma pensée heureuse que je lui envoyais. Je restais ainsi, profitant de ce moment pendant une petite minute, avant de me rappeler que ma dragonnière pas au meilleur de sa forme. Et je voulais y remédier le plus rapidement que possible :

-Il faut que tu manges. Je pourrais partir chasser rapidement et trouver de quoi te redonner des forces. Un ou deux lapins bien cuits ne te feront pas de mal qu’en pense-tu ?
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Andlàt


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Andlàt
Message Sujet: Re: Le premier contact | Dim 7 Fév 2016 - 21:40


Au début, j'étais étonnée que mon dragon ne me parle pas directement, mais plutôt par le biais de ma pensée. Mais je me souvenais maintenant, que le dragon de Myriil non plus ne parlait pas, il communiquait directement avec mon esprit lui aussi. Quoi qu'avec Saïph, c'est très différent. Il semble vouloir tout partager avec moi, et j'ai envie de tout partager avec lui, je sais qu'il me complétera, m'aidera à tenir le coup si ma folie reprends le dessus. Mais je me battrais à chaque instant pour qu'il ne paye pas le prix de la folie destructrice qui peut s'emparer de moi à chaque instant. Je sais que quelque chose a changé.

Sa décision de partir chasser me glace d'effroi. Je ne peux pas, ne veux pas, non ! Malgré moi, la panique s'empare de mon esprit et je plonge un regard paniqué dans les yeux mordorés de mon dragon. Je lutte contre la perte de conscience qui s'approche de moi lentement, mais je m'accroche au doré des yeux de mon dragon pour rester en vie une minute de plus. J'essaye de lui transmettre ce que je peux, ma crainte qu'il ne m'abandonne comme Shruikan, la crainte de me retrouver seule à nouveau. La folie que j'avais réussi à contenir m'étreint, me faisant lentement suffoquer comme si j'étais sous l'eau.

Quelques secondes ont suffi à convaincre le dragon de rester un peu plus longtemps près de moi, et je réussit à me calmer peu à peu. Je m'accroche à ses piques comme à des bouées de sauvetage, et finis par me glisser devant ses ailes, là où est ma place de dragonnière. Ses écailles noires et coupantes entaillent légèrement l'intérieur de mes cuisses, mais je n'y prête pas attention, concentrée sur mon esprit. Lentement, je repousse la folie loin dans mes pensées, et crée une nouvelle barrière, cette fois-ci à l'image des dures écailles de mon dragon. Je m'accroche au cou de mon dragon, et une fois que mon esprit est totalement apaisé, je lui transmet mon idée.


- Tu peux aller chasser si tu veux, mais ne part pas loin de moi…Je ne le supporterais pas. Et quitte à partir, autant partir tous les deux, je peux supporter un voyage à dos de dragon ne t'en fais pas…

Je n'étais pas aussi sûre de moi que je n'essayais de le faire croire à mon dragon, mais j'avais de la volonté, et je savais que je me rétablirais vite de mon inactivité. Quand à mon esprit...j'osais espérer, naïvement peut-être, que mon dragon m'aiderait à me reconstruire...
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Saïph


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Saïph
Message Sujet: Re: Le premier contact | Lun 8 Fév 2016 - 15:12


Mon idée partait sur une bonne intention, je voulais aider ma dragonnière à se remettre sur pied le plus rapidement que possible, et en quelques instants après, je me rendais compte à quel point elle était effrayée de rester seule. J’étais tiraillé dans mon choix, devais-je la laisser seule un instant le plus court possible pour lui trouver à manger lui permettant se remette le plus vite de son état ?

Ce qu’elle m’envoya me fit penser le contraire : Je sentais ma dragonnière paniquer a cette idée, elle était faible physiquement pour l’instant. Mais je me rendis bien compte que ce serait pire de la laisser seule. Elle ne pouvait pas retourner à la solitude et je m’en voulais de ne pas m’en être rendu compte plus tôt. C’était une évidence ; Andlàt a passé trop de temps seule elle avait besoin de compagnie. Elle avait besoin de moi.

Je la lui portais une sorte de regard tendre, pour la rassurer. Je restais avec elle. Le contact qu’elle avait sur moi faisait son effet, ma présence seule avait un impact. Je n’avais jamais sentis quelqu’un être collé à mes écailles ainsi. Je me sentais presque comme un protecteur pour ma dragonnière et alors qu’elle se positionnait sur mon dos je sentais que dans son esprit une pensée qu’elle me cachait. Je me doutais que c’était un de ces souvenirs douloureux comme celui de Shruikan qui l’abandonnait à son sort et dont l’idée de revivre une pareille chose la paniquait.

- Tu peux aller chasser si tu veux, mais ne part pas loin de moi…Je ne le supporterais pas. Et quitte à partir, autant partir tous les deux, je peux supporter un voyage à dos de dragon ne t'en fais pas…

La laisser seule n’était pas une bonne idée, et si elle était capable de faire un voyage, il y a moyen de faire un compromis et je pourrais très bien chasser tout en la gardant avec moi

-Nous volerions ensemble, ce serait bon et si je tombe sur une proie en zone dégagée il me sera facile de l’attraper tu pourras donc reprendre des forces.

L’idée de m’envoler avec ma dragonnière pour la première fois me séduisait, je voulais lui faire profiter des cieux, de plus je resterais avec elle pendant ce temps et je finirais bien par débusquer une proie facile en dehors de cette forêt.
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Andlàt


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Andlàt
Message Sujet: Re: Le premier contact | Mer 10 Fév 2016 - 19:24


Je ne souhaitais qu'une chose, rester auprès de mon dragon, le plus longtemps possible. Et si cela impliquait de me faire lacérer les cuisses par ses écailles, eh bien soit, je supporterais. Du moment que je n'étais plus seule...Mon ventre gargouillait, et je pris conscience pour la première fois en 1500 ans que j'avais faim, et sommeil aussi. Autrefois, j'aurais refusé de manger de la viande. Après tout, les elfes sont ainsi faits, ils sont trop proches de la nature, et certains vont même jusqu'à adopter l'apparence d'une plante pour ne pas avoir à se nourrir de la nature. Mais, n'ayant jamais été réellement formée à la magie, puisque je n'avais aucune dispositions particulières envers elle, je n'avais pas cette réticence envers la viande.

Je salivais lorsque je pensais à une biche rôtie que l'on m'avais autrefois offert lors d'un banquet chez les nains, et transmis sans vraiment y penser mon souhait à mon dragon.


-Nous volerions ensemble, ce serait bon et si je tombe sur une proie en zone dégagée il me sera facile de l’attraper tu pourras donc reprendre des forces.

J'acquiesçais mentalement, et il décolla rapidement, après quelques petits bonds vers la lisière de la forêt. Quelle sensation grisante, le vent dans mes cheveux ! Je redécouvrais les contacts de ce qui m'entoure, et ma peau sensible me démangeais. Mais ça ne m'était pas désagréable, je me sentais si libre ! Rapidement, la forêt laissa place à une douce plaine, et Saïph faisait attention de ne voler ni trop vite ni trop haut. Les mouvements puissants de ses ailes m'impressionnaient, et ceux de ses muscles sous moi me donnaient l'impression de communiquer autrement avec mon dragon.

A chaque instant, je faisait part de ma joie à mon dragon. Je ne cessais de lui montrer le moindre arbuste qui me paraissait inconnu, comme un enfant qui redécouvre le monde. Et bientôt, nous tombâmes sur un troupeau de cerfs. Saïph, en bon chasseur, captura deux cerfs qui traînaient de la patte à l'arrière du troupeau, et les acheva rapidement. Et, alors que la lumière tombait, il nous déposa avec notre repas au bord de la forêt, pour que nous puissions camper pour la nuit.

A peine était-il posé que je chancelais sur son dos et glissais doucement à terre. Mes jambes ne me portaient plus, et le tissus de mon pantalon avait frotté contre mes cuisses, ouvrant des plaies à vif. Mais je n'avais que faire de ces bagatelles, et j'explosais d'un rire vif et cristallin, un rire de joie. J'étais libre, et un dragon partageais aujourd'hui et jusqu'à la mort ma vie. J'étais simplement heureuse…

Le dragon, un peu affolé de mon comportement et de mes blessures, s'approcha avec un air inquiet. Je le rassurais en le grattouillant sous le menton comme j'avais vu tant de fois Myriil le faire avec Shruikan.


- Ne t'en fais pas, je vais me soigner pour les blessures, et nous ferons une selle avec le cuir de ces deux cerfs pour que ça ne se reproduise pas.

J'avais besoin de parler à voix haute, peut-être pour m'assurer que j'avais encore une voix, peut-être juste pour différentier mes pensées des voix dans mon crâne qui me murmuraient des mots de mort et de vengeance...Repoussant ces pensées, j'entrepris de dépecer les deux bêtes, et en laissais une entière à l’intention de mon compagnon, puis je découpais la seconde en quartiers.


- Peut-être pourrais-tu commencer à nous faire un feu ? J'en aurais besoin pour cuire les morceaux de viande...
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Saïph


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Le premier contact Vide

Saïph
Message Sujet: Re: Le premier contact | Lun 15 Fév 2016 - 13:16


Ma proposition de trouver un repas pour nous deux plaisait à Andlàt. Elle me transmettait son envie d’une biche rôtie et j’étais satisfais de savoir que cette perspective de reprendre des forces lui plaisait. Sans rien dire de plus, ma dragonnière approuva mentalement ma proposition et je décidais donc de m’arracher avec elle de ce lieu qui avait été le théâtre des siècles de solitude qu’elle a enduré.

En quelques brefs instants je me sentais dans les airs. Porté par mes ailes ne ressentant que le vent sur mon corps et le léger poids de ma dragonnière qui était ravie de cette liberté nouvelle, de cette sensation agréable qu’était le vol. Je montrais fièrement ma force et mon agilité à Andlàt. Je passais quelques minutes à frôler les arbres avant que la forêt ne se dégage pour laisser place à une plaine.

Et pendant ce vol calme et agréable ma passagère semblait redécouvrir le monde. M’exposant sa joie à chaque découverte d’un monde caché à elle depuis bien trop longtemps. Après quelques minutes de vol, je finis par repérer un petit groupe de cerfs. Le troupeau n’était pas immense. Mais comme d’habitude les plus faibles trainaient la patte.

En un coup d’œil je sélectionnais mes deux cibles parmi les plus lentes. En un passage je raflais de mes pattes arrière notre futur repas. Je planais sur quelques mètres tout en achevant mes prises en plantant mes griffes au niveau du cou de l’animal. Avant de me poser lentement au niveau du bord de la forêt.  Dès que j’eus les pattes sur la terre ferme. Andlàt vacilla lentement avant de se glisser jusqu’au sol. Je sentais une faible douleur, mais de la douleur quand même. Et alors que mon regard se posait sur elle je l’entendis rire.

Je me penchais vers elle. Ne comprenant pas vraiment au final comment interpréter ces réactions contraires, car je voyais bien qu’Andlàt était blessée. Ses cuisses saignaient et j’avais peur qu’avec son état précédent elle se sente mal. Mais l’énergie de son rire et surtout sa joie contredisait mes inquiétudes.

Elle me rassura en passant sa main sous mon cou. Ses doigts frottaient lentement à cet endroit-là, une zone relativement sensible me faisant frissonner sous ce contact inédit mais extrêmement agréable.  Je restais sans bouger profitant de ce toucher simple qui était si agréable. Je lui transmettais cette sensation plaisante.


- Ne t'en fais pas, je vais me soigner pour les blessures, et nous ferons une selle avec le cuir de ces deux cerfs pour que ça ne se reproduise pas.


J’étais rassuré d’entendre cela. Je ne voulais pas qu’Andlàt se blesse à chaque fois qu’elle vole sur mon dos, même si la perspective d’avoir une selle était étrange à mes yeux : Autre chose que mes écailles sur mon corps que cela doit être étrange. Je tournais ma tête vers les deux cerfs avec une sérieuse envie de manger.

- Peut-être pourrais-tu commencer à nous faire un feu ? J'en aurais besoin pour cuire les morceaux de viande...

-Il est vrai. Vous préférez votre viande après le passage du feu. Reste là, je vais m’en occuper.


Je rassemblais mes souvenirs et je me rappelais que Jahan avait du bois qu’il coupait à l’avance, il m’avait expliqué que c’était pour faire du feu. Etant incapable d’en cracher, les humains le conservaient avec du bois. Et c’est dans cet éclair de génie que je bondissais vers la forêt pour attraper du bois. En quelques minutes je me retrouvais à revenir avec des morceaux trouvé sur le sol de toute taille en lui demandant mentalement :

-Je crois que vous vous servez de ça pour faire cuire votre viande ?  Je n’ai pas envie de remettre le feu à une autre plaine
.

Je lui montrais mentalement que lorsque j’étais encore jeune, après avoir vu les humains faire cuire leurs aliments j’ai moi-même voulu essayer en crachant du feu sur une prise, mais les flammes furent trop fortes et le feu s’était répandu sur l’herbe sèche de la plaine ou je me trouvais. Le problème était que j’étais proche de chez Jahan et que je ne voulais pas le toucher avec mes flammes. Mais après une minute passée à sauter sur les flammes pour les éteindre j’ai eu raison du feu.
Je regardais le tas de bois en face de moi puis mon regard se détourna sur Andlàt avant de lui avouer finalement :

- Je ne sais pas vraiment comment m’y prendre. Ce n’est pas comme ça que je voyais les chasseurs  faire cuire la viande.
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Andlàt


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Andlàt
Message Sujet: Re: Le premier contact | Jeu 25 Fév 2016 - 17:18


Pendant que mon dragon était allé chercher du bois, je rassemblais mes esprits. Rien n'était encore gagné, je devais apprendre tout ce que le dragon savait sur ce monde, et le reste, je ne pourrais l'apprendre qu'en regagnant la civilisation. J'étais tentée d'explorer en premier le Du Weldenvarden, mais quelque chose dans mon instinct d'elfe me disait que je n'y avais plus vraiment ma place. Qu'avait-il donc pu arriver à ma forêt natale pour que je me sente si éloignée d'elle ? Qu'étais devenue Menoa ? Et Ellesméra ?Un frisson me parcourût.

Je rassemblais des pierres pour entourer le feu, afin que toute la prairie ne s'enflamme pas lorsque mon dragon utiliserais le feu de ses entrailles pour allumer un feu. Dans ma tête, les voix se bousculaient encore.


*Apprends tout ce que tu peux de ce dragon, soumet sa mémoire, et prends sa vie si tu veux survivre…*

*Non, attends juste qu'il ne se doute de rien et tue le maintenant, tu n'as plus besoin de lui maintenant que tu es libre…*

- Mais...il est mon dragon, je ne peux pas le tuer...nous sommes liés...non ?

Un craquement de brindilles me fit lever la tête de mon cercle de pierres, et je me tus brusquement. Je serrais les mâchoires en tentant de repousser les voix dans ma tête, et adressais un sourire crispé à mon dragon. Il me montra sa première tentative infructueuse de faire du feu, et le désastre qui en avait suivi, et je fus amusée de voir le dragonneau sauter sur les flammes pour les éteindre. Un sourire franc aux lèvres, je m'emparais des morceaux de bois et les empilais savamment en tipi afin d'optimiser le feu, puis désignais la base de l'édifice à mon dragon :

- Tient, tu peux cracher ton feu ici, et je ferais cuire ma viande.

Je m'écartais et souris à mon dragon pour l'encourager, et sortis un couteau de chasse de ma ceinture pour commencer à tanner les peaux de cerfs. Je n'avais jamais été très douée pour cela, mais j'avais appris à faire quelques choses potables avec du cuir. Cependant, ça serait ma première selle de dragon...J'espérais me souvenir de comment était faite celle de Shruikan, même si je ne saurais jamais en faire une aussi belle que celle qu'il avait à l'époque. Je n'osais penser à ce qu'était devenu me dragon noir, captif toutes ces années...Il devait avoir grandi, et ne passais sûrement pas inaperçu…

*Tu sais que tu devras le tuer aussi si tu le retrouve...Il est probablement complètement fêlé, comme toi ma vieille !*

*Pas folle, pas folle, pas folle, JE NE SUIS PAS FOLLE !*

J'avais instinctivement fermé les yeux, me retirant dans mon paysage intérieur, que je m'étais forgé durant toutes ces années de captivité. Je n'avais plus conscience de rien, autour de moi rien que des landes désolées, dépourvues de nature, tristes et désolées. Tout est noir, je ne sais plus...
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Saïph


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Saïph
Message Sujet: Re: Le premier contact | Mar 1 Mar 2016 - 23:54


- Tient, tu peux cracher ton feu ici, et je ferais cuire ma viande.

Je m’exécutais donc, projetant une flammèche à l’endroit désigné qui ressemblait à un feu humain comme dans mes pensées. Le bois se mit à fumer et crépita avant de s’enflammer lentement. Le feu ne sortais pas de celui-ci et j’étais satisfais de ce résultat. Je regardais les deux corps de cerfs avant de lentement reculer du feu et m’allonger en observant attentivement ma dragonnière s’occuper des peaux.

Je la fixais, presque fasciné par ce travail simple mais typiquement humain. Elle transformait les restes de la chasse pour leur donner une utilité nouvelle. Je fermais les yeux lentement alors que je l'observais, satisfait de la situation. Et alors que ma vision s'obscurcissait une pensée troublante émergea dans mon esprit.

*Pas folle, pas folle, pas folle, JE NE SUIS PAS FOLLE !*

J’étais certains que cette pensée était celle de ma dragonnière. Mais la force que j'ai ressentis à travers  était singulière ; elle ne me parlait pas du moins je n’en avais pas l’impression. Je relevais la tête et l’observais intrigué. Pourquoi disait-elle cela ? Je la voyais fermer les yeux. Elle semblait s’arrêter lentement et ce comportement anormal confirmait mes craintes. Je l’interrogeais mentalement.

-Andlàt tout va bien ?


Je me relevais tout en portant mon regard aux alentours, comme si je cherchais une menace sans savoir ce qu’elle était. Inquiet je me mis à tourner autour du feu comme si je cherchais une autre perspective pour comprendre la scène. Ma dragonnière n’était pas blessée, je ne sentais pas l’odeur du sang, du moins je ne ressentais que l’odeur de celui des deux cerfs.

Je ne décelais aucune présence alarmante et donc mon inquiétude s’amplifiait car je n’arrivais pas à identifier ce qu’il se passait. Je me tournais vers ma Dragonnière. Rapprochant ma tête de son visage, ses yeux étaient clos mais elle semblait respirer mais ce n’est pas pour autant qu’elle était là

-Andlàt ?
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