Pierrot parcourait la forêt depuis plusieurs semaines déjà. Il le savais, c'était un endroit stratégique, unique frontière entre le monde des elfes et le monde des humains. Un elfe qui voudrait sortir de ce monde serait obligé d'y passer. car il en avait l'intime conviction, celui qu'il recherchait, le neveux de feu le roi du Surda, avait vécu la majeure partie de sa vie chez les elfes, et savait de par les insinuations de son amie la reine des elfes Islanzadì, qu'il en était sorti il y a très peu. Il n'avait pas réussi à avoir un contact précis avec la reine, et avait eu peu d'informations de sa part.

Il avançait ainsi, accablé de fatigue, sur son cheval Elosis. Il ouvrait son esprit au maximum, essayant de repérer parmi les être qui l'entourait si un elfe se rapprochait. Il senti bientôt un être qui lui semblait mi elfe mi humain. Cet esprit se rapprochait, il prennait le même chemin que le magicien, mais dans le sens inverse. Il allaient se croiser. Pierrot en était convaincu, c'était celui qu'il était venu chercher. Il aperçu enfin une silhouette. Elle était fine. des cheveux blond volaient au vent. Pierrot fut un court instant étonné ... il ne s'attendait pas vraiment à voir une femme, mais le destin était ainsi fait. Il fit forcer le pas à Elosis. Il se rapprochait. Il distinguait à présent la femme dans son entier. Elle avait les traits fin, mais pas trop non plus, fruit de son métissage, ce qui la rendait très belle. On voyait à peine la pointe de ses oreille sortir de ses cheveux.

Pierrot demanda à Elosis de stopper. Il mit pied à terre, et s'avança vers la jeune femme. Il s'inclina bien bas, et l'aborda :

"Madame ! Je pense que c'est vous que je venais chercher !"

Puis, il se redressa, et recula d'un pas, afin de considérer la femme dans son ensemble.

"Êtes-vous bien la fille de Jakelinus du Surda, et d'Eowen d'Ellesmera ?"

Un homme aux traits vieilli mais plein de sagesse s'approcha de Mirwen et descendit de son cheval grisâtre pour s'adresser à elle, lui demandant des confirmations sur ses parents. Elle fût très surprise qu'on s'adresse subitement à elle de cette manière, ce qui l'empecha de répondre assurément

''Oui.. oui..''

Elle rougit sans véritable raison, habituellement elle n'était pas vraiment timide, mais elle éprouvait une certain fierté à ce qu'on connaisse ses parents même si elle ne comprenait pas pourquoi on pourrait venir la chercher, elle s'empressa de demander sur un ton aussi poli qu'elle le pouvait.

''Je suis bien celle que vous semblez chercher mais pourriez vous m'expliquez ce qui me vaut cet honneur, et ainsi vous présentez par la même occasion?''

Le teint vieilli de Pierrot, ainsi que sa barbe, l'empêchaient de rougir, mais il fut confus d'avoir omis de se présenter. Il s'inclina encore une fois.

"Pour la majorité des personnes, mon nom est Pierrot. Je suis magicien, et contrairement à vous - oui, je vous l'apprends - je n'ai ni titre ni grade, sauf occasionnellement celui de général lorsque l'armée de l'Alagaësia sollicite mon aide. Je vous cherche pour une raison simple, que l'en pourrait qualifier de généalogique. Mais, avant que je vous conte la partie que vous ne connaissez pas de votre histoire, voulez-vous bien vous assoir et manger quelque chose ? Et me donner votre nom par la même occasion ..."

Avant que la jeune femme n'ait eu le temps de répondre Pierrot s'asseyait sur un tas de feuilles et commença à déballer son bagage. Il sorti des gâteaux énergisants qui étaient un peu emmiétés, et une outre presque pleine d'une boisson de la composition du magicien, à bases de fruits et de plantes.

Mirwen ne comprit pas directement ce que le magicien lui racontait, elle attendait des précisions. Pour cela elle accepta sa proposition et s'assit a ses cotés en prenant un gâteau que le vieux sage lui tendait. Elle lui répondit avant d'entamer le gâteau.

''Je suis Mirwen et... apparemment vous paraissez en savoir plus sur moi que moi même. Alors je vous en prie, continuez vos explications...''

Puis elle reprit la dégustation de son gâteau en attendant que Pierrot lui raconte ce qui avait éveillée sa curiosité concernant son passé..

Pierrot se mit en tailleur et regarda un instant la jeune femme manger. Puis il commença son récit.

Il parait d'une voix lente et grave :

"Il y a de cela environ neuf décennies, le roi et la reine du Surda - tes grands-parents - eurent un fils, Goldarius. Quatre ans plus tard, naissait leur deuxième et dernier enfant, Jakelinus. Je vous passe leur vie, vous vous renseignerez par vous même, mais le fait est que lorsque Goldarius eut 19 ans, son père décéda des suites d'une maladie lente et douloureuse. Il devient ainsi roi du Surda. Il se maria à la fille d'un riche commerçant de la cour, Elénaora, actuelle reine et régente du royaume. Pour en revenir au jeune frère du roi, Jakelinus, il vécu très mal la mort de son père, de qui il était très proche. Il fut très vite écœuré des changements qui intervinrent après l'intronisation de Goldarius. Il ne pouvait se résigner à cette nouvelle vie de château, dictée par le luxe et l'extravagance. Il se fâcha avec son frère, et partie en exil. Après un voyage de plusieurs années d'errance sur les routes de l'Alagaësia, il fut recueilli par un elfe, qu'il considéra par la suite comme son second père. C'est ainsi qu'il rencontra une jeune elfe, avec qui il eut un enfant, toi. La suite, tu la connais mieux que moi, ainsi je vais revenir à l'histoire du Surda.

Goldarius Fut complètement anéanti par l'exil de son frère. Il fit envoyer des soldats à sa recherche, en vain. Il tomba dans une profonde dépression, qui s'apaisa avec le temps et l'amour de sa femme. peu à peu, le Palais perdait de son luxe, la cour était de moins en moins nombreuse, le roi était aigri, il dirigeait son royaume sans la moindre conviction.

Lorsqu'il apprit la mort de son frère dans des circonstances plus que douteuses, il perdit tout envie de continuer. Il se laisser aller, sa déprime allait croissante, sa fatigue allait croissante, ajoutée à son grand âge. Il c'est éteint dans son lit il y a quelques mois, ne laissant aucune descendance. Son épouse étant très fatiguée et actuellement dans son lit de mort, elle m'a chargé personnellement de retrouver l'héritier du trône légitime, le plus proche : l'unique enfant du frère du roi.

Et cet enfant, c'est toi ! Si je devais résumer tout cela : tu est une princesse, et le trône du Surda te revient de droit !"

Pierrot fixa à présent Mirwen, et attendait sa réaction.

Mirwen écouta attentivement les explications du mage, en affichant un visage de plus en plus surpris au fur et à mesure qu'il progressait dans ses explications. Bien que malgré les décédés de cette hitoire, l'idée lui plaisait même si cela allait contre la vie simpliste qu'avait prévue son père. Beaucoup de jeune fille rêve secrétement qu'elle voudrait être princesse, elle n'en faisait pas exceptionet ce n'était pas loin d'un petit rêve devenant realitée. Puis tout ces mots venaient d'une personne qui respirait la sagesse, cela lui inspirait confiance. Pourtant elle dit :

''Ce n'est pas possible... Je ne sais que dire, je n'ai qu'un moyen de savoir si c'est la verité, c'est de vous suivre. Est-ce que j'ai vraiment le choix?''

Elle n'attendait pas de réponse a cette question. Elle se releva pour montrer son empressement, sous entendant *allons y tout de suite* puis elle rajouta :

''Le surda, vous avez dit..? C'est loin?''

Elle insistait sur le fait qu'elle voulait partir maintenant. Il y aurait beaucoup a dire sur la route de toute façon comme elle semblait longue alors pourquoi perdre du temps...

Le vieux magicien se releva, et écarta son manteau. Il portait son épée côté droit, et une autre épée du côté gauche. Cette dernière était humaine. Sa lame en acier était la plus simple qui soit. Il la sorti, et tendis le paumeau à Mirwen. Il était en or, incrusté de diverses pierres précieuses. Une inscription parcourait le manche.

"Tenez cette épée, regardez-là. C'est cele de votre oncle, qui la tenais lui-même de son père ... Sur le manche, les inscriptions sont un peu effacées, mais il est inscrit Le possesseur de cette épée est également possesseur du trône du Surda. Je n'aurais pu me procurer cette épée si ce que je vous ai raconté n'est pas vrai !"

Puis, il fouilla dans sa besace et en extirpa un parchemin enroulé. Il le déroula. C'était une carte de l'Alagaësia et du Surda. Pierrot pointa Aberon de son doigt.

"Nous allons ici. Vous préférez connaitre notre itinéraire ou me suivre aveuglément ?"

Mirwen prit la lame que le mage lui tendait, examinant l'inscription qu'il avait enoncé. Elle ne savait trop comment confirmer l'authencité de l'épée, ni si elle pourrait l'utiliser plus efficacement que celle qu'elle possédait déjà, même si celle ci restait classique, elle en avait l'habitude et l'autre lui semblait trop décorée et précieuse pour servir. La jeune elfe réclama juste le foureau pour pouvoir la ranger et l'équiper.

Il lui avait aussi proposait de lui montrer l'itinéraire qu'ils emprunterait. Mirwen n'avait jamais pris la peine d'apprendre la carte du monde, ni même d'y jeter un coup d'oeil donc cela ne l'intéressait pas vraiment de savoir l'itinéraire exact jusqu'au Surda. Elle demanda juste :

''Dites moi simplement quel sorte de lieu nous aurons a traversés...''

Puis après avoir reçue ces petites précisions elle rajouta :

''Je n'ai pas vraiment compris votre rôle a vous, quel raison vous a poussez a venir me chercher? ''

Il lui avait peut être plus ou moins déjà raconté lors de ces explications mais cela permettait d'engager un peu la discution..

Pierrot passa sa main sur le dos de son cheval, et lui chargea sa besace.

"Nous allons marcher jusqu'en lisière de forêt. Je vous achèterais un cheval au premier village venu, pour que nous puissions voyage à un rythme convenable."

Le vieux magicien cru bon d'apprendre à Mirwen les lieux qu'ils traverseraient.

"Nous allons donc d'abord sortir de la forêt, pour presque immédiatement nous engouffrer dans le désert du Hadarac. Nous avons particulièrement mal chois notre saison, car elle y est aride en ce moment. Mais nous survivrons ! Nous auront également quelques lieues de plaines en sortant du désert, puis nous arriverons à Uru'Baen, capitale de l'Alagaësia. C'est là qu'est ma maison, mais il y a tellement longtemps que n'y ai pas été, je crains l'état dans lequel je vais la trouver ... mais, advienne que pourra."

Puis, Mirwen lui demanda des précisions sur son rôle, ce qu'il ne savais pas vraiment lui-même.

"Eh bien, il y a de celà queques mois, le roi étant mourant, un conflit c'est déclenché, et à divisé l'Alagaësia en deux ; les uns voulaient l'annexion du Surda à l'Alagaësia, les autres - dont je faisait parti - voulaient que le Surda reste libre et indépendant.

Le roi avant de s'éteindre à émit comme dernière volonté qu'un homme à la hauteur de ses attente vienne, défende le Surda, et surtout ne laisse pas le trône vide à la fin du conflit. Il a mentionné dans son testament que dans l'immédiat, il pensait à moi. J'ajoute que nous ne nous connaissions pas. Nous avions du croiser quelques fois lors de conflit ou de réuion diplomatiques, mais indirectement et impersonnellement. Il connaissait surtout de moi toutes les légendes et exploits colportés, souvent enjolé et exagérés, et a pensé que j'étais l'homme de la situation.

Maintenant, vous allez me demander pourquoi j'ai accepté cette très lourde tâche, avec toutes les responsabilités que cela impose, et de risquer ma vie pour des affaires qui ne me concernaient pas ... Et bien pour deux raisons majeures. D'abord, de par mon expérience, ma vie et mon caractère, je sais qu'il est une chose fondamentale a tout être vivant quel qu'il soit : la liberté. Ainsi, le roi m'a offert de défendre une liberté, et d'en être un élément prépondérant. La deuxième raison, c'est que, quand on a ne serait-ce qu'une once de respect pour ses semblables, on fera son possible pour respecter les dernières volontées d'un mourant.

Je sais que ma position est basée essentiellement sur l'honneur, mais ces valeurs me tiennent à cœur, c'est pour ça que je suis là ..."

Tendis qu'ils parlaient, les deux voyageurs s'étaient mis à marcher, et avait déjà parcouru quelques lieues.

Mirwen écoutait encore les explications du magicien. Ses propos honorables la méttait plus en confiance. Elle le félicita et le flatta quelques peu pour ses actions :

''Votre sens du respect et de l'honneur devraient être dignes de vos légendes''

Elle n'insista pas sur les compliments, devinant que cet homme modeste n'aimait probablement pas les éloges. Une nouvelle preuve concrète de sa sagesse. Elle ne donna pas non plus son point devue sur ces valeurs dontil parlait. Mirwen était plus interessée sur les détails de l'histoire et de leurs rôles, enfin de tout ce qu'elle devrait savoir et apprendre. Pour cela la jeune elfe préféra détourner légerement le sujet et demander encore plus d'informations :

'' Les relations entre les autres pays et le Surda n'ont pas l'air bien établis. Si le pays veut être annexé par un autre, il n'y a pas de crainte pour une guerre?
Je n'ai pas beaucoup de notions en économie, le pays est-il autosuffisant? Et sinon quel est le climat de la region?''

D'une certain façon, elle demandait plus ou moins si tout cela serait facile a gérer ou pas. Maintenant qu'elle réalisait que c'était une affaire plus sérieuse, elle ne savait pas du tout si elle serait à la hauteur...

Pierrot sourit aux inquiétudes de la femme.

"Le Surda à toujours été libre, il n'a jamais souhaité être annexé. Ce sont les Alagaësiens, du moins une partie, qui ont décidés que ce serait bien pour cette patrie.

Le Surda à une armée, assez faible, mais suffisante pour le défendre, et bien entrainée - par mes soins. Il est autosuffisant et produit même des excédents commerciaux, ce qui lui permet d'avoir un commerce prospère. Le peuple Surdain est uni, il ni a pas de minorités discriminée.
C'est un pays reconnu pour son savoir et ses sciences. Il est le pilier de la recherche scientifique humaine.

Il est en paix avec le seul pays frontalier qu'il a, l'Alagaësia, malgré la guerre qui se termine, provoquée par la mort du roi et l'insurrection de quelques Alagaësiens qui se sont crus plus malin que le reste. Je ne saurais trop vous conseiller d'ailleurs d'appliquer comme acte politique un pacte de non agression avec l'Alagaësia, afin de garantir la paix future et la sauvegarde de ce peuple qui est à présent le vôtre."

Tout en parlant, ils se rapprochaient du premier village à l'orée de la forêt.

Lorsque Pierrot désigna le petit village en s'arretant, Mirwen fit de même en profita pour donner quelques caresses au cheval qui les suivaient. Elle appuya ensuite sa tête contre le cheval et sourit en s'adressant au magicien.

Je suis rassurée d'aprendre que le peuple du Surda est inteligent et compréhensif. Il ne devrai pas y avoir de révolte a mon arrivée?

Elle reprit la marche et replaça ses cheveux. Une fois de nouveau aux cotés du sage, elle posa son index délicatement sur son nez, une manie propre à elle lorsqu'elle réflechissait.

Vous êtes sûr que c'est nécessaire de prenre un cheval. Nous sommes proche du désert non? Ne serait-il pas plus sage de choisir une monture plus aproprié pour sa traversée?

Pierrot se rendit compte un peu trad qu'il allait traverser le pays, dont une partie de désert aride, avec une femme qui n'avais jamais connu que la forêt, dense et humide. Il devait donc la rassurer et ne pas la laisser s'éloigner.

"Il y a un marchand dans ce village spécialisé dans le commerce de Harsecs. Ce sont des chevaux de voyage, particulièrement résistants aux conditions difficiles. Nous allons en acheter un. Avez vous une préférence quand au sexe de l'animal ?"

Il entrait dans le village et se dirigèrent vers un petite écurie, qui sentait la bouse et l'urine à plein nez.

À l'approche de l'odeur nauséabonde de l'écurie, Mirwen dut pincer son nez pour s'approcher sans faire de grimaces.

''Je n'ai pas d'exigences particulières. Tant que le cheval et robuste et en bonne santé, tout ira bien.''

Elle observa les alentours, passant un ragard rapide sur chaque cheval. Elle nepouvait se décider.

''Lequel me conseillez vous?''

Pierrot n'observa aucun cheval. Il savait celui qui convenait. Il se dirigea vers une grande monture, couleur sable. Il était aussi sale et mal nourrit que les autres. Le magicien s'adressa au patron de l'écurie.

"Nous prenons celui-là."

Il fouilla dans une bourse accroché à sa ceinture, et en sorti une poignée de pièce, que le patron de l'écurie s'empressa d'aller cacher dans le faux-plancher. Il n'avait même pas compter. Cette somme représentait bien plus que le prix du cheval, tous deux le savait.

Le vieil homme sondage l'esprit du cheval.

*Je vais m'occuper de toi, tu n'as plus rien à craindre à présent. Je vais te sortir de ce taudis.*

Pierrot sorti avec Mirwen et le cheval. Il s'adressa à la jeune femme :

"J'ai choisi celui-ci parce qu'il est le seul parmi ses congénaires qui avait gardé l'espoir de sortir de ce trou. Il est très fort mentalement. Son nom est Aerwël. Il faut le nourrir et le laver au plus vite. Restons ici pour la nuit si vous n'y voyez pas d'inconvénients ... nous pourrons ainsi faire des provisions."

Pierrot comença à s'éloigner, et se retourna brusquement :

"J'oubliais : nous montons nos chevaux sans selle, alors prévoyez une tenue de voyage adaptée ..."

Durant l'absence de la jeune femme, Pierrot avait préparé des gâteaux secs, suivant la recette elfique. Ils ne prenaient pas de place, et constituaient un apport important en énergie. C'était les provisions idéale pour les voyages. Il se doutait que Mirwen aurait tenté de prévoir quelques denrées, mais avait peur qu'à cause de sa faible expérience des voyages, elle n'ai pris ni assez ni correctement. Il prévu une gourde d'eau, mais pas plus. Il ne voulait pas se charger inutilement. Il pourrait faire remonter de l'eau par magie. Il chargea tout son équipement sur Elosis, puis le sorti de son box. Mirwen était là, devant la taverne, à l'attendre. Il monta son cheval.

"Nous allons traverser le désert durant trois où quatre jours. Nous avons peu de chances de rencontrer une tempête de sable en cette saison. Nous parton quand vous voulez ... "

Lorsque le mage descendit enfin il ne demanda que sa confirmation pour partir. Elle ne fit pas durer le suspense.

''Je suis prête..''

Elle fut juste un peu deçue qu'il ne fit aucune remarque sur son equipement, ni la façon dont elle s'était arrangé pour avoir les provisions de manière pratique sur le cheval, sachant qu'ils n'auraient pas de selle et prouvant fièrement qu'elle était autonome. Enfin, ils allaient reprendre le voyage...