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Happés par le néant

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Dayazell


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Happés par le néant Vide

Dayazell
Message Sujet: Happés par le néant | Lun 1 Sep 2008 - 20:05


Belgard gambadait dans la crête en sifflotant. Il était au milieu de nulle part, et ne savait même pas si il était au matin ou l'aprés midi. Non, il n'était pas perdu. Et non, il n'était pas en train de paniquer...Au contraire, il s'extasiait. Pour lui, se retrouver seul n'était pas vraiment émouvant. Il avait l'habitude d'être solitaire, et ce depuis qu'il ouvra pour la première fois ses yeux sur ce monde si violent. Pourquoi cette solitude, un garçon aussi gentil que Belgard ne devait-il pas être aimé de tout le monde ? Eh bien non, il est même détesté. Personne ne le comprend, personne ne peut tirer le voile de mystère qui n'a jamais cessé de cacher la vrai personnalité de Belgard. D'ailleurs, lui même n'aimait pas beaucoup les gens, il s'éloignait d'eux, et c'était parfaitement réciproque. Aprés tout, pour lui, les humains ne sont que des créature dépourvue de sagesse, dépourvu d'angles de vue, ils n'ont qu'une seule idée générale de la vie et non cure de tenter de percer ses secrets et de s'étonner de la logique de la vie, de sa créativité et de son imagination a vous rendre jaloux.
Belgard était un peu trop philosophique pour son petit age de treize ans, et il était aussi trop philosophique pour son village qui n'étendait pas beaucoup ses idées. Aussi decida-t-il de s'y éloigner, pour retrouver refuge dans la forêt qui lui apportait l'inspiration nécessaire afin de continuer de vivre. C'était ainsi, il était de ceux qu'on appelle "les pacifiques" C'est a dire ceux qui préfèrent voir un lapin sauter dans une plaine plutôt que de le voir "sauté" dans son assiette. Etait-ce une qualité ? Ou un vil défaut que de regarder le monde d'une autre maniéré, de l'apprécier et de le choyer ?
Au final, Belgard était mieux en solitaire, il était mieux dans la forêt, a trimballer son matérielle d'aventurier en herbe. Que d'être dans un champs a s'en occuper inlassablement avec une vulgaire fourche. C'est pour cette raison qu'il s'en allait chaque jour a la crête. C'est aussi pour cette raison qu'il gambadait en ce moment dans la forêt, a essayer de faire une nouvelle découverte. Ses pas le guidait alors qu'il ne regardait même pas la route, son instinct lui montraient les meilleurs endroits.
Soudain, il s'arrêta net devant un pin massif. Il avait vu quelque chose bouger, un lezard ? Un serpent ? Belgard chercha febrillement dans sa sacoche une loupe, il faillit même la lâcher quand il voulut la tenir dans sa main. Et prit une longue inspiration pour se calmer, puis doucement, il approcha la loupe de l'écorce de l'arbre. En premier, rien, puis il sut reconnaitre des pattes, et une tête. Mais le plus étonnant chez ce lezard, c'est qu'il avait la même texture que l'écorce !! Belgard lâcha sa loupe sous l'effet de surprise, et le caméléon ayant peur, tomba a terre, et se faufila entre les jambes de Belgard, prenant en même temps la texture de l'herbe.
Encore époustouflées par sa découverte, il mit du temps a prendre son calepin et a noter soigneusement en une belle écriture "Découvert un caméléon, ces créatures peuvent belle et bien changer de peau, il faut que je raconte ca à Léon !"
Puis il remit le tout dans sa sacoche et reprit son chemin, en sifflotant et en chantant des airs palancarien. Une quinzaine de minute plus tard, il dit pour lui même :

"On est donc l'aprés midi !"

Car il avait vu ce merveilleux éclat rouge décorer le flanc des arbres, et sans plus attendre, il monta sur un chêne. Adepte de l'escalade, il n'eut aucun accident en cours de la montée, et Belgard put admirer pleinement, du haut de son chêne, les merveilleux coucher de soleil qui surplombait toute la forêt. Il resta dans cette position tout une heure, durant, le soleil avait disparu, laissant place à une lune pâle, et a des étoiles scintillante. Qu'avait-il fait durant une heure ? Il avait simplement laisser vagabonder son esprit. Et quand l'esprit est dans la lune, le temps n'est plus le même... Pourquoi y aurai-t-il une horaire quand la seule chose qui compte, c'est les rêves ? Pourquoi y aurait-il du temps quand la seule chose qui compte, c'est la vie ?
Mais malgré tout, le temps existait, et dans le cas de Belgard, il l'avait abandonné. Car ce dernier se rendit compte qu'il était en pleine nuit. Et que déjà, les chauves-sourit remplaçaient les oiseaux. Belgard grogna, et se dit en entamant sa descente :

-Te voilà dans de beaux draps. Tu es maintenant seul au milieu de la forêt !

Il avait l'habitude de parler à lui même, ça passait l'ennui, et ça faisait réfléchir.
Puis il sauta les deux dernier mètre et commença a courir en direction de Carvahall.
Il sautait les rochers, passait les ruisseaux, même les hululement d'hiboux ne l'attiraient plus, ce qui comptait, c'était courir, ne pas s'arrêter, laisser la sueur couler...Tout le monde connaissait la réputation de la crête en pleine nuit, et même Belgard savait que c'était vrai. Soudainement, il trébucha, et s'étala sur le sol froid qui le happa dans sa peur et ses ténèbres...Il se releva incertainement, et continua, sans se soucier des obstacles, sans essuyer la sueur qui lui piquait les yeux. L'important c'était de courir, de courir...Courir. Belgard jeta un regard en arrière, il avait parcouru une bonne distance. Mais il n'aurait pas du tourner sa tête, car il percuta de plein fouet quelque chose, ou plutôt quelqun. Il se sentit soulevé de terre, et aussi violement qu'une pierre qui tombe d'une falaise, il s'écrasa entre les racines d'un vieux pin.

-Aaaaaaaaaaaaiiiiie !

Du sang gâcha sa vue, ses mains étaient troué, et son liquide vital coulait sur la terre qui s'y était collé. Une pointe le tenaillait le ventre, sans doute dû au choc.
Ca faisait mal, ca brulait, ca piquait. Et malgré tout ca, il regarda autour de lui ce qu'il avait percuté. C'est là qu'il aperçue un corps féminin un petit peu plus loin...


Dernière édition par Sabretran le Mar 16 Sep 2008 - 0:21, édité 1 fois
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Ambre Clivetown


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Happés par le néant Vide

Ambre Clivetown
Message Sujet: Re: Happés par le néant | Sam 13 Sep 2008 - 19:16


-Et c’est partit pour une dure journée de recherche…

Encore à moitié allongée dans son lit, Ambre passa sa main sur son visage. A en sentir le touché, elle avait encore les marques de son sommeil. Quelle heure était-il ? Combien de temps avait elle dormit ? A en voir sa tête… On aurait pu croire qu’elle venait de se coucher. Et pourtant, elle avait bien l’impression d’avoir dormit. Pas très longtemps, certes, mais après tout, elle avait l’habitude.
La jeune femme se leva donc difficilement, et tituba jusqu'à la fenêtre pour en tirer les rideaux. Le soleil déjà haut dans le ciel lui frappa comme une gifle le visage. Elle grogna des mots incompréhensibles, et ferma les yeux. Où était-elle déjà au fait ? Dans une auberge, sans doute, à moins que quelqu’un l’ai recueillit, mais ceci était fort improbable… Hé oui, malgré sa beauté plutôt frappante, Ambre n’était pas souvent approchée. Pourquoi ? Tout simplement par son visage inexpressif, créant des doutes et des peurs de la part d’autrui. De toute manière, elle-même ne va jamais voir les autres, ni leur parler, ni leur faire de jolis sourires. Non, Ambre reste, restera et a toujours été solitaire. Depuis le tout début de son adolescence, jusqu'à maintenant. Et bien sur, elle ne ferait rien pour changer cette façon de vivre. Qui est bien simple, par la même occasion. Pour elle, la vie est synonyme de routine. Elle déteste la routine. Déteste t-elle la vie ? Non, la vie est un cadeau, et comme pour tout autre, il faut l’accepter par politesse. A elle donc de changer cette vie, qui pour tout ceux qui l’entoure, est devenue la même tous les jours. C'est-à-dire, qu’ils se lèvent, ils mangent, font leurs petites affaires, comme labourer un champs ou forger quelques outils, et vont se coucher, sachant déjà à ce que leur attend le lendemain. Bien sur, il y a des exceptions, mais généralement, cette façon de vivre est acceptée et aimée par tout le monde. Sauf Ambre. Non, elle préfère ne jamais savoir ce qui l’attend le lendemain. Ni les jours d’après. Elle vit au jour le jour, profitant de chaque minute, voir chaque seconde, car en plus de la vie, la fonction du temps a été « inventé », et plus le temps passe, plus la vie passe. C’est tout un cheminement, une sorte de cercle vicieux… Et que faut il faire pour en sortir ? Tout simplement vivre pour soi-même, et respecter toutes les choses de la vie.
C’est ce que pensait Ambre du moins. Et c’est aussi pour ça qu’elle fut rapidement rejetée par sa famille adoptive, elle réfléchissait trop. Mais on lui a donné la réflexion, alors pourquoi ne pas l’utiliser ? Pourquoi tenter de se cacher nous-même les simples vérités ? La jeune femme les prenait en face, et essayait de chercher pourquoi. Essayait de percer les secrets de la simple vie.
En effet, elle pensait énormément. Mais comme ses journées se passait dans la solitude, que pour rien au monde ne voudrait perdre, elle se parlait à elle-même, dans sa tête, bien sur, et donc pensait.
Elle se regarda dans le miroir qui surplombait le lavabo, et découvrit les quelques fines marques du lit encore visibles sur son visage. Sans réfléchir, elle plongea sa tête sous l’eau, essayant en même temps de se réveiller un peu plus. Puis elle partit de la chambre, et ensuite de l’auberge, pour enfin arriver au cœur du village.
Après un coup d’œil à droite, puis à gauche, elle s’aperçut rapidement qu’elle se trouvait au plein cœur de Carvahall. Les souvenirs de la veille revenaient peu à peu dans son esprit. Elle était en effet venue dans le village, en pleine nuit, après avoir parcourut une partie de la vallée de Palancar. Et elle s’était bien couchée assez tard, enfin peut être très tôt, dans le nuit, ce qui expliquait son état plutôt fatigué. Mais que venait-elle faire ici ? Le monde est vaste, pourquoi venir dans un petit village comme celui-ci ? Tout simplement pour tenter de retrouver la trace de son propre village, situé au nord de la Vallée. Mais en fin de compte, elle avait abandonné, ce qui est contraire à ses habitudes, en se disant qu’elle n’avait plus rien a y faire, ni à en faire. Mais sur la route, à travers la Crête, elle avait vu une sorte de caméléon, pour la première fois. La jeune femme s’était ensuite jurée de le retrouver, pour mieux l’étudier.
Et la voila donc repartie sur la route, pour retrouver cette mystérieuse créature, cachée entre les arbres et les herbes de la chaîne de montagnes. D’après ce qu’elle avait calculé, elle y arriverait en fin de journée, et il faudra à cet instant trouver un endroit pour dormir. Mais bon, elle ne s’en souciait pas du tout, voulant garder une touche de surprise.
Ambre passa les remparts de la ville et se dirigea droit vers une pente, qu’elle monta sans trop de difficulté, ne voulant pas utiliser le chemin, car trop de monde le parcourait à son goût. Le temps passa rapidement, à marcher entre tous les sapins, les chênes et toutes sortes d’arbre, et elle pu s’apercevoir que le soleil entamait déjà sa descente, alors qu’elle n’avait pas encore retrouvé le fameux caméléon.
Et c’est lorsqu’il commençait à faire pratiquement nuit, qu’elle retrouva le pin ou se cachait auparavant l’animal. Il n’avait pas bougé. Enfin d’arbre, du moins. Car elle remarqua sous ses pieds, que d’autres traces s’y trouvaient. Quelqu’un d’autre aurait-il donc vu et approcher la créature ? Dans ce cas, qui ? Personne n’ose trop s’aventurer sur la Crête, et encore moins le soir, puisque les traces n’avaient pas l’air d’être très vieilles. La jeune femme resta quelques instants à observer l’herbe aplatie, puis reporta son attention au caméléon, difficilement reconnaissable avec sa couleur identique au tronc. Surtout que la pénombre arrivait à grande vitesse, et bientôt, ce fut la nuit totale. Ambre jura silencieusement, elle n’avait pas réussit à retrouver l’arbre assez vite, et était à présent prisonnière de la nuit. De plus, elle ne connaissait pas vraiment la route pour retourner à Carvahall, et les villages dans la Crête sont très peu nombreux. Elle fit quelques pas en arrière puis se figea, lorsqu’elle entendu un bruit. Non, plusieurs bruits. Des bruits de pas, de pas précipités. Quelqu’un courrait, et se rapprochait de plus en plus d’elle. Ne voyant presque pas autour d’elle, Ambre tourna sur ses pas, essayant de dissimuler dans la pénombre quelque chose bouger. Mais elle n’eut pas le temps de se retourner entièrement, que quelque chose la heurta dans le dos, et elle fut projetée en avant, face à l’arbre. Elle n’eut juste le temps d’attraper le tronc, et fut surprise de ne pas l’avoir prit en pleine figure. La jeune femme se retourna et lança sur un ton énervé :


-Non mais ça va pas ?? On bouscule pas les gens comme ça !

Elle plissa les yeux pour mieux voir, et s’aperçut la personne en question était avachie contre un arbre entre les racines, la tête apparemment ensanglantée. Ambre se rapprocha lentement de lui, puisqu’à première vu, c’était un homme, enfin plutôt un garçon, et s’accroupie face à lui.

-Hey, ‘faut regarder devant soi quand on court, je sais que c’est difficile mais bon…

D’habitude, la jeune femme serait partie sans rien dire n’y se retourner, mais là c’était différent. Déjà, il faisait nuit, donc il n’y avait rien d’autre à faire, et en plus, celui qui l’avait bousculé était en bien mauvais état, et partir sans rien faire n’aurait pas été très sympa. Elle porta sa main à sa joue, pour voir un peu ce qu’il avait. Après une petite grimace, elle retira sa main, déjà couverte de sang et le regarda pendant un tout petit moment. Il avait l’air d’avoir une quinzaine d’années, et d’après ce qu’elle vit, il avait sans doute l’habitude de partir seul dans la forêt ou autre, rien qu’à voir ses habits ou sa sacoche. La jeune femme retira celle-ci d’autour de son cou et la posa à côté de lui. Elle lui dit d’un ton calme, mais plutôt sec :

-Et comment on fait maintenant hein ? Je ne pense pas que tu es capable de marcher sur une longue distance, et déjà te relever serait un gros effort. Tu veux essayer ? Tu pense y arriver ? Je peux t’aider si tu veux.

Etrangement, elle tutoya directement le jeune garçon. De toute façon, ce n’était pas le temps des révérences, surtout qu’Ambre n’avait pas trop l’habitude de vouvoyer des personnes plus jeunes qu’elle. Elle resta donc à observer silencieusement le garçon, attendant une petite réaction de sa part.
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Kaylan


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Happés par le néant Vide

Kaylan
Message Sujet: Re: Happés par le néant | Dim 14 Sep 2008 - 2:32


Onora n’est pas du tout l’idée qu’on pourrait se faire d’une femme. Fille de guerrière, elle fut élevée dans l’art de se battre. Pendant toute son enfance elle subit des entraînements intensifs, destinés à renforcer son corps et à faire d’elle une guerrière chevronnée. Petite ( 1m60), elle a un physique qui ne convient pas à une femme, du moins une femme normale dirons-nous. Ses bras sont musclés, du à l’entraînement et à la pratique des armes, des jambes athlétiques, et des abdominaux prononcés. Elle n’a pas une poitrine exceptionnelle, ayant été comprimée afin d’empêcher son expansion. Cela lui évita ainsi d’avoir à se couper le sein droit. En effet, il était impossible pour les amazones de tirer à l’arc, aussi, se coupaient-elles le sein, afin de pouvoir tirer sans être gênée. Mais cette tradition jugée un peu trop extrême et barbare, commença à disparaitre, remplacée plutôt par une méthode de compression afin d’empêcher leur poitrine de les gêner au combat. Même les membres de la famille royale usent de cette méthode. Si vous aimez les femmes aux formes généreuses, oubliez, vous ne trouvez pas ça chez les amazones.
Son visage est l’opposé de son corps, si bien que l’on se demande s’il appartient bien à la même personne. Doux et avenant, il est plaisant à regarder, avec ses traits son fins et délicats. Une vraie beauté. On pourrait en oublier son corps, si ses yeux ne reflétaient le fond de son cœur et rappelait qui elle était. Vifs et perçants, ils font froid dans le dos. Ayant vécu à la dure, elle ne reflète rien dans son regard que souffrance et détermination. Si vous êtes un homme, son regard sera dur et glacial, montrant tout le mépris qu’elle a pour votre sexe. Si vous êtes une femme, il se fera plus conciliant, ou méprisant, suivant ce que vous êtes, ou votre attitude envers les hommes. Ses cheveux sont longs et noirs, noués en une tresse derrière son dos. Pourquoi des cheveux longs me direz-vous ? Ca doit gêner pour se battre. Parce que c’est la tradition. En effet, les amazones ont toutes les cheveux longs. Elles ne veulent pas avoir à ressembler aux hommes. Ce serait trop dégradant.
Ses mains sont calleuses, conséquence de la pratique répétée de l’épée.
Vous savez à quoi vous en tenir au point de vue de son physique. Une armoire à glace dotée d’un visage féminin, et au regard implacable.
Pour sa tenue vestimentaire, elle change souvent, mais en général elle porte une chemise et un pantalon en dessous de son armure. Onora préfère les femmes. Les hommes ne sont bons qu’à être des reproducteurs pour elle. Elle les hait et les méprise à un point que vous ne pouvez appréhender. Si jamais un homme a le malheur de vouloir la séduire, il peut s’estimer heureux s’il survit et si ce qui fait de lui un homme se trouve encore à sa place. Messieurs, vous voici avertis. Onora ne connait que la guerre. Après des années d’entraînements, elle fut intégrée à l’armée amazone, chargée de défendre leur village contre les incursions des Urgal. Bien que ces derniers les laissent généralement tranquilles, certains viennent les affronter dans le but de s’amuser avec elles. Aussi, leur haine envers les Urgal est-elle aussi grande que leur aversion pour les hommes. Et Onora n’y fait pas exception. Dès qu’elle a l’occasion de tuer du Urgal, elle le fait. La guerre et protéger ses sœurs (les amazones s’appellent sœurs entre elles) sont sa raison de vivre.
Dire qu’elle aime ça serait trop fort. Elle le fait parce que c’est nécessaire et donnerait sa vie sur le champ de bataille pour ses sœurs. Mais elle aspire aussi à la paix. Se faire constamment attaquer, être tout le temps sur le qui-vive, au bout d’un moment on finit par ne plus le supporter. Et Onora ne le supporte plus. Elle a beau ne savoir rien faire d’autre que la guerre, elle rêve d’une autre vie, où elle pourrait se reposer, pouvoir vivre comme elle l’entend. Elle n’est pas heureuse, mais elle n’a pas le choix. Comme la plupart de ses sœurs. Elle pourrait devenir mère si elle le voulait. Elle est en âge pour cela, mais elle s’y refuse. Elle sait que c’est nécessaire pour que leur peuple survive, mais l’idée de donner à un homme la répugne. Jusqu’ici aucun homme ne la touchée, et aucun ne le fera, elle se l’est jurée.


Il y a de cela des siècles, avant que les Ombres n’émigrent versDras leona et le désert, plusieurs jeunes femmes furent trompées et trahies par les hommes. En effet, ces jeunes femmes avaient entendues dire que l’on cherchait des serveuses dans une auberge, mais malheureusement pour elles, ce n’était pas vrai. C’était un piège pour les attirer dans les filets de proxénètes. Capturées, elles furent obligées de se donner à des hommes sous peine de mourir dans d’atroces tortures. Pour les dissuader de se rebeller, une des femmes capturées fut victime de tortures et de viols sous leurs yeux avant d’être sauvagement assassinée. Cette technique d’intimidation marcha. Du moins pendant un temps. Deux ans plus tard, l’une des femmes tomba enceinte. Révoltés, leurs geôliers la battirent à mort. C’en fut trop. Les jeunes femmes se révoltèrent et tuèrent leurs tortionnaires sous le coup de la rage. Une fois morts, elles s’enfuirent, loin de cet enfer, et loin des hommes. Elles s’enfoncèrent dans un endroit où les hommes ne pourraient plus jamais les retrouver, loin de leur influence : Le désert du Hadarc. Les premiers temps furent durs, très durs. Rien de poussait là-bas, dans ce désert aride. Elles décidèrent de s’établir donc de s’établir près du delta de la rivière qui rejoignait une mer.. Là, les terres étaient cultivables, et plus propices pour s’installer. Elles construisirent tant bien que mal des petites huttes et commencèrent à vivre tranquillement là-bas. Les liens que les femmes avaient tissés étaient plus forts que jamais. Elles ne se considéraient plus comme des amis, ou des compagnes d’infortunes, mais comme des sœurs, s’entraidant les unes les autres. Elles étaient plus proches les unes des autres que de personne. Mais bientôt, un problème survint. Le ventre de certaines d’entre elles commençait à s’arrondir. Si les femmes accouchaient dans cet environnement hostile, sans aide, elles ne survivraient pas. A l’approche de la délivrance, les jeunes femmes décidèrent de retourner dans le monde des hommes. Là, elles trouvèrent des sages-femmes acceptant de bien vouloir les aider à accoucher. Lorsque les « sœurs » apprirent la naissance de garçons, leur dégoût était tel qu’elles décidèrent des les abandonner, et demandèrent aux sages-femmes de leur trouver une famille. Ces dernières ne comprirent pas pourquoi elles gardaient les filles, et non pas garçons, et les « sœurs » leur contèrent leur histoire. Révoltées, certaines des sages-femmes décidèrent de les accompagner dans les Terres Stériles ou communément appelé le Hadarac. Une nouvelle vie commençait. Les femmes vivaient heureuses, loin des hommes et de leur influence. Les terres en friches près du delta leur donnaient tout ce dont elles avaient besoin pour se nourrir. Le reste était pêché. De temps en temps certaines partaient en ville pour aller chercher de la viande. Durant ces expéditions, il n’était pas rare de les voir revenir avec d’autres femmes, elles aussi ayant été dégoûtées des hommes. Le village grandissait ainsi petit à petit devenant de plus en plus autonome. Des élevages étaient faits, les femmes enseignaient chacune leur savoir à celles qui voulaient apprendre. Ainsi les expéditions devenaient de plus en plus rares et inutiles (hormis pour recruter de nouvelles partisantes). Pourtant, les « sœurs » prirent soudainement peur. Elles avaient beau voir leur village grandir au fur et à mesure que des femmes les rejoignaient, il ne fallait pas se faire d’illusion. Tôt ou tard il était condamné à s’éteindre. Aussi, une idée germa dans l’esprit d’une des « sœurs » : utiliser les hommes. Ces derniers avaient abusées d’elle, et pour se venger elles allaient se servir d’eux afin de permettre à leur village de prospérer. L’idée plût aux autres « sœurs » ainsi qu’à certaines nouvelles venues. D’autres se le refusaient, mais finirent par être convaincu. C’est ainsi que depuis, au fil des ans, les femmes débarquent en ville, et séduisent les hommes juste pour qu’ils puissent les enfanter. Pourtant ces expéditions ne sont pas toujours fructueuses. Les femmes ne reviennent pas toujours enceintes. Mais c’était suffisant pour faire prospérer leur village. Les garçons qui naissaient étaient abandonnés dans les villages, les femmes n’étant pas assez barbares pour les tuer. Voyant le village grandir au fil des ans, toutes concédèrent qu’il fallait un système pour régir tout cela. Ainsi, les « sœurs », bien qu’âgées, devinrent les dirigeantes. L’une d’entre elle fut choisie pour gouverner, bien qu’en réalité elle fût secondée par les autres. La descendante de celle-ci devint à son tour la Reine, et depuis des générations, cela se poursuit. La Reine est toujours secondée par les descendantes des « premières sœurs » (le terme de Sœur s’étendant à toutes les habitantes du village) bien que leur nombre fût réduit à quatre. Ainsi, la Sororité est dirigée par un quintet de femmes, avec à leur tête une Reine. La vie était merveilleuse et tranquille pour les femmes, vivant dans la paix, jusqu’au jour où les Ombres s’installèrent a Dras leona et quelque uns d'entre eux au Hadarac. Ces derniers revendiquèrent les Terres Stériles comme étant leur territoire et menacèrent de mort tous ceux qui oseraient s’en approcher. La Sororité fit en sorte que les Dark ne les remarquent pas, mais ils exploraient toujours plus avant les Terres Stériles, et un jour, tombèrent sur le village. Imaginer leur joie : un village rempli que de femmes, le rêve. Les Sœurs s’enfuirent avant que les tueurs ne débarquent, s’enfuyant en bateau. Mais toutes n’eurent pas cette chance. Certaines furent violées, torturées et tuées (et pas forcément dans cet ordre là). Jamais elles n’avaient vus telle barbarie. Elles qui pensaient que seuls les humains étaient capables de telles exactions, elles se trompaient. Leur village fut réduit en cendre, et les têtes de leurs sœurs empalées sur les restes du village, en guise d’avertissement. La haine nourrit le cœur des Sœurs qui promirent de se venger. Certaines d’entre elles partirent en expédition chez les hommes, tandis que d’autres s’installèrent en amont de leur village natal. L’expédition revint avec des hommes, des soldats. Elles les avaient séduits, drogués et emmenés. Elles leur demandèrent de les initier au combat. Au début les soldats refusèrent, mais en voyant le massacre et après que l’un d’entre eux se soit retrouvé privé d’une partie de son anatomie (je ne citerais pas laquelle), ils ne purent refuser. Ils auraient pu tenter de s’enfuir, mais ils avaient trop peur. Ils voyaient dans l’attitude de ces femmes la fureur et la haine. Elles haïssaient les Ombres presqu’autant que les hommes. Ils avaient trop peur de ce qu’elles leur feraient s’ils tentaient quoi que ce soit. C’est ainsi que ces femmes pacifistes, aspirant à la paix et vivant recluses loin des hommes, devinrent des guerrières, et se baptisèrent amazones. Formées à la guerre, ivres de haine et de vengeance, elles se réinstallèrent dans leur village natal. Elles entreprirent de le reconstruire et d’en faire un village fortifié. Certaines Sœurs se travestirent, se faisant passer pour des hommes, et s’engagèrent dans l’armée afin d’en apprendre plus sur le métier de soldat et sur l’art de la guerre. Pendant des années les Dark ne revinrent pas, ce qui laissa le temps aux amazones de se perfectionner et d’entraîner leurs filles. Elles capturèrent de nombreux hommes afin qu’il leur enseigne leur savoir tant dans l’art de la guerre que dans tous les domaines : métallurgie, charpenterie, maçonnerie, forgerie etc. Bientôt, le village renaquit de ses cendres, mais il n’était plus comme avant. C’était une forteresse. Une muraille d’enceinte entourait tout le village, des pieux disposés au bas pour empêcher de monter. Le village était prêt à recevoir les Ombres. Depuis le conflit avec les Dark, les femmes ne pouvaient se permettre de partir longtemps loin de chez elles, aussi le problème de la reproduction se posa, jusqu’à ce que l’une des Reines en place proposa que plutôt que d’aller voir les hommes, les hommes viendraient à eux. Ainsi depuis, des raids sont organisés pour capturer des hommes, pas forcément célibataires. Les amazones ont une préférence pour les pères de famille, car elles sont sûres avec eux d’avoir un enfant. Une fois au village amazone, les femmes choisissent lequel d’entre eux sera le père de son enfant. Ce système régla ainsi le problème de fécondité. En effet, autrefois lors de leur unique rapport les femmes ne tombaient pas systématiquement enceinte, aussi avec ce système si cela se reproduisait, elles avaient l’homme à leur disposition pour recommencer jusqu’à être enceinte. Il faut avouer aussi, que certaines amazones se servent de leur homme comme d’un jouet sexuel, l’utilisant pour satisfaire leurs envies. Une fois que les hommes avaient remplis leur office, soit ils restaient au village si jamais l’amazone avait encore besoin d’eux pour un autre enfant (ou pour autre chose), soit ils repartaient neuf mois plus tard chez dans le monde des hommes. Pourquoi neuf mois ? Pour le cas où l’enfant à naître serait un garçon. Tout homme donnant un garçon à une amazone devait partir sur le champ du village. C’était la tradition.
Parfois il arrivait qu’une amazone tombe amoureuse de son homme. Ces choses étaient rares et très mal vues dans la société. S’attacher et être dépendant d’un homme était proscrit. Quand cela arrivait, l’amazone redevenait une simple femme et condamnée à repartir avec son homme dans leur monde.Tout cela pour vous décrire la société amazone.

Onora avait quitté son village pour aller "pêcher" à Carvahall. Elle s'était perdu dans le petit village et ne sut comment regagner le sien. Elle décida donc de suivre la petite chaine de montagne et c'est là que la rencontre survit. Alors qu'elle marchait shoutant dans des cailloux gros comme ses poing elle envoya une des pierres volait près de la tête du jeune femme qui était accroupi fâce à un petit garçon. Intéressant. Elle s'excusa rapidement.

- Excusez ma maladresse. Je m'étais perdu et passé mes nerfs sur ces affreux cailloux. Je ne vous ai pas fais peur au moins ?

L'amazone paraissait la plus polie possible mais néanmoins elle avait gardé une main sur son arc qui était sur son épaule.
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Ambre Clivetown


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Happés par le néant Vide

Ambre Clivetown
Message Sujet: Re: Happés par le néant | Dim 14 Sep 2008 - 18:56


C’était… Comment dire… Un désastre ? Non, peut-être pas, mais le jeune garçon était sérieusement endommagé. Du sang coulait de partout, ce qui lui donnait un visage presque d’homme, mais gravement battu. La nuit était à présent totalement tombée. On ne voyait plus qu’à quelques mètres devant soit, et ce, grâce à la pleine lune, éclairant plutôt pas mal, qui était présente cette nuit. Qu’allait-ils faire ? Carvahall était plutôt loin du lieu où ils se trouvaient, se rappela t-elle. Mais elle ne connaissait pas du tout le chemin le jour, alors la nuit, elle était comme perdue. Pourtant, elle avait vécue la plupart de son enfance non loin d’ici. Etant née au nord de la Vallée de Palancar, puis ensuite transportée à un petit village à l’Ouest de la Crête, elle avait souvent vu ces montagnes, petites par rapport aux Montagnes de Beors. Ensuite, à l’inattention persistante de ces parents adoptifs, elle partait tous les jours, du matin au soir, vagabonder on ne sait où. Elle avait donc dû passer plusieurs fois la petite chaîne de montagnes… Pourtant elle ne s’en rappelait guère, étant à présent habituée à parcourir de longues distances à travers les montagnes ou les vallées, les forêts ou les villages. Elle avait vu une multitude de chose, et ce, en solitaire. Et oui, toujours aussi seule. Mais vraiment, elle aime ce style de vie. On pourrait se demander comment fait elle pour répondre aussi sèchement aux personnes, généralement des hommes, alors qu’eux-mêmes paraissent plutôt gentils. Tout simplement parce qu’elle n’aime pas la compagnie. Surtout la compagnie de quelques qui a d’autres idées en tête que de se balader. Alors, elle reste seule, préférant de loin la compagnie d’animaux que d’êtres humains. Au moins, les animaux ne parlent pas, ce qui diminue grandement le dégoûts qu’a Ambre par rapport aux humains. Non, elle n’est pas zoophile, mais quitte à choisir entre vivre avec un homme ou avec un animal, elle préfèrerait l’animal. Après, entre l’homme et la femme, elle préfèrerait la femme. Mais elle-même, c’est déjà très suffisant. Alors pourquoi aller se compliquer la vie à avoir un compagnon, alors que l’on vit parfaitement tout seul ? D’accord, il est vrai que sa vie n’est pas forcément « parfaite », mais elle lui, plait, et c’est très suffisant.
Enfin bref, là, elle avait un garçon blessé devant elle, et partir ne serait pas aimable. Mais que peut elle faire ? Elle n’a aucun matériel utile sur elle, et ne sait déjà pas comment le soigner. Ambre se releva et posa ses mains sur sa taille. Elle s’étira et marcha quelques instants, profitant pour regarder si quelque chose de mangeable était à disposition. A priori, il n’y avait rien à manger. Tout allait vraiment pour le mieux. Comme si elle n’avait que ça à faire… Elle jeta un coup d’oeil au garçon, et se rassit à côté de lui, plutôt énervée, sur une souche d’arbre. Elle se recroquevilla sur elle-même et cacha sa tête entre ses bras. Il fallait bien faire quelque chose. Elle n’allait quand même pas passer sa nuit en compagnie d’un homme, car s’en était tout de même un, qu’elle ne connaissait même pas. Déjà que la compagnie des hommes ne lui plaisait guère, un homme inconnu était encore pire. Quoi que… Peut-être pas en fin de compte. Enfin cela dépendait du genre d’homme, et celui qui se trouvait en face d’elle n’était encore qu’un adolescent.
Quelques secondes passèrent avant qu’elle ne se releva, et se dirigea vers le chêne où se trouvait auparavant le caméléon. La jeune femme passa sa main sur le tronc, avant de sentir comme une texture presque humidifiée, sur laquelle on pouvait sentir quelques écailles. Le voilà. Il était toujours là. Alors les caméléons ne bougent pas souvent de place ? Cela faisait à présent plusieurs heures qu’il n’avait pas dû changer de place. Puis elle se rappela des anciennes traces dans l’herbe qu’elle avait pu voir avant de se faire percutée par le garçon. Hé, mais au fait, que faisait il ici, seul dans cette forêt où il n’est pas très conseillé de s’aventurer ? Etait-il aussi fou qu’elle ? L’herbe aplatie devait sûrement provenir de ses chaussures. Il avait donc lui aussi porté son attention au caméléon. Il avait dû alors continuer sa route ensuite, puis s’était fait prendre par la nuit. Il était donc revenu sur ses pas en courant pour revenir chez lui. Donc, si ça théorie était bonne, il devait bien connaître les lieux.
Ambre poussa un soupir de soulagement, ils n’étaient pas totalement perdus. Elle alla se rassoire en face du garçon. Toujours en mauvais état, soit dit en passant. La jeune femme n’eut juste le temps de fermer deux secondes ses yeux, avant qu’une pierre d’au moins dix centimètres de diamètre lui passa à côté de sa tête. Le temps de réaction dura quelques secondes, le sifflement du caillou résonnant dans sa tête. Puis elle se releva et fit volte-face. Une jeune femme se trouvait devant elle, la main sur l’arc. Elle fit rapidement la description de celle-ci : un corps très musclé, une taille plutôt normale, un visage… Comment dire ? Magnifique. Et des yeux… perçants. A vrai dire, son visage contrastait bien avec le reste de son corps. Rapidement absorbée par la beauté des traits de sa peau, Ambre détourna le regard et la posa sur un arbre, derrière la femme qui se trouvait devant elle.


-Hum, je crois que c’est ma journée… Ca fait à présent deux fois que quelqu’un essaie involontairement, je suppose, de me tuer. Oh, au point où j’en suis, ce n’est pas forcément très grave…

Elle se retourna alors, préférant ne plus voir ce visage qu’elle trouvait trop plaisant à regarder, et posa ses yeux sur le garçon.

-Heu, il se trouve que ce jeune homme s’est retrouvé propulsé contre un arbre… Et à vrai dire, je n’ai pas énormément, voir pas du tout, de faculté en médecine… Vous pouvez m’aider ? Je n’ai pas forcément envie de partir, surtout que je ne sais pas vraiment où je me trouve exactement…

Que lui arrivait-elle ? Pourquoi cette soudaine gentillesse ? Après tout, cette jeune femme avait faillit la tuer, mais elle, elle restait polie, à plutôt lui demander de l’aide qu’à l’insulter. Elle avait presque totalement changé de comportement. Peut être parce qu’elle n’avait rien d’autre à faire, et que de passer à la provocation n’aboutirait à rien… Enfin bref, elle ne rajouta rien, et resta à regarder le garçon, avant de s’accroupir de nouveau devant lui, essuyant avec une feuille de chêne le sang qui se trouvait encore sur sa peau.
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Dayazell


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Dayazell
Message Sujet: Re: Happés par le néant | Lun 15 Sep 2008 - 19:40


Belgard observa son sang couler de ses mains, c'était tout simplement magnifique. Le rouge était si, vif. Il observa une goutte s'écraser avec un petit "Ploch" sur un brin d'herbe qui flancha sous le poids. Puis il fit l'inventaire de ses blessures. Pas trop grave, comme le disait son grand pére " D'une minuscule plaie peut sortir un flot de sang !"
Il avait plutot raison, et lorsque, d'un revers de main, il balaya le sang, il ne vit qu'une petite coupure. Toutefois, ces "minuscules coupures" étaient assez nombreuse, il en avait dans le front, à l'endroit où il avait cogné le pin, dans les paumes, où il avait raclé l'ecorce, et dans ses pieds, qui avaient heurté les racines. Il fut brusquement tiré de sa rêverie par une douce voie féminine, elle vociféra d'abord en lui intimant de regarder devant lui la prochaine fois. Mais quand elle se calma, elle s'acroupie et lui demanda ce qu'il allaient faire. Elle voulait l'aider. Il regarda de ses yeux noisette la jeune femme qui était devant lui, et en guise de réponse, il s'agenouilla et chercha dans sa sacoche un morceau de tissu, il le coupa en plusieurs morceaux et y versa de l'alcool, il y mélengea aussi une plante médicinale qui poussait en abondance dans la crête, avant d'entourer sa jambe et son font.
Il expliqua à le jeune femme :

-L'anaconguor est un arbre de plus de trente mètre de long qui produit une fleur en forme de cône dont les pétale sont imprégné d'une essence vitale qui calme la douleu...

Il y avait toujours eu quelque chose pour l'interrompre dans ses exposée scientifique, et cette fois, elle apparut sous la forme d'un caillou d'une dizaine de centimètre qui fusa à quelques centimètre du visage de la femme. Cependant, Belgard eut moins de chance qu'elle, la pierre rebondit sur le pin et le gifla violemment. Ce pin était décidément maudit, il lui avait causé plusieurs blessures aujourd'hui et comme ça ne suffisait pas, il lui renvoyait des rochers à présent. Il est vrai que Belgard avait toujours ce qu'on appelait communément "la poisse", lui il préférait appeler ça "le mauvais hasard". Après tout, si les circonstance se réunissait un jour pour vous offrir une fleur, elle pouvaient très bien vous offrir une pique, un jour. Et Belgard acceptait cela, chaque chose avait son opposé, son inconvénient et ses défauts. Si il avait eu assez de chance pour avoir un esprit aussi brillant que le sien, il compensait par le mauvais entourage où il était aperçu comme un extra terrestre. La vie est basé sur une moyenne qu'il ne faut jamais ébranlé, et au lieu de se plaindre de ses mauvais moments, il fallait se souvenir aussi des jours où on se sentait si heureux que l'on avait le sentiment d'exploser. Vivre est un cadeau, un cher cadeau, et la gaspiller inutilement en donnant des horaire au temps et programmant à l'avance sa journée était du gâchis. Belgard préférait gambader dans cette forêt, là , maintenant, plutôt que de rester dans sa chambre à ne rien faire si ce n'est qu'attendre l'envie de dormir...Mais dans ce genre de situation, où on était au beau milieu d'une forêt infesté de loup, il faut dire que la balance penche un peu plus pour un doux someil devant l'âtre, au chaud dans sa couverture. Belgard articula sa mâchoire, pour détendre ses muscles écrasé par la pierre. Puis il tata avec son doigt le fond de sa bouche pour vérifier s'il n'avait perdu aucune dent. Apparemment non, alors tout va pour le meiux ! Il pouvait se considérer malheureux seulement quand il sera privé d'être soi même, où encore, si il perdait une partie de son être. Il jeta ensuite un regard froid vers une autre femme qui se tenait plus loin, la mais sur son arc. Il la regarda un long moment, et compris, c'était une de ces femme qui avaient le corps d'un homme, grandes, baraqué et musclé, aucune ligne...On aurait dit une aventurière, où une de ces amazones, qui méprisaient les hommes. Il ne pouvaient s'imaginer à quel point ils se trompaient. Puis la jeune femme qu'il avait percuter de plein fouet lui demanda si elle avait de facultés de médecine. Elle n'était pas apparemment convaincu de ce qu'il venait de faire en pansant ses blessures, et Belgard, avec son visage d'enfant, dit avec un sourire épanoui :

-Je sais, moi ! je parcours cette forêt depuis ma toute petite enfance, je connais ses moindre recoins, la moindre des plantes et la position de chaque arbre ! J'ai appris, en amenant un bouquin, à reconnaître chaque plante, et chaque arbre. Je saurai me soigner tout seul !


Puis il regarda les deux femmes, il se rendit soudainement compte qu'il ne connaissait aucune d'entre elles, elle étaient des inconnu. Son père ne cessait de lui rappeler "Ne parle jamais aux inconnue" Mais pouvait-on réellement considérer comme un père, un homme qui ne s'aperçoit pas de votre absence ? Ne se soucie pas vraiment de savoir si son fils unique à faim, froid, ou malheureux ? Non, ce n'était pas son père, il était seulement son paternel biologique. Ce qu'il lui fallait c'était juste une pincée d'amour à offrir à son fils, qui a cesser depuis longtemps à tourner la tête vers lui en cas de besoin. Et finalement, il était mieux ainsi, avec sa propre philosophie, et sa propre liberté d'esprit. Il ne cessait de rire de l'ignorance de ses proches qui n'avaient jamais gouté à la vrai vie, qui ne l'avaient jamais estimé à sa vrai valeur, et qui ne se rendait compte de son importance seulement quand elle leur filait entre les doigts...Ce n'était pas son père, et il n'avait cure de ses conseils, aussi déclara-t-il au petit groupe qui s'était formé :

-Et si on commençaient par donner notre petit nom ?


Dernière édition par Sabretran le Mer 24 Sep 2008 - 18:59, édité 1 fois
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Kaylan


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Kaylan
Message Sujet: Re: Happés par le néant | Ven 19 Sep 2008 - 20:12


On avait déjà dit que Onora était une amazone mais avait-on déjà dit qu'elle détestait les hommes ? Sans doute. Hors celui qui était agenouillé sur le sol en était un ou un futur. Il avait l'air d'avoir la quinzaine et avait de savantes connaissances en matière de médecine ou de biologie et botanique. Il aurait certainement fait une excellente amazone si il était une fille. La jeune humaine détourna son regard du jeune home pour le tournée vers la femme présente. Elle lui demanda de l'aider pour soigner le petit, Onora esquissa un sourire, vivre dans les bois ou dans des champs exige une certaine connaissance en matière de médecine ou autre science. D'ailleurs, elle même fait parti des plus savantes femme de sa génération et d'autre. D'abord, elle ne répondit pas voyant bien que ce n'était pas la peine mais pour ne pas être impolie ou quelque truc du genre, elle prit la peine d'ouvrir la bouche et laissa sortir quelque son qui ressemble à peu près à ceci.

- Je crois que le "garçon" peut se débrouiller seule.

Ses connaissances étaient d'ailleurs impressionnante, il savait énormément de chose mais c'était à peu près normale, non ? Lorsqu'on passe la plupart de son temps dans une forêt comme se gamin dont les parents ne se soucient même pas et que celui-ci doit se débrouiller pour sa survie. Oui, c'est normale. Le même gamin leur demanda leur nom. Onora réfléchit vite, devait-elle le donner ? Après tout, il n'aurait pu rien faire avec son nom. Elle prit une inspiration comme elle avait coutume avant de répondre d'une voix qui était à présent clairement audible et d'ailleurs à peu près mélodieuse pour une femme de sa carrure.

- Mon prénom est Onora. Mais mes amies me nomment affectueusement Nora. Mais bien sur vu que vous, vous n'êtes pas de mes amies donc vous m'appelerais simplement Onora comme toutes les autres. Et excusez moi si je parle souvent au féminin, j'en ai tellement coutume que parfois je perds mes repaires comme maintenant.

Soudain, un hurlement se fit entendre au loin. Cette fois-ci l'amazone sortit caremment son arc et ajusta une flèche pendant que des yeux brillèrent dans l'obscurité des arbres comme si des bougies s'allumaient. C'était une horde de loup, ils étaient une trentaine et presque tous affamé. On se croirait sur une scène de théâtre sauf que là, nos protagoniste sont vraiment en danger de mort. Les loups semblaient attendre.

- La meilleur défense c'est l'attaque, on le faut avant eux si vous voulez que l'on s'en sorte.

Elle visa et tira sur un loup au pelage roux, sans doute une louve qui comptait tuer l'amazone pour nourrir ses petits avec ces beau muscle et chaire. Dommage pour elle ! Mais dès que les autres loups virent leur compagne mortes, il bondirent sur le trio, la plupart était sur l'amazone, celle-ci ne pouvant plus lancer de flèche sortit un beau glaive et commença à tuer les loups qui sautait sur elle pour lui coupé une artère ou autre. Mais au bout d'un moment, submergé par un nombre étouffant de loup, elle chuta, son dos émit un drôle de clac lorsqu'il frappa le sol, les loups en profitèrent pour la mordre ou la griffant, pour l'instant elle n'était pas encore morte. Mais qu'est-il arrivé aux deux autres et surtout aux gamins ? Est ce que les loups ont eu raison d'eux ? leur avont-on transpercer le ventre, lacèraient le cou ou déchiqueter la jambe ?
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