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La rébellion des Citrouilles

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Garnyiss


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Garnyiss
Message Sujet: La rébellion des Citrouilles | Ven 30 Jan 2009 - 19:55


"L'été venait à peine d'éclore dans le pays de la nuit éternelle que déjà l'air résonnait du cruu cru endiablé des grillons et autres insectes nocturnes. Partout l'air frémissait et les brins d'herbes se haussaient le long de leurs tiges émeraudes pour entamer une valse endiablée avec la brise. Dans les cieux, la Lune se mouvait avec grâce et les étoiles l'accompagnaient dans leur éternel ballet, piquetant l'onde verte de reflets argentés. Fermement planté dans le sol, le Truc lui même semblait gouter à la quiétude de cet instant. Ses deux pépins s'éteignaient de temps à autres au fond de ses deux orbites oranges et triangulaires. Que n'aurait-il pas donné pour pouvoir lui aussi se livrer à ces réjouissances, songea-t-il en baissant sa tête de citrouille vers le piquet de bois ambré qui constituait la majeure partie de son corps et pour l'instant fermement planté dans le sol. Mais bientôt, des racines lui pousseraient et alors...

Un bruit sourd interrompit ses rêveries végétales et dans un bruit pulpeux, le Truc tourna sa tête en tout sens pour en trouver l'origine et la fente de sa bouche se tordit en une grimace angoissée. Le bruit se rapprochait, mais pire encore, des nuages s'ammoncelaient dans le ciel, gonflés de puie et il n'y avait nul endroit en vue pour s'abriter. Le Truc détestait l'eau qui lui faisait gonfler le bois et se finissait invariablement par l'apparition de petits champignons forts dérangents dans les endroits inaccessibles de son anatomie. Oh et puis zut !
Le bas du corps du Truc se mis à produire des sons boisés et des copeaux d'écorces voltigèrent de toute part. L'instant d'après, le Truc décollait d'une dizaine de centimètres du sol en battant follement des deux branches qui lui faisait office de bras. Il savait ô combien il était ridicule, mais ne s'en formalisa pas outre mesure. Il faisait peut-être vaguement penser à un oiseau très bizarre au plumage d'orange et d'ambre mais au moins, il bougeait !
Ni une ni deux, il se trémoussa de plus en plus rapidement, indifférent au trous qu'il laissait derrière lui jusqu'à ce qu'il comprenne l'inéluctable. Les nuages avançaient bien plus vite qu'il ne l'aurait cru... Avançaient ? L'or pâle de ses pépins se teinta de cuivre lorsque il se rendit compte que les nuages tourbillonnaient. Jamais encore il n'avait vu le ciel dans une fureur telle qu'il dissimulait complètement l'astre lunaire dans ses remous orangeux...

Avec un cri de bête blessée, le vent se précipita contre le Truc pour tenter de l'éloigner de là, mais lui ne l'entendait pas cette façon. Il se planta fermement dans le sol et replia au maximum ses branches contre son piquet pour offrir moins de prise au vent. Ce qu'il vit alors firent sortir ses pépins des orbites dans un jaillisement de pulpe orange. Quelque chose venait du ciel. Une sorte de tourbillon qui se rapprochait à chaque seconde du sol et hypnotisait tout ce qui le regardait. A tel point que le Truc ne sentit ni ne vit les pousses vertes qui sortaient du sol à l'endroit même où ses pépins étaient tombés. Elles ne tardèrent pas à se garnir de feuilles et à s'épaissir tant et si bien que bien avant que l'entonnoir ne touche le sol, ce dernier était couvert de citrouilles dodues qui murissaient à vue d'oeil et se décomposaient. D'autres naissaient de leurs pépins et se nourissait de l'humus de la génération précédente.
Lorsque le tourbillon de vent toucha le sol, le Truc était protégé par une muraille de citrouille. Une larme sucrée roula dans les creux de sa figure. Une larme de fierté et de joie. Parmi l'une de ces citrouilles, il se savait, se tenait un futur petit Truc... Son fils ou sa fille, il l'ignorait mais il lui tardait de le savoir...
Il ne le saura jamais car la tornade approchait, affamée et avide de vie. Là ou tout autre vent aurait envoyé les citrouilles au loin, elles les engloutit en son sein. Toutes, jusqu'à la drnière, et peu importe la vitesse à laquelle elles se multupliaient. Un hululement d'agonie s'échappa du Truc, surmonta le fracas de la tornade désormais orange et glaça de tristesse tout ceux qui l'entendirent. Les autres Trucs sentirent son désarroi et d'autres hululement rententirent, chargés de compassion. Mais que pouvaient-ils faire ?

Rassemblant son courage, le Truc défia alors la tornade. Petite chose sans défense face à sa Némésis. Il planta ses branches dans les citrouilles les plus proches, fredonna doucement d'antiques chansons et pendant un instant, la tornade sembla hésita, tituba puis disparu finalement dans un fracas de fin du monde.
Lorsque le Truc rouvrit les yeux, l'air pleurait de cette sauvagerie et le sol saignait. Mais plus encore que la dévastation qui s'étendait à ses yeux, la disparition des citrouilles fendait le coeur du Truc. Il caressa doucement les deux qui lui restait et ne capta rien. Nulle pensée, nulle murmure de peur. Il n'y avait que le silence et le néant. Jamais plus il n'entendrait leur doux chant. Jamais plus leurs âmes ne brilleront dans la nuit. Pour la première fois depuis qu'il était né, le Truc se sentait meurtri et submergé par une sensation qui lui était inconnue. Song corps fut secoué d'un grand frisson et son coeur se serra. Deux larmes perlèrent de ses yeux. Deux gouttes d'ambre qui scintillèrent à la lueur des étoiles. Emplies d'un tristesse comme nul n'en avait jamais connu...


- Et qu'est ce qui s'est passé après ? demanda une voix timide parmi la foule de gosses pendus à la bouche du conteur.
- Nul ne le sait. Certains prétendent toutefois que le Truc aurait parcouru le pays de la nuit éternelle pour retrouver ses citrouilles et qu'il les chercherait encore, ailleurs..., lui répondit le conteur avec un sourire sur ses lèvres exangues.
- Et d'où est ce qu'elles viennent, nos citrouilles ? demanda un gamin crasseux qui ne devait pas avoir plus de huit ans. Cette phrase alluma des lueurs intéressées dans nombre de regards et certains mioches se surprirent à regarder dans les ombres entourant la place comme si le Truc se trouvait quelque part ...
- Elles ne viennent pas de là bas. Et puis, rappelez vous, vos citrouilles mettent une année à pousser. Pas plusieurs minutes.
- Mais le temps ne s'écoule pas pareil suivant les endroits !intervint l'un des plus vieux qui, au vu du visage perplexe du conteur, s'empressa de bafouiller, les joues rouges de timidité. C'est l'étranger qui est arrivé hier qui me l'a dit...
- Tu ne devrais pas croire tout ce que l'on te dit...
- Et il a aussi dit qu'il connaissait Robert !"

Le silence ponctua ces mots d'une lourde chape de plomb. Ici, à Sil'Arn, tout le monde avait entendu parler de Robert, sans que quiconque sache de quoi il en retournait exactement. Au début, ça n'avait été que des rumeurs mais maintenant. Et bien maintenant, on voyait ce nom revenir régulièrement ce nom revenir sur les dunes et chacun y allait de sa théorie sur le fameux Robert. Certains avançaient que c'était là un stratagème monté de toute part par les adorateurs de la guerrière maudite pour distraire l'attention du régents, mais d'autres affirmaient qu'il s'agissait là du nom de la créature de sable qui hantait le désert. Quoi qu'il en soit, ce nom était associé à des choses mauvaises et en savoir trop attirait forcément l'attention. D'ailleurs, à l'heure qu'il est, cet étranger devait avoir reçu de la visite...

oO° Dans une auberge plus aussi garnie que cela... °Oo


" HOLA AUBERGISTE ! cria un grand escogriffe dont le teint pâle détonnait avec celui, roti par le soleil du Hadarac, de la clientèle.
A cette voix, l'aubergiste soupira et traina les pieds vers ce client dont la voix n'avait aucun mal à dominer le brouaha. Non pas parce qu'il n'avait pas d'or en poche, mais plutôt parce qu'il était doté d'un appétit hors norme et qu'à ce rythme là, ses réserves risquaient fort d'être englouties avant le matin.

- Vous désirez ?
- Vous remercier pour votre accueil !! lui répondit l'étranger avec un grand sourire sur son visage famélique. Ca faisait longtemps que je n'avais pas aussi bien mangé. Haem, je vous dois combien ?
- L'équivalent de cinquante pièces d'or.

L'étranger passa de la surprise à la confusion puis au contentement en moins d'un battement de cil.

- Ah, c'était tellement savoureux que je n'ai pas pu m'empêcher de m'en priver." Il fouilla dans les poches de son épaisse tunique et en ressorti une bourse bien dodue pour regler l'addition. Après quoi, il déploya ses deux mètres de hauteur, les enveloppa dans son grand manteau noir et se dirigea vers la sortie en sifflotant - sifflement momentanément interrompu lorsque il se rendit compte par l'expérience qu'il ne passait pas par la porte. Des lances l'accueillirent à sa sortie et là encore, son visage afficha toutes sortes d'expression avant de se figer dans une froide politesse.

"Eh bien, je ne m'attendait pas à une réception aussi piquante... siffla-t-il d'une voix particulièrement agacée. Sa main gantée de métal noir fit un geste pour écarter les lances pointées sur lui.
- Mauvaise idée...
Les yeux de l'étranger s'arrêtèrent sur celui qui venait de parler et...
- Eh m..."

Songeant à toutes les pauvres oreilles sensibles qui pourraient trainer dans le coin, l'étranger ne poussa pas plus loin son début de juron, mais il sembla grandir davantage le silence s'installa, troublé seulement par le bourdonnement d'une mouche. Oui, une mouche, bien après le coucher du soleil. Dans une ville ou l'air passait du brûlant au glacial dès que l'astre solaire disparaissait sous l'horizon. Et il y avait une satanée mouche qui bourdonnait et ne semblait nullement incommodée par le froid et à vrai dire, elle semblait même trouver à son goût ces températures glacée. Un nouveau juron s'échappa des lèvres de l'étranger mais dans une langue totalement inconnue, de telle sorte que nul ne comprit de quoi il en retournait et l'étranger disparu dans une brume sombre...

" Satanée magie !"

oO° Deux jours plus tard °Oo


Ayant décidé de laisser Flaïnor voler vers des contrées plus hospitalières que ce qu'ils avaient connu il n'y avait pas si longtemps que ça, Amayläe avait opté pour sa part de retourner dans ce qui restait pour elle sa ville natale, quand bien même son départ s'était déroulé de manière un bien précipitée. A côté d'elle chevauchait la Noisette, visiblement perdu dans ses pensées et surtout à moitié mort de sommeil. Les chauds froids, avait-il expliqué et c'était là ses seuls mots depuis qu'ils s'étaient enfoncés dans le Hadarac. L'elfe sentait qu'il lui en voulait encore pour ce qui s'était passé, et elle même s'en désolait un peu, mais Flaïnor s'était muré dans le silence, refusant tout de go d'admettre qu'il avait eu tort. Tant pis pour lui, il ne savait pas ce qu'il allait manqué... et c'était tout à fait réciproque, même si Amayläe l'ignorait encore.

Quelques heures avant que le soleil ne joue aux pyromane dans les nuages - comme l'avait si bien dit une certaine personne - les tours aériennes de Sil'arn et leurs arabesques de cristal - ou de quelque chose qui y ressemblait fort - apparaissaient au détour d'une dune en même temps que les bruits de toute ville animée...


" Ca a changé depuis la dernière fois que tu l'as vue. fit la Noisette, laconique. Ses yeux bruns allaient et venaient près des portes comme s'il y cherchait quelque chose, ou plutôt quelqu'un. Mais on dirait que Mister Rabat-joie ne soit pas dans le coin.

Il jeta un regard en entendu à Amayläe. Après tout, c'était une elfe, et les elfes étaient censés ne rien oublier. Mais là, elle semblait songer à autre chose. Tout autre chose.

- Je me suis demandée comment est ce que ce vieillard était arrivé en possession de ce bout de carte...
- Quel bout de carte ?
- Celui qui indiquait l'emplacement ce cette citadelle..."

Les sourcils de la Noisette se rejoignirent tandis qu'il évaluait tout ce que cela pouvait sous entendre. Puis il éclata d'un rire joyeux.

" J'aimerai bien les voir se débrouiller entre tout ce qui se trouve à Sil'Arn. Entre les fanatiques et les chasseurs des sables, il se feraient massacrer m'est avis..."

Il passèrent tout deux entre les imposants vantaux sous le regard sombre d'une dizaine de chasseurs des sables, visiblements mécontents de voir des étrangers.Les regards qui se posaient sur eux n'étaient pas plus amicaux, mais dès qu'il fut établi on ne sait quoi, chacun retourna vaquer à ses occupations. Amayläe descendit à la première auberge qu'elle croisa et commença à discuter avec l'aubergiste pour une chambre. Dès qu'elle se fut couchée, armes à portée, elle sombra dans un sommeil sans rêves...

" Wouhou !! Dépèche !!!"

Des coups furent martelés à la porte tandis que la Noisette risquait l'extinction de voix. Réveillée plus qu'en sursaut, Amayläe se demanda ce qui arrivait tout en ceignant son baudrier. Elle traversa l'espace jusqu'à la porte au pas de course et l'ouvrit pour se trouver nez à nez avec la Noisette, profondément bouleversé.

"Viens voir ça et pose pas de questions..."

Effectivement, songea Amayläe, en découvrant de quoi il retournait. Cela n'aurait servi à rien vu qu'elle n'aurait sans doute pas cru les réponses. A quelques dizaines de mètres du rempart Ouest, les dunes avaient disparu pour laisser place à ... à quoi exactement ?
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Garnyiss


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Garnyiss
Message Sujet: Re: La rébellion des Citrouilles | Ven 30 Jan 2009 - 19:56


L'or du sable avait laissé la place à de la terre grise, ponctuée par ci par ci par là de trainée rouille d'où surgissaient des racines noires et torturées comme figées dans la souffrance. Des arbres dressaient leur silhouettes noires là où auraient du se trouver un campement de nomades, et leurs feuilles déchirées ondoyaient et murmuraient sans qu'il n'y ait le moindre souffle de vent.

" Pour la énième fois, fermez moi ces portes !"

De nombreux visages se tournèrent en entendant la voix tonitruante d'un Sobek plutôt mal en point. Il semblait être passé en armure dans un fourré de ronces aux épines d'acier d'une demi dizaine de centimètres de long. Ca et là, du sang coulait de coupure et des bleus ressortaient sur son teint mat. Amayläe ne tarda pas à se rendre compte qu'elle devait être la seule - avec la Noisette - à ne pas savoir ce qu'avait affronté Sobek. On murmurait et à plusieurs reprises, elle cru entendre murmurer le nom de Robert...

" Ca couvre environ une lieues, et ça ne cesse de s'étendre !" annonça un chasseur des sables visiblement essoufflé et un peu nauséeux.

Les murmures recommencèrent de plus belle jusqu'à ce que nul ne puisse s'entendre parler. Ils stoppèrent immédiatement lorsque une liane noire se détendit vers les cieux et y heurta quelque chose dans un éclat bleuté. Elle se convulsa dans les airs et projeta de la sève sombre sur tous les specteurs sur fond de vrombissement de mouche. Il y eu une odeur pestilentielle puis des cris de dégout tandis que la liane se retractait à toute vitesse à l'abri des arbres. Ce n'était pas de la sève qui coulait en elle, mais du sang...
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GreyMalkin


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GreyMalkin
Message Sujet: Re: La rébellion des Citrouilles | Sam 31 Jan 2009 - 19:41


Depuis plusieurs heures déjà, assis à l'ombre d'un palmier d'une oasis, Winitran attendait.

Voler aussi haut que possible, était-ce ça la liberté ? Ne dépendre de personne, n'avoir personne qui comptait sur vous, était-ce ça la liberté ? Vivre, était-ce ça la liberté ? Alors, Searwdyn était libre.
Les vents chauds du Hadarac le portaient, et il planait tranquillement au dessus du sable. Eldeen ne pouvait se tirer de la délicate situation dans laquelle elle se trouvait que par ses propres moyens, et lui savait pertinemment qu'il ne lui arriverait rien. Et il vivait...

L'homme de l'oasis leva les yeux vers le ciel, vers le point noir qui se déplaçait lentement. Un sourire étira ses lèvres, et il leva la main vers le ciel. Un éclair vert d'eau en jaillit, et fusa en direction de la tache noire.

Un pressentiment saisit Searwdyn deux secondes avant que l'éclair ne l'atteigne. Il vira de côté, et l'attaque magique – à moins que ce ne fut un signal – lui frôla simplement le bout de l'aile. Son regard prune se porta vers une oasis, point vert et bleu au milieu de ce jaune, et il distingua l'inhabituelle couleur dans son monde monochromatique. Il plongea vers le sol...



~¤~¤~¤~¤~¤~



Juste avant que la nuit ne tombe, un homme se glissa entre les portes de la ville de Sil'Arn. D'un hochement de tête, il salua les gardes postés à l'entrée, et se dirigea d'un pas rapide vers une taverne de la ville, réputée pour accueillir des gens pas très nets. Il ne s'arrêta nullement pour discuter avec les habituels clients, et monta dans la chambre qu'il avait loué une semaine plus tôt. Très vite, il s'endormit, épuisé par sa marche dans le désert, mais avec un large sourire. Son rêve allait enfin se concrétiser...

Le lendemain, Winitran se leva avec le soleil. Le miroir sur la table de nuit lui renvoya l'image d'un homme à la peau bronzée, aux traits creusés par le sable et le vent, mais aux vifs yeux vert d'eau. Ce visage exprimait pour l'instant une réelle satisfaction, jusqu'à ce qu'une rumeur lui parvienne.
Aussitôt, il se leva, et revêtit l'armure des protecteurs du temple des larmes. Cette dernière était composée d'un plastron noir, à moins que ce ne fut un bleu de nuit, avec en son centre une larme en or qui brillait aux rayons du soleil. La même larme se retrouvait sur son heaume argenté, mais elle était cette fois faite de turquoise et piégée dans un réseau d'aigue-marine. Les cuissards et les jambières, ainsi que les protections au niveau du bras étaient quant à eux d'un métal noir, sur lequel s'entrelaçaient des fils d'argent. Ayant revêtu l'armure, Winitran ajusta la cape bleue nuit brodée de fil d'or à sa base, et ceignit le fourreau qui contenait la longue lame noire dont le pommeau était sertie d'un diamant. Bleu nuit et en forme de larme, bien entendu.
Ainsi vêtu, il sortit de la taverne et se dirigea vers les murailles. Du haut de celle-ci, la vue était impressionnante. Et aussi terrifiante.
À la place du camp nomade qui s'établissait là périodiquement s'étendait une forêt d'arbres torturés, dont les branches noires s'élevaient vers le ciel bleu, les racines plongeaient dans le sol gris et rouille, et les feuilles s'agitaient sans le moindre souffle de vent. Les curieux se rassemblaient, et très vite, Winitran se trouva près d'une jeune femme et de son compagnon. Ils semblaient surpris par le spectacle. De nouveaux venus, pensa t-il. Depuis plusieurs jours déjà, Sobek – les démons aient son âme – risquait sa vie au dehors. Et puis, il y avait ces mystérieuses inscriptions sur les dunes. Robert...

Soudainement, la forêt parut s'animer, et une liane jaillit, frappant un point d'une couleur indéterminable à cette distance dans le ciel. Le bruit d'une mouche – mouche ? - se fit entendre, puis, avant de se rétracter, la liane projeta ce qui ressemblait à du sang sur les spectateurs de l'hideux spectacle.


- Robert...Vous le connaissez, n'est ce pas ? demanda soudainement Winitran en se tournant vers la jeune femme elfe. C'est l'expression de la peur qui réside en chacun de nous, depuis que ces arbres ont jailli du sol et que la glace s'est étendue sur le désert.
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Garnyiss


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Garnyiss
Message Sujet: Re: La rébellion des Citrouilles | Mer 4 Fév 2009 - 18:46


Amayläe fut pour le moins surprise lorsque quelqu'un s'adressa à elle. Un homme, à en juger par la voix, et recouvert d'une armure qui n'avait rien à envier à celles qu'elle avait vu dans les ateliers des forgerons des grandes villes d'Alagaësia.

"Robert est un nom assez répandu pour que je ne puisse affirmer que je le connais " répondit-elle avec une bouffée de sympathie pour l'inconnue. L'homme ne devait pas avoir froid sous son armure, et noire qui plus est. Quelle drôle d'idée que voilà dans un endroit où le soleil cognait plus dur que la queue d'un dragon ! Elle se retint de lui demander si son armure disposait d'un système de refroidissement magique, par peur de le vexer. Et puis, elle avait ample manière à réfléchir - pardon, à s'inquiéter - avec ce qu'elle venait d'entendre. De la glace dans le désert ? Diable, voilà qui était nouveau !
Le regard de la dragonnière louvoya entre les fentes du heaume pour tenter de voir s'il se fichait d'elle ou pas, mais elle ne vit quasiment rien. Normal, puisque il était un peu à contre jour.


"En tout cas, il est bien vrai que cette forêt n'est pas rassurante. Mais apparement, il y a quelque chose pour lui tenir tête."

Qui volait, qui voyait le monde à travers une grille et qui ne semblait peu désireuse de se faire embrocher par une liane particulièrement agressive. L'odeur qui avait accompagné le retraite de la liane s'était estompée, remplacée par une odeur de pourriture et d'humus en décomposition. Etrange pour ses végétaux gorgés de sang - à moins que ce qu'elle avait pris pour une liane ne soit que la langue de quelque iguane mutant. Immédiatement, son imagination pris le mors aux dents et ne fut ramenée à la réalité que par des exclamations diverses. Juste avant que ne soit formée l'image d'un truc bien repoussant.

Il était de notoriété publique que Sobek aurait donné n'importe quoi pour étriper l'un des chevaliers des larmes - comme la population les nommait - sans avoir à se soucier des conséquences, mais cette chose lui était tout bonnement impossible. Aussi cherchait-il par leur pourrir la vie à chque occasion. Et puis, si le chevalier en venait à l'attaquer et que, par le plus grand des hasards, Sobek le tuait en se défendant, eh bien, ce ne serait pas de sa faute, non ? Voilà pourquoi il s'était rapproché de celui qui discutait avec une inconnue et l'avait apostrophé sans prendre des gants.


" Vous là, au lieu de bailler aux corneilles, peut-être pourriez vous aller jeter un oeil dans cette... ce truc. Après tout, votre Déesse vous protègera, à l'inverse des chasseurs des sables...
Certains parmi les spectateurs se félicitèrent que Sobek n'aie pas de pouvoirs magiques. Sans quoi sa seule fureur aurait pu faire sauter les remparts.
A moins, repris ce dernier avec un mépris si palpable qu'une mouche se cogna dedans. A moins qu'elle en soit incapable, ou que vous n'en ayez pas le courage. Je comprendrai parfaitement..."

Cela aussi était égal à la forêt d'arbres dépenaillés. Elle se fichait totalement des être frèles qui se trouvaient non loin d'elle. Êtres aussi fragiles qu'éphémères et surtout, comestiles. Non, ce qui l'intéressait, c'était cet endroit où elle se trouvait, soumise à une agression qu'elle n'avait jamais connue - celle du four - et avec dans les parages, quelque chose qui irradiait le danger. Mais plus pour longtemps. Elle sentait le présence des siens, comme à travers un fin voile. Dans quelques battements, ils seraient sans doute là. Lasse d'attendre, elle se décida à agir et de chaque arbre jaillirent de longues épines aussi acérées qu'une épée et l'air se mit à bruisser de mille pensées pas tout à fait amicales.

oO°Oo


" Ce que nous avions tant redouté vient de se produire... fit un homme voilé de rubis dont on ne voyait que les yeux dorés. Sa tunique et ses choses étaient aussi d'un rubis intense, soupoudrés de reflets soyeux.
- Tant que cela reste confiné à une seule zone...ajoua la voix d'une femme moulée dans une élégante robe émeraude...Tant qu'ils ne reviennent pas..."
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GreyMalkin


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GreyMalkin
Message Sujet: Re: La rébellion des Citrouilles | Sam 28 Fév 2009 - 14:57


Oui, Robert était un nom répandu – bien que personnellement, le seul Robert que connaissait Minjurd'uil Den' Fortris était un homme qui, ayant malencontreusement perdu sa gourde, était mort de soif sous la chaleur écrasante du soleil. Ses os étaient, soit dit en passant, d'une excellente qualité pour jouer aux osselets avec les autres dieux – mais aucun n'aurait eu la folie d'écrire son nom à travers les dunes de sable doré du Hadarac. À moins que ces inscriptions n'aient eu une toute autre signification
Mais la préoccupation première de Winitran n'était point cela. Non, ce qui le gênait pour l'instant, c'était Sobek. Non pas l'odeur de décomposition avancée de matières végétales, mais le chef des guerriers de Sil'Arn. Tel un insecte vengeur, il venait tourner autour de lui, et l'ennuyait avec des piques acerbes. Mais les insectes, ça s'écrasait facilement, non ?
Le chevalier des larmes se tourna donc vers ce – on aurait été tenté de dire cloporte, mais au bout d'un moment, on se lasse vite des métaphores – cet homme plus que dérangeant, qui sacrifiait sans remords son bonheur personnel au bien de sa cité – remarquez que Winitran ignorait légèrement certains détails de la vie de Sobek – en fait, tous, si ce n'est sa haine farouche pour les chevaliers des larmes et son parcours au sein de la garde de Sil'Arn – et que donc, il n'éprouvait que bien peu d'estime pour ce dernier, contrairement à d'autres, plus omnipotent que lui.


« Vous là, au lieu de bailler aux corneilles, peut-être pourriez vous aller jeter un oeil dans cette... ce truc. Après tout, votre Déesse vous protègera, à l'inverse des chasseurs des sables...
À moins...à moins qu'elle en soit incapable, ou que vous n'en ayez pas le courage. Je comprendrai parfaitement... »


Différentes réponses cinglantes vinrent à l'esprit de Winitran. Et ce n'était pas Sobek qui allait le priver du plaisir de lui faire regretter se paroles désobligeantes.

« Ils ne sont déjà pas capable de protéger leur propre vie, alors celles des autres... »

Sur ces mots, il se hissa sur un créneaux de la muraille – non, non, pas la peine de demander comment quelqu'un d'aussi lourdement harnaché que le chevalier pouvait faire ça, vous ne le saurez jamais – en fait, si, c'est juste qu'il s'était tellement habitué à son armure qu'elle ne lui pesait pas plus qu'une plume.

« Ma déesse tient toujours ses promesses. »

Et il se laissa tomber en arrière, basculant dans le vide. Un cri s'échappa de la foule – en fait plusieurs en simultané – tandis que certains se précipitaient pour voir le corps du malheureux s'écraser sur le sol – ce qui devait en réjouir plus d'un. Mais, non, peine perdue, pas de large flaque de sang, ni de corps désarticulé comme celui d'une vieux pantin. Seulement le bruit du métal attaquant la pierre. En effet, le guerrier descendait en glissant le long de la muraille, des poignards enfoncés dedans ralentissant sa chute. À deux mètres du sol, il s'écarta du mur dans un salto arrière, et atterrit accroupi sur le sable. Un gamin applaudit à tout rompre, avant de se rendre compte qu'il état le seul.
Winitran, pour sa part, se redressa, épousseta sa cape et se dirigea vers l'étrange forêt, sous la bienheureuse protection de sa déesse.
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Garnyiss


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Garnyiss
Message Sujet: Re: La rébellion des Citrouilles | Sam 28 Fév 2009 - 23:05


    Le teint de Sobek vira à une espèce de marron flirtant avec les rouges et sa main s'égara comme par hasard sur son épée et il fit un pas en avant. L'avoir devant soi était déjà impressionnant, mais le voir arriver sur soi l'était encore davantage. Autant que lorsqu'une montagne s'éboule juste au dessus de vous lorsque vous levez le nez en l'air.

    "Si les ordures telles que vous n'étaient pas là, nous pourrions sauver encore plus de vies. Et si je ne me trompe pas, je suis encore en vie..."

    On avait aussi trouvé des pierres aussi vivantes que lui, mais cela, le futur ex chef des Chasseurs des Sables l'ignorait totalement et cela le satisfaisait au plus haut point. Le fameux Robert n'était pas un amas de sable et de boue vivant. Oh que non !

    " Mais si vous êtes mort, je pense pas que vous puissiez faire une réclamation auprès de votre déesse, grogna-t-il en voyant le chevalier des larmes escalader les créneaux. A son grand bonheur, il vit le chevalier se porter candidat au suicide par étouffement suite à un crash dans le sable - son armure était peut-être anti-choc - à moins que les vrilles ne le déchiquètent avant. Personnellement, Sobek penchait plutôt pour la seconde. Ce serait salissant certes, mais nul zigoto n'allait effacer l'avertissement que constituait une giclée de sang sur les remparts de Sil'Arn. Donc, le chevalier se prit pour un oiseau et Sobek le regarda avec plaisir basculer dans l'air surchauffé.
    L'espace d'un instant fort fugace, il sentit une sombre satisfaction, puis sa mâchoire s'affaissa de dépit, en même temps que celle des forgerons de la ville. ils se défendaient tous d'avoir forgé ces poignards et considéraient le nombre de clients qu'ils allaient perdre à cause de cette publicité des plus malvenues.


    "Transformez moi sa peau en tamis !!" aboya-t-il à l'adresse des archers qui bandèrent leurs arcs dans un bel ensemble. Les flèches piaulèrent de partout, luttant contre un vent glacé qui avait trouvé le moyen de se lever en plein milieu de la journée. Un fruit étrange qui tombait d'un arbre encore plus étrange fut embroché par une dizaine d'entre elles. Ainsi naquit le premier hérisson végétal.
    Amayläe assista à tout cela sans même pouvoir réagir. Et l'aurait-elle fait, qu'elle se serait sans nulle doute trouvée dans une bien sale position. dès qu'on parlait de femmes, certains hommes perdaient carrément la boule, et elle n'était pas certaines que le temps puisse réellement calmer certaines ardeurs. L'espace d'un instant, elle fut tentée de ralentir la chute de la boite de conserve, mais il avait déjà atteint le sol avant qu'elle eut jeté son sort...
    
    C'est alors qu'elle fut brutalement catapultée par dessus le rempart avec l'élégance d'une patate au rebut. La Noisette contempla bouche bée la raison de ce fait, tandis que le vide se formait autour de lui. Somme toute, il avait perdu au chance. A la place d'un elfe, dragonnière de surcroit, il y avait un truc orange qui dépassait allègrement ses genoux. Quelque chose qui le fixait de deux yeux de braise triangulaire et agitait ses feuilles dans le vent glacial. Le pire, dans tout ça, c'est que cette face se fendit brutalement d'un sourire en dent de scie et commença à gonfler furieusement.
    Avant même que quiconque ait eu le temps de dire citrouille, la citrouille disparu, remplacée par un gros livre soigneusement reliée, attaché par une chaine à une plume fort affairée, elle même enchainée à une main, l'autre main l'étant au livre. Dans le silence soudain, on entendait nettement un cri qui allait décrescendo, mais tout le monde n'avait d'oreilles que pour les paroles du propriétaires du livre. Un beau jeune homme si l'on oubliait la fonte de ses cheveux et un teint plus brillant.


    " Excusez moi, messieurs dame, mais sauriez vous par où est partie cette citrouille à croissance rapide ? commença-t-il d'une voix qui évoquait la glace qui se brise sous les pas. Il promena un regard surmonté d'une paire de sourcils neigeux - pluvieux aurait néanmoins été mieux approprié - sur la foule, jeta un oeil par dessus le rebord de la muraille et le second s'écarquilla de surprise émerveillée.
    " Oh mais qu'avons nous donc là ! s'exclama-t-il pour lui même. Il prononça un mot et la plume vola sur une page vierge du livre pour commencer à griffonner et à croquer furieusement le hérisson végétal.
    
    Pendant ce temps là, Amayläe continuait de tomber - c'est que les murs étaient drôlement hauts - et ne s'arrêta qu'au contact du coussin d'air qu'elle avait créer juste en dessous d'elle. Pourtant, elle continua de se déplacer, mais littéralement, cette fois ci. En dessous d'elle, de l'air, et en dessous, un mélange de boue et sable qui courait le plus vite possible se réfugier dans l'espèce de forêt. Robert donc,avec une mémoire suffisamment altérée pour ne se souvenir de sa vie antérieure que de Bob - la fonte était une expérience éprouvante - glissa comme une flèche sous le nez du chevalier des larmes. Il cherchait le couvert, peu importe son agressivité. Tout plutôt que de se voir expliqué dans les moindres détails entre les pages de ce volume. C'est qu'il pouvait se faire piquer son âme avec ces trucs là...


    "Au secours !cria Amayläe en passant à la hauteur du chevalier. Après tout, même si elle pouvait s'en sortir seule, elle pouvait toujours vérifier l'histoire du preux chevalier qui part au secours de la belle...
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scolirobrisingr


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scolirobrisingr
Message Sujet: Re: La rébellion des Citrouilles | Dim 29 Mar 2009 - 12:14


scoliro était quelque peut debousolé. il avait suivi weyn sans la moindre esitation a travers se qui resemblais a un portail de telelportation et c'était retrouvé prés du guerrié qui les avait si gentiment convié a le suivre. scoliro n'avait aucunne idée des motivation de weyn ni sur quel coup de tête elle c'était decidé a passé le portail mais il commencai sincérement a pensé que ce fut une erreur quand il vit son voisin sauté dans le vide sous les acclamation morbide de ce qui resssemblai a un garde.

mais le c hevalier ne resta pas longtemps seul dans sa chute vers le sable et scoliro entendit nettement le cri d'une femme qui c'était retrouvé dans une situation similaire, semblait il.Un bref instant scoliro sentit monté la colére quand il vit l'indifference, non même pas , la satisfaction que semblais eprouvé les gent a voir leur semblable courir vers une mort chaleureuse...contenant sont humeur il se mit a reflechir sur la facon de venir en aide a ces deux personnage sans trop attiré l'attention sur lui.

scoliro remarqua vaguement la presence d'une mouche qui eveilla ces souvenir avant d'avoir franchit le portail. en attendant le demi elfe c'était raproché du rempart et constata avec soulagement et aussi un certaibn etonnement, que le chevalier descendait tranquilement le long de la paroix créant une fisure que le temps s'everturerai a agrandir, grasse a ses dague qui ,semblait-il , etait de trés bonne calité.
quand a la femme elle avait une vitesse de chute proportionnel. scoliro regarda attentivement et decouvrit la presence d'un coussin d'ai. il en fut encore plus surpis...

il était rare de rencontré des magiscien et la plupart du temps il sagissait de novice. mais au vut de la calité scoliro put en deduir que la dame en question avait au moin son niveau voir plus. elle devait sans doute etre dragonniere et par concequent ces cris d'appelle au secourt etaient paraitement inutile puisqu'elle avait largement la puissance de se depatouillé de cette situation un peut rocambolesque...

scoliro se redressa pour ne pas donné envie au gent present de lui fair subir la même chose qu'a la dame.juste a temp pour se retrouvé nez a nez avec un jeune homme qui n'avait rien a envié a la bauté des elfes sauf peut etre l'éta des cheveux...mais par contre ses parol n'évocair rien a scoliro..."une citrouille a croissance rapide"???et le voila qui ecrivait dans son livre la chute des deux personnage....drole de type.

bref au milieu de tout sa scoliro était perdut de chez perdut.il avait perdut weyn perdut son decor et ce demandait si il était encore en aglaishai...il mit encore quelque temps a reprandre ses esprit. en sa calité de guide il connaissait la plupart des territoire de l'ille geante. il penchat pour le haradrac en raison du sable et des haute muraille typique. il fut confirmé l'orsqu'il apercut un chasseur des sable dans le coin . mais par contre la foret ne lui ofrait aucun souvenir...

cherchant desespérement weyn il se demandat bien se que les esprit avait fait pour qu'il se retrouva ici bas...
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Yel de Cistelune


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Yel de Cistelune
Message Sujet: Re: La rébellion des Citrouilles | Dim 29 Mar 2009 - 13:37


de l'autre coté de la porte

... et se rendit compte de deux choses :
-premièrement, le cercle avait éteint ses flammes mais lui avait donné la couleur charbon
-deuxièmement, quelque chose retenait ses jambes de l'autre coté. Quelque chose que ses pieds ne pouvaient toucher. Il eut l'air de flotter dans le vide un moment, puis la chose le lâcha et il tomba par terre viollament, ce qui eut pour effet de l'assomer un moment...
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Garnyiss


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Garnyiss
Message Sujet: Re: La rébellion des Citrouilles | Lun 30 Mar 2009 - 12:06


Plusieurs bonnes minutes plus tard, un long manteau noir se mit à flotter au vent sur le sommet de l'une des plus hautes tours de Sil'Arn. Dissimulés dans les recoins du capuchon, deux yeux sombre fouillèrent les cieux, cherchant la cause de ce qui l'avait à nouveau foré à changer son emploi du temps...

« MAIS QU'EST CE QU'ILS....»

A ce moment, le vent sembla trouver fort amusant de souffler plus fort juste à la hauteur où se trouvait la silhouette. Soudainement déséquilibré, l'étranger ne put empêcher la chute et seule sa capuche évita aux propriétaires de la maison située plusieurs dizaines de mètres en contrebas d'avoir un magnifique trou dans leur terrasse....

« ET JAMAIS LA OU IL POURRAIT ETRE UTILE...» , grommela-t-il en essayant de ne pas se retrouver pendu. Des profondeurs de la manche jaillit une main à la peau blafarde, tellement tendue sur les os qu'elle semblait devoir se déchirer à n'importe quel instant. Dans un craquement d'articulation, elle s'agrippa à une pointe de pierre. Dans un flottement d'étoffe noire, l'étranger parvint à ramener son corps sur une mince plateforme à l'abri du vent capricieux puis leva les yeux vers ce qui flottait à quelques mètres devant lui. Etrangement familier... Trop familier...
Avec un hululement rageur, l'étranger fit naitre un éclair translucide de sa main et le projeta sur la chose... Qui s'estompa tout de suite après. L'étranger resta perplexe. L'avait-il réellement détruite ? Non, mieux valait ne pas compter là dessus...


« NOUS AVONS ETE TROP GENTIL, APPAREMENT...»

Loin au dessus de Sil'Arn, le vent entoura l'immense mouche bleu glacier et ce qui la chevauchait. Si quelqu'un aurait eu les yeux assez perçants pour voir à cette distance, il aurait vu le vent emporter la substance des deux êtres, comme s'il emportait de la poussière...

¤ En contrebas, sur les remparts de Sil'Arn ¤

En dépit de tous ses reflexes, Sobek ne put rien faire lorsque, officiellement, l'étrangère passa par dessus les remparts. Il était trop loin pour cela, et la foule bien trop compacte. La magie aurait peut-être pu l'aider, mais il l'exécrait tellement qu'il aurait songé au suicide plutôt que de la pratiquer. Il parvint néanmoins à avoir suffisamment de sang froid pour ne pas se jeter sur l'homme - Sobek n'était pas parvenu à trouver un mot qui corresponde à ce qu'il voyait - et le passer lui aussi par dessus les remparts.

« Qui êtes vous ? , l'apostropha-t-il avec rudesse. Le jeune homme ne leva pas le nez du grimoire ouvert, pas plus qu'il ne cessa de griffonner pour répondre.
- Maësthèan. Je parcours le monde à la recherche des choses merveilleuses qui échappent à la plupart des mes... colocataires. N'essayez pas de savoir qui ils sont, ce serait mauvais pour votre tension. Ah au fait, puisque vous me semblez être un autochtone particulièrement curieux, vous n'auriez pas entendu parler d'un certain Beryl ?
- Un caillou vert ? , ricana Sobek. Il y en a dans les vallées hantées, si vous tenez tellement à savoir.
- Vallées hantées ?»

Le regard que Maësthèan adressa à Sobek brillait d'une curiosité mal retenue et son sourire... Non, mieux valait ne pas en parler pour des raisons de crédibilité.

« Vous avez même des vallées hantées ? Y-a-il d'autres curiosités dont je n'aurai pas entendu parler ?»

Sobek ne savait pas sur quel pied danser. Il s'était attendu, préparé même à ce que l'autre prenne la mouche - ahahaha !! - mais certainement pas à être entrainé sur un terrain qu'il jugeait particulièrement glissant. Surtout quand il paraissait qu'évoquer ce terrain là revenait à la faire venir juste au seuil de sa porte. D'un autre coté, s'il gardait le silence, pour quoi allait-il donc passer ?

« Eh bien, commença-t-il après s'être discrètement éclairci la voix Nous avons... »

A ce moment, un cri résonna dans l’air brûlant et les yeux avides de la foule en cherchèrent fébrilement la source…
Du haut de son promontoire, à l’abri de tous les regards indiscret et du vent, l’individu au manteau noir leva les yeux vers le ciel et chercha des yeux un endroit où se cogner la tête. Discret !! Il avait dit qu’il allait être discret. Mais bon dieu, qu’est ce qui lui était passé par la tête ? Tsss, dans l’air résonna un claquement de doigts.


« … des gens qui tombent du ciel… » acheva Sobek en jetant un coup d’œil à l’homme en tunique autrefois blanche tomber comme un boulet, du côté forêt des remparts. Il ne fit même pas le moindre geste pour l’arrêter. Jamais deux sans trois, avait-on coutume de dire. Autant dire que le type avait toutes les chances de survivre. Toutefois, il sentait que quelque chose clochait, sans pouvoir mettre le doigt dessus. Des étrangers débarquaient sans prévenir, d’autres s’amusaient – enfin, façon de parler – à se prendre pour des oiseaux. Des Elfes, des Humains, des croisements entre les deux peut-être. Si les choses ne s’en étaient tenues qu’à ce point, il n’aurait sans doute pas cherché plus loin. Mais là, ce.. Maestruc ne rentrait définitivement dans aucune de ces catégories. Etrange, si ce n’est inquiétant… Coïncidence ? Peut-être…
En tout cas, nul ne semblait s’en inquiéter, préférant à cela les spéculations sur la fin de la chute de l’homme. Magie ? Lianes ? Rien du tout ? Mouche peut-être ? Ni l’un ni l’autre, mais un tas de victuailles diverses qui firent office de matelas géant. L’homme atterrit donc au milieu d’un mélange hétéroclite de choux, de viandes en sauces et autres choses dont le fumet titillait plus d’une narine. Il finit par ressortir de tout ce marasme légèrement coloré en rouge tomate et vert épinard, et passablement traumatisé.
Ce fut d’un regard traqué qu’il passa en revue les remparts, la foule amassée dessus, puis la forêt devant lui, lugubre et lourde d’un silence d’attente. Où était-il ? Il n’en avait aucunement idée, et tout ce qu’il espérait était être à l’abri de ce cavalier. Il avait atrocement chaud, mais n’osait pas entrer sous le couvert de la canopée. Elle lui faisait peur, et quelque chose là bas semblait détraquer… quelque chose chez lui. Peut-être sa santé mentale. Il avait juré avoir vu un fruit percé de toutes part par des flèches se déplacer. Il se sentit confusément épié et porta sa main tremblante vers son poignard. Quoi que ce fut, il était prêt à le recevoir – ou aimait le croire.

Il aurait bien été en peine de ne serait ce qu’atteindre ce qui le regardait, puisque il s’agissait ni plus ni moins que de Wyen, plusieurs dizaine de mètres au dessus de lui, pressée comme un citron par une foule un peu déçue du spectacle. Transpirant dans sa robe, la jeune femme entreprit de se frayer un chemin à vigoureux coups de coudes et écrasements de pieds pour rejoindre un espace un peu moins étouffant. Par chance, elle se retrouva sur l’un des escaliers qui permettait de monter aux remparts. Devant elle s’étendait un dédale de ruelles au milieu de maisons de couleur claire, de toits en terrasse d’où partaient des arabesques de ce qu’elle considéra comme du verre. Un panorama qu’elle aurait pu apprécier s’il ne lui avait pas été aussi étranger. Un coup d’œil lui apprit que ses chances de retrouver Scoliro, Solär et les autres s’approchaient dangereusement du néant. A moins d’utiliser la magie, évidemment, et d’espérer qu’elle arrive à leur transmettre un message vaguement compréhensible. Elle descendit quelques marches et projeta ce qu’elle voyait dans les esprits de ceux qui l’avait suivie. Les images se formèrent, leur netteté grandissant avec les secondes qui passaient. Puis cessèrent lorsque Wyen fut prise de vertiges...

En ayant pour le moment fini avec l’espèce de maniaque du grimoire, Sobek balaya la foule du regard et son visage se durcit. Il sortit de sa poche une boule de bois d’où sortait longue mèche, gratta l’extrémité enduite de souffre d’une baguette de bois contre son baudrier de cuir et contempla la flamme, satisfait. Il alluma la mèche avant de jeter la boule aussi haut qu’il le pouvait.
Une détonation assourdissante accompagnée d’éclats dorée mit fin à l’excitation de sa foule, et surtout à son brouhaha. Plus aucune autorité ? C’est ce qu’on allait voir…


« Le spectacle est terminé ! cria-t-il de sa voix rocailleuse. Vous allez tous rentrer chez vous maintenant. Et plus vite que ça !! »

Murmures de toutes parts. Acte ouvert de rébellion. Les Chasseurs des Sables se regardèrent, manifestement indécis. Leur devoir leur dictait de procéder à l’arrestation de Sobek, mais l’idée de s’opposer à celui qui avait été leur chef pendant si longtemps les mettait un peu mal à l’aise. Ils se consultèrent longuement du regard avant de s’évertuer à faire dégager la foule le moins brusquement possible. Profitant de ces quelques instants de flottement, Sobek en profita pour poser quelques questions à l’étranger qui se trouvait non loin de lui.

« Qui êtes vous ? Et donnez moi une bonne raison de ne pas vous donner en pâture à cette foutue forêt carnivore !! »

Pas franchement serein, remarqua la Noisette avant de s’éloigner, un sourire en coin. Ses mains avaient eu fort à faire, et il fit mine de suivre docilement les instructions jusqu’à ce qu’à manquer de trébucher contre quelqu’un. Au milieu de la foule dense, il avait d’ailleurs eu de la chance de ne pas se faire écraser. Le pauvre… Une cible parfaite. Tous les sens aux aguets, la Noisette entrepris de soulager l’inconscient de quelques menues possessions…
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scolirobrisingr


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Message Sujet: Re: La rébellion des Citrouilles | Mar 31 Mar 2009 - 17:55


scoliro fut litteralement soulevé par la foule. même si il avait put appercevoir un amis ou une connaissance il aurait été bien en peine de pouvoir la rejoindre.

les mouvement de foule lui firent decrir un étrange mouvement le ramenant non loin de sont point de depart. a sa grande horreur il constata qu'il c'etait retrouvé a la lisére du cercle qui c'était formé autour de sobeck, homme semblant bien anthipatique aux gouts du demi-elfe.

il fut pourtant distrai par differents evenement. premierement le chevalier qui avait disparut quelques minutes plutôt était desormait entrain de fair une chute passablement spectaculair qouq les colibet joyeux d'une foule que rien ne semblais apaisé plus que la mort d'un de leur semblable.sans que le magiscien comprenne vraiment le chevalier se retrouva a l'auré de la foret sur ses deux pied hué par une foule decut du manque de sang d'un tel prestige.scoliro entendit la voix


« NOUS AVONS ETE TROP GENTIL, APPAREMENT...»

mais ne vit rien dans le ciel azuré...perplexe il repassat encore une fois au hevalier qui semblais admiré un nuage, au vu de son air agard et stupéfait..

la deuxieme chose qui se produisi fut l'efleurement que resentit son esprit. n'étant pas habitué aux contacte de weyn il ne le reconnu pas et plus par reflexe que par defence il ferma hérmetiquement sont esprit avant de réalisé que la legere sensation avait disparut et qu'il avait agi stupidement..

en effet dans une ville aussi bien paumé il ne devait existé que peut de magiscien et donc on pouvai en conclure que c'était surement un de ses compagnon dont les force l'avait abbandonné... maudissant son manque de reflection il se mit a philosophé stupidement sur l'instinc annimal qui regnait en chaque homme.

il en était a ce dire sa quand a côté de lui le denomé sobek cru malin de lancé un mini feut d'artifice et de proclamé haut et fort que le spectacle était fini, qu'il n'y avait plus rien a voir et que tout le monde devait rentré chez lui. si le garde était un bon diplomate on pouvais pas dire qu'il le montrait. il fallut un quart de seconde pour que tout le monde proteste , chahute bouge parle ect... rendant la situation trés inconfortable.

scoliro mit quelques instant e realisé que la foule c'était ecarté d'un metre le laissant seul prés de l'anthipatique personnage. se voulant discret son capuchon toujour rabatu scoliro commenca a prendre la direction de la "sortie" esperant que personne ne le gratifirait de sa parol il se figeat lorsque son pire souhait fut aimablement exocé.


« Qui êtes vous ? Et donnez moi une bonne raison de ne pas vous donner en pâture à cette foutue forêt carnivore !! »

scoliro se sentait mal a l'aise pasr le ton employé et afichant un air figé a son visage, a moitié dissimulé par le tissu, et une certaine froideur dans le reagrd il se tourna vers sont elocuteur.il le detailla rapidement et compris qu'il avait un semblant d'autorité dans cette ville.

"dites moi depuis quand avons nous besoin de justifié sa presence en ville. de plus votre doret m'interesse bien peut et je preferrerait que vous luis ofrié un de vos homme plutôt que moi bien que je repugne a ces pratiques; mais je sais que certainne communoté s'y livre dans l'espoir d'apaisé un phenomaine qui les depasse..."
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GreyMalkin


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GreyMalkin
Message Sujet: Re: La rébellion des Citrouilles | Mar 31 Mar 2009 - 20:18


Malheureusement pour Sobek, Winitran était tout à fait imperméable à toutes piques maintenant que la douce existence de sa déesse bien-aimée avait été évoquée. Et certains parmi les badauds, fervents croyants, se seraient fait un plaisir de faire ravaler ses paroles désobligeantes au chasseur des sables. Enfin, tout ceci était déjà du passé, car le guerrier des larmes était déjà en bas de la muraille lorsque cela se produisit.
Le seul inconvénient notable à présent, à part le fait qu'il allait probablement au devant d'une mort certaine, était les flèches qui se plantaient autour de lui. Aucune ne l'atteignit, contrairement à ce qui fut bientôt plus hérissé de pics qu'une pelote d'épingles.
Mais ceci était bien peu de choses, au final, par rapport à ce qui suivit. Alors que tranquillement – seule sa déesse avait put invoqué ce vent qui l'avait protégé – il s'avançait vers l'étrange forêt, quelque chose de plus étrange encore le dépassa. On aurait dit un amas de sable vaguement humanoïde, surmonté d'une jeune femme. Drôle de monture, n'est-il point ? Surtout quand il s'agissait d'une créature que vous aviez vous-même malencontreusement crée en voulant la détruire.


« Au secours ! »

À cet appel à l'aide, Winitran ne put que réagir – eh oui, la théorie du preux chevalier se vérifiait toujours – et il décida donc de voir comment la forêt allait réagir à l'intrusion de ces deux-là – ou non, finalement – tout en étant prêt à intervenir pour secourir la demoiselle en détresse – tss, vous le pensiez vraiment aussi profiteur et intéressé, le pauvre Winitran ? Dégainant donc son arme, il s'élança à la suite de Robert – oui, il avait légèrement omis que pour voir comment la forêt allait réagir, mieux valait-il se tenir loin d'elle.

Cependant, sur les remparts, une agitation peu commune régnait, suite à l'apparition d'une « citrouille à croissance accélérée », comme l'avait appelé l'autre olibrius arrivé comme par magie peu de temps après. Et c'était sans compter sur les gens venus du ciel – certains déjà pensaient à une intervention de la grande divinité du désert, dont le nom vous sera fait grâce. Tout ce joyeux bazar, plus l'artifice de Sobek, tirèrent Winitran de l'attention qu'il portait à sa mission.


* Dragon de ma dame ?*

Pour toute réponse, un rire amusé qui résonna dans son esprit. Dans le même temps, une forme sombre apparut dans le ciel, et se rapprocha de Sil'Arn, tout en se tenant à distance respectueuse des murailles et de la forêt. Searwdyn balaya la ville de son regard prune, et repéra d'étranges tâches de couleurs dans sa vision monochrome.

* Magie.*lança t-il.

Mais de par sa position, il ne pouvait pas faire grand chose pour mieux comprendre ce qui se produisait à Sil'Arn. Tout ce qui était en son pouvoir, c'était aider le chevalier servant de sa dame.
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Garnyiss


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Garnyiss
Message Sujet: Re: La rébellion des Citrouilles | Ven 3 Avr 2009 - 14:51


Du haut de son promontoire informe qui atteignait maintenant les premiers arbres, Amayläe vit le preux chevalier hésiter à se lancer à son secours, puis finalement oser braver la menace de l'angoissante forêt. Son bref soulagement de ne pas avoir à détruire l'unique prévue qui soutenait la théorie des nains selon laquelle la pierre était vivante ne dura guère longtemps car la question du régime alimentaire de la forêt devint une préoccupation assez vitale...
En effet, les lianes s'écartaient sur son passage et sur celui du preux chevalier pour mieux obstruer d'autres chemins. N'importe quel esprit normalement constitué aurait senti le piège, mais Robert ne s'en soucia pas outre mesure. Le sable n'était pas une chose bien facile à digérer. Il continua donc d'avancer, sa passagère involontaire sur la tête jusqu'à ce qu'il se rende compte qu'il était suivi. Sa tête fit alors un demi tour et il regarda le chevalier, les cailloux dans les fentes...


" Que toi ici ? demanda-t-il dans un bruit de grains de sables glissant sur les autres... Tu Bob ?... Non, mort... Qui ?"

¤¤¤¤¤

Sobek se retint pour ne pas refaire la peinture des remparts, comme aurait dit Iraza. Cet étranger débarquait de nulle part, au beau milieu d'une situation inconfortable - c'était là un doux euphémisme - et voilà qu'il lui parlait comme s'il était chez lui...

" Je ne sais pas d'où vous venez, et je crois bien que m'en fous. Vous êtes ici à Sil'Arn, et la seule loi qui prévaut est celle de la ville... Et accessoirement celle du Régent, mais ce n'était pas là un individu que Sobek portait particulièrement dans son coeur. A tout moment, nous avons le droit de demander qui vous êtes, et ce depuis la naissance de la ville. Alors je repose ma question. Qui êtes vous ?"

Autour de lui, les Chasseurs des Sables regardaient Sobek avec une certaine inquiétude. Sa patience était légendaire par sa petite taille, et il n'avait pas été de bonne humeur depuis un peu trop longtemps. si l'étranger le poussait à bout, il serait bien capable de l'étriper et il serait dans son plein droit. Eux-mêmes n'essayeraient pas d'intervenir. Les regards qu'ils échangeaient indiquaient clairement ce qu'ils pensaient de l'interlocuteur de Sobek. Un étranger bouffi d'orgueil qui se croyait au dessus des lois...

" Et je n'ai absolument cure de vos problèmes. Ils ne nous concernent en rien. Mais si vous continuez sur ce ton, vous serez jeté en dehors de la cité avant même d'avoir pu dire scarabée..."
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scolirobrisingr


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Message Sujet: Re: La rébellion des Citrouilles | Ven 3 Avr 2009 - 20:14


scoliro mit quelque temp a repartir...il observa le petit cercle d'homme autour de lui et se dit qu'aucun d'eux n'étaient magiscien. en cas d'afrontement ils aurait bien peut de chance de survi mais la n'était pas la question pour le demi elfe. il n'aimait pas particulierement les bain de sang ni les agonies multiple. pourtant son egaux recemment reveillé par tout ces cotoyement etrange lui tarraudait l'esprit avec autant de douceur qu'un belié defonce une porte, en lui criant de dire "scarabé". sa aurait certe été ridicul mais la vanne aurait eu l'effet recherché...

luttant de toute ces force contre cette envie dementiel scoliro se garda de repondre pendant quelques instant se qui ne fut surrement pas pour amelioré l'humeur de son interlocuteur...

le probléme etait de donné une raison valable a sa presence sans balancé qu'il poursuivait un magiscien echapé meurtrié et qui entretenais apparement des relation amical avec quelques divinités et autre esprit fumeux dans le genre bien decidé a leur fair la peux ou encore qu'il venait de quitté uru baen ils y avait quelques minutes encore et que leur presence las bas avait fait abatre une plui de meteorite sur la noble capital. non a la relfection se n'était surement pas une bonne idée pour convaincre le maitre guerrié de son innocence.

il balanca le premier nom qui lui passait par la tête


"merci pour le renseignement geographique.bien qu'ayant beaucoup voyagé je n'avait jamais penetré dans cette ville et encore moin entendu parlé d'une foret en plein aradrac..."sachant que l'humour de cet homme allait vite fondre scoliro enchaina"...je me nom elfri je suis un envoyé de sa majesté pour trouvé un remede pour la reine mourante."

il savait qu'islasandi était morte mais les moyen de comunication entre les homme differai quelque peut de ceux des efle et comme la nouvel était fraiche il y avait environ 3% de chance que sobek soi au courant. au pire la nouvel reine pourait toujour attesté sa position puisqu'il était amis de longue date...enfin du moin il l'esperait car les evenement avait jeté un légé froid dans leur relation...

enfin le plus simple serait qu'il ne verifia point et se qui état surement la cas car seul un duc pourait le fair ou a l'extreme limite un regent mais surement pas un oficier quelconque...
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Yel de Cistelune


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Yel de Cistelune
Message Sujet: Re: La rébellion des Citrouilles | Dim 5 Avr 2009 - 15:20


étant à moitié assomé, solär fut un peu plus réceptif que scoliro au message de Wyen et, dans un éclair de génie, su aussitôt que c'était elle. Il s'apprêtait à la rejoindre quand il se souvint du demi-elfe qui était passé avant lui...
* Eh m... Il va falloir que j'aille le chercher.*

Il chercha du regard son compagnon et...

* Comment ça, compagnon ? s'insurgea la partie de son cerveau qui soutenait sa haine des elfes.
-Comme ça s'écrit, répondit la partie de son cerveau qui s'occupait du sens des priorités. En temps de crise (et c'en est un), il n'y a pas de place pour le racisme !*

Donc, il chercha du regard son compagnon et l'aperçut encerclé par plusieurs soldats aux mines, disons... pahtibulaires pathibulères pattybullaires pas sympas. Il s'approcha et observa le demi-elfe en grande discution avec un aure homme...
* Mais qu'est-ce que c'est que ce cirque ?*


Dernière édition par solär le Dim 5 Avr 2009 - 21:15, édité 1 fois (Raison : erreur de lecture des précédents messages)
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Garnyiss


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Garnyiss
Message Sujet: Re: La rébellion des Citrouilles | Mer 8 Avr 2009 - 13:28


" Non, sans blague ! " lâcha Sobek d'un ton moqueur. Lui aussi n'avait jamais entendu de cette forêt, jusqu'à à peine quelques heures, lorsque elle avait surgi tel un diablotin de sa boîte. il y avait sûrement de la magie la dessous, mais il n'en connaissait aucune qui eut permis de faire une telle chose. Au moins l'étranger était aussi avancé que sur lui sur ce sujet, ou tout du moins le paraissait. Le chef des Chasseurs des sables n'avait jamais été trop confiant mais depuis les évènements impliquant une certaine Eldeen, sa méfiance envers ceux extérieurs à la ville n'avait fait qu'empirer. On ne savait jamais ce qu'ils dissimulaient sur eux ou dans leurs esprits...

L'elfe enchaina ensuite sur des choses un peu plus pertinentes, comme son nom et la raison de sa venue. Envoyé par la reine ? Sobek n'en avait absolument rien à cirer, pas plus que d'apprendre que cette dernière était mourante. Bon, cela l'ennuyait peut-être un peu car il y avait toujours des idiots pour avoir l'envie de décréter des jours de deuils, mais avant cela figurait toute une liste de préoccupations diverses et variées.


" Si vous cerchiez à faire valoir je ne sais quoi en disant ça, c'est franchement raté., répondit-il avec un sourire pince sans rire. De plus, il me semble que vous autres êtes particulièrement doués pour la magie, mais vous devez plus ou moins avoir une connection avec le lieu ou vous souhaitez vous rendre. Or, vous venez juste de m'affirmer que vous n'avez jamais entendu parler de Sil'Arn... Le ton de Sobek s'était fait mielleux et teinté d'une menace sous-jacente. Il n'était pas idiot et détestait qu'on le prenne pour tel... A partir de ça et d'autres petits détails, comme le fait que vous soyez apparus sur les remparts en dépit des protections qui trainent par ci part là et empêchent d'arriver ici par hasard, j'en déduis que soit vous m'avez menti au sujet de cette ville, ce qui signifierait que vous êtes aussi susceptible de m'avoir menti sur le reste, soit que quelqu'un vous a envoyé ici. Je vous laisse une minute pour me dire la vérité..."

Il ne sembla remarquer la présence d'un autre étranger qu'à ce moment là et se tourna vers lui avec une expression qui n'augurait rien de bon. Au delà de deux, difficile de parler de coïncidence...

" Et vous, pourquoi êtes vous donc là et comment êtes vous arrivés ici ?"

Autour d'eux, les chasseurs des sables formaient un cercles méfiant qui n'attendait qu'un faux pas pour se hérisser de lames de métal de toutes sortes.
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scolirobrisingr


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scolirobrisingr
Message Sujet: Re: La rébellion des Citrouilles | Mer 8 Avr 2009 - 19:08


scoliro fut passablement impretionné par les deduction de cet homme bien qu'elle ne tienne sur pas grand chose. dabord il était tout a fait impossible qu'il l'ai vu apparaitre puisqu'il avait debarqué au milieu de la foule pendant que cet ahuri était penché par le parapet a espéré la mort du chevalier...
ensuite il est vrai que scoliro avait induit une erreur grossiére dans son discourt et s'en ofusqu'a...se serait d'autant plus dificil. a ce moment il appercut solar sur le côté l'air indeci sur la tactique a abordé. le priant par message de conservé son calme il s'apréta a répondre quand son briant interlocuteur sembla lui aussi remarqué la presence du second personnage et lui adressa la parol d'un ton qui se voulais provocateur...
prennant une vois tout a fait mesuré pour les circonstance scoliro balanca:


"t'en a mis du temps a arrivé... j'ai bien cru avoir a allé te cherché...bon bref"

il le rejoigni en quelques enjambés et se placant a ses côté il repris une voix sans timùbre a l'egar du garde
"j'ai bien conscience que les classe social n'on pas grand chose a voir dans la situation presente. mais vous m'avez demandez de decliné mon identité et les raison qui m'on menés ici ce que je fit. il n'y avait aucunne basse inssinuation et effet recherché a l'encontre de votre personne.
je ne pratique que peut la magie, juste les base a l'egar de mes semblanles mais bien que peut puissant je connait certain principe et je n'ai jamais entendu parlé de connection avec un lieu. lieu dans lequel nous somme entré par la porte comme la plupart des gents."

du rempart scoliro put voir une porte un peut plus a l'ouest qui était encore ouverte...bien pratique pour se justifié en cas d'autre question

"je terminerai par dire que c'est a vous de jugé la veracité de mes propo mais qu'en aucun cas je ne puis changé mon recit sans vous servir une ineptie."
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GreyMalkin


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GreyMalkin
Message Sujet: Re: La rébellion des Citrouilles | Lun 13 Avr 2009 - 19:24


Vaillamment, Winitran s'était donc lancé à la poursuite du ravisseur de la belle elfe. Dès qu'il pénétra dans la forêt, un mauvais pressentiment le saisit. Contrairement à ce qu'il pensait, cette dernière ne l'attaquait pas. Non, pire, elle semblait vouloir le diriger vers un endroit précis. Lui, ou la créature des sables. L'épée à la main, il emprunta donc le même chemin que Robert, tous les sens aux aguets.
La monture de l'elfe sembla, au bout d'un temps certain, se rendre compte enfin qu'il était suivi. Dès qu'il se retourna, Winitran mobilisa sa magie. Des filaments vert d'eau coururent sur la lame noire, porteur d'une menace meurtrière pour Robert. Cependant, ce dernier ne paraissait pas d'humeur belliqueuse. Bien au contraire...
Alors qu'il s'apprêtait à répondre à la créature des sables, la voix intéressée de Searwdyn résonna dans son esprit.


* Bob ? Huhu, il semblerait que nous devions le rencontrer partout. Réponds lui que tu es un serviteur de l'aimée de Bob, pour laquelle il a sacrifié sa vie.*

Les coïncidences en ce bas monde ne couraient pas les rues, et le dragon noir se demandait réellement quelles circonstances les avaient amenés à croiser cette créature qui connaissait l'un des habitants de la citadelle du Nord. Enfin, il verrait bien...
Tandis que Winitran répétait ces mots à Robert, Searwdyn fut pris d'un doute soudain. Et si la créature le jugeait responsable de la mort de Bob...


* Oups !!!*

Et à tire d'aile, il se précipita vers la forêt, sans se soucier des réactions un brin meurtrières que cela pourrait provoquer.
Quant au guerrier des lames, il tentait d'expliciter sa situation à Robert :


" Si cela ne vous dérange pas, il serait peut-être appréciable que vous libéreriez cette jeune femme qui se trouve sur vous."

Le "au sinon, je serai forcé de vous tuer" était bien sûr sous-entendu...

Pendant ce temps, des lianes commençaient à se rassembler dans le dos du guerrier, sans que celui-ci ne s'en rende compte...
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Garnyiss


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Garnyiss
Message Sujet: Re: La rébellion des Citrouilles | Lun 20 Avr 2009 - 15:03


" Et que croyez vous que vous êtes en train de faire, là ? Entré par la porte, et personne qui n'est au courant quant on sait qu'au moins une vingtaine d'yeux la surveille constamment ! Je connais les compétences de Chasseurs des sables en faction devant l'entrée et je sais le minimum de ce que peuvent faire ces foutus Chevaliers des larmes, alors n'allez pas me faire croire que vous êtes entrés par la porte !!", tempêta Sobek sans plus se soucier davantage du second étranger. D'un geste, il fit signe aux Chasseurs des Sables présents de se saisir des deux étrangers, et de les faire sortir par la porte la plus proche. Ce qu'ils firent sans même leur demander leur avis. Inutile de prendre des risques inutiles, la situation était déjà bien assez compliquée pour cela...

Sobek regarda les Chasseurs des sables expulser les deux étrangers avec une sombre satisfaction. Il y en aurait pour le montrer du doigt en arguant qu'il avait largement outrepassé ses pouvoirs, mais ce n'était pas le moment et il y avait 99% de chances pour que ses hommes se rallient derrière lui, et non pas derrière le Régent. Et alors... mieux valait ne pas penser à ce qui se passerait ensuite...
L'une des statues qui veillait sur l'avenue de a porte ouest s'illumina soudainement d'une halo bleuté et au même instant, une figure de non lumière - personne n'avait encore inventé la lumière noire - se dessina brièvement dans les cieux avant de se scinder en trois faisceaux qui fusèrent sur un même point près des remparts dans un soupir à peine perceptible...


*AINSI, IL A DECIDE D'AGIR...*, songea Famine, toujours perché sur sa tour. Un sourire carnassier étendit davantage la peau sur son visage juste avant qu'il ne disparaisse dans un grondement imperceptible. Tout ceci n'augurait absolument rien de bon...

Dans une avalanche de jurons, Sobek descendit quatre à quatre les escaliers qui menaient aux remparts et se fraya un passage à travers les curieux qui s'était rassemblés là. Des chasseurs des Sables essayaient de les tenir à distance, cimeterres dégainés, mais c'était plus l'incertitude qui prévalait. L'escalier, situé à une centaine de mètres à l'Est de celui que Sobek venait de dévaler n'en portait plus que le nom. La pierre était fracassée, rongée par on ne sait quoi, et au milieu des gravats gisait une jeune femme que son teint dénotait clairement comme étant étrangère. Du sang s'écoulait encore de ses blessures béante et venait agrandir la flaque rouge sombre qui s'étendait jusqu'aux pieds des chasseurs des sables les plus proches.


" Putain, mais qu'est ce qui s'est passé ?, s'exclama-t-il tout en ayant la désagréable impression que la situation échappait totalement à son contrôle - ou à celui de quiconque d'ailleurs.
- Une oeuvre de magie, indubitablement... fit une voix derrière Sobek et ce dernier découvrit qu'il possédait une nouvelle nuance dans son énervement. Cette fois ci, il dut faire un énorme effort pour ne pas cassez le nez du propriétaire de la voix. Aszghar Bel'Shraëm, grand mage du régent et accessoirement un bonhomme qui réussissait à paraître en même temps bienveillant et menaçant pour quiconque faisait un peu attention. Un pur concentré d'hypocrisie aux yeux de Sobek - et qu'il ne pouvait pas du tout supporter.
- Sans blague !! Je croyais qu'un zigoto avait catapulté de la peinture noire... Oh, mais dîtes-moi, n'auriez vous pas du être là lorsque cet abruti d'elfe était sur les remparts ?, [i]rajouta-t-il avec un sourire si poli qu'il en était insistant...

- Je me demanderai toujours comment vous avez pu survivre avec un tel manque de discernement, lui fut-il répondu avec un haussement d'épaule moqueur. Ah, voilà qui devrai nous en apprendre davantage que vos méthodes frustres..."

Un fantôme de l'escalier apparu - entendu par là qu'il s'agissait de ce qu'avait été l'escalier mais en plus transparent -, vite suivit par des silhouettes indistinctes. L'une d'entre elle - celle de la jeune femme - commença à descendre les escaliers et jeta un regard étrange sur la ville avant de s'asseoir sur les marches et de fermer les yeux. elles resta ainsi plusieurs dizaines de secondes avant avant de se fixer un point en contrebas.
Le mage du régent laissa échapper un cri de surprise tandis que la 'reconstitution' se brouillait autour de ce qui n'était plus que deux silhouettes totalement méconnaissables. L'une noir et l'autre grise. Les lèvres de la jeune femme s'agitèrent en réponse à des paroles, sans doute celles des deux silhouettes informes - que nul n'entendait...


- C'est... c'est impossible !! Jamais je n'ai vu une telle chose..., bredouilla le mage, les yeux agrandis pas la stupeur. L'image ne cessait de tressauter et de se brouiller en dépit de tous ses efforts. La sueur perlait sur son front et son visage s'était tordu en une grimace. il fut soudainement projeté dans les airs et l'image disparu définitivement, laissant pour la première fois l'inquiétude gagner Sobek. L'idée que ces deux silhouettes fussent encore dans la ville...

¤¤¤¤¤


Aimée de Bob... Sacrifice... Le chevalier des larmes eut énormément de chance que la température qui régnait sous l'étrange canopée n'était en rien comparable à celle du désert, sans quoi Robert se serait souvenu que Bob était mort...

" Autre Bob ?

Les deux flammes bleutées qui figuraient ses yeux virèrent au turquoise. Signe de perplexité, de fureur ? Nul ne pouvait le savoir, puisque robert était bien trop 'récent' pour figurer dans une certaine Encyclopédie sous la forme qui était dorénavant la sienne.

- Gardien noir...

La forêt frémit et les feuilles se ratatinèrent brusquement sur elles même, laissant entrapercevoir un coin de ciel azur ... Traversé d'un motif noir qui se dissipa immédiatement. L'instant d'après, elle senti quelque chose la heurter, sans vraiment le faire. Un grincement de fureur jaillit de quelque part dans la forêt. Robert frémit brusquement, les flammes posées sur l'épée noire devant lui.

- Magie... ennemi...

Et il se liquéfia sur le champ, laissant sa passagère chuter à travers des flots de boue où flottaient deux flammes bleutées. L'instant d'après, il était entièrement reformé, à quelques détails près. La nuance brun foncé du sol de la forêt était désormais incorporé dans le doré du sable et au sommet de la tête, une graine germa et poussa à toute vitesse, jusqu'à former un mini palmier - dont les feuilles, en retombant, faisaient penser à un chapeau haut de forme. Un marteau de verre compact jaillissait de la masse Robert et faisait planer son ombre sur les curieux bipèdes à sang - tout court...

- Trahison...

L'énorme tête du marteau - à se demander comment Robert faisait pour conserver l'équivalent de l'équilibre chez lui - se leva, lourd de menaces...
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scolirobrisingr


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scolirobrisingr
Message Sujet: Re: La rébellion des Citrouilles | Dim 26 Avr 2009 - 19:17


scoliro suivit la garde raproché sans fair d'histoire...jusqu'a un certain point. d'abord il se degagea d'un mouvement d'épaul de la prise des chasseur.sobek semblais bien ignorant sur les capacité des elfes. et puis scoliro n'aimait pas du tout ce contacte si etroi et rude. adressant un petit sourir triste a celui qui l'avait empoygné et dont le bras retombait molement le long de sahanche il accéléra le pas de sorte que les gardes durent courir pour pouvoir le suivre, et solar aussi.

aprochant des porte. il se chargeat de penetré doussement l'esprit de ses gardes que le comanditair n'avait pas cru bon d'accompagné d'un magiscien. il y eu un légé remou quand le groupe s'arréta.se tenir dans l'esprit de pas moin de 6 homme etait une epreuve en soit alors se qu'il allait fair ensuite lui serait assé couteux etant donné ses capacité actuel.

choigissant avec precision ses mot scoliro créa une sorte d'image de lui et de solar a leur yeux mais que les autre ne voyait pas.il les envoyat ensuite au porte de la ville et les firent sortir en prenant soin que 2 des gardes ne regardent pas pour ne pas paraitre suspect.

certe il aurait été plus simple de faussé compagnie a la garde mais cela aurait signifié etre hors la loi et recherché dans la ville, inconveniant notoir surtout lorsque l'on doit s'en echapé...le demi elfe saisit solar par la manche et le tira dans une ruel a droite tout en quittant l'esprit des soldats qui discutaient en leur tournant le dos. Prenant soin de ne laissé ausunne trace de son passage a l'eventuel inspection d'un magiscien et enleveant toute traqce de magie le demi elfe rompit le contacte.

pour les soldat leurs captif avait rejoint les portes et s'en était allé. le monde et le cahut qui regnait aux porte de la ville empecherait une eventuel vigie de certifier qu'ils n'avait pas été la. s'asseyant quelque minute scoliro soufla. il se raprochat ensuite de la porte et se chargeat de modifier la memopir des soldat un a un... operation couteuse et longue dont il sortie epuisé. il dut se rassoir pendant un long moment.

Pour le demi elfe pas de probléme au cas ou il rerencontrerait les garde ou l'homme denomé sobek. le capuchn qui recouvrait sa tête le protégeai de toute reconnaissance et aucun d'eux n'avait vu son visage. pour solar il devrai se contenté d'arrété de porté son haume en tete de mort pour l'instant(c'est dans ta fiche je croit). fesant part a ce dernier de sa reflection scoliro aspirat un peut d'energie dans le rubit qui lui servait de pendantif qu'il nourissait chaque jour d son surplu d'energie.

requinqué" il se relevat et s'adressa a solar:


"saurait tu ou est la demoiselle qui nous servait jusqu'ici de guide. j'ai vaguement percut sa presence mais n'ets put la localisé?"
tout en parlant ils s'loignére de la porte dans les dedal de la rue
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Yel de Cistelune


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Yel de Cistelune
Message Sujet: Re: La rébellion des Citrouilles | Lun 27 Avr 2009 - 21:09


Solär parlait tout en marchant avec scoliro. A partir du moment ou l'elfe l'avait pris à témoin devant les gardes, son esprit s'était déconnecté et il se reconnectait maintenant avec un flot d'images, de pensées idiotes, de mots et de nutella incroyable. Tandis que les lourdes machines de son esprit tentaient de ratrapper le retard, les muscles de sa bouche travaillaient indépendamment du reste. C'est ainsi qu'ils répondirent de leur propre chef :
"J'ai reçu le message de dame Wyen et voici ce que j'en ai compris : elle est sur l’un des escaliers qui permettent de monter aux remparts. Devant elle s’étend un dédale de ruelles au milieu de maisons de couleur claire... c'est ce que je peut faire de plus précis. De plus...
Il réfléchit un peu et considéra son armure plus que voyante.
*C'est dommage, c'est un symbole...*
"...Je vais retirer mon armure comme vous le conseillez. Mais je vais la garder dans mon sac. Le temps où je la détruirait n'est pas encore venu..."
*Et il ne viendra sans doute jamais*

---


Là haut, au paradis, un ange observait avec scepticisme une coupe où il venait de lancer les dés. Au milieu exact de la coupole se tenaient deux dés et, sur chacun, aparaissait clairement le chiffre six.
- Double six en chance...
L'ange reposa la coupe et observa tour à tour le sol que l'on apercevait à travers les nuages et les dés qu'il avait repris en main.
-C'est bien la première fois !"

---


Dans des ruelles mal famées, solär traînait littéralement scoliro vers l'endroit où il avait aperçu dame Wyen. Arrivé en bas des marches qui menaient au rempart. Là se trouvait... rien. Il n'y avait aucune trace de dame Wyen. Il décida... de poireauter en regardant une montre qui n'existait pas encore à l'époque...
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Garnyiss


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Garnyiss
Message Sujet: Re: La rébellion des Citrouilles | Mar 5 Mai 2009 - 13:28


« Pour un peu plus, ça rappellerait le bon vieux temps, tout ça !
- Vieux ? Si tu pouvais éviter d’utiliser ce genre d’expressions, mon âge t’en saurait gré !
- Pourquoi ? Tu n’es pas si vieille que cela Beryl, que je sache.
- Oh, tu dis ça pour te rajeunir, toi, hein ? »

Un grand sourire illumina le visage sans âge de Béryl mais l’éclat qui passa dans ses yeux émeraude sombre indiquait qu’elle touchait là à un sujet sérieux. Son interlocuteur, un homme de haute taille aux cheveux noirs noués pour l’instant en catogan haussa les épaules et répondit d’une voix grave :

« A chacun ses secrets, Béryl… Aussi sombres soient-ils, ajouta-t-il, plus pour lui même.

[i]Béryl lui lança un regard perçant. Aussi sombres soient-ils ? Celui qu’elle connaissait sous le nom de Rézoas lui célait de nombreuses choses, et la raison qui l’avait pousser à lui demander de l’aider à faire ce qu’ils avaient fait faisaient justement partie de ces choses là. Elle avait pourtant accepté de lui donner un coup de main pour dissimuler son aura – dissimuler ce qu’elle était demandait une maîtrise absolue de ce genre de choses – non parce qu’elle était du genre à aider aveuglément son prochain, mais parce que pour avoir passé un bout de temps à Shéréan, elle savait parfaitement à quel stade en étaient les relations entre les Maîtremorts et les Cherchétoiles. Soit un poil plus amicales que celles que Rézoas et les gens comme Héziar entretenaient l’un vis à vis des autres. Un type franchement détestable que cet Héziar, maintenant qu’elle resongeait à lui. Et Rayleh seul savait à quel point elle était tolérante.


« Au moins, ils risquent de se retrouver le bec dans l’eau pendant un petit moment, tu ne crois pas ?
- Peut-être pas. Il y a ici des gens qui seraient capable de vendre père et mère pour une once de pouvoir, alors deux étrangers, tu imagines… Alors quant on voit le pouvoir que nos chers amis possèdent, il y a de quoi faire miroiter un certain nombre de choses…
- Même si cela venait à leur aliéner Guerre ? Si je ne m’abuse, c’est bien lui qui a amené la fille ici, non ? Et s’il aurait voulu la tuer, il l’aurait fait depuis bien longtemps. Il n’est pas trop du genre à faire dans la subtilité…
- que veux tu que je dise, Béryl ? Que l’un d’entre eux agisse de cette manière ne garanti pas que les cinq autres partagent son avis, et encore moins qu’ils viennent à lui donner un coup de main…
- Ce que tu veux que je dises ?, répéta Béryl d’une voix où perçait l’agacement le plus profond. Elle s’était arrêtée et pointait maintenant vers Rézoas un doigt accusateur. Il lui avait posé une question ? eh bien il allait avoir une réponse, sans la moindre concession faite à sa susceptibilité. Je veux que tu me dises que tu vas faire quelques efforts pour être un peu optimiste ! Non mais c’est vrai quoi ! Si je te disais que le soleil brille dans le ciel, tu me répondrais que j’attraperait sous peu un coup de chaleur et je me fracasserait le crâne sur un orhcer parce que je me serais évanouie ! ! Essaye pour une fois de voir le bon coté des choses, Rézo ! Au moins la fille ne risque plus de se trouver nez à nez avec ces crétins de nécromanciens…
- Ainsi que devrai prendre les choses du bon coté, ricana Rézoas. Et considérer que les gens imaginent que tu es ma femme, c’est ça ? Je ne suis pas sûr que ça me plaise…
- Si tu veux savoir, c’est tout à fait réciproque… »

Les passants étonnés regardèrent les étrangers s’éloigner sans cesser de se quereller. Lui, un corquemort en puissance et elle, une beauté sauvage aux cheveux émeraudes. Diffile de trouver un couple plus disparate que celui ci et en même temps aussi mystérieux qu’inquiétant. Quatre paires d’yeux gravèrent leurs visages dans leur esprit histoire de faire le rapport à leurs « supérieurs ». Deux Chasseurs des Sables, un caravanier et un nomade au visage dissimulé derrière les épaisseurs de son cheich rouge sombre – un certain capitaine serait certainement curieux de savoir qu’on pouvait obtenir un meilleur rendu que le sien question cheveux verts…

¤¤¤¤¤

Avec un certain amusement, Vòïna regarda les deux Chasseurs des Sables escorter du vide jusquer au porte et regarder ce même vide quitter la porte. Eh bas dis donc, si ils étaient tous comme ça dans cette ville, les choses allaient s’annoncer assez chaotiques. Cette ville était, du fait des personnes qui s’y trouvaient une véritable poudrière qui menaçait d’exploser à tout moment. Et si les Chasseurs des Sables se comportaient ainsi, des gens pouvaient s’étriper sous leurs yeux sans même qu’ils ne s’en rendent compte. Bah, tant que ce ne serait pas lui de nettoyer le sang, cela ne le dérangeait pas outre mesure. Après avoir une dernière fois vérifier la présence de son épée, Voïna passa devant les sentinelles postées au portes et leur adressa un vague salut. Des regards vitreux lui répondirent. Normal, songea-t-il. Pour escorter du vide, il ne fallait pas trop être dans son état normal.
La première chose qui le frappa en entrant dans la ville fut l’animation qui y régnait. Les gens d’ici avaient beau avoir une forêt bizarre à leurs pieds, bon nombre continuaient leurs affaires comme si de rien n’était. Levant brièvement les yeux, il constata la présence d’une grande flèche noire qui dépassait des toits. Cela aussi le frappa par l’harmonie des gormes du peu qu’il voyait. Un certain régent devait baver de jalousie à l’idée que quelqu’un d’autre que lui ait pu réaliser quelque chose qui avait un style fou.
Il n’était qu’un passant parmi tant d’autres, habillés comme tous les autres – à quelques exceptions près, mais il n’était pas très chaud à l’idée seule de se trimballer dans uen boite de conserve par cette chaleur. Un passant qui jeta un coup d’œil au dessus de l’épaule de Sobek, juste assez longtemps pour massacrer sa bonne humeur. La petite était morte alors même que deux des autres étaient présents dans la ville. C’était plus qu’inquiétant, d’autant plus que les deux autres qui avaient suivi Wyen disposaient à la base d’encore moins de protections qu’elle. Si elle avait été tuée, alors les autres étaient eux aussi en danger. Mains d’un autre coté, ils n’étaient pour lui que des inconnus…


« Oh et puis zut ! », grommela-t-il. Il allait les trouver et leur expliquer deux trois trucs sur les suceptibilités à ménager. A supposer qu’il les retrouve d’abord, ce qui allait s’avérer plutôt délicat. Vòïna parcouru les rues qui s’offraient à lui avec un soupir. Comparé à la tâche qui l’attendait, trouver une aiguille dans une meule de foin était un passe temps. Mais puisque il le fallait. Il abandonna le pied des remparts pour s’enfoncer dans les ruelles bordées de maisons blanches et ocres…

Derrière lui, Sobek fulminait contre la couardise du mage du régent.


« Et pourquoi vous refusez de chercher ces deux silhouettes ? Vous ne disiez pas être le plus puissant magicien de toute la ville, il y a encore peu de temps ?! Si vous ne voulez toujours pas, alors ayez au moins l’obligeance de ne pas trainer dans mes pattes !
- Pour quelqu’un en sursis, vous avez une langue bien présomptueuse, ex Chef des Chasseurs des Sables, rétorqua le magicien en tamponnant le sang qui coulait de sa lèvre. Je crains que votre incompétence ne vienne de briser le fil qui retenait encore l’épée au dessus de votre cou.
- Mon incompétence ?!, rugit Sobek si fort que même à quelques maisons de là, Vòïna l’entendit clairement. C’est moi que vous traitez d’incompétent alors que vous n’êtes même pas foutus d’identifier seulement deux personnes ! A d’autres ! »

Sur ces mots, il tourna les talons sans plus se soucier de ce que l’autre abruti pouvait dire de lui. D’ici quelques minutes, il serait de toute façon parti faire son petit rapport de sournois à qui de droit, et là, les choses allaient devenir nettement moins faciles. Alors quitte à devoir partir, autant faire en sorte que cela entraine un véritable capharnaum – et encore, le mot était faible pour ce qu’il prévoyait de faire.

« Faites immédiatement fermer les toutes les grandes portes et brisez le cornes de chacun des animaux qui les gardent. Ca devrait suffire pour l’instant. Et avertissez tout le monde de rester calme, quoi qu’il arrive… », ordonna-t-il aux hommes qui se trouvaient près de lui. Des gens en qui il avait confiance et qui sauraient parfaitement se défendre au cas où les choses tourneraient mal. Une fois qu’ils se furent dispersés, il se tourna vers le seul qui était resté près de lui et lui murmura à voix basse ces quelques mots :
« Et toi, Felnok, pars sur le champ trouver le puma des collines. Dis lui que je sens que les choses risquent de très mal tourner, et demande lui si elle sait où se trouve l’autre palmier. On pourrait bien avoir besoin de lui si jamais cette forêt réserve autre chose que ce que nous avons déjà vu jusqu’à présent… »

Immédiatement, l’intéressé acquiesça et couru ventre à terre vers la porte Nord. Là, un cheval frais l’attendais, ainsi que le fameux caravanier. Sans rien échanger d’autre qu’un regard de connivance, ils franchirent la porte au triple galop vers l’immensité brûlante des dunes. Derrière eux, les énormes battants de pierre, de bois et de métal se refermèrent avec un clong silencieux et une lueur argentée sembla clignoter sur certains des motifs qui les ornait. Le ou les loups étaient désormais piégés dans la ville, même si Sobek aurait préféré ne pas l’être avec eux…

Un imperceptible frisonnement saisit Belty au moment même où les portes se fermaient. Il venait d’apprendre ce qui s’était passé par la bouche d’un colpoteur dont il se demandait s’il n’était pas tout simplement le dieu des ragots. Quel crédit pouvait-il accordé à ces dires ? Et puis ce meurtre. Il n’y en avait plus eu dans la ville depuis longtemps, alors pourquoi maintenant ? Etait ce une pure coïncidence où cela faisait-il partie des nombreux complots qui se tramaient en sous main ? Belty avait tendance à voir dans tout cela une vaste manœuvre pour discréditer définitivement Sobek, à la réputation impeccable jusqu’à un fâcheux incident dont certains parlaient encore en murmurant. Pour qui savait entendre, la ville avait peur et le murmurait dans les rues. En proie à ses inquiétudes, il vit plus qu’il ne regarda deux personnes se comporter assez bizarrement. Ce simple détail attira son attention et il se mit à suivre en catimini les deux hommes. Une armure comme ça pouvait se vendre à prix d’or, juste au cas où…
Il chemina aisni jusqu’à l’endroit précis où Sobek s’était tenu il y a encore une dizaine de minutes, s’il devait en juger par la fraicheur des ragots. Apparement, on avait déplacé le corps et il ne restait plus que des gravats de l’escaliers. C’était donc cela que les deux devant lui étaient venus voir ? Ils étaient peut-être arrivés un peu trop tard pour cela…


« Vous feriez mieux de ne pas trainer dans le coin, leur chuchota-t-il dès qu’il fut sûr de ne plus être entendu par personne d’autres que les deux – dont il ignorait parfaitement l’identité au passage, mais il s’en fichait. Si on vous surprend à trainer dans le coin, on va croire que c’est vous les deux silhouettes qui ont tué la fille. C’est pas trop un endroit pour trainer… Et si voulez, j’en connais un bien tranquille où personne ne viendra vous enquiquiner. »

Il prenait là un gros risque en amenant ces deux personnes à sa planque, mais il fallait bien aider les gens qui, à son avis, nourrissaient les même buts que lui. Après tout…

Ailleurs, très loin de là…

« Clic clic, debout !
- Gné ?
- Clic, DEBOUT clic clic clic
- Quezaco ? Argh, refaites jamais ça !
- Clic clic… Il fallait bien te réveiller clic clic Ils ont franchi les montagnes clic…
- Ouaaah excuse moi, j’suis mal réveillé !
- Clic clic clic clac Les dés sont lancés !
- Quoi ? Depuis quand ? Où ?
- Clic… Ailleurs, clic clic clic clic. Là d’où venait Héris !
- Nameho, vous vous rendez compte de la distance que ça fait ?
- Clic clic clic clac
- Clic cloc ! !
- Chevaucher les Brumes ? Bonne eau, je préfèrerais encore rouler sur un boulet !
- Clic clic Deux en un…
- Naaaaaaaaaaan pas lui ?
- Comment ça, pas moi ? C’est pas green !
- Nan, c’est pas vrai, c’est un cauchemar ! ! Et je vais me réveiller bientôt !
- ….
- Très bientôt, vous allez voir…
- Yo ! Il est maso ou quoi ?
- clic clic Pas que nous sachions clic…
- Bah alors pourquoi il se pince ?
- …
- Ah mais oui, j’ai compris ! Non, rassure toi, tu n’es pas en train de rêver ! C’est ton rêve qui est devenu la réalité ! Tu rencontres enfin le maitre du green yeah !
- Le pauvre, endurer ça au réveil. Je serais traumatisé à vie si j’étais lui…
- Même si je ne venais pas de me réveiller, je le serais. Je le suis d’abord. Mais qu’est ce que j’ai fait pour mériter ça ?
- Tu as été mon fan incontesté dès la première heure !
- Je crois qu’il y a erreur sur la personne…
- Meuh non, ne soit pas aussi modeste. Elles m’ont tout dit à ton sujet, boy !
- VOUS LUI AVEZ DIT QUOI ?!
- Clic clic clic… Ce qu’il fallait…
- … Vous auriez mieux fait de me laisser me reposer en paix !
- Ca n’aurait pas été green, voyons ! »

Un blam résonna dans la cathédrale de soie d’araignée et se répercuta, amplifié, dans tous les couloirs…

…..

« Je tire ou je pointe ?
- Mais tire !
- C’est pas un bruit que j’ai entendu là ? »

La remarque du bonhomme de neige fut ensevelie au sens propore comme au figuré sous des mètres cubes de neige fraiche.

…..

« Vous n’auriez pas du faire ça, vous savez… Le manteau neigeux est très instable à l’extérieur !
- Peut-être, mais qu’est ce que ça soulage ! !
- Clic ?
- Waaaaaah c’était trop green, disciple ! !
- Mais qu’est ce que vous faites ! Lâchez moi ! Je vais le tuer ! ! Laisser moi le tuer ! !
- Oh, quelle camaredie, je suis sûr qu’on va bien s’entendre pendant notre voyage, boy ! ! »
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scolirobrisingr


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scolirobrisingr
Message Sujet: Re: La rébellion des Citrouilles | Ven 8 Mai 2009 - 11:44


(voina c'ets bien l'enorme guerrier a armure noir??)

scoliro cligna des yeux deux ou troi fois....*enfoiré de sobek* il s'abbandonnait rarement a se genre de discourt et encore moin tout haut mais grace a se chere capitaine ,qui ne l'était plus d'ailleur, comme il l'avait entendu quand il c'était dissimulé dans une asperité du reliefe au sont de la voi, Ils avaient desormait non seulement perdut Weyn mais egalement sont cadavre on ne sait. bref scoliro était dans un petrin trés embarassant.

il n'avait plus de raison d'etre ici mais en même temps il ne pouvais s'empeché d'avoir la folle envie de comprendre se qui se passait. envit a laquel il fini par cédé et montat rapidement les marche alors qui sobek s'égarait dans les ruels sombres.la ou apparement avait eu lieu le meurtre il ne restait qu'un eboulis. scoliro n'était pas particulierrement triste il ne connaissait que trés peut weyn mais il n'aimait pas les cadavres et encore moin si il leur avait parlé au moin une fois avant qu'il ne soit tel qu'elle.

ils restérent la quelques instant a contemplé ce spectacle vide semblant attendre que quelque chose se passe at que decision soit prise...etrange coup du sort le quelque chose arriva pas aussi bruyant ni aussi voyant que prevu mais un resident de la ville apparement vint a passé par la surement par curiosité...n'y pretant guerre atention au debut le demi elfe fut trés etonné de voir qu'il s'adressa a eux deux.
"Vous feriez mieux de ne pas trainer dans le coin.Si on vous surprend à trainer dans le coin, on va croire que c’est vous les deux silhouettes qui ont tué la fille. C’est pas trop un endroit pour trainer… Et si voulez, j’en connais un bien tranquille où personne ne viendra vous enquiquiner. »

cette remarqié fit fair un bon au sourcil du magiscien. et si c'était le cas le resident se retrouverait complice pour hébrgement des meurtriés...c'était un peut dangereux comme proposition et d'instinc scoliro s'en mefit...pourtant scoliro n'était pas sur que wyene soit morte puisque personne n'avait clairement exprimé son nom. se retournant il s'adressa au resident sur une voi contenu:


"certe...mais savez vous qui est la victime ou dans quel genre est elle? parceque nous recherchon une amis et nous craignon que..."
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Garnyiss


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Garnyiss
Message Sujet: Re: La rébellion des Citrouilles | Mer 13 Mai 2009 - 13:30


[heu, là non, il porte juste l'armure qu'il portait en arrivant à Gil'Ead - qui doit vaguement ressembler à une cotte de maille en plus costaud et plus chouette -, sous son manteau déchiré Mr. Green rien à voir avec l'armure noire façon boîte de conserve ><
Après, Vòïna n'est qu'une couverture, mais c'est impossible à savoir tant qu'il n'a pas décidé de se dévoiler Mr. Green]

"Désolé, mais je ne suis extralucide, rétorqua Belty dans un murmure guère plus puissant que le bruissement des feuilles par jour de fort vent. Je ne sais absolument pas qui la victime était. Je ne l'ai même pas vue, à vrai dire, mais toutes les rumeurs s'accordent plus ou moins sur le fait qu'elle a surgi de nulle part, comme une fleur qui n'a pas eu à endurer une seule journée dans le désert. A ce qui parait, elle un peu moins pâle que vous, des cheveux bruns foncé. Pas du tout du coin, si vous voyez ce que je veux dire. Et comme il y en a plusieurs qui s'accordent sur le fait, j'en déduis que c'est malheureusement vrai pour vous..."

Et peut-être aussi pour lui même car une rumeur fort insistante affirmait que c'était un joli brin de femme avant de mourir. Bah tant pis, il ne pouvait pas ne pas avoir de malchance à tous les coups.

" D'ailleurs, vous venez d'où, si ce n'est pas indiscret ?", demanda-t-il avec un bref silence.Non pas que je compte le crier sur toutes les terrasses, mais vous voyez, vous êtes un peu coincé dans cette ville maintenant qu'elle a été vérouillée et je suis sûr que vous ne tarderez pas à vous sentir à l'étroit. Et si jamais vous souhaitez le moindre renseignement ou la moindre aide, je serai ravi de vous la fournir."

Eventuellement moyennant finance, mais Belty était un peu trop préoccupé par le soucis de donner bonne impression pour tout faire foirer sur des questions d'ordre pécunier. Et si jamais ces gens là venaient d'un coin sympa, peut-être pourraient-ils lui rendre de menus services, comme vanter la qualité de ces marchandises là d'où ils venaient. Bref, des trucs dans ce genre...

" Mais vous ne voulez vraiment pas aller dans un endroit plus discret ? Nous serons plus à l'aise pour parler..."
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GreyMalkin


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GreyMalkin
Message Sujet: Re: La rébellion des Citrouilles | Sam 16 Mai 2009 - 13:53


Winitran ne savait pas trop quoi penser du golem de sable qui lui faisait face. Le chevalier des larmes n'avait aucune idée de qui pouvait bien être ce Bob dont il lui parlait, et dont le dragon de sa dame connaissait l'existence, et il ne pouvait donc pas répondre à Robert.

* Oublie, chevalier, ça n'a pas d'importance.*

Au fond de lui, Searwdyn ressentait une pointe de soulagement. La créature du désert ne semblait pas assez dans son élément pour comprendre tout ce qu'on lui disait, et ils avaient ainsi évité de désagréables complications pour le guerrier des larmes.
Mais ce que le dragon noir ignorait, et qu'il ne tarderait pas à savoir, c'était que la situation dans la forêt avait évolué. Après un brusque changement de comportement, et un "Gardien noir..." que le guerrier n'avait su interpréter, Robert s'était liquéfié - fluidifié en de minuscules particules aurait peut-être été plus juste - en prononçant des mots qui ne disaient rien de bon à Winitran. Mais il ne s'en soucia pas réellement sur le champ, se précipitant plutôt vers la jeune femme qu'il était venu sauver, et qui avait chuté lors du brusque changement d'état du golem.


" Allez vous bien, ma demoiselle ?" lui demanda t-il avec empressement, sa voix légèrement déformée par le casque qu'il portait.

Il n"eut pas vraiment le temps d'attendre la réponse, car Robert se reformait déjà en une créature encore plus étrange qu'avant. Maintenant, la terre fertile de cette étrange forêt se mêlait au sable du désert, favorisant sur le somment de la tête de Robert la pousse d'une plante qui retombait élégamment en un haut de forme végétal. Mais plus inquiétant que cela était le marteau de verre qui s'était formé, et les menaçait, lui et la demoiselle.
Winitran brandit son épée, la lumière générée par les filaments d'énergie s'intensifiant. Il s'apprêtait à bondir sur le golem, prêt à risquer sa vie dans une tentative désespérée pour le vaincre. De toute façon, c'était lui ou eux.


* Calme tes ardeurs, chevalier. Vous n'êtes pas la menace qu'il ressent. Attends mon arrivée.*

Et Searwdyn de filer vers là où il percevait la présence de Winitran. Rapidement, il aperçut une trouée dans la végétation, et s'y engouffra, se prenant au passage quelques lianes courroucées. Le sol trembla lorsqu'il atterrit brutalement non loin de Robert, Amayläe et la chevalier des larmes.

* Quel est le problème ?* lança Searwdyn directement dans l'esprit de Robert, sans s'apercevoir qu'un poing énorme fait de lianes entremêlées et de piquants acérées s'apprêtait à l'embrocher...
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Garnyiss


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Garnyiss
Message Sujet: Re: La rébellion des Citrouilles | Sam 16 Mai 2009 - 17:35


Passer de deux mètre au dessus du sol à ce sol était quelque chose de traumatisant pou certains os, au point qu'ils refuseraient de s'appuyer sur tout ce qui semblerait solide pour quelques jours à venir. Avec un peu de chance, amayläe aurait pu retomber sur les restes de Robert et s'élever à nouveau tel un ange montant vers les cieux. Mais tel n'était le destin de la dragonnière, condamnée à une étude assez approfondie de la couleur du sol de cette étrange forêt. Le spectacle qui s'offrit à ses yeux lorsqu'elle les leva n'était pas plus attrayant que l'autre, sauf si l'on aimait les belles armures noires lustrées et ornées de larmes qui lui donnaient un air dépressif.

" Je vais bien, mer..."

Le métal conclu sa réponse d'un chuintement à peine audible au milieu du murmure de la forêt. La dragonnière s'était relevée et avait dégainé à la seconde où le chevalier avait brandi la sienne, prête à défendre chèrement sa vie. deux petits bouts de métal pointus contre un immense marteau vitrifié. On avait connu plus équilibré comme rapport de force.
Bah, au moins, elle ne serait pas la seule à mourir, songea-t-elle en voyant l'épée du chevalier se nimbé de lumière dans l'obscurité de la forêt. Elle atteignit le marteau de Robert qui la refleta en une myriade de nuances irisées enflammant la brume lovée autour des arbres comme une amoureuse. Mourir au milieu d'une aurore... Cela avait beau être une belle mort - dans le sens purement artistique du terme - ce n'était pas une raison pour se laisser abattre - dans les deux sens du terme, cette fois ci. Elle jeta un coup d'oeil au chevalier et vit qu'il se préparait à l'assaut. Sans la moindre concertation. La chaleur avait vaporisé sa cervelle ou quoi ?!


"Je ne suis pas sure que...", commença-t-elle avant d'être à nouveau interrompue cette fois ci par un fracas de craquements et d'autres bruits malheureusement très stimulants pour l'imagination. D'ici à entendre des gémissement, il n'y avait qu'un minuscule pas à franchir.

L'un des yeux de Robert se mouva sur son visage de manière à avoir un aperçu de ce qui arrivait. Ce fut celui là qui s'éxorbita tandis qu'une masse noire et écailleuse montrait son peu de respect pour les étranges arbres. Le tremblement que son atterrisage provoqua fit onduler les racines sur des mètres à la ronde et vibrer le marteau de Robert. De minuscules fissures crevassèrent sa surface polie, juste avant que celui-ci n'explose dans une vague de lumière bleutée.
Plusieurs fragments furent pris de la terrible envie de vrombir à quelques centimètres seulement des visages des différents protagonistes. D'autres allèrent se ficher dans les arbres et firent couler le sang. L'un décida de suivre les enseignements du Sieur de la Khour’bh et louvoya entre les troncs avec une agilité surpassant de loin celle d'une dragon en plein vol ou d'un elfe dans un forêt. Le dernier, enfin, ne trouva guère de moyens de se faire remarquer et dans un sursaut d'altruisme, se décida à aller taper la causette à l'assemblée de lianes entremêlées et de piquants acérés. S'ensuivit une discussion acharnée pour savoir qui, du fragment ou du poing animo-végétal allait imprimer sa trajectoire à l'autre...


* On t'a demandé ton aide, espèce de lézard décérébré ? Le problème, c'est toi ! Toi et la route que tu viens de tracer avec tes stupides écailles ! Maintenant, ils vont nous voir ! Nous voir ! Est ce que tu te rends compte que ce que ça veut dire ?!, lui répondit robert avec une rare virulence par le même moyen que le reptile décérébré. Rien de tout ceci ne transparaissait sur son physique toujours aussi inexpressif.
- Où suis-je ?, demanda une voix totalement inconnue que l'on pouvait même voir trembler.
- Ta gueule, espèce de malandrin ! C'est une conversation privée !*, le rembarra Robert avec toute la délicatesse appropriée à une telle situation.

" Vous croyez qu'il est paralysé ?", demanda Amayläe au chevalier en désignant Robert, si immobile qu'il semblait être changé en statue. Son regard se déplaça ensuite sur le dragon noir dont elle ne connaissait pas le nom - la faute à Flaïnor qui à chaque fois ne cessait de lui en donner une version différente...
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