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Rencontre inattendue (PV Oryon)

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Myad


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Rencontre inattendue (PV Oryon) - Page 2 Vide

Myad
Message Sujet: Re: Rencontre inattendue (PV Oryon) | Jeu 28 Juin 2012 - 13:16


Ayant prévu la déclaration de Yenlui, Myad avait fermé une grande partie de son esprit au dragon d'or ; il aurait été très difficile pour elle de maintenir un interrogatoire dans les règles, ou même de déployer toutes ses capacités d'analyse coutumière en étant submergée par des émotions virulentes. C'était comme inventer un théorème avec les entrailles déchirées par le chagrin, les membres secoués de tremblements, la tête brouillée par le désespoir, l'émotivité des dragons étant sans conteste assez intense pour détruire un bipède de l'intérieur. Oryon par contre ne s'y était pas préparé et bégaya quelques mots inarticulés, les yeux hagards, sous le regard compatissant de son maître. L'hybride se rappela brièvement ce qu'elle avait pu subir lorsque Yenlui s'était retrouvé dans un état d'ébullition intérieur, l'entraînant bien malgré elle dans des situations périlleuses...

* Yenlui... * Yawë s'approcha prudemment de son maître, perdant son habituelle assurance pour une attitude dont on ne pouvait douter de la sincérité. Le dragon d'or, lui, était d'une raideur douloureuse, tendue. * C'est oublié. *

Le soulagement du fils d'Arget inonda l'esprit de sn congénère en vagues passionnées alors qu'il l'étreignait de son cou de cygne.

* Je suis désolé pour ta mère. *

Ils échangèrent alors tout l'amour et la tristesse qu'ils ressentaient mutuellement, eux orphelins récents, eux séparés par un malaise dérangeant, heureux de se revoir ensemble. Yenlui frottait son museau contre les écailles d'un vert de jade, ses grognements n'étant que douceur et tendresse.
Myad, elle, tâchait soigneusement de ne pas admirer ce spectacle magnifique pour se concentrer sur celui qu'elle avait proprement jeté à terre.

- Je reconnais ma faute impératrice, cependant je n'ai pas fuit comme pourrait le suggérer votre adorable apprenti. J'ai voulu sauver une personne qui m'était chère à mon cœur et je ne pouvais attendre d'avoir la permission d'un supérieur qui ne me l'aurait sans doute jamais donner.

Myad le toisa une seconde. Elle savait qu'il n'avait pas fini son discours aussi resta-t-elle de marbre, enregistrant néanmoins la moindre information.

- J'accepterais toute les punitions que vous m'infligeriez, je vous ais déçue et c'est déja pour moi une grande punition car je ne vis que pour vous servir. Si vous m'accordez votre pardon je vous jure de ne plus faillir à ma tâche mais je ne peux pas vous promettre de rester de glace si jamais celle que j'aime est en danger, ce serait contre tout ce que j'ai appris et je ne vaudrait pas mieux qu'une ombre si je n'avais pas de coeur.

Ces dernières paroles furent prononcées avec une articulation différente, une forme d'insistance et de reproche, accompagnées d'un regard éloquent à l'adresse d'Oryon.

Un sourire moqueur se dessina sur les lèvres grises.

Ils avaient déjà réussi à se chamailler comme des chiffonniers, voilà qui commençait bien ! L'Impératrice s'était doutée que les deux hommes, de par leur jeunesse, leur courage, leur sensibilité pouvaient être aussi bien aptes à s'adorer qu'à se détester. Il semblait bien que le chemin commencé n'était pas le premier. Ce n'était pas grave, après tout, ils venaient seulement de se rencontrer. Oryon avait énormément changé depuis son premier entraînement ; elle ne doutait pas que Daror, une fois qu'il aurait passé plusieurs jours sous sa coupe, aurait des choses en commun avec son collègue - ne serait-ce que se plaindre de leur maître, par exemple...

Ayant posé une question importante à son apprenti, Myad ne prit donc pas la parole tant qu'il ne s'était pas exprimé. Oryon le réalisa et, un peu perdu, il tâcha de mettre de l'ordre dans son esprit - et dans celui de Yawë.

- Je... Désolé. Je... C'est un bon combattant. Prometteur. Dit-il à l'adresse de Myad, sans même regarder Daror. Et je comprend ce qui a put t'intéresser. Mais je doute de sa loyauté. De son sens du devoir... De ses priorités.

Il sourit à son tour, reconnaissant l'expression de son maître qui semblait lui dire "tu t'es regardé ?"

- Je sais ce que tu me diras mais. Peut-être saura-tu trouver les mots ou... L'exercice... Qui pourrait lui faire trouver raison. Moi je n'ai pas réussi.
- C'est ce que j'ai cru comprendre, le taquina Myad en élargissant encore son sourire.
- Et je crois qu'il l'a mal prit. J'espère que tu ne comptais pas trop sur moi pour lui apprendre quoique-ce soit. Parcequ'il n'acceptera rien venant de moi.
- Tu crois ?...

Myad s'accroupit à hauteur du visage de Daror, encore affalé par terre, et lui adressa un autre sourire, qui avait quelque chose de particulièrement terrifiant. Un amusement morbide, une plaisanterie qui la faisait rire mais qui n'amuserait pas du tout son sujet.

- Si j'avais deviné que tu t'enticherais de l'ancienne cheffe de l'Alliance, maître d'armes de Marek, j'ignore si je t'aurais laissé errer ainsi dans la nature. A moins que je n'eus fait de toi mon petit espion, cela t'aurait-il plu, Daror ? Tu aurais servi et l'Empire, et tes envies. Je te promets que tu n'en aurais rien su. Ta participation à la chute du Mor'ranr n'aurait été que subie, personne n'aurait pu te reprocher quoi que ce soit. Quel dommage, vraiment...

Elle se redressa d'un mouvement gracieux et fit signe à l'humain de se lever.

- Tu hurles tes pensées à la ronde. Il va falloir régler ça, et vite.

De la même manière qu'Oryon il y a longtemps, elle se mit à tourner autour du soldat comme un fauve à l'affut.

- Tous les membres du Fleuve noir me doivent la vie, et l'obéissance. C'est en eux que je crois, car ils savent qu'ils ne peuvent me trahir sinon en se reniant eux-mêmes, voir en perdant la vie. Ce n'est pas de la confiance. La confiance, c'est celle que j'ai avec Oryon, ici présent. Lui qui m'a résisté des mois durant et ne me sera jamais fidèle au point de renier ses valeurs profondes. Il pourrait me trahir, m'abandonner. Il en aurait les moyens. Pourtant, je crois en lui, parce qu'il a du coeur, de la raison et du talent. Et toi, Daror ? As-tu une étincelle de raison ?

Elle s'était arrêtée à côté d'Oryon, sur lequel elle s'appuya, nonchalamment installée sur son épaule.

- Si je te prends auprès de moi comme apprenti, je ne tolèrerai aucun partage d'informations, fut-ce un détail. Seulement voilà que tu m'assures tout abandonner si jamais ta belle était en danger. Des milliers de personnes font reposer leur vie sur la mienne. Imagine ce qui se passerait si je faisais comme toi. L'Empire serait une jungle sans consistance, sans lois, sans morale.

Elle s'approcha de nouveau de Daror et se retourna pour lui montrer son dos ; d'un doigt elle détacha les pressions de son bustier, dénudant ainsi l'énorme cicatrice en forme de X qui s'y lovait.

- C'est une des personnes que j'aime le plus au monde qui m'a blessée ainsi, car par devoir, nous nous sommes affrontés. Et si c'était à refaire, comme tu dis, je recommencerais. Je suis certaine que Tenel Ka sait de quoi je parle. A moins qu'elle ne compte t'engager auprès d'elle, et dans ce cas, je serais au regret de prendre des mesures.

L'Impératrice réfléchit une seconde avant d'ajouter, une pointe d'amusement dans la voix :

- Je suis disposée à te prendre comme second apprenti. Mais si tu ne supportes pas la philosophie d'Oryon, comment accepterais-tu la mienne ? Raconte-lui donc ton premier entraînement...


Dernière édition par Myad le Jeu 28 Juin 2012 - 22:59, édité 1 fois
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Daror Thren


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Daror Thren
Message Sujet: Re: Rencontre inattendue (PV Oryon) | Jeu 28 Juin 2012 - 14:09


Daror attendit la réponse d'Oryon en gardant le silence, silence qui devenait de plus en plus lourd à force que les secondes s'écoulaient. Quand il commença à parler, cela étonna le jeune homme, il n'avait plus son air hautain et sûr de lui qu'il avait quand ils s'étaient disputé. Il lui disant qu'il était un bon combattant mais doutait de sa loyauté et de son sens des priorités.

*Je dois sûrement être plus loyal que toi! Je n'attaque pas les gens pour mon simple plaisir!*

Daror bouillonnait de rage intérieurement, si il y avait eu une chance pour qu'ils se soient entendu, Oryon venait de la gâcher purement et simplement! Il savait qu'il avait des choses à revoir sur son comportement mais il avait une sainte horreur qu'on remette en doute sa loyauté envers l'impératrice, chose qu'il avait eut depuis la première fois qu'il l'avait vu. Cependant il resta silencieux sachant très bien que l'impératrice allait donner son avis à présent. Celle-ci s'accroupit à la hauteur du visage de l'ex-soldat et lui fit un sourire qui le mit mal à l'aise.

*L'instant de vérité...*

Cependant ce qu'elle lui dit, le fit se haïr encore plus, en pensant à sa bien aimée, il l'avait trahie et l'impératrice savait tout à présent! Elle lui parla de ce qu'elle savait sur Tenel Ka et que si elle avait su elle l'aurait mis en tant qu'espion pour détruire l'alliance de l'intérieur tout en faisant en sorte que Daror ne sache rien. C'est avec un visage incrédule qu'il vit l'impératrice se relever et lui faire signe de faire de même. Après quelques secondes, il le fit mais resta perturbé parce qu'elle venait de dire.... Bien sûr il l'aurait fait si elle lui avait demander mais il ne cachait rien à sa compagne et cela n'aurait donc pas fonctionné. Enfin rien, ils ne parlaient jamais de leur faction respective, il n'allait pas donner non plus des secrets de l'empire.... Quoi que de toute façon, il n'en connaissait aucun!

Je n'ai aucune protection mentale votre altesse.... J'essaie de penser à autre chose quand la situation l'exige mais il est rare que cela suffisse.

C'est alors qu'elle se mit à tourner autour de lui comme la dernière fois où ils s'étaient rencontrés pour la première fois. Daror sut à cet instant qu'elle le jugeait encore et qu'il devrait bien écouté tout ce qui allait suivre car son avenir se dessinait aujourd'hui! Elle lui expliqua ensuite la différente entre loyauté et confiance, les subtilité de celle-ci tout en gardant ses propres idéaux. Elle parla d'Oryon et le jeune écouta jusqu'au bout même si le simple fait de dire Oryon commençait à l'exaspérer mais encore une fois il laissa ses nerfs de cotés pour rester concentrer sur ce que disait l'impératrice. Alors qu'il voulait répondre, il la vit s'approcher du dragonnier et s'appuyer sur son épaule en continuant son discours.

L'épéiste se tut écoutant à nouveau celle pour qu'il était rentré dans l'armée impériale. Elle lui parla de ses conditions si elle le prenait en tant qu'apprenti et du fait que sa philosophie n'était pas la meilleure car si il abandonnait tout il laisserait de nombreuses vies sur le carreau. Ce qui fit réfléchir le jeune homme. Bien sûr il avait entendu ce discours venant de monsieur je sais tout mais venant de l'impératrice elle-même cela le faisait réfléchir, il se rappela alors d'une discussion qu'il avait eu dans la tente du désert du Hadarac avec Tenel Ka.

*Nous nous étions promis de respecter l'engagement de l'autre vis à vis de sa faction*

Sa souveraine le proposait de le prendre comme apprenti, cela était un grand honneur et l'étonnement sur son visage se vit très vite mais il resta sérieux car il savait qu'il devait prendre une décision vis à a vis de ce qu'il avait décidé sur la tombe de ses parents. D'un autre côté, il savait que Tenel Ka n'était pas le genre de femme à être vite en danger et puis si cela se passait, il pourrait toujours en discuter avec l'impératrice plutôt que partir et abandonner tout. La voyant s'approcher, il la vit se retourner et lui montrer une cicatrice en force de X dans son dos. Elle lui expliqua que c'était la personne qu'elle l'aimait le plus qui lui avait fait ça, l'impératrice avait affronté l'être aimé et le referait si c'était nécessaire. Ajoutant que Tenel Ka comprendrait cela, elle lui dit que si il partait avec elle, l’impératrice devait prendre des mesures contre lui.

*Nous respectons trop nos factions pour faire cela*

La souveraine drow, demanda à Oryon de lui raconter son premier entraînement mais avant le jeune épéiste voulait dire quelque chose à celle qu'il admirait. Sentant toujours la marque de la cicatrice du fouet sur sa joue, il sut que cela lui rappellerait toujours son erreur.


Votre Altesse, si je puis me permettre avant qu'Oryon ne raconte son premier entraînement j'aimerais ajouter quelque chose.


En temps normal, il aurait attendu qu'on lui donne la parole mais pas la. Se sentant profondément troublé, il baissa le regard tout en s'inclinant sans pour autant se mettre à genou.

Vous avez raison...Je me suis laisser emporter par mes sentiments pour Tenel Ka, je sais qu'à ma place elle aurait d'abord réfléchit avant de partir me sauver, si les rôles avaient été inversés. Je comprend mon erreur et cette cicatrice sera toujours là pour me la rappeler.

Il ajouta ensuite très rapidement.

C'est...enfin je suis...Je serais ravi d'être votre second apprenti votre altesse. Je vous jure sur ma vie que je vous servirais jusqu'à mon dernier souffle. J'aime Tenel Ka mais jamais je ne trahirai l'empire. Jamais je ne vous trahirais vous.

Relevant le regard, il regarda l'impératrice finissant sur ces mots.

Depuis tout jeune, je vous admire et j'ai toujours rêvé de pouvoir vous aider à apporter la paix au peuple impérial. Demandez moi tout ce que vous voudrez et je m’exécuterais cependant il y a une chose que je tiens à garder... C'est mon amour pour celle que j'aime, je ne pourrais vous promettre de rompre tout lien avec elle car je ne le pourrais tout simplement pas mais je vous rassure en vous disant que cela ne ralentira pas mon ardeur pour l'empire.

Daror resta cependant fidèle à son caractère...

Je ferais tout pour être le meilleur apprenti.... Cependant même si je condère qu'Oryon avait raison...

L'épéiste ne put s'empêcher de sourire légèrement.

Je ne suis pas du genre à foncer sur des gens que je ne connais même pas et les combattre par simple plaisir. Si je dois combattre ce sera soit parce que vous me l'ordonner ou tout simplement pour me défendre mais personnellement je préfère utiliser ma tête avant tout contrairement à certain...

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Oryon

Dirigeant de l'Equilibrium

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Oryon
Dirigeant de l'Equilibrium
Message Sujet: Re: Rencontre inattendue (PV Oryon) | Jeu 28 Juin 2012 - 18:30




    Au début, l'esprit encore troublé par les sentiments qui traversaient son dragon, Oryon n'osa trop y croire. Peut-être avait-il mal compris ? Cela ne pouvait être vrai ! Mais Myad précisant, finalement, l'air hébété, il dut bien accepter l'incroyable vérité: Daror, nouvel espoir de l'impératrice, était en couple avec une des dirigeante de l'alliance, dragonnière, et probablement membre éminent du Mor'ranr, Tenel Ka.

    Stupéfait, trahit, meurtris, le dragonnier resta muet, écoutant avec attention ce que dirait l'impératrice, les bras croisés, l'air grave, en l'attente du jugement qu'elle ne manquerait pas d'énoncer. Que pouvaient-ils faire de lui à présent qu'un si lourd secret venait de leur être révelé ? L'emprisonner ? Pensa-t'il. Le tuer ? Tenel Ka n'avait sans doute été assez bête pour confier quoi que ce soit de secret à quelqu'un qui ne pouvait protéger son esprit. Mais pourquoi l'avait-elle laissé revenir ici alors ? Un espion ? Qui se fait remarquer ainsi ! Cela ne tenait pas debout... Rien ne tenait debout !

    Un moment, l'impératrice vint s'appuyer contre le dragonnier, immobile, et leurs deux regards inquisiteurs pesèrent sur le jeune homme. Ainsi avait-elle souhaité le prendre pour apprenti. La décision ne manqua pas de surprendre le dragonnier, mais il n'en montra rien, ou presque. Quoiqu'il pensait que s'entourer d'un possible traitre était une mauvaise idée, il ne chercha pas à débattre. Ce n'était pas le moment ni l'endroit. Et après tout, là où toute autre possibilité semblait incohérente, il ne restait guère que la version du jeune homme. Improbable, soit, mais elle tenait debout, ce qui n'était pas le cas de toutes les explications que recherchaient Oryon.

    Surpris par la requête de l'impératrice, Oryon s'apprêta à y répondre, mais Daror ne lui en laissa le temps et prit la parole pour ne la lui rendre qu'à l'issu de ce qui lui sembla n'être qu'une succession de niaiseries mielleuses, au mieux grotesques, voir pitoyables et à la saveur bien mensongère. Il avait dit vouloir être le meilleur apprenti, ce qui arracha un sourire au dragonnier. Que croyait-il pouvoir faire ? pensa-t'il, avant que son rire ne devienne jaune lorsqu'à l'image d'un petit lionceau en manque de compagnons de jeu Daror avait rugit misérablement.

    Mais pour qui tu te prends hun ? Tu veux être le meilleur apprenti ? En moins d'une heure je dois avouer que tu cire bien mieux les bottes que moi. Garde un peu ta salive pour t'entraîner plutôt que de déblatérer des promesses niaises. Dit-il d'une traite, particulièrement énervé, sans crier néanmoins. Ça n'a pas effleuré ton petit esprit une seconde que Myad m'ai demandé de t'affronter ? Non ? Quand elle te dit de te battre contre un membre de sa garde tu ne bronche pas, ébloui par sa sagesse. Idem quand elle te dis à peu près la même chose que moi. Mais lorsque c'est moi, noonnn... C'est à cause de ma soif de sang c'est ça ? Parce-que je préfère foncer bêtement... Il approcha son visage de celui du jeune-homme, l'observant d'un air exaspéré, avant d'ajouter d'une voix plus basse. Ce que tu pense de moi m'indiffère. Et si me haïr peut te rendre la vie plus simple, fait comme tu le sens. Après quoi il se redressa. Je ne m'abaisserais pas à ton niveau. Et si tu préfère te faire un ennemi de moi, c'est comme tu veux. En attendant, il me semble que tu m'a défié non ? Un léger sourire borda ses lèvres. Tu veux que je me serve de ma tête c'est ça ?

    Il recula d'un pas et jeta un coup d'oeil à Myad qui, d'un regard, les bras croisés, lui fit comprendre qu'il pouvait faire comme il lui plaisait.

    Et bien nous allons commencer par la leçon numéro un. Il marqua une pause pour se replacer face à Daror, plongea son regard dans le sien, et repris à la manière d'un professeur énonçant une leçon. La magie permet bien des choses... Et encore d'avantage sur les êtres humains. Elle permet de tuer, de paralyser, de manipuler les pensées et les sens... De faire perdre la raison aussi. Et tout cela avec une simplicité enfantine. Mais il y a une condition. Il faut réussir à pénétrer l'esprit de l'autre. Et il faut protéger son...

    Mais tu ne m'écoute pas n'est-ce pas ? Dit-il avant de soupirer. Toute cette colère pour une simple petite coupure. Que je t'ai guérie en plus ! À moins que ce soit de te trouver la tête entre les dents de Yäwé qui t'ai déplu. Sur ses mot il se tourna vers Myad pour voir le léger sourire que, probablement, elle afficherait en entendant ça. Bref. Tu ne m'écoute pas, mais tu as raison. Je ne suis qu'un apprenti après tout. Et puisque tu es toi aussi l'apprenti de Myad, nous sommes égaux. Je n'ai donc rien à t'expliquer ou à t'apprendre...

    Tu voulais que je me serve de ma tête ? La voici.


    Sans ménagement le dragonnier élança son esprit à l'encontre des défenses mentales de Daror et, après quelques secondes d'effort, en vint à bout. Il aurait été surprenant, quoi qu'il arrive, qu'une personne non entraînée puisse résister plus longtemps. Le combat psychique n'était en cela guère différent d'une joute à l'épée. Daror aurait put être un génie en la matière que les bottes secrètes lui auraient été inconnues.

    * Là tu vois je suis dans ton esprit ! * Dit-il fièrement, une fois les défense du jeune-homme percées, tout en maintenant la pression. * Si j'étais si sanguinaire que ça, je pourrais de tuer... Dissoudre certains de tes organes. Ou bien te faire ressentir une douleur que tu n'oserais imaginer. Mais je peux aussi m'amuser. *

    Le dragonnier bredouilla un mot et, l'instant d'après, Daror se trouva aveugle. Il avait également étendu son esprit de sorte que Myad puisse l'entendre. * Sans les mains ! * Un nouveau mot en ancien langage et le tout jeune apprenti se trouva sourd. * Toi qui voulait que je me serve de ma tête. Mais le plus drôle est encore à venir. * Le dragonnier prononça trois nouveaux mots qui, tour à tour, isolèrent Daror du monde qui l'entourait, le laissant dans une obscurité angoissante, comme venue d'un autre monde. * Voilà pourquoi il faut protéger son esprit. *

    * Ne t'obstine pas à vouloir faire de moi un ennemi. Tu n'y gagneras rien. *



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Myad


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Myad
Message Sujet: Re: Rencontre inattendue (PV Oryon) | Ven 6 Juil 2012 - 12:21


Des enfants.

Ils n'étaient que des enfants, hostiles envers l'Autre qui osait contredire les règles du jeu qu'ils avaient toujours suivies, qui n'avait de cessé de prendre la place qui lui revenait, ce foutu Autre qui n'avait rien à faire ici. L'ennemi était horripilant, braillard, gênant, voilà ce que les deux humains pensaient l'un de l'autre. La demi-elfe demi-drow les observait se vilipender avec une curiosité amusée. Ils se ressemblaient trop pour pouvoir s'entendre, leurs opinions divergeaient suffisamment pour les emporter dans d'interminables débats. Pour sa part, il n'y avait pas à trancher. Tous deux avaient envers elles des droits, des désirs, des devoirs différents.

- Votre Altesse, si je puis me permettre avant qu'Oryon ne raconte son premier entraînement j'aimerais ajouter quelque chose.

L'Impératrice tourna vers lui ses yeux de feu, silencieuse, critique, démontrant par la lame de son regard que pour prendre ainsi la parole sans invitation - et coupant celle d'Oryon au final - il avait intérêt à avoir un discours brillant.

- Vous avez raison...Je me suis laisser emporter par mes sentiments pour Tenel Ka, je sais qu'à ma place elle aurait d'abord réfléchit avant de partir me sauver, si les rôles avaient été inversés. Je comprend mon erreur et cette cicatrice sera toujours là pour me la rappeler. C'est...enfin je suis...Je serais ravi d'être votre second apprenti votre altesse. Je vous jure sur ma vie que je vous servirais jusqu'à mon dernier souffle. J'aime Tenel Ka mais jamais je ne trahirai l'empire. Jamais je ne vous trahirais vous.

Myad ne pipa mot, écoutant attentivement les confessions sincères d'un homme qui lui était loyal jusqu'à la lie. Quel gâchis qu'il se fut déjà entiché d'une femme dans le camp ennemi, c'eut été si facile de lui faire confiance... En soit, pour les mêmes tendres raisons qu'il lui était dévoué, Daror avait été séduit par une femme de caractère - Tenel Ka étant elle aussi puissante et charismatique. L'Impératrice savait qu'elle devrait lui faire perdre ce côté naïf et tendre - en partie du moins - pour que, à l'instar d'Oryon avant lui, il sache faire abstraction de ses sentiments et de la raison, qu'il soit capable de gérer ceux qui ne savaient pas le faire et qu'enfin elle puisse se reposer sur lui. Car si on a besoin de suivants loyaux, que faire des chiffes molles, à part des gratte-papiers ? Non, Myad voulait plus que ça. Et Daror le deviendrait, quels que soient les moyens qu'elle dusse utiliser dans ce but.

- Depuis tout jeune, je vous admire et j'ai toujours rêvé de pouvoir vous aider à apporter la paix au peuple impérial. Demandez moi tout ce que vous voudrez et je m’exécuterais cependant il y a une chose que je tiens à garder... C'est mon amour pour celle que j'aime, je ne pourrais vous promettre de rompre tout lien avec elle car je ne le pourrais tout simplement pas mais je vous rassure en vous disant que cela ne ralentira pas mon ardeur pour l'empire.
- Cela te pénalise d'office, et de façon durable, je suppose que tu en as conscience. En dépit de tes paroles, je ne pourrai jamais te faire complètement confiance. Même ceux qui n'ont pas de maîtresse dans le camp adverse voient ma méfiance museler nos relations ; mes confessions envers toi seront d'autant plus limitées en les circonstances.

Daror ajouta alors, un sourire provocateur se dessinant sur son visage - un sourire qui, Myad le devina sans peine, ne lui était pas destiné :

- Je ferais tout pour être le meilleur apprenti.... Cependant même si je considère qu'Oryon avait raison... Je ne suis pas du genre à foncer sur des gens que je ne connais même pas et les combattre par simple plaisir. Si je dois combattre ce sera soit parce que vous me l'ordonner ou tout simplement pour me défendre mais personnellement je préfère utiliser ma tête avant tout contrairement à certain...

Ce fut au tour de Myad de sourire. Mais le sien était plus subtil. L'Impératrice haussa un sourcil, toujours le regard plongé dans celui de son potentiel second apprenti, à qui elle dit d'une voix incroyablement douce :

- Attention, Daror, n'oublie pas à qui tu tires la queue...

Oryon était Dragonnier. Il avait des mois d'entraînement intensif - autant militaire que magique et psychologique - derrière lui. Daror avait tendance à se placer à son niveau, ce qui était totalement inapproprié. Mais il allait s'en rendre compte rapidement.

Elle n'était même pas sûre que les hommes l'eussent entendue, tant la réaction d'Oryon fut vive, et désintéressée de ce que Myad avait bien pu glisser.

- Ce que tu pense de moi m'indiffère. Et si me haïr peut te rendre la vie plus simple, fait comme tu le sens. Myad rit doucement, son amusement délicatement exprimé devant ces mots si familiers. C'était précisément le même genre de discours qu'elle avait prononcé à un jeune homme irascible, borné et insolent lors de leur premier entraînement. Je ne m'abaisserais pas à ton niveau. Et si tu préfère te faire un ennemi de moi, c'est comme tu veux. En attendant, il me semble que tu m'a défié non ? Tu veux que je me serve de ma tête c'est ça ?

Le Dragonnier prit la peine de vérifier que son maître l'autorisait à faire ce qu'elle soupçonnait ; les bras croisés, le sourire énigmatique accroché aux lèvres, l'Impératrice hocha brièvement la tête en signe de permission. Qu'il fasse donc. Ce n'était que la continuité ; qu'à présent il délivre l'enseignement qu'il avait reçu - et bien mal accepté, d'ailleurs. Cela lui plairait sûrement plus de le faire subir à un autre... Une sorte de justice, de promotion, de bizutage nécessaire...

Et bien nous allons commencer par la leçon numéro un. La magie permet bien des choses... Et encore d'avantage sur les êtres humains. Elle permet de tuer, de paralyser, de manipuler les pensées et les sens... De faire perdre la raison aussi. Et tout cela avec une simplicité enfantine. Mais il y a une condition. Il faut réussir à pénétrer l'esprit de l'autre. Et il faut protéger son... Mais tu ne m'écoute pas n'est-ce pas ? Toute cette colère pour une simple petite coupure. Que je t'ai guérie en plus ! À moins que ce soit de te trouver la tête entre les dents de Yäwé qui t'ai déplu. Myad leva les yeux au ciel avec un soupir théâtral ; évidemment, ils n'avaient pas pu s'en empêcher ! Les mâles ! Bref. Tu ne m'écoute pas, mais tu as raison. Je ne suis qu'un apprenti après tout. Et puisque tu es toi aussi l'apprenti de Myad, nous sommes égaux. Je n'ai donc rien à t'expliquer ou à t'apprendre... Tu voulais que je me serve de ma tête ? La voici.

Le maître attendit quelques minutes avant de poser une main sur l'épaule d'Oryon.

- Coupe-lui bien tous les sens. N'oublie ni l'odorat, ni le toucher. Il faut que ses perceptions soient toutes annulées, qu'il ne soit plus qu'un esprit flottant dans le néant.

Après avoir vérifié que son élève s'était exécuté, et vérifié l'état de Daror, l'Impératrice tapota les doigts sur l'épaule, attirant de nouveau l'attention d'Oryon.

- Maintenant, retire-toi suffisamment pour n'être plus qu'un spectateur. Je vais me charger de la suite des opérations. Un sourire cruel, impitoyable ourla ses lèvres grises. Les idéalistes doivent garder les pieds sur terre dans la peur que leurs rêves leur échappent. Il doit comprendre ce qu'il risque, et il y a bien plus efficace que les mots, n'est-ce pas amis dragons ?

Yenlui poussa effectivement un grognement approbateur.

*Les mots appauvrissent la pensée.*

La Dragonnière s'approcha du jeune homme étendu mollement sur le sol, qu'elle traîna sans aucune difficulté au centre de la terrasse. Il serait malaisé qu'il lui arrive quoi que ce soit.

- Commençons les réjouissances.

Son intrusion fut plus subtile que celle d'Oryon car elle ne chercha pas à prouver ou à abîmer quoi que ce soit ; l'esprit de Daror était suffisamment ouvert, de par sa panique, pour qu'elle y pénètre aisément. Yenlui surveilla que rien alentour ne pouvait briser cet échange en y ajoutant son grain de sel, le dragon sondant les âmes à la recherche d'un ennemi potentiel.
La voix de Myad résonna dans la tête du jeune homme.

*Je veux que tu acceptes d'être mon apprenti en connaissance de cause ; que ton coeur sache les blessures qu'il est capable de s'infliger en s'engageant ainsi.*

Daror fut alors plongé dans une illusion d'envergure totale.

Il eut l'impression que le soleil l'éblouissait ; une avalanche de sensations tombèrent brusquement, comme s'il recouvrait ses sens. La lumière le blessait même à travers ses paupières closes. L'air lourd lui encombrait les poumons, chargé de poussière de métal, de sueur, de sang - de charogne fraîchement remuée. Bien sûr, il ouvre les yeux. S'agite. Se redresse.
Il est blessé ; une plaie profonde à l'abdomen, une lame tranchante a eu raison de sa côte de mailles.
L'univers est laid. Le silence est douloureux, comme un hurlement d'agonie inaudible. Un brouillard blanchâtre stagne au-dessus du sol malmené, en langues cotonneuses, tandis que la lumière agressive d'un soleil au zénith fait étinceler les boucliers brisés, les armures dispersées, les dents disséminées. Des cadavres, partout, partout, la mort exulte ! Les morts dorment les yeux ouverts. Des doigts se promènent et les cors tremblent sous les taquineries du vent. Il fait trop chaud, pourtant l'homme est glacé. Quelque chose le plonge dans un état de détresse horrible. Quelqu'un... Quelqu'un.

Il entend une voix qui l'appelle.

Il la reconnaîtrait entre mille. C'est Tenel Ka, elle est ici, elle est en vie ! Le soldat répond à l'appel, peu importe comment il s'y traîne, il n'a qu'à se lever et tituber jusque là. Les étendards battent paresseusement dans l'air. Ils sont la dernière mélodie du champ de bataille, le grincement de la porte qui se ferme. Le silence, cet horrible silence ; le cliquetis de ses bottes, de ses gants quand il marche résonnent atrocement dans l'univers dévasté.

Il la voit. Ses cheveux blancs sur la terre brune. Pourquoi est-ce qu'elle ne bouge plus ?

Là-bas une colline d'or s'élève. Quelqu'un aussi. Ses yeux le piquent, cette forme merveilleuse, c'est une dragonne, ses ailes se sont définitivement alourdies ; elle ne fenderont plus le firmament, étalées là telles des bâches étincelantes. Tenel Ka, Tenel Ka.
Son corps a été patiemment mutilé.
La blancheur de ses yeux sans iris ont un éclat laiteux, sans appel ; elle est morte. Son armure a été broyée. Ses mains, ses mains sont décharnées, l'os est parfois à nu, qui a pu faire une chose pareille ? Quel que soit leur nombre, il n'a eu aucune pitié pour elle. La Dragonnière est morte, et Nicta aussi.

Une présence.

Il y a quelqu'un d'autre ici. Vivant. Ce quelqu'un est... Juste en face de lui. Daror le sent, cette personne, il la connaît aussi.

Une silhouette se détache dans l'éclat ambigu de midi ; c'est une femme plutôt grande, portant des pièces de métal pâle zébrées de sang séché. Quelques mèches de cheveux échappent à son casque en forme de tête de serpent et dansent autour de sa figure, caressant son cou en de longues lignes noires. Une main ornée d'un gantelet à trois griffes s'élève pour ôter le casque. Des yeux rouges éclaboussent le monde en noir et blanc ; ils regardent Daror et il n'y a dans ces yeux rien qui puisse rappeler le massacre venant d'être perpétré.

- Gloire à l'Empire ! dit simplement l'Impératrice, d'une voix claire et forte, sans même sourire. Elle semble vaguement ennuyée, comme si cette bataille n'avait été qu'un lent ballet administratif.

Et tout autour d'eux, l'écho résonne en des dizaines, des centaines de cris " Gloire à l'Empire ! Gloire ! Mort au Mor'ranr ! A mort !" Et les survivants viennent, les rejoignent, ils rient, ils pleurent, ils sont heureux. Ils s'agitent, flous, autour d'eux, et seule Myad regarde Daror, paraissant lui dire : et alors ? Pourquoi ne te réjouis-tu pas ?

*Le coeur ne peut se satisfaire d'allégeances. C'est ta raison qui doit te guider, si tu veux apprendre à mes côtés. Fais ton choix, Daror. Et donne-moi ta réponse... Définitive.*

Annulant doucement tous les sorts précédemment lancés par Oryon, Myad retrouva les barrières charnelles de son esprit - et celui de Yenlui, qui était passablement troublé par la réalité des images générés - et laissa au jeune homme le temps de retrouver consistance... Après ce qu'il venait de subir. Elle recula également, à quelques pas du soldat, au cas où il aurait une réaction brusque en retrouvant perception et mouvement.
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Daror Thren


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Daror Thren
Message Sujet: Re: Rencontre inattendue (PV Oryon) | Ven 6 Juil 2012 - 14:28


Soit ce jeune homme était débile soit il le faisait exprès....Hélas Daror commençait à en douter! Cirer les bottes? Il soupira d'exaspération, il n'était pas un lèche botte comme Oryon le disait mais il éprouvait un certain respect à l'impératrice et il ne pouvait le dire autrement qu'en étant franc.

Il faudrait qu'on te rappelle la définition de lèche botte! Je suis respectueux envers l'impératrice comme on me l'a apprit, je ne dis pas ces choses dans l'espoir d'avoir la moindre promotion mais j'aime dire ce que je pense et si cela te déplâit tu peux aussi bien la fermer ça me fera des vacances.


Apparemment l'épéiste avait réussi à énerver son adversaire, tant mieux! Il le détestait et espérait que cela soit réciproque à présent. Ce n'était pas dans ses habitudes de détester quelqu'un dés la première rencontre mais Oryon avait accumulé énervement sur énervement et il ne pouvait plus supporter tout cela!

La première fois que l'impératrice m'a demander de me battre c'était différent c'était pour me tester. Quand nous nous sommes rencontrés tu avais envie de combattre simplement pour te défouler! La raison je ne la sais pas et cela ne me regarde pas mais il y aune différence entre participer à un test et devenir un défouloir! De plus si tu avais écouté j'ai dit que tu avais aussi raison donc que j'étais dans l'erreur pour toi aussi mais libre à toi de croire ce que tu veux!

L'impérial se tut alors l'écoutant déblatérer ses menaces comme il le pouvait tout en se disant qu'il était tombé dans le piège de ce jeu futil, mais comment voulez vous faire autrement quand on vous traite de traître à une cause que vous avez passé votre vie à défendre et qu'en plus par dessus tout on ajoute que vous êtes un lèche botte. Soupirant intérieurement, il se disait que ces longs débats ne servaient à rien et tentait de se calmer tout en n'écoutant plus le cheval fou qu'il avait réveillé...

*Je te jure...*

Daror maugréa contre lui même, essayer de ne pas penser n'était pas si facile que ça et quand il se re-concentra sur la discussion, Oryon lui dit qu'il n'avait rien à lui expliquer ou lui apprendre vu qu'ils étaient tout les deux apprentis et qu'il allait se servir de sa tête. Il se tenait sur ses gardes car vu le degrè de colère il ferait sûrement un truc contre lui et l'épéiste ne tarda pas à avoir sa réponse quand le dragonnier s'insinua dans sa tête.


*Sors de ma tête!*

C'est alors que sa vue s'assombrit brutalement comme si on lui avait bander les yeux sans le prévenir mais il ne sentait rien contre sa tête qui aurait pu lui faire penser cela. Il ne voyait plus et était perdu il savait qu'à cette hauteur mieux ne valait pas bouger et il sentait toujours le reste de son corps. Mais c'est alors qu'il entendit un "Sans les mains" et les sons que percevait l'impérial se turent d'un seul cou. Il était maintenant sourd et aveugle, il pensa à un moment frapper celui qui était la cause de tout mais il ne pourrait pas le faire sans ses sens.

*Arrête!!!!*

Daror se sentait perdu, il ne savait plus quoi faire ni où aller, il avait pensé être prêt si jamais cela se passait mal mais il n'aurait jamais deviné qu'une telle torture existait... Il se rappela des cours de sa mère et maugréa à nouveau contre lui même, il aurait dû mieux protéger son esprit ! C'est alors qu'Oryon lui fit la leçon comme quoi il pouvait aussi servir de sa tête, ce qu'il n'était pas prêt d'oublier... C'est alors qu'il fut projeté dans un monde de néant, son esprit étant totalement dans un monde angoissant et noire. Prenant une grande inspiration, le jeune homme qui était sous le choc encore eut du mal à formuler ses pensées.

*J'ai....encore...beaucoup de choses à apprendre je le concède....Mais pour ce qui est des ténèbres.....cela se voit que tu ne connais rien de ma vie....*

La perte de ses sens le déstabilisait bien plus que le monde des ténèbres car il avait vécu de très nombreuses années seul sans le moindre ami ou quoi que se soit pour l'épauler depuis la mort de ses parents...Cependant la torture ne faisait que commencer pour le nouvel apprenti de Myad. Il avait tenté d'avancer mais il s'était retrouver bien vite à terre ses sens lui étant retiré il ne savait plus ce qu'il faisait où est ce qu'il était. Tout ce qu'il sentait était sa pensée qui ne voulait pas abandonner le combat même si il était déjà perdu d'avance... C'est alors qu'il entendit la voix de l'impératrice dans sa tête, seul moyen de communication qu'il pouvait encore avoir

*Votre majesté....*

Il savait qu'elle ne serait pas tendre avec lui et il s'y était apprêté quand il avait décidé de la voir en personne mais rien ne l'attendait a ce qui allait se passer. Après quelques instant, il se retrouva dans un autre endroit, le soleil le tapant sur son crâne. Il se mit à regarder ses mains, il se sentait à nouveau lui même mais quelque chose lui disait que ce n'était pas normal...

*Où suis-je...*

C'est alors qu'il sentit sa respiration devenir plus lourde, peu à peu l'odeur d'un champs de bataille se fit sentir...l'odeur qu'il reconnaissait très bien depuis la première fois où il l'avait sentit à Balamb. Une douleur immense aussi naquit dans son abdomen, du sang coulait de sa blessure, il avait été blessé mais par qui et comment? Etait-il entrain de rêvé? De cauchemarder? Il fallait qu'il trouve un moyen de se sortir de ce cauchemar et vite! Entendant les multiples cris autour de lui, il ne fait attention qu'à un seul...

Non ce n'est pas possible....

Oubliant l'importance de sa blessure, il se dirige le plus vite possible vers la source de ce cri et n'y croit pas ses yeux quand il la voit!

TENEL KA!!!!

S'approchant encore, il remarque qu'elle ne bouge plus....

*Non, non, non....*

La prenant dans ses bras, il remarque qu'elle ne respire plus tandis qu'au loin il voit Nicta, la dragonne dorée comme elle lui avait décrite....Morte....Mais pas seulement Nicta.... Tournant sa tête avec sa main il remarque ses yeux vides....vides de toute vie... Quelque chose à cassé en Daror, il se met alors à hurler...

TENEL KAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA

Les larmes coulent le long de ses joues très rapidement et abondament. Mais c'est alors qu'il sent qu'il n'est pas seul. Relevant la tête ainsi que ses yeux humide, il regarda le nouvel arrivant, non c'est elle....même avec son armure il la reconnaîtrait elle aussi entre milles...C'est l'impératrice, c'était donc une bataille entre l'empire et l'alliance. Un "Gloire à l'empire" sort de sa bouche impérial tandis que des échos se font entendre un peu partout sur le champs de bataille mais pour la première fois de sa vie, Daror n'est pas heureux de cette victoire, bien au contraire, il souffre comme jamais, il sent en lui même le feu de la tristesse mais aussi de la colère! L'impératrice la regarde intriguée de son comportement mais le jeune homme ne la regarde même plus se contentant de regarder le visage sans vie de sa bien aimée... C'est alors qu'il entend à nouveaux la voix de l'impératrice... Elle lui dit de faire un choix....que le coeur ne peut se satisfaire d'allégeance et qu'il faut parfois le faire taire pour suivre sa raison....Il faut que le jeune homme fasse un choix définitif!

C'est alors que tout disparut, l'épéiste est allongé à terre, il sent la pierre froide sous son corps et remarque que tout n'était qu'illusion. Il se relève très lentement tentant de remettre ses idées en place ainsi que ses sens qui ont été perturbé pendant quelques instant. Il sent toujours le feu de la colère en lui, il sait qu'il a fauté en désertant mais pourquoi une telle illusion, pour lui montrer ce qui arriverait sur le champs de bataille? Que suivre son cœur n'est pas la meilleure solution.... Se retournant, il regarde l'impératrice mais plus de la même manière...

*Je dois prendre ma décision maintenant*

Il ne veut plus ressentir cette sensation de la perdre et fera tout pour éviter cette guerre mais seulement il est né pour servir l'impératrice et l'empire et ne peut faire d'autre choix que celui qu'il va prendre à présent.


Je voue à présent ma vie à vous protéger votre altesse... Je choisis de devenir votre apprenti et de me battre sous la bannière de l'empire.

Il ne mentionne évidemment pas qu'il va oublier Tenel Ka, cela il ne pourrait pas le faire mais il a compris que pour la paix et pour qu'un jour il puisse vivre avec elle sans se soucier des conséquences, il va devoir se mettre à fond dans son service avec l'impératrice. Après cette phrase, le jeune homme ne dit plus aucun mot et se contente de regarder l'impératrice sans pour autant la regarder dans les yeux car il se doute qu'elle l'a très bien compris. Il s'acharnera dans le travail pour leur montrer à tous ce qu'il vaut et surtout pour gagner la confiance de l'impératrice.

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Tenel Ka
Message Sujet: Re: Rencontre inattendue (PV Oryon) | Ven 6 Juil 2012 - 17:53


Bien loin de là, à des lieues de la rencontre entre l'Impératrice son apprenti et le jaune soldat déserteur une femme aux longs cheveux de neige relève la tête. Elle se trouve seule dans un lieu tranquille et silencieux, ses oreilles n'ont capté aucune clameur, aucun son pourtant un cri résonne dans son crâne. Une voix famillière dont le désespoir l'incite à redresser la tête pour sonder l'espace environnant. Rien.

Tenel Ka comprends alors que Daror n'est pas dans les parages mais que son pellerinage vers le Lac Leona n'est pas aussi tranquille qu'il l'avait pensé, pourtant le jeune homme n'avait pas usé consciement du bijou créé par son père et enchanté par la dragonnière qui pendait à son cou. Seul l'instnct de Daror venait de s'exprimer. Inquiète, Tenel Ka projeta son esprit vers l'étincelle de sa magie présente en l'artéfact, une silhouette fantômatique apparu soudainement entre l'ancien soldat et l'Impératrice.

Tournant sur elle-même comme si elle était physiquement présente, la Tenel Ka translucide parcouru rapidement le lieu du regard avant d'observer les personnes présentes. Son regard se posa longuement sur Daror qui restait à genoux avant de reporter son attention sur Myad
.
"J'ignore ce qui viens de se passer, mais sache, Myad, que je ne te suis pas personnellement hostile. J'avoue plutôt être curieuse de l'évolution de la politique du Saint Empire Léonien depuis que Brexinga n'est plus à sa tête. Pour ce qui est de ma relation avec Daror, je puis t'assurer que je ne me sers pas de lui pour glaner des informations."
La dragonnière haussa ensuite les épaules.
"Il faut croire que le Gouverneur de Dras Leona a honte de me devoir la vie. Enfin, même en servant le Clan qui fait la guerre au Du Mor'ranr Knifr, il ne mééritait pas cette mort là."

La dragonnière fixa de ses yeux gris la dirigeante Impériale.
"Tu as su remarquer Daror pour son potentiel, il a toujours voulu entrer dans l'armée de l'Empire et il a mal supporté d'êtredéclaré déserteur par un incompétent. Myad, ne néglige pas ton instinct, la loyauté de Daror vas à l'Empire. C'est ainsi et même moi je ne peux rien y faire. Tu as de la chance"
Consciente que sa présence -même fantômatique- au sein d'une citadelle impériale n'était pas du plus bel effet, la dragonnière croisa le regard bleyu de Daror. Il lui exprimait son amour mais aussi sa fierté qu'elle ne cherche pas à influer sur le choix qu'il allait faire -ou avait peut être déja fait.

Lentement l'image qu'elle projetait se délita, la juene femme pouvait encore brièvement percevoir les sons venant de cette lointaine cour mais bientôt elle serait de retour dans son refuge et ne pourrait plus parler avec les personnes présentes autour de son amant.
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