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Petrovya - Les dernières terres

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Elana Polisky


Nombre de messages : 7
Âge : 33



Petrovya - Les dernières terres Vide

Elana Polisky
Message Sujet: Petrovya - Les dernières terres | Mer 4 Juin 2014 - 3:43


Introduction :

Au Nord d'Aberon, dernière cité libre, se trouve un petit village à plusieurs lieux à pied ; Petrovya. Sous la relative protection d'Aberon, ce petit village d'irréductible [Gaulois XD] survit. Si l'envie vous prend d'explorer plus au Nord, de prendre la route de pierre qui, par moment se perd dans les méandres de la plaines, disparaissant selon son gré, vous arriverez à une croisée des chemins.  À votre droite, une route se dirige vers la Principauté des Sables, une route peu accueillante, une fois la rivière passée. Les ronces semblent l'envahir et la terre semble assoiffée. Assoiffée d'eau... ou de sang. Vers la gauche, la route semble plus entretenue, Cithri, voilà votre destination. Et devant vous, le lac. Une énorme étendue d'eau bordée par des rives sauvages. Ici, la chasse est bonne, nombreux sont les animaux qui habitent dans les environs.  
Ce n'est qu'une fois passé  la colline, en direction de Cithri, que vous trouverez une petite maison, dernière maison habitable avant la grande ville (à quelques journées de route). De bois et de pierre bâtie, elle semble avoir survécu à de nombreuses intempéries... et c'est le cas. Demeure du Vieux Jack, maintenant résidence d'Elana, voici votre dernière chance de quémander un toit pour la nuit. La compagne sobre mais généralement agréable et la nourriture y est bonne (pour qui paye bien). En cette demeure, vous trouverez les meilleurs chevaux du Sud, pouvant tenir tête aux dragons lors d'un sprint. Mais ces chevaux sont gardés précieusement, saurez-vous convaincre la sauvage Élana de s'en départager?

***

Que ce soit pour un repos bien mérité ou une pause durant votre campagne, étrangers, vous êtes les bienvenus.
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Elana Polisky


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Petrovya - Les dernières terres Vide

Elana Polisky
Message Sujet: Re: Petrovya - Les dernières terres | Lun 9 Juin 2014 - 5:31


Autour d'elle, tout ne semblait que silence, la froid et le noir, aucun mouvement, la peur lui étreignit le ventre alors qu'elle cherchait en vain à se sauver de l'abîme. L'enfer, contrairement aux croyances, n'était pas habité de flammes et d'esprit tourmenté. C'était le noir, dans sa plus simple expression, poignant, étouffant.

Le souffle court, Elana ouvrit les yeux en sursaut. Toujours le même cauchemar, la même peur qui venait l'envahir. Superbe manière de commencer la journée se dit-elle en secouant la tête. Cherchant à reprendre ses esprits, elle s'assit sur son lit, pour regarder autour d'elle. Oui, elle était bien dans le monde des vivants, pourquoi est-ce que ce rêve la hantait si souvent, aucune idée. Enfin, elle se leva pour ouvrir les rideaux. Le soleil était haut dans le ciel et ce dernier, d'un bleu pur, annonçait une magnifique journée. Chassant rapidement les mauvaises pensées, elle se dirigea vers la porte prenant au passage une miche de pain avant de s'engouffrer dans l'air frais.

Voilà, la journée était commencée et d'une bien bonne manière. Libre comme l'air, elle se dirigea vers les pâturages pour faire le tour des chevaux et veiller à leur santé. "Bonjour Étoile, alors, Luciole, passée une bonne nuit? Tonneau? Que fais-tu là bas à patauger dans l'eau?" dit-elle sur un ton de reproche. Tous ses chevaux portaient des noms plus originaux les uns que les autres, sortant tout droit de son esprit. des noms uniques qui leur allaient comme un gant. Ces chevaux, à part le vieux Jack (un humain, soit dit en passant) qui tait disparu depuis deux saisons, étaient son unique famille. Oui, elle avait bien quelque connaissances mais ces dernières avaient peu d'importance comparativement aux chevaux qu'elle affectionnait. Des survivants du dragon, comme elle se plaisait à dire aux visiteurs. Sur un sprint, seul ses chevaux savaient distancer les dragons (c'était ainsi qu'ils avaient survécu au grand Rouge sauvage qui venait parfois dans les environs). D'ailleurs, en parlant de visiteurs, cela faisait longtemps qu'elle n'en avait pas eut. Personne n'avait parcouru la grande route entre Aberon et Uru'baen ou quelconque cité avoisinante depuis plusieurs semaines.

Son regard parcouru la plaine devant elle pendant quelques instants, caressant du regard l'étendue herbeuse avec amour. C'était ici son domaine et ce ne serait pas demain qu'elle allait le quitter... Enfin, c'est ce qu'elle se racontait à elle-même, un peu pour se convaincre. De toute manière, elle devait attendre le vieux Jack... si jamais il se décidait à revenir. Elle scruta pour une énième fois le chemin par lequel il avait disparu, espérant revoir sa silhouette, son chapeau élimé apparaître au sommet de la colline. Rien, toujours rien, elle s'y attendait un peu. Soupirant de désarroi, elle continu son exploration du domaine pour trouver non loin des trois chevaux le reste de son troupeau cachés derrière le rempart d'arbres qui bordaient le lac. Souriant à la vue de la silhouette familière de sa jument favorite, elle mit ses deux doigts marqués par le labeur dans sa bouche pour siffler fortement. Les chevaux levèrent leurs têtes pour la regarder et certains, plus rapidement que les autres, marchèrent dans sa direction. Rafale, elle, trottina jusqu'à elle, arrivant la première devant sa maîtresse qui la caressa affectueusement. Rapidement, elle inspecta les chevaux avant qu'ils ne se dispersent de nouveau (donnant des poignées de moulée par-ci par-là à ses animaux favoris). MyLady, le ventre rond de gestation semblait prête à pouliner, Rafale, elle, vigoureuse du haut de ses quatre ans, semblait toujours aussi fière et énergique. Ne pouvant se retenir plus longtemps, Elana enfourcha la jeune jument, sautant sur son dos avec agilité. La jument ne broncha même pas sous le poids mais trépigna plutôt d'impatience à ce qui allait suivre. Elana eut à peine le temps de serrer ses deux jambes sur les flancs de la vive jument que cette dernière s’élançait au galop, suivi des autres chevaux. Pendant quelques instants, elle fut accompagné d'un tonnerre de sabot avant que le troupeau ne cesse de les poursuivre, laissant l'éclair carotte les distancer.

Après quelques minutes de galopades à toute vitesse, insouciante sur le dos de la belle, les cheveux dans le vent, Elana ne fit pas attention à la distance parcourue. Ce fut don avec surprise et appréhension qu'Elana vit le petit muret de pierre apparaître dans son champs de vision. Elle essaya avec mal de détourner la jument du mur de pierre qui servait à délimiter ses terres mais sans la bride, ce petit lien de cuir qui donnait au cheval les directions, elle vit l'obstacle continuer à approcher. Non! Combien de fois avait-elle chuté en essayant de sauter le mur de pierre. Crispée, voilà qu'elle suivait avec de plus en plus de difficulté le mouvement de la jument qui, lancée en plein galop, semblait bien décidé à sauter. On l'entendait respirer fortement. Vous l'aurez bien deviné, sauter les obstacles, c'était un plaisir pour Rafale et lancé à une telle vitesse, elle allait se donner la peine de s'amuser un peu. Si le courant passait habituellement bien entre la cavalière et sa monture favorite, en ce moment, le petit cerveau de la bête était fixé sur totalement autre chose.

La jument s'éleva dans les airs avec force et facilité. C'était bien, Elana tenait toujours le coup. C,était la réception qui la fit perdre l'équilibre. Les pattes avant de la jument touchèrent le sol avec force et soudainement, la jeune fille de 17 ans senti son poids être déporté vers l'avant. La jument fit une foulée et la brunette était dans l'encolure de la jeune jument. Une seconde foulée et elle pendait à la crinière de cette dernière et pouf. Au sol. Pendant quelques instants, elle ne bougea plus, craignant pour sa personne, essayant de retrouver son souffle et ses esprits alors que Rafale s'envolait et continuait encore à galoper vers le lointain. Les yeux clos, sa tête tournait. Encore une fois, elle avait perdu la figure, comme elle détestait tomber de cheval, encore plus quand elle en était la cause. Elle aurait bien du se douter que Rafale allait s'en donner àà coeur joie si elle allait trop vite à l'approche du mur. Au moins, personne ne l'avait vu!

Elle tenta de se lever mais la tête lui tournait toujours. Prenant son membre entre ses deux mans, elle se laissa choir lourdement sur le sol pendant quelques minutes supplémentaires.

[Vous êtes les bienvenus à entrer dans le rôle play, à ce moment ou à un autre, l'histoire continuera un autre jour.]
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