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De Douloureuses Retrouvailles

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Oryon

Dirigeant de l'Equilibrium

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De Douloureuses Retrouvailles Vide

Oryon
Dirigeant de l'Equilibrium
Message Sujet: De Douloureuses Retrouvailles | Mer 14 Mai 2014 - 20:20


[Ce rp se déroule entre Uru'Baen et Dras Leona]

Il avait connu la guerre et avait connu l’empire. Il avait vu cette ville au plus fort de sa puissance, loin de pouvoir imaginer ce qu’elle avait put être par le passé. Il se souvenait des cris dans les marchés, des regards qu’on lui portait lorsque Yäwé et lui déambulaient dans les rues. Aujourd’hui le silence régnait dans les allées, on chuchotait de peur que d’autres n’entendent, et Yäwé… Était loin désormais.

Encapuchonné d’une lourde cape, on ne le remarquait pas. Il n’était plus la bienvenue à Uru'Baen. Régulièrement il jetait un coup d’oeil nostalgique au palais, là où s’étaient trouvés ses quartiers. Sans doute un seigneur Mastaï avait-il prit possession des lieux désormais. Il n’aurait jamais cru qu’en quittant cette ville pour Ellesmera il reviendrait par de telles circonstances.

Cela faisait cinq jours désormais qu’il rôdait en ville, à la recherche d’informations sur ce nouveau groupe encore bien méconnu: l’Umettelig Jeger. La guerre avait laissé les remparts en si piteux état qu’une nuit sans lune lui avait permis de pénétrer dans l’enceinte sans trop de risques.

Chaque jour, depuis la fin des hostilités, les grammariens étaient pourchassés, capturés, et exécutés en place publique sous les cris des habitants présents qui, pour certains, avaient finit par avaler les histoires de ces barbares. Oryon avait dut réapprendre à vivre en se passant de magie tant en faire usage était devenu dangereux.

Au fil des jours et des filatures, Oryon était remonté d’homme en homme et de lieu en lieu. Partant du garde, au bourreau, du fils de Mastaï à son seigneur, il était parvenu à retracer, avec l’aide d’informateurs sympathisants à la guilde de l’Equilibrium, une partie de l’échelle hiérarchique de cette guilde encore si mystérieuse.

Il était remonté jusqu’à cet homme qui avait apparemment un laisser-passer pour l’enceinte du palais.
- C’est un des membre de cette guilde ! Lui avait-on dit. Un haut placé, probablement, il est connu pour avoir capturé de nombreux mages. Il est très rusé. Méfiez vous.

Alors il s’était méfié, restant à bonne distance. Oryon ne pouvait guère risquer de sonder son esprit. Si cette pratique était encore possible malgré les runes, il se doutait bien qu’un homme tel que lui s’en apercevrait.

L’homme, au fil de ses voyages, en rencontra beaucoup d’autres qu’Oryon fit effort d'identifier, mais bon nombre d’entre eux cherchaient de toute évidence à masquer leur visage. Alors que l’après-midi était dors et déjà bien avancé, sa filature le conduit jusqu’aux portes de la ville. En temp normal, il n’aurait osé continuer, mais cette homme en valait de toute évidence la peine… Et le risque. Aussi quitta-t’il la ville a sa suite, en prenant soin de garder encore d’avantage de distances.

Oryon était confiant qu’en à un possible affrontement, mais ne pouvait risquer de foncer tête baissée face à cet homme dont il ne savait rien. Dénué de magie, il en était presque sûr désormais, ou vêtus de runes, ce qui le rendrait alors incapable de lancer des sorts. Mais quant bien même… Peut-être pourrait-il obtenir quelque informations par la ruse plutôt que par la force.

Pour tout un chacun, Oryon n’était qu’un mercenaire, un voyageur, voir un brigand. Il portait sur son dos une couverture enroulée, contenant principalement des vivres pour quelques jours. Sous sa cape, une armure de cuir, presque entièrement dénuée d’acier, et à sa ceinture une epée de bonne facture, mais à l’air usé. Même son visage et ses mains étaient sales, volontairement, parfois, mais pas toujours. Au moins cela aidait-il à le plus méconnaissable. Ce n’était en rien l’image que les citadins avait d’Oryon, le puissant dragonnier au service de l’Empire !

Mettant son plan à exécution, Oryon se permit un détour par les bois où il trottina jusqu’à rejoindre un autre sentier. Il connaissait ces forêts comme sa poche, et il savait que bientôt l’individu se présenterait à l’intersection qu’il devinait au loin.

C’est là bas, qu’il le retrouva et qu’après avoir parcouru quelques centaines de mètres à bonne distance, le rejoignit en trottinant.
- Vous allez à Dras Leona, vous aussi ? Dit-il en souriant. Peut-être pourrions nous faire la route ensemble ? Elle n’est pas très sûre, il me semble… Ces temps ci.

Il tendit la main droite pour serrer celle de l'inconnu, laissa ses yeux glisser sur son visage et, soudainement, se rappela. *Impossible !*

Il avait déjà croisé cet homme ! Mais ce pouvait-il vraiment que celui qu’il avait cru n’être qu’un voyageur soit devenu un chasseur de sorcier renommé ? Et, si s’était bien lui, pourrait-il le reconnaître également, malgré son déguisement ?

- Je… M’appelle Gedric. Enchanté. Dit-il après une seconde d’hésitation, tournant légèrement la tête, toujours couverte de sa capuche, pour laisser les ombres du soleil descendant masquer une partie de ses traits.


Dernière édition par Oryon le Sam 17 Mai 2014 - 14:01, édité 1 fois
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Raphaël


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Raphaël
Dirigeant de l'Umettelig Jeger
Message Sujet: Re: De Douloureuses Retrouvailles | Sam 17 Mai 2014 - 3:30



L'homme, c'était nul autre que Raphaël, l'imposant personnage à la tête de la nouvelle faction en Alagaësia. Il avait à faire, après avoir eu une importante rencontre avec différents dirigeants à Dras Leona. Ayant profité de ces quatre derniers jours pour mieux connaître Brexinga Haï'Muran, Ombre désormais à son service pour leurs intérêts mutuels, le Seigneur Rouge devait atteindre l'ancienne capitale. La version officielle de son départ, enfin, car là était loin d'être son premier but. Un lointain hère le suivant en était le premier témoin.

Seul il quitta la ville, monté d'un riche et noble destrier, son long manteau rouge flottant contre les flancs et l'arrière de la bête. Il le savait bien, qu'à moins d'un kilomètre de lui un espion le suivait. Raphaël voulait anéantir l'individu, qui depuis plusieurs jours maintenant glandait des informations ça-et-là, visiblement sur la guilde. Certaines de ces informations devaient rester privées, ainsi il avait absolument a punir le traqueur. Autant faire d'une pierre deux coups, car il avait à faire a Urû'Baen. Le Stryge perdit sa trace après quelques dizaines de mètres... L'ex-consolidateur laissa son cheval se reposer et continua à pied.

Le revoici! Sortant des bois, étranger encapuchonné, sortant des bois tel un rôdeur. Naturellement, Raphaël était méfiant ; étant dans sa position, il se devait de l'être. Il espérait que renforts seraient bientôt là. Il senti alors faiblement l'essence magique du personnage grâce à son tatou
(à confirmer par l'administration svp, j'ignore si je peux le faire), ce qui confirma la cible. Brexinga avait eu raison, c'était bel et bien un magicien, malgré les doutes fortement exprimés par Raphaël.

L'inconnu était jeune et de petite stature face au chef de la nouvelle faction qui mesurait presque deux mètres depuis sa transformation. Il le foudroya durement de ses nouveaux yeux rouges, ne répondant aucunement à la poignée de main offerte.


- Je… M’appelle Gedric. Enchanté.

Raphaël avait longtemps préparé sa réponse, il savait comment s'y prendre, en espérant ne pas avoir à recourir à une quelconque aide...

- Je ne suis pas mercenaire, souviens-toi en, Alagaësien. Passe devant et rejoins les caravanes de Mastaï, devant. Je les protège déjà contre tout imprévu en route.

Supercherie simple, mais qui devait fonctionner. Jamais Raphaël ne reconnut du garçon devant lui Oryon, dragonnier qu'il avait croisé des années plus tôt, au nom qu'il avait oublié, le souvenir étant complètement engouffré par la rencontre avec Myad de la journée du lendemain. Ici, le mage était cependant très possiblement un assassin à sa recherche, s'il avait fait des recherches à son sujet. Raphaël était plus que jamais prêt à entrer en mode combat, à durcir la moindre parcelle de peau pour se protéger de sortilèges.


[Je trouve ça moyen, j'avoue, si il y a un détail tu me dis]
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Oryon

Dirigeant de l'Equilibrium

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Oryon
Dirigeant de l'Equilibrium
Message Sujet: Re: De Douloureuses Retrouvailles | Sam 17 Mai 2014 - 13:59



Le jeune homme retint un hoquet de surprise en apercevant les yeux du marcheur. De loin, il n’avait put deviner leur couleur, mais maintenant qu’ils se trouvaient l’un en face de l’autre, il pouvait sentir le regard ténébreux de l’individu le toiser puissamment.

La plupart des ombres ont les yeux rouges, pensa-t'il immédiatement avant de se raviser. Sa peau et ses cheveux ne correspondaient pas. Un elfe noir, peut-être, mais il n’en avait pas les oreilles. Ou bien un stryge ! Son sang se glaça à cette pensée alors qu’il sentait la situation lui échapper. L’homme n’était de toute évidence pas dupe, et en cela montrait une méfiance qui n’était pas sans rappeler celle d’Oryon, mais peu importait au jeune homme. S’il ne pouvait quérir d’informations en douceur, il userait de la force.

- Bien, bien… Dit-il d’un ton déçu et légèrement réprobateur. Cela ne m’étonne pas. Nous n’appartenons pas au même monde.

Oryon à son tour capta de ses yeux verts le regard du stryge à la recherche d’une réaction qui viendrait corroborer ses suppositions. Les mots sont du vent, lui avait-on dit un jour, seul le visage des hommes parle vrai. Et celui du stryge laissa échapper une pointe de surprise, de doute, de culpabilité, peu importait exactement: Un indice. S’il avait put, Oryon aurait jeté un oeil au pendentif qu’il portait dissimulé sous ses vêtements, et qui de sa luminosité aurait dénoncé la proximité d’un stryge, mais un tel acte l’aurait définitivement compromis.

- C’est clair. Vous êtes un noble, pas vrai ? Je vous ai déjà vu en ville. Faut dire qu’avec une cape pareil, on risque pas de vous rater.

Il était surprenant qu’un stryge puisse accepter de se mettre au service des premiers hommes, mais à y réfléchir cela ne manquait guère de sens. Les stryges, de ce qu’en savait l’Équilibrium, disposaient de capacités surprenantes au combat au corps à corps. Sans l’aide de la magie, ils pouvaient se faire quasiment invincibles. Aussi l’une des priorités de la guilde avait-elle été de développer des sortilèges spécialement adaptés à ce type de combat. Seuls quelques mots d’ancien langage s’étaient avérés efficaces. Des mots dont Oryon avait déjà fait usage, au grand damn des quelques créatures qui avaient dors et déjà périt sous ses coups.

- Bon, puisque vous ne voulez pas de moi, je vais vous laisse.

D’un air amical, le jeune homme se permit une tape dans le dos de Raphaël. Geste auquel l’individu, prudent comme il était, ne manqua pas de réagir, laissant au dragonnier un angle d’attaque suffisant.

La suite ne fut que coups et parades, bonds et râles. En quelques gestes, Oryon avait laissé tombé à terre ses affaires et avait dégainé de sa main gauche une courte dague. Il constata rapidement la ténacité, la force et les qualités de combattant de son adversaire. Un soldat ou nobliaux de bas étage aurait été vaincu en quelques coups, mais il n’en était rien des stryges, et encore moins de celui-ci.

Oryon pénétra l’esprit de son adversaire aussi facilement qu’il avait pénétré celui d’autres de ces monstres avant lui. Une prouesse bien inutile étant donné ce qui s’y trouvait. Il n’existait aucun mot, aucun sort d’ancien langage, permettant de manipuler un esprit stryge comme il pouvait le faire d’un esprit humain. Aussi dut-il se contenter des quelques sortilèges qui s’étaient avérés efficaces.

Le premier dont il fit usage permettait de ralentir l’adversaire en rendant son corps moins souple. Il était devenu extrêmement risqué de lancer le moindre sortilège tant les runes pouvaient en affecter le résultat ou l’énergie qu’ils requerraient. Mais le jeune homme constata avec plaisir en lançant ce premier sort que le stryge ne semblait en porter aucune.

Aussi, une fois son épée courte au clair, lança-t'il un second sortilège qu’il affectionnait tout particulièrement. Celui-ci n'avait pour seul effet que de faire ressentir au stryge une atroce douleur. Le jeune homme s’en amusa visiblement, et lui lança.

- Tu aimes n’est-ce pas ? Ne t’en fais pas ! Tu y auras droit encore !

[ On va faire court sur le combat, okay ? Je te laisse décrire le combat ainsi que son issu à l’aide des actions d’Oryon. Tu peux contrôler mon perso pour aller plus vite. S’il y a un soucis, n’hésite pas à MP ou CB. ]
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Raphaël


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Raphaël
Dirigeant de l'Umettelig Jeger
Message Sujet: Re: De Douloureuses Retrouvailles | Sam 17 Mai 2014 - 18:47


Raphaël n'entendait même plus ce que ce "Gedric" disait. Il se préparait a l'affront imminent. Gravement, il vint poser ses yeux sur ceux de son assassin. Lorsque celui-ci tenta de le toucher physiquement, le seigneur Stryge sut qu'il ne devait pas laisser le contact se produire, ne pas se manger un "Letha" trop facilement. Il fit un bond soudain vers l'arrière, et ses longs cheveux accompagnés de son manteau volèrent sous l'effet du dynamisme.

Dans son atterrissement, Raphaël dégaina son épée longue richement décorée, et durcit immédiatement la structure de ses os grâce à ses nouveaux pouvoirs raciaux. Cependant, un effet secondaire inhabituel fut compagnon de cette solidification ; son corps était beaucoup plus lourd, et même difficile à mouvoir. Raphaël exprima clairement son étonnement, et serrant ses dents, il tenta physiquement de se sortir du sortilège, avec de grands mouvements amples.

S'en suivit ensuite une affreuse migraine, et Raphaël en mit un genou à terre, s'appuyant contre la pointe de son arme d'une main, l'autre contre son cuir chevelu. L'assassin parla, le nargua... C'était de la magie, de l'Ancien Langage! Une raison de plus pour le Seigneur Stryge de haïr tous ceux l'utilisant. Il eut pour idée que le sortilège marchait peut être uniquement contre le Stryge solidifiant un membre de son corps, et en conclusion, il annula son propre pouvoir, rendant à son corps les propriétés physiques ordinaires de l'anatomie humaine. Ses os redevinrent vulnérable.

Heureusement, cette action avait annulé le premier sortilège d'Oryon, celui le ralentissant. Il ne restait que la migraine, et Raphaël pouvait l'endurer, il avait connu pires souffrances. Néanmoins, la migraine le ralentissait, c'était inévitable, il était en proie à un sortilège loin du niveau d'un amateur, et l'effet sur lui était jusqu'à présent très destructeur.

Il s'élança impulsivement vers Oryon, sentant sa patience déjà s'amenuiser, et porta vers lui son arme. Sans difficulté, le dragonnier esquiva en bondissant vers l'arrière. Armé d'une épée courte, aucun bouclier, ou d'allonge, Oryon n'avait aucun avantage à attaquer, il se devait de garder une pression mentale active sur Raphaël, et de contre attaquer quand il en avait l'occasion. C'est ce qu'il fit.

L'homme corrompu quant à lui, attaquait avec rage, de la bave coulant littéralement de sa bouche alors qu'il s'élançait avec une rapidité fulgurante pour un être pesant un bon 100kg. Le jeune homme devant lui en avait cependant vu d'autre, et évitait habilement n'importe quelle charge, même qu'il se faufila sous Raphaël lors de sa troisième attaque, pour se repositionner.

Le Stryge enragé s'arrêta ensuite prêt d'un petit arbre, d'environs douze centimètres de diamètre. Lâchant son épée, il agrippa l'arbre de ses deux mains, et l'écrasa avec une force complètement surhumaine, aidé par son habileté de race. Il se servit du tronc d'un mètre de longueur comme d'une lance, qu'il projeta vers Oryon. Le tir était d'une précision impeccable, et allait se fracasser sur le magicien, mais celui ci le fit dévier grâce a un sort de vent. Raphaël reprit son arme...

[Je te laisse poursuivre =)]
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Oryon

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Oryon
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Message Sujet: Re: De Douloureuses Retrouvailles | Sam 17 Mai 2014 - 23:54



Les deux adversaires se rendaient coup pour coup, et les esquivaient d’une agilité remarquable. Démunis de protection, aucun ne pouvait se permettre de verser le premier sang, aussi le combat s’étira-t’il sur la durée, en une féroce et macabre danse.

Au fur et à mesure des passes, Oryon sentit son corps s’alourdir, se raidir. Sa respiration se fit plus haletante. Depuis combien de temps étaient-ils là ? Cinq, dix, ou vingt minutes peut-être ? Une éternité dont il avait depuis longtemps perdu le fil. Rarement il n’avait mené de combat si disputé, contre un stryge qui avec une simplicité déconcertante était parvenu à contrôler les quelques sortilèges qu'il lui avait lancé, et qui lui avait permit de vaincre d’autres de ces créatures avant lui.

Raphael était bien plus grand et puissant que le dragonnier. Un seul de ses coup de lame aurait put le fendre du flanc jusqu’au tronc. Mais il était parvenu à repousser petit à petit son adversaire jusque dans les bois où ses larges tailles et sa carrure étaient en son avantage.

Le temps passant, les gestes des combattants se firent plus lents et grossiers. À plusieurs reprises, le stryge trancha les branchage plutôt que de les éviter, et parvint de la sorte à blesser son opposant en plusieurs endroits. Oryon, dont le visage ruisselant laissait paraître la rage, enchaînait coups et sortilèges à l’encontre de son adversaire. Un rythme qu’il ne pourrait tenir longtemps, mais son adversaire lui aussi n’était pas indemne: Planté au flanc d’un puissant coup de dague, brûlé au visage par l’un de ses sorts et probablement quelques os fêlés.

L’affrontement, plus disputé que jamais, semblait s’éterniser lorsque Raphael frappé au visage laissa échapper son epée. Oryon chargea, gémissant de rage et de douleur, et plaqua son adversaire au sol. À nouveau il récita ses sortilèges, après quoi il immobilisa le stryge au sol, écrasant du tranchant de son épée la gorge du monstre qu’il combattait. Un faux mouvement de sa part, et sa gorges s’ouvrirait d’elle même.

Il était victorieux, et sourit, mais saignait également, et peinait à soutenir la douleur. Il lui faudrait se soigner rapidement, du peu d’énergie qu'il lui restait.

- Si tu bouge, je t’égorge !
Lui gueula-t’il d’une voix gutturale en arborant un sourire terrifiant.
Tu m’es plus utile vivant que mort, mais sache que je n’aurais aucun mal à te garder en vie après t’avoir tranché un ou deux membres.


- D’ailleurs, pour commencer.

Oryon frappa l’individu au visage du pommeau de son épée, disloquant son nez au passage, et profita du choc pour planter sa dague dans la paume de la main droite du stryge.

Ça m’évitera quelques surprises.
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Brexinga


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Brexinga
Dirigeant de l'Umettelig Jeger
Message Sujet: Re: De Douloureuses Retrouvailles | Dim 25 Mai 2014 - 1:13


Les idées de l'ombre était brisée, complexe mélange d'espoir, de haine et de rancoeur. Il ne savait pas vraiment quoi penser de la situation. Pourquoi était-il revenu à lui, pourquoi son corps n'avait pas simplement décider de se vider de vie au fil des années. Pourquoi n'avait-il pas pourri au milieu de sa caverne jusqu'a se que son corps ne soit plus que poussières et son nom un souvenir lointain pour coucher les enfants le soir.
Devait-il oublier son passé pour mieux vivre son présent ou devait-il continuer à foncer et chasser les fantôme qui le hante le soir. Chose certaine le monde avait changé, il n'était plus se qu'il était se qu'il avait jadis connu dans le passé. Il se demandait souvent se qui était arrivé à ses anciens amis ou ennemis. Ou était-il, qu'était-il devenu ? Étaient-ils encore en vie, rampant dans le nombre pour éviter les yeux des premiers hommes ou avait-il été tué lors de l'affrontement initial en héros...c'était leur désir après tout.
Non Ellenwen, Laiaga, Marek ne pouvait être mort. Il était bien trop important à leur cause par le passé pour être oublier et la simple idée de leur mort faisait frémir l'échine de Brexinga. Si un homme avait été assez habile pour vaincre ne serait-ce qu'un des trois individus alors l'existence même de Brex était mise en danger.

Il secoua la tête reprenant contact avec la réalité. Cela devait faire bientôt 11 heure qu'il avançait dans les bois errant dans l'ombre des feuilles verte de l'été en suivant Raphael. En effet, se dernier se croyait seul, mais Brexinga l'avait suivit depuis son départ. Au fonds de lui l'ombre devait s'admettre deux choses. La première était qu'il doutait grandement de ses chances de survivre plus que trois heures si il était laissé seul dans la cité de Dras. Il ne connaissait encore rien de ses hommes, leur pratiques et leur rites. Ici il était sous la protection de Raphael, mais sans se dernier, rien ne retenait leur main de le tuer.
La seconde était que Raphael avait beaucoup trop d'importance à ses yeux pour le garder loin de lui. Il était la clé de son entreprise, de sa recherche, sans Raphael il retombait à la case zéro. De plus, la personnalité de se dernier l'amusait bien. Il lui rappelait lui-même plus jeune, alors qu'il était encore fou et ignorant. Durant ses jours de mégalomanie ou tous lui semblait possible. Bien des fois il avait frôlé la mort à cause de son obsession personnel. Il ne pouvait laisser une telle chose arriver au Raphael.

La corruption avait déjà commencer a avoir des effets sur son corps. L'ombre ne l'avait pas encore associé à Raphael mais sa pilosité facial commençait à se dissiper. Ses cheveux tombait et ne poussait plus, sa barbe n'avait pas nécessité de rasage depuis 2 jours maintenant et tous les poils de son torse, de ses bras et de ses jambes semblait avoir disparu dans le néant. Son esprit était resté intact, après tout il était déjà brisé et sombre. La folie le rongeait déjà, la corruption ne pouvait l'empirer.
L'ombre était accoté sur un arbre un peu en retrait, toujours cachant son aura magique pour que le magicien ne puisse le sentir. Le combat avait éclaté depuis un bon moment déjà et si se n'avait été de la magie jamais Raphael n'aurait fini dans la position qu'il se trouvait. Il était réellement un bon escrimeur, mais les soupçon de Brex se révélèrent fonder. Il ne possédait aucune défense magiques quelconque, sa vie était donc réellement à sa merci. La voix de Raphael s'éleva en un cri lorsque la dague lui traversa la main et ses à se moment la que Brex sortit de sa cachette, satisfait de ses observations.

Il avança dans la petite clairière en claquant des mains. Il avait déjà reconnu l'essence magique de l'homme depuis des minutes déjà. Il l'avait longuement côtoyé, Myad avait même été son maître pendant un temps. Aujourd'hui cependant il se tenait la et menaçait la vie de mon seigneur. Le son de ses mains se frappant ensemble résonna dans la clairière.


Bravo, bravo. Vraiment c'était excitant à regarder. Très bon jeu de pied Oryon.

Ses mots résonnèrent dans l'air tandis que le nom de mage était prononcé. Brex les laissa tomber espérant une réaction qu'il le divertisserait. Il avait déjà décider de se qu'il allait faire ensuite, Oryon menaçait son maître, il devait donc trouver un moyen pour l'éloigner de Raphael, mais en plus Oryon devait savoir ou était Myad, information qui intéressait Brex. Après tout un apprenti ne perds jamais la trace de son maître peu importe se qui les sépare.
Cependant, jamais Oryon ne lui donnerait les informations qu'il désirait savoir si il savait que Brex était au service de ses ennemis. Une seule solution s'imposait. l'esprit de l'ombre était déjà trop profondément ancré dans les ténèbres pour être sauver.
Il avait continuer d'avancer fixant le regard ébahi d'Orlon. Il souria en tentant de prendre l'air le plus sympathique qu'il pouvait et d'un coup vif envoya un assaut mental au magicien pour le repousser de Raphael. Il s'attaquait directement à son esprit, lancant le même sort qu'il avait plutôt lancer à Raphael, seulement cette fois-ci il voulait complètement immobiliser Oryon. Il voulait que l'effort mental que se dernier allait mettre pour repousser l'attaque sans sombrer dans la folie était telle qu'il ne bougerait plus du tout durant l'affrontement. Délai qui permettrait à Raph de tenter une sortie. Toutes la puissance mentale de l'ombre tomba tel un avalanche se déversant sur la conscience d'Oryon. Il espérait avoir assez légèrement déstabilisé l'esprit d'Oryon en se montrant à lui pour rendre son attaque encore plus aisé.
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Raphaël


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De Douloureuses Retrouvailles Vide

Raphaël
Dirigeant de l'Umettelig Jeger
Message Sujet: Re: De Douloureuses Retrouvailles | Mar 3 Juin 2014 - 4:44



Aillant fracassé plusieurs branches lors de sa course effrénée, il va sans dire que la chevelure de Raphaël était remplie de petits morceaux de bois et de gomme de sapin, son visage écorché par de nombreuses de ces agaçantes branches. Son manteau, de riche et épaisse facture, était heureusement intact. Le combat s'en suivit sans réel succès pour l'ex-Consolidateur. Très bientôt même, dans un instant de faiblesse, le Seigneur lâcha emprise de son arme, sonné, puis se retrouva au sol. Il faut dire que le sortilège mental utilisé par Oryon donnait à ce dernier un sacré avantage, et Valareth se sentait énormément distrait par cette affreuse migraine qui le prenait pour cible.

La lame contre son cou, l'homme était restreint et ne pouvait plus bouger sa tête. Un faux mouvement, et couic. Fatigué, le souffle court, le barbu relâcha un peu son ardeur, sachant que son aide viendrait bientôt, il ne voulait pas se faire tuer stupidement à cause d'un mouvement de panique de la part de son agresseur. Le coup qu'il mangea ensuite le sonna raide, et il n'eut pas le réflexe de protéger sa main alors qu'elle était perforée.

Il échappa un cri de douleur, qui lui fit réaliser sa propre impatience. Il se le cachait à lui même, mais la venue de son allier se faisait trop tardive, et l'inquiétude le rongeait... Qu'est-ce qu'il foutait? La panique entrait maintenant tranquillement dans la palette d'émotion du Stryge. Que faire? Il fallait gagner du temps! Pas trop le choix vu que le bougre à peau cireuse était encore absent. Qu'est-ce qui restait à Raphaël sinon ses mots? Après les quelques secondes nécessaire à la récupération de ses esprits, Raphaël cracha du sang sur l'épaule de son assaillant, puis joua avec la dernière carte qui lui restait. La voix haletante, la respiration lourde, il parla :


- Je suis déjà mort, sombre crétin! Si tu crois que tu es en contrôle..! Tu ne sais pas à qui tu as affaire!

Oryon eut facilement le temps de répondre, c'était une tentative risible, mais peut-être lui gagnerait-il le temps nécessaire...
Et bien justement, cent livres de pression vinrent s'envoler des épaules du costaud grognon, alors qu'un lourd clappement se fit entendre dans la prairie. Raphaël ne pouvait toujours pas bouger sa tête à cause du métal froid frôlant son cou, mais il ne put que deviner que Brexinga était là. L'ex-Empereur fit entendre sa voix, ce qui rassura son allier blessé, couché par terre... L'était pas trop tôt! Il grommela.

S'en suivit ce qui sembla être un duel mental, enfin, Valareth le pensa. La discussion entre les deux êtres se termina net, et les deux se regardèrent avec intensité, et ils semblaient tout les deux s'efforcer pour l'emporter sur l'autre. Le Stryge n'avait jamais participé à de tels joutes lorsqu'il était lui-même magicien, mais y avait déjà assisté quelques fois. Son mal de tête se dissipa tranquillement, et lui fit voir clair enfin. Pour la première fois depuis le début de son combat avec Oryon, il se sentit calme, prêt à prendre une décision, et soupira longuement de plaisir.

D'ailleurs, la-dite décision à prendre était simple, il devait s'éloigner du ladre le gardant au sol, vulnérable. Profitant de la distraction, il enfila une gauche au visage de son assaillant, pour ensuite libérer sa main droite, blessée. Le guerrier Stryge roula par la suite sur le sol pour s'échapper d'Oryon et peina à se relever, à bout de souffle. Depuis son combat contre Ythrar, maintenant le recruteur d'Umettelig Jeger, il avait jamais été au bout du rouleau à ce point. Chancelant, tenant sa main droite pressée contre son torse, il rejoint les côtés de son allier.

Il était légèrement frustré contre Brexinga, qui faisait son entrée beaucoup trop tard, mais garda le tout pour lui-même, il ne voulait pas le déconcentrer dans son duel mental. Lui? Son combat était terminé, Oryon était tout au grand Ombre... Il cracha par terre, dégoûté par la raclée qu'il venait de se prendre... C'était officiellement sa première défaite depuis un moment. Il ne se croyait pas si vulnérable devant les usagers de l'Ancien Langage en face à face, et l'idée qu'il venait d'être attaqué de la sorte lui puait au nez, carrément. Il n'y avait d'autre mot que le dégoût. De sa main gauche, il constata les dégâts reçus au visage, à quel point ses cheveux était sales.

L'affront faisait encore rage dans le monde psychologique, et malgré son invisibilité, Raphaël n'eut aucune difficulté à cerner les goutes de sueurs qui perlaient maintenant le long des tempes de son sauveteur.
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Oryon

Dirigeant de l'Equilibrium

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De Douloureuses Retrouvailles Vide

Oryon
Dirigeant de l'Equilibrium
Message Sujet: Re: De Douloureuses Retrouvailles | Sam 19 Juil 2014 - 16:58


Affalé sur son prisonnier, éreinté, épuisé et haletant, Oryon ne put prendre le temps de jouir de sa victoire. Le stryge, bien que blessé, n’avait guère perdu de sa fougue, et continuait à vociférer toute sa colère. Sous son armure pourtant légère, Oryon se sentait liquéfié. Le duel s’était éternisé, il sentait ses muscles raidit, et découvrit avec surprise une large blessure à son avant-bras gauche. Sans-doute avait-il paré une attaque, dont le cuir avait réduit l’ampleur et sauvé son membre de l'amputation, néanmoins la chair avait été vivement taillée. Peu importe, il ne sentait pas la douleur du fait de l’adrénaline.

Le souffle bruyant, le jeune homme resta immobile un moment, questionnant ses capacités à ramener l’individu jusqu’au quartier général de l’Équilibrium. Là bas, il y trouverait une cellule, ainsi qu’une poignée de mages dont la mission était d’étudier ces monstres pour mieux les vaincre. Et pour cela, un stryge vivant valait bien plus qu’un mort.

Où es-tu, Yäwé ? Pensa-t’il, attristé par l’absence prolongée de son dragon, avant de soudain déceler une présence jusque là restée inaperçu. Impossible ! Le jeune homme jura intérieurement, furieux de n’avoir sut déceler cette présence plus tôt, mais rassuré également. Brexinga ! L’empereur ! Son empereur.

Tant de choses avaient changé depuis la disparition de l'empereur. Lui en premier. Il avait tant apprit, tant découvert, grâce à Myad, puis grâce aux elfes. Mais surtout, il avait apprit qui étaient ces ombres. Il savait désormais de quoi ils se trouvaient capables, et il avait vu toutes les horreurs que Brexinga lui même avait put connaitre.

Et pourtant il ne put sentir venir le danger, replongé dans un passé si lointain et pourtant si proche. Et il ne put s’empêcher de sourire malgré la peur qui le prenait au ventre. Brexinga, cet homme qu’il avait servit avec tant de ferveur, et Myad après lui, de retour !
-Votre… Non. Il n’était plus son altesse. Mais alors qui était-il, se demanda le jeune homme.

Perdu, il hésita, en voyant l’ombre s’approcher comme un père aurait put s’approcher de son fils. Allait-il l’aider ? Quelles étaient ses intentions ? Sa présence seule allait bouleverser le monde. Savait-il seulement comment tout avait changé depuis son départ ? Savait-il seulement tout de la guerre qui avait détruit son empire et de la corruption qui menaçait toute vie en Alagaesia ?

-Quel… Plaisir. Dit-il en souriant, la garde baissée, avant de sentir soudain s’abattre sur lui l’esprit de l’ombre.

La surprise, et la panique, le paralysèrent. Il se surprit même à penser que lutter ne servirait à rien. Que pourrait-il faire contre lui de toute manière ? Puis il se ressaisit, alors que l’affrontement était quasiment perdu. Se battre, pour survivre, encore et encore ! Lui avait-on apprit. Contre quiconque s’opposerait à lui ! Se battre malgré tout. Alors il essaya, il grogna, hurla, sentant ses membres s’immobiliser. Il tenta en vint de prononcer un sort, de protéger son esprit, mais s’en trouva incapable. Il sentit sur sa joue le choc brutal d’un poings, et se sentit rouler sur le côté comme un vulgaire poids mort, prisonnier de son corps, n’ayant plus guère que son esprit, envahit par celui de Brexinga.

Et il lutta, hurla de toute ses forces, mais seul un léger et misérable grognement émana de sa gorge. Il ne pouvait plus dire un mot, alors il usa de sortilèges non prononcés. Un suicide, par ces temps où la grammarie elle même était devenue difficile à prononcer.

Non loin, un arbre prit feu soudain. Un autre tomba au sol. Bien loin de ce qu’Oryon avait put tenter, mais sans grande surprise. Et il cessa de lutter. Si Brexinga l’avait voulu mort, un seul mot aurait suffit. Alors que voulait-il ? Était-il dans leur camps ? Quelles étaient ses plans ?

* Pourquoi ! Brexinga. C’est un stryge. Un monstre.* Pensa-t’il, bien conscient que Brexinga ne pourrait manquer une pareille pensée. *Il cherche à détruire ce monde. Détruire ce monde. Votre empire !*
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