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Quelques temps en ville... Pv Brexinga

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Ciryyë Elanw


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Quelques temps en ville... Pv Brexinga Vide

Ciryyë Elanw
Membre de l'Equilibrium
Message Sujet: Quelques temps en ville... Pv Brexinga | Ven 12 Aoû 2016 - 2:24



Ciryyë Elanw
Elfe solitaire
Ville d'Aberon
1/?

Life is not a fairytale and there are no happy endings


Aberon, territoire contesté par les Premiers hommes. La grande ville n'était plus aussi joyeuse qu'elle l'avait été avant la guerre et l'arrivée des envahisseurs. Ciryyë tirait un peu plus sur le capuchon qui cachait déjà son visage. Sa main monstrueuse était cachée sous sa cape, retenant grâce à une ganse la cape en place, empêchant quiconque de lui arracher et de dévoiler son apparence. Elle avait fait cette modification après qu'un incident de ce genre soit arrivé. Tel une ombre, elle s'était faufilée dans la ville avec le flot de réfugier. En apparence, elle y ressemblait autant. Ses vêtements sales le démontrait le long voyage qu'elle avait fait. Le sable et la terre s'accrochaient à sa cape et à ses bottes. Ciryyë ne pouvait pas complètement le cacher, elle était épuisée et manquait cruellement de nourriture. Il était bien de dormir à la belle étoile, de trouver refuge dans un buisson ou bien confortablement contre le tronc d'un arbre, mais elle était toujours sur ses gardes. Elle ne dormait jamais complètement, toujours un œil ouvert à l'affût du moindre son. Un bon lit chaud, un toit et surtout la sécurité d'une porte, de quatre mures ainsi qu'un toit. Il n'y avait pas que ceci d'alléchant, c'était aussi l'idée d'avoir un bon repas chaud.

L'elfe n'avait jamais eu de difficulté à courir les bois pour chasser, ou à même trouver de petits fruits, mais avec la guerre et la corruption, la nourriture en terre sauvage se faire désirer. Sans oublier que la corruption s'attaquait également aux animaux et à la végétation. L'elfe n'appréciait pas l'idée de dépendre un peu de la civilisation, mais voilà plusieurs jours qu'elle ne dormait presque plus, qu'elle était presque paranoïaque. Sa visite dans les Beors n'était pas aussi bien passée qu'elle ne l'aurait cru. Elle se posait encore beaucoup de questions sur son interaction avec la Stryge. Il était frustrant de savoir qu'elle avait été aussi facilement manipulée avec l'aide de la magie. Secouant légèrement la tête, elle chassait les remords et la rancune, il n'y avait pas de place pour de telles émotions. Ses pas résonnaient étrangement sur le carrelage de pierres sales. Elle était peu habituée à ce genre de résonance, elle cachait un peu mieux ses oreilles sous le capuchon. Il y avait plusieurs raisons, sur le pourquoi elle n'appréciait pas être en ville, elle recevait tellement d'information. Ses oreilles ne fonctionnaient pas comme la norme. D'ordinaire, les oreilles des gens moyens filtraient les sons, les transmettant ensuite à leur porteur. Ceux de Ciryyë étaient capteurs de vibration.

Elle ne captait plus aucun son depuis leur transformation. Il captait les vibrations, qu'elle soit petite ou non. Mais ce qui était particulier, c'était qu'elle captait les vibrations des gens, différentes l'une de l'autre. Elle lui venait comme des couleurs, lui permettant de savoir combien de gens il y avait toujours. Dans une ville, c'était un mélange de couleurs, non-beaucoup plus qu'un simple mélange. C'était dur à expliquer, c'était l'équivalent d'un odorat trop attaqué par les odeurs trop présentes comme un marché d'épice sans vent. Par la suite, venait la populace qui marchait partout, qui grouillait de gauche à droite les envies découvert. Chaque être ici présent avait ces raisons de courir, que ce soit pour manger ou simplement vivre. Les enfants auraient dû courir les rues pour s'amuser, mais en ce temps de guerre, la donne aurait été différente. Pour un après-midi, l'endroit aurait dû être bondé, mais en ce moment, le tout était supportable. Marchant lentement, l'elfe tournait la tête ici et là, attiré par les vibrations que lui offraient ses oreilles. Certains commerces essayaient d'offrir une bonne publicité pour leur vente. Parfois, ce n'était que des conversations futiles entre femmes de foyer ou entre hommes, elle croyait détecter une conversation sûre de future construction. Lire sur les lèvres était devenus une nécessité et une seconde nature chez l'elfe. Elle avait appris à parler normalement sans paraître pour une sourde.

Mais malgré sa confiance dans cette ville, elle n'avait quand même pas la connaissance de la topographie. C'était la première fois qu'elle venait dans cette ville, même avec sa famille, elle n'y était jamais venue. Elle ne faisait donc que déambuler pour le moment dans les rues d'Aberon, se demandant qu'elle la guide jusqu'à une bonne auberge. En tant que voyageur, elle avait récupéré un peu d'argent et elle savait qu'elle avait assez d'argent pour deux à trois nuits. Même si le prix augmentait en ce temps de guerre, elle pourrait très bien se payer une chambre, elle n'en avait besoin que pour une nuit. Ensuite, elle pourrait faire le plein de rations et repartir demain à la première heure. Elle n'appréciait pas demander son chemin, mais se perdre dans la ville était bien pire. Mais avant toute chose, il lui fallait des directions. Un peu mal à l'aise, elle s'approchait d'un homme, l'interpellant lentement dans un commun un peu cassé, signe qu'elle ne l'utilisait pas aussi souvent qu'elle le devrait.

‘' Pardonnez-moi, ou pourrais-je trouver le marché et une auberge ? ‘'

Il n'y avait que son visage ovale de visible, sa chevelure sanguine qui l'enveloppait. Elle posait son regard aussi rouge sur son interlocuteur, curieux découvrit à quoi il aurait l'air.

941 mots



Dernière édition par Ciryyë Elanw le Sam 10 Sep 2016 - 13:11, édité 1 fois
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Brexinga


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Brexinga
Dirigeant de l'Umettelig Jeger
Message Sujet: Re: Quelques temps en ville... Pv Brexinga | Lun 29 Aoû 2016 - 20:48


Les yeux fermés, le visage en direction du soleil, Yoran inspirait et expirait à grande goulés l'air putride du marché pendant que les rayons de l'astre brûlant venait lècher les formes carré de son visage. Il se laissait berçer sous la chaleur ardente de se mois d'été. Aberon était sa ville natale, il y avait vécu toute sa vie, survécu serait plutôt le mot. Il avait vu le jour dans les bas-fonds crasseux de cette litière que les hommes et autres créatures surnommait ville. Tout ici n'était que mélange d'odeur et de couleur tous plus étonnante les unes que les autres. Il s'y sentait à l'aise, s'y sentait chez lui. Rien ne l'intriguait plus que de voir les centaines de personnes déhambulés à travers les rue parsemé d'excrément mélangé au fruits et au légumes venus des quatres coins du monde vendus à des abrutis pauvre qui ne pouvait rien se permettre de mieux. Le silence était pour lui un cauchemar, le repos et le calme un ennui pénible. Il avait vu le jour dans ses rues, grandit dans ses quartiers, il avait appris à survivre et à naviguer à travers cette marée de voyageur qui chaque jour venait faire une pause dans cet enfer brûlant au limite du désert.

Pour Yoran, cet endroit était le paradis. Il n'avait jamais eu la chance de vivre sous un toit fixe, sa mère était une prostitué alors que son père... Il aurait pus tout aussi bien être le seigneur du monde que le petit brigand du quartier de se qu'il en savait. Bien honnêtement il n'en avais que très peu à foutre, à ses yeux le sang n'avait aucune importance. Il n'avait jamais appris le respect, vivant en regardant la profession de sa mère ainsi que ses clients d'un regard méprisant empli de dégoût. Il n'avait jamais réellement porter attention à celle-ci, certe il était reconnaissant de pouvoir vivre, elle restait l'être qui l'avait porter, qui avait souffert pour le mettre au monde, mais une personne née à travers une relation sans émotion ne pouvait espérer connaître la joie et le bonté de la vie. Plus l'horreur était grande, plus l'odeur était viscérale et plus il s'y plaisait. Il méprisait les sourires, la joie et le bonheur et ne se donnait comme mission de vie de détruire toute joie s'étendant autour de lui.

Née dans l'horreur, lavé dans des mélange d'eau et d'urine personne ne pouvait s'étonner qu'un tel monstre soit sorti des bas-fonds d'Aberon. Sa réputation avait grandit très rapidement à travers les ruels et les bas-fonds de la ville. Plus jeune frère d'une famille de 16 rejetons il avait dût se tailler une place à la force de ses bras et de son esprit pour survivre. Complètement dénudé d'empathie ou d'émotion il avait tué, torturé, piller, violer...Sa vie n'avait été qu'enchainement d'horreur après horreur qui lui semblait pourtant tout à fait naturel. Il ne fût pas long avant que d'autre jeune commence à l'entourer et le suivre, la peur de s'endormir un soir et de ne jamais se réveiller était trop grande. Le jeune Yoran ne connaissait pas l'honneur, il préférait passé la journée caché dans un trou à attendre patiemment que la nuit tombe pour aller arraché pendant leur sommeil un dernier souffle à ses ennemis.

Il se tenait aujourd'hui au milieu de la grande place, fort de ses 21 ans, humectant l'air de son odorat impuissant pendant que ses troupes se mettaient en marche. Aucun touriste n'était en sécurité, son réseau de Piranha, comme il les appelait était parfait. Principalement constitué de jeune enfants venant du même trou que lui, poursuivant un seul objectif, pouvoir se nourrir à la fin de la journée. Le jeu était simple, les enfants devait courir, accrocher, voler tout se qu'il pouvait et à la fin de la journée, si le butin était assez grand,une ration calculé en fonction des gains leur était remise. Le second échelon de ses opérations était plus complexes, il était constitué d'adolescents et d'adulte de tous âge qui avait comme mission de kidnapper des jeunes femmes dans le but de les vendres au plus offrants. L'esclavagisme était interdit à travers le royaume, mais pour chaque produit une demande, suffis simplement de bien chercher l'acheteur.

Une voix s'éleva derrière lui, il se retourna pour regarder son interlocutrice. Ses yeux semblait vide, fixant le rouge des pupilles de la demoiselle. Rien n'était visible à travers l'ébène de ses yeux, il continuait de la fixer perplexes par son approche. Jamais encore dans sa vie un étranger, encore moins une étrangère ne l'avait approché. Ses cheveux tombant sur ses épaules était sale et gras, son corps bien qu'élancé et démontrant une excellente condition physique était recouvert d'habits sales et répugnant. Voila quelque chose qui ne s'était jamais produit. Perplexe il continuait de la fixer sans dire un mot, sa demande continuait de tourner dans sa tête pendant qu'il essayait de reprendre contrôle sur son être.


*Il y a quelque chose d'étrange qui provient d'elle, éloigne toi de cette fille, elle ne présage rien de bon pour nous*

Les mots avaient sonné comme un écho, un annonce d'une tragédie à venir, un avertissement d'un danger imminant. Yoran avait deux mages de très bas niveau en sa compagnie, mais tout de même assez puissant pour ressentir les personnes possédant des capacités magiques. Il avait toujours jugé bon de suivre leur conseils, plus d'une fois il s'était restreint de poursuivre un individu qui aurait pus le mettre ou mettre son organisation en danger. Il prit une dernière respiration, il ne pouvait l'expliquer, mais il était incapable de simplement faire demi-tour, le sang qui habitait les yeux de l'être devant lui l'hypnotisait jusqu'au plus profonds de son être, jamais encore il n'avait vu quelque chose d'aussi beau et grandiose. Il se ressaisit, redressa son dos en bombant légèrement le torse et se lança :

"Pardonnez-moi à mon tour, je n'ai pas l'habitude qu'une dame comme vous m'aborde dans ses rues. Vous n'auriez pas pus mieux tomber, je connais cette ville comme si elle faisait partit de moi"

Dit-il avait un grand sourire qui à un oeil rapide aurait sembler sincère. Yoran n'avait aucune idée de la démarche à suivre, jamais avant se moment n'avait-il eu envie d'aider une autre personne que lui, comment devait-il agir, que devait-il faire.

"Mon nom est Yoran si je puis me permettre. Se serait un honneur pour moi de vous mener à un marché plus sanitaire et ensuite une auberge ou les puces ne vous mangeront pas"

Il avait toujours le même sourire niais sur le visage, incapable de le perdre, complètement hypnotisé par les deux yeux rouges qui le fixait à travers le capuchon. Il tendit la main vers la dame en signe d'invitation à le suivre, son corps battait à mille-coups, sa tête résonnait des cris d'avertissement d'un de ses mages, mais ses yeux restait fixer dans le regard de l'elfe tel un roc immovible.
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Ciryyë Elanw


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Ciryyë Elanw
Membre de l'Equilibrium
Message Sujet: Re: Quelques temps en ville... Pv Brexinga | Mar 30 Aoû 2016 - 17:25



Ciryyë Elanw
Elfe solitaire

Life is not a fairytale and there are no happy endings


L'odeur de la ville déviante presque écœurante pendant un moment. Les parfums d'épices mélangées à l'odeur âcre des paysans étaient particuliers. Il n'y avait pas réellement de mots pour décrire ses émotions et encore moins ce qu'elle ressentit quand l'homme devant elle l'observait d'une étrange manière. Elle avait l'habitude d'être observée, d'être étudié et d'attirer la curiosité des gens, son regard et sa chevelure étaient la raison principale quand on ne voyait pas le restant de son corps.

L'homme qui se tenait devant elle parlait énormément de lui-même sans même laisser échapper le moindre sons. Ces habits sales et délabrés, criaient la pauvreté de son mode de vie. La situation corporelle de son corps en démontrait un peu plus, mais en même temps, la guerre faisait tellement rage en ce moment, que la ville avait peut-être émis des nouvelles lois ou règles à respecter. Il pouvait y avoir plus raison à l'hygiène négligée de l'homme et Ciryyë s'en fichait un peu. Elle n'était pas ici pour juger les gens et à y penser, elle ne devait pas offrit une apparence des plus flatteuse, elle sortait tout juste du désert. Elle avait marché pendant des jours dans cette direction, rencontrée les intempéries capricieuses de la nature et avait combattu la corruption qui avait croisé son chemin. Même si elle était en grande partie cachée dans sa cape, sous cette dernière, le sang de ses adversaire devait tâcher les tissus foncés de ses vêtements, sans oublier la saleté du désert et de la terre.

Lentement, elle commençait à se sentir étouffé sous son épaisse cape, elle n'aurait jamais cru que la chaleur de la ville aurait pu être aussi étouffante, sans oublier l'humidité ambiante. Il était vrai qu'elle utilisait ce survêtement que pour se cacher dans les grandes villes ou en présence de voyageurs, sinon elle se retrouvait rouler en boule dans le fond de son sac. Passant sa main valide à l'extérieur de la cape, elle en rejetait une partie dans son dos, dévoilant de la moitié de son être en s'assurant que le côté droit restait bien caché. Les modifications de ganses à l'intérieur, avait été faite également pour cette fonction. Ce geste dévoilait une partie de son corps svelte et athlétique. Les vêtements très moulants bleu et noir qu'elle avait récupérés sur la voyageuse, mettaient son corps beaucoup plus en valeur qu'elle ne le réalisait. La manche large de son côté gauche traînait presque au sol et le-devant de son corps, même ‘' caché ‘' par un tabard bleu, noir et brodé d'or, ne cachait aucunement les formes de la jeune femme.

On pouvait voir la pointe d'une longue dague dans un étui de bois travaillé aux légères décorations d'acier. Un arc long à l'étrange forme, la poignée trop sur-dimensionnée pour une main humaine, ainsi d'un carquois remplis. Elle semblait porter un petit sac de cuir dans son dos, loin de la portée des mains enfantines et aucune bourse ne pendait à sa ceinture. Elle ne semblait pas avoir beaucoup de possession autre que ses armes. La toute première fois qu'elle avait pénétrée une ville, elle s'était complètement fait voler tout son argent, elle avait retenu la lacune et n'avait jamais plus laissé à l'œil visible sa bourse. S'humectant les lèvres, elle observait à son tour le regard vide de son interlocuteur. Même si elle ne lisait aucune émotion dans les fenêtres sombres, elle en comprenait rapidement la signification. Tout comme elle, il était un survivant. Ils n'avaient certainement pas vécu le même chemin, mais ils se ressemblaient quelque peu sur ce côté-ci, tout deux étaient capables de faire les sacrifies pour survivre et n'avait pas peur de le faire.

Ciryyë avait depuis bien longtemps adapté la loi du plus fort. Elle n'aidait pas les gens par pur plaisir de les savoir en sécurité, elle le faisait pour éviter que la corruption s'étire jusqu'à eux et lui donnait davantage de travail. Elle ne vivait que pour la survie de la nature, des animaux et d'elle-même. Elle n'avait plus rien, ne chérissait presque plus rien et personne n'était là pour l'attendre. Elle n'avait ni maison, si endroit où retourner pour se reposer. Chaque territoire n'était qu'un lieu de passage pour elle. Elle avait trop perdu pour s'attacher facilement aux gens.

Pourtant, avec la manière donc l'homme l'observait, elle commençait à être intriguée. Elle avait toujours été d'une curiosité sans limite, ce qui lui avait souvent apporté des problèmes comme lui avait apporté des souvenirs inoubliables. L'observant un peu mieux à son tour, elle réalisait que malgré cette apparence très négligée, il était impressionnant. Il dévoilait une physionomie plus développée que la norme, il n'était pas un homme sans défense et elle était sûre qu'il pouvait très bien la surprendre en combat. L'idée de partir un combat lui effleurait l'esprit, mais la demande ou même l'action serait surement vue d'un mauvais œil.

Enfin l'homme devant elle, bougeait, se relevant fièrement pour s'adresser. Ainsi, le dos droit et l'allure fière, elle devait avouer qu'il dégageait quelque chose de particulier. Elle ne se liait jamais avec les inconnus, encore moins avec ceux qui dégageaient cette aura de survie. Elle fuyait les foules et les grandes villes, mais aujourd'hui, elle avait l'impression que quelque chose de spécial allait se produire. Rapidement, elle lisait sur ses lèvres, écoutant la résonance et les vibrations de sa voix. Le mot dame résonnait étrangement à ses oreilles.

‘' Fantastique… ‘' Laissait-elle échapper à sa première réponse. Hochant lentement la tête avec un léger sourire en coin, quelques mèches sanguines glissèrent de son capuchon. Elle lui emboîtait le pas, le suivant au travers le dédale de rues. ‘' Ciryyë, ‘' Laissait-elle échapper dans la langue commune. Sa voix cristalline à l'accent cassé, signe qu'elle ne parlait pas beaucoup. ‘' Je suis heureuse d'être tombée sur vous, j'aurais détesté marcher des heures durant à chercher ce que je désirais. ‘' Pas une fois, elle n'avait quitté son regard, sauf quand ils s'étaient mis en mouvement. Elle lui avait rendu son sourire, aussi incertaine que lui de la manière à suivre.

Elle n'offrait pas une confiance aveugle à la situation, mais elle se sentait étrange. C'était bien la première fois qu'on lui offrait de telles manières. Il y avait-il une manière particulière à suivre ? Des gestes ou même des mots ? Elle l'ignorait tout ce mystère était particulier et l'excitait un peu. Allait-elle découvrir quelque chose de nouveau ? Il y avait bien longtemps qu'elle ne s'était pas senti de la sorte, fébrile et un peu nerveuse.

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Dernière édition par Ciryyë Elanw le Sam 10 Sep 2016 - 13:11, édité 1 fois
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Brexinga


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Brexinga
Dirigeant de l'Umettelig Jeger
Message Sujet: Re: Quelques temps en ville... Pv Brexinga | Mar 30 Aoû 2016 - 19:47


« Enchanté Ciryyë »

Les mots ne semblaient plus connaître leur chemins, aurait-il tenté d’entreprendre ou continuer la discussion qu’il en en aurait sûrement été incapable. Incrédule et légèrement troublé il décida de montrer la voie à prendre d’un mouvement de la main pointant vers le carrefour central du marché. Il avait froid, il avait chaud puis froid de nouveau. Son être semblait déchirer dans toutes les directions et aucune ne lui était familière. Jamais encore dans sa vie n’avait-il pris le rôle du bon samaritain avec cœur joie. Il avait plutôt l’habitude de commander ou diriger, s’il voulait quelque chose il n’avait qu’à lever la voie et un volontaire lui rendait le service.
Yoran marchait avec un regard un peu perdu devant lui, déambulant devant les commerces miteux des bas-quartiers en se rapprochant lentement du grand marché. Par deux fois il avait conseillé à Ciryyë de patienter avant d’acheter connaissant trop bien la faible qualité des produits visés. Encore une autre anomalie, mais pourquoi s’en faisait-il de se qu’elle mangeait, il n’allait probablement plus jamais la revoir ou entendre parler d’elle de sa vie, elle pouvait aussi bien mourir dans 1 semaines que dans 5 mois qu’il n’en aurait rien eu à battre, mais en se moment précis une seule chose semblait prévaloir sur ses autres pensées, qu’elle traverse la journée saine et sauve et la première étape était de quitter se trou à rats qu’il appelait maison.

Il marchait à ses coté lançant des regards furtifs et crût-il inaperçu sur sa silhouette qui commençait à dévoiler ses traits lentement. Son corps semblait fin, élancé mais ferme. Yoran effaca toutes idées de noblesse, une voyageuse seule, portant une cape et des bottes si sales n’aurait pas pus être la fille d’un homme puissant à moins d’être en fugue. Ses vêtements moulaient ses traits tandis que le rouge de ses cheveux venait se marier au blanc de sa peau qui à son tour était recouverte d’un habit plus pratique qu’esthétique mais arborant tout de même un fier bleu.
La chaleur était étouffante, il sentait son front commencer à perler suivant chacun de ses pas tandis que ses manches lui collaient de plus en plus à la peau. Le soleil approchait de son zénith tandis que les deux compagnons pénétraient dans la place centrale. Le décor changea aussi brusquement que possible, il n’y avait aucune indication qui pouvait préparer une personne à un changement si drastique de paysage. Soudainement les odeurs tournèrent du puant à l’agréable, les couleurs émaillée, sèché et terni reprenait ici toute leur vivacité et brillait de mille-feux. Des voix s’élevaient de tous les coins du marché, vendeur et marchands venus des quatre coins de l’Alagaesia tentant de nourrir leur famille désespérément.


« Effectivement, le genre de quartier dans lequel vous m’avez trouvé n’est pas des plus fréquentable, vous avez bien fait de tentez votre chance. »

Yoran eu une petite joie interne et ironique alors qu’il prenait conscience qu’il était la raison principale pourquoi les bas-fonds était si horrible et dangereux. Il avait assez réfléchi, sa langue avait assez tourné et son esprit assez torturé, il avait pris sa décision. Il ne comprenait pas se désir de protection qui le prenait, il ne comprenait pas pourquoi cette femme parmi tant d’autre l’avait tant intrigué, mais il n’en avais plus rien à battre. La flamme dans les yeux de Ciryyë brulait trop fortement pour que Yoran ne tente rien ou ne les quitte déjà si vite. Il s’arrêta et attrapant doucement Ciryyë sur l’avant-bras l’invita à arrêter et reporter son attention sur lui.

« Vous y êtes, ici vous trouverez tout se que vous chercherez, nourriture, auberge, hydromel, vous ne trouverez pas de plus coin dans toute Aberon. »

Yoran marqua une pause souriant franchement pour la première fois de la journée.

« Avant qu’on se ne se quitte j’aurais un service à vous demandez. Me feriez-vous l’honneur de vous faire découvrir la vrai Aberon. »

Yoran pris une inspiration tandis qu’il prenais conscience de l’arrogance derrière son commentaire.

« Pardonnez moi, de vous faire découvrir la ville sous mon œil, l’œil d’un amoureux de ses rues. »

Voila, sa c’était mieux !
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Ciryyë Elanw


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Ciryyë Elanw
Membre de l'Equilibrium
Message Sujet: Re: Quelques temps en ville... Pv Brexinga | Jeu 1 Sep 2016 - 2:15



Ciryyë Elanw
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Étrangement, Ciryyë se sentait bien. D'ordinaire, elle fuyait les grandes villes, mais en présence de cet homme, elle avait l'impression que rien ne pouvait lui arriver. Elle marchait au même rythme que l'homme, le suivant pas à pas en écoutant ses conseils et ses avertissements. Elle réalisait que les villes étaient encore moins ses points forts. Pourtant, loin de la forêt à découvrir autre chose n'était pas si mal. Surtout que cet homme avait quelque chose d'attirant. Elle était rarement attirée par le sexe opposé, encore moins par le sexe tout cours, elle ne comprenait donc pas l'attirance qu'elle ressentait. Elle n'était même pas sûre si c'était le bon terme à qualifier ce qui se passait dans son propre corps. La seule chose qu'elle comprenait, était qu'elle se sentait bien.

Elle n'avait pas l'habitude des êtres humains, chassée par les siens, elle avait pris peur à cause de son apparence. Elle était un monstre et le savait. Elle était une anomalie qui ressortait du lot. Elle n'avait jamais vu quelqu'un d'autre comme elle. Elle ne ressemblait en rien à la corruption qui frappait les terres, elle gardait sa tête et n'avait pas d'envies de meurtre incontrôlé comme elle avait déjà vu. Il était vrai qu'elle n'avait jamais entendu que quelqu'un d'autre avait survécu à une tempête arcanique, elle semblait être la première. C'était donc une chance si elle était toujours en vie.

Au gré des pas de son guide, elle cherchait à écouter et observe tout ce qui l'entourait. Encore plus l'homme qu'elle suivait un peu trop docilement. Sans lui offrir une confiance aveugle, mais elle lui en offrait quand même. Elle n'avait pas peur, elle appréciait simplement le moment. À deux reprises, il la reprit sur l'achat de matériel et elle l'écoutait sagement. Il était si rare qu'on la conseillait, qu'on lui parle aussi ouverte, mais il ignorait sa vraie apparence. C'était surement pour le mieux, elle pouvait ainsi profiter de cette opportunitée.

‘' Vous m'en voyez ravie alors, on ne sait jamais quand la chance peut nous sourire ‘'Lui soufflait-elle doucement.

Le changement la frappait de pleins fouets. Même s'il l'avait averti à l'avance, elle ne l'aurait certainement pas crue, mais maintenant qu'elle le vivait, la fascination remplaçait son expression neutre. Son regard se mit à briller de mille feux. Les nouvelles odeurs étaient alléchantes et agréables. Elles se frayaient un chemin en elle, l'assaillant de tous côté. Pourtant, ce n'était pas ce qui attirait toute l'attention de l'elfe. Les sons étaient étouffants, traites et surprenant. Elle ressentait chacune des vibrations qui étaient rejetées par les gens, les animaux, ou même certains objets. Toujours en train de découvrir le tout nouvel environnement, elle n'entendit pratiquement pas son compagnon, jusqu'à ce son compagnon de fortune l'attrape par son bras humanoïde.

Elle faisait volte face, aussi surprise qu'un petit animal farouche. Sa première réaction était de fixer les yeux de son compagnon, puis ensuite ses lèvres pour comprendre ces mots. Plusieurs sentiments frappèrent sa personne, la surprise du moment, l'incertitude de bien comprendre ses paroles puis l'incompréhension. Il lui fallut quelques secondes de plus pour bien assimiler et comprendre ce que venait de lui dire. Lentement, un large timide s'étirait sur ses lèvres. Elle qui avait imaginé une séparation sans plus, autre qu'une vague sentiment de perte et d'inaccompli.

Et pourtant…

‘' Merci… ‘' Lui soufflait-elle encore un peu surprise. Elle hésitait un instant. Quel mal il y avait à rester un peu plus longtemps ? Surtout en bonne compagnie ? Elle pourrait surement trouver encore plus de curiosité et avoir une ville dans les registres de ses connaissances étaient toujours un atout. Surtout que l'idée de revenir ici lui effleurait un peu plus la tête. Peut-être qu'un peu de changement ne lui ferait pas de mal et elle réalisait que tout comme lui, elle n'avait pas encore envie de quitter la ville.

‘’ Je crois que je pourrais apprécier cette visite. Je n’ai rien qui m’attends à l’extérieur alors je peux bien rester un peu plus. La bonne compagnie, ce fait plutôt rare en ces temps de guerre. ‘’ Terminait-elle doucement.

Ses yeux se posèrent lentement sur la main qui la retenait lentement. Elle ne faisait aucun mouvement pour se défaire de la prise, douce et chaude. Depuis la mort de ses parents, elle avait eut très peu de contact physique et en retrouver un peu était presque déstabilisant. Elle réalisait qu’elle ne détestait pas se simple contact. C’était un simple geste, mais agréable. Elle se sentait maintenant fébrile et excitée à l’idée de parcourir ces lieux en bonne compagnie.

837 mots

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