Precedemment:
Synopsis: Après quelques turpitudes à la clairière et dragon, et après avoir découvert son dragonneau, Oryon est sauvé par Szanghai et finalement ramené à Dras Leona. Il doit annoncer la mort de son maître Rasapa, tué par Charlie, aux autorités de l'empire.

[ Je joue un peu ton perso, c'est pour aller plus vite, si tu veux que je change un truc, n'hésite pas à demander. ]

Le voyage fut long et éprouvant, autant pour la jeune dragonne que pour l'humain fatigué dont la fièvre peinait à disparaître. Cependant, le dragonneau, profitant d'une place de choix, juste devant l'humain, fut certainement celui qui en soufra le moins.
En fait, partis de la clairière des dragons alors que le soleil était à son zénith, ils voyagèrent une demi-journée durant avant de s'arrêter à la frontière du Du Weldenvarden, non loin du lac Isenstar, pour profiter d'un bon repas et d'une nuit de sommeil bien méritée.
Sous la surveillance assidue de Szanghai, qui ne dormit que d'un oeil, la nuit se passa sans encombres, et il purent repartir aux premières lueurs de l'aube pour la suite de leur voyage. Le survol du territoire Impérial se passa sans encombre, heureusement, et c'est après cinq heures de voyage qu'ils arrivèrent finalement aux portes de Dras Leona.

Pénétrer dans l'enceinte en volant n'aurait peut-être pas été très prudent, c'est pourquoi le trio se posa à quelques centaines de mètres des murailles pour terminer le trajets à pied, sur le chemin pavé qu'empruntaient régulièrement voyageurs et et marchands venant du nord pour pénétrer dans l'enceinte de la grande citée de Dras Leona.

Dés qu'ils furent au sol, et pour ne pas abuser de la générosité de la dragonne, le jeune homme et son dragonneau mirent pied à terre pour terminer leur route en marchant. Oryon, dans une meilleure forme que la veille, n'avait pas pris le temps de se laver, et était donc toujours sale des écrémants de dragons dont il s'était recouvert le corps deux jours avants et dont il ne percevait même plus l'odeur, pourtant forte et dérangeante.

A une cinquantaine de mètres de la porte, et sous le regard surpris des gardes postés là, Oryon se tourna vers Szanghai.

" Merci de m'avoir accompagné, mais tu n'es pas obligée de me suivre à partir de là... Tu peux nous laisser si ne veux pas entrer. "

Alors le jeune homme esquissa un léger sourire, puis répondit à la dragonne.

" Ne t'inquiète pas, tout ira bien, tu n'as qu'à rester avec moi... "

Il se tourna ensuite vers le dragonneau, qui alors semblait distrait par le nouveau monde qu'il découvrait.

" Par contre, toi, tu ne t'éloigne pas. Il y en a plus d'un qui aimeraient ta peau... Alors tu reste entre moi et Szanghai."

L'idée de se promener ainsi dans les rues étroites de la ville ne l'enchantait guère, mais accompagné d'une imposante dragonne il espérait bien que les brigands se tiennent tranquilles.
Alors Oryon emboîta le pas aux deux dragons et se dirigea vers l'imposante et sombre muraille, percée d'une unique grande porte qui pourtant semblait minuscule comparée à l'immensité de la citée.

Devant cette porte se trouvaient deux gardes chargés de bloquer l'accès à la ville aux indésirables, dont faisait sans doute partie un jeune homme sale, malodorant, désarmé et aux vêtements déchirés. Car si quelques jours plutôt, arborant une fière et belle armure, sa nature de soldat de l'empire n'aurait fait aucun doute, il était à présent bien plus proche du clochard que du guerrier.

Arrivant au seuil de la citée, les soldats semblèrent hésiter un instant, mais sans doute impressionnés par la grande créature dorée, et peut-être aussi un tant soit peu attachés à la vie, ils n'osèrent pas les arrêter et ils purent pénétrer dans les rues agitées de Dras Leona.

" Il faut qu'on aille au centre ville, là bas. " Dit-il à Szanghai en montrant un grand édifice qui surplombait tout les autres, au centre de la citée.

-------Retour à la maison -------

Mais bien sur, ou avais-je donc la tête. Elle arrivait ici, mince, épuisé, affamé et la dernière chose qui m'avait traversé l'esprit était de la nourrire et de la faire mangée un peu. Elle semblait se fragile et faible maintenant que la passion et que l'éclatement d'émotion était passé. Sa vigoureusitée du passée était bien loin en arrière d'elle alors qu'elle me fixait dans les yeux.
Son corps, anciennement ferme et musclé, quoique toujours très magnifique et doux à regarder semblait maintenant fait de chair et d'os, toujours magnifique, mais un certain charme passé avait disparu. De plus la marque dans sa main qui avait pris des teintes grisatres, brunatre et qui ressemblait maintenant à une brûlure de jeunesse qui avait été mal nettoyé laissait voler en éclat les barrières du silence et dévoilait au grand jours la plus grande souffrance d'une personne, la perte de son Dragon. Je me souvenait encore du jour ou Afganir était partie, ou son esprit était aller rejoindre un autre monde qui nous transcendait et donc seul une infime partie de l'humanité n'en comprenait réellement le sens. Se jour la avait concordé avec le jour du grand éveil, le jour de la recherche de la cupidité et de la naissance de l'avidité. C'était se jour que c'était glissé en moi cette insatiable recherche de richesse et de pouvoir, recherche qui n'avait jusqu'alors cesser d'augmenter jusqu'au point ultime.
Du chemin j'en avait parcouru, des souffrances, j'en avais vécu, mais la voir aujourd'hui devant moi, ce sentiment qui m'envahissait venait réchauffer mon coeur tellement fort que rien au monde ne me fesait plus de bien.
J'allais déposer un baiser respectueux tout en étant affectueux contre sa joue droite et lui souffla à l'oreille

"J'y ai réfléchi un peu, j'aimerais que toi aussi tu y réfléchisse, le savoir qui m'habite est assez grand pour que l'esprit d'Aestdiam revienne parmi nous dans l'être de ton choix et que de nouveaux se liens qui vous unissait persiste. Si tu souhaite telle chose, je le ferai pour toi, comme gage de mon amour envers toi, comme preuve que je t'aime encore comme je t'ai aimé à nos tout débuts."

J'allai déposé un autre baiser, sur sa bouche cette fois

"Réfléchis-y bien je t'en prit et donne moi ta réponse lorsque tu seras prêt, nous ne sommes pas pressé, je ne suis pas prêt de te reperdre et nous avons le monde devant nous."

Je l'invita à me suivre jusqu'a la salle à manger pendant que je me levais. Je lui tendis la main pour l'aider à se relever et l'inviter à me suivre...

-------------Arrivé remarqué au portes de la villes ------------------

Pendant se temps un esprit connus et qui avait profondément marqué les souvenirs de Brexinga s'était glissé dans la cité. L'Ombre suivait l'esprit du jeune homme et son avancé vers la grande tour centrale et s'immiscait sans impunité, toute en restant mentalement et physiquement actif avec Krystale, dans les pensée des soldats qui rencontraient les deux individus. Ainsi aucune questions ne leur fut posée et leur voyages se fit sans anicroche. Déjà un Majordome les attendait à l'extérieur du palais pour les conduires au cuisines ou Brexinga et Krystale se dirigeait aussi.

Une grande dragonne au pelage dorée, un jeune homme malodorant et vêtu d'une tunique en charpies surmontée des deux ou trois pièces de cuire qu'il avait choisi de garder et que le combat contre le loup avaient fortement abîmés, et enfin le petit mais néanmoins fringant jeune dragon écaillé vert formaient un groupe de voyageur pour le moins surprenant. Ce qui expliquait sans doute pourquoi tant de regards se tournaient irrésistiblement vers le jeune homme et son escorte alors qu'il avançait vers l'immense donjon, au centre de la citée.

Mais les gens ne se contentaient pas de regarder ! Chacun y allait de son commentaire. "Qui c'est lui ?" "Qu'est ce qu'il est sale !" "Un dragon en or !" "On dirait un zombi !" "Un dragonnier ? Non, rien à voir !" "Pourtant il a des dragons ! " furent autant de brides de dialogue que le jeune homme perçut parmi tout les chahuts qui suivirent le passage remarqué du petit groupe, qui pourtant, n'attirait pas l'attention de tout le monde. Car Oryon connaissait parfaitement le coup du noble qui passe dans la rue. Il n'y avait pas meilleur moment, alors que tout les regards étaient tournés vers le remarqué passant, pour commettre un larcin. Alors les yeux du jeune homme parcoururent les étale avant d'apercevoir ce qu'il recherchait. Un enfant, il ne devait pas avoir plus de 13 ans, qui déjà volait pour subsister. D'un regard, le petit voleur s'aperçut avoir été prit en flagrant délit par Oryon, puis s'enfuit en courant de peur de se voir dénoncé, ce qu'Oryon ne fit pas bien évidemment. Il y a quelques mois, il aurait put être à sa place, et il savait bien qu'on ne volait pas de gaieté de coeur.

Bientôt le trio arriva au devant de l'immense tour, au centre de la citée, qui faisait office de palais pour les élites du Saint Empire, de demeure pour l'empereur et de forteresse imprenable en cas de guerre. C'était ici que les plus grands rois étaient venus déclarer la guerre, mais aussi signer les paix... Un palais dont peu de gens avaient eut le privilège de franchir les portes.

Rapidement, et avant même qu'Oryon n'ait eut le temps de se demander comment ils pourraient entrer. Un domestique vint à leur rencontre afin de les faire entrer et de les guider dans le dédale des étages de la tour. Là encore, être accompagné de deux dragons lui fut bien utile, car il n'aurait probablement pas été plus reconnaissable qu'un pouilleux vagabond sans eux...

" Ce n'était pas si difficile... Finalement. " Dit Oryon en chuchotant à la dragonne, au détour d'un tournant, et en gardant un oeil toujours plus attentif au jeune dragon dont la protection était depuis peu devenu la plus grande priorité...

Ils arrivèrent enfin dans une pièce richement décorée au centre de laquelle semblait déjà les attendre un repas assez conséquent. Oryon s'en approcha rapidement, les yeux brillant de voir une telle profusion de nourriture, puis hésita longuement à se servir, tiraillé entre la peur de se faire réprimandé et le souhait d'enfin pouvoir se remplir le ventre avec un sain repas.

Lorsqu'il céda enfin à ses pulsions et saisit un belle pomme pour la croquer à pleines dents, la porte située à l'autre bout de la salle s'ouvrit doucement. Surpris, le jeune homme sursauta, reposa la pomme croquée sur le plat d'où elle venait, avala rapidement le morceau qu'il avait en bouche, avant de s'éloigner de quelques pas de la table dont il aurait tant voulu profiter un peu plus longuement en affichant un air innocent très convainquant.

[Pas d'inspi et manque de temps :S Désoler pour hier et se soir je vais voir un show d'humour, j'ai un gros 5 minute pour vous répondre, je vais faire de mon mieux ]

Main dans la main le jeune-vieux couples avanceait dans les dédales lumineuse et richement décoré de la tour de Dras-Leonas. Signe de toute la richesse de l'empire et de tout le pouvoir acquérit par cette dernière depuis des années, les couloirs reflétait l'histoire au complet de celle-ci.
Brexinga avanceait fébrile vers la salle à manger, lui savait que déjà deux convives se rasasiait à leur faim en attendant leur arrivé, lui savait exactement leur identité et il mourrait de hâte de les rencontré.
Rasapa lui avait beaucoup parler d'Oryon, le jeune guerrier presque mort qui s,était battu comme un fauve lors de la guerre pour l'empire, se jeune guerrier qui avait survécu alors que tout aurait dut le tué. Oui, ce jeune homme avait un futur et Rasapa avait bien sentit car la seule précense que Brexinga ne pouvait replacer était cette petite lueur d'énergie très similaire à Oryon qui se tenait à ses cotés.
Brexinga et Krystale pénétrèrent dans la grande pièce et Brexinga lacha avec un sourire joyeux et convivial, tout le contraires de l'idée que la plupart des hommes de se monde prêtait à l'ombre.

"Bonjour à vous Oryon, apprenti de feu Rasapa, et à vous aussi, Szanghai, fière dragonne. Je me présente par politesse, je suis votre hôte, l'empereur Brexinga et voici Krystale, la femme avec qui j'ai décidé de lié mon destin. J'espère que le repas est bon. Sa ne vous dérangera pas si nous nous joignons à vous pour prendre un gouter aussi"

Bien sur la dernière question était rhétorique car aussitot prononcé, Brexinga s'assoyait déjà à une extrémité de la table et commencait à servir son assiette du fabuleux festin qui trainait devant ses yeux.
Il fixait Oryon puis d'un coup rompit le silence.

"Oryon, votre histoire m'intéresse beaucoup, compter nous donc se qui est bien arrivé après ma perte de conscience dans la forêt. Je sais que vous étiez la et que vous avez vu se qui était arrivé à mon ami. Racontez moi tout je vous en pris. Vous me feriez le plus grand des honneurs."

Brexinga alla trouver la main de Krystale sous la table et écouta Oryon.

Un homme pénétra dans la pièce, suivit de près par sa compagne, et aussitôt le coeur du jeune homme s'emballa. Il n'en croyait pas ses yeux, l'empereur lui même se tenait face à lui, et sa présence, même, semblait écrasante, suffocante, humiliante. Le jeune dragon, ressentant le mal-être de son dragonnier, se précipita entre ses jambes, tel un enfant qui s'accrochait au pantalon de sa mère pour masque sa timidité.

Le duo resta alors longuement immobile, impressionné, quelques peu paniqué, face à l'empereur qui déjà s'assaillais à table avant d'inviter le jeune homme à raconter son histoire. Il connaissait son nom, son histoire, la raison pour laquelle il était là: La mort de son maître Brexinga, et à présent s'intéressait à lui. C'était là bien trop d'honneur ! Beaucoup trop d'honneur ! ... Pour lui.

" Bah, Je... Je.... " Bégaya-t'il dans un premier en terminant d'avaler le gros bout de pomme qu'il avait précédemment avalé.

Que devait-il dire ? Par ou commencer ? Quoi raconter ?
Comment lui expliquer son état, celui de ses vêtements, de son armure... Et son odeur. Le tout puissant empereur était-il vraiment intéressé par ce qu'il allait dire ?

S'efforçant de faire court, il pris une grande respiration, le jeune dragon lâcha un léger grognement en dévisageant longuement l'empereur, puis Oryon déblatéra quelques phrases plus ou moins cohérentes.

" J'ai... J'ai... Un guerrier a tué Rasapa... Mais je n'ai pas réussi à le venger. " Commença-t'il avec une pointe de regrets dans la voix.
" Il m'a emmené... Il ne voulait pas se battre. J'ai encore essayé de le tuer... " Il hésita alors un instant, visiblement honteux de ses propres performances, puis repris de plus belle.
" Je suis tombé dans al forêt... J'y suis resté longtemps... Puis j'ai été sauvé par Szanghai... Heu... Elle. " Termina-t'il en désignant du regard la dragonne au pelage doré.

Sous ses vêtements noircis et déchirés, et alors que le petit dragon vert continuait à scruter l'ombre avec une très grande attention, ses jambes furent prises de léger tremblements d'excitation... Peut-être parce-qu'il avait volontairement omis un ou deux détails de sa pensée profonde, ou peut-être parcequ'il était tout simplement excité par cette improbable et inattendue rencontre.

[ Krystale a dit qu'elle passait son tour parce qu'elle ne savait pas quoi dire... On dontinue et j'espère qu'elle trouvera un truc à dire, ce serait dommage de laisser quelqu'un de côté. ]

Oryon, debout non loin de l'empereur, l'observait d'un air surpris. Il n'arrivait toujours pas à saisir pourquoi un homme d'une telle importance portait tant d'attention à sa minable existence. Il y à peu de temps, il ne lui aurait sans doute même pas adressé un regard, même s'il s'était mis à l'insulter publiquement. Ce qui aurait été une très mauvaise idée de toute façon.

Mais alors, pourquoi lui ? Un pouilleux, couvert de boue, faible, minable... L'armure scintillante et les deux épées que lui avait confié son défunt maître l'avait certes fait rêver en lui laissant entrevoir de plus beaux jours. Mais plus dur fut la chute lorsque d'un coup, il perdit son maître et tout ce qui faisait de lui un véritable guerrier. Il n'avait plus d'armure, plus d'épée... Même plus d'arc. Il avait tout laissé, tout abandonné. Son triste destin semblait l'avoir rappelé à lui. Alors pourquoi ? Pourquoi ces questions ?

Le dragon, peut-être... Oui. Il l'avait choisit, et cela faisait de lui quelqu'un de particulier. Mais Oryon n'était pas dupe. Du moins, c'est ce qu'il pensait. Il voyait bien que l'empereur, sous ses airs innocents, derrière cette manière subtile et discrète d'appeler le jeune dragon "chose", portait un intérêt tout particulier à la petite bête aux écailles vertes qui s'agitait à ses pieds.
Alors biensûr, ce n'était peut-être pas vrai, peut-être Oryon devenait-il parano, mais protéger cette frêle créature s'était doucement imposé à ses yeux comme une priorité. Un peu comme une mère protège tout naturellement l'enfant qu'elle a mit au monde.

Alors Oryon observa l'empereur. Repris son calme et retrouva ses moyen, pour finalement lui dire d'une voix calme et humble.

" Cette... Bête. Je crois que c'est un dragon... Un bébé, je crois.
Il m'a aidé, lui aussi. Alors il reste avec moi. "

C'est alors qu'une terrible pensée envahit soudainement l'esprit du jeune homme. Elle fit bondir son coeur et sembla même déranger le dragon qui rapidement descendit de la chaise sur laquelle il était monté pour pouvoir accéder à la nourriture.
Serait-il possible que l'empereur convoite cet animal ? Serait-il possible qu'Oryon et Szanghai se soient laissés prendre dans un piège des plus mortel ? Oryon imagina la salle soudainement envahit de soldats armés jusqu'au dent. Il imagina une lance le transpercer de part en part, et Szanghai luttant tant bien que mal pour sa survie tandis que l'Empereur s'emparait du petit dragon apeuré.
Le jeune homme tressaillit, et sa gêne fut soudain perceptible. Il ne voyait pas l'empereur comme un être maléfique, bien au contraire, mais il s'imaginait fort bien qu'une personne aussi puissante pouvait se laisser séduire par l'opportunité de posséder un dragon... Et face à lui, Oryon ne pouvait rien.

" Je vais m'en occuper... Et...
Je crois... Nous n'allons pas vous déranger d'avantage... Je venait porter la nouvelle, il vaudrait mieux que nous nous en allions à présent. "

Oryon observa la salle. Elle semblait soudain devenue bien plus exiguë. Beaucoup trop pour lui laisser la moindre chance de fuir. Et il se sentait envahit d'une irrépressible envie de partir au plus vite d'ici. Vous avez dit parano ? Oui... Sans doute...
Discrètement, le jeune homme se rapprocha de la dragonne avant d'être lui même rejoint par le jeune dragon. La présence de Szanghai était réconfortante, mais il savait bien qu'elle ne lui serait d'aucun secours... Pire, il s'en voudrait de l'avoir amené jusqu'ici si jamais ses pires craintes se réalisaient.

[Je vais peut-être en décevoir quelques-uns. Mais la c'est a Krystale de répondre. T'a rien a dire, creuse toi la caboche Je sais que tu peux nous pondre quelque chose de génial avec rien On va t'attendre ]

De toute évidence, les soudaines craintes qui avaient envahit le coeur du jeune homme n'étaient pas passées inaperçues. Chacun dans la pièce sembla ressentir le besoin de le réconforter. Rien d'anormal venant de l'empereur, dont les desseins étaient sans doute bien plus complexes qu'une simple histoire de meurtre. Rien d'anormal, non plus, venant de ce qui semblait être sa compagne. Elle ne faisait que soutenir son amant. Mais les paroles de la jeune dragonne furent bien plus surprenantes. Elle qui, il y a deux jours de ça, faillit enlever le dragonneau pour l'empêcher de cotoyer l'empereur. Elle qui, après avoir sauvé Oryon, faillit le tuer, lui et la vie de son nouveau protéger, en pensant lui éviter un plus triste destin encore, sur les traces de l'empereur.

Le jeune homme porta son regard vers la dragonne, l'observa longuement d'un air surpris, puis se tourna à nouveau vers le glorieux empereur, lui portant un regard pensif, emplis de ce mélange de doute et de certitude qui envahissent l'esprit des jeunes gens inexpérimentés lorsqu'ils doivent finalement prendre une décision qui les dépasse. Il écouta sagement les paroles de l'empereur, même si son esprit divaguait ailleurs... Sans doute non loin de l'esprit de cette petite bête qui depuis qu'il avait sentit naître cette terrible crainte chez son dragonnier n'avait quitté ses talons. La présence même de ce petit animal semblait l'apaiser. Eux qui pourtant n'avaient passé que deux jours ensemble semblaient désormais inséparable.

Lorsque l'empereur eut terminé de s'adresser à lui, Oryon hésita un instant, puis répondit d'une voix empreinte d'une certaine conviction... Celle de ceux qui préfèrent se convaincre d'avoir raison plutôt que de livrer plus longtemps au doute leur esprit tourmenté.

" Oui, je veux continuer ! Je veux venger Rasapa... C'était un homme bon, et un incroyable guerrier. Son assassin, je n'ai même pas été capable de l'égratigner... Et il m'a épargné la vie... "

De multiples émotions envahirent alors le visage du jeune homme: L'énergie, la témérité, mais aussi et surtout la colère... La tristesse. Celle d'avoir perdu un proche.

" Je veux pouvoir devenir plus fort ! Et avec ce dragon... " Le jeune homme tourna son regard vers la petite bête à ses pieds, puis repris.
" Je ne veux pas devenir un dragonnier. Ils sont hautains et égoïstes... Ils se croient plus fort que les autres.
Moi, je serais différent. Nous serons différents. "

Oryon repensa alors à ce qui s'était passé dans la forêt, à tout ce qui avait mené à la mort de son maître. Il se disait qu'il n'aurait jamais dut quitter son maître, jamais il n'aurait dut aller vers l'explosion. Et pourtant, sur le moment, il pensait avoir fait tout le nécessaire ! Rasapa et Charlie avaient disparus, puis il y avait eut le dragon, puis l'explosion... Là bas, ils avaient retrouvé l'empereur Brexinga et

" La fille ! " Reprit soudainement Oryon, comme s'il s'était soudainement rappelé d'une chose urgente.
" L'elfe ! Mons.. Empereur... " L'étiquette n'était pas le fort du jeune homme... Et savoir comment appeler Brexinga était bien le moindre de ses soucis.
" Elle a été ramené ! L'autre elfe, la dragonnière, elle l'a ramené non ? En même temps que vous ?
Qu'est-elle devenue ? Qui était-elle ? "

Pourquoi s'inquiétait-il de son sort ? Lui même l'ignorait. Peut-être avaient-il partagé quelques chose qui, finalement, le rendait sensible à son destin... Elle à qui il avait à peine parlé, elle qui lui avait insufflé des souvenirs dont il commençait à peine à se remettre et dont il ne parviendrait, sans doute, jamais à se défaire. Elle, enfin, qu'il avait bien faillit achevé d'une flèche en pleine gorge...

" Elle est votre prisonnière ? C'est bien cela ?
Elle est toujours en vie ? "

[Caline j'ai pas eu le temps ce soir, demain j'ai de l'école et je travail dans la soirée, samedi-dimanche je fais 16 heures au total... J'aurai pas vrm le temps d'ici lundi =_=
Au pire passez mon tour encore si vous voulez parce que de toute façon jsuis vraiment pas importante dans ce roll play là et ça m'énerve de vous empêcher de rouler -_-]

Des leçons de morales, encore et encore, à croire qu'elle ne pouvait s'en empêcher. Cette dragonne, qui pourtant était dans l'antre de l'homme qu'elle croyait le plus mauvais du monde, se comportait comme une enfant immature, comme si la profusion de nourriture et d'alcool avait suffit à la convaincre qu'elle était ici en sécurité, comme si elle avait déjà oublié tout ce qu'elle avait dit et fait avant d'arriver en ces lieux.
Elle aussi semblait hautaine aux yeux du jeune homme qui, à force de l'observer, prêtait de moins en moins de crédits à ce qu'elle lui disait. Qu'avait-elle fait, finalement, si ce n'est lui avoir sauvé la vie ? Elle avait voulut enlever son dragon ? Le tuer ? Et à présent, elle se comportait comme une jeune enfant effrontée... Elle n'était finalement peut-être pas différente des autres dragons ou dragonniers, hautains, dédaigneux, et croyant disposer du droit de donner des leçons à quiconque...

Le jeune homme l'observa longuement, la fixant d'un air réprobateur alors qu'elle terminait de s'enfiler goulûment un sanglier accompagné d'hydromel, puis il dirigea à nouveau son attention vers le couple impérial. Car l'empereur, lui, bien qu'infiniment plus puissant que le jeune homme, ne profitait pas de sa position pour le prendre de haut, bien au contraire. Il le flattait, le couvrait de promesses, de louanges, avec bien peu de subtilé, il fallait l'avouer. N'importe qui de censé et dans un état normal s'en serait sans doute aperçu. Mais Oryon, l'esprit encore marqué par ses mésaventures, le corps fatigué par les blessures qu'il avait subit et le manque de sommeil engrengé, encore légèrement fiévreux suite au début d'infection qui avait bien faillit le tuer et qui prenait son temps pour se dissiper, n'y vit que du feu, se délectant silencieusement de l'effluve verbale que lui offrait le puissant empereur. Seul son tout jeune dragon sembla réagir en fixant hostilement l'empereur alors qu'il énonçait ses quelques louanges empoisonnées, sans qu'Oryon n'y prêta pas d'avantage d'attention. Et c'est finalement encore ivre de ces promesse qu'il oublia même que l'empereur venait d'éluder adroitement sa dernière question au sujet de la reine des elfes et qu'il s'adressa à lui d'une voix fort respectueuse.

" Oui... Merci... Je vais aller dormir. Et peut-être me laver aussi...
Je reviendrais vous voir demain matin. "

Sur ces mots, il se saisit de quelques fruit, adressa un regard à son dragon afin de lui demander de le suivre, puis fit volte-face afin de quitter la pièce, sans même prêter attention à la dragonne qui, sans doute déjà envoûtée par les effluves d'alcool, devait avoir l'esprit embrumé.

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