Le Crépuscule des Phénix

*Cette fois ci ca y est!!!*

Kellran s'etait posé et surveillait a terre l'avancee des troupes du Phénix Noir,armée impressionnante autant en taille qu'en talent martial.
Le seul petit defaut,c'etait qu'elle avancait sans trop se douter de ce qui l'attendait.
Le Roi d'Ianthai traversa les premieres lignes de ses soldats,les Daichi,magiciens de la Terre,premiere force de frappe de son armee,et prit la tete du groupe

Daichi,koubou!!

Les Daichi fermerent les yeux et frapperent du pied au sol avant de canaliser leur magie depuis le centre terrestre.Leurs gestes de la main etaient precis,coordonnés et pulsaient une energie puissante,energie qui faisait effet sur le sol devant eux.
Lorsqu'ils fermerent leurs mains,un immense mur de terre s'eleva brusquement du sol,atteignant une hauteur d'environ 10metres

Kougeki!!

Les Daichi surveillerent ensuite qu'aucun allié n'allait se mettre devant leur systeme offensif et frapperent le mur de leurs poings
Chaque coup faisait partir un immense pic rocheux du mur,projectile fusant a une vitesse phenomenale pour intercepter les soldats adverses.
Malgre toutes les protections que les magiciens pouvaient creer,le nombre de projectiles etait trop important pour etre arreté
Du ciel,Iliani surveillait les pertes croissantes de l'ennemi et en informait rapidement son dragonnier.
Lorsque ce fut suffisant,Kellran ordonna d'arreter et le mur s'enfonca lentement
Il se tourna vers les Daichi

Vous avez fait du bon travail,maintenant le combat au corps a corps commence.

Les guerriers-magiciens degainerent leurs sabres

Ryuuketsu!!!

Ils foncerent dans la melee,pleins d'une soif de rage et de sang.
Le dragonnier rejoignit ensuite les Hikari et pressa son poing contre son coeur

Vous savez ce qui nous attend.Si la bataille devient trop dangereuse,n'oubliez pas le Den'ki.C'est notre sort le plus puissant,mais il est aussi tres dangereux

Les Anges de Lumiere s'inclinerent

Yosh!

Puis ils disparurent dans un eclair de lumiere,devenus plus que de simples Elfes.
Ils etaient les soldats les plus puissants d'Ianthai,des guerriers capables d'apparaitre et de disparaitre a volonté,a l'instar des assassins

La dragonne bleue et son "escadrille" n'avaient pas attendue le cor de bataille pour s'élancer dans la bataille. Le delta d'ailes reptilienne survolèrent les rangs ennemis, louvoyant pour évitants les traits des archers.

Premier passage, première estimation de l'armée ennemie. Elle recouvrait la plaine de son immonde présence. Elle était bie plus nombreuse. Mais cela n'impressionna pas la puissante bleue.

Aussitôt, les septs dragons virèrent et déjà piquèrent sur leurs premières cibles : un groupe de mage. Le delta amorça son piquée et lâcha des gerbes de flammes, avant de redresser. Les cris d'agonies saluèrent lers passages. Les dragons firent carnage dans les rangs

Poussée par cette rage de combattre et de vaincre, qui animait en partie sa vie de dragon sauvage, Shuriath amenaient ses dragons pour contrer et détruire les ennemis. Armes de sièges, archers....tous périrent sous les flammes ardents des dragons. La journée, sanglante, continuaient sa progression. Les dragons s'étonnèrent de ne pas se sentir vidé de leurs forces...Vifs, ils persistèrent. Aider ses alliés à combattre !
Au dessous d'eau, les bruits de métal et l'odeur de sang se mêlaient à celle des cendres. Le sang coulait sur l'herbe désormais broyée par de multitude de pieds guerriers.
Le sablier du temps continuait de couler. Shuriath sépara son groupe pour porter assistance aux hommes de Shadow et des autres alliés, pour apporter une diversion de poids. Le moral de l'ennemi descndait et elle sentait de plus en plus leurs peurs...

Soudain, une clameur retentit, se répercutant dans tous les rangs advserse...Shuriath gronda et rappela ses dragons. Le phéni noir. Elle poussa un rugissement de colère. Les paroles de Phoenix lui revint en mémoire. Elle ne pouvait pas interférer ! Elle enrageait !
Déjà elle remarqua dans les troupes ennemies une trentaine de magiciens. Elle allait s'y jeter avec sa troupe draconique quand soudain, ils revetirent une forme particulière. Ses yeus s'ouvrirent de stupéfaction. Elle sentit ses écailles picoter. De la magie !

*Dispersion !*

L'attaque menée contre ces mages se retira, les dragons commencèrent à s'égayer. trois des phénix noirs entouèrent un des dragons sauvages. Ce dernier gronda et alla répliquer par son souffle. Il n'eut le temps de rien faire. Shuriath fit le spectacle avec un effroi qui a paralysa presque. Le dragon fut englobé dans une sorte de possière et il fut dispercé avec.... Elle sentit à peine sa douleur. Elle poussa un cri de rage et de peine. Face à de telles créatures, un dragon était imposant... sauf sous sa forme matérielle. Elle vit ensuite sur quoi se portèrent les attaques. Les dragonniers. Elle donna ses ordres. Quelques dragons se portèrent volontire pour aller soutenir les dragons de dragonniers. Puis suivit de deux autres, Shuriath remarqua des mages qui se déparaîent quelques instant de leurs forme diabolique. Ils n'eurent pas le temps de voir la mort écailleuse leur tombée dessus. Le sang éclaboussa les écailles reptilienne.

Aussitôt, les dragons reprirent leurs envols, ne laissant pas d'opportunité d'attaque à l'adversaire... De son regard ambré, Shuriath vit le combat de Phoenix contre son double... Elle priait qu'il réussisse à le tuer... défnitivement...

Knouge, de son côté, se battait comme un beau diable, et ses soldats de même; il n'était pas un dragonnier et il n'utilisait la magie que rarement, mais il semait la mort dans les rangs de l'ennemis aussi bien que n'importe quel autre soldat, voir même plus. Son groupe de soldat, étant capable de téléportation, l'utilisait en abondance et faisait de nombreux dégâts. Au début, le jeune guerrier comptait les hommes qu'il tuait, 1, 5, 10, 20, puis il arrêta de compter. Bien sûr, même si il était très doué à l'épée et que ses soldats le protégeait parfois, il reçut de nombreuses blessures, dont une entaille sur la joue droite et une vilaine blessure sur sa jambe droite. Son armure était couverte d'entailles en tout genre, mais il tenait la distance. L'Alagaësien en était tout en plus redoutable qu'il ignorait la douleur que lui procurait les blessures, ainsi que la fatigue; il était complètement plongé dans la bataille, et rien ne pourrait l'empêcher de prouver sa valeur.

Quand les deux oiseaux lumineux se mirent à se battre, Knouge les regarda d'un air colérique; cette bataille allait-elle se finir sur la victoire d'un des deux Phoënix? Peut-être, mais il ne se laisserait pas inaperçu, d'aucune manière. Mais son plan fut compromis quand les troupes du Phoënix Noir regagnèrent en ardeur et que de puissants magiciens semèrent la mort dans les rangs Hyruliens et Alagaësiens. Mais, grâce à une chance inouie, l'unité de Knouge passa presque inaperçue par ses puissants magiciens; sûrement le croyait-il trop faible pour mériter leur attention. Quand le jeune guerrier arriva à cette conclusion, il en fut plus furieux que jamais; et un plan d'attaque germa dans sa tête, un plan qui lui donnerait une importance nouvelle dans cette bataille.

Il ordonna alors à tous ses soldats encore en vie, et qui se trouvaient autour de lui, de se téléporter loin derrière l'armée ennemie. Certains protestèrent, d'autres paniquèrent, mais Knouge étant tellement déterminé que, finalement, ils finirent tout par céder.Il ne restait plus que lui, à présent; jouant de l'épée mais conservant ses forces magiques, il se dirigea en bas, tout en bas de l'armée ennemie, traversant des rangs alliés aussi rapidement que possible. Ce ne fut pas sans peine, mais il y arriva; et il repéra son unité qui lui faisait signe de se diriger vers eux. Il courut, mais plusieurs éclairs mortels le frôlèrent; il jeta un coup d'oeil derrière son épaule, et constata que c'étaient des éclairs manqués. Personne n'avait remarqué sa manoeuve, et il sourit en pensant qu'ils s'en mordraient bientôt les doigts.

Ayant réussi son infiltration parfaitement, et l'arrière garde étant trop occupée à se battre pour vraiment les voir, il commença son plan; il se rapprocha de l'armée ennemie arrière, mais resta tout de même à une distance raisonnable. Il attendit soigneusement que tous les ennemis aient leur attentions autre part, puis il hurla, en pointant ses deux mains sur l'herbe plus loin:

"BRISINGR!!!"

L'herbe prit instantanément feu. Mais il n'était pas assez puissant, et c'est là que la deuxième partie du plan intervint. Il monta ses deux mains au ciel et cria, cette fois:

"VINDR!!!"

Le vent souffla alors violemment, drainant une bonne partie de l'énergie de Knouge, qui fut obligé de prendre les réserves qu'il avait préalablement stocké dans son fourreau. Mais sa stratégie avait marché à merveille; le vent attisa le feu, le transformant en grand brasier, et l'envoya sur les troupes ennemies, qui réalisèrent, trop tard, qu'elles avaient été prises par derrière avec une attaque par le feu. Cependant, la majorité des forces visées étaient immunisés; mais elles étaient également distraites par le feu. Knouge hurla alors à ses soldats:

"ALLEZ-Y! TELEPORTEZ-VOUS ET ACHEVEZ-LES PENDANT QUE JE PEUX TENIR LE FEU! ALLEZ!"

Cette fois-ci, tous obéirent sans réticances; ils se téléportèrent vers l'arrière garde, et tuèrent les ennemis trop distraits par le feu; puis ils recommencèrent l'opération, détruisant ainsi une partie raisonnable de l'arrière garde.Knouge sourit; son plan avait fonctionné. Maintenant, il avait joué un rôle; mais était-il devenu un héro pour autant?

Kamuro ouvrit un oeil. Quelque chose venait de le réveiller. Un cri. Des cris. Le jeune demi-elfe se leva précipitemment, les quelques cris qui l'avaient réveillé s'étaient transformés en un vacarne assourdissant, qui ressemblait fort à une bataille, une grande bataille...

Il courrut rapidement vers le lieu de la bataille il traversa rapidement une petite forêt et se retrouva devant... Un portail, Kamuro fronca les sourcils, que faisait ce portail ici ? Et était-il normal d'entendre tout ce qui se passait de l'autre côté de ce portail ? Etrange... Kamuro rêvait-il ? Il hésitait...

* Devrais-je entrer ? ... Je ne sais même pas ce qu'il y a derrière... *

Le jeune demi elfe réfléchit encore quelques secondes, puis il entra dans le portail bleu d'un pas hésitant, la curiosité l'emportait sur la peur. Il ferma les yeux puis se retrouva devant... La plus grande guerre qu'il n'avait jamais vu, la seule en fait. Kamuro plissa les yeux et regarda droit devant lui, même à l'horizon il voyait les soldats et guerriers, de différentes tribus, se battre.

Il ne comprenait rien, pourquoi une telle guerre avait-elle lieu ici ? Il mourrait d'envi de rejoindre une des tribus ou une armée mais ne savait pas qui étaient les meneurs. Il n'eut pas le temps de réfléchir bien longtemps, un homme tout en noir l'avait repéré et courait à toute vitesse vers lui, un rictus féroce au visage et une épée pointé vers le jeune demi elfe. Ce dernier ne boufea pas et sortit lentement son long baton accroché dans son dos, il attendit sans peur que l'homme soit à un mètre de lui, l'inconnu se jeta sur Kamuro, visant sa poitrine. Un léger sourire apparu sur le demi-elfe, qui, avec une grande rapidité, esquiva la lame de son ennemi avant de frapper avec violence sa tempe, l'homme mourrut avant même d'être tombé.

Kamuro fronca les sourcils, n'importe qui aurait pu remarquer qu'il était complétement perdu, mais il fut bientot entrainé dans la bataille, il n'attaquait personne puisqu'il ne savait pas avec qui il était... Il se contentait de se défendre, cherchant un chef qui pourrait peut être l'aider...

Le Dragonnier se battait comme jamais auparavant.
Il etait aux cotés de son armee,ses soldats,ses freres,son peuple,et rien ne l'emepecherait de faire tout ce qui etait en son pouvoir pour que le maximum des siens rentre a Ianthai,qu'ils revoient leur famille,leurs enfants.
Kellran pensa a Lilie,et sa soif de vaincre ne fit que s'accroitre,au point qu'il prit plaisir a sentir le sang couler le long de son katana jusque sur ses mains,eclaboussant un peu plus son visage a chaque geste.
Tendant sa main gauche,il foudroya un ennemi sur place,eclair qui se propagea le long des rangs de soldats,en tuant la majorité et assomant les autres par la puissance magique du sort.
Son esprit etait connecté avec celui de chacun des Elfes Gris presents sur la plaine,et c'est ce qui permettait a son armee d'etre si puissante:une conscience collective,un partage de l'energie et une connaissance parfaite des intentions de l'autre.
Fermant les yeux,le dragonnier reconstitua dans son esprit l'entierete du champ de bataille,surveillant au passage ou se trouvait sa dragonne et chacun de ses amis.
Puis il leva les yeux,Phoenix et son double se battaient l'un contre l'autre,et la bataille ne serait vraiment gagnee ou perdue que si l'un des deux mourrait
Ce bref instant de deconcentration faillit lui faire perdre la vie,mais le soldat qui allait le frapper de son épée disparut un bref instant dans une gerbe de flammes.
Il n'en restait plus que des os calcinés,que Kellran regarda,un peu surpris
Yukiyo,une magnifique magicienne de l'eau,et Salamandar,guerrier Hi se mirent chacun d'un coté de leur Roi et Yukiyo deboucha un petit flacon contenant un peu d'eau,qu'elle utilisa comme fouet glacé venant frapper les ennemis au visage.
Ca pouvait paraitre faible,mais c'etait tres efficace,et Kellran sourit en pensant qu'il avait des amis aussi doués.
Un incendie se declara a l'arriere des lignes ennemies,et le dragonnier detecta Knouge
Il se souvenait de l'avoir rencontré au mariage,et se demandait quel etait son plan
Il se tourna vers Salamandar

Utilise l'Epee de Feu pour degager le terrain

Le magicien de feu acquiesca et joignit ses deux mains pour former une lame de feu de pres de 3 metres de long,lame qu'il abattit a l'horizontale,pivotant pour l'envoyer le plus loin possible
Plusieurs rangs de soldats furent decoupés ou brulés vifs par cette attaque
Kellran hocha de la tete

Parfait
*Daichi,profitez de cette ouverture pour manipuler le terrain et gener l'ennemi*

Le sol se mit a onduler,des pieux sortant ca et la pour embrocher des ennemis de leur tranchant mortel
Parfois des fosses se refermaient sur un groupe de soldats,en un mot,c'etait le chaos
Et le chaos etait le style de combat des Elfes Gris
Un rugissement lointain suivi d'une longue langue de flammes indiqua qu'Iliani avait des problemes.
Son dragonnier tourna le regard dans sa direction,inquiet,avant de se tailler un passage vers elle,suivi de ses deux gardes du corps

Jamais Kamuro n'avait vécu une telle horreur... Jusqu'à présent il n'avait assisté qu'à des petites escarmouches d'une centaine de soldat, mais jamais, jamais il n'avait vu une telle bataille. De plus qu'il n'y avait pas que des guerriers et soldats, il y avait aussi des magiciens, des dragonniers et même deux phenix !
Le jeune demi-elfe savait qu'il ne craignait pas grand chose contre les soldats qu'il avait vu à présent, sa spécialité était bien de se défendre avec son baton. Baton qui, n'était bien sur pas qu'en bois, aux deux extrémités du batons il y avait deux pointes, en fer, noires. Le reste était un manche fait avec un bois presque indestructible, cadeau d'un de ses anciens amis, un elfe.

Il n'avait donc presque rien à craindre au corps à corps, contre ces soldats du moins. Mais... Il savait que s'il se retrouvait face à un magicien comme l'homme qui brulait une trentaine d'ennemis d'un seul regard ou comme un autre homme qui foudroyait autant d'hommes, il n'aurait aucune chance.

Trop confiant... Il était trop confiant, il comme il réfléchissait à la manière de savoir qui étaient ses véritables ennemis et qui étaient ses alliés, il se déconcentra. Alors qu'il parait l'attaque d'un nain armé d'une puissante hache, il ne vit pas derrière lui un elfe, qui, sans pitié, leva une dague. Kamuro assoma le nain et se retourna pour faire face à l'elfe, mais c'était trop tard, la dague s'abbattait déjà sur lui, il ferma les yeux, en attendant le choc...

EDIT : Knouge m'a gentillement expliqué par MP ce qui se passait exactement ici, je vais aller tout de suite éditer mon premier post puisque je ne suis pas passé par un de ces fameux portails ! Désolé :X

La lame argentée de Phöenix érafla l’épaule du Phénix Noir, le faisant gémir de douleur. L’elfe se remit droit et regarda son ennemi juré dans les yeux. Il ne voulait pas se contenter de le tuer d’une manière radicale, il voulait avant tout lui donner ne serait-ce qu’un aperçu de ce qu’il endurait depuis que Sheik était mort par sa faute, la souffrance qui lui lacérait le cœur depuis le sacrifice du grand dragon argenté. Ce serait la seule et unique façon de le soulager de cette soif de mort et de vengeance qui le couvait depuis si longtemps. Depuis ce qui s’était passé à Teirm. Ce si funeste retour.

Esquivant un assaut sur le bras droit, le dragonnier fit siffler son épée en direction des hanches, mais comme à l’accoutumée, la lame sombre du Phénix Noir stoppait net la tentative. Il commençait à perdre espoir concernant ce domaine. Malgré ses talents d’escrimeur, Phöenix ne parvenait pas à prendre l’avantage sur un tel adversaire. Les deux épées s’acharnaient l’une sur l’autre mais aucune n’arrivait à surpasser l’autre. Le Phénix Noir faucha Phöenix avec sa jambe gauche, lui asséna sa botte droite en pleine tête avant d’enchaîner par un coup vers les côtes. Le dragonnier eut tout juste le temps de faire dévier l’arme de son ennemi, que déjà celui-ci fit une roulade autour de lui, se releva dans son dos, et lui fit une clef en voulant lui casser le bras. Phöenix écrasa le pied de son adversaire en lui enfonçant son coude dans les côtes. Un coup de boule plus tard, il se libérait de cette emprise pour se placer face à face avec l’elfe sombre. En comparaison, tous ses autres combats avaient été du gâteau. Ce ne fut qu’au bout d’une heure que les deux ennemis se désarmèrent en même temps. Les deux lames s’entrechoquant, elles s’envolèrent dans les airs pour retomber des mètres plus loin, hors de portée. Ils reprirent leur souffle de ce long combat à l’épée, puis se regardèrent avec haine. Maintenant ils allaient utiliser leur magie. L’un avec celle des Phénix Blancs, l’autre avec celle des Phénix Noirs. Deux types de magies complètement différents et exacts opposés de l’adversaire.

Cette fois, la tactique du dragonnier changea complètement. Il connaissait les dégâts que sa magie pouvait avoir sur le Phénix et il n’allait pas se priver de pareils atouts. Il leva ses mains avec rapidité, puis envoya un rayon de lumière qui s’écrasa dans un bruit crépitant contre un bouclier sombre que son ennemi venait d’élever pour se protéger. Ce dernier modifia ensuite les propriétés de sa protection qui fusa sous forme d’onde vers le roi d’Hyrule. Celui-ci s’entoura de multiples filaments lumineux qui le mirent à l’abri des effets dévastateurs de l’onde qui souffla une maison, bâtisse qui s’écroula quand le souffle magique rentra en contact avec elle. Phöenix en profita pour courir et sauta dans les airs pour se mettre à tourner sur lui-même comme une tornade. Les filaments qui l’avaient protégé gravitèrent à une vitesse folle autour de lui, en l’englobant dans une sorte de tourbillon magique. Le Phénix Noir tenta à plusieurs reprises d’envoyer des éclairs concentrés de sa magie, mais rien à faire, il ne parvenait pas à franchir cette offensive qui adoptait aussi bien des techniques défensives. Quand Phöenix se rapprocha du Phénix Noir, celui-ci éleva un champ de force rouge foncé qui bloqua le dragonnier et son attaque. Il s’en échappa, puis une fois devant elle leva sa paume. A présent, ses yeux étaient blancs, lumineux comme la magie des Phénix. La petite tornade de particules s’étendit sur le mur sombre en y appliquant une pression, puis le fit voler en éclat. L’elfe noir ne put éviter les mille et unes étoiles qui l’envoyèrent valser contre un mur avec une puissance remarquable. Phöenix, profitant de cet instant de faiblesse, repartit à l’assaut avec une détermination de fer. Il avait le dessus et tenait à le garder.

Les soldats du Phénix Noir furent surpris par l'offensive stratégique de Knouge. Ils s'étaient faits avoir comme des bleus. Mais en s'avançant un peu trop, le guerrier avait commis une erreur. En plus de s'être légèrement fatigué, il avait laissé le champ libre derrière lui... De l'autre côté, les adversaires étaient mis en difficulté par l'apparente incohésion des attaques des Elfes Gris qui pourtant se révélaient être très organisés. Ils avaient beau lutter, rien ne semblait pouvoir arrêter ces combattants de choix. Mais l'un des Phénix Noirs survola un groupe d'Elfes Gris qui fut supprimé quand le sombre personnage les envahit d'une poussière magique qui les enveloppa. Quand elle se dissipa, il n'y avait plus rien. Plus rien des Elfes et le Phénix Noir s'envolait vers les ciex pour atteindre d'autres dragons. Dont une en difficulté. D'un autre côté, les troupes du Phénix Noir avisèrent l'entrée d'un homme que personne ne semblait connaître. Il se ruèrent sauvagement dessus sans réfléchir.

Les Phénix Noirs, sur le terrain de bataille, continuaient leurs assauts. L’un d’eux se dressa devant Knouge. Une femme à la peau claire qui contrastait avec ses yeux, ses habits et ses longs cheveux noirs. Un sourire mauvais étira ses lèvres tandis qu’elle leva ses mains en direction du jeune magicien. Il ne pourrait rien faire pour parer cette attaque. C’est au moment où elle allait tuer sans pitié le jeune homme qu’elle leva sa tête vers le ciel. Comme d’ailleurs la majorité des combattants de la plaine. Les nuages s’amoncelaient rapidement au-dessus de leurs têtes, en prenant des teintes variables d’un bleu foncé au noir nuit. Les Phénix Noirs, assaillant toujours les Alagaësiens, regardèrent ce phénomène en sifflant de rage. Rauru, les yeux dorés rivés sur ces nuages, demanda à Ruto, sans la regarder :

« Ruto… ?
- C’est pas moi !
- Saria…?
- C’est pas moi non plus !
- Qu’est-ce qui fait s’amonceler ces nuages alors ?
- Nos meilleurs amis…, répondit Darunia sur un ton mystérieux, avec un sourire satisfait.

Les Maîtres lui jetèrent un regard perplexe auquel il ne prêta aucune attention. Le Maître de la Terre se contenta de crier à tous, mentalement :

*Faites attention à ce qui va arriver !*
« Mais qu’est-ce qui va arriver ???
- Le déluge ?
- Non… juste le pire cauchemar de nos adversaires... »

Et Darunia n’avait pas tort. Sans prévenir, des rafales d’éclairs fulgurèrent des nuages et la foudre s’abattit sur les ennemis. Les Hyliens se protégèrent des éclats du sol qui volaient sous la force électrique déployée du mieux qu’ils pouvaient, mais ils restèrent bouche bée en voyant arriver les auteurs de ce déclenchement climatique si soudain. Virevoltant dans les airs à vive allure pour rallier le camp d’Hyrule, les Phénix Blancs sortaient des nuages sous leur forme de longue traînée de fumée lumineuse. Sauf une femme à l’aura d’un blanc éclatant, qui dirigeaient ses mains au hasard en direction de l’armée adverse pour inciter la foudre à tomber sur eux. Les Phénix Blancs, esprits protecteurs du pays, tiraient leur force de la nature même de ce pays, ce qui rendait leur pouvoir à la fois efficace et particulièrement impressionnant.
Les Hyliens les regardèrent passer au-dessus d’eux, levant leurs épées dans des cris d’allégresse, des hurlements féroces pour intimider les ennemis qui commencèrent à craindre l’issue du combat. Les Phénix Noirs poussèrent un rugissement de haine, puis revinrent vers leurs cibles. Les Alagaësiens. La femme qui se trouvait devant Knouge fit fuser un éclair qu’un dragonnier ne saurait arrêter sans y laisser sa peau. L’offensive, au moment où elle allait heurter le guerrier, fut bloquée par une forme lumineuse qui se plaça devant le jeune homme. La femme sombre grinça des dents, puis prit cette forme de fumée noire et magique, puis s’élança vers un des Phénix Blancs, laissant Knouge reprendre ses assauts sur les ennemis au sol. Les Phénix Blancs se mirent en formation aérienne, puis foncèrent sur les Phénix Noirs. Chacun tournait autour de l’autre avec l’envie cinglante de détruire l’adversaire. Les attaques venaient de partout et touchaient des boucliers toujours plus puissants. Les Phénix Blancs mettaient à couvert les dragons dragonniers d’un écran qui ne pourrait pas les gêner mais qui serait le seul rempart si par malheur l’un des Phénix Noirs venait à s’en prendre à eux, car les Alagaësiens n’avaient pas la magie et la force nécessaire pour parer de tels assauts.

Byrioth ne se souciait donc plus des nouveaux arrivants et préféra adopter un vol vers la surface car plus en haut, dans les airs, les nombreuses attaques des Phénix rendaient les cieux plus dangereux qu’autre chose. Le jeune dragon plongeait et lacérait ses ennemis, sans s’attarder car malgré sa fierté, il savait qu’il pouvait être une proie facile. Kaleel qui restait toujours à ses côtés pour assurer sa protection repoussaient les assauts hostiles par des jets de flammes d’une température volcanique. Le grand dragon argenté excellait dans l’art de souffler le feu et causait toujours de nombreux dégâts.

A terre, les Maîtres poursuivaient leur avancée avec adresse mais une troupe d’ennemis les encercla en les coupant de leurs armées. Roku et Saria se regardèrent et se comprirent tout de suite. La jeune femme s’envola dans les airs tandis que le Maître du Feu prévint ses amis :

« On la fait cette échappée ?
- Je suis prêt
- Moi aussi !
- Prête !
- On peut y aller. »

Roku hocha la tête avec un sourire puis fit un geste avec ses mains, partant du sol vers le ciel gris. Un mur de feu d’une chaleur caniculaire apparut, une paroi de feu qu’Impa garda sous son contrôle au moyen de la télékinésie. Le sol trembla avec forces puis de nombreuses piques de terre acérées aussi dures que le diamant s’élevèrent sous le commandement de Darunia qui demeurait plongé dans une parfaite concentration. Toutes ces pointes, formant presque un mur aussi haut et large que le rempart enflammé de Roku, visèrent de loin un homme par pointe, puis fusèrent avec vitesse vers leur cible en s’enflammant au contact de la paroi de feu et se planter dans le cœur des ennemis de la première ligne qui les bloquaient.

Cette menace réduite à néant, Ruto et Rauru hochèrent la tête pour se mettre d’accord quant à la marche à suivre pour se débarrasser définitivement de ce pétrin. L’une fit apparaître une grande mare d’eau limpide semblant venue des profondeurs de la terre, s’arrêtant simplement à la hauteur des semelles des adversaires. Ceux-ci auraient dû se sauver bien vite au lieu d’attendre bêtement, ils auraient pu ainsi s’éviter des électrocutions suite aux éclairs que Rauru dirigea sur la flaque de Ruto, atteignant dans la foulée le mur de flammes orangées. Et ça n’allait pas s’arrêter là.

A la base de cette paroi, le feu et l’eau créèrent du gaz, le dihydrogène. Saria augmenta la surface de ce gaz tout en le dispersant parmi les rangs hostiles et revint à terre pour se mettre à l’abri du bouclier télékinétique d’Impa qui les protégea de l’immense explosion résultant de l’étincelle mise au milieu du panache de dihydrogène. Une cinquantaine de blessés graves et vingt morts furent le bilan de cette cinglante contre-attaque. Ce court répit laissa le temps aux maîtres de rejoindre leurs armées tout en jetant un œil au duel de titans qui se tenait dans la citadelle. Au-dessus du champ de bataille quatre Phénix Noirs venaient d’être détruits et deux Phénix Blancs éliminés par représailles.

Sur le toit d’un bâtiment de la cité, Phöenix leva les yeux au ciel. Son ennemi lévitait puis s’apprêtait à lui lancer un sortilège noir quand le dragonnier mit sa main gauche au-dessus de la main droite. Une sphère de lumière blanche se créa, mais ce n’était pas une attaque, du moins pas sous cette forme. Au moment même où la boule magique s’était formée dans les mains de l’elfe, le Phénix Noir se retrouva englobé dans une prison magique d’une résistance incroyable. Il tambourina avec des offensives sur la paroi, mais il n’arrivait pas à s’échapper de sa prison circulaire de la magie des Phénix Blancs. Phöenix transpirait à grosses gouttes pour maintenir cette prison en place et faire perdurer son efficacité, car ce n’était pas une mince affaire. Dans la sphère qui se tenait entre ses mains, des éclairs bleutés lézardèrent à l’intérieur même de la boule, frappant ça et là tout ce qui s’y trouvait. Ces éclairs se matérialisèrent en même temps dans la prison du Phénix qui hurla de douleur à chaque impact d’éclairs. Furieux de se faire malmener ainsi, l’elfe noir mit ses paumes devant lui pour concentrer toute sa réplique. Les forces de sa magie noire se condensèrent devant lui, en aspirant toute forme de magie extérieure qui pourrait alimenter le sort. Quand il fut prêt, il relâcha son effort dans un cri de rage. Une onde noire explosa devant lui et balaya sa prison comme un fétu de paille. Soufflée par cette puissance, la sphère dans les mains de Phöenix éclata et l’envoyer voler à vingt mètres de son premier emplacement. Son dos rencontra la surface d’un autre toit et le fit crier de douleur. Il s’aperçut en se remettant debout que la maison sur laquelle il se tenait avait été complètement détruite par l’explosion due à la réplique du Phénix Noir. Ce dernier arrêta de léviter, puis se posa sur un toit en face de celui de Phöenix. Un genou à terre, les combattants commençaient à ressentir les effets d’une fatigue grandissante. Mais une fois que leurs réserves d’énergie eurent raison de cette fatigue, ils se remirent debout et se lancèrent dans un duel mental, un grand combat d’esprits…

Deux des dragons de Shuriath arrivèrent pour portée, au mieux de leurs capacité, une aide pour Iliani. Shuriath, avec le restant de son escadre, allaient repasser à l'assaut des Phénix Noirs, même sicela étaient mortels. Elle voilait leur faire payer la mort d'un de ses combattants... tuer aussi facilement. Leurs puissances étaient telles qu'ils étaient une menace prioritaire... Elle allait lancer un assaut quand elle entendit l'avertissement d'une des Maître des Elements. D'un rugissement, elle donna l'ordre de quitter la zone.

Les dragons repartirent, repartant à l'assaut des ennemis alentours. Shuriath assista à l'arrivée des Phénix Blancs et surtout.... à l'incroyable puissance magique qui se déversa dans le camp de bataille. Elle hallucina !

Son regard ambré avisa une charge de cavalerie adversaire, fondant sur les troupes d'Alagaesia. Hors de qestion qu'ils fassent leur ménage sanglant. Elle piqua en latéral. Les flammes accueillirent la charge et les chevaux restant partirent affolés de la présence des dragons endiablés. Shuriath poussa un rugissement, suivi par ses dragons. Elle en relança un autre pour préciser, qu'il fallait tenir bon, que la bataille devait être gagnée !

Au loin, son oeil se posait sur deux combattants. Phoenix et son jumeau noir... Une lutte acharnée allait commencer....

Knouge garda la position qu'il avait utilisée pour faire lever le vent, c'est-à-dire les deux mains levées en l'air. Il continua ainsi à faire souffler son élément favori, même si il voyait bien que le feu commençait à perdre de son effet. Alors qu'il s'apprêtait à changer de tactique, une femme, un des magiciens de Phoënix Noir, se dressa devant lui, prêt à attaquer. Elle était trop loin et trop rapide, le jeune guerrier savait qu'il ne pouvait pas l'avoir en combat au corps à corps; il tenta alors d'augmenter encore l'intensité du vent, dans l'intention de la déconcentrer, mais rien n'y fit; était-ce la fin pour lui?

Mais alors qu'il s'appretaît déjà à mourir en guerrier, il fut sauvé par une distraction inespérée; les magiciens du Phoënix Blanc étaient arrivés et aidèrent les forces du Bien. Le jeune alagaësien poussa un soupir de soulagement, qui s'arrêta bien vite quand il vit que la magicienne noire lui avait lançé un éclair motel dessus. N'essayant même pas de bloquer, il ferma les yeux et se prépara à aller rejoindre les cieux quand il vit qu'une lumière blanche était apparu devant lui. Il rouvrit un oeil timidement, et s'aperçut qu'il avait été sauvé, une nouvelle fois, mais par un magicien du Phoënix Blanc. La femme disparut alors. Knouge en resta choqué pendant un instant, puis il fit souffler le vent le plus violent possible; il était tellement violent qu'il aperçevait, dans les lignes ennemies, des soldats se couvrir le visage qui était viomment giflé, voir coupé, par le vent.

Mais il ne put résister longtemps à ce rythme; son énergie se dépensa à une vitesse hallucinante, et il dut arrêter de faire souffler le vent, bien que le gigantesque brasier continua encore de brûler un moment. Mettant un genou à terre et haletant, Knouge regarda faiblement devant lui; à ce rythme là, il allait mourir d'épuisement et non pas des suites de ses blessures. Il épuisa les réserves de son fourreau, puis se redressa faiblement tout en dégainant l'épée de Sagara. Il hurla alors un cri de guerre et fonça sur les ennemis, continuant le corps-à-corps jusqu'à la mort...

Kellran essayait toujours d'arriver jusqu'a sa dragonne,suivi de pres par Yukiyo et Salamandar,il se frayait un chemin a travers l'armee ennemie,jouant de l'epee et de la magie pour avancer.
Il sentait son coeur battre,en proie a une sourde peur venant d'un mauvais pressentiment.
Il le sentait dans tout son corps,dans toute son ame.Il sentait...
Sa vue se degagea,revelant Iliani face a un Phénix Noir,l'un des invincibles guerriers ennemis.
Le Phénix leva la main,un sourire mauvais aux levres

NON!!!

Un eclair couleur d'ebene fusa,touchant la dragonne a la poitrine.Elle fut projetee dans les airs et retomba brutalement plus loin

*Non...*

Le Phénix Noir se tourna vers Kellran,les yeux brillants d'une joie cruelle,puis il disparut.
Le dragonnier s'arreta,le monde s'arreta autour de lui.
Il ne sentait plus rien,ne voyait plus rien,plus rien sauf l'agonie de sa dragonne.
Un cri lui vint a la gorge,cri qu'il ne put expulser tant sa douleur etait grande.
Il se remit a courir,et tomba finalement a genoux,pres d'Iliani,couchee sur le flanc
La dragonne respirait par a-coups,difficilement
Elle emettait plutot une sorte de rale sifflant.
Kellran passa une main sur le ventre de sa dragonne,essayant de la soigner...mais il n'y avait plus rien a faire
Iliani ouvrit difficilement ses yeux d'ambre,pour les plonger dans ceux de Kellran
Les yeux du dragonnier s'emplirent de larmes,et ses levres tremblaient.
Il n'arrivait pas a emettre le moindre son,tremblant de la tete au pied.
Sa gorge se serra presque jusqu'a l'etouffer,jusqu'a ce qu'il lache un sanglot

Ne meurs pas...silteplait ne meurs pas

Iliani cligna faiblement ses yeux,arrivant difficilement a les garder ouvert

*Non...*

Elle etendit lentement son aile droite et en entoura le dragonnier,dont les larmes coulaient maintenant a flots torrentiels
Il entoura le cou de la dragonne de ses bras et disparut derriere l'aile blanc translucide
La dragonne cracha du sang,imitant la blessure de son ventre

*Prend soin de toi Kellran...garde en toi la lumiere qui te definit*

L'aile glissa sur la tete du dragonnier,avant de caresser sa joue et finalement tomber sans vie au sol
Revelant un Kellran dont les larmes ne coulaient plus,car il gardait les yeux fermés
En lui,une part de vie s'etait eteinte,pour toujours...
Son esprit sortit des brumes de la tristesse,pour se loger dans l'ombre d'une colere noire
Colere materialisee par deux yeux dorés devenus noirs,qui s'ouvrirent sur un champ de bataille devasté par la guerre en cours.
Kellran se leva lentement,et empoigna son katana dont il serra la poignee avec tellement de force qu'elle craqua
Il tremblait d'une rage illimitee,sa colere le rendait aveugle.
Il avait en lui les dernieres forces de sa dragonne,morte au combat,tuée par une creature malefique qui ne vivrait bientot plus
Il tourna lentement la tete,balayant de son nouveau regard la plaine
Ses deux gardes du corps s'etaient arretes a quelques pas de lui,et le regardaient avec effroi.
Yukiyo leva une main

Tani...

Elle ne put rester dans cette position,souvent envoyee par terre avec une force qui defiait l'imagination.
Tout autour du dragonnier déchu,le sol se craquelait lentement,comme si le temps passait au ralenti
Des monceaux de roche et de poussiere se souleverent,attirés par un invisible tourbillon energetique.

*La Mort...*

Des flammes flamboyerent dans ses yeux devenus ebenes,eclatant comme autant de feux destructeurs.Mais ce n'etait en fait que le reflet de veritables flammes balayant tout sur leur passage,reduisant en cendres quiconque etait a portee,ennemi...
Ses bras crepiterent d'eclairs argentés,montant et couvrant tout son corps,jusque ses cheveux devenus blancs,refletant un rouge sang.
Son katana tomba,devenu tas de cendres,tout comme le reste de son equipement.
Seule sa couronne resta intacte,et elle brillait d'une magie qui la protegeait de la colere de son porteur.
Dans l'esprit de Kellran,focalisé sur ses ennemis,il n'y avait plus qu'un but:tuer
Et c'est ce qui allait se passer
Il leva la tete et cria,expulsant toute sa rage et sa tristesse
Une onde de choc d'une force inimaginable explosa,devastant l'armee de Phénix Noir
La haine de Kellran detecta le Phénix qui avait tué sa dragonne,il etait entouré d'un groupe de ses semblables
Un sourire mauvais etira les levres de l'Elfe Gris.
La magie atteignit le groupe et se tranforma en un dragon formé de flammes blanches,cree a partir des dernieres forces d'Iliani
Kellran projeta son regard noir dans les yeux de l'illusion,et regarda le meurtrier
Puis les flammes s'engouffrerent par la bouche,les narines,les oreilles,et tous les autres trous qu'elles pouvaient trouver,detruisant le Phénix de l'interieur
Le corps du démon gonfla puis eclata,projetant le feu vengeur sur les autres Phénix qui moururent a leur tour,comme victimes d'un serpent magique flamboyant
Le peuple Elfe Gris regardait ce massacre avec effroi,ils n'auraient jamais cru que leur Roi puisse etre si puissant.
Et ils avaient raison,car ce n'etait plus leur Roi qui combattait,mais un Ange Sombre,portant la Mort a ceux qui l'avaient fait souffrir.
De grandes ailes d'un blanc lumineux se deployerent dans le dos de Kellran,et vrillerent avant de sombrer vers un gris argenté
Des rafales de vent glacé et tranchant soufflerent,deployant un froid penetrant qui se transforma en une glace indestructible
Les ennemis pris dans cette glace moururent sur le champ,brillant a la lueur des flammes et de la foudre qui tombait de nuages d'un noir chaotique
Les cris d'agonie des soldats de Phénix Noir etaient comme une douce melodie aux oreilles de l'Ange Déchu,et ca n'etait pas pret de s'arreter.
Sauf que,il ne restait deja plus personne a tuer
Les autres soldats etaient trop loins,Kellran ne pourrait pas les atteindre
Sa colere disparut aussi vite qu'un eclair,ses ailes se replierent sur lui meme
Les Phénix Noirs etaient morts,il ne restait plus que leur chef,et quelques autres encore vivants
L'armee ennemie n'etait plus constituee que de 20000hommes,qui par chance n'etaient pas a portee,eparpillés sur les cotés de la plaine
Le Roi d'Ianthai,qui s'etait elevé dans les airs,tomba a genoux.
Ses ailes disparurent,ses yeux redevinrent dorés,ses cheveux brun-roux
Il etait presque nu,le tatouage dans son dos,brillant d'une lueur bleue,s'eteignit
Il tomba face contre terre,et s'evanouit,sur un dernier murmure

Iliani...

Une attrapa le col de Knouge, c'etait Sagara et il lui tendit un gros Saphir qui semblait etre remplit de quelque chose.

"Tien prend le, j'en ai pas besoin. Mais fait attention a ton energie. J'ai un autre conseil a te donner utilise le vent qui existe deja."

Puis il s'ecarta un peu de lui et commença a a lever less bras vers le ciel mais se ne fut pas le vent qui etait invoquer. De gros nuage noir se rapprochait du lieu de la bataille, et une pluie dense et glaciale commença a arroser les deux armees. La pluie etait tellement concentrer que l'on pouvait maintenant appenne distinguer a plus de 5 metres devant soi. Mais c'est alosr que la foudre commença a apparaitre au loin. et qui se rapprochait vers l'armee du Phenix noir.

*Noire brume previent les autrers dragons qu'il faut que vous passiez au dessus des nuages avant qu'ils ne soient concentrer en electriciter. Faites vite.*

"Mes freres il faut absolument cesser toute action et se mettre a l'abrit, suivez moi au dessus des nuages pour votre securiter."

... Et pourtant le coup fatal ne vint pas, Kamuro ouvrit avec crainte ses yeux, pour découvrir son ennemi pétrifié dans de la glace, avec un rictus de peur et d'étonnement sur le visage.
Kamuro se releva complètement et regarda autour de lui, les 3 quarts des soldats étaient emprisonnés dans une prison de glace.
Kamuro fut prit de panique, des dizaines de milliers de soldats étaient morts sur le coup, pourquoi ? Qui était le responsable ? Les soldats morts étaient-ils ses ennemis ? Ses alliés ? Une tornade de question explosait dans la tête du jeune demi elfe qui marcha à travers les multiples cadavres et bloc de glace, qui fondait déjà.

La plupart des guerriers étaient comme lui, choqués, certains se battaient toujours mais la plupart avait stoppé le combat et regardaient autour d'eux, une lueur de peur et d'incompréhension dans les yeux.

Kamuro ne comprenait plus rien... Pourvu que quelqu'un lui explique enfin ce qui se passait, il n'eut plus le temps de réfléchir, la bataille reprennait, les soldats avaient retrouvés leurs esprits.

A cinq heures de l’après-midi, la bataille tourna définitivement en faveur d’Hyrule. Certes, ils avaient perdu des milliers de guerrières et de guerriers sur la plaine devenue sanglante, mais sur les 450 000 soldats et mages ennemis, il n’en restait pas plus de 20 000. L’efficacité alliée à la discipline des Hyliens ainsi que le soutien des Alagaësiens avaient eu assez vite raison des troupes adverses qui se voyaient submergées et incapables d’émettre la moindre riposte. Mais la mort de la dragonne de l'ami du roi avait causé une grande peine dans les coeurs des Hyliens. Ils s'étaient senti anéantis de perdre une si belle créature. Cependant, ils furent tous surpris d'être plongés dans l'obscurité, mais ils se doutèrent que c'était dû à l'un des alliés de l'Alagaësia

Kaleel continuait de souffler son feu sur toutes les cibles qui passaient sous son vol avec une adresse et une force propres à son frère défunt, Sheik. Chacun de ses mouvements qu’il adoptait ne pouvaient que rappeler les acrobaties qu’effectuait l’ancien dragon argenté. Sous son œil protecteur bleu, Byrioth évoluait avec agilité dans le ciel. Il s’était débarrassé de son premier problème qui avait été l’équilibre et était devenu aussi souple et gracieux que l’était sa mère ainsi qu’aussi fort et rapide que l’était son père. Le jeune dragon bleu esquivait avec facilité les attaques ennemies et répliquait toujours d’un piqué mortel. L’armure d’acier qu’il portait était entaillée à quelques endroits sous l’effet des quelques ennemis qui étaient parvenus à le toucher.

Dans les cieux, la bataille des Phénix devenait vraiment dangereuse. Les attaques qu’ils lançaient les uns aux autres étaient toutes différentes, avec une puissance croissante à chaque fois, et si l’une d’entre elles parvenait à toucher l’adversaire, il explosait dans une pluie d’étoiles dans la seconde. Chaque offensive était mortelle. Les traînées lumineuses se colletaient et se rentraient dedans avec une rage et une détermination acharnées. Au bout d’une bonne heure, dix Phénix Noirs avaient été éliminés et huit du côté des Phénix Blancs. Mais ceux-ci étaient arrivés en nombre inférieur ce qui rendait à présent les forces à une parfaite égalité. Dix Phénix Blancs contre dix Phénix Noirs. Ils se mirent face à face, une ligne blanche contre une ligne noire. Ils prirent une forme humaine entourée d’une aura propre à chaque race et levèrent les mains les uns vers les autres. L’un des Phénix Blancs les apostropha d’une voix claire :

« Vous ne vous en sortirez pas cette fois !
- Si on sombre, vous sombrerez aussi, chers ennemis…, répondit l’un des Phénix Noirs avec une voix horriblement mielleuse.
- Au moins on aura sauvé le futur de monstres tels que vous !
- Si ça peut vous faire plaisir… alors adieu ! »

Ensemble, les Phénix Noirs levèrent les bras vers leurs rivaux puis firent fuser des rayons noirs aux reflets rouge sang, chargés de leur magie. En parallèle, les Phénix Blancs firent de même et bloquèrent les attaques avec des rayons d’un blanc aux reflets bleutés. Des éclairs jaillissaient du point d’impact des rayons et s’écrasaient au sol en provoquant des cratères et tuant sur le coup les malheureuses personnes qui se trouvaient sur la trajectoire. Au bout d’un certain temps, les rayons touchèrent légèrement plus les faisceaux adverses, créant ainsi une déferlante énergétique qui balaya le ciel d’une onde pâle surdimensionnée. Elle heurta un des dragons de Shuriath qui explosa en étincelles sous la force du souffle. Lorsqu’elle s’estompa ainsi que le flash de lumière qu’elle avait engendré, il n’y avait plus aucune trace ni des Phénix Blancs, ni des Phénix Noirs. Ils s’étaient détruits les uns les autres et le combat s’était achevé par un match nul. Phöenix était à présent le dernier Phénix Blanc de cette terre et son ennemi le dernier des Phénix Noirs.

A terre, les combattants du camp des Phénix Noirs arrêtèrent leurs gestes et leurs comportements devenaient pour le moins étranges. Leurs yeux, d’origine noirs, semblaient subir des changements de couleur incessants et chacune de ces différences de teinte rendaient les adversaires déroutés et perdus. Comme si quelque chose altérait leur esprit. Au bout d’un certain temps, tous les rangs de l’armée ennemie se figèrent et la couleur sombre qui luisait dans leurs regards s’effaça totalement. Ils s’observèrent les uns les autres, hagards et étourdis, puis regardèrent les Hyliens avec incompréhension. Darunia posa la pointe de son épée de bronze sur la gorge d’un des lieutenants qui se retit de sursauter de surprise et de crainte :

« Qu’est-ce que vous faites ? Et où sommes-nous ?
- C’est une blague, j’espère ?, répliqua froidement le Maître de la Terre
- J’ai l’air de plaisanter ? »

La pointe de la lame s’enfonça légèrement plus dans la gorge du lieutenant qui se retint de frémir en croisant le regard dur de Darunia :

« Encore un mot sur ce ton, et je ne retiendrai pas mon geste.
- Calme-toi, Darunia ! Impa, sonde l’esprit de cet homme pour voir si il ment ou pas. »

Sans un mot ou un regard, la petite fille s’exécuta en posant ses doigts sur les tempes de l’homme qui se crispa quand elle pénétra et fouilla l’ensemble de sa conscience. Le Maître de l’Esprit ne faisait pas preuve de douceur sans pour autant lui infliger le moindre dégât mental. Au terme de deux bonnes minutes, la petite Impa relâcha sa pression mentale sans accorder la moindre attention au lieutenant en sueur qui venait de se mettre à genoux pour se remettre, toujours menacé par la lame de bronze de Darunia. La petite fille expliqua ce qu’ele venait d’apprendre :

« Ces gens viennent bien du Miroir des Ombres, on ne s’est pas trompés. Par contre, on s’est plantés sur le principe réel du Miroir. Celui-ci a été créé par les Phénix Blancs non pas dans le but d’enfermer à jamais ce peuple, enfin indirectement si, mais plutôt pour les protéger. Le Miroir des Ombres est en fait l’unique moyen de rallier ce monde à une autre réalité grossièrement similaire à la nôtre.
- Une dimension parallèle ?
- Oui, en quelque sorte. Ce peuple est beaucoup plus sensible que les autres à la, persuasion mentale d’un Phénix Noir. Dès qu’ils en approchent un de trop près que ce soit de leur gré ou non, ils se convertissent à sa volonté comme des pantins.
- Rien qu’en l’approchant ?
- Exactement. Pour protéger la survie de ce monde, les Phénix Blancs en ont scellés les moyens d’accès au travers du Miroir des Ombres, puis ils ont fait de leur mieux pour camoufler ce passage unique. Mais les Phénix Noirs sont tombés dessus et en mettant le Miroir sous leur contrôle, ils ont convertis tout ce peuple en moins de quelques heures. Ce qui explique tout à fait l’étourdissement de nos soi-disant ‘adversaires’.
- Et comment peuvent-ils reprendre le contrôle de leurs actes ? Même si les autres Phénix Noirs viennent d’être anéantis, il en reste toujours un ! Il est dans la cité, contre le roi !
- Le duel contre Phöenix s’avère beaucoup plus dur que ce qu’il ne devait imaginer, à mon avis. En se concentrant de toutes ses forces sur l’élimination de notre roi, le Phénix Noir a relâché le contrôle qu’il effectuait sur ce peuple. Étant, sans me vanter, une des plus grandes spécialistes du domaine mental, j’avoue que je suis impressionnée par la force de l’esprit qu’il doit avoir pour contrôler autant de personnes. Enfin, je suis toutefois intimement persuadée que cette libération mentale n’était pas volontaire.
- Ah bon ?
- Tu pense sincèrement qu’il aurait eu la bonté de laisser partir des légions entières qui obéissent aveuglément à lui simplement parce qu’il est généreux ?
- Vu sous cet angle, non.
- Bon… »

Darunia ôta la pointe de son épée de la gorge du lieutenant. Complètement à l’ouest, ce dernier regarda Saria qui s’accroupit près de lui pour lui expliquer toute la situation. Impa fit de même en exposant ses découvertes aux Alagaësiens, en ajoutant à la fin :

*Ce ne sont plus nos ennemis, cette bataille-là est terminée. *

Le Maître de l’Esprit avait bien accentué le fait qu’une seule des deux batailles était terminée. Toutes les troupes d’Hyrule ainsi que leurs anciens ennemis tournèrent leurs regards sur la grande citadelle derrière eux, toujours englobée dans son dôme de protection bleuté.

Knouge attrapa le crystal bleu que lui donna Sagara, puis lui adressa un sourire qui voulait tout dire avant de continuer à abattre des ennemis, tandis que le combat aérien au dessus de lui continuait. Mais, alors qu'il s'y attendait le moins, les adversaires arrêtêrent subitement de se battre; mais le jeune homme, ne pouvant plus retenir son geste,faillit égorger un dernier ennemi, qui réussit cependant à bloquer et à le repousser. Le jeune guerrier le regarda, incrédule; que se passait-il? Pourquoi refusaient-ils de tuer à présent? Avaient-ils abandonnés? Mais même dans ce cas, la folie meurtrière de l'Alagaësien ne s'était pas arrêté; il était pour la mort de tous ces adversaires. C'est à ce moment là qu'il reçut le rapport de la Maîtresse de l'Esprit.

Alors comme ça, c'était terminé. Ils avaient gagnés...mais pas tout à fait; il se rendit compte que Phoënix et son jumeau maléfique se battaient toujours dans la capitale. Il entra alors dans le même état de panique et d'angoisse qu'au début de la bataille; il savait bien que le roi d'Hyrule avait demandé un combat mano à mano, mais il ne pouvait simplement pas rester à l'arrière garde tandis que tout le monde se tournait vers la cité protégée. Son épée toujours à la main, il fendit les rangs de ses anciens adversaires et fonça vers la cité d'Hyrule, voulant assister au combat final...

Sagara vit que toute l'armee adverse deposa les armes, et jugea que la pluie devait etre plus ennuyeuse car elle ne servait plus a rien. Et il l'arreta d'un simple claquement de doigts. Puis il remontat sur Noire brume et commença a se rapprocher de la cite afin de voir le denouement final du combat.

Des brumes...des brumes constituées d'ombres mouvantes
Et le bruit ténu de l'eau coulant sur un sol dur
C'est avec cette vision et ce son que Kellran ouvrit les yeux,un regard brouillé par des larmes.Des larmes et du sang...
Il entendit faiblement la voix de Yukiyo,percevant son inquietude,puis la voix de Salamandar

Laisse lui de l'air

Kellran inspira une grande bouffee,et sa vision redevint plus ou moins normal.
Il remarqua que Yukiyo pleurait d'inquietude.Kellran se leva avec difficulté,chancelant sur des jambes et des pieds ensanglantés.Il n'etait plus habillé que de haillons...
Salamandar vint le couvrir d'un manteau brun,puis recula legerement

La bataille est presque terminée Tani...mais ton ami combat encore

Le dragonnier...ex-dragonnier regarda le combat entre Phoenix et Phénix Noir de loin.
La mort de sa dragonne etait trop recente pour qu'il s'inquiete veritablement de cela,mais il ferma les yeux en soupirant

Allons voir

Il se sentait vidé,et pourtant l'energie de tous les Elfes Gris restants coulait maintenant en lui pour le consoler
Il y avait beaucoup de survivants,plus de la moitié.
Mais lui...lui etait mort

Sur le toit de deux bâtiments parallèlement éloignés l’un de l’autre, on y voyait les duellistes à genoux. Leurs torses se soulevaient au rythme de leur respiration saccadée. Le combat mental, comme tous les autres d’ailleurs, venait de s’achever sur un parfait match nul. Après cet affrontement de plus de quatre heures, les combattants étaient épuisés, vidés de leur énergie et de leurs multiples réserves. Phöenix, malgré son état de fatigue alarmant ne s’arrêterait pourtant pas tant que le Phénix Noir ne serait pas mort. Celui-ci était exténué et frustré de ne pas avoir pu vaincre son adversaire. Le dragonnier fixa rageusement l’elfe noir qui lui cria des paroles avec une voix si forte que presque tous les gens sur la plaine pouvaient facilement entendre :

« Immanquablement, si je meurs, tu meurs aussi !
- J’aurai au moins eu le plaisir de te tuer de mes mains, j’aurai vengé Sheik !
- Encore lui ! Ca tombe bien, tu ne devrais plus trop tarder à le rejoindre maintenant !
- Je te garantis que tu iras au trou avant moi, même si il ne doit y avoir qu’une seconde de différence !
- Alors trêve de bavardages, et finissons-en !
- Parfaitement ! »

Les deux hommes se soulevèrent par lévitation et se nimbèrent de flammes. Blanches pour Phöenix, noires pour le Phénix. La lumière qui émanait des deux halos flamboyants traversa le bouclier translucide et éclaira la ville et ses environs avec force, obligeant les plus sensibles à mettre leur main en visière pour apercevoir la scène. Cette lumière était le résultat de la magie utilisée en ce moment. La magie des Phénix Blancs et Noirs, poussée à son plus haut niveau entourait les deux rivaux volants, qui semblaient plongés dans l’ignition éternelle de leur puissance. Jetant toutes leurs forces, ils s’élancèrent l’un vers l’autre dans les airs. L’attaque de la dernière chance. Tels des torches humaines, les flammes de leurs magies les embrasèrent totalement au point qu’on ne distinguait plus que leurs deux regards emplis de haine et de détermination. Ils se rapprochaient. Darunia observait la scène avec appréhension, comme toutes les autres personnes de la plaine. Les doigts du Maître de la Terre étaient croisés pour faire venir toute la chance possible sur son roi. Les deux comètes enflammées gagnaient en vitesse, arrivant l’une sur l’autre comme deux bombes. Proches. Leurs regards ne se lâchaient pas. Les Hyliens fixaient en tremblant les duellistes se foncer dessus. Très proches. Quelques infimes mètres les séparaient. Blanc. Noir. La distance s’amenuisait, l’angoisse augmentait. L’espoir. La mort. Un reflet dans des milliers d’yeux écarquillés. Impact.

Quand Phöenix et le Phénix Noir entrèrent en collision, la vitesse inimaginable et la magie qu’ils avaient poussée au maximum s’opposèrent dans un effet surprenant. Comme si le flash de lumière aveuglant qui illumina la plaine à des kilomètres à la ronde émanait de la création même d’une étoile. Mais ce qui suivit fut beaucoup plus dangereux que le flash. Ce fut une véritable déferlante énergétique qui souffla sur toute la cité, l’irradiant d’une couleur de feu très intense, chargée d’une force destructrice indescriptible. L’onde se heurta avec violence contre le bouclier qui contenait facilement l’explosion, créant ainsi un léger renfoncement du sol. Mais quelque chose attira l’attention des Maîtres. Les glyphes du bouclier gravés en terre brillaient d’une lueur inquiétante. Quand Impa comprit ce qui allait se passer, elle poussa tout le monde pour aller voir les signes, mais trop tard. Ils s’éteignirent subitement et le dôme de protection disparut avec la même soudaineté. L’onde mortelle étant libérée, elle gagna toute la plaine à une vitesse ahurissante. Par réflexe, Impa posa ses mains sur le sol en élevant un champ de force télékinétique devant l’ensemble des combattants qui mirent leurs mains face à eux, et des Alagaësiens. Ce mur électromagnétique généré par la petite fille était d’une remarquable efficacité, néanmoins le poids écrasant de la vague d’énergie allait vite avoir raison de la tentative du Maître de l’Esprit. Toutes les femmes de sa tribu se tinrent les mains et joignirent leurs forces et leurs pouvoirs à ceux de leur jeune cheftaine pour faire tenir cet unique rempart contre la mort.

Ne pouvant rien faire, les autres Hyliens et leurs ex ennemis regardèrent, sidérés, la déferlante énergétique. Darunia pointa son doigt en montrant l’immense château du roi. Celui-ci reçut le souffle destructeur de plein fouet en subissant ses effets dévastateurs. Violemment touché de part en part, toute sa structure s’ébranla puis commença à s’affaisser sur elle-même. Les multiples tours, auparavant fièrement dressée vers le ciel, furent sectionnées à leur base par l’onde explosive, et basculèrent dans le vide en s’écrasant sur la terre pour les plus résistantes car les plus fragiles étaient littéralement désintégrées dans les airs. Les fenêtres et vitraux volèrent en éclat, laissant la vague d’énergie balayer l’intérieur de la forteresse, dévastant tout sur son passage. Les étages les plus hauts de la structure tombèrent vers la surface dans des détonations assourdissantes. Détruites sous tous les angles, les fondations du château furent sapées par la rafale, ravageant les murs de la demeure qui s’effritait avec une rapidité effrayante. Enfin, au loin et sous les yeux des milliers de guerriers, le château tout entier s’écroula, à moitié désintégré, dans un fracas plus intense que le bruit même de l’explosion, vaincu par l’onde de choc. La déferlante énergétique se propagea encore un moment, retenue d’un côté par la tribu de l’Esprit qui s’épuisait à vue d’œil, puis se dissipa en laissant derrière elle un épais nuage enveloppant toute la plaine, obscurcissant la vue des personnes présentes. Impa et les filles de l’Esprit firent disparaître le champ de force qui avait miraculeusement tenu face à la décharge destructrice. La petite fille s’effondra et tomba dans les bras de Ruto. La jeune femme au regard océanique poussa les quelques mèches des cheveux blancs d’Impa, en la mettant sur elle avec précaution. Sa respiration était faible, ses yeux fermés et elle saignait abondamment du nez, mais elle n’était pas en danger de mort. Darunia poussa des toussotements rauques à cause de la fumée aveuglante, puis cria à Saria :

« Enlève cette fumée avant qu’on s’étouffe !
- C’est bon, ça vient ! »

Le Maître de l’Air écarta les bras et fit souffler un vent qui repoussa le nuage toxique avec une étonnante rapidité. Quand il disparut, un cri général d’horreur et de surprise émana de l’ensemble des Hyliens.

Le paysage qui s’étalait devant eux était radicalement transformé. Dans un grand cratère assez profond et aux contours noircis par la chaleur du souffle, il ne restait que des ruines de la majestueuse cité qui se tenait à l’endroit même du colossal cratère. Il n’y avait plus rien des beaux et puissants remparts de la citadelle, rien des grandes maisons, rien des tours de guet, rien de l’immense arène d’entraînement, rien des fontaines. Que des débris, des pierres brisées, des cendres, des panaches de fumée. La seule structure encore debout, c’était le légendaire sanctuaire des Phénix Blancs qui se tenait entre les ruines du Temple du Temps. Le bâtiment était sillonné de nervures blanches qui scintillaient dans l’atmosphère sombre des gravas. Mais ce qui frappait le plus, c’étaient toutes ces pierres et ruines qui flottaient dans les airs, n’obéissant plus aux lois de la gravité qui avait été altérée par l’énergie dégagée par la déflagration, dont il restait de nombreuses radiations dans l’air âcre, palpables par magie.

Effarés et tétanisés par ce spectacle de désolation, les regards fuyaient silencieusement sur les ruines de la ville, dont seul le souvenir était resté aussi intact qu’auparavant. Chancelant, Darunia fit quelques pas, puis mit ses mains en porte-voix :

« Phöenix !

Son cri grave se répercuta en écho sur la plaine où soufflait une brise propre à celle d’un cimetière. L’atmosphère était aussi silencieuse, froide et lourde que dans une nécropole.

- Phöenix !

Sa voix résonna avec les mêmes caractéristiques qu’en haute montagne, laissant derrière elle un calme mortel.

- Phöenix ! »

Aucune réponse. Le Maître de la Terre sentit ses yeux bruns s’embuer, des larmes qu’il chassa rageusement du revers de sa main. Étant issu de la tribu des fils de la Terre, sa fierté naturelle faisait qu’il s’interdisait de verser la moindre larme, de montrer de tels sentiments qu’on jugeait ‘faibles’ dans son clan. Il allait s’avancer vers les ruines dans le cratère quand Saria retint son bras. La jeune femme lui fit un regard de dissuasion, mais il se dégagea. Elle le rattrapa en murmurant, les larmes aux yeux :

« C’est fini pour lui…
- Non !
- Enfin, regarde autour de toi ! Il n’y a plus rien, c’est impossible qu’il ai pu survivre à une telle explosion ! Elle a détruit toute la cité et le château !
- Et alors ? Ca ne change rien, je suis sûr qu’il est sous les débris, il faut chercher…
- Darunia, ça a modifié la gravité de cet endroit à jamais ! Tu te rends compte de l’énergie qu’il faut pour briser la force d’attraction d’un lieu pour toujours ?
- Si je te disais franchement ce que je pense de ce que tu dis en ce moment, je risquerai d’être désagréable, voire grossier. »

Impa reprit conscience en entendant les deux époux se disputer. La petite fille incita Darunia à se calmer puis lui annonça, ainsi qu’à tous les autres, avec un triste voile sur ses yeux prune :

« Je dois te dire que… je ne sens aucune présence dans ces ruines… et je ressens encore moins celle de Phöenix, Byrioth et Kaleel… »

En voyant l’expression de stupeur sur le visage du Maître de la Terre, elle ferma les yeux en soupirant d’une voix cassée :

« Je suis désolée… »

Il baissa les yeux, puis se libéra définitivement de la prise de sa femme dans un grognement. Il lui était impensable que Phöenix ai pu… non, c’était impossible. D’un pas décidé, il marcha sur les ruines en commençant à fouiller dans les gravas, faisant fi de ce que les autres pouvaient bien penser de lui. Néanmoins, Saria le suivit. Même si elle n’avait pas le moindre espoir concernant la survie de son roi, elle devait soutenir son mari. Elle tourna brièvement la tête vers les Maîtres qui ne savaient plus trop comment agir, puis se retourna. Darunia s’était accroupi avec les yeux fermés. Les doigts au sol, il voulait ressentir les moindres vibrations venant des débris de la ville et du château, la moindre petite pulsation aussi infime soit-elle. Au bout d’un certain temps, il redressa brusquement la tête en ouvrant ses paupières, puis il porta son regard brun vers un amas de décombres particulièrement imposant. Sans regarder personne, il y courut à toutes jambes, avec un espoir visible dans ses yeux…

Les dragons de Shuriath s'étaient préparés au comabt quand d'un seul bloc les combats cessèrent. Les combattants, hagard et le regard étonnés regardèrent les guerriers alliés. Shurith compritn ce qui se passait... le combat entre Phoenix et son double osbcur prenait une autre tournure....

Elle se posa suivi de ses pairs, pour assister à ce qui se passait devant ses yeux... le dome ou se déroulait la bataille qui restait à vaincre. Elle bouillonnait. Elle ne pouvait rien faire. Soudain, l'air se mit à crépiter de magie. C'est à ce moment là qu'elle sentit la souffrance de la perte d'un autre dragon. Illiani... Cette guerre aura eu son lot de sacrifié. Elle en gronda. L'air se surchargea et avant qu'elle n'eut le temps de gronder un avertissement à ceux qui l'entourait... une violente explosion se propagea....

Shuriath toussota, un peu sonnée. Elle battit de ses ailes pour repousser la poussière. Autour d'elle, les silhouettes fantomatiques des guerriers et autre alliés reprenaient leurs esprits. Ses cinq autres dragons grondèrent leurs surprises et leurs désorientations... Que s'était-il passé ? Une sorte d'inquiètude étouffa le coeur de la dragonne. La bataille de Phoenix était terminé et elle chercha à joindre Byrioth et Kaleel. Elle sentit une sorte de vide. Elle serra les dents et décolla. Non ! Pourquoi encore !

Elle décolla violemment en un brusque claquement d'aile. Elle était méconnaissance avec la poussière et le sang sur ses écailles saphir,mais la pression de l'envol l'en débarassa. Elle poussa un rugissement d'appel, le répétant plusieurs fois en direction des ruines. En dessous d'elle courait le Mâitre de la terre....

L'explosion qui dechira,ou plutot defonca le chateau,fut impressionnante,surtout pour quelqu'un qui avait dechainé une force semblable,bien que moins puissante,quelques instants auparavant
Le souffle se fit sentir jusque pres de Kellran,appuyé sur les epaules de Yukiyio et Salamandar.
Les 3 Elfes furent soufflés et tomberent a terre.
Kellran n'arrivait plus a se lever,et regarda le chateau s'effondrer,les yeux vides de toute emotion
Phoenix ne sortait pas des debris,Phénix Noir non plus...
Peut etre...etaient ils tous morts,tous les deux
L'Elfe avait perdu sa dragonne,et maintenant il perdait son meilleur ami
C'en etait trop pour lui.Il serra son poing,ramassant au passage une poignee de terre
Son coeur lui faisait mal,il n'en pouvait plus.
Lui aussi,il voulait mourir,maintenant et tout de suite

Darunia déblayait les ruines au moyen de ses bras musclés, déterminé comme jamais. Le Maître de la Terre jetait les rochers cassés du haut du grand tas avec une force exemplaire. Saria le regarda faire, puis lui cira d’en bas :

« Chéri…
- J’ai senti qu’il y avait quelqu’un en vie.
- Quoi ?
- Des pulsations résonnent comme un cœur qui bat dans le sol. J’en suis certain.
- Et si c’est le Phénix Noir ?
- Alors tant pis pour lui. »

Un instant plus tard, il ôta une pierre en révélant les traits de l’unique survivant. Toussant et gardant ses yeux faibles fermés, le visage poussiéreux et ensanglanté de Phöenix apparut au regard brun de Darunia. Du haut du tas de pierres, il cria à pleins poumons, un soulagement palpable dans la voix :

« Il est vivant ! Phöenix est vivant !
- Bon sang, c’est un vrai miracle ! »

Le Maître de la Terre repoussa encore des débris, puis s’approcha prudemment de l’elfe. Il était vraiment en piteux état. Un filet de sang séché partant de sa tempe craquelait sur tout son visage qui était plein de cendres et de poussière. Son armure blanche avait été désintégrée, laissant apparaître des brûlures et des éraflures particulièrement profondes et importantes sur toute la surface de son torse. Des entailles, dues aux morceaux acérés des décombres, parcouraient ses jambes. Sans compter au moins trois côtes fêlées, les poignets cassés, l’épaule fracturée et des contusions plus ou moins intenses. Mais même si il était faible et souffrant, il était tout de même vivant.

Prenant toutes ses précautions, Darunia enleva unes à unes les pierres qui ensevelissaient le dragonnier. Il réussit à atteindre son visage qu’il prit délicatement entre ses mains. Le souffle de son ami était faible et ponctué de rauques toussotements. Il le fixa en murmurant :

« Phöenix, c’est moi… ouvre les yeux, regarde-moi…
- Je… je… je l’ai… eu…
- Oui, c’est fini, il est mort, mais ouvre les yeux !
- Je… l’ai… eu… »

Le saphir terne de ses yeux entrouverts se tourna sur le côté en entraînant légèrement les mains du Maître de la Terre. Un sourire douloureux mais soulagé étira les lèvres ensanglantées de Phöenix. Dans sa main gauche, il serrait en tremblotant la dague argentée de son défunt dragon. Au milieu de la lame effilée du poignard se trouvait un cœur, planté avec adresse. Ce cœur, c’était celui du Phénix Noir. Un nouveau sourire illumina le visage meurtri de l’elfe, qui soupira :

« Sheik… je t’ai vengé, mon ami…
- Bravo, Phöenix, c’était finement joué.
- Il s’en… serait sorti… sans ça…
- Sans doute… Je vais te sortir de là… »

Darunia tira sur le bras gauche de Phöenix et l’extirpa avec douceur du tas de ruines. Le dragonnier serra les dents en grimaçant de souffrance. Le Maître de la Terre passa ce bras sur ses épaules puis le prit dans ses bras, tirant un cri de douleur à l’elfe. Il descendit lentement les décombres en portant le blessé grave qui finit par perdre conscience. Au moins il n’était pas en danger de perdre la vie, malgré son apparence mourante et faible, car sortir vivant d’une telle rafale explosive tenait presque du surnaturel.

Les chefs de tribus se penchèrent tous vers le corps de leur roi, subjugués par sa résistance. Seul Roku tenta de détendre l’atmosphère en ironisant de sa voix caverneuse :

« Bah là, ça vaut au moins le champagne…
- Comment ça se fait d’ailleurs que le bouclier n’ai pas contenu l’explosion ?
- J’ai compris trop tard pourquoi. Le bâtiment qui est debout et que vous voyez là-bas, c’est le sanctuaire des Phénix Blancs. Je pense que c’est à partir d’ici que Phöenix a activé le bouclier. Toutes les parois de la structure sont faites pour absorber la magie et l’énergie afin de se conserver et traverser les siècles sans être touchée par le Temps. Cependant, quand la déflagration a atteint son apogée, la force d’absorption du sanctuaire a atteint un seuil critique. Là un choix s’imposait. Soit il se laissait balayer en cessant d’absorber l’énergie, soit il désactivait le bouclier pour pouvoir parer aux effets du souffle. Vu que son utilité première est de rester le plus longtemps possible debout, le sanctuaire a désactivé le bouclier pour rester aussi intact que maintenant.
- Il s’est auto protégé ?
- En quelque sorte, oui. Cette magie est décidément incroyable, je ne cesserai d’être étonnée.
- Enfin à cause de ça, on a bien failli y rester et Phöenix aussi… d’ailleurs où sont Byrioth et Kaleel ? »
* Derrière vous…*

Dans un courant d’air puissant, Kaleel se posa près des Maîtres avec douceur et précautions. Sur son dos, on remarquait Byrioth qui avait des yeux légèrement fatigués et qui s’obstinait à cacher sa patte avant gauche. Le grand dragon argenté se coucha sur le sol, puis aida son jeune neveu à descendre lentement de son dos au moyen de sa gueule. Quand il le posa à terre, le dragonneau émit une crispation et on pouvait remarquer qu’il boitait. Saria se précipita vers lui, mais elle s’arrêta quand il lui montra des crocs menaçants :

*J’ai pas besoin d’une assistante. *
*Mais tu es blessé, et semble avoir mal ! *
*C’est bon, relax, j’me suis juste cassé la patte avant. Pas d’quoi en faire un drame. *

Le grand dragon argenté s’approcha de Shuriath pour tenter de la rassurer un peu :

*Le petit a ressenti une forte douleur, sûrement à cause de Phöenix. Il a fait une chute de cinq mètres, mais à pleine vitesse, l’atterrissage lui a cassé la patte avant gauche. Mais c’est pas irrémédiable. *
*Dites, il est bien joli ce cœur planté dans la dague, mais c’est normal qu’il brûle dans des flammes noires ? Parce que si oui, en rouge ça f’rait mieux… *
*Bon sang, Byrioth fait tomber la dague, tape sur la main de Phöenix pour qu’il la lâche ! *

Le petit dragon donna un coup de tête sur la main de son dragonnier qui, toujours dans la plus profonde des inconsciences, lâcha instinctivement le poignard argenté qui se nimbait de flammes noires. Tout le monde s’écarta, en regardant le cœur du Phénix Noir s’embraser, puis ils avisèrent ce feu noir qui consuma le cœur et s’envola dans les airs. Il forma un gigantesque cercle autour des anciens ennemis d’Hyrule et ceux-ci se figèrent. Les flammes plongèrent dans leurs corps en se démultipliant pour atteindre tous les guerriers dont les yeux devinrent noirs de jais. Des sourires féroces étiraient leurs lèvres pâles. Leur aura était modifiée et on pouvait ressentir une forte magie. Une magie plus tellement étrangère, car c’était celle du Phénix Noir. Dans son dernier souhait, son dernier souffle de haine, il avait souhaité que son esprit se réplique à travers les guerriers qu’il avait convertis à travers le Miroir des Ombres. Créant ainsi une armée invincible de 20 000 Phénix Noirs tous plus puissants les uns que les autres. En éliminer un tenait du record. Mais 20 000, c’était complètement impossible. Déjà les ennemis s’avançaient avec un air menaçant. Ils allaient éliminer sans difficultés cette pitoyable résistance. Tous les Hyliens reculèrent, apeurés et impuissants.

« Fauteuil… sanctuaire…
- Que dis-tu Phöenix ?? Vite, les Phénix Noirs vont nous tuer !!
- Pose-moi… fauteuil… sanctuaire… activer…
- Hein ?? Te poser sur le fauteuil du sanctuaire ? Mais…
- Bah fais ce qu’il te dit ! Vite, sinon on va tous mourir ! »

Darunia ne se posa pas de questions, et courut avec Phöenix dans ses bras vers le sanctuaire. Quand il s’arrêta devant, une porte que personne n’avait su déceler s’ouvrit devant le duo et le fameux fauteuil fut visible. Le Maître de la Terre posa doucement le grand blessé sur le siège de marbre, puis se recula. Phöenix était affaissé dans ce fauteuil et semblait sur le point de mourir sur place. Mais à un instant, il releva sa tête avec soudaineté. Ses yeux luisaient d’un blanc éclatant et il paraissait parfaitement éveillé et sûr de ce qu’il faisait. Comme la première fois, les glyphes s’activèrent autour du siège et firent briller les inscriptions au sol de la plaine. Remarquant que tous les Hyliens se trouvaient dans le périmètre sécurisé, l’elfe plissa furtivement les yeux. Le dôme de protection de la ville détruite s’éleva dans les airs et mit à l’abri tous les citoyens d’Hyrule ainsi que les Alagaësiens. L’armée de Phénix Noirs poussa un cri de rage, puis se contenta d’attendre devant le bouclier magique, sachant pertinemment qu’ils ne pourraient pas en venir à bout. Sur le fauteuil, les blessures du dragonnier s’illuminèrent brièvement puis se refermèrent, en le soignant au passage sans pour autant lui rétablir son énergie. La patte de Byrioth s’éclaira elle aussi, puis la seconde d’après, elle fut guérie comme si de rien n’était. Les yeux de Phöenix cessèrent de briller en retrouvant leur couleur bleue saphir et il chancela sur le siège. Darunia le rattrapa avant qu’il ne tombe, puis lui demanda :

« Phöenix, ça va aller ?
- Si personne, et j’ai bien dit personne, ne m’aborde hormis Byrioth, ça ira mieux d’ici quelques minutes. Je dois me remettre du choc et ça, je pense que tout le monde ici peut le comprendre.
- Compris, je fais passer le message. Repose-toi un peu, je me charge de l’organisation de la suite.
- Merci, c’est gentil à toi.

Darunia sourit à son roi, puis fit signe à Byrioth qu’il pouvait le rejoindre. Le dragonneau se dandina jusqu’à lui, en se mettant à ses côtés. Il se coucha, mais ne ferma pas les yeux, il scrutait les ennemis qui étaient en masse devant le bouclier. Le Maître de la Terre rassembla les Alagaësiens autour de lui, puis leur dit :

« Phöenix veut être seul avec Byrioth un moment pour se remettre de ce qui vient de se produire et il a ordonné que personne hormis son dragon ne l’approche. Dans quelques minutes, ça ira sûrement mieux. En attendant, il va falloir qu’on s’organise pour venir à bout de nos ennemis. Car ça ne va pas être facile, voire impossible pour l’instant. Ce sont tous des Phénix Noirs et on ne peut les vaincre qu’avec l’appui d’un Phénix Blanc, or Phöenix n’est pas en état de faire quoique ce soit pour l’instant et les autres sont morts. »

*Vivant...*

Kellran soupira de soulagement,et se laissa coucher a terre,contre le sol humide
Il essaya de lever la tete,et n'arriva qu'a cracher du sang
Yukiyo se pencha pres de lui

Tani...

Kellran leva les yeux vers la Mizu et reussit difficilement a sourire

Il est vivant...et moi...

Ses yeux se fermerent doucement,sa voix se fit plus faible

Je...

Il ne vit plus le monde autour de lui.Tout se mua en une puissante lumiere
Il se sentit comme aspiré,toute tristesse,toute peur s'evanouit pour laisser place a un grand vide
Une derniere larme coula le long de sa joue,il prit la main de Yukiyo,et la serra fort

Mon fils...Ellesmera...

Puis sa tete retomba,sa main lacha celle de Yukiyo,sans vie
Salamandar tomba a genoux

Non!!!

Cri imité par Yukiyo.
La couronne glissa du front de l'ancien Roi d'Ianthai,tomba dans la boue,luisant faiblement d'une lueur sombre,rouge bordeaux et tenebres
Elle avait un nouveau possesseur,encore inconnu
Kellran lui,retrouva sa dragonne...et enfin,il etait en paix

Knouge avait couru à travers la plaine d'Hyrule. Il ne s'était pas arrêté, sous aucun prétexte; il devait assister à la bataille finale, il devait assister à ce combat d'anthologie. Sinon, il le regretterait probablement toute sa vie. Mais il eut de la chance dans son malheur, et il arriva alors que le combat de magie ne faisait que commencer. Il assista à cet échange impressionant, et se rendit compte, une nouvelle fois, de sa faiblesse comparés aux grands de ce monde. Mais il n'était pas en colère, cette fois; il était trop occupé à examiner le combat entre les deux Phoënix, à le décortiquer sous tous ses angles, espérant en tirer une leçon.

Quand l'explosion finale de la cité d'Hyrule vint, il dut lutter pour rester en place. Le vent soufflait dans ses yeux et était tellement puissant que, même avec le bouclier qu'avait érigé Impa, la petite Maîtresse de l'Esprit, il devait lutter pour ne pas se faire emporter par l'onde de choc. Quand celle-ci fut finalement terminée, laissant derrière elle les vestiges de l'ancienne cité, Knouge put enfin se redresser. D'un air incrédule et effaré, il regarda ce qui restait de la cité et de la plaine environnante; une telle puissance...ainsi c'était ça, le vrai pouvoir de Phoënix. En parlant du dragonnier, Impa annonça qu'elle ne pouvait plus sentir son énergie.

Comme beaucoup, le jeune guerrier fut tellement surpris de cette nouvelle qu'il ne réagit pas tout de suite. Comment un guerrier aussi puissant que lui pouvait être mort? Il refusait d'y croire, et même, il sourit; c'était une farce, une espèce de canulard pour détendre l'athmosphère. Il participa, lui aussi, à la recherche des ruines; et, au fur et à mesure, il dut se rendre à l'évidence...quand, soudain, il vit Darunia se précipiter vers un endroit, immédiatement précédé par les autres sages. Il accourut, lui aussi. Phoënix était bien vivant!

Knouge put enfin respirer, mais pas pour longtemps; il vit le coeur de l'ancien ennemi du roi s'animer, et lancer une flamme noire dans les coeurs des habitants du monde des Ombres, les transformant en Phoënix Noirs, en êtres contrôlés par la haine. Il sortit à nouveau son épée et s'apprêta à courir vers la mort à nouveau, quand un nouveau bouclier fut érigé autour d'eux. Sans quitter ses ennemis des yeux, il écouta Darunia parler et éclata de rire; mais c'était un rire froid, sans joie.

"Et moi qui voulait vivre pour pouvoir décrire cette bataille dans les livres d'histoire!"ironisa-t-il.

Il tourna alors sa tête vers le Maître de la Terre et lui sourit.

"On ne peut pas se battre contre eux, c'est la fin de nous tous si nous relachons ce bouclier," déclira-t-il d'une voix froide. "Il faut garder ce bouclier stable, ou c'est la fin. Aucune stratégie, aucun miracle ne peut nous sauver maintenant."

Ce n'était tellement pas du style de Knouge d'être si pessimiste, que si des amis à lui se trouvaient ici, ils auraient cru à un imposteur. Pourtant, il disait la vérité, et il se prépara déjà à mourir. Il voyait déja son corps s'évanouir en poussière, oublié de tous. Mais il ne pleura pas; il affronterait la mort comme un homme et surtout, comme le grand guerrier qu'il ne deviendrait jamais.

Shuriath s'était posé quand le Maître de la Terre trouve Phoenix. Elle souffrit de le voir dans son état grave. Elle dardait sur lui un regard inquiet et cherchait du regard Byrioth. Il était introuvable. Quelque chose la saisit, de désagréable. Jusqu'a elle sente l'arrivée de Kaleel et ayant en passager Byrioth. Elle en pleura de joie, pmoins quand elle le vit boitillant. Juste un antérieur de cassé... il pourra continuer de voler. Kaleel la rassura

*Je te remercie Kaleel*

Elle allait prendre nouvelle directement auprès de son fils quand soudain, le coeur du Phénix crésilla... La victoire n'était pas encore fini ! Déjà Byrioth fit lâcher le poignard et le coeur termina de se consumer. Les adversaires reprirent un air plus déterminé que jamais. L'effroi montait dans les rangs alliés. Pendant que Phoenix partait avec Byrioth.....

*Faites attention à vous d'eux...*

La peur agressa ses naseaux. Les cind dragons se mirent derrière elle. La mort pesait dans son coeur. Kellran venait d'expirer. Mais la bataille n'était pas fini ! Les dragons poussèrent leurs rgissements

*Alliés et gens d'hyrule, ranimez la flamme du courage. La victoire peut nous être acquise !*

Ses dragons étaient prêt à combattre, même si contre les adversaires de nouveau motivés, cela risquait d'être guère réalisable. Shuriath avait la conviction de la réussite de l'obtenir... La victoire ne serait pas acquise pour le Phénix Noir. Les dragons décollèrent prenant de l'altitude et se préparant au combat, à nouveau

De loin, Byrioth et Phöenix suivaient avec peu d’attention la discussion qui se tenait entre les Maîtres et les Alagaësiens. L’elfe venait de frôler la mort et la tristesse l’envahissait quand il vit Kellran s’éteindre. Les larmes coulaient sur son visage. Mais à vrai dire, quelque chose d’autre préoccupait les deux compagnons. Leurs deux regards bleus se portaient sur les ennemis qui attendaient aux limites du bouclier. Ces ennemis étaient plus puissants qu’on n’osait le croire, et ça n’avait pas échappé au dragonnier et son dragon. De mauvais pressentiments les envahissaient et ils n’osaient pas se regarder l’un l’autre. Phöenix écarquilla les yeux après un certain temps de réflexion. Ses rêves incessants… la fameuse explosion qu’il voyait toujours venait de se produire, lors de la destruction de la cité. Mais il y avait une suite à ce rêve. Ce déchaînement d’éléments. Tout concordait et se suivait à la perfection. Une voix l’appela au moment où Kaleel s’était rapproché, avec les mêmes appréhensions, en regardant son neveu et le roi d’Hyrule avec hésitation. Cette voix, l’elfe la reconnut tout de suite comme étant celle de Sheik :

*Tu sais ce qui te reste à faire Phöenix. Tu le sais parfaitement. *
*Sheik… il m’a piégé. Dans tous les cas, j’étais voué à la même fin. Il a tout calculé et il savait que je ne m’en sortirai pas, quelle que soit l’issue de notre combat. *
*Donc, tu as bien conscience de ce que tu dois faire. C’est la seule solution. *
*Mais Sheik… c’est trop tôt ! Je viens à peine de me marier, j’ai une vie paisible à construire avec Elfrania ! Byrioth est trop jeune, il a toute son existence devant lui ! Tu te rends compte de ce que ça représente ? *
*Je sais, mais songe à tout ce qui s’est passé ! J’ai donné ma vie pour te sauver parce que je savais que tu étais le seul à pouvoir enrayer une telle menace ! J’ai tout sacrifié pour toi, et tu parles d’abandonner ? Je n’ai pas pensé plus à la douleur que ma perte allait causer, mais plutôt à l’avenir que j’allais donner au monde en te permettant de survivre ! Sans ça, Hyrule et l’Alagaësia ne devraient être qu’un mauvais souvenir si je n’avais pas laissé ma peau ! *
*Sheik… je suis perdu… *
*Non, tu ne l’es pas, Phöenix. J’ai parlé avec Byrioth et Kaleel. Ils consentent à faire ce qui doit être fait pour la survie d’Hyrule et de l’Alagaësia. Byrioth ne veux pas voir sa mère mourir parce qu’il aura fait le mauvais choix. Le destin est entre tes mains. Sache seulement qu’en faisant un mauvais choix, Elfrania y laissera la vie à coup sûr. *

La voix de l’ancien dragon argenté s’éteignit, laissant Phöenix au pied du mur. Il regarda Elfrania. Une vie loin des tracas et des remous qui avaient ponctués leur relation pour le moins tumultueuse. Une vie de couple, fonder une famille, élever leurs enfants. La belle dragonnière qui lui faisait chavirer son cœur… Puis ses yeux se posèrent sur les Phénix Noirs. Ces créatures infâmes qui lui avaient obscurci l’existence. Mais rien ne pouvaient les arrêter à part lui, Byrioth et Kaleel. Cependant, il savait que ce chemin était sans retour pour quiconque voulait l’emprunter et qu’aucune autre solution n’était valable dans ce cas de figure. Toutefois, pour que survive l’avenir, le présent devait connaître le plus grand de tous ses bouleversements, pour que les proches du trio puissent s’en sortir.

Phöenix regarda Byrioth et Kaleel, en versant une larme. Ceux-ci voulurent le réconforter, mais il les repoussa avec amertume. Le réconforter ne servirait à rien. Il allait sauver deux peuples, la mère de son dragon et sa femme, mais il savait que le prix à payer était plus qu’insoutenable. L’elfe se leva, en leur murmurant d’une voix cassée et éteinte par la tristesse :

« L’heure est venue de sauver l’avenir des griffes de l’ombre… »

Sans autre parole, il marcha avec la plus grande des discrétions vers les limites du bouclier, silencieusement accompagné par Byrioth et Kaleel, évoluant à pas feutrés et qu’ainsi personne ne puisse les remarquer car ils étaient trop absorbés par l’élaboration d’un plan qui n’aurait plus aucune utilité à présent…

Après que la plupart des suggestions furent mises au clair et organisées de sorte à être efficaces, Darunia se retourna, en demandant à Phöenix :

« Alors que dis-tu de… Phöenix ? »

Le Maître de la Terre regarda de tous côtés, mais ne vit strictement rien. Ni de traces d’ailleurs de Byrioth et Kaleel. Il pivota, puis commença à demander d’une voix paniquée :

« Où sont Phöenix, Byrioth et Kaleel ??
- Ils sont à l’extérieur du bouclier… », informa Impa après avoir usé d’une localisation mentale.

Darunia écarquilla les yeux, puis poussa la foule à grands coups de coude pour se ruer vers la sortie. Il courut le plus vite possible et aperçut son roi, marchant le dos tourné à lui, entre son dragon bleu et le grand dragon argenté. Le Maître de la Terre accéléra la cadence en criant à Phöenix de s’arrêter et de revenir, mais quand il voulut franchir le bouclier pour le rejoindre, il vola dans les airs, arrêté par la magie du dôme de protection. Darunia se rendit compte qu’en plus de partir, Phöenix avait modifié la nature de l’écran magique, afin qu’il empêche ceux qui se trouvaient à l’intérieur, c’est-à-dire tout le monde, de le franchir et faire quoique ce soit. Les autres Maîtres l’avaient suivit et avaient tenté en vain de venir à bout du bouclier, qui étauit chose tout à fait impossible. Impuissants, ils regardèrent Phöenix se mettre en avant, Byrioth sur le côté gauche et un peu en rentrait ainsi que Kaleel en arrière et sur la droite du dragonnier. Sous leurs pieds se forma un grand triangle doré, l’exacte réplique de leurs trois tatouages, qui illumina leurs silhouettes. Les Phénix Noirs firent fuser des éclairs sombres vers eux, mais leurs offensives furent arrêtées par un bouclier magique d’une nature très ancienne, d’une force remontant dans des temps immémoriaux. Les yeux du dragon bleu brillèrent d’un éclat de saphir, ceux de Kaleel d’une lueur émeraude et ceux de Phöenix d’une teinte enflammée.

C’est alors que dans le bouclier et coupée des évènements, Shuriath releva brusquement la tête. Son esprit sombra légèrement pour laisser la place à une communication qui se répercuta dans toutes les consciences. C’était bien la voix de la dragonne bleue qui résonnait dans leurs têtes, mais les mots prononcés venaient de Phöenix qui venait d’établir ce dernier contact :

*Nous savons ce que nous faisons. Il n’y avait qu’un seul moyen… *

Darunia écouta les paroles, puis se jeta devant Shuriath, en la suppliant du regard comme si il se trouvait en face de son roi :

« Je vous en prie… ne faites pas ça… »
*C’est soit tout le monde y reste, soit l’avenir est sauvé. Notre choix est décisif. Adieu, maintenant. *

Le contact se rompit sur le champ et Shuriath retrouva ses esprits. Elle avait pu elle aussi entendre cette communication. Le Maître de la Terre balbutia des mots incompréhensibles, puis se retourna. Le triangle doré sous le trio que formaient Phöenix, Byrioth et Kaleel s’illumina, puis les fit brusquement disparaître, en s’effaçant après coup. Ils s’étaient volatilisés. Darunia tomba à genoux, puis regarda la terre. Comme d’ailleurs tout le monde. Le sol s’était mis à trembler à la manière d’un début de séisme de forte magnitude. Les vibrations étaient importantes, mais pas encore à leur apogée. Le Maître de la Terre se releva rapidement, puis Saria lui demanda :

« Chéri, qu’est-ce qui se passe ? Personne ne comprend à par toi…
- Ce qu’il y a c’est que Phöenix, Byrioth et Kaleel vont perdre la vie si on ne fait rien pour les arrêter maintenant ! Ils veulent détruire l’armée, ce qui va sûrement se passer si on ne les en empêche pas !
- Tu voudrais qu’on aide nos ennemis ???
- Ils vont utiliser une magie qui dépasse tout ce que tu peux imaginer, mais cette magie leur sera fatale si ils détruisent nos adversaires car tu n’as pas idée de ce qui va se passer, du déluge qui va s’abattre sur cette plaine !! Alors je n’aide pas nos ennemis, mais j’essaye de sauver mon roi et mon ami ! Nous devons simplement berner mentalement le contrôle du bouclier afin que l’on puisse le traverser !
- Ca, c’est dans mes cordes ! »

Impa s’avança vers le sanctuaire, puis s’installa sur le fauteuil de marbre. Elle ferma les yeux, puis tâcha de se concentrer le plus possible. Ses sourcils se froncèrent en remarquant que ça n’allait pas être facile. Les vibrations du sol prenaient de plus en plus d’importance. Puis au bout d’un certain temps, elle rouvrit les yeux en fixant un point dans le vide. Le bouclier, à l’extérieur, frétilla un court instant, puis redevint aussi immuable qu’avant. La jeune Maître de l’Esprit sauta du siège, puis leur dit :

« On peut passer ! Et après, on fait quoi ?
- On improvise ! »

Les Maîtres sortirent du bouclier, et regardèrent les autres Hyliens. Ces derniers étaient apeurés par ce qui allait sûrement arriver et ne bougeraient pas du bouclier qui les protégeraient face à ce qui se préparait. Le séisme prit plus d’ampleur et fit trembler toute la plaine, ainsi que les ennemis. Un bruit assourdissant retentit au loin, sous les regards subjugués de tous.

Dans la chaîne du Péril, le grand volcan central fit jaillir une colonne surdimensionnée de magma en fusion qui s’envola vers les cieux. D’ailleurs, la lave orangée tourbillonna sur elle-même et prit une forme particulière et pas aussi étrangère que cela. Le magma avait les traits exacts de Kaleel, le dragon frère de Sheik. Cependant, son corps de lave caniculaire faisait le triple de la taille additionnée de tous les dragons présents. Son ombre couvrait largement une bonne partie de la plaine, même si le magma qui formait sa silhouette brillait d’un éclat de feu. En dessous de lui, des failles sismiques se formaient, obéissant seulement à la puissante et ancienne magie en présence. Les Maîtres restèrent stupéfaits devant un tel spectacle, devant ce monumental dragon de lave qui crachait un feu tourbillonnant et cuisant les ennemis sans qu’ils aient le temps de répliquer. Les boucliers magiques des Phénix Noirs volaient en éclat et leurs auteurs se retrouvaient happés par la terre ou carbonisés par le feu d’un Kaleel de lave. Et ce n’était qu’un tiers de la puissance de la légendaire Triforce, la magie des Déesses créatrices d’Hyrule.

Shuriath avait pris son envol et soudain, sans pus pouvoir commander à son esprit, elle prit une autre direction et alla se poser non loin du Maître de la Terre. Les autres dragons, avaient sent une rupture et revinrent prête d'elle un peu inquiets de ce revirement de comportement.

Shuriath se posa devant le Maître de la Terre et fut stupéfaite d'entendre les pensées de Phoenix parler à sa place... Elle parle donc à l'hylurien et des larmes montèrent à ses yeux... Elle comprit parfaitement... Phoenix en compagnie de Kaleel et Byrioth... Le message délivrer, le Mâitre tomba à genoux presque de désespoir. Shuriath retrouva ses moyens et essaya de communiquer avec l'un des trois amis... Elle n'obtint pas de réponse... juste une barrière impossible à franchir. Elle poussa unrugissement déchirant. Une fois de plus, elle allait perdre des êtres chers... plus encore... celui de sa chair... Byrioth... Mais à travers les pensées de Phoenix, elle avait senti son choix...Il avait eu le courage d'accepter cette fatalité pour le bien de tous. Elle s'écarta et ferma les yeux, s'enfonçant dans une profonde peine, ignorant ce qui se passa autour d'elle...

Soudain, le sol se mit à trembler. Elle entendit les cris de ses dragons. Elle les rassura et leur demanda de reculer, tout en se tenant prêt à agir contre l'ennemi. Elle porta son regard sur le volcan... assistant à sa fureur... elle y vit les silhouettes de ses amis et de son fils... Le trio divin était en marche, contre les ennemis, les détruisant avec une puissance encore jamais atteinte....

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