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Messieurs les traitres, veuillez mourir ...

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Palomius


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Âge : 73



Messieurs les traitres, veuillez mourir ... Vide

Palomius
Message Sujet: Messieurs les traitres, veuillez mourir ... | Lun 3 Mai 2010 - 16:57


La nuit était tombée depuis déjà quelques heures. Il y avait de la lumière qui s'échappait aux fenêtres d'une boutique. La journée, ce n'était qu'une échoppe de revente de tissus bas de gamme dans les quartiers pauvres et malfamés de Cithrì. Mais la nuit, l'arrière de cette boutique changeait de clientèle. Depuis quelques semaines, la propriétaire de la boutique, qui s'était certes souvent livrée à ses extras, au delà de ses compétences connues (trafics en tout genre, proxénétisme, vente de renseignements, ...), accueillait dans ses murs des personnes. Elles arrivaient encapuchonnées, incognito, une fois la nuit tombée. La lumière brillait une bonne partie de la nuit et les étranges invités partait avant l'aube. Ces personnes complotaient.

- Le roi est mort, je te dis !
- Rien n'est moins sûr ! Nous avons eu des échos du discours d'Hancar, sur la place d'Abéron.
- Nous connaissons tous le contenu de ce discourt ! Il n'empêche, on ne m'ôtera pas à l'idée que c'est une ruse pour mieux parvenir au pouvoir ! Hancar et Palomius veulent le pouvoir !
- Non, j'ai un temps travaillé sous les ordres d'Hancar, c'est un homme intègre, il dit ce qu'il pense et il fait ce qu'il dit !
- Mais moi je n'ai aucune confiance en Palomius ! Il est violent et sanguinaire. Il est avide de pouvoir. Il aura vite fait d'évincer Hancar pour assoir son tas de muscle sur le trône !
- Ne soit pas si radical, enfin ! Ce n'est qu'une régence.
- C'est déguisé en régence ; le roi est mort, ils sont donc sur le trône !
- Le roi n'est certainement pas mort ! Vous oubliez qu'on parle de Pierrot !
- Pierrot ou pas Pierrot, on a entendu la bataille d'ici, et ils n'étaient que deux hommes ! Qu'il ai été désintégré ne m'étonnerais guerre !
- Et puis, que peut-on y faire ?
- Palomius est en ce moment en garnison non loin d'ici. Il serait facile, lorsqu'il dort, disons de ... faire en sorte que la nuit lui soit éternellement longue ...
- Oh ! Vous n'y songez pas ! On parle du régent ! Ce serait presque un crime de lèse-majesté !
- Sauf si on le fait pour sauver le pays ...

Voici donc de quoi se meublaient leur discussions chaque nuit.

~¤~¤~¤~¤~¤~

Un petit escadron de l'armée Surdaine avançait discrètement, à travers les rues de Cithrì. Il était dirigé par Palomius lui même. Il avait teint son visage de noir à l'aide de suie. Sa carrure était impressionnante, surtout lorsqu'une précédait un cortège de quinze hommes. Ils arrivaient vers la seule boutique encore éclairée à cette heure de la nuit, et se positionnèrent tout autour. Palomius chuchotait ses ordres.

"À mon signal, on entre tous en même temps, par toutes les portes et fenêtres. On zigouille tout se beau monde proprement. Personne ne doit sortir de cette maison autrement que les pieds devant, compris à tous ?"

N'attendant pas de réponse à cette question quasi rhétorique, le général prit une inspiration et hurla :

"GOOOOOOOOOOO !"

Comme prévu, tous les hommes se ruèrent, arme à la main, dans l'échoppe. Ce fut un véritable bain de sang. Les gens présent à l'intérieur ne s'attendait à rien, ils furent pris de court, tous dans la même pièce. Les épées des hommes s'abattaient, les bras, les jambes, les têtes volaient. Le sang giclait. Ce fut fini en quelques minutes. Fini ?
Un grincement ... la porte d'entrée venait d'être poussé. Quelqu'un était passé entre les mailles et s'enfuyait. Palomius lui même sorti en courant, et monta sur son grand cheval. Il parti au galop derrière le fuyard, faisant tournoyer sa masse d'armée. Elle tournait, elle tournait. Puis, sûr de son coup, il lâcha l'engin,qui fendit l'air et alla embrasser avec fracas la tête du traître. Le cheval arriva au trot au niveau de l'homme, qui n'avait plus qu'un petit morceau de tête. Le Général ramassa son arme et retourna près de ses hommes.


"Bravos mes enfants, menace éliminée ; la mission est un succès ! allez, on rentre au bercail !"
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