[Premier post, soyez indulgent svp ]

Galeï se retourna une dernière fois vers sa forêt natale, vers la forêt où il avait grandi, vers le Du Weldenvarden. Il se promit de revenir sous peu et entama son avancée dans le desert du Hadarac, réputé dangereux. Et pour cause, sitôt son voyage commencé, l'elfe avait deja très chaud dans sa combinaison de cuir souple. Courir l'aurait étouffé, d'où son choix de marcher vite mais sans forcer. Apres plusieures lieues, à l'heure du crépuscule, Galeï s'assit sur une dune de sable et ferma les yeux. Il meditait.

Et à peine une minute, Vinal surgit de cette forêt d'un air fuyard. Il se disait que la fin était proche et qu'il n'aurait aucune chance. C'est alors qui vit un jeune homme assis sur une dune. Il courrut dèrrière cette dune et dit au jeune homme:
"Faites comme si j'étais absent. Et si j'ai la chance de survivre , je vous expliquerai. Mais pour l'instant je ne suis pas là"
Il essaya de se couvrir de sable, un sable brulant près à écailler la peau au moindre contact.

Galeï ne broncha pas, ne bougea pas quand il vit sortir grands gaillards du Du Weldenvarden. Quand ils le virent, les humains foncèrent sur lui, le prenant sûrement pour l'étranger qu'ils pourchassaient. Galeï se retourna peu avant que les hommes n'attaquent, ce qui eut pour effet de les faire s'arreter.
- Vot' nom? grogna l'un deux.
- Lörin, repondit l'elfe.
- Z'avez pas vu un jeune elfe ou humain sortir de cette forêt? dit l'autre.
- Si, il est se dirigeait vers Marna.
- Merci, grognèrent-ils en partant..
Galeï les regarda s'eloigner et tapota doucement le tas de sable qui recouvrait l'inconnu.

(Je peux vous rejoindre ?)

Pasiphaé était partie d'Uru'baen pour aller vers une autre ville mais sans savoir où elle était. Encore une fois, elle se perdit et se retrouva dans une forêt. La jeune femme ne se rendit pas tout de suite compte que ce n'était pas le chemin mais alors, la forêt laissa place à un désert... Le désert du Hadarac.

*Oh non pas encore...*

Elle attacha son cheval et respira calmement pour essayer de ne plus penser à la chaleur qui tombait sur elle. Pasiphaé décida de se dégourdire un peu les jambes et, perdue dans ses pensées, ne fit pas attention à l'homme qui se couvrait de sable et prit simplement ça pour une bosse. Mais, à sa grande surprise, c'était un homme. Elle s'en apperçut trop tard et, comme l'homme se penchait pour prendre du sable, elle trébucha sur lui et s'étala un mètre plus loin.

*Pourquoi c'est toujours à moi que ça arrive ?*

Pasiphaé se releva avec difficultée, se brulant au passage les doigts avec le sable et regarda si l'homme était mort ou vivant. Mais il semblait bouger. De plus, lorsqu'elle lança un regard circulaire, elle apperçut un autre homme.

*Le désert est beaucoup plus peuplé qu'il n'y parait...*

Essayant de voir si elle n'avait pas fait mal à l'homme qui se couvrait de sable, elle se demanda aussi pourquoi l'étranger ce faisait-il lui même mal en se couvrant de brulure...

*Vous allez bien ? Vous êtes blessé ?* demanda-t-elle mentalement.

De même, elle fit un signe de la tête signifiant "bonjour" à l'autre personne qui se tenait un peu plus loin. Pasiphaé essuya une goutte de sueur qui perlait sur son front due à la chaleur et guérit ses brulures aux mains par magie.

[Bien sûr! ]

Galeï observa la nouvelle venue. Quand elle lui fit un signe de tête, il lui repondit de la même manière. Toujours assis, il continuait de la fixer du regard vague qui lui était propre..
Deux heures, deux compagnons.
Il soupira, se leva et se dirigea vers eux d'un pas nonchaland tandis que l'homme se relevait..

La suite d'évènement rendit vinal un peu préoccupant. Il soigna ses blessures et brulures dus à la hate dont il fit preuve. Avant toutes choses il se tourna vers le jeune homme et lui répondit:
"je réponds au nom de vinal .Ces hommes me poursuivaient car jai frappé un grand homme qui essayait de brutaliser un tout petit enfant. Répliquant d'un gros coup de poing, je l'attachai à un arbre afin qu'il stoppe ses méfaits.Et depuis peu ils me pourchassent.Je vous remercie de n'avoir rien dis."
il s'adressa à la jeune fille:
"Je vous remercie de vous occuper de moi et je suis désolé de vous avoir fais subir toutes ces choses"
Les regardant d'un air amical, il se dit qu'il eu de la chance de les avoir rencontrés.

Pasiphaé sourit et épouseta ses vêtements pour que les grains de sable s'en aillent puis releva la tête.

*Oh ce n'est rien... A vrai dire, il y a plus eut de surprise que de mal. Quand à moi, je me nomme Pasiphaé* déclara-t-elle mentalement aux deux personnes.

Elle s'inclina légèrement et garda son sourire puis but une gorgée d'eau de sa gourde. La jeune femme en proposa aux autres puis reprit la conversaton.

*Ce que vous avez fait pour défendre un petit garçon est noble... Les personnes qui vous poursuivent doivent ne pas avoir les mêmes notions du bien...*

*Y a encore des gens pour qui l'honneur compte vraiment..* se dit Galeï, tout sourire.
Il pouvait s'estimer heureux. Rencontrer deux personnes en si peu de temps, qui plus est dans le desert! Toujours souriant, il lâcha d'un air innocent:

"- On va où maintenant?"

Honoré par sa réflexion, il lui répondit:*
" Merci mille fois c'est très gentil de votre part.Aussi, il m'ont poursuivit car j'ai touché un homme aparament assez important et jusqu'a maintenant je fut le seul à l'avoir touché et en plus l'avoir frappé."
Il se mit en position tailleur et se concentra. Tout en haut d'une dune il en fixa une autre et dit:
"adruna !!!"
C''est alors que la petite dune se mit à exploser faisant tomber de petites qouttes d'eau qui ne durèrent pas longtemps.
il déclara:
"je pense qu'il fait un peu plus frais maintenant
A vra idire j'ère sans but et ne sais pas ou je vais..... je suis le vent ^^"

[ <-- ]

*Fraîcheur d'antan.. pensa Galeï. Voila qui règle le problème de l'eau..*
"- Moi de même, enchaîna-t-il. Je viens de quitter la forêt pour voyager. Je partais en direction d'Urû'baen, ne sachant trop où aller. Maintenant que je vous ai tout deux rencontrés, je vous suivrai si, bien sur, vous êtes d'accords."
Sur ceux, l'elfe alla se desalterer et remplir les gourdes..

Pasiphaé fit signe à Galei qu'il lui passe les gourdes. Une fois celles ci en main, elle les rempli magiquement d'eau.

*Je ne sais pas où aller... en fait, moi aussi j'erre par ci et par là... Plus guidé par mon légendaire sens de l'orientation qui a tendance à m'emmener dans un désert lorsque je veux aller en ville.*

Elle sourit et détacha son cheval pour qu'il aille un peu dans l'eau et se défoule avant de repartir.

[Erf, vinel sera absent pendant une semaine.. (Il m'en a informé par mp) Bon, on continue à deux?]

"- Bien, on a pas intêret à trainer dans les parages.. "dit Galeï.
Le jeune elfe commencait à avoir chaud et, d'apres la position du soleil dans le ciel, il serait bientot l'heure de manger. Il reprit les gourde et siffla. Un cheval blanc, elfique, sortit de la forêt et se dirigea vers eux dans un galop effréné.
"- Blöthr," murmura l'elfe au cheval qui s'arrêta.
Il disposa les gourdes et les affaires sur l'animal et se retourna vers Pasiphaé:
"- On va visiter la capitale?"

(Moi je serais absente à partir du début d'aout jusqu'au (à peu près) 20 aout donc vers la fin du mois, je te fausserai compagnie)

Pasiphaé courut après son cheval qui était au petit trot et le rettrapa par la bride. Elle lui flatta l'encolure en le ramenant vers la forêt. Puis la jeune femme monta sur son destrier qui se tenait fièrement à côté d'un cheval de la couleur opposé que Galeï avait appelé en sifflant. Il fallait bien montrer au moins un peu de noblesse à côté du cheval blanc qui, sans même rien faire, captivait l'attention des yeux. Puis Pasiphaé aquiesça à la question de son compagnon de voyage.

*Pourquoi pas ? Mais j'ai un réel mauvais sens de l'orientation alors je te suis* dit-elle par pensée.

Et le cheval, sans que sa maitresse n'ai besoin de lui donner de coup de talon dans les flancs, avança à côté de l'autre...

Le sable brûlant du desert s'agitait..
Galeï presuma qu'une tempête se preparait.
"- Ganga fram." murmura l'elfe à l'oreille de son cheval.
Celui-ci partit au petit trot, bientôt suivit du magnifique étalon d'encre de Pasiphaé.
"- Une tempête se lève, dit Galeï. Il nous faut trouver un abri, et vite! Hlaupa!"
Son cheval partit au galop, talonné de prêt par l'équidé de Pasiphaé. Les deux compagnons de voyages distinguèrent bientôt les contreforts d'une petite montagne..

En effet, le vent commençait à souffler et les arbres à s'agiter. Le sable se levait et les chevaux luttaient pour ne pas en recevoir dans leurs yeux.

*Je connais un coin où s'abriter... C'est un petite grotte... Elle doit être à quelques minutes d'ici !*

Alors le cheval de Pasiphaé dépassa l'autre pour lui montrer le chemin. Il galoppait avec une telle force contre le vent que sa cavalière sentait presque son épuisement. Pourtant il avait compris et donnait toutes ses forces pour un endroit calme. La jeune femme fit une caresse à sa monture pour l'encourager. Bientôt, une petite grotte de pierre se dessina. Une fois devant, Pasiphaé déscendit de son cheval et le mena à l'interieur en faisant signe à Galeï de faire de même.

[Je croyais que tu sava pas t'orienter ]

La pente abrupte ne presentait guère de prise et la grimper relevait de l'exploit, qui plus est avec le vent en pleine face. Galeï n'était pas habitué à ce genre de relief. Pour lui rien ne valait la douceur et la volupté des grands arbres d'Ellesmera. Là-bas, tout sentait le naturel, l'odeur des pins.. Ici, si l'on tentait de sentir quelque chose, le sable vous obstruait les narines! Arrivés sur le petit promontoir, l'elfe, l'humaine et les chevaux purent enfin se reposer à l'abri de la violence de la tempête.
"Faisons un feu et mangeons, dit Galeï, après nous parlerons, mentalement ou oralement."
Sur ce, l'elfe alla chercher un lapin dans les bâts de Lörin, son compagnon à quatre pattes..

(Oui mais on dirait que le désert et moi ça marche bien^^)

Pasiphaé alla quand à elle chercher du bois pour le feu. En réalité, ce n'était qu'une excuse pour s'éloigner un peu... Galeï avait parlé de discuter à voix haute... Jusqu'à ce qu'il ait le dos tournée, Pasiphaé parut naturelle mais quand il se tourna, ses yeux s'embuèrent et elle les essuya prestemment en grimaçant pour retrouver enfin son sourire éternel. A force de sourire dans des moments même durs, ça devenait naturel. Comme ça, c'était plus pratique pour tromper les gens. Et puis, elle aimait mieu passer pour une fille joyeuse que quelqu'un qu'il faut consoler. Elle revint ensuite avec du bois et les posa puis, elle tendit la main et une boule de feu naquit dans le bois. Bientôt, le feu était grand et chaud... Pasiphaé s'amusait à faire crépiter le feu ou à le modeler pour lui donner des formes de dragons ou d'autres créatures... Le vent soufflait contre la paroi de la roche, et on pouvait nettement entendre l'air siffler follement. Pasiphaé attendit que Galeï revienne avec la nourriture, car elle, elle n'en avait pas.

[bon je suis là pour un petit moment^^ a+]

vinal se tourna vers la forêt et en se tournant et aperçu que ses compagnons etaient belle et bien partis . Il envoya un message mental en se concentrant et c'est alors qu'apparut un magnifique cheval marron galopant vers lui. il sauta immédiatement sur lui et les suivi en les regardant au loin.
il fixa Pasiphaeé et lui dit :
"continuez et ne faites pas attention à moi car je saurai vous retrouveer et vous rejoindre"

L'odeur des lapins en train de cuire reveillait le vorace appetit de Galeï. Le jeune elfe n'avait pas mangé depuis son frugal dîner de hier soir. Contrairement à la plupart des elfes, il se nourrissait aussi de viande en plus de fruits et legumes. Ses parents avaient tentés de l'habituer à ce type de regime végétalien, en vain.
Tandis qu'il regardait les animaux fabuleux qui prenaient forme dans le feu, il ne put s'empecher de remarquer l'air triste et attentif de Pasiphaé. Discret de nature, il prefera ne pas poser de question et continua de tourner la les lapins, empalés dans une broche.
*- Que ferais-je à Urû'baen, quand j'y serais? pensa-t-il, une demeure? m'acheter une épée et m'entrainer? Bah, on verra bien..*
Le repas reprit sans interruptions jusqu'à ce que, exténués, les deux compagnons aillent se coucher..

Galeï écoutait, couché sur la pierre dure et froide. La melodie qui sortait du violon de son amie était envoutante, presque hypnotisante. L'air de la melodie changeait de secondes en secondes pour finalement devenir tragique. L'elfe ferma les yeux et se laissa bercer jusqu'à tomber dans les bras de Morphée..
Le lendemain matin, Galeï et Pasiphaé repartirent en direction d'Urû'baen. Le jeune elfe ne dit rien sur ce qu'il avait entendu hier et chercha un sujet de conversation qui pourrait briser ce silence gênant..
*Si elle joue du violon, elle doit être amatrice de musique!* pensa-t-il.
Il decida donc de reciter "Du Silbena Datia", un poème elfique:
"Ô, liquide tentatrice, sous l'azur du ciel,
Toi dont la beauté m'appelle, m'appelle.. entama-t-il.
Il attendit sa réaction..

Pasiphaé eut un rictus et continua la poésie.

*Sous tes yeux toujours je voguerais,
S'il n'était la jeune fille, là-bas,
Qui m'appelle, m'appelle...
Elle a lié mon coeur d'un ruban couleur de lys
Que rien ne brisera, mais que la mer délie
Et que les vagues entraînent, entraînent...*

La fin de la poèsie, les deux compagnons la récitèrent. La jeune femme ne pouvait la faire que par pensée, mais elle s'arrangea pour que les paroles s'impreignent dans les deux esprits.

*Alors comme ça tu connais la poésie ?*

"- En effet, dit Galeï, je la connais.. Alors comme ça tu es amatrice de musique?"
L'elfe commencait à se poser des questions sur sa nouvelle acolyte. Où avait-elle entendu cette poesie? Un livre? Un recueil?
Et puis, pourquoi ne parlait-elle qu par télépathie?
Il ne dit rien et patienta en attente de la reponse.

Pasiphaé décida de faire des sous-entendus.

*Ca se pourrait bien...*

Puis elle désigna son violon.

*A ton avis il sert à quoi ?*

Voyant bien que Galeï se posait des questions, elle lui dévoila une partie de son secret.

*Si je ne te parle pas directement, ce n'est pas parce que je ne le veux pas.*

Decidé à comprendre coûte que coûte pourquoi elle ne pouvait pas parler, Galeï reflechit à un stratageme..
Peut-être avait-elle la langue coupée..
"- J'ai trouvé! s'écria-t-il."
Il se retourna vers elle et.. lui tira la langue.