AccueilDernières imagesS'enregistrerConnexionRechercher
Le Deal du moment :
ETB Pokémon Fable Nébuleuse : où ...
Voir le deal

Partagez|

Fin d'une histoire et début d'une autre

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
Aller à la page : Précédent  1, 2, 3  Suivant
maeglin


Nombre de messages : 42
Âge : 33



Fin d'une histoire et début d'une autre - Page 2 Vide

maeglin
Message Sujet: Re: Fin d'une histoire et début d'une autre | Jeu 21 Aoû 2008 - 20:07


Ellenwen arrêta Maeglin alors qu’il s’apprêtait à rejoindre Akkan afin de mieux comprendre son mal et le dissuada de rester dans l’eau, il avait une curieuse impression, cela était étrange. Cependant, il ne s’arrêta pas à ce fait et fit tranquillement un peu d’apnée pour rassembler ses idées pendant qu’Elenwen sortit de l’eau pour se laisser sécher au soleil. Il sourit, amusé par cette vision qui lui rappelait le Du Weldenvarden .

Maeglin méditait tranquillement dans l’eau, c’était agréable de faire quelque brasses sont l’eau en réfléchissant de tout et de rien, de son origine, de son histoire si courte soit-elle, de sa mission fantôme inachevée, de ses deux nouveaux compagnons aussi étranges l’un que l’autre mais de compagnie agréable. Puis il fit la planche en fermant les yeux, il pensait à l’aventure qui l’attendait, il esquissa un sourire « tout ça pour des cochons « se dit-il. Ensuite il essaya de se concentrer afin de sentire les esprit des créatures vivantes autour de lui …rien à faire! Il n’y arrivait décidément pas! Pour quelqu’un de la race des elfes, il avait des capacités mentales pitoyables, s’il n’avait pas eu son entraînement au combat il aurait eu de quoi se sentir démuni dans un monde pas franchement hostile mais pas sans risques non plus. Il avait beau savoir qu’il était normal pour un elfe de sont âge de ne pas contrôler ni la magie ni de pouvoir ressentir les présences, il en était profondément déçu. Comme il aurait voulut maîtriser la magie et puis pourquoi pas par la suite trouver un œuf de dragon! Il ferait certainement un grand dragonnier…

Il fut tiré de ses rêves extravagants par un bruissement de feuilles mortes et de mousse sur le sol près du bord. D’un bond l’elfe se remit sur ces jambes et ouvrit les yeux, sur le qui-vive. Ce n’était qu’Ellenwen qui visiblement avait choisie d’écouter son conseil et d’aller parler à Akkan. Ah les femmes, elfes ou pas tout est bon pour te contre dire, histoire de ne pas te donner raison, et par derrière, suivre, en douce, ton conseil. Ecroulé de rire par ses pensées Maeglin but la tasse, il sortit alors de l’eau en crachotant, et s’enquit d’un endroit soumis au vent et au soleil pour sécher. Une fois l’endroit idéal trouvé, il réfléchit aux questions qu’ils pourrait poser plus tard à l’Elfe qui l’intriguait tant. Après quelques longues minutes passées à y penser, Maeglin bondit sur ses jambes, constatant qu’il était sec, il se remit en route pour la cascade afin de se rhabiller et de retrouver ses compagnons.

Arrivé à la cascade, il découvrit l’Elfe enveloppée dans une couverture qui semblait appartenir à Akkan, elle lui sourie, le demi-elfe semblait aller bien mieux. Ravi de voir ses compagnons en bon termes, Maeglin entreprit de se rhabiller d’une façon fluide et rapide puis il déclama d’une voie rieuse:
« Avez vous finis de vous laver ? peut-on rentrer au campement ? »
De retour au campement, après une marche agréable dans le bois humide, Akkan, qui, comme les elfes avaient pu le remarquer faisait quelques étirements, leur demanda de combattre avec lui afin de s’entraîner mutuellement.

Maeglin était charmé par l’idée, il accepta mais demanda à Akkan un cours répit lui permettant d’exécuter le rimgar -ou danse du serpent et de la grue- qu’il pratiquait au niveau 3, ce qui n’était pas mal vu sont jeune âge. Puis, il sortit de son paquetage sa grosse et longue épée à deux mains, un simple être humain aurait sans doute été incapable de la mouvoir avec la grâce et la rapidité dont il s’avait faire preuve. Soudain, toute son excitation retomba et sans plus aucune grâce, il s’assit sur une souche, dépité. Maeglin était rouge de honte, il se tourna promptement ver Ellenwen et lui pria dans un murmure inaudible:

« Ellenwen svit-kona, dans le cas présent, bien que vous ne voulez pas de se titre vous le méritez amplement de ma part, voyer mon inexpérience et ne vous en moquer pas, il se trouve que je suis incapable de faire appel à la magie, ne l’ayant jamais appris. Aussi, je vous demande d’accepter de gainer nos épées par la magie dont nous avons pu voir l’effet lorsque vous avez rassemblé les porcs dans la grange toute à l’heure. »
Puis il s’agenouilla en baissant la tête.
Revenir en haut Aller en bas
Ellenwen

Dirigeante de l'Equilibrium

Nombre de messages : 22351
Âge : 34

http://bartimeus.actifforum.com

Fin d'une histoire et début d'une autre - Page 2 Vide

Ellenwen
Dirigeante de l'Equilibrium
Message Sujet: Re: Fin d'une histoire et début d'une autre | Jeu 21 Aoû 2008 - 22:37


Tout en attendant la réponse de son interlocuteur la jeune femme ferma légèrement les yeux, profitant des derniers rayons de soleil et du vent qui venait courir sur sa peau et jouer avec ses cheveux, dont quelques mèches commençaient déjà à sécher et s'envolaient doucement. Le léger froid qui commençait à tomber lui piquetait légèrement la peau pendant que de délicieux frissons se glissaient le long de son échine. Elle s'était rarement sentie aussi vivante qu'à ce moment là, alors qu'elle était coupée de toutes ses préoccupations habituelles et qu'elle pouvait enfin savourer le bonheur de profiter de ce qui l'entourait. Son esprit était grand ouvert et s'éparpillait aux quatre vents et communiait avec la nature, même si cette expression l'avait toujours hérissée par sa mièvrerie qui, selon elle, était parfaitement ridicule et ne trahissait en aucun cas la réalité. Quoiqu'il en soit, malgré ses lèvres légèrement bleutés et sa légère chair de poule, la jeune femme se sentait parfaitement bien. Elle poussa un petit soupir de contentement, résistant à l'envie de se métamorphoser en tigre et de se blottir là, bien au chaud sur son rocher, à se gorger des derniers de soleil tout en ronronnant paisiblement. Mais quelque chose lui disait que, cette fois, la couple serait pleine pour ses pauvres compagnons de voyage qui la prendraient définitivement pour une sorcière à bruler au bucher car même chez les elfes la métamorphose était quelque chose qui n'existait pas, à moins de le choisir dès son plus jeune âge et la chose était irréversible. Elle-même ne savait pas très bien par quel miracle elle avait le don de changer de forme ainsi, en trois animaux bien particulier, sans utiliser de magie aussi pouvait-elle parfaitement bien comprendre l'effroi que l'on pouvait ressentir quand, alors que l'on croit parler à une jeune femme et que, se retournant, on se retrouve nez à nez avec un tigre, un renard ou un aigle... Quoiqu'il en soit elle ne tenait pas à les choquer plus qu'elle n'avait déjà pu le faire. Elle fut d'ailleurs heureuse de constater que le jeune homme ne semblait pas lui en vouloir malgré ce qu'elle avait pu lui faire subir bien qu'il semblât légèrement mélancolique. Elle l'écouta parler sans l'interrompre mais, avant qu'elle n'ai pu lui répondre elle eut la surprise de ne voir se lever pour lui apporter de quoi se réchauffer. Elle haussa un sourcil profondément surpris - et oui, les sourcils savent être surpris indépendamment de la volonté de leur propriétaire bien que cela reste un cas rare et flagrant de révolte. Elle n'aurait jamais cru que qui que ce soit, et surtout pas des personnes qu'elle connaissait depuis à peine quelques heures, se soucierait assez de sa santé pour prendre soin d'elle au point d'aller chercher une couverture pour la réchauffer. Elle n'esquissa donc aucun mouvement tout en suivant des yeux, puis de l'esprit la progression du jeune homme tout en tournant ses paroles dans son esprit. Ainsi donc il allait faire un effort pour qu'elle ne bouleverse pas ses habitudes. Peut-être avait-il compris ce qu'elle avait tenté de lui expliquer, tout en ayant conscience de s'être emmêlée dans ce qu'elle disait, ou peut-être avait-il simplement pris conscience que, dans une équipe chacun devait s'adapter à l'autre. Ou encore peut-être ne voulait-il pas paraitre trop exigeant alors qu'il en aurait eu le droit. Elle n'arrivait pas réellement à le déterminer. Les motivations et les pensées du jeune homme lui paraissaient parfois bien obscures et, une nouvelle fois, elle ne pouvait se résoudre à les explorer de l'esprit. Sa question sur la paix et la tranquillité lui arrachèrent un sourire désabusé et bien triste. Elle était bien placée pour savoir que rien, pas même la forêt qui avait semblé si calme au chasseur, n'était épargné par les conflits de toute sorte. Les ombres se battaient pour récupérer la princesse du Surda pendant que elle et Pierrot se battait pour les en empêcher. Quelques coups d'état se fomentait pendant que le Nomins Aegati s'alliait à la Guilde des Ténèbres pour contrer le Concile des Ombres. Les intrigues politiques s'entrecroisaient au vengeance particulière pendant que chacun essayait de se débattre pour maintenir sa tête hors des flots. Lorsque l'on possédait un minimum de puissance il devenait impossible de ne pas se souscrire à tous ces combats et de fermer les yeux sur ce qui se passait. Alors qu'on tournait le dos à un duel on rencontrait une femme violée par une bande de pillards ou bien les membres d'une secte qui torturait ses fidèles pour les faire cracher toujours plus d'argent. Il était dur d'ignorer cela bien longtemps. Surtout lorsque, comme elle, on voyageait à travers tout le pays. Mais elle aussi aurait aimé pouvoir se terrer dans un coin, oublier toutes les horreurs qu'elle avait vécu, et qu'elle vivrait encore, pour pouvoir se créer un petit coin de paradis rien qu'à elle. Elle aussi aspirait à cette tranquillité qu'évoquait le jeune homme. Elle eut un sourire triste et dénué d'illusions qu'elle s'efforça, avec un brillant succès du à l'habitude, de remplir de joie et de remerciement lorsqu'elle vit revenir le jeune homme avec une chaude couverture qu'il lui tendit, non sans baisser les yeux avant de pouvoir l'apercevoir. La jeune femme eut un sourire amusé mais ne fit aucune remarque et s'enroula dans le tissus. En un tour de main elle s'en fit une robe, maintenue à la poitrine et qui lui tombait un peu au dessus des genoux. Ce fut seulement à cet instant qu'elle prit la parole.

- Je vous remercie pour votre sollicitude. Elle me touche bien plus que vous ne pourriez le croire... Mais je crains malheureusement que vous ne puissiez trouver nul part la paix que vous avez pu connaitre dans la forêt. Et je crains fort de ne pas être la bonne personne qu'il faudrait accompagner pour pouvoir effectuer un voyage tranquille et sans risque... Et j'ai la triste certitude que si vous passez trop de temps en ma compagnie vous finiriez par regretter vos illusions de jeunesse et à voir votre si douce et si accueillante forêt comme un sombre repère à problèmes... Enfin, je suis peut-être trop vieille, trop aigrie et trop cynique pour voir les choses autrement...

Elle eut un petit haussement d'épaules qui n'engageait à rien et conclut sur un grand sourire qui se moquait d'elle-même. Elle avait conscience de l'aspect pessimiste qu'elle pouvait donner par instant et elle ne tenait pas à alourdir l'ambiance par ses expériences désagréables qui avaient peu à peu occupées sa vie jusqu'à occulter tout ce qu'il y avait de beau autour d'elle. Ce petit voyage était l'occasion pour elle de se ressourcer et elle ne tenait pas à penser à tout ce qu'elle avait laissé derrière elle. Aussi la proposition d'un peu sport, même de sport de combat, lui arracha-t-elle un grand sourire tout seul. Cela la changerait de ses idées noires... depuis le temps qu'elle n'avait pas eu le loisir de s'entrainer pour le plaisir. Elle acquiesça d'un large mouvement de la tête ravi puis, voyant que les deux hommes rentraient au campement elle courut vers le rocher où elle avait laissé ses vêtements. Elle ne tenait pas à laisser sa robe à la proie de tous les prédateurs nocturnes - ou non nocturnes - qui pourraient trouver amusant d'améliorer l'ordinaire douillet de leur nid ou tanière avec celle-ci. Lorsqu'elle posa la main sur le tissus, maintenant presque sec, elle ne put s'empêcher de regarder autour d'elle le site, à la beauté si particulière et si rafraichissante. La vent, qui s'était cette fois réellement levé jusqu'à devenir une bonne brise, faisait onduler la surface de l'eau du lac que venaient effleurer les brasses de quelques saules pleureurs. La cascade y plongeait dans un doux murmure, éclaboussant les pierres alentours dans de fines vagues de gouttelettes argentées. La haute falaise surplombait le tout comme une immense ombre noire. Pendant quelques secondes l'elfe resta comme hypnotisée par le spectacle, qui lui rappelait tant l'entrée de sa propre demeure puis s'ébrouant pour chasser ses pensées, elle attrapa sa robe d'un mouvement preste et prit le chemin du retour vers le campement en courant, ses pieds fins touchant à peine le sol. Lorsqu'elle arriva aux buissons épineux elle étouffa un petit reniflement catastrophé puis, laissant tomber la couverture qui se serait agrippée dans les épines elle se coula sans trop de mal entre les branches. Elle prit soin de se revêtir à nouveau de tissus avant d'arriver au campement où elle entendait Akkan et Maeglin parler de leurs techniques de combat. Avant de pousser la dernière branche elle esquissa un léger sourire amusé par la cohésion qui semblait régner dans le groupe, malgré la différence totale de tous ses composants. Tout en les observant du coin de l'oeil, sans faire plus de commentaires, elle se dirigea vers son sac d'où elle sortit sa tenue de combat, bien plus adaptée qu'une robe ou qu'une couverture. Laissant tomber celle-ci au sol avant de la plier soigneusement, tournant le dos à Akkan, elle enfila rapidement sa tenue de cuir noir et souple qui se composait d'une sorte de bustier au manches longues, d'un pantalon qu'elle rentrait dans ses hautes bottes. Puis, d'un geste machinal elle tressa ses longs cheveux pour qu'ils ne la gêne pas. Puis, reprenant la ceinture qu'elle avait laissé tomber en même temps que ses affaires, elle la passa à sa taille, vérifiant d'une main que son épée y tenait toujours. Lorsqu'elle sentit la poignet de métal sous ses doigts elle sourit franchement, rassurée de cette présence familière. Puis, enfin prête elle rejoignit ses deux compagnons. Akkan semblait continuer sa séance d'étirement pendant que Maeglin effectuait les gestes du rimgar. Elle les regarda faire en souriant et se contenta de s'étirer légèrement les bras. Son corps était depuis longtemps rompus aux combats de toute sorte, de ceux dont on risque de mourir si l'on ne prévoit pas l'attaque quelques secondes avant qu'elle n'arrive sur vous, et la jeune femme n'avait presque plus rien à faire pour qu'il lui réponde parfaitement. Lorsqu'elle eut fini elle se redressa et attendit à son tour tout en observant les armes de ses compagnons. Avec un petit rire elle rassura Akkan :

- Ne vous inquiétez pas... Ce sont les seules choses qui comptent lors d'un combat. Si vous ne vous fiez qu'à vos connaissances, au style que vous a inculqué votre mentor vous ne risquez pas de survivre bien longtemps... car votre adversaire pourra le connaitre aussi et savoir le contrer... et le surpasser. Il vaut mieux inventer sur l'instant...

Elle sourit doucement et, se rapprochant légèrement de lui elle observa sous toutes les facettes son marteau de guerre avant de conclure d'un petit hochement de tête appréciateur. Puis elle se tourna vers Maeglin avant de hausser les sourcils d'étonnement face à son épée à deux mains. Une belle arme s'il en était... Une très belle arme... Et son possesseur semblait le savoir... Il arborait un sourire ravi, comme un enfant à qui l'on vient d'offrir un cadeau d'anniversaire particulièrement satisfaisant. Une nouvelle fois la jeune femme ne put s'empêcher de songer combien de tels compagnons réussissaient à alléger son esprit... Elle rit donc doucement... jusqu'à ce que, à sa grande surprise, elle voit le jeune homme s'effondrer sur un tronc d'arbre, malheureux comme les pierres et honteux comme un poux végétarien. Elle s'approcha de lui avec lenteur et douceur avant de s'accroupir pour se mettre à sa hauteur. Elle le regarda jusqu'à ce qu'il relève les yeux vers elle, les pommettes colorées de rouge et que, d'une voix à peine audible il lui confit ses tourments. Pendant une seconde elle resta interloquée puis elle éclata de rire. Non pour se moquer de lui, elle se serait fait tuer plutôt que de tenter, mais parce qu'elle avait oublié ce détail... et qu'elle était bien incapable de le résoudre. C'était la première fois depuis que son absence de magie lui était tombée sur le dos comme un vampire suceur de sang sur le cou d'une jeune demoiselle, qu'elle était follement amusée par cette malchance. Lorsqu'elle avait compris qu'elle était incapable ne fut-ce que d'obtenir une petite flammèche elle en avait été si profondément abattue que ses actions tenait du suicide le plus pur - elle avait défié à elle seule une bande d'ombre particulièrement remontée. Et voilà qu'elle riait... le visage rejeté en arrière elle riait à gorge déployée, autant pour conjurer la tristesse qui l'enveloppait encore comme un étaux de plomb qu'à cause de l'ironie de la situation. Puis, reprenant son calme elle regarda avec sérieux le jeune elfe qui la regardait tout penaud puis lui expliqua avec douceur et sérieux :

- Ne soyez pas si honteux, Maeglin... Nul ne peut posséder la magie en un tour de main... Et si le temps n'est pas venu pour vous de la maitriser c'est qu'il y a des raisons que nous ignorons... Mais je sais, je sens, que vous deviendrez un grand magicien... Ne soyez pas inquiet pour cela... et excusez mon éclat de rire qui vous a peut-être paru bien vexant c'est que, voyez vous, bien que parfaitement capable de maitriser la magie j'ai été récemment privée de tout pouvoir de m'en servir. Je ne saurais vous expliquer ni pourquoi ni comment mais je suis dans l'impossibilité totale de créer la moindre petite flamme, de faire voler le moindre petit objet bien que je puisse toujours lier mon esprit à tout ce qui m'entoure. J'ai toujours la capacité de faire de la magie mais je n'arrive plus à m'en servir... C'est un peu confus, excusez mon manque de clarté mais je ne pourrais être plus précise.

Elle ne précisa pas le mal que ce vide pouvait créer en elle, ni l'affolement complet des sens que cela pouvait provoquer. Elle ne précisa pas non plus que cela lui arrivait alors qu'elle était probablement la magicienne la plus puissante de tout l'Alagaësia et le Surda réuni. Elle ne tenait pas à se vanter, ni à rendre plus mal à l'aise le jeune homme qui ne parvenait toujours à abandonner ses titres. La seule chose qu'elle espérait était qu'il ne rejetterait pas sa compagnie avec dégout, ce qu'elle savait possible ou probable.
Revenir en haut Aller en bas
Akkan


Nombre de messages : 740
Âge : 38



Fin d'une histoire et début d'une autre - Page 2 Vide

Akkan
Dirigeant de l'Equilibrium
Message Sujet: Re: Fin d'une histoire et début d'une autre | Ven 22 Aoû 2008 - 11:25


Akkan écarquilla légèrement les yeux, il savait que la magie existait, mais il ne connaissait pas ses applications. Il ne comprenait même pas à quoi faisait référence l'elfe. Ellenwen était magicienne, il avait pas fait attention à cette remarque la dernière fois, mais cette fois-ci cela lui revint en pleine figure. Ainsi elle avait des capacités bien supérieur au leur. Mais jusqu'a quel point ..
Enfin il mit cette réflexion de côté, elle ne semblait pas méchante et n'avait rien fait à leur encontre. A vrai dire à part le coup des cochons, elle n'avait utilisé aucune magie depuis. Elle ne semblait donc pas dangereuse. De toute façon si elle avait des pouvoirs, il ne pouvait a l'heure actuel rien faire contre. Et puis je ne pense pas qu'elle souhaite être considéré comme un être supérieur ou être l'objet de crainte. Après tout il connaissait assez bien le fait d'être rejeté du fait de sa différence.
Quand Maeglin déposa sa lame sur le sol, Akkan le regarda surprit de le voir s'asseoir. Quand il interpella Ellenwen, Akkan ne comprit rien à l'échange. Apparemment Maeglin était déçu de ne pas savoir se servir de la magie. Mais de quoi parlait-il quand il disait "gainer".


- De quoi vous parlez ? Gainer ? Pour nous protéger ?
Bah je peux vous proposer 2 autres solutions moins classe.
On peut simplement enrouler nos couvertures sur nos armes pour éviter de se blesser, ça nous fera de bon bleu mais ce sera moins pire que de se trancher un membre ou de le broyer.
Sinon on peut s'entraîner à mains nues, la aucun risque.
Sinon si chacun de nous maîtrise suffisamment on peut y aller tout simplement au feeling, savoir s'arrêter juste avant est aussi important que de donner le coup final. Cependant j'ai bien peur de faire mal à l'un de vous deux. Si les couverture ne vous convienne pas nous nous entraînerons à mains nues.


Il écouta après la réponse d'Ellenwen et compris pourquoi elle n'avait pas fait usage de magie, ainsi elle avait perdu son lien. Il eu pitié de cette femme qui avait perdu son lien, elle semblait le ressentir comme la perte d'un membre ou d'un sens. Cela l'attrista, mais quelque part si elle l'avait perdu sans savoir pourquoi il restait une chance pour qu'elle le récupère.

Akkan retira sa tunique de cuir, déjà usé il ne souhaitait pas l'abîmer. Ce qu'il révéla alors avait de quoi à laisser pantois. En effet, en plus d'une carrure imposante, son corps était parsemé de cicatrice plus ou moins bien refermés et plus ou moins ancienne. Celle-ci bien que cicatrisé laissait entrevoir une vie pas aussi simple que d'apparence. Il avait bien sur combattu dans quelques batailles au sud de la forêt et avait eut à diriger quelques petits groupes de villageois pour se défendre des pillards. Cependant, certaine marque paraissait être dû à un entraînement vigoureux. En effet sur les maîtres qu'il avait trouvé, aucun ne disposait de magie et si la couverture le protégeait de bien des blessures, parfois il finissait en lambeaux après un entraînement. Il avait été entraînée à la dur et on sentait que il n'avait pas appris que la théorie. Cependant le corps ne semblait pas en souffrir plus que ça. On pouvait remarqué qu'il s'en sortait bien et ne semblait pas gêné par les coutures qui courait dans tous les sens.
(Pour être exact il avait en tout et pour tout une dizaine de balafres réparti sur le tronc, le dos et les bras. Sa tête restait elle pour le moment intact.)

Il se mit donc en position. Une position laissant des ouvertures, car ces cicatrices montrait aussi que si il avait survécu à chaque fois, il n'en demeurait pas moins que son propriétaire n'était pas un expert.


Dernière édition par Akkan le Ven 22 Aoû 2008 - 18:16, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
maeglin


Nombre de messages : 42
Âge : 33



Fin d'une histoire et début d'une autre - Page 2 Vide

maeglin
Message Sujet: Re: Fin d'une histoire et début d'une autre | Ven 22 Aoû 2008 - 15:25


Maeglin était encore honteux de son ignorance en matière de magie, bien qu’il appartienne au noble et sage peuple des elfes. Enfin, nobles et sages ils ne l’avaient pas toujours été, il le savait mais désormais, après des siècles d’union entre elfes et dragons, sont peuple semblait avoir atteint ce stade bien que de nos jours, ils se comportaient de manière arrogante en général. Il releva la tête, surpris par le rire cristallin de l’elfe, toute fois il n’y avait pas de moquerie dans ce rire, il n’en fut donc pas blessé. Il fut même rassuré de l’entendre dire que son ignorance n’avait rien d’anormal, malgré ses compétences militaires, Maeglin se sentait faible certes, mais plus complètement démuni. Aussi quand Ellenwen lui appris qu’elle était incapable d’utiliser son pouvoir, bien que déconcerté par ce nouveau fait pour le moins étrange, il n’en tint par rigueur à l’elfe, comment aurait-il pu faire une chose pareil alors que lui même ne pouvait se servir de la magie? C’était tout de même surprenant qu’une elfe ayant atteint un niveau en magie si intense qu’il arrivait à le pressentir sans même entrer en contact avec son esprit ait trouvé visiblement plus fort qu’elle, un ignoble et lâche ennemi qui aurait sans doute voulu l’abattre en la privant de son pouvoir…mais il aurait échoué ??
Maeglin releva donc sa tête, ses yeux pleins de peine pour son amie, il lui dit donc assez fort pour qu’Akkan l’entende:

« Je suis très touché par la peine que tu dois ressentir à être ainsi privé d’une partie de toi même, surtout d’une partie aussi forte, et bien que je doute que nous puissions t’apporter grande aide Ellenwen svit-kona, si Akkan est d’accord avec moi, nous tacherons de t’aider de notre mieux afin que tu retrouve ta force passée. »

Ainsi donc, ils leurs serait impossible de gainer leurs armes, ce qui était problématique pour leurs entraînements car sans cette protection, ils leur était facile de se blesser mutuellement, ce qu’il vaudrait mieux éviter…C’est alors qu’Akkan vint à leur secoure, proposant des méthodes « moins classes » comme il le disait. Bien que ce soit rudimentaire, Maeglin jugea avec un sourire amusé le bon sens du demi-elfe. Complètement déconcerté par son inexpérience, Maeglin s’était laissé débordé par ses émotions et avait oublié que des solutions sans magie existaient. Il se tourna donc vers Akkan et lui dit en hochant la tête pour acquiescer :

« Vous avez parfaitement raison, il nous sera possible de nous entraîner ensemble armes à la main et j’ai hâte que nous commencions, car ce sera un véritable plaisir. Cependant, je ne suis pas d’accord avec toi sur un point, le peu d’expérience que j’ai ne m’a donné qu’une leçon véritablement importante, ne jamais sous estimer un ennemi, de plus, même lorsqu’il est visiblement désarmé, rien ne te dis qu’il ne s’agit pas d’un magicien qui attendra que tu tourne les talons pour t’abattre de sa magie, et s’il ne peut s’en servir, sa langue s’il sait l’utiliser habillement le sauvera et il redeviendra fort, t’affrontera de nouveau, qui te dis que tu sera alors vainqueur? Lorsqu’un ennemi est à ta merci, n’hésite pas sans quoi c’est toi qui tôt ou tard sera mort, de la même manière ne retiens pas tes coups une fois que tu es sur qu’il s’agit d’un ennemi, ne fais pas preuve de pitié pour eux, ils n’en auront pas pour toi! »

Après ce discours, Maeglin commença à prendre une armure dans son sac, quand il vit qu’Akkan se battrait torse nu, amusé, il rangea son armure et enfila une tunique simple et légère agrémenté d’une ceinture et de bracelets de force, il regarda alors ses compagnons :

« Très élégant Ellenwen, Akkan, je n’ai pas autant de cicatrices que toi, c’est impressionnant, cependant, ceux de la race des elfes n’ont jamais de cicatrices lorsqu’ils ne désirs pas leur présence puisque la plus part d’entre eux peut les effacer par leur magie, les autres demandent à des proches plus expérimentés dans cet art! Bien, on va pouvoir commencer ! Comment va t-on procéder? Je propose de faire du deux contre un à tour de rôle, c’est à dire que pour commencer par exemple, Ellenwen et toi Akkan vous vous batterez à deux contre moi en même temps, puis au bout d’un moment, c’est toi qui te retrouvera seul contre Elenwen et moi et pour finir Ellenwen contre nous deux. Cela vous convient-il? »

Une fois ses explications données, Maeglin enroula sa couverture tout le long de son épée, en attendant la réaction des autres.
Revenir en haut Aller en bas
Ellenwen

Dirigeante de l'Equilibrium

Nombre de messages : 22351
Âge : 34

http://bartimeus.actifforum.com

Fin d'une histoire et début d'une autre - Page 2 Vide

Ellenwen
Dirigeante de l'Equilibrium
Message Sujet: Re: Fin d'une histoire et début d'une autre | Ven 29 Aoû 2008 - 12:42


Lorsque Maeglin parla de magie, de sa magie qu'il ne contrôlait pas encore, Ellenwen surprit un éclair de surprise dans les yeux d'Akkan. Pendant un moment elle en resta interdite, tant ces phénomènes lui semblaient naturels et étaient rentrés dans son quotidien - elle ne connaissait pas une seule personne qui en ignorât l'existence. Certes, beaucoup les craignaient mais beaucoup plus encore voulaient les posséder mais tous connaissaient les histoires épouvantables ou fantastiques qui courraient au sujet des elfes et de leur merveilleuse capacité à maitriser toute forme d'énergie pour les transformer en résultat aussi effrayant que grandiose. Elle avait été habituée depuis toute petite à être considérer par tous, humains comme nains, comme appartenant à un peuple à demi magique, que certains considéraient même comme une légende pour enfant. Aussi avait-elle beaucoup de mal à ne pas être surprise lorsque quelqu'un ne semblait pas connaitre la magie et surtout, ne semblait pas savoir que tous les elfes en étaient pourvu. Mais elle se rappela avec un petit sourire que son compagnon semblait fort peu au courant de ce qu'était son peuple, ou plutôt, l'un de ses peuples, et qu'il semblait avoir toujours vécu à l'écart des humains. Il ne pouvait donc pas connaitre toutes ces légendes, tout ce que l'on racontait et murmurait aux enfants pour les bercer le soir. Son ignorance, une nouvelle fois, faisait l'effet d'un baume réparateur à l'esprit de la jeune femme qui redécouvrait un monde qu'elle avait perdu de vue depuis trop longtemps à son gout et qu'elle avait beaucoup apprécié. Et, pour la première fois depuis longtemps, elle avait l'impression que nul n'attendait d'elle quelque chose. Ils ne s'attendait pas à ce qu'elle les défende, à ce qu'elle leur apprenne la magie, à ce qu'elle soit capable de s'en servir, à ce qu'elle devienne toujours plus forte, à ce qu'elle combatte... Ils s'attendaient juste à ce qu'elle reste en vie, ce que, de toute manière, elle comptait bien faire. Ils avaient semblé désolés d'apprendre qu'elle avait perdu ses pouvoirs, non parce que cela représentait un problème dans les combats mais plus parce qu'elle en souffrait. Même si au fond cela aurait pu être pire pour elle. Certes elle ne pouvait plus faire de magie mais n'avait pas perdu toutes ses capacités. Elle pouvait toujours se servir de son esprit, établir des liens, sentir les sentiments des autres. En réalité elle n'avait perdu que la partie concrète de ce qu'elle pouvait faire. Même si ses deux compagnons semblaient mélanger un peu le tout alors qu'il existait une différence primordiale entre la magie et la puissance de l'esprit même si, bien évidemment, les deux étaient étroitement liés. On pouvait comparer la magie à une arme. C'était le pouvoir de concrétiser son énergie en prononçant un mot en ancien langage, qui désignait l'essence même de l'objet que l'on invoquait. Pour créer du feu, par exemple, il lui suffisait de prononcer le mot qui le désignait, Brisingr, et de se concentrer pour que son énergie devienne feu. Et c'était cette capacité qu'elle avait perdu. L'esprit en revanche pouvait être comparé à un sens, comme la vue ou l'odorat. Si l'on pouvait voir un ennemi, sentir son odeur dans le vent, ou même sentir les vibrations que provoquaient ses pas dans la terre, un magicien un peu doué pouvait également le sentir à son esprit. Celui du magicien était alors comparable à une sorte de radar qui repérait l'âme de toutes les choses vivantes autour de lui. Les magiciens les plus doués pouvaient même établir des liens entre toutes les choses vivantes et ressentir leurs émotions, sentir ce qu'ils ressentaient, la douceur du soleil et la tiédeur de la terre gorgée d'eau. S'il fallait être doué de magie pour cela on pouvait tout de même exploiter une partie des capacités mentales sans avoir le moindre pouvoir. On pouvait, par exemple, apprendre à fermer son esprit à celui d'autres personnes. Pendant un court instant la jeune elfe fut sur le point d'expliquer ses préceptes à ses compagnons mais y renonça rapidement. Il était dur de saisir le concept quand on n'avait pas soi-même pratiquer un tant soit peu. Et puis elle n'était pas sure que cela soit bien nécessaire, ils n'avaient pour l'instant aucune raison d'apprendre tout cela. Elle se contenta donc de les remercier de leur sollicitude d'un grand sourire et de les rassurer.

- Je vous remercie de vous inquiéter pour moi mais il n'y a aucune raison. Même si le choc a été très grand lorsque je m'en suis aperçue j'ai fini par m'habituer à cet état des choses. Je ne peux rien y faire et même si, je l'avoue, je me sens un peu démunie privée de ce qui était devenu une partie de moi-même, j'ai appris à ne pas m'en faire. Après tout ce n'est pas la première fois que cela m'arrive et si j'ai réussi à survivre une première fois, j'arriverais à survivre une deuxième fois. Elle rit doucement avec sincérité. Mais je crains que vous ne puissiez faire grand chose pour moi... Nul ne m'a enlevé ce pouvoir et je ne pense pas que quelqu'un puisse me le redonner. Pour cela il aurait fallu que quelqu'un ou quelque chose pénètre dans mon esprit et le bloque le pouvoir de concrétiser mon énergie pour la transformer en magie et je doute que quelqu'un en soit capable. Parfois certains évènements traumatiques sont capables de refouler ces pouvoirs mais je n'en ai subi aucun depuis longtemps donc je ne pense pas que cela en soit la cause. Je ne sais absolument pas pourquoi mon pouvoir a disparu mais je fais confiance à la nature. Il doit y avoir une raison et lorsque celle-ci ne sera plus valable tout redeviendra comme avant...

Elle sourit une nouvelle fois, avec une confiance sereine. Puis une nouvelle pensée vint adoucir encore son visage. Elle qui n'avait jamais eu d'apprenti, et n'avait jamais souhaité en avoir, voilà que en quelques heures, elle en avait deux à qui, si elle ne pouvait leur apprendre la magie, elle essayait d'en expliquer les rouages. Elle devait vraiment devenir gâteuse avec l'âge. Elle secoua doucement la tête, amusée, ce qui fit balancer sa longue tresse qu'elle maintint d'une main. Puis, elle se désintéressa de la question pour revenir à celle, plus pratique, du combat. Les solutions d'Akkan pour éviter de prendre des coups étaient plaisantes, même si elle doutait fortement que les couvertures survivent à l'expérience... or les nuits étaient fraiches dans les montagnes. Et elle-même n'en avait pas. Elle possédait pour seule protection contre le froid sa cape de voyage, bien épaisse et avec laquelle elle avait voyagé à travers tout l'Alagaësia. Quant au combat à mains nus, même s'ils développaient les réflexes et la force physique, il était en réalité fort peu utile contre des ombres et, toujours préoccupée par le risque qu'elle faisait courir à ses compagnons, elle préférait de loin les entrainer à se défendre de manière efficace. Le combat sans protection était donc plus intéressant malgré le fait que si l'un des trois étaient blessés elle serait incapable de les soigner. Les couvertures restaient donc la seule solution acceptables... Pendant une petite minute la jeune femme resta entièrement silence puis elle fit par acquiescer gravement pour donner son avis après avoir expliqué en quelques mots ce qu'était gainé une lame avec de la magie.

- Oui, Maeglin me demandait de créer, à l'aide de la magie, une couche protectrice qui, si elle n'empêche pas les bleus ou les courbatures, empêche la lame de couper les chairs. Mais votre solution des couvertures est parfaitement satisfaisante à mon avis, même s'il faudra faire attention à ne pas trop les couper pour ne pas mourir de froid cette nuit. Elle rit. Il me reste aussi la possibilité de chanter pour transformer des morceaux de bois en armes mais je ne suis pas sure d'être capable de le faire dans l'état ou je le suis. Avisant l'air un peu dépassé d'Akkan elle lui expliqua d'un sourire. Notre peuple, les elfes, possèdent la capacité de chanter... même si le terme défini très mal ce que nous faisons en réalité. Il ne s'agit pas là d'exercer nos cordes vocales dans un résultats plus ou moins pluvieux mais de... de modifier ce qui nous entoure. Le concept est dur à expliquer, du moins en langage commun... Mais... comment dire... Il faut savoir que les elfes parlent, entre eux, un langage différent de celui que tu emploies habituellement. Tu nous as entendu l'employer avec Maeglin. C'est ce que l'on appelle l'Ancien Langage, que l'on différencie du Commun langage. Cette langue donc est la langue par laquelle chaque chose a été créée. Quand tu emploies un mot de cette langue, par exemple quand tu prononces le mot feu, qui se dit Brisingr, tu ne désignes pas ce que tu vois. Tu désignes l'essence même de ce qu'est le feu. Je veux dire... à la différence du Commun Langage parlé dans l'Alagaësia où chaque chose est désigné par un nom que l'on lui a attribué de manière parfaitement arbitraire et qui varie d'un pays à l'autre, l'Ancien Langage lui définit ce qu'est la chose. Je ne sais pas si je me fais bien comprendre. Bref... comme nous désignons les choses selon leur essence nous pouvons les modifier, par la magie, sans les altérer. En réalité lorsque nous chantons nous faisons en quelque sorte le travail du forgeron avec du métal à ceci prêt que nous n'avons pas besoin d'outils. Notre seule voix suffit. Ainsi grâce à nos chants nous pouvons modifier les choses... Cela peut aller du bois au métal ainsi qu'à diverses choses... Il nous suffit d'évoquer ce que nous voulons en ancien langage et, en procédant avec douceur nous pouvons amener le matériaux que nous travaillons au résultat que nous désirons. C'est ainsi par exemple qu'à Ellesméra, notre capitale, nous vivons dans des arbres vivants que nous avons modifié grâce à nos chants. Nous avons taillé des escaliers fins comme de la dentelle, ouvert des portes et des fenêtres, dressé des tables et des chaises dans un bois vivant... et qui reste vivant. Tout est poli parfois rugueux, parfois transparent... mais toujours vivant. Enfin... elle rit doucement, je ne sais pas si je suis très claire mais c'est promis, je fais de mon mieux.Elle rit doucement et laissa planer un petit silence avant de changer de conversation. Mais je ne suis pas d'accord avec toi, Maeglin. Il ne faut jamais infliger aux autres ce que tu n'aimerais pas que l'on t'inflige à toi-même. Il faut avoir pitié sinon tu deviendras comme ceux que tu combats, un mercenaire sans pitié. Il existe beaucoup d'autres moyens de réduire un adversaire à sa merci sans pour autant le tuer. La mort n'est qu'une solution définitive et bien peu plaisante... Enfin... je pense que vous le découvrirez par vous-même.

A l'évocation de ses quelques phrases le visage de l'elfe s'était légèrement refermé, comme si de mauvais souvenirs étaient revenus la visiter. Ce qui était le cas. La seule fois où elle avait oublié son éternelle clémence envers autrui avait été le pire jour de sa vie. Ce jour là elle avait retrouvé l'assassin de ses parents, un ombre qu'elle les avait vu tué sous ses yeux. Elle s'était battue contre lui avec une rage qu'elle n'avait jamais connu avant de le tuer. C'était la seule fois où elle avait tué un ennemi en face à face - parfois certaines considérations s'effacent lorsque vous êtes pris dans un conflit à grande échelle et que vous taillez dans la masse pour ne pas être taillé. Mais bien loin d'effacer sa colère, voir son ennemi de toujours disparaitre ne l'avait pas soulagé de son chagrin qui s'était accru. S'y était alors mêlé un sentiment de fin et d'impuissance qu'elle n'avait alors encore jamais connu... et qui l'avait poussé à perdre une partie de ses sentiments, de ses réflexions et de ses habitudes... jusqu'à ce qu'elle tente d'assassiner son meilleur ami, poussant le pays à la guerre. Pendant un bref instant l'elfe se replongea, comme cela lui arrivait parfois, dans ses souvenirs désagréables qui s'enchainaient les uns aux autres, toujours plus rapidement et toujours plus féroce. Elle en fut tirée par la voix de Maeglin. Pendant quelques secondes elle resta légèrement hébétée avant d'éclater de rire. Elle n'avait jamais encore entendu quelqu'un considérer sa tenue de combat comme étant élégante. A vrai dire elle n'aurait jamais cru possible que l'on considère l'une de ses tenues comme élégante. Pratiques, légères, confortables et souples... parfaites pour se mouvoir tranquillement. Quant à cette tenue là... elle l'avait toujours considéré comme exclusivement réservée au combat et particulièrement adaptée pour contrer les coups sans réduire la mobilité. L'idée que l'on puisse la considérer comme élégante semblait presque déplacée ou absurde. C'était un renversement de situation pour le moins comique. Elle secoua donc la tête, franchement amusée tout en se détaillant rapidement du regard... Non, vraiment, sa tenue n'avait rien d'élégante. Elle était sobre et banale. Ellenwen eut un nouveau rire amusé... qui stoppa net lorsqu'elle vit le torse d'Akkan... toutes ces cicatrices. Un rictus de douleur passa lentement sur ses traits avant de s'évanouir pour laisser place à un visage de marbre. Et, une nouvelle fois depuis que cela lui était arrivé, elle se maudit d'avoir perdu ses pouvoirs et de ne rien pouvoir faire. C'était une rage brulante, dévorante et douloureuse envers elle-même. Une condamnation aussi implacable qu'invisible de son inutilité. C'était une envie de se détruire, de se gifler pour se punir de ne pouvoir rien faire. Elle prit sans bruit une profonde inspiration puis s'avança doucement jusqu'à n'être plus qu'à un pas du jeune homme. Elle se demanda ce qu'il avait du subir pour avoir de telles marques. Probablement des luttes pour sa survie. Elle frissonna de dégout, non pour le spectacle qu'elle avait sous les yeux, mais pour l'horreur d'un pays plongé dans la violence. Dans des flash elle revit toutes les scènes auxquelles elle avait assisté et eut envie de cracher à la face du monde. Doucement elle tendit la main et effleura quelques plaies mal cicatrisées. Puis elle se retourna brutalement et se recula de quelques pas. Pendant un moment elle resta les yeux fermés. A cet instant elle se moquait de ce que pouvait penser ses compagnons d'elle. Elle ne se souciait plus de ce qui l'entourait. Plus elle respira profondément, chassa ses pensées de sa mémoire et, se retournant à nouveau elle lança avec un sourire amusé :

- Jolie collection Akkan... Je te proposerais bien de t'enlever tout ça mais tu devras attendre que j'ai retrouvé mes pouvoirs. Ou alors attendre que tu puisses le faire toi-même, ce qui n'est pas à exclure. Mais je dois avouer que c'est assez impressionnant, même pour moi.
Revenir en haut Aller en bas
Ellenwen

Dirigeante de l'Equilibrium

Nombre de messages : 22351
Âge : 34

http://bartimeus.actifforum.com

Fin d'une histoire et début d'une autre - Page 2 Vide

Ellenwen
Dirigeante de l'Equilibrium
Message Sujet: Re: Fin d'une histoire et début d'une autre | Sam 30 Aoû 2008 - 9:46


(dsl de faire deux messages mais ma réponse ne tient pas dans un seul, elle est trop longue... *traumatisée*)

Elle sourit à nouveau, avec plus de facilité et plus de sincérité. Elle avait réussi à mettre ses souvenirs de torture, à oublier sa propre cicatrice qui lui déchirait le ventre, blanche et fine et que nul, pas même les guérisseurs elfes, n'avait pu enlever. Elle se morigéna en silence d'être si prompte à se rappeler de tels moments et de ne pas pouvoir voir un spectacle, somme toute banale pour tout être vivant - après tout le torse d'un fermier n'était pas mieux, buriné par le vent, les coups et les bleus des travaux des champs - sans frémir intérieurement. Elle devenait décidément trop vieille... Elle regarda à nouveau Akkan, sans prendre conscience de ce que son simple geste, qui avait effleuré la peau du jeune homme, avait pu être gênant pour lui. A vrai dire elle ne gardait pas réellement de souvenir de l'avoir fait. Tout avait été brouillé par un nuage de douleur intérieure. Elle n'eut en revanche plus aucun regard pour ses cicatrices, sachant parfaitement que le jeune homme ne s'était pas mis ainsi pour être admiré mais probablement pour ne pas déchirer sa chemise plus qu'elle ne l'était déjà. Tout comme elle-même n'avait pas remis sa robe, pourtant sèche. Elle eut un petit sourire tout en tentant de s'imaginer combattre en robe aussi longue - ce qu'elle n'avait fait qu'une fois et n'avait plus jamais retenté. Au bout de quelques prise de contact plutôt violente avec la poussière du sol, la jeune elfe sourit plus franchement avant de se détacher de ses rêveries. Elle se dirigea alors vers son sac et y prit la robe qu'elle y avait fourré, quelques minutes auparavant. Après tout, déchirée pour déchirée, participer à un combat lui donnerait une belle mort. D'un geste sec elle en déchira une large bande près de l'ourlet qui, à cause des ronces, était devenu parfaitement inutilisable et en entoura sa dague du mieux qu'elle put. Quelques nœuds bien solides vinrent faire tenir l'ensemble. Éloignant légèrement son arme à bout de bras elle observa le résultat jusqu'à hocher la tête, la mine satisfaite. Ce fut cet instant que choisit Maeglin pour proposer un combat... du un contre deux... Pendant une infime seconde, qui passa inaperçue, Ellen ouvrit la bouche pour protester. Elle était certainement plus fine lame qu'eux et ils ne seraient probablement pas trop de deux pour la combattre, elle. Puis, avec un demi sourire, elle se rappela que le péché d'orgueil était l'un des pires péchés qui avaient jamais existé. Elle-même ne s'était pas entrainée au combat depuis fort longtemps - puisque les épées et les dagues étaient rarement très utiles comme un déferlement de magie - alors que ses compagnons ne devaient leur survie qu'à leur propre habileté au combat... Et si elle n'utilisait pas son esprit pour percevoir leurs mouvements - ce qu'elle n'avait pas l'intention de faire - il y avait fort à parier qu'ils allaient la mettre dans l'embarras, même si elle s'alliait avec l'un d'eux. Aussi acquiesça-t-elle avec un grand sourire dynamique et approuva l'idée.



- Oui, l'idée est intéressante. Cela promet de beaux combats... et va nous demander beaucoup de coordination... Je te préviens, Akkan, que c'est la première fois que je combattrais avec quelqu'un qui possède une arme telle que la tienne, et que j'aurais probablement quelques difficultés à en cerner le maintient dans un premier temps... tu vas devoir faire attention à ne pas m'envoyer balader à l'autre bout de la clairière. Elle rit. Mais si nous sommes toujours en forme après un pareil entrainement, j'ai une petite idée pour corser le tout et rendre le combat plus... vivant, ajouta-elle sur un ton mystérieux, un demi sourire aux lèvres.

Puis, sans perdre davantage de temps à parler, la jeune femme se mit en position de combat, les jambes légèrement fléchies, la dague placée au niveau de sa poitrine, prête à encaisser tous les coups... et à les rendre. Du coin de l'oeil elle aperçu Akkan qui faisait de même, à ses côtés, pendant que, devant elle, Maeglin se préparait au combat. Ils étaient tous prêts... Un demi sourire éclaira le visage de l'elfe qui, par habitude, chassa toutes ses pensées de son esprit pour ne plus se concentrer que sur le combat qui allait devoir commencer. Elle avait oublié qu'il ne s'agissait que d'un entrainement amical, ou plutôt, tout en s'en rappelant parfaitement, elle comptait en faire une vraie réplique de combat, à ceci prêt qu'ils allaient tous devoir retenir leurs coups pour ne pas finir en bouille elfique - et à demi humaine pour Akkan. Pendant quelques longues secondes le temps parut suspendu dans la clairière, les trois combattants se tenaient parfaitement immobiles. Ce fut la jeune elfe qui bougea la première, sans même regarder son compagnon. Elle lui faisait confiance pour improviser en voyant ses propres mouvements... après tout s'il avait un peu de logique il agirait comme toutes personnes sensées le ferait et il n'existait pas une infinité de possibilité pour aider son compagnon lors d'un combat. Sur ces réflexions logiques la jeune femme commença doucement, petits pas par petits pas, sans baisser un seul instant sa garde, de contourner l'elfe qui lui faisait face. Il allait devoir faire front face à deux adversaires... diamétralement opposés. La pire des situations. Lorsqu'elle fut arrivée dans son dos elle se figea à nouveau, non pour lui laisser le temps de passer à l'attaque, mais pour lancer un long regard à son coéquipier, espérant qu'il le comprendrait. Il allait devoir agir en même temps qu'elle... Lorsque leur adversaire commença à se tourner, pour garder en vue les deux elfes, elle attaqua. Elle se détendit, comme un ressort, d'un mouvement de tout le corps et sa dague vint s'insinuer sous la défense de son adversaire avant de se retirer, sans chercher à le toucher. Mais le mouvement qu'allait faire le jeune elfe pour se défendre allait ouvrir une voix pour Akkan... Sans perdre de temps la jeune femme s'écarta, pour mieux cueillir Maeglin lorsque celui-ci allait devoir reculer pour ne pas encaisser de plein fouet l'attaque suivante, si Akkan avait suivi la même pensée qu'elle-même. Le combat démarrait vivement... mais sans trop de dépenses d'énergie. Ellenwen sourit avec dureté en songeant à ce qu'allait être la vitesse supérieure....
Revenir en haut Aller en bas
Akkan


Nombre de messages : 740
Âge : 38



Fin d'une histoire et début d'une autre - Page 2 Vide

Akkan
Dirigeant de l'Equilibrium
Message Sujet: Re: Fin d'une histoire et début d'une autre | Sam 30 Aoû 2008 - 18:04


Akkan ne souhaitait pas s'engager comme Mæglin a aider l'elfe, il les avait rencontré et semblait aimable, mais il ne souhaitait pas non plus s'en faire des amis, il craignait cet état de dépendance.
Les paroles de Maeglin ne firent que réveiller des douleurs qu'il ne put s'empêcher de cacher, son visage virant au cramoisi, il refoula la colère aussi vite qu'elle était venue. Tuer son adversaire au combat était une chose l'avoir à sa merci et le tuer en était une autre. Il avait toujours fait de son mieux pour éviter ça, sauf au plus fort des batailles. Il n'avait pas choisit un marteau à deux mains pour rien, même si dans certaines situations il n'avait d'autre choix que de sortir son épée ou d'utiliser son arc.
Il ne répondit pas à l'elfe. Chacun avait ses opinions, mais Akkan n'oublierais pas de sitôt que l'elfe pourrait un jour représenter un danger si il continuait sur cette pente.
Akkan fut étonné que les deux elfes ait autant de réactions face à ses cicatrices, elle lui paraissait naturelle et il avait finit par les oubliés, même les douleurs qui pouvait se réveiller. Il fut surpris que la magie puisse soigner aussi bien les blessures. Il trouvait ça génial. Il aurait pu sauver tellement de villageois et de personne de bien. Il se surprit à espérer pouvoir sauver les gens qu'il aime. Cette pensée l'attrista au plus haut point. Il n'avait plus personne qui le connaissait ou qu'il l'aimait... Il ne laissa cette fois rien passer sur son visage son expression resta juste enjouée de savoir que l'on pouvait soigner des personnes. Il resta interdit tandis que des personnes tendait leurs mains vers lui dans l'espoir d'être sauver, mais il était trop tard, il ne pouvait rien. Ces fantômes le suivait. Ceux qu'il n'avait pas pu sauver et ceux qu'il avait tuer.

Il écouta ensuite avec attention l'exposé de la magicienne, il comprit le principe, même si le fait de ne pas avoir la possibilité d'essayer l'ennuyait fortement, il tenterait dès qu'il verrait un magicien capable de lui apprendre l'ancien langage et l'utilisation de la magie après tout, peut-être n'était-il pas trop tard. De toute façon il pouvait bien essayer plus tard avec cette magicienne, elle pourrait lui apprendre au moins l'ancien langage et peut-être cette histoire de magie de la pensée ... La magie il verrait en temps et en heure, rien ne pressait. Il s'adressa à eux.


- J'aimerais beaucoup que vous m'appreniez tous les deux l'ancien langage, ce la fait parti de mes racines et ça me ferait plaisir de comprendre une partie de leur histoire et de leur culture.

Il se tourna vers Ellenwen


- J'aimerais bien aussi apprendre tout ce que vous pouvez m'apprendre au sujet de la magie de son fonctionnement et de ce que vous appelez votre sens magique de la pensée.

Akkan n'avait pas vu l'égarement de l'elfe et ne réagit qu'au contact de sa main sur une cicatrices qui courrait de son, bassin et qui passait par les poignées d'amour pour finir dans le dos. Une balafre reçu lors d'un combat ou il avait faillit perdre la vie, une fois de plus il avait été imprudent. Mais il avait sauvé des vies et c'était tout ce qui lui importait. L'auteur de cette cicatrice était un homme armé d'une épée sûrement récupéré sur un champ de bataille, lui et ses comparses avait attaqué le village ou se reposait Akkan en plein milieu de la nuit. Poussé par la faim, ils avaient tenté de volé les vivres disposé dans le grenier. Si un garde ne les avait pas remarqué, tout ce serait bien passé. Akkan avait donc été réveillé en pleine nuit. La cloche du village sonnait à tout va et les voleurs avait tenté de s'enfuir. C'est devant l'entrée barré par les soldats, qu'ils avaient commencé à perdre la tête et tenter de s'en prendre au villageois. Akkan s'était interposé et avait senti la lame de cet homme traversé ses chairs. L'homme horrifié par son geste avait laissé tombé son arme et c'était enfui en courant. Il n'avait du sa survie qu'a son endurance hors du commun.

Le touché était doux, mais Akkan ne s'était pas habitué à ce qu'on agisse ainsi. Surtout qu'il avait du mal a comprendre ses agissements. Il ne régit pas si ce n'est qu'il rougit légèrement et eut du mal à savoir que faire ..

L'idée de retirer ses cicatrices ne lui déplaisait qu'a moitié. Il aimait l'idée de ne plus avoir ses souffrances en hiver ou dans certains situations ou les cicatrices tirait. Cependant il ne voulait pas les perdre, chacun avait une histoire, une tragédie ou une leçon et il souhaitait pas les voir entièrement disparaître. Cela lui rappellerait éternellement ces leçons de la vie.

Les régions qu'il avait traversé pourtant proche de chez lui était ravagé par d'incessant conflit. Les cités un peu importantes s'attaquait entre elles pour acquérir du pouvoir sous des prétextes futiles. Les villages privés de leurs hommes et parfois privés de gardes se retrouvait alors sans défense face au pillards. Sans oublier que le système actuel avait exclus certains couche de population qui se retrouvait affamé et était réduit au vol pour survivre.

Akkan encore jeune à l'époque avait fait de son mieux pour protéger les villageois et ceux qui demandait de l'aide, mais rapidement il remarqua que les petits seigneurs le manipulait et les bandits qu'il combattait dans les villages n'était que de pauvres bougres. Il manquait de tout tandis qu'en ville la plupart des nobles gâchait. C'est comme ça qu'il avait l'avait fait finit par arrêter de s'impliquer. De toute façon il ne créait que plus de mort.

Akkan écouta la proposition et se demanda quels étaient les idées d'Ellenwen, puis il se concentra sur l'entrainement, il verrait de toute façon.


Akkan suivit donc Ellenwen du regard pour suivre sa manière de faire, elle avait l'avantage de la vitesse et lui de la porté et de la force. Il comprit sa manœuvre bien vite et s'accorda avec ses mouvements pour accentuer le désavantage de Maeglin. Quand Ellenwen passa à l'attaque elle passa rapidement sous la défense de Maeglin, Akkan profita de cette surprise pour frapper un coup de taille. Il savait qu'il serait paré étant donné que les dégâts qu'il causerait serait autrement plus grave qu'une dague a moins qu'elle ne soit empoisonné. C'est donc sans surprise que son marteau heurta la lame de Maeglin. Celui-ci profita du léger déséquilibre d'Akkan, pour dévier son marteau et repousser Akkan de côté se laissant le champ libre pour combattre quelques instants Ellenwen.
Revenir en haut Aller en bas
maeglin


Nombre de messages : 42
Âge : 33



Fin d'une histoire et début d'une autre - Page 2 Vide

maeglin
Message Sujet: Re: Fin d'une histoire et début d'une autre | Lun 1 Sep 2008 - 12:30


Maeglin était abasourdit, comment une elfe aussi expérimenté pouvait perdre ainsi sont pouvoir magique par elle-même sans que quiconque n’en soit responsable? Pour lui c’était tout bonnement invraisemblable et ne remettant pas en cause la parole d’Ellenwen il n’en ressentit que plus encore sa détresse. Quelque chose d’inconnu, redevenir comme avant …cette elfe avait du vivre des moments quelque peu traumatisant, cela ne faisait pas l’Ombre d’un doute( désolé pour le jeu de mot! C’était trop tentant ^^). Le pire résidait dans le seul fait qu’elle était seul devant son mal, nul ne pourrait l’aider ou alors quelqu’un de vraiment très expérimenté …plus qu’elle-même et une telle personne risque d’être très difficile à débusquer. De plus, une fois un tel magicien trouvé rien ne peu garantir d’une par qu’il voudra bien l’aider, d’autre part qu’il ne profitera pas de sa faiblesse magique pour la tuer.

C’est alors que Maeglin comprit qu’Akkan ne connaissait rien de la magie, ce qui était pour le moins étrange pour quelqu’un qui faisait plus ou moins parti de son peuple. Il avait du vivre en ermite pendant des années entières et surtout loin des elfes! Mais dans ce cas, comment avait-il récolté toutes ces blessures? Il avait déjà du participer à quelques guerre et chacun sait que les magiciens ont un rôle capital au cours des batailles! A moins qu’il n’ait participé qu’à de simples escarmouches …auquel cas elles ont du être nombreuses. Puis il écouta avec amusement et intérêt Ellenwen expliquer à Akkan le principe de la magie que chaque elfe connaissait …sans pour autant savoir la pratiquer!

Lorsque Maeglin eut fini d’expliquer sa manière de voir les choses en combat, Akkan se mit à rougir, comme s’il se mettait en colère. Certes, il n’y avait rien de plaisant à exécuter un ennemi, mais Maeglin avait appris à ses dépends que c’était parfois nécessaire nécessaire lorsque l’ennemi était trop dangereux, puis à force de méditer il avait fini par être certain qu’un adversaire vaincu mais vivant est des plus dangereux, d’un part il veut se venger, d’autre par on lui laisse la possibilité de devenir plus fort encore soit de vaincre une prochaine fois et rien ne peut nous assurer que cet adversaire fasse preuve de la m^me clémence envers nous que celle que nous aurions eu avec lui, il n’y a donc qu’une leçon universelle à en tirer: face à quelqu’un qui veut ta mort aucune pitié n’est tolérable car si ce n’est pas l’ennemi qui meurt c’est soit même. Après tout la seule fois où il avait fais preuve de clémence face à un vaurien qui avait voulu l’assassiner dans le seul but de récupérer sa bourse ne lui avait permit que de frôler la mort lorsque, le brigand vaincu tenta, ne pouvant le vaincre à l’escrime, de le poignarder dans son sommeil, heureusement que le sommeil des elfe est plus alerte que celui des humains ou des nains sans quoi il ne serait plus là pour s’en souvenir!

Sortant de ses souvenirs, Maeglin fut heureux de constater que ces compagnons aimaient son idée du combat à deux contre un …allaient ils le regretter? Maeglin sourit comme un enfant lorsqu’il reçoit son plus beau cadeau d’anniversaire et fit tournoyer sa lame dans sa main droite avant de bloquer son pommeau avec la gauche afin de lui conférer plus le rapidité et de puissance. Puis il fléchit les jambes de façon à être le plus stable possible la lame légérement inclinée à gauche où se trouvé Ellenwen, elle aussi prête au combat, puis il adressa un regard à Akkan armé de son marteau à sa droite, il n’avait que très rarement combattu contre des fantassins armée de marteau mais il avait appris à s’en protéger lors de son apprentissage de l’escrime, aussi fit il tourné sa lame dans sa mains de sorte que le tranchant au fort de son épée soit dans l’axe du marteau. Alors Ellenwen commença à bouger et à ce décaler pour se placer derrière lui, Maeglin sourit non pas qu’il était sur de lui mais plutôt parce qu’il était exité du rude combat que l’on allait lui offrir. Il ne pivota que très légèrement, juta assez pour voir quand Ellenwen passerait à l’attaque, ce qui ne tarda pas, cependant le coup était trop direct pour que son intention soit de le toucher, aussi Maeglin releva juste ses bras derrière sa tête afin de bloquer la lame adverse avec le faible de son épée bien sur avec une telle manœuvre il risquait qu’Ellenwen ne tente de prendre l’avantage, cependant s’attendant visiblement à ce que le coup soit parée ou évité elle reculerait bien trop tôt …ce qu’elle fit. Cependant, presque comme prévu, Akkan profita de cet instant pour balancer son marteau en un coup de taille en direction de Maeglin, mais comme il avait gardé l’inclinaison initiale de sa lame lorsqu’il a paré la première attaque il n’eut pas trop de mal à repousser l’attaque d’Akkan et d’en profiter pour le faire tomber d’un mouvement rapide du pied. Il courut alors vers Ellenwen restée seule un instant et se relevant avec une certaine grâce féline pleine de souplesse rare même chez les elfes et se remit en garde, il enveloppa alors la dague de l’elfe du faible de son épée et continuant sa course éloigna la lame de l’elfe. Le bras d’Ellenwen était alors tendu sa lame loin de son corps, ce qui le mettait dans une situation avantageuse…sans compter sur Akkan qui s’élancer dans son dos pour le mettre à terre à son tour. Avant qu’il n’ai pu se relever la lame d’Ellenwen , enroulé de sa robe, était déjà appuyé contre sa gorge …il devrait ruser! Mais tout stratagème se révèlerait inutile les genoux cassés , et cela Akkan s’en chargerait sûrement lors d’un combat réel.
Revenir en haut Aller en bas
Ellenwen

Dirigeante de l'Equilibrium

Nombre de messages : 22351
Âge : 34

http://bartimeus.actifforum.com

Fin d'une histoire et début d'une autre - Page 2 Vide

Ellenwen
Dirigeante de l'Equilibrium
Message Sujet: Re: Fin d'une histoire et début d'une autre | Jeu 4 Sep 2008 - 11:31


Tout en virevoltant avec habileté, autant pour déstabiliser son adversaire que pour éviter ses coups, Ellenwen songea avec un petit froncement de sourcils à la colère qu'elle avait vu poindre dans le regard d'Akkan lorsque Maeglin avait parlé de se montrer impitoyable, face à un ennemi. Une nouvelle fois elle songea à ce qu'avait du vivre le jeune homme pour se montrer aussi implacable sur ses positions. Elle était certes d'accord avec lui, et plutôt deux fois qu'une, mais elle ne s'était pas mise en colère et avait préféré placer ces paroles sur le compte de l'inexpérience - car les elfes préconisaient rarement de tuer un adversaire réduit à merci - plutôt que d'une tournure d'esprit liée à une indéfinissable cruauté. Peut-être se faisait-elle trop d'illusions, peut-être, comme le lui avait parfois dit certains amis, était-elle trop naïve à croire que tout le monde avait les mêmes tendances délicates qu'elle-même, mais elle ne pouvait pas croire que Maeglin ne puisse jamais comprendre toute la portée de ses paroles face à un ennemi. Elle pensait, et était persuadée, que le jour où il se trouverait face à quelqu'un, le couteau sur sa gorge, il ne pourrait pas le tuer. Surtout si, à ce moment là, il avait développé des facultés de l'esprit qui lui permettrait de sentir l'indéfinissable douleur que l'on éprouve lorsque l'on meure. Tuer était une expérience horrible... Elle-même avait passé des longues journées, de longues heures, seule face à elle-même, à se torturer l'esprit, jusqu'à s'en rendre malade, à songer à toutes les familles qu'elle avait brisé, à toutes les vies qu'elle avait détruite. Après avoir vu ses parents mourir sous ses yeux, sans qu'ils aient pu se défendre, sans que leurs ennemis aient fait preuve de la moindre pitié envers eux alors qu'ils étaient réduits à l'impuissance, elle avait compris toute la cruauté d'un tel acte. Elle avait compris... un sourire dur et triste se dessina sur ses lèvres pendant qu'elle chassait de telles pensées de son esprit, comme on écarte un nuage d'insectes particulièrement dangereux, pour laisser place à d'autres, plus douces. Akkan... sans bien s'en rendre compte le jeune homme venait de lui demander de devenir son apprenti... Certes, il n'imaginait pas la profondeur de sa demande, il n'était même pas conscient de tout ce que cela impliquait mais il venait de lui demander de devenir son apprenti... En effet, seul un maitre peut révéler à celui qu'il aura choisi comme élève toutes les possibilités infinies et complexes de la magie et de l'esprit. Seul un lien entre deux personnes, une reconnaissance mutuelle, des accords tacites, pouvait permettre qu'une elfe dévoile son art en détail à un compagnon... Ellenwen, peu occupée au combat qui se déroulait à présent entre Maeglin et Akkan, poussa un petit soupir. Elle n'avait jamais pris d'apprenti. Non pas qu'elle n'en eut jamais envie ou qu'elle n'ait jamais voulu partager son savoir avec d'autres mais elle n'avait jamais eu le temps de le faire, elle ne s'était jamais réellement attachée avec qui que ce soit qui lui ai demandé de l'aide. Et elle avait bien peur de n'être pas un professeur idéal, toujours sur les chemins à vagabonder entre deux guerres... Sans compter qu'elle n'était pas franchement certaine que le jeune homme soit bien disposé à avoir un maitre... Mais s'il l'acceptait... elle n'avait pas le droit de lui refuser... surtout à lui qui semblait avoir tout perdu de ce qu'aurait du être l'un de ses deux peuples. S'immobilisant quelques secondes elle répondit avec une gravité fort rare chez elle.

- J'accepte de vous enseigner tout ce que je sais, toute ma connaissance de l'ancien langage, toute mes connaissance sur la magie et la force de l'esprit... Mais sachez que si je vous apprend toutes ces choses cela fera de vous mon apprenti... Ce qui veut dire que nous serons mutuellement liés par certaines obligations... Voulez-vous vraiment que je devienne votre professeur ? Réfléchissez bien avant de vous décider...

Pendant une petite seconde l'elfe resta immobile jusqu'à ce que ses yeux daignent à nouveau l'informer de ce qui se passait sur le terrain. Aussitôt elle fit un bond de côté, retomba dans un petit nuage de poussière et para un coup. Cette fois elle avait chassé de son esprit toutes ses pensées et se retrouvait uniquement concentrée sur le combat, dans un état proche de l'état second. Elle vit Maeglin courir vers elle, de toute sa vitesse, trébucher et se relever avec une grâce qu'elle ne prit pas le temps d'admirer. Elle devina, dans un éclair ce qu'il allait faire et, sans prendre le temps de parer l'attaque, prépara ce qu'elle allait bien pouvoir faire pour retourner la situation à son avantage... Définitif... Lorsque la lame gainée de toile de l'elfe vint s'enrouler autour de la sienne, elle ne fit pas le moindre geste pour résister, le bras aussi mou que celui d'une poupée en chiffon. Elle était maintenant collée contre l'elfe, leur deux poitrines à quelques centimètres l'une de l'autre. Elle sentait son souffle chaud et doux sur son visage, elle sentait sa peau contre la sienne lorsqu'une même inspiration gonflait leurs poitrines... Elle eut un sourire dur et commença de lever le genoux... Mais, avant que celui-ci ne heurte avec plus ou moins de violence les parties génitales de son adversaire, Akkan vint la rejoindre et, s'accrochant au dos de leur adversaire - c'est du moins ce que crut la jeune femme qui ne pouvait bien voir toute l'action, gênée par le corps de l'elfe - le renversa à terre. Sans perdre d'avantage de temps, la jeune femme se recula d'un petit mouvement des reins et, d'un geste fluide, vint poser sa lame sur la gorge de l'elfe à terre tout en le regardant dans les yeux. Ceux-ci avaient une immobilité effrayante, comme si tout son corps entier avait été privé de vie. Comme si elle ne savait plus qui elle était. Aucune pensée n'y transparaissait... Elle avait l'immobilité parfaite d'une statue qu'adopte les tueurs avant d'achever leurs victimes. Elle savait l'effroi qu'elle allait provoquer chez le jeune homme, elle savait parfaitement qu'il verrait toute l'inhumanité qu'elle avait recréé pour quelques secondes, qu'il verrait - derrière son masque de sourire et de douceur - la combattante dure et parfaitement entrainée, la machine de guerre bien huilée, que les années avaient fait d'elle. Au bout de quelques secondes elle pouvait presque ressentir physiquement la peur qu'elle provoquait chez le jeune homme à terre. Le silence et l'immobilité se faisait insoutenable. Alors seulement elle recula, débarrassa sa dague de sa gaine de toile et la rangea dans son fourreau avant de dire, un demi sourire amusé aux lèvres :


- Il ne faut jamais tuer un ennemi à terre...

Son visage avait soudainement retrouvé toute sa mobilité coutumière, ses yeux brillaient du même éclat à demi amusé et à demi gentiment moqueur qu'à son habitude. Mais le combat l'avait dégouté. Non qu'elle n'apprécia plus un petit entrainement amical... mais la dureté qu'elle avait senti chez Maeglin l'avait décontenancé et ramené quelques années auparavant lorsque, pour protéger des amis, elle avait du oublier toute humanité et massacrer sans pitié aucune ceux qui menaçaient de les tuer. Il lui avait rappelé l'entrainement implacable qu'elle avait subit alors que son peuple était en guerre contre Galbatorix et qu'ils avaient du devenir des machines à tuer pour survivre. Avec un sourire amer, que nul ne vit et qui n'était destiné qu'à elle-même, elle se morigéna... elle devait paraitre si folle aux yeux de ses compagnons... Si idiote aussi, qui vivait prisonnière de son passé et incapable d'oublier ses erreurs. Ce fut cet instant que choisit un immense loup blanc, aux yeux aussi gris que ceux de sa maitresse à cet instant, pour faire son apparition. Dans un froissement de branche soyeux il se détacha des buissons avec une majesté solennelle et paisible. Rien dans son attitude ne trahissait une peur des humains ou une quelconque inquiétude envers des bruits qui, ordinairement, avaient le don de faire fuir tout animal sauvage. Pendant quelques minutes, sans que quiconque ne le voit, il observa la scène, les babines retournées en un rictus qui ressemblait étrangement à un sourire. Ce fut Ellen, qui lui tournait le dos, qui la remarqua la première, grâce à son esprit. Elle se retourna vivement, un radieux sourire aux lèvres et s'avança à grandes enjambées vers l'animal avant de se mettre à genoux devant lui. Avec le ravissement d'une enfant et le ronronnement d'un chat elle plongea son visage dans la chaude fourrure de son compagnon qui, d'un coup de langue la débarbouilla.

*Finwë !!!*

*Hey, doucement Ellen, tu m'étouffes !*
*Oh... pardon... Finwë... Mais ou étais-tu passé ? Je ne t'ai pas vu depuis des lustres !*
*Je peux te retourner la question tu sais...*
*Oui mais non mais c'est pas pareil ! Moi je savais au moins où j'étais alors que toi tu ne le savais pas... enfin, je veux dire, je ne savais pas ou tu étais...*
*A ta recherche...*
*Ah... diantre... en effet... Enfin ça n'a aucune importance. Je suis heureuse que tu sois là.*

Un grand coup de langue vint ponctuer cette dernière phrase qui s'acheva dans un grand éclat de rire heureux. Plus heureux que tous les rires qu'avait pu lancer la jeune femme auparavant. Celle-ci semblait presque transfigurée. La fatigue qui tendait ses traits s'étaient doucement dissoute pour laisser place à un rayonnement imperceptible, sa douche, légèrement tendue par quelques souvenirs malheureux, était à présent étiré en un large sourire. Ses yeux, auparavant, d'un gris un peu terne, étaient devenu du plus beau bleu et animés de petites étoiles de contentement. Se redressant vivement, la jeune femme se retourna vers ses compagnons, sans songer un instant à ce que sa conduite pouvait avoir d'étranges et leur fit un sourire plus large encore avant de les présenter.


- Maeglin, Akkan, je vous présente Finwë, mon ami et compagnon de toujours.


*Bonjour à vous deux...*

La voix du loup, légèrement rocailleuse et amusée, avait résonné, l'espace de ces brefs mots dans l'esprit des deux elfes. Car, s'il était doué d'intelligence, et capable de raison, le loup ne pouvait communiquer autrement qu'en établissant un lien mental avec ceux avec lesquels il voulait parler.
Revenir en haut Aller en bas
Akkan


Nombre de messages : 740
Âge : 38



Fin d'une histoire et début d'une autre - Page 2 Vide

Akkan
Dirigeant de l'Equilibrium
Message Sujet: Re: Fin d'une histoire et début d'une autre | Jeu 4 Sep 2008 - 20:25


Akkan suite à sa chute sentit qu'il perdait peu a peu le contrôle de ses actions il se força à garder le contrôle de ce qu'il faisait il continua donc le combat jusqu'à ce qu'Ellenwen stoppe le combat, il n'avait pas suivit les actions de Maeglin ou Ellenwen. Il fut soulager que l'elfe arrête cet entrainement. Ils n'avaient rien remarqué et c'était tant mieux encore une fois il se morigéna. Il n'avait pas éviter tout contact pour rien. Il était dangereux et il le serait toujours. Il profita de l'interruption pour répondre à la magicienne.

- Si vous m'acceptez, j'aimerais bien apprendre. J'ai conscience de mon peu de connaissance dans les domaines de ma parentés elfique, cependant j'aimerais beaucoup en savoir plus. J'accepterais les règles quel qu'elle soit. Je dois absolument apprendre certaines choses.


Akkan ne se souvenait que trop bien des morts qu'il avait provoqué et du sang des innocents qu'il avait sur les mains. Il n'oubliera jamais et ne se liera pas plus que nécessaire.

D'un coup Akkan sentit une odeur fugitive, c'était discret et bien dissimulé, quelques secondes plus tard il entendait un bruit étouffé, il se retourna et observa le silence tandis qu'un loup aussi grand que majestueux les observait en silence un rictus aux babines.
Ellenwen se jeta dans sa fourrure avant même qu'Akkan n'esquisse un geste pour la retenir. Ce qu'il vit après l'impressionna, le loup la lécha comme un nouveau née ou plutôt comme une amie qu'elle n'aurait pas vu depuis des lustres, mais ce comportement faisait trop humain. Cela ne pouvait exister. C'était comme si un lien existait entre l'elfe et l'animal. Quand Ellenwen la serra contre elle l'animal tira la langue comme si l'elfe l'étouffait. Akkan sourit légèrement, il avait compris qu'il n'y avait aucun danger.

Quand Ellenwen se retourna elle était transfiguré. Moins tendu, elle semblait plus affective et plus ouverte. Elle fit donc les présentations et Akkan faillit se présenter, puis referma la bouche comprenant que son geste et ses paroles seraient inutiles. Un loup ne pouvait comprendre le langage humain. Il fut donc encore plus surpris quand une voix pénétra son esprit et le salua, il regarda donc le loup avec étonnement, puis la magicienne avant de comprendre enfin ce qui se passait. Il communiquait par la pensée !


- Comment pouvez-vous parler par la pensée ?, Peut-on lire les pensées ? Si oui comment s'en prémunir.

Akkan se renfrogna et la regarda différemment.


- Vous avez lu nos pensées et souvenirs ?

Il ne pensait pas au fond et ne voulait pas croire qu'elle puisse le faire. Elle semblait quelqu'un de bien. Et puis il devait lui faire confiance si elle devenait son maître en magie.


- En tout cas j'aimerais beaucoup m'entrainer avec votre loup, et puis cela me viens, peut-on parler avec n'importe quel animal, ou développer un lien avec tous les animaux ?


Akkan s'approcha doucement du loup et lui fit renifler sa main avant de tenter de le caresser doucement. Il avait toujours eu un lien facile avec les animaux, plus qu'avec les gens. Il en était venu à une certaine forme de compréhension, mais sans jamais avoir pu leur parler. Cependant, il faisait vraiment partie de l'environnement et les animaux était généralement attiré par lui. C'était une sorte de magnétisme depuis tout petit. Il s'était amusé avec des renards quand il n'avait encore que 6 ans, son père adoptifs avait faillit avoir une crise cardiaque en le voyant faire. Il faut dire qu'il était tombé sur les petits alors que les parents étaient de sortie et à leur retour ils avaient senti l'odeur du garçon et grogner, puis très rapidement en voyant l'enfant s'amuser avec les renardeau, ils s'étaient rapproché puis une fois assuré que l'enfant ne ferait rien à leurs petits, ils s'étaient contenté d'observer la scène. Ce n'est que tard le soir que son père l'avait retrouvé au milieu d'un confortable nid, non loin du repère des renards.

Aujourd'hui il voyait un moyen de renforcer ce lien et d'apprendre tout un tas de choses. Cette femme était réellement intrigante. Il espérait juste que ses compagnons ne découvrirait pas la face caché de leur "ami"
Revenir en haut Aller en bas
maeglin


Nombre de messages : 42
Âge : 33



Fin d'une histoire et début d'une autre - Page 2 Vide

maeglin
Message Sujet: Re: Fin d'une histoire et début d'une autre | Sam 6 Sep 2008 - 23:57


Ainsi donc Akkan voulait devenir l'apprentit d'Ellenwen, Maeglin était quelque peu surppris par cette discussion entre ses deux comparse , en effet il lui avait semblé évident que l'elfe n'était pas du genre à prendre des apprentits encore moins s'il s'agissait d'un inconnu de la veille. Pendant un instant assez court pour qu'il, y pensa, Maeglin se demandait s'il aller lui aussi prier l'elfe de l'instruire, mais il se ravisa. Il n'était plus pressé d'apprendre la magie de la part de quelqu'un d'aussi étrange et en plus il voulait être l'apprentit unique d'un maitre durant la période où il serait instruit de sorte qu'il puisse mieu assimiler toutes les connaissances nécessaires à la pratique de la magie.Et puis il était avant tout au service de la reine des elfes aussi ne pouvait il rien entamer en matière de formation sans d'une part son accord mais de plus la certitude que cela ne le génerai pas dans les mission qui lui seront asignées...il^paraissait donc plus sage d'attendre de plus rien ne lui guarantissait qu'Ellenwen l'aurait accepté lui aussi comme apprentit, et quelle humiliation cela aurait pu être! Non, décidement la solution la plus sage qui s'offrait à lui était d'attendre et de ne pas se montrer trop hatif!

La partie d'escrime était perdue pour cette fois ...soit. Ca ne le dérangeait pas d'être à la mercie d'un adversaire quand cela était mérité de part son habileté au combat. Et m^me si son echec prouvait qu'il lui manquait de nombreuses heures d'entrainement au combat il se sentait fier d'avoir bataillé même à blanc avec ces deux là et si l'heure de mourrir avait du venir pour lui cela ne l'aurait pas dérangé outre mesure, à part l fierté de son art de combat, Meglin n'avait rien à quoi se rattacher! Peur de la mort ? non tant que celle ci le frappe l'arme à la main ou en fin de combat.

Ellenwen baissa alors sa garde avec une phrase quelque peu ironique ....à laquelle il répondit sans changer sa vision des choses qu'un ennemi , même à terre est toujours trop dangereux pour que l'on puisse se permettre de le laisser vivre suffisament longtemps pour qu'il tente un coup de fourbe ou bien qu'il lache des paroles venimeuses et traitresses. A cela il ajouta que le monde dans lequel il vivit n'était ni rose ni utopique et que dans la vie, si horrible ces temps ci, seul la rugeur au combat lui avait permis de survivre jusqu'a ce jour.

C'est alors que survint un loup blanc magnifique qui se précipita sur Ellenwen, Maeglin sentit instinctivment qu'il n'étit pas hostile, adorant ce noble nimal si on peu encore l'appeller ainsi, il avit pris l'habitude de vivre avec eux lors de sa surveillance de la frontière quand il travailler pour son peuple comme vigile aux alentours de Ceris.
Alors que Maeglin était occupé à regarder d'un oeil pleins d'une mélancolie enfuit dans sa fasination es yeux du loup, il sentit une conscience agréable effleurer son esprit quand yune voix venu des temps immémoriaux lui pria le bonjour.
L'elfe sursauta, c'étit donc ça de communiquer par la pensé ? et ce loup en était capable ? il ne doutit pas qu'ils fuissentt doués d'intelligence et son sens de l'observation lui avait permis e comprendre leurs besoins et leur personnalité propre mais il n'avait jamais pensé qu'ils puissent commmuniquer ainsi directement avec eux. C'était hallucinant et parfaitement grisant. Renonçant à sa timidité, enhardie par sa fascination Maeglin pensa:

*bonjour, je suis enchanté de faire ta connaissance , comment t'appelles tu? tu semble bien connaitre Ellenwen comment l'as tu rencontré? et surtout , je t'en pris dis moi si tu le peux comment es tu cpable de communiquer avec d'autre espèces vivantes alors que je pensait les loups incapables de le faire? ou alors n'es tu pas un loup ordinaire? d'où viens tu ? *

Sans attendre la réponse du loup, il enleva sa couverture de sa lame, ou du moins les lambeaux qui lui restaient, rangea son épée dans son fourreau qu'il accrocha dans son dos après avoir enfilé sa tunique de voyage et ajusté son manteau. Puis il regarda Akkan s'pprocher de l'"animal" lui faire flairer sa main en signe de reconnaissance et le caresser. Il se demndais se que pouvais resentir un être vivant à fourrure mais doué d'une intelligence et d'un moyen de commmunication lorsqu'on le caressait comme un vulgaire chien apprivoisé....aussi s'interdit il une telle conduite, preferant saluer le loup à la manière de elfes en ancien language , il s'inclina donc en portant deux doigts à sa bouche puis récita :

"Atra esterni ono thelduin"

Puis il s'assit en tailleur près du loup et d'Akkan. attendant une réponse à ses questions.
Revenir en haut Aller en bas
Ellenwen

Dirigeante de l'Equilibrium

Nombre de messages : 22351
Âge : 34

http://bartimeus.actifforum.com

Fin d'une histoire et début d'une autre - Page 2 Vide

Ellenwen
Dirigeante de l'Equilibrium
Message Sujet: Re: Fin d'une histoire et début d'une autre | Mer 17 Sep 2008 - 11:55


Ellenwen eut un sourire digne d'un chat qui ronronne et esquissa un petit pas de danse, suivie par le regard affectueux et franchement amusé de son compagnon. La transformation de la jeune elfe qui, de femme d'âge moyen et un peu fatiguée, devenait une jeune fille radieuse avait de quoi dérouter - et Akkan et Maeglin l'était probablement - mais la bonne humeur de la jeune femme semblait contagieuse. Sans même s'en rendre compte elle dissipait autour d'elle une aura de joie amusée. En quelques pas elle atteignit un vieil arbre, non loin de ses deux compagnons, dont quelques branches basses trainaient sur le sol. Se rapprochant du tronc elle se hissa sur l'une d'elle, à la force des poignets et s'assit paisiblement, les pieds se balançant légèrement dans le vide, le dos calé par l'écorce rugueuse. Du regard elle suivit le loup blanc qui, avec sa nonchalance habituelle, la rejoignait à petit pas avant de se lover à ses pieds, les bottines de la jeune femme balayait l'air à quelques centimètres au dessus de son épaisse fourrure. Ce fut une fois confortablement installée que la jeune femme se décida à nouveau à songer à l'engagement qu'elle venait de prendre avec le forestier - qui n'en était pas un. Car, même si elle était certaine de la justesse de son choix et qu'elle ne le regrettait nullement, elle allait devoir dès à présent prendre en compte un certain nombre de donnés dont, jusque là, elle n'avait guère eu à se soucier. Elle qui avait souhaité épargner ses deux compagnons, et avait longtemps hésité avant de se résoudre à les suivre de peur que les Ombres ou que les membres de la Guilde ne la traquent et ne les tuent, allait devoir voyager avec un ami dénué de toute magie... et elle ne pourrait pas le protéger. Ou alors elle allait devoir se tenir en dehors de toutes les affaires du royaume pour un temps non négligeable ce qui, elle devait se l'avouer, ne lui convenait guère. Même si elle n'aimait pas prendre part à toutes les agitations politiques elle aimait bien se tenir au courant, être au coeur des évènements pour les observer et les juger avant de se décider à intervenir, ce que, malheureusement, elle devait faire de plus en plus souvent. La boucle semblait sans fin... Elle redressa le visage et dévisagea les deux jeunes hommes à côté d'elle. Elle allait devoir demander son avis à Akkan après tout elle ne l'avait pris en apprentissage pour...

* QUOI ?!*

Perturbée dans le cour de ses pensées, la jeune femme eut un léger sursaut avant de dévisager son loup avec circonspection, incertaine de ce qui avait motivé son cri étonné. Elle découvrit deux grands yeux gris qui la fixait avec attention et incrédulité. Elle fronça légèrement les sourcils jusqu'à ce que son ami daigne l'éclairer, toujours avec la même stupeur dans la voix.

* Tu as pris Akkan en apprentissage ?!*
*Ah...* L'elfe eut un léger sourire en comprenant la raison de temps de stupeur et acquiesça légèrement. * Oui, en effet...*
*Mais... C'est nouveau... Et tu comptes... ?*
*Bien sur !*
*Mais pourquoi ? Il est beau garçon mais je n'aurais pas pensé que ce soit ton genre. A voir Pierrot j'aurais pensé que tu préférais les vieux croutons branlant du chef et plus têtu qu'une vieille mule percluse de rhumatismes...*
*Ah c'est malin ça ! Akkan a été abandonné par ses parents... il ne connait rien de ses racines elfiques, il ne connait rien de la magie, rien des liens entre les êtres... Il ne connait rien de ce qui est sa culture... Je me dois de le lui apprendre... mais je ne peux pas le faire si je ne le prend pas en apprentissage ou alors toutes les connaissances que je pourrais lui inculquer seraient partielles. Et puis au moins, puisqu'il est demi elfe, il aurait le point de vue d'une elfe qui est devenue presque humaine. Cela fera un bon résumé de ce qu'il est...*
* Ton âme de Saint Bernard te perdra...* dit le loup en la couvant d'un regard affectueux quoique légèrement désapprobateur. Ellenwen lui répondit d'un sourire insouciant et amusé.* Et l'autre ?*
* Maeglin ? Oh, il ne sait même pas encore qu'il est mon apprenti... enfin s'il l'accepte bien évidemment... mais je crois qu'il va avoir besoin de quelqu'un pour le guider... ou plutôt qu'il a grandement besoin de quelqu'un pour le guider et même si je ne suis pas sure de pouvoir remplir ce rôle à la perfection, ni même d'en être digne, je dois également le faire en attendant de trouver quelqu'un de plus approprié.*
*Ellen... Tu es... tu es...* L'éclat de rire amusé de la jeune femme le coupa dans ses paroles pendant qu'il secouait la tête d'un air faussement bougon.
*Oh oui, je suis au moins tout ça... Allons, ne sois pas pessimiste, nous allons voir ce que ça donnera...*

*Quand cesseras-tu d'être aussi enfantine ?*
*Quand j'aurais l'âge pour...*
*Oh, c'est vrai j'oubliais que tu n'es que la plus vieille personne sur cette terre...*
*C'est gentil de ta part de me le rappeler...*
*Ce fut un plaisir...*

Sur ce la jeune elfe clôtura la discussion mentale d'une petite pensée pendant que les deux complices échangeaient un regard amusé et affectueux. Finwë, malgré son air bougon était ravi que sa compagne se soit décidée à prendre des apprentis, même s'il en restait profondément surpris puisqu'elle avait toujours refusé de l'être, en refusant même la faveur à des proches amis. Mais il n'allait pas la blâmer... Coupant l'espace d'un court instant son lien mental avec elle il joignit les esprits des deux jeunes hommes et leur lança un petit message, aussi énigmatique pour eux que sincère.

*Vous avez beaucoup de chance...

Un peu surprise d'avoir été, l'espace d'un court instant, bannie des pensées de son ami, Ellen ne tenta pas d'en savoir plus et eut un petit sourire perplexe avant de se décider à mettre plusieurs choses au point avec son, ou ses apprentis. Après tout s'ils continuaient avec elle ils devaient savoir au moins les bases du "contrat" qui les unirait. Sans quoi elle les lèserait. Sautant souplement de sa branche elle se dirigea donc vers eux et s'arrêta à deux pas d'Akkan qu'elle regarda un long moment, comme pour jauger du sérieux de ses paroles. Puis, une nouvelle fois, elle inclina légèrement la tête et s'apprêta à prendre la parole, avec une gravité fort rare. Pendant quelques instants elle resta silencieuse, la bouche à demi entrouverte sur des paroles qu'elle n'arrivait pas à trouver. Puis elle poussa un petit soupir et se décida enfin :


- Tu dois savoir Akkan, comme je te les déjà dit, que plusieurs obligations lient un maitre et son élève. Tu devras m'être loyal, tout comme je le serais envers toi. Tes problèmes seront les miens, mais, elle sourit ne t'inquiète pas je ne te demanderais jamais de t'occuper des miens. Je devrais m'occuper de toi, prévoyant une grimace de sa part elle sourit une nouvelle fois et compléta sa pensée. Ce que je veux dire c'est que je devrais répondre à la moindre de tes questions, s'il en est mon pouvoir de te répondre ou si cela ne trahit pas certains secrets qui ne m'appartiennent pas. Tu seras également sous ma protection, même si je doute franchement que tu en ais besoin et, en te prenant pour apprenti, je m'engage à te livrer toutes mes connaissances. En bref, je ferais toujours de mon mieux envers toi. En revanche j'attends de ta part que tu me fasses confiance. Du moins, ajouta-t-elle avec un sourire mi figue mi raisin, un peu triste, autant que tu le pourras. Je ne te demande même pas de me considérer comme une amie même si, je l'avoue je préfèrerais de loin une telle relation plutôt que celle, trop guindée à mon goût de maitre et d'élève. Enfin, quoiqu'il en soit, je te préviens également que je te fais entièrement confiance, quel qu'ai pu être ton passé... après tout j'ai bien pour très bon ami un mercenaire qui a été engagé pour me tuer et qui sera bien obligé un jour ou l'autre d'exécuter son contrat, tant par conscience professionnelle que par obligation physique, certaines menaces devant être prises au sérieux. Enfin bref... Je crois que j'ai tout résumé...

Elle se tourna vers Finwë, guettant du regard une réaction de celui-ci, qui aurait pu se rappeler quelque chose. Mais celui-ci inclina la tête cérémonieusement et resta silencieux.Ce fut cet instant que choisit le jeune homme pour l'abreuver de questions qui, pendant quelques minutes la laissèrent légèrement étourdie avant de la faire éclater de rire. Cela faisait bien des questions d'un coup - ce qu'elle lui fit remarquer, toujours riante - et très pertinente, pour quelqu'un qui n'avait jamais eu aucun contact avec la magie. Pendant quelques secondes la jeune femme se sentit très fière d'avoir un tel apprenti... il n'était pas un elfe pour rien... il semblait même avoir une conscience de la magie plus aigüe que n'importe qui, malgré son long isolement. Pendant quelques secondes elle resta silencieuse, à chercher le meilleur moyen de lui répondre ce qui, elle devait se l'avouer n'était pas simple. Incapable de rester sans bouger, elle s'assit dans l'herbe. Elle avait senti les sentiments du jeune homme envers elle changer très perceptiblement. De la confiance relative qu'il lui accordait jusque là, il était passé à la méfiance suspicieuse... quoi de plus normal pour quelqu'un qui vient d'apprendre que l'on peut lire ses pensées aussi facilement qu'un livre ouvert. Et même si elle déplorait cette attitude elle ne pouvait que la comprendre. Préoccupée par les futurs problèmes qu'ils allaient avoir s'il ne lui faisait pas plus confiance, elle regarda d'un oeil discret le jeune homme s'amuser avec Finwë qui lui lécha la main avec plaisir, l'oeil brillant de contentement. Elle esquissa un vague sourire. Quelqu'un qui s'attachait ainsi l'amitié du grand loup ne pouvait pas être quelqu'un de mal... comme elle l'avait elle-même pressentie auparavant même si, apparemment, le jeune homme était bien plus à l'aise avec les animaux qu'avec elle-même. Elle soupira doucement et se redressa avant de prendre la parole.

- Nous pouvons nous parler par la pensée en tissant un lien entre nos deux esprits. La chose n'est pas facile à expliquer... On pourrait définir l'esprit comme un sens, un sixième sens, impalpable mais bien réel. C'est comme une sorte de main virtuelle... Une sorte de fantôme si tu préfères et, tout comme deux mains peuvent se toucher pour établir un contact entre deux personnes, deux esprits peuvent se toucher. Lorsque le lien est superficiel, comme celui que Finwë a établi avec vous, il ne passe que les paroles que l'on veut transmettre à l'autre. Quand le lien est plus profond, comme celui que nous avons, toutes les pensées peuvent y passer. C'est ainsi qu'à plusieurs lieux de distance l'un de l'autre je pourrais entendre ce qu'il entend, voir ce qu'il voit si je pénètre totalement dans son esprit, ou, plus simplement, saisir la moindre de ses pensées. Il est possible de prendre possession de quelqu'un par son esprit, de piller la moindre de ses pensées, le moindre de ses souvenirs et, de manière plus général, connaitre le moindre mouvement de son corps même s'il n'est pas possible de le diriger ainsi. Donc oui, il est possible de lire les pensées des autres même s'il devient de plus en plus dur de le faire lorsque la distance entre deux personnes augmente. On peut égaler reconnaitre l'esprit d'une personne à sa... touche personnelle... Disons, qu'en réalité, chaque être à un esprit différent, qui résonne différemment. Si vous ne connaissez pas la personne, vous ne pourrez pas reconnaitre l'esprit. En revanche si vous connaissez quelqu'un vous pourrez reconnaitre son esprit parmi une foule. Vous pourrez savoir s'il s'approche ou non, même sans établir de lien avec lui... Mais il est également possible de se protéger de ses intrusions même si cela reste dur et demande beaucoup d'expérience et de pratique. Il faut se concentrer sur un objet, ou un souvenir, jusqu'à en oublier tout le reste, tout ce qui vous entoure, tout ce que vous pensez, toutes vos émotions. Par exemple si je me concentrais sur votre visage jusqu'à en oublier tout le reste et que vous tentiez de forcer mon esprit... la seule chose que vous pourriez percevoir serait votre visage... En revanche si quelque chose venait me distraire, comme un coup par exemple, et que, pendant quelques secondes, ma concentration baissait vous pourriez forcer cette barrière pour envahir mon esprit. A vrai dire cette protection est comme un mur de pierre. Inattaquable tant qu'il reste solide mais si la moindre pierre s'en échappe alors l'édifice est facilement cassant. Cette technique est très dure à mettre en oeuvre pour un débutant et elle nécessite autant de force morale que de volonté et d'énergie. N'importe qui est capable de protéger son esprit, même s'il ne peut pas sentir l'esprit des autres. Toutefois, au bout d'un long entrainement il est possible de fermer son esprit presque à volonté. Voire à volonté chez certains qui peuvent alors combattre, monter à dos de dragon et effectuer diverses cascades sans que jamais leur protection de s'ébrèche.


Dernière édition par Ellenwen le Mer 17 Sep 2008 - 16:03, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Ellenwen

Dirigeante de l'Equilibrium

Nombre de messages : 22351
Âge : 34

http://bartimeus.actifforum.com

Fin d'une histoire et début d'une autre - Page 2 Vide

Ellenwen
Dirigeante de l'Equilibrium
Message Sujet: Re: Fin d'une histoire et début d'une autre | Mer 17 Sep 2008 - 13:38


Lorsqu'elle eut fini elle se rapprocha d'Akkan et se redressa lentement jusqu'à le dominer de toute sa petite taille. Pendant quelques minutes, qui laissèrent Finwë surpris et admiratif, elle redevint l'elfe fière, droite et dure, qu'elle n'avait jamais voulu être. Elle était redevenue solide et ses traits semblaient s'être légèrement tendu pour devenir ceux d'une femme elfe et non ceux d'une humaine un peu étrange. Lorsqu'elle reprit la parole sa voix était froide et cinglante comme un fouet. Si j'ai lu vos pensées ? L'insulte était grande. Pendant quelques instants elle resta muette, vibrante de la même énergie dure puis, aussi brusquement qu'elle avait changé, elle se courba légèrement, et redevint la petite fille qu'elle avait toujours été. Elle poursuivit avec un léger sourire. Non, même si j'aurais pu le faire aisément. Peu de gens se rende compte d'une intrusion dans leurs pensées. Mais il existe un codeur moral extrêmement dur et important chez les elfes et, plus généralement, chez les magiciens. Celui-ci stipule notamment, elle se tourna vers Maeglin avec un demi sourireque frapper, ou tuer un ennemi à terre est l'un des plus grands déshonneurs qu'il soit. Je vous expliquerais pourquoi. Quant aux intrusions sur les pensées, les lois sont strictes. Nul n'a le droit de sonder l'esprit d'un être humain - ou d'une personne dite de race intelligente - sans subir de terribles punitions. Seules quelques rares circonstances l'autorisent. Par exemple si vous rencontrez une bande de personnes un peu louches qui vous font craindre pour votre vie, vous pouvez sonder leur esprit en surface pour savoir si vous avez une chance de négocier ou non plutôt que de tirer immédiatement votre épée. Mais dans aucun des cas on ne peut visiter les souvenirs et les pensées personnelles d'un homme, à moins de le combattre à mort. Je sais mieux que quiconque que l'esprit est le dernier refuge d'une personne, bien plus que le corps - elle se remémorait toutes les tortures qu'elle avait pu subir et esquissa un léger mouvement involontaire de la main - et jamais au grand jamais je ne me suis permise de visiter l'esprit d'une personne. Du moins pas sans son consentement, ce qui n'est arrivé qu'une seule fois. Ce serait pour moi le plus grand déshonneur et je me donnerais la mort... Tout ce que j'ai pu sentir de toi ce sont les émotions que tu as laissé flotter et qui sont parvenues à mon esprit... mais ce ne sont que celles que tu as laissé paraitre sur ton visage, comme ton indignation à l'idée que j'ai pu violer ton esprit. Rien de plus. Elle parut soudainement un peu fatiguée et poursuivit avec gravité. Je n'ai aucun moyen de te prouver ce que j'avance mais... je te demanderais, si tu ne me crois pas de partir... Je ne pourrais supporter que l'on me croit capable de cela. Je suis désolée.Elle respira profondément puis continua de répondre aux questions de son élève, changeant brutalement de sujet. Il est possible d'établir un lien avec n'importe quel être vivant... même avec un arbre ou une plante. En revanche l'on ne peut parler qu'avec une espèce dite intelligente telle qu'un dragon, un humain, un elfe, un nain ou un chat garou. Finwë constitue une exception à la règle. Même s'il n'est pas le seul il est très rare.Elle sourit devant la tournure alambiquée de sa phrase. Cela est possible avec des animaux auxquels on a donné la parole par la magie ou qui ont été longtemps au contact de celle-ci, comme Finwë par exemple. Je sais également que la reine des elfes, Islanzadi, possède un corbeau doué de paroles... et qui fait également d'étranges prédictions, même si personne n'a pu expliquer pourquoi il a développé ce don. Pour les autres animaux le lien sera plus ténu. Tu ne pourras que ressentir ses émotions, comme la peur, la colère ou l'affection. Tu pourras communiquer avec eux par images ou par sensations mais jamais plus. Par exemple, pour les porcs dont tu avais la garde... j'ai joint leur esprit et je leur ai transmit l'image de la grange, qu'ils ont tous perçu plus ou moins nettement. Puis je leur ai transmit un sentiment de peur et d'urgence qui les a poussé à aller vers ce que je leur avais montré comme un lieu de protection. Voilà pourquoi ils y sont allés. Mais je n'aurais pas pu les... "manipuler" autrement. Si jamais tu te trouves un compagnon animal, comme moi, tu devras t'attendre à ne pouvoir parler avec lui à moins de lui jeter un sort ou de vivre suffisamment avec lui pour que ta magie l'influence. Ce qui c'était passé dans mon cas c'est que, à force d'être liée à l'esprit du loup, nous avons fini par acquérir l'un et l'autre des qualités propres à nos races respectives. C'est ainsi qu'il a eu, entre autre, le don de parole.

Ellenwen sourit à ce souvenir, à la fois doux et amer, sans toutefois s'attarder à expliquer ce qu'elle-même avait tiré de ce contact prolongé. Pour l'instant nul autre personne qu'elle-même ne le savait et elle n'était pas certaine de l'étendue de son savoir, ni de ses potentielles possibilités. Elle avait l'impression de n'avoir jamais autant parlé en 1500 ans de vie et s'en sentait à la fois vidée et soulagée, comme si tout le savoir qu'elle avait accumulé n'avait attendu qu'une bonne occasion pour être partagé. Elle eut un léger sourire et se tourna vers Maeglin, qui, bien que probablement très intéressé par la conversation, n'avait encore trouvé aucune réponse à ses questions. Ou à ses croyances. Elle reste un petit moment à le regarder, incertaine de ce qu'elle pouvait lui révéler, ou de ce qu'elle voulait lui révéler. Même si elle savait qu'un jour ou l'autre elle aurait à expliquer qui elle était réellement, ce qu'elle avait vécu et ce qu'elle avait fait, elle ne tenait pas à le faire dans l'immédiat, incertaine de la réaction qu'aurait ses nouveaux compagnons. Elle devait donc arriver à trouver un compromis entre les connaissances qu'elle allait devoir employer et leurs origines. Pendant quelques instants elle envisagea de déléguer à Finwë la tache d'expliquer quelques "petites" choses à l'elfe mais se ravisa. Après tout c'était elle qu'il avait rencontré, elle qui lui proposerait d'être son apprenti et ne pas le faire ne serait qu'une fuite organisée. Elle se rapprocha donc de lui et lui demanda avec beaucoup de douceur :

- Quel âge as-tu Maeglin pour parler des horreurs de ta vie ? Quel âge as-tu ? Je te sens, je te sais très jeune, du moins pour un elfe. Tu viens de débuter dans ta vie d'adulte, tes manières et ton esprit, sa note personnelle, le trahissent. Sans compter que, dans ces temps de paix, la reine n'aurait jamais envoyé un guerrier en mission si ce n'est pour qu'il se forme aux côtés d'autres personnes, qu'il rencontre d'autres cultures, d'autres races, d'autres modes de fonctionnement. Je connais suffisamment l'organisation elfique pour pouvoir t'affirmer que ta mission est simplement de devenir adulte avec un bagage d'expériences insolites et qui te sera très utile. La reine ne t'aurait pas mis en danger aussi inutilement. Enfin... je ne doute pas que tu ais beaucoup d'expériences et que tu ais été confronté à des horreurs. A vrai dire j'en suis même vraiment convaincue mais laisse moi te poser une autre question. Combien d'hommes as-tu tué ? Dans combien de regards as-tu plongé tes yeux avant de les voir s'éteindre ? Sais-tu seulement pourquoi les elfes sont végétariens ? Tu n'as pas encore de magie alors même si tu le sais je doute que tu ais compris. Vois-tu, lorsque tu tues quelqu'un tu sens son esprit se détacher de la terre, tu le sens mourir et la douleur que cela te procure est insupportable. Enfin... je ne parviendrais pas à exprimer ce que l'on peut ressentir... mais sache que les premières fois où j'ai du chasser pour assurer ma survie j'ai vomis tout ce que j'avais mangé, et ce pendant plusieurs jours, tellement cela me faisait mal. Tuer un homme est pire que cela parce que derrière l'homme que tu tues il y a sa femme qui l'attend, il y a ses enfants. Nul n'est jamais noir Maeglin et en tuant un homme tu détruits une partie de la richesse de la terre. Tuer un homme est une expérience horrible. Surtout s'il est à terre. C'est faire preuve de cruauté que de tuer un ennemi à sa merci. Il existe bien d'autres moyens de lui couper les griffes... Beaucoup d'autres. N'importe quel guerrier te le dira. Tout aussi horrible que soit les choses que tu as vécu, tu ne dois jamais oublier que la clémence est l'une des vertus les plus importantes. Si un ennemi est à terre c'est que tu n'as nul besoin de le battre. Les seuls que tu peux tuer sont les ennemis que tu tues au combat parce qu'alors ils te seront égal en armes, voire supérieur, et qu'alors ce qui se joue c'est ta vie contre la sienne. Mais s'il a rendu les armes alors c'est sa vie contre un courant d'air... et le marché n'est pas équitable. Tu évoques les horreurs que tu as vécu et ta discipline qui t'a permis d'en réchapper... mais vois-tu, il y a d'autres solutions... Elle écarta doucement les pans de son corsage pour révéler un bout de son ventre blanc et doux. Sur sa peau soyeuse courait une fine cicatrice, légèrement plus pâle. La suivant du bout du doigt la femme releva les yeux et regarda longuement l'elfe qui lui faisait fasse Tu vois cette cicatrice ? Même les meilleurs guérisseurs elfiques n'ont pu l'enlever... même eux... leur magie a réduit les dégats mais n'a jamais pu la réduire... Je te laisse imaginer ce que j'ai pu vivre pour que même eux ne puissent rien pour moi... Je te laisse imaginer ce que fut ma vie lorsque j'ai été banni d'Ellesméra en pleine guerre contre Galbatorix... Et bien malgré tout cela je n'ai jamais frappé un ennemi à terre... j'ai jeté ma discipline aux orties et écouté ce que me disait mon instinct... Maintenant à toi de faire ton choix... L'expérience t'apprendra beaucoup de choses... En attendant, elle sourit, passant à un sujet plus joyeux, je voulais te dire que si tu cherches un maitre pour t'apprendre la magie ou le combat je veux bien l'être. Je t'accepterais en apprenti... jusqu'à ce que je ne puisse plus rien t'apprendre ou que tu te trouves un nouveau maitre. Et ne t'inquiète pas, la reine ne dira rien... et s'il le faut je t'accompagnerais dans ta mission.

Elle lui adressa un large sourire tout en le regardant s'assoir en tailleur dans l'herbe et saluer Finwë d'un geste cérémonieux qui la fit éclater joyeusement de rire. Décidément Maeglin n'était pas un elfe pour rien. Confronté à un phénomène nouveau et inquiétant pour lui il se conformait à l'étiquette et aux manières rigides de la cour. Elle alla s'assoir à ses côtés et, tendant la main, attendit patiemment que le loup daigne arrivé jusqu'à elle, aussi amusé qu'elle. Lorsqu'il se coucha à ses pieds elle lui grattouilla les oreilles. Avant de continuer, amusée :

- Tu sais, ce n'est pas parce que Finwë a le don de paroles qu'il n'apprécie pas qu'on lui chatouille les oreilles ou qu'on le caresse. Même si c'est mon meilleur et plus fidèle ami, il reste un loup. Tout comme je reste une elfe pour lui. J'aime que l'on me brosse les cheveux - du moins j'adorais que ma mère me le fasse - et bien lui aime qu'on lui brosse le pelage...

Lorsqu'elle se tut se fut à Finwë de prendre la parole, fixant avec gravité le jeune elfe en face de lui. Ses mots résonnaient doucement et sobrement dans les esprits des trois compagnons.


*Mor'ranr lìfa unin hjarta onr, jeunes hommes. Je me nomme Finwë. Excusez de ne pouvoir vous saluer comme les elfes en portant deux doigts à mes lèvres, la tache m'est particulièrement difficile.* Il eut un sourire mental particulièrement déroutant pour les deux novices.*Je suis en effet un très vieil ami d'Ellen. Nous nous sommes rencontrés il y a bien longtemps, dans la forêt du Weldenvarden, alors que je n'étais encore qu'un jeune loup solitaire et elle qu'une elfe abandonnée par les siens... L'histoire de notre rencontre est longue et vous ne la comprendriez que partiellement puisque vous ne connaissez pas son histoire et que, celle là, ce n'est pas à moi de vous la raconter même si je la sais ouverte aux questions. Disons que notre découverte fut le fruit du hasard mais que, dès lors que je l'ai découverte blottie dans mon terrier, nous fûmes unis par un lien... qui s'est développé. Si j'ai le don de parole je le lui dois, comme elle l'a expliqué car le lien qui nous unit est semblable à l'enchantement qui, jadis, unit les dragons aux elfes et aux humains. Les dragons y gagnèrent le langage, tout comme je l'ai gagné. Le reste, vous le savez...*Il eut un léger rire rauque et conclut avec amusement.
Revenir en haut Aller en bas
Akkan


Nombre de messages : 740
Âge : 38



Fin d'une histoire et début d'une autre - Page 2 Vide

Akkan
Dirigeant de l'Equilibrium
Message Sujet: Re: Fin d'une histoire et début d'une autre | Mer 17 Sep 2008 - 21:51


Akkan trouvait cette rencontre de plus en plus intéressante. Il venait de découvrir en une journée des choses fabuleuses et les attribuait à la nature magique des elfes, il se demandait s'il parviendrait seulement à la moitié des choses que les elfes étaient capable. Il se souvint alors de sa capacités, il en parlerait à Ellenwen quand il aurait un instant seul et tranquille.

- Je n'étais pas au courant des obligations, mais cela me parait tout à fait logique je n'aurais pas pu penser autrement. Si vous avez des questions j'y répondrais, même si je préfèrerais garder secret certaine partie de mon histoire. Je ne sais comment vous considérer ...


Il paraissait légèrement confus

- Vous paraissez à la fois d'une grande sagesse et à la fois vous me rendez complètement confus. Je n'ai pas l'habitude des femmes et vous avez brusquez plusieurs fois mes habitudes. Je ne pense pas que ce soit un mal, j'ai confiance en votre jugement. Je suis juste plus à l'aise dans la nature. J'aurais deux ou trois choses à parler avec vous. Et quel est cet histoire de mercenaire ...

Akkan apprécia que le loup l'accepte aussi facilement, il était pourtant un être pensant. Cependant il était évident qu'il ne souhaitait pas de mal, que ce soit au loup ou à Ellenwen.
Akkan écouta attentivement les paroles de la magicienne. Ainsi il pourrait apprendre à créer des liens, il avait hâte de pouvoir créer un lien avec un animal. Il n'aimait pas l'idée de pouvoir lire l'ensemble des pensées ou même de prendre le contrôle. Il pensa directement à ce qu'il ressentirais si il était conscient de la vie des gens lors d'une crise et il prit immédiatement peur. Sentir les personnes mourir alors qu'il ne se contrôlait plus...

Akkan ne bougea pas pendant que la magicienne se montrait froide face à l'insulte qu'il avait fait. Il put donc s'assurer qu'elle n'avait rien fait, elle n'aurait pas réagit de cette manière si elle avait lu ses pensées. Il avait été dur et lui devait des excuses.


- Ellenwen, je me suis égaré, mais je suis effrayé par une partie de mon passé et je n'aimerais pas qu'on le voit sans ma permission. Je ne pensais pas à mal, Veuillez accepter mes excuses. Je connais certaines personnes qui ne se serait pas gêner pour user et abuser de ses pouvoirs.

- Pour ma part je comprend tout a fait que ce ne soit pas agréable de voir une personne mourir j'en ai bien eu conscience, enfin si l'on veut. Je vous en parlerais quand nous serons seul. Je m'excuse Maeglin, mais certaine choses que vous avez dites m'empêchent de vous en dire plus sur mon passé pour le moment.

J'espère être à même de créer un lien aussi fort que vous et votre loup.


Akkan fut surpris de voir une cicatrice sur ce corps parfait. Avec leur talent de guérisseur cela paraissait impensable. Il considéra donc la magicienne d'un nouvel oeil, elle avait du souffrir horriblement.

- Comment peut-on parler par la pensée ? J'aimerais essayer dès demain si vous le permettez, le soleil n'éclaire plus que la cime des arbres et je crains que nous ne soyons prochainement dans un noir complet. Rien ne nous empêchera de reprendre cette discussion demain.

Il retourna au campement et sortit sa 2e couverture, la première étant peut abimer il s'installa entre les deux et se prépara a dormir, il avait encore beaucoup de choses à penser et il craignait plein de chose. Son avenir avait été bouleversé par cette femme. Il était bien décidé à la suivre et il lui raconterait ce qu'il pourrait, il lui devait bien ça.

Il ferma les yeux et s'endormit quelques instants plus tard.
Revenir en haut Aller en bas
maeglin


Nombre de messages : 42
Âge : 33



Fin d'une histoire et début d'une autre - Page 2 Vide

maeglin
Message Sujet: Re: Fin d'une histoire et début d'une autre | Jeu 18 Sep 2008 - 20:58


Maeglin paraissaitcalme pourtant, de l'intérieur il bouillonnait: certes au yeux de ses semblables comme pour ceux des autres, qu'ils soient nains, humains,dragon ou quoique ce soit d'autre qui existe; il était un gamin, aux apparences jeunes et à l'esprit simplet. Voilà qu'elle insinuait même qu'il n'avait pas d'honneur, il ne prenait jamais le moindre plaisir à éxécuter un adversaire, oui cela avait déjà eu lieu ...si ce ,n'était lui qui tuait, c'étit lui qui mourait était ce un crime de tenir plus à sa propre vie qu'à celle de quelqu'un qui tente de vous occire vous et vos compagnons ?
Bien sur qu'il préférait vaincre un adversaire lorsqu'il se retrouvaient à armes égale et qu'il ne profiterais pas d'une chute incongrue pour achever sa besogne pour survivre il faut tout de même le mériter soit , en d'autres termes, si c'est lui qui, sans ruse d'aucune sorte, projette son ennemi au sol et le desarme, il ne voyait aucune raison de ne pas achever son ennemi. De plus Maeglin était stupéfait qu'une magicienne ne puisse comprendre qu'un ennemi désarmer dans ce monde est rare et qu'un homme sans épée n'en reste pas moins dangereux pour peu qu'il maitrise l'art de la magie ou de la sorcellerie .
Il rit intérieurement lorsqu'elle dit à Akkan qu'elle ne pénétrait jamais l'esprit d'un ennemi, il savait que cela était tout à fait improbable elle avait due participer à de nombreuses batailles et en temps que magicienne son rôle aurait justement consisté à pénétrer les esprits des magiciens adverses afin de mettre un terme à la protection mentale qu'ils fournissent à leurs soldats de sorte de les éliminer au plus vite ....une manière de tuer qu'il trouvait bien plus cruelle que d'achever un ennemi vaincu après un combats qui s'annonçait à armes égales. D'une certaine manière l'Hopital se moquait de la charité.
Cependant, Maeglin apreçiait la compagnie des deux autres , bien que leurs points de vue diverge à ce point.
Il était tout à fait fasciné par Finwë ce loup parlait avec sagesseet était agréable en tout points.

Après un temps de réfléxion, Maeglin décida de tenter son coup!
Oui, il resterait avec ses deux compagnons et Finwë , Oui il apprendrait la magie lorsque l'heure serait venue pour lui et oui cela serait pr l'apprentissage d'Ellen. Il eut donc un demi sourir avant de porter sa main droite retournée sur son sternum avant d'ajouter à demi mot:
" ce sera un véritable honneur pour moi que de reçevoir vos enseignement lorsque vous me jugerez digne de les recevoir même si je sais que ,cotrairement à Akkan qui ce met d'ailleur à avoir peur de moi pour je ne sais quelle raison, je n'aurais probablemnt jamais le m^me point de vue que vous à propos de nos devoir vis à vis d'un ennemi vaincu mais je ne doute pas de votre bienveillance comme je l'es^père, ni Akkan, ni vous ne doutez de la mienne."
Puis il rejoignit Akkan au campement, se changea rapidement afin de ne ps garder sur lui des vêtements plein de sueur, il mis sa tunique trempée dans son sac et en sorti sa deuxième pour le nuit laissant ses vêtements de combats au fond de son sac. Ensuite il prit la couverture qui avait servie pour atténuer les coups de son armes puisssante....elle était en lambeau. C'était sa seule couverture....tant pis!

Il se tourna vers Akkan:
" Je ne sais pas pourquoi tu es si méfiant à mon égard, sache tout de m^me que je ne te veux aucun mal.
Tu combats bien. ça sera un honneur d'apprendre à tes côtés.
Et maintenant, à moins que tu n'ais prévu autre chose, je te propose de prendre le premier tour de garde et de veiller la première partie de la nuit ....si Finwë a pu nous surprendre quelqu'un d'hostile à Ellenwen -elda le pourra aussi et nous savons désormais que des ennemis non vaincus existent encore pour elle ...heureusement que nous même n'en avons pas!"

Il saissit son épée et son arc et alla se poster sur un arbre proche, de la il pouvait voir les environs du camps sans être repéré, de plus, il lui serait aisé de courrir rejoindre ses compagnons en cas de combat iminant.
Revenir en haut Aller en bas
Ellenwen

Dirigeante de l'Equilibrium

Nombre de messages : 22351
Âge : 34

http://bartimeus.actifforum.com

Fin d'une histoire et début d'une autre - Page 2 Vide

Ellenwen
Dirigeante de l'Equilibrium
Message Sujet: Re: Fin d'une histoire et début d'une autre | Mar 30 Sep 2008 - 10:50


Ellenwen sourit face à la gêne évidente d'Akkan. Non par moquerie, elle avait passé l'âge depuis bien longtemps, mais par une sorte de légère tendresse face à un jeune homme qui ne lui rappelait que trop ce qu'elle avait été lorsqu'elle était elle-même sortie de la forêt de Du Waldenvarden. Elle était alors incapable de voir la foule d'une ville sans se crisper et sans rester tétanisée jusqu'à ce que son souffle s'accélère, faisant monter des larmes de peur à ses yeux. Elle était effrayée par toutes les personnalités nouvelles qu'elle ne pouvait cerner. Elle était effrayée par tous ceux qu'elle ne connaissait pas. Et même si son problème était résolu depuis longtemps elle ne comprenait que trop bien l'effet qu'elle pouvait provoquer sur le jeune homme, elle qui déconcertait tous ceux qu'elle connaissait. Mais il allait s'y faire. Après tout, au fond, elle n'était pas si différente de ceux qui l'entouraient. Peut-être un peu moins stable, la tête tournée plus longuement vers les étoiles ou la lune mais, comme eux, sa vie se résumait à une longue course en avant, pour fuir son passé bien que, à l'inverse de beaucoup, elle pouvait vivre paisible sans que les démons de ses temps passés ne reviennent la visiter. Ses manières désordonnées, si bien chronométrées pour provoquer le rire, n'était qu'une masque sur ce qu'elle avait vécu. Chacun son truc pour vivre en paix avec soi-même. Une nouvelle fois elle regarda le jeune homme et sourit à nouveau, amusée par son sérieux imperturbable. S'il n'était pas aussi timide il aurait probablement fait un bon roi ou, du moins, un bon ministre zélé. Ses paroles étaient toujours empreinte de bon sens et de sérieux. Elle qui ne prenait pas réellement les obligations d'un maitre et de son apprenti au sérieux, à par les quelques faits qu'elle avait énoncé, se retrouvait avec un jeune élève qui, lui, semblait prendre chacune de ses paroles pour argent compté, comme une vérité tombée du ciel. Ils allaient bien s'entendre... mais surtout, ils allaient rire... ou du moins, elle allait devoir subir les envies de meurtre du jeune homme avec son large sourire habituel. Elle rit doucement et rassura le jeune homme :

- Ne vous inquiétez pas. Votre histoire n'appartient qu'à vous et je n'en veux savoir que ce que vous êtes prêt à me raconter. Si cela se résume par le mot rien et bien... j'attendrais que vous vous sentiez prêt pour l'entendre. Chacun à des choses à cacher, ou des choses trop personnelles, qu'il a peur de dire ou de dévoiler. Je le comprend très bien et je ne vous demanderais rien. Pour le reste... elle rit doucement... Si le fait que je sois une femme vous dérange, rien ne vous empêche de me considérer comme un simple compagnon dénué de tout sexe. Après tout, pour nombre de mes amis, je ne suis plus réellement une femme mais un compagnon de combat, que l'on apprécie et que l'on ne considère que comme soi-même. Je suis désolée d'avoir brusquer vos habitudes mais j'ai également tendance à oublier que quelqu'un peut me considérer comme une femme et que cela puisse le gêner. Je vous l'ai dit, lors des guerres que j'ai pu mener, nul n'avait le temps de s'embarrasser de ses détails et, un peu malgré moi je l'avoue, j'ai du apprendre à laisser ma pudeur de côté et à parer au plus pressé. Ou plutôt disons que ma version de la pudeur à beaucoup évolué. Mais je suis sure que nous allons pouvoir trouver un compromis... et puis cela risque d'être une aventure plutôt amusante. Et il nous faudra bien un peu de rire dans nos circonvolutions.

Sans qu'Ellen puisse l'entendre, car il n'était pas certain qu'elle eut pu entendre cela sans rougir affreusement et grommeler quelque chose d'aussi confus qu'à l'ordinaire, Finwë se décida à compléter sa petite histoire. Il savait que la jeune femme ne lui en voudrait pas de l'avoir fait mais que, d'elle-même elle n'aurait jamais eu le courage de s'expliquer. Elle pouvait être aussi embarrassée qu'Akkan sur son histoire dans certaines circonstances.


*Quant à ses manières si déconcertantes, parfois brusques, parfois rieuses, parfois dures, ne vous inquiétez pas. Vous vous y ferez. C'est une manière pour elle de fuir tout ce qu'elle a sur le coeur et la conscience, d'oublier tout ce que l'on veut d'elle et qu'elle ne peut pas donner, tout ce qu'elle a du vivre. Appelez ça une armure de protection si vous le souhaitez bien que la réalité soit plus complexe. Ajoutez à cela le fait qu'elle adore voir rire son entourage et qu'elle ne se privera pas pour les faire rire le plus qu'elle pourra, qu'elle sait tenir ainsi leurs propres démons à l'écart et qu'elle arrive fort bien à réconforter toute personne qui l'approcherait à moins de quelques pas. Sans compter que c'est un moyen pour elle de fuir ce qui l'entoure, de se cacher derrière un masque de douce folie. Enfin... vous le découvrirez bien vite... Mais, dans tous les cas, ne doutez jamais qu'elle fait tout pour le mieux, même si cela vous paraît absurde.... ce qui arrivera probablement souvent. *

Lorsqu'il eut terminé, le grand loup blanc sembla se rendormir doucement aux pieds de son amie, les paupières closes à peine agitées de vagues tics. Ce qui cachait son attention toute particulière à la conversation qui, d'ailleurs, n'était pas terminée. En entendant sa question sur le mercenaire, Ellen sourit paisiblement en songeant à Zell et à leur rencontre pour le moins... sortant de l'ordinaire. Il lui manquait, à sa façon. Après tout il lui avait probablement sauvé la vie. Lui qui devait la tuer. Parfois chercher à comprendre n'aboutissait à rien. Jetant un petit coup d'œil à son compagnon à quatre pattes elle sourit plus largement et s'assit paisiblement à ses côtés, son dos reposant dans le creux de son flanc, sa chaleur la réconfortant.


- Oh, c'est une longue histoire. Disons qu'il y a quelque temps j'ai fait la connaissance, Velthégor, qui possédait une sorte de force démoniaque. Sa magie était puissante, très puissante, et plutôt dévastatrice. Lorsque je l'ai connu il était perdu et désorienté. Il avait peur de lui-même et peur de ce qu'il pourrait faire avec. Sans compter qu'il possédait une histoire pour le moins compliqué. Il était né d'un père elfe et d'une mère humaine. Le premier avait abandonné la seconde ainsi que ses deux enfants, deux garçons. Il avait fondé une secte, donc je n'ai encore pas très bien compris le but mais qui, au final, pouvait se résumer comme était parfaitement diabolique. Un jour il est revenu et, en résumé, à tuer toute la famille de Vel, sa femme, sa mère, son chien et tout le toutim pour récupérer son frère. Bref, Vel était donc pour le moins enragé contre son propre papa, ce qui faisait monter en lui quelques pulsions dévastatrices dont il avait peur. Sachant cela je l'ai pris plus ou moins sous mon aile, sans réellement faire de lui un apprenti, j'ai décidé de l'aider un peu à contrôler ses pouvoirs ou, du moins, à se faire confiance, ce qui, à mon avis devait régler le problème et ce qui l'a réglé en partie. Mais pour se faire il nous a fallu remonter jusqu'à la source du mal et nous sommes allés visiter le papa, nommé Kagan, dans sa petite forteresse ou nous avons plus ou moins éradiqué la secte. Seulement nous ignorions que Kagan avait senti venir la menace et que, la prévoyant, il s'était attaché à son service le meilleur mercenaire de tout l'Alagaësia et probablement du Surda en vue de me réduire à néant car, moi disparu, il aurait alors eu tout pouvoir sur son fils. C'est ainsi qu'après avoir quitté la secte, encore fumante, nous avons rencontré Zell... qui bien évidemment chercha à gagner notre sympathie. Comme je n'avais aucune preuve contre ce brave garçon et que, de toute façon, vivre est déjà un risque, je l'ai invité à se joindre à nous. Je le connaissais bien de réputation et n'avait aucun doute sur sa présence mais, comme je viens de vous le dire, la vie n'aurait plus aucun piment si parfois nous ne pouvions oublier les règles les plus élémentaires de la protection. Kagan fut mis sous verrou pendant que Vel dormait du sommeil du juste. Et j'ai eu une longue discussion avec Zell... Qui aboutit, comme je m'en doutais, à apprendre qu'il devait me tuer. Sauf que, comme je lui avais sauvé la vie en empêchant mon ami de le tuer, il se trouvait bien embêté. Surtout qu'il commençait à m'apprécier parce que je refusais de le traiter comme une honte, la lie de l'humanité... Ca le changeait. Mais, alors qu'il retrouvait sa détermination pour me tuer, j'ai... enfin disons que j'ai eu une mission à accomplir et je l'ai embauché pour me seconder. Il a accepté mais est parti entre temps, je n'ai pas eu le temps d'apprendre pourquoi. Et il est revenu quelque temps plus tard, poussé par le remord pour me sauver la vie. Et sommes devenus bons amis alors que nous savons parfaitement l'un et l'autre qu'un jour ou l'autre, sauf contrordre de Kagan, il devrait tenter de me tuer, sans quoi il ne trouverait plus aucun client. Et moi je devrais le combattre, sans quoi j'aurais deux pauvres apprentis bien tristes.

Elle rit avec bonhommie. Elle était consciente que son récit pouvait paraître confus mais, après tout, son histoire était plutôt confuse elle aussi. Mais elle avait fait du mieux qu'elle pouvait. Elle s'étira comme un chat et étouffa un long bâillement. Elle se sentait bien, assise au coin du feu, entourée de deux hommes attentifs à ses paroles. Cela lui faisait penser à ses longues soirées au coin du feu que les elfes organisaient parfois et qu'ils se faisaient régulièrement Islanzadi, Nelthor et elle quand leur groupe était encore soudé. Elle fit un grand sourire à Akkan pour le rassurer. Elle n'avait pas mal pris ses paroles et n'avait pas besoin de ses excuses.

-Ne vous inquiétez pas Akkan, vous ne m'avez nullement insulté. Ou plutôt vos paroles étaient insultantes mais je n'y ai ressentis aucune insulte. Je m'attendais à la question, elle était naturelle et parfaitement justifiée. Mais si je n'avais pas réagit aussi durement vous ne m'auriez jamais cru, même si j'avais été tout aussi sincère. Je ne compte rien savoir de votre passé tant que vous ne vous décidez à me le raconter. Mais ne vous inquiétez pas, même parmi les « méchants » personne ne lira votre esprit et votre histoire sans raison. Tant que vous ne taquinez pas un ombre, sport pour le moins amusant mais pour le moins dangereux, nul ne forcera votre esprit et, de toute manière si quelqu'un essaye lorsque je suis prêt de vous il se retrouverait expulser avant d'avoir pu y lire quelque chose. C'est une promesse. Enfin, comme vous le dites si bien, nous reparlerons de tout ça demain...

Elle bailla à nouveau avec, sur les lèvres, un sourire de chat gourmand. La réponse de Maeglin lui fit plaisir, si plaisir que, une fois n'était pas coutume, elle porta la main à son sternum pour saluer son nouvel apprenti, selon la coutume elfique. Il s'en fallut même de peu pour qu'elle ne prononça en ancien langage la formule rituelle qui liait un maitre et son apprenti. Mais point trop n'en fallait, pierre qui roule n'amasse pas mousse. On ne pouvait pas lui demander de trop bousculer des siècles de tradition personnelle.


- Je suis heureuse que tu acceptes ma proposition, Maeglin-elda. Mais ne t'inquiète pas... la différence est le pivot pour une plus grande connaissance. Je ne doute nullement que ton avis ne change lorsque tu connaitras la magie, même s'il risque de ne jamais devenir comme le mien ou celui d'Akkan. Mais, après tout, cela nous fera rencontrer autre chose que nos habituelles pensées. Mais, tant que tu seras avec moi, je te demanderais en revanche de ne pas trop en faire. Enfin nous verrons cela... Mais puisque vous avez accepté tous les deux d'être mes apprentis... j'ai une première grande attente de vous... Je veux... Je veux... Je veux que vous me tutoyez, s'il vous plait. Et que, dans le cas de Maeglin, vous oubliez toutes ces questions d'Ellenwen-elda, d'Ellenwen Svit-Kona et tout le toutim. Ellenwen ou même Ellen me convient très bien. Elle fit un grand sourire aux deux hommes avant de se retourner une nouvelle fois vers Maeglin qu'elle rassura. Ne vous inquiétez pas... Aucun ennemi ne viendra me chercher... Je n'ai jamais épargné un ennemi sans raison. Aucun d'eux ne s'aviserait de me surprendre en pleine nuit... J'ai des ennemis d'honneur. En fait, à vrai dire, on ne peut pas réellement dire que j'ai des ennemis. Les choses sont toujours plus complexes qu'elles ne semblent l'être. Mais si cela peut vous rassurer considérez que Finwë et moi montrons la garde. Je suis habituée à peu dormir et, grâce à mon esprit, je peux avoir conscience de ce qui s'approche de nous, même en dormant. Nul ne pourrait nous approcher sans que je le sache. Dormez... et faites de beaux rêves

Sans bouger du flanc de Finwë, la jeune femme regarda ses deux compagnons s'installer pour dormir. Elle avait réussi à convaincre Maeglin. Elle les regarda s'endormir, les yeux grands ouverts sous la lumière des étoiles puis elle se retourna pour regarder Finwë qui lui redit son long regard. Ils sourirent tous les deux puis la jeune elfe se métamorphosa en petit renardeau, au poil roux et soyeux et elle se pelotonna contre la peau chaude de son vieil ami. Elle serait réveillée avant tout le monde, elle le savait, ce qui empêcherait que son secret soit exposé aux yeux de tous.
Revenir en haut Aller en bas
Akkan


Nombre de messages : 740
Âge : 38



Fin d'une histoire et début d'une autre - Page 2 Vide

Akkan
Dirigeant de l'Equilibrium
Message Sujet: Re: Fin d'une histoire et début d'une autre | Ven 3 Oct 2008 - 21:38


Akkan se réveilla la matin alors alors que l'aube pointait à peine, Maeglin ne semblait guère endormit, mais Ellenwen semblait s'être absenter, Akkan en profita alors pour aller faire un tour à la cascade d'hier, il retrouva rapidement le chemin. Il fit rapidement sa toilette et changea d'habit pour des habits un peu près propre. Il en rachèterait à la prochaine ville. Il avait hâte de se lancer dans l'apprentissage et il souhaitait pouvoir trouver une forge pour poursuivre ses expérimentations. Il n'avait que trop longuement évité de s'entrainer, il souhaitait se parfaire pour pouvoir calmer ses pulsions et il espérait beaucoup d'Ellenwen.
Il parti chasser le temps que ses amis se réveille. Il prit son arc et une flèche. Il se promena dans le bois et chercha les traces de gibier, il identifia rapidement un premier groupe de cervidés. Ils se dirigeait vers la source qu'il avait longé le matin, il remonta rapidement la piste. Il rejoignit la rivière qui se jetait dans le petit lac ou il s'était baigné le jour d'avant. Il les rejoignit alors qu'il se rafraichissait au lac. Il se laissa flairer par les animaux, les cervidés se relevèrent et agitèrent leurs oreilles. Il fallut peu de temps à eux pour changer de manière surprenante leur réaction, il s'écartèrent d'un membre apparemment fatigué du groupe, malade ou juste vieux, il s'éloignèrent rapidement et disparurent. LE vieux cervidé se laissa approché par le demi-elfe, il finit par faire renifler sa main et caressa le vieux cerfs, celui-ci fourailla sa tête dans la main, il profitèrent chacun de la présence de l'autre sachant que ce n'était qu'une pause avant la mort.

Tout fut finit rapidement Akkan refusant de faire souffrir l'animal. Cela faisait longtemps que l'attitude des animaux ne lui paraissait plus étranges, il avait finit par accepter cette part de lui qui le désignait comme un élément de la nature. Il dépeça l'animal et retourna au campement pour faire cuire la viande et la faire sécher.
Revenir en haut Aller en bas
maeglin


Nombre de messages : 42
Âge : 33



Fin d'une histoire et début d'une autre - Page 2 Vide

maeglin
Message Sujet: Re: Fin d'une histoire et début d'une autre | Mar 7 Oct 2008 - 21:27


Maeglin se réveilla au levé du jour comme les oiseaux piaillaient, s'étirant vigoureusement il regarda autour de lui et s'aperçue que le campement était à moitier vide! Bien qu'Akkan semblait sur le point de se réveiller Ellenwen ainsi que son compagnon Finwë avaient disparus. Akkan se leva alors et sans un mot se dirigea vers la cascade, sans doute pour faire sa toilette...cependant il emportait son arc! Etrange. Sans doute en saurait il plus à son retour aussi il ne s'inquièta pas outre mesure et se mis en quête de fruits à dévorer. Il s'enfonça donc pied nu dans le bois emportant tout de même sa lourde épée accrochée dans son dos par simple mesure de précaution. En chemin il s'arrêta et regarda un écureuil ouvrir une noix de ses dents affutées, savourantce moment que lui offrait la nature et pouvant presque ressentir la joie de l'animal lorsquil savoura enfin son déjeuné si ardement obtenu tant elle était grande. Après voir marché un moment il se retrouva dans une petit clairière assez grnde pour y acceuillir un troupeau de mouton et possédant un unique arbre en son centre, un chêne massif, impressionnant comparé aux autre arbre de l forêt mais qui, dans le Du Weldenvarden aurait pu être assimilé à un jeune pousse. Là il s'exerça au Rimgar jusqu'à ce qu'il se sente prêt à débuter la journée. Il reprit alors d'un pas léger et flaneur le chemin du campement, sur la route il s'empara d'une pomme qui pendait prêt du chemin, il grimpa alors à l'arbre afin de la déguster de façon sereine puis quand il eut fini, il s'appréta à jeter son trognon lorsque son geste s'interrompit: il avait entendu un bruissement tout à fait anormal, comme ci un quelconque liquide se répandait sur le sol, cependant il était désormais trop éloigné du ruisseau pour qu'il ne s'agisse d'eau. Redoutant le pire, Maeglin empoigna son épée et se mit debout sur la branche de son arbre une silhouete apparue alors dans son champs de vision. Alors qu'il commençait à arcquer les jambes afin de sauter au sol pour surprendre son potentiel adversaire il reconnut Akkan qui portait avec lui des morceaux de viande dégoulinant de sang. Il était dégouté , bien qu'il accepte que d'autre mange de la viande lui même ne suportait pas l'idée d'en manger de par sa condition et son éducation d'elfe. Mais voir tout ce sans répndu dans la forêt le consternait. Il rangea son arme entreprit de descendre de l'arbre sans faire peur à Akkan et le salua. Ensemble il retournèrent au campement toujours aussi désert, Maeglin se mit donc en route pour la cascade et alla se laver rapidement, l'eau était fraiche et semblait nettoyer son esprit de l'horreur qu'il avait ressentit en voyant les lambeau de viande d'Akkan. C'était tout de même un comble qu'il pusse participer à des combats et même donner la mort certe lorsque cela se produisait ça s'accompagnait d'un certain effroi; et que, dans le même temps il était incapable de faire de mal à un animl quel quil fusse pas même pour le manger, cependant il serait juste d'ajouter qu'il n'avait jamais eu à souffrir d'une quelqconque famine. Une fois s toilette terminé il se rhabilla et se dirigea vers le camps. Sur le chemin il sentit l'odeur de la viande qui cuisait et quelques larmes lui montèrent aux yeux qu'il s'empressa d'essuiyer à l'approche du campement. Il s'aperçut qu'Ellen était de retour et il la salua dans la langue courante : "Bonjour Ellenwen ebrithil" ; souriant intérieurement en se souvenant qu'elle avait manifestement oublié de mentionner ce qualificatif courament employé pour un maitre par son élève chez les elfes dont elle ne voulait pas être affublée.
Revenir en haut Aller en bas
Ellenwen

Dirigeante de l'Equilibrium

Nombre de messages : 22351
Âge : 34

http://bartimeus.actifforum.com

Fin d'une histoire et début d'une autre - Page 2 Vide

Ellenwen
Dirigeante de l'Equilibrium
Message Sujet: Re: Fin d'une histoire et début d'une autre | Jeu 9 Oct 2008 - 22:31


Ellenwen mit du temps à s'endormir. Les évènements des derniers jours tournaient dans son esprit comme des oiseaux effrayés et l'empêchaient de trouver la paix suffisante pour pouvoir plonger dans le sommeil. Pendant un long moment elle resta pelotonnée dans les pattes de son ami, la tête tournée vers les étoiles à songer à ce qu'allait être son avenir maintenant que son neveu était contre elle, qu'elle avait perdu la magie et qu'elle était chargée de deux apprentis. Elle qui n'en avait jamais eu... Avec un sursaut d'angoisse, elle se retourna brutalement, songeant qu'elle était peut-être devenue folle. Les barrières qu'elle avaient toujours érigé entre elle et la tentation de sombrer dans l'ivresse irraisonnée de la vie avaient peut-être cédé, sans même qu'elle le sache, sans même qu'elle ne s'en aperçoive... Elle commençait à s'inquiéter franchement lorsqu'une pensée rafraichissante et douce vint caresser son esprit. S'apaisant elle tourna les yeux vers son loup et y croisa le regard stoïque et calme du grand animal. Tranquillisée sur elle-même elle se retourna, se redressa, s'étira longuement tout en baillant profondément puis se roula en boule dans la fourrure chaude de son ami et, bercée par le flot ininterrompu de leurs pensées, elle s'endormit. Trop abrutie par le manque de sommeil elle sombra aussitôt dans les profondeurs chaudes et attirantes que, désormais elle connaissait si bien, du couloir vers la mort. Après avoir flotté pendant quelques longues minutes, quelques longues heures, dans un flot de noir apaisant elle vit peu à peu se préciser devant elle les contours flous et terribles du monde des morts. Depuis qu'elle avait accompagné Pierrot dans ce sombre royaume lorsqu'il avait réussi à créer une sorte de passage entre les deux mondes, elle était régulièrement attirée, lors d'intenses fatigues ou de circonstances bien particulières, vers tous ses proches disparus. Lorsque ceux-ci sentaient - car les morts ne se désintéressent jamais des vivants - que leur amie avait des problèmes ils la guidaient jusqu'à eux... Ce qu'ils faisaient une fois de plus. Avec un brin d'appréhension la jeune femme vit des formes indistinctes se former à mesure qu'elle approchait. Elle reconnut bientôt Nelthor, son ami d'enfance, qui la dévisageait avec inquiétude. Tout en prenant soin de ne pas se rapprocher de l'étrange barrière qui les séparait la jeune femme lui adressa un large sourire qui s'éteignit peu à peu face à l'air sombre et étrangement sérieux du jeune homme.

*Ellen...*

*Nelthor... Je suis heureuse de te revoir.*
*J'ai cru que tu ne viendrais jamais.*
*Je n'ai pas eu beaucoup de temps pour dormir ces temps-ci... Ils ont été plutôt mouvementé comme tu as pu l'apprendre par tous les nouveaux morts qui ont du arriver. Entre les guerres, les conflits, les alliances et les retournements d'alliance...*
*En effet... ces derniers temps n'ont pas été avares pour nous... Mais assez parler de tous ces anonymes... Tu dois te douter de pourquoi tu es ici...*
*Non...*
*J'ai du le savoir... Tu n'as pas changé depuis ton enfance, petite elfe... Lorsqu'une chose te déplait tu l'ignoreras jusqu'au bout, jusqu'à ce que tu t'effondres de ne pouvoir continuer de le faire. Je n'ai jamais réussi à savoir d'où te venait ces tendances d'autodestructions mais fais attention... Tu es une femme forte, j'en rend grace au Wird, mais tu ne pourras pas éternellement tenir.*
*Je ne comprend pas de quoi tu parles...* La voix de la jeune femme s'était faite plus froide car plus intérieurement effrayée par des paroles qu'elle refusait de comprendre.
*Ah non... Ellenwen... Tu es parvenue à une puissance magique que nul avant toi n'a jamais atteint, pas même un dragonnier et son dragon, et que personne n'a atteint et n'atteindra avant un long moment et, comme de par hasard, tu perds tous tes moyens. Tu es incapable de produire la moindre étincelle, le moindre petit frémissement d'herbe. Et, bien évidemment, cela ne te dérange pas plus que ça...*
*Nelthor !* La voix était devenue furieuse, tendue comme les membres d'un animal traqué par un prédateur.
*Non, laisse moi continuer... Je sais combien tu l'as mal vécu, je le sens, je le sais, je te connais trop bien, petite elfe. Combien de personnes ont été privé de leurs dons avant toi ? Très peu, si peu... aucun peut-être... et toi, depuis quand cela ne t'est-il pas arrivé ? Et pourquoi cela t'est-il arrivé ? Tu as été empêchée par tes propres barrières de faire la moindre magie après le traumatisme de la mort de tes parents. Tu te protégeais de vision trop horrible et de la puissance dévastatrice que tu as senti naitre en toi... Alors pourquoi cela t'arrive-t-il à nouveau, sans raison apparente ?*
*Je n'ai jamais aidé les charades... mais tout à une raison, je ne vais pas perdre mon temps à la chercher, si le problème est né de lui-même, il disparaitra de lui-même !*
*Et tu te trompes, mon amie. Le problème est le même et ne disparaitra pas... Tu as peur de toi-même, tu as peur de la force qui t'est parvenue... Tu as peur de ce que tu es. Tu auras beau renier ton peuple, tu auras beau renier ta puissance tu seras toujours toi-même. Les elfes ont bien des défauts mais ils restent ton peuple. Tu restes une elfe... tu as beau être pacifique ta force ne peut pas être réduite par la force de la volonté. Ne cherche pas à toujours fuir ton passé, à fuir ce que tu es... Cela ne te mènera qu'à la destruction...*
*Mais...*
*Fais moi confiance, ma douce elfe... Je ne peux pas te retenir plus longtemps... mais ne cherche plus à courir toujours plus vite... Accepte les choses comme elles font et raccroche toi à tes apprentis... Tu les as bien choisi... A bientôt Ellen... fais attention à toi...*
*Nelthor...* Si Ellenwen avait parlé à un humain, en face d'elle, il aurait pu la voir écarquillée de grands yeux, suppliante et désespérée, dépassée et, pour une fois, incertaine.
*Va maintenant, va...*

Le choc du réveil fut brutal, bien plus que ne l'avait pensé la jeune elfe. Elle ouvrit brutalement les yeux sur un ciel encore étoilé alors qu'une vague lueur commençait de poindre à l'horizon. A ses côtés son loup eut un sursaut et la dévisagea. Elle tremblait de tous ses membres et, le temps de se calmer, elle se blottit plus profondément dans sa fourrure, sans parler. Elle sentit, à travers leur lien, tout ce qui venait de se passer se glisser jusqu'à l'esprit de son ami, elle sentit sa surprise et son acquiescement discret qui la fit trembler plus encore. Les paroles de l'ancien dragonnier l'avait marqué, bien plus profondément qu'elle n'aurait pu le croire... Bien plus qu'elle n'aurait pu le prévoir. A son habitude elle voulut les chasser au plus profond de sa mémoire sans toutefois parvenir à effacer de son souvenir les traits sérieux de son ami d'enfance et sa voix si inhabituellement chargé d'une lourde inquiétude. Se levant, légèrement vacillante, elle esquissa quelques pas, décourageant du regard son loup qui s'apprêtait à la suivre. Elle avait besoin d'être seule... besoin de comprendre. Après une dernière pensée rassurante elle le quitta et se dirigea à petit pas jusqu'à la haute falaise qui surplombait la cascade. Reprenant alors sa forme humaine, elle s'assit sur un haut rocher et, repliée sur elle-même, elle regarda les étoiles, comme elle le faisait, enfant, lorsque quelque chose la tracassait. Lorsque le matin se leva, il la surprit, dans la même pause, sans qu'elle ne songe à bouger.
Revenir en haut Aller en bas
Akkan


Nombre de messages : 740
Âge : 38



Fin d'une histoire et début d'une autre - Page 2 Vide

Akkan
Dirigeant de l'Equilibrium
Message Sujet: Re: Fin d'une histoire et début d'une autre | Lun 13 Oct 2008 - 20:39


Akkan avait finit de cuir et de faire sécher la viande, il la disposa dans son sac et après quelques minutes d'attentes se résolut à partir à la recherche d'Ellenwen. Il se retourna donc vers Maeglin:

- Allons chercher Ellenwen, bien que je ne m'inquiète pas pour elle, je trouve cela étrange qu'elle ne soit toujours pas de retour.

Joignant le geste à la parole, il prit son sac et ses affaires éteint le feu avec la casserole d'eau qu'il avait conserver, la rangea dans son sac et balaya le feu en s'assurant qu'il était éteint. Il se dirigea par la suite vers les traces du loup et remarqua celle de la jeune femme ainsi que des empreintes différentes , il suivit celle-ci et découvrit quelque chose qui le laissa interrogatif. En fin d'été le sol était sec et poussiéreux, les empreintes laissés était donc difficilement repérable, mais Akkan en avait pris l'habitude et il fut surpris de voir que les traces de l'animal était remplacé par celle d'un humanoïde, il prit donc une allure prudente suivit ses traces jusqu'au rocher ou se tenait Ellenwen, encore mystère qui suivait cette femme.

-Maeglin, cela vous paraitra peut-être loufoque comme question ou parfaitement stupide, mais est-ce qu'il y a des histoires dans celles de votre peuple ou certaines personnes change de forme et prenne une allure animal par exemple ? Je sais que c'est dingue, mais j'ai un doute avec les traces que je viens d'observer.

Comme Ellenwen semblait absorber dans ses pensées et comme elle ne regardait pas les alentours, Akkan fit ce qu'il n'aurait pas oser en temps normal, il s'approcha et toucha légèrement l'épaule de l'elfe avant de reculer promptement. Il attendit avec Maeglin que celle-ci se retourne.

Quand celle-ci eut repris ses esprit, il lui demanda :


- Que c'est il passé cette nuit. J'étais surpris ce matin de ne pas te trouver au campement (il avait encore beaucoup de mal à la tutoyer, il remarqua alors le loup et rajouta en pensé pour le loup)

*Je ne vous avait pas vu ce matin non plus, c'est-il passé quelque chose ?*

Il ne savait pas du tout si cela sera entendu par le loup mais il se devait d'essayer.

- De même j'ai aperçu des traces troublantes sur les alentours du campement, est-ce que nous aurions eu des visites cette nuit ?


Il savait pertinemment qu'il n'y avait pas eu de visite cette nuit, mais voulait laissez l'elfe le soin de leur expliquer si elle souhaitait cette bizarrerie. Il ne connaissait que trop bien le regard surprenant que les autres pouvait avoir dès que la personne était original.
Revenir en haut Aller en bas
maeglin


Nombre de messages : 42
Âge : 33



Fin d'une histoire et début d'une autre - Page 2 Vide

maeglin
Message Sujet: Re: Fin d'une histoire et début d'une autre | Lun 13 Oct 2008 - 22:45


Maeglin s'était arrêté devant Akkan, la présence de son arme le rassurait, non pas qu'il se sentait en danger mais qu'il avait le présentiment qu'ils pourraient bientôt l'être. Où était donc passée Ellen ? C ne lui ressemblait guère de dipsaraitre ainsi et s'il s'agissait d'une blague elle serait de bien trop mauvais goût pour une elfe...il y avait donc quelque chose d'anormal là dessous!
Akkan se pencha sur le sol à la manière d'un chasseur expériementé, Maeglin trouvait interressante sa technique et son talent de repérer les traces ainsi d'un simple regard. La déduction qu'il lui proposait semblait très interressante...il ne pouvit s'agir que d'un elfe .
"Et bien Akkan, les elfes sont quelques peut narcissiques du fait de leur puissances magiques et lorsque individuellement ils atteignent un niveau de magie suffisant ils commencent à changer leur aspect, un elfe, à partir d'un certain âge et donc savoir magique accumulé est physiquement exactement ce à quoi il souhaite ressembler. Certaines personnes très âgées et donc très puissantes de notre commmunauté ont choisi une autre forme que celle qui leur est donnée par la nature mais ces modifications sont très complexes requierent beaucoup d'energie et sont souvent irréverssiblent...a par les chats garous je ne connais donc aucune espèces capable de changer de forme aussi radicalement et aussi, visiblement, de façon aussi fréquente"
ils allèrent donc prudement dans la dirrection des empreintes et se retrouvèrent faces à Ellen.
Maeglin laissa Akkan parler, en temps voulu elle leur expliquerait.
Revenir en haut Aller en bas
Ellenwen

Dirigeante de l'Equilibrium

Nombre de messages : 22351
Âge : 34

http://bartimeus.actifforum.com

Fin d'une histoire et début d'une autre - Page 2 Vide

Ellenwen
Dirigeante de l'Equilibrium
Message Sujet: Re: Fin d'une histoire et début d'une autre | Sam 18 Oct 2008 - 11:30


Pendant qu'Ellenwen faisait citadelle sur son rocher, perdue dans des souvenirs qui l'étouffaient, Finwë, qui la connaissait trop bien pour pouvoir espérer lui être utile, avait déserté le campement, à petits pas, en quête d'une nourriture plus substantielle que celle dont il avait du se contenter la veille. Il n'avait eu qu'un petit regard attristé envers son amie avant de tourner les talons et de se fondre la broussaille. A ce qu'il avait pu sentir de son esprit, avec que toutes ses préoccupations ne le ferment hermétiquement, à l'insu de la jeune femme, et au visage qu'elle arborait en se réveillant, il ne lui avait pas été difficile de comprendre qu'une nouvelle fois sa nuit l'avait mené envers son vieil ami. Et que la discussion n'avait pas du être au gout de la jeune femme - comme peu de celles qu'ils avaient eu auparavant, l'ancien dragonnier semblant avoir pris la détestable habitude de ne lui parler qu'en cas de problèmes ou de malheurs à venir. Et celui là devait être particulièrement détestable au vu de l'expression quasi fantomatique qui s'était peint sur le visage de la jeune femme. Poussant un profond soupir le loup songea que les choses prenaient une tournure des plus étranges. Entre la secte qui devait toujours la poursuivre, son amitié avec un mercenaire chargé de la tuer, l'étrange comportement de Pierrot, la perte de ses pouvoirs et l'arrivée de deux personnes qu'elle avait choisi comme apprenti ( elle, prendre des apprentis ! ) tout semblait évoluer selon une logique complètement folle qu'il ne parvenait pas à saisir. Et pourtant il connaissait le don de son amie de tomber dans des histoires toutes plus folles les unes que les autres... Sans cesser de songer à tout ce qui leur arrivait, le loup entama sa chasse solitaire, se faufilant entre les buissons épineux. Il eut vite fait de flairer l'odeur d'un lapin, qu'il débusqua quelques secondes plus tard. Le pourchasser et le tuer ne fut l'affaire de quelques instants. Le loup allait s'assoir pour le dévorer à petites bouchées gourmandes lorsqu'une pensée plus froide, plus dure que les autres toucha son esprit. Redressant la truffe il ferma les yeux. Ellen n'allait vraiment pas bien... Il lui ferma doucement son esprit, à regret, conscient qu'il ne pourrait rien faire tant que la tristesse de son amie le paralyserait. Puis, sans perdre davantage de temps il engloutit son repas, encore tiède de vie puis se releva, les babines ensanglantées. Lorsqu'il eut fini, il releva la tête vers le ciel et esquissa une grimace canine. Le jour commençait de poindre. Les deux enfants allaient se réveiller, au campement... Et eux pourraient peut-être faire quelque chose pour aider leur professeur... Bien qu'il en doutât il savait que, la jeune femme n'était pas encore habituée à leur présence, ils arriveraient au moins à la faire sortir de ses pensées. Reprenant le chemin du retour, il arriva bien vite près des deux jeunes hommes, déjà réveillé. Sans se faire remarquer il les escorta, cacher dans les buissons.

Plongée dans ses pensées, Ellenwen ne parvenait à se détacher des paroles de son ami. Une fuite en avant, une destruction. Sa destruction. Ces mots lui faisaient peur, la tourmentait. Elle se les répétait, sans en comprendre le sens, incapable de voir les barrières qu'elle avait dressé, incapable de voir ce qui avait changé en elle depuis bien longtemps. Pendant un instant, menaçant de se noyer dans ses pensées, elle perdit pieds et quelques lourdes larmes roulèrent sur ses joues, qu'elle essuya honteusement lorsqu'elle en prit conscience. Faire confiance à ses apprentis... bien sur qu'elle leur faisait confiance, sinon elle n'aurait jamais accepté de les prendre en apprentissage. Mais se raccrocher à eux... C'était plutôt à l'inverse de se produire, elle les avait pris près d'elle pour qu'ils puissent se raccrocher à elle et trouver un point fixe dans un monde qui ne l'était plus vraiment. Elle les avait pris parce qu'elle avait senti leurs problèmes et qu'elle se savait être une partie de la solution, parce qu'elle avait conscience qu'elle pourrait les aider. Mais eux qui ne savaient rien d'elle, eux qui ne connaissait rien soit rien de la vie des elfes soit rien de la vie des humains, eux qui ne connaissaient rien de la magie, comment pouvaient-ils faire quelque chose pour elle alors que même Pierrot avait échoué dans ses tentatives de lui faire retrouver la magie ? Comment pourraient-ils empêcher cette destruction si étrange que lui avait prédit Nelthor ? Elle frissonna, les yeux dans le vague quand elle sentit une main se poser sur son épaule. Elle sursauta violemment, surprise de ce contact fugitive. Perdue dans son monde intérieur elle n'avait pas entendu le jeune homme arriver, ni sentit. Elle se retourna vivement, les yeux écarquillés. Pendant un instant elle resta sur la défensive, comme un animal craintif, à regarder son apprenti. Puis réalisant ce qu'il venait de faire, un sourire d'une joie infini se dessina sur son visage, tous ses problèmes envolés comme la pluie sous un rayon de soleil. Il venait de mettre sa pudeur de côté pour la tirer de ses pensées... Un ravissement de petit enfant lui fit fermer les yeux, la tête penchée comme un petit oiseau. Elle allait saluer ses deux apprentis lorsque la phase d'Akkan la surprit, une nouvelle fois, et la laissa interdite. Il s'inquiétait pour elle ? Il la tutoyait et il s'était inquiété de ne pas la trouver au campement ? Que quelqu'un, et surtout quelqu'un qui semblait aussi réserver, put s'inquiéter pour elle la surprenait tellement que, pendant quelques secondes, elle en resta sans voix. Lorsqu'elle reprit l'usage de la parole, toujours sous le coup de sa profonde stupeur elle en dit bien plus que, en temps ordinaire, elle ne l'aurait fait.


- Je... j'ai fait un sorte de cauchemar et... je suis venue méditer ici... Je... Elle se reprit et retrouva son large sourire empli d'assurance. Je ne voulais pas vous inquiéter, excusez moi tous les deux. J'ai l'habitude de peu dormir, alors que je me suis réveillée plus tôt que vous, je suis allée me promener et j'ai perdu la notion du temps en m'asseyant ici.

La réaction de son ami provoqua une grande surprise, mêlée d'une grande joie à son grand loup qui, pour l'occasion, décida de sortir des fourrés dans lesquels il s'était réfugié. Que quelqu'un puisse prendre Ellen en défaut était une grande première et qu'elle parle de ses voyages dans la mort était plus étonnant encore. Joignant à nouveau son esprit à celui de son ami il lui adressa un sourire plein de tendresse et d'inquiétude.


*Tu vieillis mon amie...*

*Il m'a surpris !*
*Mais tu lui as fait confiance...*
*Mais...*
*Je trouve ça très bien...*
*...*

La laissant sans voix, il allait observer sagement la discussion lorsqu'il sentit une pensée ténue l'effleurer. La saisissant au vol il entendit la demande d'Akkan, avec un peu de surprise - rares étaient les personnes qui parvenaient à lui parler s'il n'avait pas établi un lien plus fort que celui qui les unissait. La demanda le fit sourire doucement.

* J'étais parti me nourrir... Je ne pouvais rien faire pour Ellen... Parfois elle se coupe entièrement de moi, sans même le savoir, et rien de ce que je peux faire n'aurait pu la sortir de ses pensées. Elle est trop habituée à ma présence. Mais si tu veux en savoir plus tu devras la questionner. Elle n'a jamais été habituée à parler d'elle-même et ne le fera pas si tu ne lui demandes rien.*

Sur ce conseil, le loup se tut, sans clore le lien mental. Puis, profitant que l'esprit de son amie s'était à nouveau ouvert, il y pénétra avec douceur pour saisir les derniers morceaux de ses souvenirs... sans toutefois y parvenir. Avec un sentiment d'incrédulité mêlé de peur il se rendit compte que, comme pour la mort de ses parents autrefois, la jeune femme avait condamné sans le vouloir, cette partie de ses souvenirs. Il grimaça... Avant d'être ramené à la conversation par une nouvelle question du jeune apprenti qui, décidément n'avait pas les yeux dans sa poche. Pendant quelques instants il vit la jeune femme froncer imperceptiblement les sourcils, à la recherche du véritable but de la question.


Ellen ne le comprit que lorsque ses yeux se posèrent sur les traces de renardeau qu'elle avait laissé dans le sol poussiéreux. Un vague sourire en coin vint éclairer son visage. Ainsi donc elle avait un apprenti doué pour comprendre la magie mais qui en plus avait de réels dons de pisteurs. Pendant un instant elle resta silencieuse, incapable de savoir si elle devait, ou non, dire la vérité à son jeune élève. Puis, relevant les yeux vers lui et Maeglin elle esquissa un nouveau sourire, de ces sourires qui énervent toutes personnes qui le croise et dit avec le plus grand calme.


- Non, la nuit a été très calme. Nous n'avons eu aucune visite, la présence de Finwë suffit généralement à décourager les animaux de trop s'approcher du campement. Elle se releva et s'étira profondément en baillant. Puis elle regarda à nouveau les deux jeunes hommes avec un profond sérieux et dit doucement. Tu as tord Maeglin. Ou plutôt tu n'as que partiellement raison. Il est vrai que les elfes, lorsqu'ils atteignent une puissance magique suffisante, peuvent être ce dont ils ont envie, même si le processus et lent et demande beaucoup d'énergie. On ne se façonne pas une image aussi facilement. Et il est vrai également que certains ont adopté l'apparence d'animal, plus ou moins entièrement. Ce processus est, comme tu l'as souligné, irrémédiable, ou du moins ne peut-il être changé qu'en plusieurs décennies. Mais il y a de nombreuses années est née une petite fille qui avait l'étrange pouvoir de se transformer à volonté, et ce sans même maitriser la magie ou sans même dépenser d'énergie, se changer en trois animaux. Le tigre, le renard et l'aigle. D'après ce que je sais je suis la seule à avoir ce don et, bien sur, c'est un secret que peu de personnes connaissent.

Sans rien ajouter de plus, elle se mit en route pour le campement, sans un regard pour ses apprentis. La confidence n'était pas son fort et elle avait du prendre beaucoup sur elle-même pour que ces quelques mots et n'avait plus la force de regarder les deux jeunes gens pour voir l'effet que ses révélations avaient eu sur eux. Elle n'avait plus la force de rester impassible s'ils la condamnaient et elle voulait grappiller quelques secondes de paix avant d'avoir à faire front face à leurs réactions. Mais au moins elle avait été sincère...
Revenir en haut Aller en bas
Akkan


Nombre de messages : 740
Âge : 38



Fin d'une histoire et début d'une autre - Page 2 Vide

Akkan
Dirigeant de l'Equilibrium
Message Sujet: Re: Fin d'une histoire et début d'une autre | Mer 22 Oct 2008 - 21:22


Une fois arrivé au campement, Akkan interrompit Ellenwen, il devait en savoir maintenant un peu plus sur les personnes qu'ils côtoyaient,, ils seraient ses compagnons pendant fort longtemps et si ils pouvaient faire quelque chose dans leur sens ou même si ils voulaient les connaitre, il n'avait guère le choix. Il commença donc par questionner Ellenwen.

-Je ne voudrais pas te paraitre un peu trop curieux, ce n'est pas un de mes dons, mais je te doit une dette que tu le veuilles ou non et j'aimerais bien savoir quel était ce cauchemar et si je puis faire quelque chose. Moi-même je fais des rêves peu agréable et j'avoue que j'espère beaucoup de ton enseignement. Peux-tu nous en parler et nous raconter ce qu'il c'est passé pour te perturber , tu as l'air plutôt joyeuse d'habitude.

C'était la première fois qu'il parlait de ses cauchemars devant d'autres personnes, mais pour mettre en confiance Ellenwen et Maeglin il aurait besoin d'en raconter un peu plus sur lui-même. Il ne se sentait guère a l'aise avec les souvenirs qui le hantait et les cauchemars bien trop réels à son goût.

- Je ne connais pas en détails tes rêves, et ce n'est pas à moi de décider si tu souhaites nous en parler, mais je voulais juste te dire que mes cauchemars sont aussi bien éveillé qu'endormis, et trop souvent effrayant, Ils ont pour origine plusieurs massacre ou j'étais présent.

Il avait délibérément éviter toute explication sur ce qu'il faisait là. Il n'avait pas envie de s'attirer la pitié ou la haine de ses nouveaux compagnons.

Il prépara son sac pendant qu'Ellenwen lui répondait et suggéra une direction.


- Nous pourrions décider d'une route, j'aime bien voyager tant qu'il fait beau et l'été touche à sa fin. Donc ça serait mieux si on pouvait se trouver une petit ville avant l'hiver. Je n'aime guère les villes mais un bon toit, du feu dans la cheminé et un bon repas me vont parfaitement pour l'hiver. Personnellement j'aimerais beaucoup aller à Teirm, J'ai envie de voir l'océan ...

- Par ailleurs j'aimerais beaucoup savoir de quel manière tu as connu Finwë et comment vous vous êtes liée ... J'aime beaucoup la nature et les animaux et j'aimerais beaucoup partager ce lien unique avec un animal.

Dans ces paroles il en avait plus dit sur lui-même qu'en 2 siècles, il faudrait qu'il se reprenne ... Il esquissa un sourire, puis revint à son visage inexpressif habituel.
Revenir en haut Aller en bas
maeglin


Nombre de messages : 42
Âge : 33



Fin d'une histoire et début d'une autre - Page 2 Vide

maeglin
Message Sujet: Re: Fin d'une histoire et début d'une autre | Mer 22 Oct 2008 - 23:42


quel étonnement qu'était celui de Maeglin lorsqu'il méditait , sur le chemin du campement sur les révelations d'Ellen et qu'il en arriva à la conclusion que cette elfe si rude si spontannée et surtout d'apparence si solide et puissance était si instable mentalement. Bien sur chcun d'entre nous possède ses démons qui lui sont propres et qui surgissent du passé tel des fantômes au tein glacé, , semblaitdépourvu de vie ....ainsi percevait il la face blême des souvenirs!
L'apotéose se matérialisa au moment où elle leur révela sa nature....il était persuadé de ne ps se tromper en matière de transformation, il avait toujours été attiré par la magie car elle le dépassait et il ne pouvait la contrôler, aussi avait il tenté de se mettre au courrant du plus grand nombbre de savoirs "magiques" propres à sa race et que ses compères magicien avaient bien voulu révéler au reste des leurs. Finalement ,il n'était pas étonnant qu'il ait eu tord à ce sujet, bien sur les mages elfes, en supposant qu'ils soient au courrant, aurraient gardés un tel secret bien plus surement que les nains ne protègent leur trésors ou qu'eux mêmes ne gardent la forêt. Mais puisqu'il en était ainsi il aimerait bien comprendre un peu mieu ces trnsformations, il jugea préférable de demander des explications à Ellen plus tard lorsqu'il en aurait déjà appris un peu plus sur la magie.
Arrivé au campement, Akkan posa sa question, il sembla à Maeglin que c'était une question de pure forme car il paraissait évident que ce rêve peut agréable ne nous serait pas dévoilé aussi facilement , le simple fait quelle leurs avoue qu'elle avait un cauchemard ainsi que ces histoires de trnsformations, en une seule fois, semblait être tout à fait anormal et tenir du surnaturel.
survint alors cette question du voyage, Maeglin aimait voyager mais il n'était pas particulièrement enchanter d'aller s'installer à Teirm, il n'aimait pas la vie citadine, préferant évoluer en pleine nature mais après tout ce n'était pas à lui de décider et il se plierait au choix d'Ellenwen qu'ils se devaient de suivre désormais et il ne se voyer pas la trainer contre son grès en quelque endroit que ce soit en Alagaëssia.
Revenir en haut Aller en bas
Ellenwen

Dirigeante de l'Equilibrium

Nombre de messages : 22351
Âge : 34

http://bartimeus.actifforum.com

Fin d'une histoire et début d'une autre - Page 2 Vide

Ellenwen
Dirigeante de l'Equilibrium
Message Sujet: Re: Fin d'une histoire et début d'une autre | Jeu 23 Oct 2008 - 16:41


Pendant de longues minutes, le temps pour les trois jeunes gens de retourner à leur campement, un long silence plana sur le groupe. Sans s'en préoccuper, ou plutôt, sans sembler s'en préoccuper, Ellenwen marchait à grandes enjambées pressées. Elle portait toujours sa tunique de cuir noir qui, pour l'occasion, la protégeait davantage des épines de ronces que des coups d'épée. Son visage s'était figé en un masque impénétrable sur lequel, parfois, glissait quelques taches de tristesse qui flottaient un instant avant de disparaitre, comme absorbées par une force d'inertie plus puissante. Parfois c'était la peur, qui dévorait jusqu'à les tordre les entrailles de la jeune femme, qui faisait un bref passage avant de se dissiper. Finwë qui trottinait aux côtés de son amie guettait sur ses traits ces brefs éclairs d'émotion qui lui faisaient songer à une personne comateuse qui, l'espace de quelques brèves secondes, esquissait une grimace arrachée par une blessure trop douloureuse. Il savait que la jeune femme tremblait intérieurement du jugement que les deux jeunes gens allaient porter sur elle maintenant qu'ils savaient un secret qui, lorsqu'elle l'avait découvert, avait alimenté contre elle toutes les polémiques nées après le passage de la vieille voyante qui l'avait rejeté aux bans de la société. Peut-être n'était-ce qu'une illusion mais lorsque le loup avait pu lire les souvenirs de son amie dans son esprit, il avait été fermement persuadé que de nombreux elfes l'avaient condamné, effrayés par un pouvoir qu'ils ne connaissaient pas et qu'ils préféraient voir mourir que de prendre le risque de le laisser prospérer. Et même s'il n'en avait jamais parlé à la jeune femme il savait d'instinct qu'elle avait sur ce sujet les mêmes sentiments que lui et qu'elle se sentait encore embarrassée de ne pas être comme tout le monde, de se distinguer de la foule par un talent qu'elle n'avait jamais souhaité; et même si elle affectionnait tout particulièrement ces transformations, la peur d'être rejetée ne cesser jamais entièrement de la tarauder. Pourtant le loup doutait que ses deux compagnons ne la jugent. Ils ne connaissaient pas la magie, ne la maitrisaient pas et semblaient se moquer de tout ce qui représentait une anormalité. D'ailleurs, pour Akkan, toute forme de magie semblait être une anormalité. Se rapprochant de ses jambes, il y flanqua un petit coup de museau amical avant de la joindre par la pensée.

*Tu devrais leur parler... Je ne pense pas qu'ils te jugent mal tu sais...*
*Je... je me doute. Mais je ne souhaite pas parler.*

Sachant qu'elle ne dirait rien de plus le loup hocha mentalement des épaules sans cesser de la couver d'un regard inquiet. Lorsqu'elle arriva à la petit clairière qui leur tenait lieu de campement il la vit respirer profondément, les yeux à demi fermé. Fasciné, il regarda le visage de la jeune femme se recomposer lentement, retrouver ses couleurs légèrement rosées aux pommettes et sur les lèvres. Les quelques rides qui marquaient son front s'estompèrent, son demi sourire renaquit, et ses yeux retrouvèrent leur éclat même si la flamme rieuse qui y brillait habituellement, était masquée sous le gris métallique de ses pupilles. Avec un peu d'admiration inquiète il songea que la jeune femme aurait bien pu faire carrière dans le théâtre. Il la regarda se pencher pour ranger les quelques affaires qu'elle avait laissé sur le sol puis se redresser brutalement lorsqu'Akkan lui adressa la parole. Ce n'était pas pu dire que d'affirmer que la jeune femme fut surprise. Pendant quelques instants elle resta immobile, les sourcils légèrement froncés sans comprendre de quelle dette voulait parler le jeune homme - et sans comprendre pourquoi il semblait si inquiet à son sujet. Ce ne fut qu'en remontant à l'instant de leur rencontre qu'elle comprit de quoi il voulait parler et un rire franc vint éclairer son visage.


- Tu y penses encore ?! Je l'avais complètement oublié pour ma part... et que tu le veuilles ou non je considère que tu n'as aucune dette envers moi, et mes amis savent combien je peux être bornée... Voire pire... Elle secoua la tête, faisant voler les mèches folles de ses cheveux et rit une dernière fois. Puis, voyant l'air sérieux de son apprenti elle se calma et fronça les sourcils pour étudier sa question. Elle entrouvrit la bouche pour lui répondre lorsqu'elle s'arrêta. Elle ne se souvenait plus du rêve. Seule une impression d'urgence, de danger, de mort et d'amour se pressentait à son esprit lorsqu'elle y repensait. Comme une mise en garde. Rien de très probablement très important songea-t-elle, refoulant son instinct qui lui hurla qu'elle devait se rappeler de sa nuit. Haussant alors les épaules elle répondit doucement : Oh, je ne me souviens de rien... Ce ne devait rien être rien de terrible.Elle ignora le léger sursaut de Finwë. En revanche vos cauchemars m'inquiètent beaucoup, dit-elle, les sourcils à nouveau froncés d'inquiétude. Cela vous gênerait-il de m'en parler ? J'aimerais pouvoir vous être utile, pour changer, ajouta-t-elle avec un sourire.

Mais malgré son sourire elle ne put s'empêcher de noter, non sans beaucoup d'inquiétude, les paroles de son apprenti. Des massacres dont il faisait parti... Son instinct lui disait qu'il en avait réellement fait parti et que ces cauchemars éveillés étaient pour lui ce que ces quelques moments de transe lorsqu'elle combattait étaient pour elle. A ceux-ci près qu'elle n'avait jamais réellement été prise par une folie guerrière. Dans un coin de son cerveau elle nota qu'elle allait devoir en apprendre plus sur ce que cachait très exactement les paroles du jeune homme si elle voulait pour l'aider, de quelque manière que ce soit. Mais, pour ne pas l'inquiéter davantage, elle changea de conversation, enchainant avec sa proposition de voyage. Elle hocha vigoureusement la tête en signe d'acquiescement. Voyager lui ferait peut-être du bien et lui ferait oublier la peur qu'elle ne parvenait pas à dissiper. Elle arriverait peut-être à retrouver ses pouvoirs dans un environnement plus sain... et peut-être comprendrait-elle ce qui lui arrivait et la sensation de faiblesse qui la paralysait depuis le matin.


- Oui, Treim me plait beaucoup, c'est une charmante ville... Cela fait longtemps que je n'y suis pas allée et j'avoue que cela me tente. Elle se tourna vers Maeglin pour quêter son avis et ajouta, voyant son air soucieux. Je connais une très bonne auberge un peu en dehors de la ville et non loin d'un parc très impressionnant pour une élaboration humaine. Nous y serons très tranquille... Et en plus leur chocolat chaud y est de première qualité. Elle sourit avec une moue gourmande. Sinon, pour les amateurs de la forêt, nous pouvons toujours aller chez moi. Je possède une maison, à l'intérieur de Du Weldenvarden. Elle serait assez grande pour nous trois et je serais très honorée de vous recevoir à ma table. Enfin... Messieurs, le choix vous appartient. Elle sourit avec bonhommie tout en étouffant à la perfection une grimace de douleur. Elle posa une main sur son ventre douloureux puis avec un petit sourire de remerciement sincèrement touché vers Akkan qui, non seulement semblait s'inquiéter pour elle mais qui, en plus, semblait se forcer pour dévoiler un peu de sa personnalité. Au regard des efforts qu'il faisait - et que Maeglin semblait imiter - elle se dit avec un petit sourire qu'elle leur devait la vérité. Elle hocha discrètement la tête. Ma rencontre avec Finwë est l'aboutissement d'une longue histoire. Je vous la raconterais lorsque nous serons arrivés à l'auberge ou chez moi, devant un bon plat chat et de préférence, devant la cheminée puisque je suppose qu'Akkan n'a pas de cheval. La logique pouvait paraitre quelque peu abstraite aux deux amis mais un plan complexe s'était formé dans l'esprit de la jeune femme. Maeglin, tu en as un, toi ?
Revenir en haut Aller en bas





Fin d'une histoire et début d'une autre - Page 2 Vide

Contenu sponsorisé
Message Sujet: Re: Fin d'une histoire et début d'une autre |


Revenir en haut Aller en bas

Fin d'une histoire et début d'une autre

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut

Page 2 sur 3Aller à la page : Précédent  1, 2, 3  Suivant

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Brisingr, Chroniques de l'Alagaësia - Forum roleplay :: Hors RP :: Fantômes du passé :: RPs Achevés-
Ouvrir la Popote