Fin d'une histoire et début d'une autre

Sujet: Re: Fin d'une histoire et début d'une autre | Jeu 23 Oct 2008 - 20:20

Il fallut plusieurs minutes à Akkan pour pouvoir rasssembler ses souvenirs de ces cauchemars et de ce qui en était la source. Il fit mine de prendre la parole puis se retint et finit par lâcher :

- Ce ne sont rien qu'une succession de bataille et des morts qui tente de s'accrocher à moi. Nous en reparlerons une fois à destination, quel qu'elle soit. Et alors vous me raconterez votre histoire et celle de votre perte de la magie, elle m'intéresse, j'ignorais plein de chose, mais je suppose que rare sont les mages à perdre leur pouvoir. Alors Maëglin, quel direction souhaite tu prendre. Les deux me conviennent.

Il observa son compagnon et sourit en pensant à ce que leur nouveau statut d'apprenti impliquait. Il réfléchit à toute vitesse et conclut qu'il était possible de s'amuser un brin. Il reprit rapidement son air neutre et se concentra sur la discussion.

Quand il se tourna vers Ellenwen il observa une ombre, puis après un déplacement de celle-ci jusque dans le dos de la magicienne, Akkan reconnut le visage putréfié. Rien n'était réel si ce n'est la voix et le visage à peine reconnaissable. Akkan devînt plus pâle encore qu'un elfe (lui qui est plutôt bronzé) Il reconnaissait d'autant plus que le visage était broyé comme si un marteau l'avait enfoncé. Seul la partie gauche du visage était à peu près présentable, mais dans une putréfaction avancée. Les pieds du Revenant ne touchait pas le sol mais une aura glacé parcouru Akkan et le campement.

C'est alors qu'il ressenti plus qu'il n'entendit la voix dans sa tête :

- Meurtrier ! Tu n'auras jamais de repos, nous te tuerons à petit feu, pas comme tu nous à fait.

Le visage se métamorphosa et Akkan se retrouva face à un ami, puis le visage changea encore, et de plus en plus vite, pour devenir une sorte de masque en constant changement d'où apparaissait parfois une tête bien connu d'Akkan, Le Revenant s'approcha et la voix s'amplifia :

- Tu te rappelle de moi, Akkan, tu devais nous protéger, pas nous tuer.

Akkan se maintint la tête entre les mains, et le Revenant s'approcha à nouveau, la voix se démultiplia et en une centaine de voix différentes. Akkan tomba à genou le Revenant lui posa alors une main glacé sur l'épaule.

Il cria puis s'évanouit. Le Revenant s'évapora et la ou sa main avait touché Akkan une marque Blanche était apparu elle ressemblait étrangement à une horloge complexe. Et une mèche de cheveux avait viré définitivement au blanc pur.

Le Revenant étant liée à Akkan rien ne pouvait lui être fait, cependant une sorcier entraîné aurait pu sentir et même voir l'apparition, pour les autres, seule une sensation de froid désagréable accompagné par une odeur de putréfaction laissait deviné son passage. Seul Akkan pourrait exorciser les démons qu'il avait créer par son incontrôlable pulsion destructrice.

Spoiler:

Il se réveilla quelques minutes plus tard et fit abstraction de ce qui venait de se passer. Il ne souhaitait pas en parler pas maintenant, pas ici.

Sujet: Re: Fin d'une histoire et début d'une autre | Jeu 23 Oct 2008 - 23:21

Maeglin ne savait pas trop où il comptait aller, l'important était que cela plaise à tout le monde, il dit donc:
"Puisqu' Akkan veut aller à Teirm et qu'Ellen veut aller indiférement à Teirm ou au Du Weldenvarden, allons à Teirm, si un endroit comme celui que tu as décris Ellen existe alors je m'y sentiris presque aussi bien qu'en ma propre demeure."
Alors même qu'il terminait sa phrase, un vent glaçé traversa la clairière qui leur tenait lieu de campement ,la nuque de maeglin ce glaça, et un lèger frisson le fit tressaillir. Maeglin se saisi de ses armes en vitesse, accrochant son bouclier à son avant bras et empoignant son épée en jurant, s'attendant à une quelconque attaque qui s'annonçait quelque peu magique. il se tenait sur ses gardes quand Akkan s'écroula sur lui même comme foudroyé par une force divine qui leur était en tout point supérieur et qui aurait exercée sur eux un pouvoir semblable à celui d'un marionetiste sur ses personnages. La brume se dissipa aussi soudainement qu'elle était apparue, comme si son seul but était d'atteindre Akkan puis ,son forfait accomplit, serait repartie d'où elle venait.
Maeglin se précipita vers Akkan qui revient à lui un instant plus tard.

" Comment te sens tu ? , Avez vous la moindre idée de ce que cela pouvait être de toute mon existance, qui est courte vis à vis des votre il me faut l'admettre, je n'avais jamais rien vu de tel!"

Sujet: Re: Fin d'une histoire et début d'une autre | Jeu 30 Oct 2008 - 10:20

Ellenwen observait sans fausse dissimulation son apprenti lorsque celui-ci dut répondre à la question qu'elle lui avait posé sur ses rêves. Avec une légère surprise elle l'observa hésiter, ouvrir la bouche, la refermer pendant qu'une multitudes de sentiments contradictoires se bousculait sur son visage trop sérieux pour un jeune homme comme lui. Pivotant imperceptiblement sur elle-même elle observa alors Maeglin qui, bien que peu bavard, ne semblait pas être en reste dans l'accumulation de connaissance. S'il ne parlait pas beaucoup la jeune elfe put constater, en revanche, qu'il semblait retenir la moindre des paroles qui se prononçaient devant lui. Elle eut un petit sourire tout en songeant que, bien que très différents, ses deux apprentis se ressemblaient parfois étrangement. Ils semblaient vouloir engranger toutes les connaissances possibles pour mieux les cataloguer dans un coin de leur esprit. Elle sourit avec un brin de douce moquerie au fond des yeux, sans savoir réellement qui faisait l'objet de ce rire, et elle se tourna une fois de plus vers Akkan. Celui-ci semblait être au supplice. Il venait de dire, quelques minutes plus tôt, des paroles qui, maintenant, paraissaient le gêner. Compatissante, la jeune femme allait tendre une main secourable vers son bras, pour lui signifier que, s'il ne souhaitait pas parler, il pouvait se taire à loisir, lorsqu'elle fut interrompue par l'élocution, d'abord hésitante puis plus assurée du jeune homme. Soucieuse de ne pas le gêner plus qu'il ne l'était déjà, elle entama un léger mouvement de recul et écouta son apprenti avec attention. Elle hocha gravement la tête sans rien ajouter de plus à sa première déclaration. Elle comprenait, en toute connaissance de cause, qu'il préférât parler de ces aventures devant un bon feu, dans un coin surement bien plus tranquille que celui dans lequel ils avaient passé la nuit et, probablement, après avoir amassé une somme de courage non négligeable. Elle lui sourit gentiment pour lui donner son accord mais se rétracta légèrement lorsqu'elle entendit ses dernières paroles. Celles-ci réveillèrent en elle de douloureux souvenirs qu'elle ne parvint pas à cerner. Il lui semblait que ces quelques mots entraient en résonance avec son rêve de la nuit dont elle ne gardait que de très confus souvenirs. Elle frissonna violemment, incapable de contrôler entièrement la vague de peur qui, l'espace d'un instant, l'avait submergé. Puis, se reprenant, elle sourit et dit d'un ton railleur :

- A ma connaissance je suis la seule à qui le problème soit arrivé en dehors de toute amnésie ou tout traumatisme lié à un choc quelconque. Elle sourit légèrement et se retourna vers Maeglin qui semblait avoir eu le temps de réfléchir à ses deux propositions. Elle eut un petit rire silencieux à sa réponse tout en songeant aux chocolats chauds qui allaient les attendre. Très bien... Allons à Treim donc... Nous pourrons au moins prendre un repas consistant. Et puis je suis sure que vous allez trouver de nombreuses choses qui vous plairont dans les boutiques. Et pour fêter votre apprentissage, je vous ferais un cadeau... Allons, tout le monde, en route...

Elle avait jeté son sac sur le dos et s'apprêtait à héler sa jument lorsqu'une présence froide la fit se retourner brusquement pendant que, à ses côtés, Finwë grondait sourdement, tous les poils hérissés et ses énormes crocs, légèrement jaunis par l'âge, saillants entre ses babines retroussées. Ce que découvrit la jeune femme lui arracha un hoquet d'horreur. Elle ne connaissait pas l'homme qu'elle avait en face d'elle mais, aussitôt, elle eut deux certitudes. La première était que l'homme était mort depuis longtemps et que, visiblement il n'était qu'une projection très réaliste de ce qu'il aurait du être à l'heure actuelle. La deuxième était que ce spectre ne leur était pas franchement amical. Dans un geste si rapide que nul ne le sentit, la jeune elfe dégaina sa dague, tout en sachant mieux que quiconque que cela ne lui serait d'aucun secours, et vint se placer devant ses apprentis, leur faisant un maigre barrage de son corps. Puis, liant son esprit avec celui de son loup elle forma un bouclier mental tout autour d'eux, tachant de protéger du mieux qu'elle pouvait les deux jeunes gens et essaya de toutes ses forces de repousser l'intrusion. Avec une horreur non dissimulée elle sentit qu'il parlait, qu'une voix étrange sortait du néant mais elle ne put en entendre le moindre mot. Elle les sentit en revanche se diriger vers Akkan et son esprit sentit celui du jeune homme vaciller dangereusement. Aussitôt, sans cesser de repousser l'étrange apparition, elle lia son esprit à celui du forestier et le soutint du mieux qu'elle put, sans entrer trop loin dans son intimité - travail dont peu de gens aurait pu imaginer la complexité. Après un temps qui lui parut infiniment long mais qui ne dura en réalité que quelques secondes, elle vit le spectre se rapprocher de son apprenti et la traverser, lui laissant une violente impression de froid, de mort et de nausée violente. Résistant pour ne pas tomber à genoux elle mobilisa toute son énergie pour faire disparaitre le monstre. Avec horreur elle vit son apprenti tomber à genoux pendant qu'une main fantomatique se posait sur son épaule. Avant qu'elle n'ai pu esquisser le moindre geste elle le vit convulser légèrement pendant qu'une de ses longues mèches brunes vira au blanc le plus pur et qu'un étrange symbole se dessinait sur son épaule, à travers les déchirures du tissus. Aussitôt la chose s'évanouit lentement, laissant le jeune homme inanimé au sol. Surmontant tous ses instincts les plus primaires, la magicienne se précipita à côté du jeune homme, son esprit volant à la rencontre du sien, l'englobant, le réchauffant pour le ramener à la réalité. Dans le même temps elle posa une main gelée sur ses temps pour y prendre son pouls et mesurer sa fièvre. Avec un immense soulagement elle constata que le jeune homme semblait aller bien, du moins physiquement. Décochant un long retard à Maeglin et incapable de parler, trop choquée par son incapacité à protéger ceux qu'elle aimait, elle lui fit signe de l'aider à allonger convenablement leur ami puis, à genoux près de lui, elle attendit qu'il se réveillât avec une angoisse douloureuse. Lorsqu'elle le vit papillonner des yeux et s'assoir lentement sur le sol de terre, elle ferma les yeux avec un profond soulagement, quelques larmes perlant au coin de ses paupières. Toujours muette, elle délégua à Maeglin le soin de s'enquérir de la santé de leur compagnon. Après quelques paroles qui la rassurèrent sur son état et voyant qu'il ne souhaitait aucunement parler de cette étrange venue, elle se redressa souplement avant de s'éclaircir la voix. Elle mit quuelques longues secondes avant de pouvoir reprendre la parole mais lorsqu'elle le fit sa voix était plus douce qu'à l'accoutumée et légèrement voilée mais toujours aussi ferme.

- Bien... je crois qu'il est temps de nous mettre en route si nous voulons arriver rapidement.

Elle allait tourner le dos à ses deux apprentis lorsque, mue par une soudaine impulsion, elle se tourna vers Akkan et lui dédia un petit sourire. C'était le seul moyen qu'elle avait à sa disposition pour lui montrer à quel point elle était soulagée de le voir en forme. Peut-être la prendraient-ils pour une sans-coeur mais elle avait été trop remuée pour être capable de murmurer une quelconque formule de soulagement sans éclater en sanglot, bien que son visage restât lisse et impassible. Sans attendre davantage elle se tourna vers les bois et, étendant son esprit le plus loin qu'elle put, elle sentit celui de sa jument. Après quelques petits communications subtile,; l'elfe réussit à diriger l'animal jusqu'à leur retraite. S'asseyant en tailleur sur le sol elle n'eut qu'à attendre quelques minutes avant qu'un tonnerre de coup de sabot ne martelle la terre. Elle sourit légèrement en voyant apparaitre une grande jument d'un beau gris, à la crinière noire comme le jais. L'animal s'arrêta à la frontière des arbres, légèrement frémissante, intimidée par les deux êtres qu'elle ne connaissait pas. Puis, voyant que sa maitresse semblait l'attendre elle s'approcha à petits pas du groupe d'humain qui semblait l'attendre. Elle se laissa caresser sans broncher puis se détendit petit à petit.

- Je vous présente Opale. Ellen sourit légèrement en se retournant vers ses deux apprentis. Vous allez la monter jusqu'à Treim, elle est assez forte pour supporter vos deux poids et, au besoin, je vous achèterais deux chevaux dans une ville prochaine. Akkan, sa voix faiblit légèrement avant de se raffermir, je ne sais pas si tu sais monter à cheval, tu montras donc derrière en te cramponnant à la taille de Maeglin. De toute façon, même si tu sais monter, je doute que tu saches diriger un cheval elfique puisque tu ne connais pas l'ancien langage. Mais notre ami commun doit savoir lui, il t'apprendra en chemin. Elle eut un nouveau petit sourire. Je vous suivrais à pattes, avec Finwë.

Et, joignant le geste à la parole, elle se métamorphosa en un énorme tigre au pelage d'un blanc immaculé, strié de noir.

Sujet: Re: Fin d'une histoire et début d'une autre | Mar 4 Nov 2008 - 22:08

Akkan évita soigneusement toute discussion sur son nouveau tatouage et sur les évènements de la journée. Il écouta donc les instructions de la magicienne et s'étonna de l'autorité qu'elle avait. Il avait pu remarquer par contre que derrière son masque de pierre se cachait une femme sensible, et il était surpris de constater que pour une femme il l'appréciait beaucoup. Il ne se fit pas prier et mon ta à cheval. Pendant le voyage il en profita pour faire un travail de respiration et d'apaisement. Son maitre lui avait appris à entrer dans cet état et c'est grâce à lui qu'il arrivait à faire certaine choses hors du commun.

Lors d'une pause pour se reposer. Il profita d'un moment pour observer sa marque et remarqua que si certaines aiguilles ne bougeait pas d'autres était continuellement en mouvement. C'était comme si sa vie lui était compter. Il n'aimait guère cette idée mais sans avoir plus de renseignement il devrait se contenter de celle-ci. Le jour suivant il subit une légère crise l'amenant au bord de l'inconscience. Il dissimula du mieux qu'il put. Si bien qu'on aurait pu croire qu'il s'était simplement endormit. Il savait que la rage était faible et qu'il pourrait la maîtriser tant qu'elle ne s'amplifierait pas.

Il profita donc de ces moments de lucidité pour apprendre a diriger un cheval elfique et apprendre tant bien que mal l'ancien langage et toute sa complexité. Ce qui l'avantageait par rapport à beaucoup de personnes, c'est qu'il apprenait avec deux elfes. Et puis Ellenwen avait passé beaucoup de temps parmi les humains, elle profita donc des heures de repos pour l'aider a comprendre les différences entre le langage humain usuel et celui des elfes. Il avait pourtant beaucoup de difficulté sur la différence entre le parlé et l'utilisation implicite de magie par le biais des paroles. Il se découvrit par contre une étonnante facilité à repérer les non-dits dans les discussions de ses deux compagnons et bientôt ils s'amusèrent à s'entrainer à dissimuler des parties pour voir qui le repèrerait en premier. Akkan prit en respect Maëglin car malgré sa jeunesse, il avait une maitrise innée de l'ancien langage, tandis que lui luttait pour prononcer ne serait-ce qu'une phrase.

Une semaine s'écoula et il se retrouvèrent du côté de Yazuac. Le village semblait paisible et la venue des trois compagnons n'entraina que salutations. Ils avaient souhaité passer par la ville pour se reposer dans un lit avant de repartir. Ils en profitèrent donc pour s'arrêter dans une vaste maison qui servait à l'occasion d'auberge.

Sujet: Re: Fin d'une histoire et début d'une autre | Lun 10 Nov 2008 - 19:03

Maeglin était soulagé qu'ils partent enfin de ce lieu qui semblait emprois aux malédictions aussi n'hésita t il pas un instant à monter à cheval un fois en selle , Akkan derrière lui, il fut stupéfait .Il avait beau savoir qu'Ellenwen était capable de se transformer en tigre renard et aigle aussi facilement qu'elle aurait enfilé une veste, il n'avait jamais rien vu de tel, et quelle splendeur lors de la transformation, quelle puissance on pouvait sentir émaner de ce tigre s'il pouvait, dès lors, la nommer ainsi. De plus il n'avait jamais vu d'animal semble de sa vie, bien qu'il aime voyager il n'avait encore jamais quitté la foret avant cette aventure qui s'offrait désormais à lui, il était donc tout autant ébahit par la pureté du pelage tigré de "l'animal" et quelque peut intimidé par ces muscle à la fois gracieux et puissants et qui pourtant semblait si "sauvages" alors qu'il suffisait de plonger son regard dans le sien, fusse un court instant pour bien comprendre que seul son apparence extérieure avait changé, sa lucidité, sa sagesse et son intelligence étaient inchangés. Puis, rapidement le jeune elfe detourna son regard de son maitre pour se concentré sur Opale qui devait être leur monture pour ce début de voyage. C'était une "bête" splendide, bien qu'il se refusait tant qu'il le poiuvait de désigner les chevaux elfique sousle qualificatif de bête tant leur âme était pur,leur esprit vif et impregné d'une intelligence insouspçonné au premier abord.
IL se mirent donc en route au petit trot, sachant pertinament que quoi qu'il en soit il ne rattraperait guère Ellen si elle continuait à cette allure et préférant préserver les forces d'Opale d'autant plus qu'ils étaient deux sur son dos.
Sur le chemin Maeglin expliqu a Akkan quelque mots en anciens language, fasciné par la capacité de mémorisation qu'il était capable de déployer pour les retenir. Il expliqua le vocabulaire minimum necessaire pour ce faire entendre des montures elfiques: Ganga fram pour avancer;blöthr pour s'arrêter; haulpa pour partir au galop; ganga aptr pour faire demi tour.
et ainsi continua leur péregrination jusqu'a Yazuac où ils firent une halte bien mérité dans une vielle demeure.

Sujet: Re: Fin d'une histoire et début d'une autre | Sam 22 Nov 2008 - 11:17

(ça vous gêne pas si on va directement à Treim ? Là je sais plus trop quoi dire xD )

Ce fut épuisée qu'Ellenwen arriva à une petite auberge, à mis chemin entre le village de Carvahall et de Treim. Elle avait galopé à un train d'enfer pour pouvoir suivre la course de sa jument et, si ordinairement elle n'aurait pas été gênée plus que cela de la vitesse qu'elle devait suivre, le manque de plusieurs nuits de sommeil et la fatigue des durs moments qu'elle venait de vivre, pesait lourdement sur les membres de la jeune femme. Sans parler de l'épreuve que lui avait infliger son apprenti en s'effondrant évanoui sur le sol, sans qu'elle ne put rien faire d'autres que d'essayer, de toute la force de son esprit, de repousser l'apparition spectrale qui s'était glissée dans leur groupe. D'ailleurs, quelques minutes après leur départ, et à l'insu de tous, elle avait du s'arrêter et reprendre forme humaine pour vomir longuement jusqu'à ce que sa bile lui brûle la gorge, lui faisant venir des larmes de douleur et d'étouffement aux yeux. Puis, tant bien que mal, elle avait repris la route et avait suivi ses deux apprentis, apparemment débordant d'énergie - ce qui avait réussi à la rasséréner.

Lorsqu'ils arrivèrent dans le petit bourg de Yazuak, la première action de la jeune femme fut de trainer ses deux amis au marché aux bestiaux où, après les avoir fait tourner en rond pendant deux heures, elle leur acheta deux magnifiques chevaux, ainsi que des selles et des harnais - ce qui, elle le savait, risquait d'entrainer un spectacle passablement comique puisque ni Maeglin ni Akkan ne savaient probablement s'en servir. Mais les chevaux humains étaient ainsi fait qu'ils leur fallaient un long entrainement pour pouvoir comprendre l'ancien langage et qu'ils avaient besoin, dans les premiers temps, d'être guidés par ces ustensiles de cuir et de métal. Lorsqu'elle eut fini ses emplettes, sourde aux protestations de ses amis qui semblaient refuser ses cadeaux, elle les conduisit à une petite auberge qu'elle avait déjà croisé plusieurs fois. Là, elle s'effondra dans un fauteuil avec une béatitude soulagée et, fermant les yeux, resta de longues minutes silencieuse à savourer la douce chaleur du feu. Après un solide diner composé, au grand dam de Maeglin, d'autant de viandes que de légumes et fruits, ils se couchèrent dans de vastes lits. La nuit fut longue et bienvenue, du moins pour la jeune elfe qui dormit comme une masse et ne se réveilla que lorsque une horloge, voisine de l'auberge, sonna neuf heures. Affolée par le temps qu'elle avait passé à dormir, elle se leva d'un bond et, après avoir tiré du lit ses deux compagnons, elle les invita à poursuivre le voyage.

(suite : ici)

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