Arrivée de l'Est ... (affaire en ville)

Sujet: Re: Arrivée de l'Est ... (affaire en ville) | Sam 4 Oct 2008 - 21:20

Kaylan la sentit distante, il en savait presque tout autant qu'elle et connaissait bien ce milieu même si il n'a jamais était avec l'une d'elle. Ses sourires étaient toujours énigmatiques, elle avait le don de bien les faire. Son corps vint se coller contre le sien, en même temps qu'elle il sentit la chaleur qui s'en dégager, la fragilité de ce corps pourtant si beau, la douceur de sa peau. Il ferma ses yeux lorsque ses lèvres de posèrent une nouvelle fois contre celle de l'Ombre. Puis, elle se dégagea et se leva, à un moment il crut qu'elle en avait assez contrairement à lui, mais elle revint, sur son corps brillait mille et une goutte d'eau faisant pensé à des diamants. Elle revint avec un savon, qu'elle frotta entre ses deux mains avant qu'elle ne viennent se loger sur ses durs épaules et sa poitrine. [CENSURÉ]. Sa main caressa sa poitrine avant de remonter vers sa joue tiède, caressant ces cheveux d'un roux dégradé. Moïra s'attendait à recevoir de l'argent, beaucoup d'argent. Kaylan allait le lui donner comme promis mais il aurait aimer qu'elle ne fasse pas ce qu'elle est entrain de faire juste pour l'argent. Lui, avait un sentiment nouveau qu'il n'a jamais éprouvé, ou alors faiblement. Cette fois-ci il était plus .. ressentant ? Omis la beauté du corps de Moïra, elle avait un caractère que Kaylan appréciait. Ressentait-elle la même chose que lui à cette instant où sa langue vint se chamailler avec celle de la prostitué ?

Un bruit se fit entendre près de la porte, Kaylan s'arrêta un moment tendant l'oreille puis la porte s'ouvrit et la baignoire devint glace avec son eau. Kaylan reconnut Rapasa, un Ombre du concile. L'idiot, il avait transformé l'eau en glace, l'élèment que maitrise le mieux Kaylan. Il murmura quelque chose entre ses dents et l'eau redevint liquide, il créa un voile autour de Moïra. Oui, il était très égoiste. Il se leva de la baignoire, nu, et se sécha avant d'enfiler quelque chose. Il regarda Rapasa d'un air haut avant de dire.

- Sait-tu que tu viens de me déranger ? Et que je n'aime pas ça ?! Tu es venu défendre ma Forteresse et je t'en remercie mais ce n'es pas une raison de venir me déranger, je le dirais à Brexinga ! Tu auras ta récompense, 200 pièces d'argent tu suffirons j'espère ? Il ramena vers lui une bourse et l'a tendit vers l'Ombre, et maintenant déguerpi d'ici !

Sujet: Re: Arrivée de l'Est ... (affaire en ville) | Lun 6 Oct 2008 - 1:47

Rasapa regardait encore l'Ombre avait un air hautain sur el visage, un regard victorieux telle un chasseur qui venait de capturer sa proie, et si facilement en plus. Kaylan comencait à rassembler sa magie, il allait probablement essayer de changer la consitution de la glace. Il se frappa durement à un mur d'énergie, ne lui avait-on jamais appris que pour défaire un sots lancé par un mage il fallait creer un contre au sorts qui est encore plus puissant que le sorts lancé, il faut en d'autre mots être plus fort que son adversaire. Rasapa l'aurait bien laissé la languir dans la baignoire gelé mais il décida de le laisser s'en sortir, après tout même s pour l'instant Rasapa ressentait de la rancune envers l'Ombre après se qu'il vennait de lui avoir fait il ne voulait pas que Kaylan de son bord ait de la rancune contre le Concile, c'était un des membres de l'association et il ne voulait pas qu'il quitte celle-ci. C'était même pour cette raison que Brexinga l'avait envoyer la-bas.

Rasapa regarda Kaylan se lever après avoir recouvert sa dame de plaisir d'un voile de noirceur et le regarda se diriger vers l'autre bout de la pièce d'ou il tira une bourse. Il l'a lanca vers Rasapa qui l'attrapa de la main droite. il l'ouvrit et regarda son contenu. Il souria, un sourire victorieux. Il s'approcha lentement du bain.

"Tu sais, tu n'avais pas besoin de recouvrir son corps, après tout elle el vends pour de l'Argent, sa en devrait pas déranger que quelqu'un d'autre le voit. Ahh et au fais, ne va pas gaspiller ta salive, je ne fais jamais rien sans l'appuit de Brexinga, lui aussi n'a pas été content d'apprendre que tu avais utiliser ses ressources sans daigné te montrer."

Rasapa continua de S'approcher de la baignoire, il tira une dague et découpa le dessous de la bourse laissant tomber toutes les pièces dans la baignoire sur la fille. Rasapa se retourna et s'évapora.

Sujet: Re: Arrivée de l'Est ... (affaire en ville) | Sam 8 Nov 2008 - 17:20

Sans trop comprendre ce qui se passa la jeune prostituée se trouva prit dans une glace dure et froide. Elle loupa quelques respirations, sous le choc et ferma les yeux. La présence de la magie autour d'elle, qui lui était jusqu'alors complètement inconnue, lui tournait l'esprit et la perturbait profondément. Sans même s'en rendre compte, elle glissa peu à peu dans l'inconscience la plus totale, retenue par la dureté de l'eau glacée. Elle ne reprit connaissance que des heures plus tard, les lèvres et le corps bleus de froid, lorsque l'eau, qui avait fini par fondre doucement, manqua de la noyer. Elle se redressa d'un bond dans l'eau avec un hoquet et pendant quelques minutes elle lutta contre une toux dévastatrice, serrant son corps frêle entre ses bras. Puis, lorsqu'elle fut un peu remise, elle se précipita hors de bain, entra dans la chambre rapidement ou un seul coup d'oeil la convainquit qu'elle était seule. Frissonnant plus violemment elle étouffa un sanglot et, récupérant ses maigres vêtements sur le lit, elle entreprit de s'habiller tout en se frottant le corps le plus vigoureusement possible pour tenter de se réchauffer. Lorsqu'elle eut fini elle resta quelques secondes, affreusement perdue et déboussolée, pour la première fois de sa vie. Elle ne parvenait pas à remettre ses pensées en place. Elle était gêlée et ne savait où allait. Elle commençait à pleurer quand un visage émergea du fin fond de sa détresse. L'inconnu du marché. Le forgeron. Il semblait vouloir la protéger. Peut-être pourrait-il l'aider... peut-être. Avec des gestes mécaniques elle ouvrit la fenêtre et ferma les yeux, saisie par le froid de la rue qui vint la fouetter puis, sans bien distinguer ce qu'elle faisait, la vue rendue floue par la fièvre, elle se laissa glisser jusqu'à la terre glacée, ses chaussures à la main. Dans son brouillard elle se rappelait tout de même ce qu'elle risquait à descendre seule par l'escalier. L'aubergiste l'aurait probablement mise à la porte comme un chien, à moins qu'il ne tentât de lui faire payer la chambre avant de la battre en s'apercevant qu'elle n'avait pas pris un sous. Courant sur les pierres froides de la rue, elle s'orienta comme elle put jusqu'à la taverne où, du moins le croyait-elle, s'était réfugié le forgeron. Poussant doucement la porte elle la referma derrière elle et, brutalement saisie par la chaleur ambiante, elle s'adossa contre le battant de bois, les jambes tremblantes.

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