Eluna jusqu'à là n'avait pas trouvé nécessaire de parler. Non, elle avait juste écouté. Étant absente à la réunion à Ellesmera, elle n'était au courant que de très peu de chose. Quand elle vit Kami et l'aiglonne de Marek atterrir, elle resta dans les nuages, à surveiller la ville. S'ils devaient se poser, il serait plus judicieux de ne pas tous le faire en même temps. Elle trouva son idée très ingénieuse quand Charlie demanda à Kami d'aller attendre avec Sombral, au dessus des nuages. Elle sentit que Kami voulait lui parler. Comme s'il demandait conseil ?

* Je sais pas, fais comme tu veux, mais moi je préfère rester ici .. Et puis j'ai des copains dragons qui doivent trainer par là ! En tout cas joue pas trop le désobéissant, Charlie est puissant, et il sait ce qu'il fait. *

Tout en gardant une oreille attentive à la discussion au sol, elle prit encore plus d'altitude. Là, elle trouva Sombral.

* Sombral ! Je suis contente de te voir. J'ai l'impression que seule la guerre nous réunira .. *

A ce moment là, Eluna intéressa de plus près à ce qui se disait en bas. Cette idée d'agriculteur était bonne, mais comme l'avait expliqué Charlie juste après, c'est en famille qu'ils travaillent, et pour trouver une ressemblance entre tous ceux qui iraient en ville serait trop compliqué. Par contre, cette histoire de révolution au sein de la ville inquiéta un peu la dragonne. Elle fit donc son apparition dans la conversation qu'à ce moment là.

* Pour ceux qui ne me connaissent pas, je suis Eluna, dragonne de Hally. Charlie, ne t'en fais pas, je resterais auprès de Sombral autant de temps qu'il le faudra. Mais je voulais surtout parler de cette histoire de révolutionnaire. Si ce que Wird dit est vrai, il faudra faire attention à ne pas rester trop groupé quand ceux qui iront en ville y seront. Les soldats surveillent probablement avec plus d'attention des groupes. Car même si un révolutionnaire peut agir seul, je trouverais plus logique que celui qui agit soit couvert et/ou protéger par d'autres... *

Voila, elle avait dit ce qu'elle voulait, maintenant libre aux deux-pattes de faire ce qu'ils voulaient de son information. Elle avait entendu Dvalnir dire qu'il irait en ville des que tout le monde serait prêt. Il fallait qu'elle se dépêche alors. En conversation privée, elle lui adressa enfin ses premiers mots.

* Dvalnir, je suis heureuse de te revoir. Hally m'a demandé de garder un œil sur toi, ce qui veut dire que tu as du la toucher, et je t'en remercie. Si tu as besoin d'aide, ou de quoi que ce soit, fait moi signe, je ferais ce que tu voudras. *

Elle lui envoya une vague de courage. Il serait le premier avec quelques autres deux-pattes à entrer dans la ville, ce qui serait sans doute assez stressant. Il lui faudrait du courage, et c'est tout ce qu'elle lui souhaitait. Quand viendrait le moment où les dragons agiraient, elle demanderait à celui qui partagera le travaille de la laisser s'occuper de Dvalnir. S'il le fallait, elle pourrait en porter deux, mais elle si l'elfe barde faisait parti de ces deux là, elle n'en serait que plus rassurée.
Vint le tour de Wird. Comment la dragonne de Hally pouvait ne pas réserver quelques mots au dragonnier ?

* Wird, fais bien attention à toi. Hally m'en voudrait sans aucun doute s'il t'arrivait quelque chose alors que je suis sur les lieux. Ne fais pas trop le fou d'accord !? Et au fait, où est Norvya ? Je ne l'ai pas vu .. *

Decidemment, trop de monde déstabilisait Eluna. Elle devait être partout à la fois. Ce qu'elle avait craint arriva. Charlie demanda avec plus d'autorité à Kami d'aller rejoindre Sombral ...

* Allé vient, ne fait pas le héros. Et puis je préfère quand tu es là. *

Même s'il lui était étrange de l'admettre, Eluna n'aimait pas être trop séparée de Kami ... Et puis si en plus il prenait le risque de se faire repérer, c'était encore pire.

[sa risque d’être court car j’ai pas tout suivit également ^^’]

Kami avait suivit les échanges en gardant le silence cette fois. Chacun avait son avis se qui était logique. Ils avaient a la fois raisons et tord pour certain. Toute fois il ne fit aucun commentaire sauf quand il entendit Eluna parlé. Il sourit puis s’adressa a elle.

-Comment veux tu que je sache qui fait quoi ou quel est son rôle ? Je viens d’arrivé. Et puis tu connais mes origines alors je n’ai pas pour habitude d’obéir a qui que se soit pour le moment. Enfin tu a peut être raison.

Kamid décida d’attendre encore un peu voir si certaine aller se passé puis quelques minutes plus tard après de nouveau échange il décolla. L’idée d’envoyer certaine en première ligne était risqué toute fois on ne pouvait pas foncer tête baissé avec le groupe entier. Il ne connaissait pas parfaitement dvalnir mais il espérait aussi que celui ne subisse aucun dommage. Mais il ne fallait pas rêver, il y aura certainement des blessé et probablement des morts.

-Je ne cherche pas a faire quoi que se soit mais me battre en groupe est une chose que j’ai pas souvent faite. Enfin en vole je pourrais mieux me déplacé et servir oui…

Il aurait surtout un meilleur angle pour intervenir si on le lui demandé ou si il le jugé. Et surtout il pourrait garder un œil sur la dragonne blanche. Il sonda de nouveau les environs. Combien pouvait il y avoir de dragon en tout ?

[ Ce Rp est à mettre en parrallèle avec celui entre Myad et Oryon.

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En gros, ils sont partis chasser dans la forêt. Se sont amusés un peu. Ont buté une dizaine de brigands, et parlaient lorsque Myad a senti la présence relativement proche de votre groupe.

Si j'ai bien compris, Charlie va venir nous rejoindre (inutile de tout fusionner, les rps avec trop de monde, c'est un peu le bordel).

NB: Hésitez pas à râler si ça vous embête.
Myad a convenu avec Charlie, mais tout le monde a le droit de donner son avis ]

Dvalnir était d'accord. Bien. Enfin, pour Mael. Mira elle aurait préféré que son frère reste avec elle, mais il en avait decidé autrement. Sans faire attention à ce qui se passait par la suite, il s'éloigna pour appeler son aigle. La femelle répondit immédiatement aux appels de son compagnon. Il l'accueillit en tendant son bras. L'oiseau de posa sur l'avant bras, entouré par une protection en cuir. Il la caressa quelques instants, puis retourna rejoindre le groupe. A vrai dire, il n'avait pas vraiment tout suivi ...

- Bon alors ceux qui veulent m'accompagner faire le tour des tavernes en quêtes d'information faites vous connaitre.
- Moi je suis prêt. Et Këdira aussi. Que doit-on faire exactement ?

A ce moment là, l'elfe voyante tomba, et fut agitée de tremblements. Mael en oublia la mission pendant quelques instants. Que lui arrivait-il ? Petit à petit, elle reprit ses esprits et réussi à sa relever. La suite fut vraiment étrange. Les deux elfes parlèrent de son arc ... Mira, comme Mael ne comprenaient plus grand chose. Les elfes étaient si étranges ? Ils étaient tous les deux des demis elfes, mais ils avaient grandi loin des elfes. Et des humains aussi à vrai dire ... Mais ils avaient vécu pendant toutes ces années avec des habitudes bien plus humaines que elfiques !
Enfin bref, apparemment, Mael irait en ville avec Dvalnir et le dénommé Orodreth. C'est pourquoi le demi elfe s'approcha des deux autres, sans même remarquer que sa sœur le fusillait du regard. De son coté elle, elle s'approcha de Charlie. Peut être que comme ça, elle réussirait à oublier qu'elle était en train de faillir à son devoir à cause de son frère, et elle pourrait suivre le plan plus facilement ...

Charlie regardait tout ce beau petit monde qui s'agitait, certain filaient vers dras leona en groupe discret a la recherche d'information précise, kaminari avait enfin décidé de s'envoler, l'elfe qu'ils avaient sauvé de la déshydratation était déjà pr^t à aller sauver sa reine, tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes. enfin presque....la dragonnier répondit d'abord à orodreth

- votre dévouement est louable, soit, mais rester le plus inaperçu possible. il nous faut des renseignement géographique et militaire éssentiellement, trouvez-nous aussi un chemin qui nous permettrait de quitter la ville le plus vite possible une fois la reine libérée.

Sombral faisait encore ses rond dans le ciel trop loin de dras pour être repéré, il sentit les autres dragons arriver, et reconnut eluna, il ne l'avait pas vu depuis longtemps il était curieux de voir si elle avait changé depuis tout ce temps. une chose était sure elle était plus grande et plus forte. le grand dragon noir à l'apparence si sauvage fit un écart dans le ciel et rejoignit la dragonne blanche pour se mettre à ses côtés

* je suis content de te voir aussi, oui il semblerait, mais tu sais, si tu arrive a me trouver, je bouge beaucoup, tu peux venir me voir quand tu veux il n'y a aucun problème. il est vrai que je passe beaucoup de temps avec les dragons sauvages, plus qu'avec charlie, alors forcément c'est souvent en temps de guerre que l'on se retrouve. pour ce qui est des révolutionnaires ce n'est pas un problème, il vaut mieux qu'ils soient pris pour des révolutionnaire que pour des dragonniers puissants. à vrai dire ils pourraient même se servir de ça pour rejoindre les cachots, se rendre en tant que révolutionnaire, les autre les prenant pour de simple homme les emmènent droit au cachots sans se méfier et une fois sur place, un petit coup de magie et c'est vite réglé...

le vrai dragon sauvage noir, plus petit que sombral ,les rejoignit. Sombral le salua via des images et des sensations, comme le faisait les dragons sauvages de son groupe. ils formaient un groupe étrange dans le ciel, deux dragons noirs un sauvage et l'autre en ayant l'apparence, et une dragonne blanche aux traits bien plus doux

pendant ce temps charlie observait la ville, il semblait pour le moment être le seul a l'avoir remarqué. un dragon d'or faisait plusieurs aller-retour de la forêt à la ville depuis quelques minutes, charlie compris de suite qui était le dragonnier, ou plutot, la dragonnière de ce dragon

- Myad... murmura-t-il à voie très basse pour que personne l'entende

sa dernière rencontre avec la demi-drow l'avait plutôt dégouté. elle représentait un côté de sa race qu'il avait toujours rejeté comme le peuple parmi lequel il avait vécu. les siens était un peuple disons... rejeté par les autres elfes noirs, mais qui accepté parfaitement cette démarcation. Le peuple parmi lequel charlie avait passé ses jeunes années était une petite cité d'elfe noirs, mais des elfes noirs qui avait été repoussé par l'aspect sanglant de leur frères, ainsi les siens vivait de la même noblesse que les elfes blanc. à part la peau, une plus grande habilité aux combat et quelques traditions différentes, il n'était pas si différent des mangeur d'herbe du Du weldenvarden. c'est pour cela que charlie s'y était si bien intégré, myad elle était complètement différente... presque bestiale...
Dans un accés de lucidité ou de folie charlie repéra l'endroit ou semblait vaguement se poser le dragon et décida de s'y rendre.... seul...il barricada complètement son esprit même à sombral pour qu'aucun ne connaisse ses intention

- écoutez-moi tous, j'ai une tâche à accomplir avant que nous entrions dans la cité. ceux qui doivent récolter des informations je vous ai dit qu'elles informations nous devions récolter faites ce que vous avez à faire. les autres restez-ici et réfléchissez chacun à un moyen d'atteindre la reine si jamais nous ne pouvions retrouver le loup à temps. je vous rejoindrais plus tard.

sentant que Sombral était tenté de le suivre, et que zeliamm désapprouvait sa manière de parler et serait donc tenter de le suivre il ajouta pour tout le monde mais en particulier pour eux deux

- c'est un ordre...

* sombral ne me rejoint que si je te le demande*

sur ce, charlie s'élança et partit en courant à toute vitesse vers la forêt, il vérifia encore que personne ne le suivait et continua fermant totalement son esprit, il voulait être seul la-bas

[Niarf niarf niarf, maintenant les méchants vont rigoler : ça va swinguer !]

Yenlui n'eut même pas besoin de s'arrêter aux portes de Dras Leona. Il faut dire qu'un dragon de cette taille, aux écailles dorées et au profil quelque peu agressif, chevauché par une femme en noir qui ressemblait plus à un démon qu'à une noble Dragonnière, c'était assez aisément reconnaissable. On s'empressa de leur ouvrir, les hommes échangeant des mots impatients et soulagés en voyant le duo pénétrer d'un galop puissant dans la cité en alerte. Car oui, les soldats avaient reçu le message. Ils s'étaient tous précipités à leurs postes, un peu perdus pour certains et déterminés pour d'autres, prêts à parer à une éventuelle attaque. Enfin, éventuelle... L'apprentie de l'Empereur n'aurait pas éveillé la bague en argent sertie de multiples et minuscules améthystes violettes s'il n'y avait pas grave danger. Tout le monde était plus ou moins inquiet, mais surtout plus que moins, en fait. Parce que l'Empereur s'était absenté les dieux savent où, en laissant la cité sous la direction de ses conseillers certes, mais en emmenant avec lui la plupart des puissances ténébreuses qui veillaient sur la cité. Alors voir Myad rentrer au bercail, ben, ça faisait du bien. Chacun se sentait réconforté de savoir qu'un chevalier du ciel les protégerait, même si, et bien, plusieurs gens de ce genre allaient les attaquer, par exemple...
Yenlui rugit en s'arrêtant, repoussant par cette manifestation sonore la foule qui commençait déjà à s'approcher. D'habitude, ils avaient peur de lui, mais là, une autre peur prédominait. Le reptile les toisa de toute sa hauteur.

*Cache Yawë, Oryon. Garde-le près de toi et fais-toi discret. Ce n'est pas le bon moment.*

Ôtant sa cape épaisse, la jeune femme la passa rapidement autour des épaules de son élève, recouvrant en même temps son dragonneau. Elle sauta à terre, se posant tel un oiseau sur les pierres usées par le temps et s'approcha du trio de généraux qui étaient venus à sa rencontre. Même leurs chevaux étaient nerveux - sauf que, eux, ils savaient pourquoi ils avaient peur, et le danger se trouvait à quelques mètres devant eux.

- Salut à vous, Myad.

Ils répétèrent leurs saluts tandis qu'elle se contentait d'un signe de tête bref de son côté.

- Vous avez menacé d'un grand danger, enchaîna un grand roux barbu empêtré dans une robe de mage violette qui jurait avec ses cheveux.
- Oui, c'est à ça que sert la Bague Etoilée.
- A présent que vous êtes là, si vous pouviez nous renseigner sur la nature de...
- Eloignez la foule, l'interrompit-elle froidement.

L'homme la dévisagea un instant, semblant peser le pour et le contre
d'une joute verbale avec cette femme exaspérante qui commençait à lui
taper sur le système. Il finit par serrer les dents et se redresser sur
sa selle avant, de mauvaise grâce, de faire signe aux soldats qui
s'exécutèrent.


- Ma Dame ? la pressa un autre gradé, plus poli et tout aussi nerveux.
- L'Alliance est sur nous, messieurs.

Aurait-elle annoncé la fin du monde dans les trente minutes à venir qu'ils n'auraient pas pâli plus brutalement.

- Par l'ombre de...
- Nous ne pourrons les vaincre, enchaîna-t-elle, impatiente. Ils sont sans doute très nombreux et beaucoup plus puissants.
- Mais, ma Dame, vous et votre vénérable...
- Il y a plusieurs dragons.

Deuxième choc. Les hommes n'étaient plus très loin d'avoir la peau assortie à leurs chevaux d'un gris presque blanc, montures nobles et ô combien tendues en ce moment.

- Que proposez-vous ? demanda le troisième, plus rapide à se remettre de ses émotions.
- Défendez les habitants. Enfermez-les dans leurs maisons et chassez les ennemis qui se seront glissés dans la cité, mais n'essayer pas de les tuer. Vous échouerez. Chassez-les simplement. Il ne sont là que pour une seule chose, reprendre la Reine des elfes, et je préfère limiter les pertes que de combattre pour une cause perdue d'avance.

Le mage émit un son étranglé qui résumait son opinion sur la situation.

- Vous voulez... Vous prétendez... Nous n'allons pas nous laisser violer ainsi ! La cité ne sera pas prise, vous entendez ! NOUS ferons honneur à notre maître et personne ne vous portera plus de crédit, vous...
- Taisez-vous, cracha la demi-drow, et curieusement, l'homme se tut.

Elle soupira, exaspérée par ces larves qu'elle ne supportait déjà pas beaucoup en temps normal, avant de reprendre la parole.

- Je défendrai la cité. Yenlui et moi allons empêcher que l'Alliance ne se croie chez elle ici. Ils reprendront leur Reine et ne feront rien d'autre. S'ils se présentent à moi, je les combattrai et essaierai de leur porter atteinte autant que possible.
- Traîtresse.

Myad leva lentement les yeux, croisant ceux du fautif.

- Pardon, pouvez-vous vous répéter ? dit-elle d'une voix très douce.
- Tout le monde ne le sait pas, mais moi, je sais. Je sais que vous étiez dans l'Alliance et que vous êtes une vendue. Une putain. Une catin opportuniste qui joue avec notre maître à tous.

Silence.
Un grondement d'abord très bas, puis de plus en plus fort emplit la place de sa menace terrifiante, le dragon pétrissant violemment le sol de pierre dans son envie de meurtre. L'homme était raide comme la mort, son cheval reculait déjà.

- La jalousie vous perdra, rétorqua la jeune femme en haussant les épaules.

Comme si de rien n'était, elle retourna sur le dos de Yenlui, qui passait sa langue mauve sur ses babines, et s'adressa une dernière fois aux généraux :

- Nous allons nous armer. Je vous fais confiance pour vous organiser, messieurs. A présent, que votre courage donne de la force à vos épées.

*Paroles stupides...* ajouta-t-elle alors que le dragon repartait au galop en direction de leur bastion.
*Mais nécessaires.*

Quelques minutes plus tard, Oryon et Ayahantê couraient dans les couloirs, l'un suivant l'autre dans une course vers les armes et les armures, tandis que Yenlui s'envolait, d'abord doucement, s'élevant comme avec répugnance dans le ciel clair, pour se poser sur la terrasse de tout à l'heure et rugir d'un cri qui déchira le ciel...

[Autre précision qui pourra s'avérer utile le moment venu : il y a des passages secrets qui passent sous le mur d'enceinte de Dras Leona. Ils ont plus été utilisés depuis des années IRL... Mais personne a pensé à dire qu'ils étaient comblés Y a juste à les trouver. Jme souviens plus d'où à où ils sont censés aller (désolé), alors il faudra éventuellement réinventer un peu. C'est du beau tunnel, en leur temps, ils ont permis d'évacuer des centaines de gugusses.
Autre chose, pour Myad cte fois : si jme souviens bien, la muraille possède cinq entrées, et le chambranle de chacune des immenses portes est taillé dans de la pierre précieuse et empli de magie ; une fois scellées, elles sont plutôt réticentes à s'ouvrir. Et ça je suis plus sûr du tout, mais je crois qu'il y aussi quelques sortilèges dans les murs. Mais pour les portes chuis catégorique =) Ceci dit t'en fais ce que tu veux.
La température extérieure est de 66,6°F, SEL-Airlines vous souhaite une fois de plus un excellent séjour.]

Fae finit de débarrasser son chariot de vivres. Pour elle, la situation était claire, son idée d'agriculteurs venus vendre leur cargaison de fruits et de légumes lui semblait très valable, aussi quand le dénommé Charlie, ce type aux longues oreilles d'elfe mais à la peau sombre aux reflets bleus et violets, émit critique sur critique, elle n'écouta que très distraitement, curieuse de savoir ce qui se disait mais pas plus intéressé par ce que déblatérait l'elfe noir.
Bien entendu, avec sa peau si particulière, il aurait besoin de magie pour passer inaperçu, mais Fae se fichait comme d'une guigne que cet énergumène soit présent avec eux ou pas. Il y avait plein d'autres personnes susceptibles d'aller à la pêche aux renseignements – et, plus tard, aux reines – et qui n'auraient pas besoin de se grimer.
D'ailleurs, après qu'elle eut déposé par terre le dernier sac de pommes de terre, lorsqu'elle daigna se retourner vers la troupe de piètres aventuriers, elle vit que Dvalnir, celui qui le premier avait décidé de s'infiltrer dans la cité sans attendre, elle remarqua avec dérision qu'il avait pris la peine de se grimer grâce à la magie. Elle eut un petit rire de gorge, tira un châle de sa besace posée négligemment au sol, se l'enroula autour du crâne, masquant au passage ses logues oreilles. Elle ne prit pas la peine de faire remarquer à Dvalnir le millier de moyens qu'il y avait de dissimuler ses origines sans risquer de se faire remarquer parce qu'on usait de magie, pas plus qu'elle ne lui dit que, dans l'absolu, être un elfe ne détonnait absolument pas à Dras Leona. Certes, s'ils pouvaient brouiller les pistes autant que possible, ce serait idéal, cependant il valait toujours mieux se balader comme un elfe parmi d'autres plutôt que d'arborer une complexe illusion magique sur le visage.

-Sieur Charlie à la peau plus noire que le plus noir des chocolats, fit-elle à l'attention du drow tandis qu'elle posait son arc enveloppé de toile dans le chariot maintenant vide, je pense qu'il serait bon que vous réfléchissiez quelque peu avant de parler, disons, juste assez pour imaginer que ces fameux « révolutionnaires », dont on ne sait même pas s'ils sont réels ou le fruit d'une rumeur, ne soient pas enclins à croire sur parole qu'une bande d'arrivistes aux origines aussi dépareillées que les nôtres sont des alliés providentiels venus gagner leur bataille à leur place... Non ?

Parfois, la naïveté des gens avec qui elle voyageait la sidérait. Bien entendu, elle n'imaginait pas un instant que les fameux révoltés ne fassent preuve d'intelligence, et décident d'accepter une aide indispensable – mais certainement pas salvatrice – sans rechigner. En somme, Fae n'était pas une grande partisane des actes de foi. Mais Fae, si elle était une guerrière d'exception, et sans doute un commandant acceptable, n'avait absolument pas la carrure d'un chef de guerre.
Toujours sans regarder ses compagnons, l'elfe dérangée se mit à empiler les légumes et la viande – il n'y avait pas que des elfes à nourrir, dans leur convoi – dans le chariot, masquant ainsi son arc qui, lui, n'était pas du tout banal. Elle faisait tout ça avec une minutie maniaque, pestant toute seule quand une courgette avait le mauvais goût de glisser de là où elle l'avait déposée, en entrainant parfois plusieurs autres dans sa chute. A un moment, un potiron peu coopératif dévala la montagne de vivres sur laquelle il trônait, menaçant au passage d'effondrer toute la structure en nature morte. Fae retint son souffle, puis le relâcha doucement en voyant que seul le potiron était à remettre à sa place.
Soudain, l'édifice chuta dans un bruit mou. Les yeux exorbités, la bouche entrouverte, Fae regardait sans tout saisir la cavalcade végétale, verte, jaune, rouge, violette ou encore blanche, ce cataclysme qu'elle seule pouvait comprendre, qui se déroulait en fait plus dans sa tête que devant ses yeux (C'est ma chandelle ! pensait-t-elle, paniquée. J'ai la chandelle qui vacille!) et qui lui donnait envie de pleurer.

-PUTAIN DE MERDEUUUUUH ! rugit-elle avec fureur.
-C'est un ordre, disait Charlie au même moment.

De rage, elle décocha un formidable coup de poing dans le flanc du chariot. Craquement sec, volée d'échardes, et voilà que cette saleté de chariot de pacotille décidait de céder sous la pression ; elle y creusa un trou de la taille de son poing, anéantissant une certaine quantité de légumes et s'écorchant les phalanges au passage.
Heureusement, avec toute cette agitation, les mots de l'elfe noir étaient passés inaperçus, sans quoi elle se serait retourné, et lui aurait hurlé quelques réplique bien sentie dans le genre de « mais tu peux te les mettre au cul, tes ordres, nom d'une pipe! », voire lui aurait simplement décroché un direct à lui aussi, intérieurement ravie d'avoir trouvé une occasion de se défouler tout en rabattant son clapet à une espèce de limace peureuse et prétentieuse.
Au final, donc, elle ne fit rien de tout ça, et quand elle se retourna vers les autres personnes présentes, elle le vit juste qui courait vers la forêt, sans comprendre ce qui pouvait lui arriver.
Les joues rougies par la colère, le bras droit dégoulinant d'humeur et de débris de nourriture, haletante, elle devait avoir l'air aussi folle qu'elle l'était.
Les paroles de Dvalnir, cependant, réussirent à se frayer un chemin jusque dans son esprit et à y faire écho, signe que cet elfe savait trouver les bons mots et parlait juste. Du moins aux yeux de la demoiselle. Elle eut alors un petit sourire à son attention : en ne lui laissant pas d'autres choix que d'être une « barde », il venait de régler l'insoluble problème logistique de cette manie qu'avaient les légumes de ne pas s'empiler aussi complaisamment que des briques enduites de mortier, ce qui l'empêchait de reremplir correctement le chariot qui servirait à cacher son arme tout en accréditant leur couverture. Bien entendu, il ne lui vint pas à l'esprit un instant que des légumes parfaitement rangés en rang d'oignon, c'était un rien suspect.

-Enfin, c'est pas trop tôt, fit-elle. J'ai toujours rêvé de devenir troubadour...

Ces derniers mots ne s'adressaient à personne en particulier, une remarque en l'air. L'elfe troqua le foulard qui enserrait ses oreilles pour un chapeau pointu dont le sommet tombait sur le côté. Le chapeau, couleur ailes de corbeau, masquait aussi admirablement ses oreilles. Elle le tritura quelques secondes, puis, satisfaite, jugea qu'elle saillait beaucoup mieux à une barde que son foulard.

-Voilà je suis p... commença-t-elle, avant de s'interrompre : mais non, bien entendu, elle n'était pas prête.

L'elfe retourna ramasser la toile qui enveloppait son arc. Long de plus de deux mètres, l'arc était plutôt difficile à dissimuler, une fois qu'on ne le cachait plus au fond d'un chariot de légumes. Mais le port d'armes n'était pas souvent autorisé dans les grandes villes, et elle craignait de se faire arrêter par les gardes. Ceci dit, ils devaient voir passer des dizaines et des dizaines de personnes chaque heure... Mais il suffisait qu'un rien attire leur attention...

-Comment on fait pour mon arc ? demanda-t-elle finalement en plantant l'emballage de toile devant elle. On a des instruments de musique ?

[ Je vous informe de la création d'un post à Dras Leona parrallèle à celui ci.
C'est là où Oryon et Myad se rendent.

Vous pourrez y poster si cela n'embrouille pas les choses (même lieux... C'est impossible à gérer deux rp à deux lieux différents sur un même post)

Lien vers le post ]

* Sombral, prend les dragons avec toi et montre toi...*

* mais...*

* fait ce que je te dis.*

Charlie émergea de la forêt en courant pour rejoindre le groupe, il remarqua que ceux qui était sensé chercher des informations n'était pas encore partit, ben tant mieux, sinon il se serait fait cueillir à l'entrée. Sombral traversa les nuages, la vue de cet énorme dragon noir descendant du ciel avait quelque chose d'effrayant même pour charlie.

* faites leur peur*

Sombral survolait la vile projetant une ombre immense dans les rues. et poussant des rugissement a faire dresser les cheveux d'un chauve. Charlie rejoignit le groupe.

- stop, changement de plan, on avait été repéré on aurait pas put s'infiltrer dans la ville. j'ai déjà les informations que je voulais de toute façon. La ville est actuellement plus vulnérable que jamais, une seule parjure défend la cité, brexinga s'est absenté emmenant avec lui presque toute la population maléfique de la ville, il ne reste que la garde et... Myad. la ville à en elle même de puissant sort de défense, mais je pense qu'on devrait pouvoir les contourner en arrivant par le ciel. Que ce soit claire nous ne somme pas en guerre, et nous ne somme pas des barbare non-plus, on vient juste récupérer la reine et on repart! limitez au maximum les dégats, défendez-vous si on vous attaque mais ne vous en prenez pas aux gardes qui s'écarteront sur votre chemin. la ou ça se corse c'est pour sortir la reine de là, elle se trouve dans une des geôle du palais. il vas donc falloir nous y introduire. à l'intérieur c'est la même chose, limitez au maximum les dégats, repoussez simplement les gardes et enfermez les dans des salles quelconques, moins le sang sera versé, mieux ce sera.
Prenez vos armes, on y va tout de suite, avant que d'autre défense ne soit levée, ou que des renforts adverse ne les rejoignent.

Charlie pris sa faux en main et regarda sombral agir, comme un immense rapace au dessus d'une fourmilière. le dragon noir faisait des aller-retour dans le ciel. le but était de découragé les soldats et de les inciter à ne pas s'en prendre à eux, et pas de doute ça marcherait, peut-être pas sur tous, mais sur un bon nombre quand il s'apercevront que le seul dragon dans leur camp n'était pas de taille face à Sombral

- venez, il faut qu'on se dépêche, profitons de notre avantage

HRPG: avant qu'on m'embête ici aussi, si charlie site des défense sommaire c'est parce qu'il veut accentuer sur le fait qu'elle est dans une grande faiblesse comparé a ses défense habituelle, mais évidemment qu'elle est encore bien protégé, je le sais, et je réviserais notre position une fois devant les portes -_-

rejoignez directement le topic dans dras ce sera plus simple