Oesgir marchait depuis déjà plusieurs jours, heureusement il avait croisé quelques nobles âmes qui lui avais fait gagner quelques kilomètres à bord de charrettes ou encore de caravanes. Il voyageait pour rencontrer des personnes qu'il ne connaissait pas, personnes qui lui avait été recommandées au final par un presque inconnus. Mais que pouvait-il faire? Il n'avait pas de travail, était sans attaches et c'est maudits Premiers Hommes l’exécuterait surement si il le reconnaissais, sans compter l'hiver qu'il avait passé à armer la rébellion.

Il marchait droit vers Dras Leona, une cité qu'il ne connaissait qu'a travers les "dit-on". La fatigue commençais à se faire sentir, et la nuit n'allais pas tarder à tomber, il lui fallait trouver un repas et se mettre à l'abris. C'est aptitudes naturelles et sont manque de connaissance ne lui permettait pas de voyager la nuit.

Il partit en quête de quelques fruits, cela faisait plusieurs jours qu'il n'avait pas manger de viande, elle lui manquait, mais il n'avait pas le temps ou la force pour chasser dans cette situation. Après avoir remplis un petit baluchon il se mit en quête d'un abris.

Après quelques recherches il trouva une grotte, de l'extérieur il ne pouvait voir l'intérieur. Il décida d'y rentré, une fois dans l'obscurité il y verrait plus clair.

Il fit quelques pas, quand il vit une forme élancée se mouvoir au fond de la grotte....

Ne trouvant pas de forêt pour m'abriter, j'avais séjourné une nuit dans une grotte.

Je n'apprécie pas tellement les grottes. On ne sait jamais qui l'on va y trouver. Ni contre qui on risque de se battre. C'est alors, qu'à mon réveil, quand je m'étirais, je sentis une odeur. Une odeur autre que celle d'un dragon, ni celle d'un créature détestée. Un humain; un humain. Je le sentis.

Les humains pourraient être mes dragonniers. Ils le pourraient. Mais ils sont trop avides de pouvoir , pour certains. Trop surs d'eux. Pas assez... méfiants.

Je m'approche alors de celui-ci.
Je m’immisce dans ses pensées. Comme un humain. Pas protégées. Je rentre dans sa tête. Je pourrais le tuer en l’asseyant de penser. Je me contente de ressentir. Il n'est pas venu pour me tuer. Je romps le contact et lance un rugissement intense.

Par pensée, la seule façon dont je peux communiquer avec les-créatures-à-deux-pieds

"Qui es tu, qu'oses tu venir faire ici?"

Il ne fallut que quelques secondes pour qu'Oesgir comprenne à qui il avait à faire, un dragon! C'était la première fois qu'il en voyait un, un mélange de terreur et d'admiration l'envie. Il se demandait si ce jour était exceptionnel ou si c'était juste le jour de sa mort. Il eut envie de prendre ses jambes à son cou mais n'en eut pas le temps...

Dans sa tête... La créature était dans sa tête, que faire? Comment réagir?
...Cette sensation, elle était désagréable, il se sentait à nu face au Dragon.

Soudain une voix dans sa tête, ce n'était pas un dragon, mais une Dragonne.

Il répondit à voix haute, la seule façon dont il savait communiquer :
« - Je m’ap…appel Oesgir. Il tenta de reprendre de l’assurance afin de paraitre plus serein. Je ne voulais pas te déranger Dragonne. Je cherchais un abri pour la nuit. »
Il commença à reculer doucement afin de laisser la Dragonne reprendre le cours de son sommeil. Lorsque 3 Premiers Hommes arrivèrent à l’entrée. Ils étaient grands et d’une carrure impressionnante. Il n’était pas encore dans la zone noire de la grotte, ils ne devaient alors apercevoir qu’Oesgir, la Dragonne étant encore dans les ténèbres.
« -Qui est tu humain ?
La vue de ces hommes fit resurgirent les images de son village en proie en flammes, ces flammes dévorant les corps de ses proches. La crainte et la haine l’envahirent. Il n’eut même pas la force de mentir.
-Oesgir, un forgeron itinérant.
Le plus grand des Premiers Hommes prit la parole :
-Tu sais que ta tête est mise à prix pour avoir armé la résistance ? Tu es en état d’arrestation tu seras jugé et puni pour tes crimes ! »
Oesgir regretta soudainement de ne pas avoir mentit, comment allait-il se sortir de cette situation. D’une coté 3 guerriers voulant sa peau, de l’autre un dragon levé du mauvais pied qui compte peut être le mettre au menu du diner. Que faire quand on est un petit forgeron …. ?

Non, je n'allais pas dévorer un humain. Je n'aurais pas aimé qu'une créature que je venais de réveiller me dévore. Il me répondit -forgeron-, mais qu'est donc, des bipèdes-forgeurs? Je lui en demanderais plus dans quelques instants, ou du moins, c'est ce que j'avais l'intention de faire, quand trois bipèdes-à-l'odeur-horrible-de-premiers-hommes-envahisseurs entrèrent, et mirent à prix la tête du forgeron.

J'avais faim, et je voulais rétablir la paix en Alagaësia. Je suis une traqueuse de l'equilibrium. Pourquoi ne pas accomplir ma tache de suite?

J'écartais l'humain du vif coup d'aile, histoire de l'écarter. Mes flammes n'étaient pas très puissantes, mais elles pouvaient impressionner. Je les encerclèrent de feu. Ils étaient prisonnier. Je relevai haut la tête, fondit sur eux, et les dévora. Ils avaient bon goût, je ronronnais de plaisir, et laissais une cuisse d'humain au bipède-qui-forge, après tout, si ses ennemis sont les miens, nous pouvons nous entendre quelque peu.

Oesgir fut projeté par la Dragonne. Il n'avait put à faire de choix il s'attendait à bientôt découvrir se que sa faisait que de ne plus avoir la tête posée sur les épaules.

A sa grande surprise il vu la Dragonne dévorer ses assaillants. Celle ci qui paraissait belle, magnifique et gracieuse devînt soudainement effrayante, violente et sanguinaire. Lorsque cette dernière s'approcha d'Oesgir il recula, toujours les fesses au sol, jusqu'à se retrouver adossé à la parois de la grotte. La Dragonne vînt déposer une cuisse devant lui. On aurait put rapprocher cela d'un chat qui ramène un mulot à son maître en guise de cadeau. Oesgir commença à comprendre que la dragonne ne lui voulait pas de mal.
Comment refuser le cadeau d'une créature de cette trempe?

"-Merci, mais...euh...je ne mange pas d'humain, enfin je croit que tu ne mangerais pas un de tes semblables...
Oesgir se dit que le mieux à faire était de créer un contact pendant qu'il en avait l'occasion:
-Comment t'appel tu? Je n'ai jamais rencontré de Dragon, d'ou viens tu?"

Il ne semblait pas apprécier ce que je lui offrais. Maudite créature! Jamais content, d'après ce que j'avais compris. Je ne m'attendais pas à ce qu'il accepte, mais il n'allait pas refuser mon présent. Je rugis, mécontente. Mais je venais de l'épargner, il aurait été bête de le tuer quelques minutes après. Je le scrutais de mon œil couleur Saphir. Je pouvais épier le moindre de ses faits et gestes, et les épier par la pensée, le traquer. Il n'aurait pas pu me tuer, sans se faire remarquer. J'étais donc en sécurité, quasi-sécurité.

"Je me nomme Wyrda, ce qui signifie Destinée. L'endroit d'où je viens ne te regarde pas.Tous les humains cherchent-ils toujours à tout savoir? Ou est-ce que cela t'es spécifique?"

Il allait devoir réfléchir bien, et parler peu, mais bien, pour ne pas risquer de me vexer, et de finir dans mon gigantesque estomac, qui était cependant rempli pour plusieurs jours.

Oesgir était fière de sa prise de parole, pas un seul bégaiement, il avait sut rester confiant. Néanmoins il déchanta rapidement en voyant la réaction de Wyrda.

"- Et bien à vrai dire... Cela dépend. Je suis plutôt curieux de nature, mais bon on est pas tous comme ça. Et puis j'vais être honnête, j'pense que ça sert à rien d’essayer de te mentir. J'voulais juste prendre contact, j'pensais que ça m'aurais m'y à l'aise mais c'est raté.

La Dragonne ne l'avait pas tué, elle l'avait même poussé hors de la zone de combat, si on eut put appeler cela un combat. Il essayait de s'accrocher à cet élément pour se persuader qu'il n'allait pas mourir dans l'instant. Il se remit debout afin de pouvoir, doucement, se diriger vers la sortir et ainsi laisser la magnifique mais néanmoins terrifiante créature.