Le Crépuscule des Phénix

Un soleil froid et matinal se levait sur le beau pays d’Hyrule. La clarté lunaire venait de céder sa place à son éternel rival doré, qui se chargeait à présent d’éveiller ce que la Lune avait le talent d’endormir. La nature émergeait du sommeil réparateur de la nuit, reprenant ses couleurs estivales et ses arômes enivrants. Les animaux sauvages s’éveillaient à leur tour. Pour les plus responsables, le temps était venu de se mettre en quête de proies pour subvenir aux besoins de leur famille ou de leur meute, tandis que les autres veillaient sur leur progéniture avec un regard interrogateur au-dessus de leurs têtes. Le ciel azur et dégagé de l’aube était paradisiaque, auréolé ça et là de quelques fines traînées nuageuses annonciatrices de beau temps. Rien ne laissait présager que cette journée en apparence utopique pourrait peut-être tourner au cauchemar…

Les rayons de l’astre solaire se fondaient dans la masse feuillue des arbres de l’immense forêt Kokiri. Dans leurs nids hauts perchés, les oiseaux de cette flore voluptueuse et majestueuse partaient à la chasse afin de nourrir les jeunes oisillons qui paillaient une faim grandissante sous les yeux protecteurs de leur mère. Tandis qu’au plus profond de la forêt, un tout autre réveil, beaucoup moins agréable, attendaient les autres habitants de ce territoire sylvestre. Le bruit métallique des armes et des cuirasses dont on se pare avant une bataille ponctuait l’atmosphère pesante qui régnait sur le siège de la Tribu de l’Air. Ce clan, exclusivement féminin, était maintenant fin prêt, après une nuit entière de préparatifs. Saria, Maître de l’Air, se mit au centre de la clairière où s’étaient rassemblées les 80 000 Filles de l’Air qui partiraient avec elle. La jeune femme portait une armure dont l’extrême légèreté équivalait à sa résistance. Cette cuirasse avait été forgée de sorte qu’aucunes de ses porteuses ne soit entravée dans ses mouvements, surtout lorsqu’il s’agissait d’user du vent pour flotter et se déplacer dans le ciel. Et sur son flanc gauche, on remarquait une belle épée, de la même couleur émeraude que son armure, qui se jouait des faisceaux du pâle soleil de l’aube. D’un regard dur, Saria demanda d’une voix forte, portée par une brise, de manière à ce que toutes les femmes entendent :

« Filles de l’Air, prêtes ?
- Oui ! », répondirent les guerrières, sur le même ton féroce.

Sans la moindre émotion, le Maître de l’Air s’envola dans les airs puis fonça vers la capitale par la voie des cieux, en direction du Nord-Ouest. Son ombre fine se dessina sur les sommets des arbres puis fut rapidement suivie une masse phénoménale de reflets obscurs, toutes les Filles de l’Air qui avaient une maîtrise suffisante de cet élément pour voler. Les autres usaient de puissantes bourrasques pour augmenter la vitesse de leur course à pied. C’est ainsi que la Tribu féminine de l’Air sortit presque toute entière de la forêt Kokiri, gagnant la cité d’Hyrule pour la défendre contre l’envahisseur.

En contrebas de la chaîne montagneuse du Péril, une fille âgée d’environ une douzaine d’années, fixait ses troupes de son regard prune. Une lueur d’adulte brillait dans ses yeux qui reflétaient une vive intelligence et une profonde sagesse. Grand Maître de l’Esprit, la jeune Impa faisait le tour visuel des femmes qui composaient l’ensemble de sa Tribu. Aussi nombreuses que les guerrières du clan de l’Air, dont on remarquait facilement les mouvements à l’horizon. Des femmes volantes, semblable à une nuée noire. Les Filles de l’Esprit étaient toutes drapées dans un sombre et grand manteau violet dont le capuchon dissimulait leurs traits. Cet accoutrement vestimentaire, en apparence peu protecteur, n’était qu’un trompe-l’œil qui accentuait l’aura mystérieuse qui se dégageait de ces femmes aux talents mentaux à nul autre pareil. Cependant, leur grand manteau cachait deux dagues à la lame effilée, accrochées à leur ceinture. D’une interpellation télépathique, Impa ordonna de sa voix d’enfant :

« Filles de l’Esprit, allons-y ! »

D’un léger souffle, les troupes du Maître de l’Esprit s’élevèrent en lévitation, leurs manteaux étant agités par une curieuse force mystique, puis formèrent une nuée noire aérienne, semblable à celle des Filles de l’Air. Les troupes s’en allèrent à leur tour vers la grande citadelle.

Descendant les collines rocheuses du Péril, à vive allure, la nation du Feu toute entière leva la tête vers les cieux. Leurs regards flamme se portèrent sur les milliers de silhouettes noires qui volaient vers le cœur d’Hyrule. Les Fils du Feu étaient tous équipés de la même façon. Une armure rouge foncé, forgée dans la lave du volcan où ils avaient établi leur siège, une épée brillante dont chaque pommeau était serti d’un rubis flamboyant de la taille d’un gros poing. A la tête de cet impressionnant rassemblement, se trouvait Roku. Maître incontesté de l’élément du Feu, ce pouvoir le plaçait chef au sein de sa tribu. Les quelques rides qui parcouraient son front et ses cheveux blancs étaient les seuls témoins de son âge plutôt avancé qui n’entravait en rien ses aptitudes au combat qui avaient cloué le bec à bien des prétendants au titre de chef. Déterminés, tous ces hommes, aussi nombreux que les autres tribus, marchèrent d’un pas énergique vers le point de ralliement.

Presque simultanément, les tribus de l’Air, de l’Esprit et du Feu arrivèrent devant l’immense cité-forteresse d’Hyrule. Elles avaient été devancées par les clans de la Terre, de l’Eau et de la Lumière. Cette dernière représentait la majeure partie des habitants de la capitale, c’était pour cela qu’ils furent les premiers arrivés, bien avant les autres. Ils étaient menés d’une main de fer par un homme semblable du point de vue physique à Roku, un homme qui s’appelait Rauru. Ses yeux dorés regardèrent brièvement les nouveaux arrivants, puis revinrent en direction du Nord.

Fièrement campée sur ses positions, la Tribu de la Terre reflétait les rayons des aurores au travers de leurs armures et de leurs épées crées dans le même bronze. A la tête de cette armée masculine, se dressait la haute silhouette de Darunia. Ses mèches brunes volaient sur son front, sans pour autant le regard dur qu’il portait en direction du Nord, là où les troupes devaient arriver selon les éclaireurs. Puis le chef de la tribu tourna la tête, en jetant un bref regard en direction de Saria qui venait d’atterrir avec ses légions de Filles de l’Air aux côtés du clan féminin de l’Eau. Ruto en première ligne, le Maître de l’Eau portait la même tunique, aussi bleue que l’Océan, que ses combattantes. Son regard d’azur se mêlait lui aussi dans l’horizon du Nord, une main posée sur le pommeau de sa lame. Une fois les troupes de Roku installées près de celle de Rauru à l’instar de celles d’Impa, chacun regarda devant lui. Attendant les ennemis de pied ferme. Se plongeant dans la froide concentration avant la plus grande bataille qu’ils auraient à mener…

Dans la cité, complètement déserte par mesure de sécurité, les portes monumentales du château s’ouvrirent à la volée, puis se fermèrent après avoir laissé sortir son unique habitant. Équipé d’une armure d’un blanc immaculé où brillait un grand Phénix d’argent sur le plastron, Phöenix ajustait ses gants d’acier poli. A sa ceinture de fils d’or, pendait la dague que lui avait laissé Sheik avant son sacrifice. L’éclat de l’arme argentait renvoyait au soleil ses lueurs pâles et froides. Sur le côté gauche du roi d’Hyrule, le fourreau de son épée brillait des vingtaines de gemmes saturées en énergie. Laissant dépasser le saphir du pommeau, le dragonnier rajusta sa prise sur sa lame puis descendit les grands escaliers, en jetant un dernier regard sur son immense demeure. Les grilles dépassées, un geste de la main scella l’entrée du château monumental.

Se souvenant que Sagara pouvait lui prêter main forte, le dragonnier poussa un soupir. Était-ce plutôt égoïste de demander une telle chose. Enfin, si on savait que Hyrule était le seul rempart face à la suprématie du Phénix Noir sur l'Alagaësia, il avait besoin du maximum de renforts. Dans un souffle de vent, il porta un message d'assistance à son ami dragonnier.

Il traversa la rue principale pour y croiser Kaleel et Byrioth. Le grand dragon argenté rassura Phöenix :

*On a fini de vérifier, il ne reste plus que nous trois dans la ville. *
*Que fait-on, à présent ? *, s’enquit Byrioth.

Phöenix considéra les deux reptiles un moment. En particulier Byrioth. Celui-ci lui arrivait presque au niveau du coude et si il avait hérité de l’instinct de sa mère ainsi que des qualités de combattant de son père, le jeune bleu aurait de quoi faire ses premières preuves, et de belles de surcroît. Après mûre réflexion, l’elfe se décida à prendre la parole :

*Toi et Kaleel, vous irez dès maintenant rejoindre les Maîtres et vous préparer au combat. D’ailleurs, maintenant que j’y pense, vous serez mieux ainsi… *

Il claqua des doigts et quelques secondes plus tard les deux dragons portaient une armure en acier fraîchement téléportée et attachée par magie. Ils s’admirèrent l’un l’autre, puis reportèrent leur attention sur le dragonnier. Kaleel l’interrogea d’une voix intéressée :

*Et toi ? *
*Je vais essayer d’activer un de nos meilleurs remparts… *
*C’est-à-dire ? *
*Si tout va bien, tu seras fixé dans quelques minutes. *

N’attendant aucune question ou réponse, le jeune homme disparut dans une ruelle sombre menant vers le Temple du Temps. Les reptiles regardèrent avec curiosité le départ du roi, et Byrioth grinça des dents :

*J’ai horreur de ses paroles mystérieuses… *
*Moi aussi il m’agace quand il est comme ça… *
*Bon, on y va tonton ? *
*Ouaip ! *

L’oncle argenté et le neveu bleu saphir déployèrent leurs ailes puis décollèrent, laissant Phöenix seul dans la grande cité, comme il l’avait ardemment demandé. Ils planèrent au-dessus de la plaine en écarquillant leurs yeux bleus. On ne voyait plus le sol tant il y avait de monde. Byrioth savait que les Hyliens étaient des combattants nés, mais au point que presque l’ensemble du pays se déplace, cela l’impressionnait. Environ 80 000 soldats par tribu, un rapide calcul permettait de déterminer que cette foule, en apparence indénombrable, avoisinait les 480 000 guerriers. En considérant que le Phénix Noir avait libéré les 450 000 ennemis prisonniers du Miroir des ombres, la bataille qui se préparait allait faire rage. Quant au portail qui permettrait aux renforts venus de l’Alagaësia, il était ouvert, à quelques mètres du rassemblement des troupes.

Shuriath partie dans les lointaines montagnes. La vision du Phénix Noir lors du mariage de Phoenix lui avait ranimé une flamme vengeresse. Elle voulait faire périr celui qui avait fait disparaître son lunaire Sheik. Rien que de penser à sa disparition... même si elle avait eu encore la chance de le revoir une fois encore avant son dernier voyage... Elle en avait poussé un rugissement de colère. Malgré sa force et sa hargne, elle ne pouvait seule escompté la chute définitive de l'ennemi juré du dragonnier... Et du sien ! Pire encore. Cet adversaire déteminé avait visé Hyrule... Et après Hyrule... le reste de l'Alagaesia. Elle ne pouvait pas le laisser faire. Alors, elle avait prévenu Phoenix qu'elle irait cherché de l'aide. Elle n'avait été plus claire.

Les montagnes du Beors étaient depuis longtemps dépassés, laissant place à des montagnes plus petites mais aux pics tout aussi acérés. Elle savait où elle remettait les ailes.... Dans le territoire d'un clan, celui dont elle avait tué le doyen en duel. L'arrogance avait provoqué sa perte. Elle venait maintenant faire valoir ses droits...Le résultat ne sera guère probant.

Au loin, elle remarqua un jeune dragon qui fila dès qu'il l'aperçut. Oui... qu'il aille prévenir les autres de son approche. Un laps de temps passé et elle rejoignit un promontoire où quelques dizaines de dragons l'attendaient. La majorité était des jeunes. Quoique de plus étonnant.... Les dragons sauvages se remettaient à peine de leurs pertes innombrables, il y a de cela un millénaire...Certains claquèrent leurs machoires en voyant Shuriath approcher. Plus de stupeur que de colère. Les quelques vieux draogons présentes la surveillèrent d'un regard toisant. Elle se posa devant eux et gronda. Elle affirma sa position.

*Que viens-tu faire ici....Shuriath Sans Clan ?*

Elle foudroya le dragon qui s'adressa à elle

*Je viens ici pour deux choses ! Réaffirmer ma position et demander de l'aide*
*Nous te reconnaissons comme une simple dragonne. Rien de plus. Tu es un dragon lié, tu n'as pas à prétendre à devenir un des nôtre, encore moins à notre tête*

Elle dévoila ses crocs

*Ma position m'en donne le droit. Votre doyen n'était qu'un imbécile pourri d'arrogance et d'orgueil... Est-ce la ce que vous appelez un meneur ? *

Quelques jeunes dragons semblaient approuver sa remarque

*Dragon lié ou pas, j'ai combattu en combat loyal. Mais là n'est pas le problème majeur. Je viens à vous pour une affaire qui vous concerne, car si nous ne faisons rien, cela aura des répercussions désastreuses*

Elle révéla tout ce qu'elle savait sur le Phénix Noir et sur le danger qu'il apporterait s'il remportait la victoire. Elle s'abtint de préciser qu'il avait provoqué la perte de son compagnon Sheik. Le vieux dragon la regarda, avec nonchalance

*Ce comabt n'est pas le nôtre. Nous sommes des dragons sauvages et nous avaons déjà il y a longtemps payé le prix de la folie des dragonniers. Je m'y refuse ! aussi bien pour moi que pour les autres*
*Tu ne comprends pas le danger !*

Le vieux dragon allait gronder sa colère quand Shuriath claqua violemment ses ailes et poussa un rugissement

*Qu'est ce que vous êtes finalement... plus des larves que des dragons. Je perds un temps précisieux en venant à vous...Finalement, je suis fier d'appartenir aux dragons de dragonniers. Au moins, nous n'avons pas peur de combattre pour des idéaux qui ne sont pas vraiment les nôtres ! Mais nous oeuvrons au moins pour un futur où la paix et la tranquilité de toutes les races y aura son importance ! Je regrette d'avoir appartenu et d'avoir reconquit une position au sein de ce Clan. Clan des écailles nuageuse.... Clan des couards oui !*

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Le portail reliait l'Alagaesia à Hyrule. Phoenix avait permis son ouverture pour laisser le passage aux renforts pour sa lutte contre le Phénix Noir. Soudain, une imposante flèche bleue le traversa en un vitesse fulgurante, suivie de six autres, plus fluette que la première. Septs dragons venaient de faire leur apparition dans les cieux cléments d'Hyrule. Ils se mirent en formation, installant un delta parfait. La dragonne bleue poussa son rugissement, précisant qu'elle amena ses renforts. Six Dragons. Elle n'avait peu espérer mieux... Les plus hardis du clan. Les autres avaient refusés. Elle ne pouvait trop en leur vouloir. Les jeunes qui la suivaient étaient téméraires et rêvaient de combats digne de leurs races, comme ceux que menaient les dragons liés.

Shuriath glissa sur l'aile, imitée par ses compagnons. Le sol grouillait de monde. La bataille allait s'annoncer rude. Puis Shuriath soupira intérieurement. Elle n'avait pas senti Takhis... Où tdu moins une lointaine pensée, la rassurant qu'elle allait bien et qu'elle n'avait pas à s'en faire. Depuis qu'elle l'avait laissée aux Beors, pour la confrérie...Elle espérait qu'elle n'y maintenait qu'un simple rôle de gardien.

A nouveau, elle exécuta un virage, repoussant un rugissement. Les six autres dragons la suivirent, en synchronisation parfaite, relançant un seul et unique cri de défi

Et de ce fameux portail, les renforts venus de l'Alagaësia arrivèrent bien tôt après le déployement des troupes hyruliennes. Mais les premiers renforts furent sûrement un peu décevants; car ce n'est pas une armée qui en sortit, mais un simple homme, ou, plutôt, un simple guerrier; Knouge était, comme à son habitude, arrivé le premier, ayant peur de manquer la bataille. Il était vêtu de la même armure qu'il avait porté à la cérémonie, mais elle était encore plus resplendissante et solide qu'auparavant. Et il n'était pas venu sans armes, bien sûr; sur son flanc droit se trouvait l'épée rouge que Sagara lui avait forgé, et sur son flanc droit se trouvait le fourreau de l'épée que son père lui avait offert. Il ne pouvait toujours pas la dégainer; mais il devait admettre qu'une épée de plus, ce n'était jamais de trop. Et puis, ça lui donnait un style qui le faisait reconaissable de loin.

Il n'avait pas changé physiquement, mais son caractère l'était, lui. Il était venu joyeux et ouvert au mariage; à présent, il était inquiet, appeuré. Ses émotions déformaient même son visage qui avait perdu de sa finesse. C'était la première bataille à laquelle il participait; il avait déja lu des milliers de livres sur les plus grandes batailles de l'histoire, mais jamais il n'avait imaginé quelquechose d'un telle ampleur; devant et à côté de lui se trouvait des centaines de milliers d'hommes et de femmes, tous armés jusqu'aux dents et prêts à en découdre jusqu'à la mort. De vie d'homme, le jeune guerrier Alagaësien n'avai jamais entendu parler d'une bataille d'une telle ampleur.

"Cette bataille restera marquée dans les livres d'histoires..." murmura-t-il tout en regardant la plaine devant lui, s'attirant tous de mêmes les regards de quelques soldats prêts de lui.

Il ne réalisait pas bien ce qu'il se passait, pour dire vrai; en fait, il n'avait aucune idée des vrais enjeux de cette guerre. Il était venu de lui-même, car il voulait aider son ami Phoënix. Il n'était qu'un simple soldat, et il ne pensait pas être remarqué dans cette bataille mais, au moins, il pourrait voir ce qu'était une guerre, même si c'était la dernière chose qu'il ferait.

Il n'était pas inquiet pour lui-même, en fait. Il était inquiet pour ses milliers de soldats qui mourront sûrement durant la bataille, qui laisseront une famille derrière eux. Knouge pensa notamment à Darunia, à sa femme, et à son enfant. Que feraient-ils sans le maître de la tribu de la Terre? Il pensait déja à la tristesse qui suivrait à cette guerre, mais, surtout, il pensait aux pires des cas possibles; et si Phoënix était tué? L'armée toute entière serait mise en déroute en quelques instants sans leur chef de guerre. Il se retourna et, malgré le monde autour de lui, réussit à apercevoir la citadelle. Il eut une pensée pour son ami, puis se tint droit, comme n'importe quel soldat. Il regardait droit devant lui; la bataille allait bientôt commencer...

Dans se lointain soleil, ou pouvait diserner une tache en son centre, qui grossisait au fur et a mesure.

Apres de longues minutes d'attente, on pouvait dicerner maintenant un dragon tout noir se dirigeant droit vers le chateau. Et dessus un homme lui aussi tout de noir vetu.

A quelque lieu du chateau ils etaient, et semblaient etre pousser par le vent qui devint violant a faire vassiller les tours du chateau.

Apres de longues minutes de vole, le dragon decrivit de large cercle au dessus du chateau afin d'y observer toute cette agitation et afin de trouver un endroit degager pour se poser. Dans la cours du chateau etait amasser de noubreuses personnes que Sagara reconnut comme son "eleve", et un autre dragon qu'il avait deja rencontrer autre fois.

Puis soudain il se jeta par dessus le dragon et commença une chute effrene, mais usa d'un tour qui le fit arriver a genou devant Knouge.

*Bonjour votre majeste, et bonjour a toi mon vieille ami. Je suis aussi vite que j'ai pu et que mes soucis me le permettait. Je vois que tu te prepare a la guerre. Mais contre qui pars tu en croisade. Je peux te ramener si tu veux 1000 hommes supplementaires, archers ou bien cavalier ou bien meme infanterie. Mais comment se fait il que tu sois ici et non pas au bras de ta femme jeune marie? Ta place ne doit pas etre ici, delegue cette tachea quelque de competent, tu as forcement un excellent generale pret a prendre ta place et a mener cette bataille pour toi?*

"Bonjour Knouge comment vas tu aujourd'hui? Alors j'espere que tu auras un peu de temps pour me raconter ce qui c'est passe en mon absence."

Pis il se releva et fit signe au dragon noir qui continuait de tourner au dessus d'eux. La dragonne changea de direction et alla vers la parti ou les autres dragons tournaient.

Le soleil se levait a peine lorsqu'une brume mysterieuse s'etendit le long d'un large chemin
La brume etait blanche,refletant des ombres etranges grises
De faibles vibrements dans le sol etaient le seul indice qui demontrait que cette brume n'etait rien d'autre qu'un habile camouflage cachant en fait toute une armee,composee de plusieurs milliers d'Elfes aux armures scintillantes couvrant 7 couleurs differentes,toutes symbolisant les castes differenciant les Elfes Gris de leurs semblables
Lumiere,Tenebres,Feu,Eau,Air,Terre et Foudre.
Chaque caste mise par rangs derriere un Maitre de l'Element,grand magicien et guerrier n'obeissant qu'au Roi
Le Roi des Elfes Gris,Roi d'Ianthai et seul survivant du massacre de l'avant poste Alagaesien,Kellran ap Daffith
Celui ci etait bien sur en tete de l'armee,mais a une grande altitude au dessus,perché sur sa dragonne arnachée d'une imposante armure d'argent.
Et dans le regard d'ambre d'Iliani flamboyait le feu de la bataille iminente,tout comme celui de son dragonnier.
La dragonne perdit de l'altitude et survola de pres l'armee des Elfes Gris,pour que Kellran se mette en contact avec le Général des Armées,Tsuyosa,grand Seigneur de l'Air

Lorsque nous serons en vue d'Hyrule,mets les soldats en rang de trois.Je veux les Kuuki sur les flancs,les Hi et les Daichi a l'avant,les Den'kou au milieu,les Mizu a l'arriere et les Kurayami se camouflent pour que personne ne les voie

Et que faisons nous des Hikari,Tani?

Les Hikari seront dispersés dans toute l'armee,ce sont nos meilleurs camoufleurs de masse

La dragonne remonta en chandelle et apres deux nouvelles heures de marche,Hyrule se profila a l'horizon
Iliani poussa un long rugissement,suivi des cris des soldats se mettant en rangs serrés.
Kellran leva une main et l'armee s'arreta aux portes d'Hyrule
La dragonne se posa,laissant Kellran descendre.

Nous sommes arrivés.

il se tourna vers son armée,impressionante malgre le nombre limité de membres,et les regarda d'un regard qui ne montrait que du respect

Mes freres,c'est aujourd'hui que nous pouvons a nouveau montrer notre puissance au monde.
C'est la premiere guerre a laquelle vous participez depuis 1000ans,mais vous avez avant participé a nombre de batailles de moindre ampleur.Et elles ont toutes ete gagnées!!
Il n'y a aucune raison que ca change aujourd'hui

Il tira son katana et le brandit tres haut au dessus de sa tete

Buyuu!!

Puis il baissa le bras et attendit que quelqu'un vienne l'accueillir

Shadow et Shigeru survolèrent Hyrule et apercurent Des mouvements en contre bas. Shigeru perdi un peu d'altitude afin que Shadow puisse mieux distinguer leurs nature. A sa grande surprise il sagissait d'une armée gigantesque.

*Je sais pas ce qui se passe mais a mon avis il vaudrait mieux tenter de trouver leurs chef pour de plus emple explication et puis cet auras me rappell.. Shigeru il sagit de la meme que nous avons senti lors de notre entrainement*

Shadow ordonna aShigeru de reperer Kellran qui ne devait pas etre si loins que ca. Une fois la tete de l'armée atteint Shigeru repera Iliani et Kellran. IL se posa a coté et Shadow remarqua l'armure argentée qui protegait Iliani

"Kellran que se passe t'il ici je ne comprends pas..."

De toute evidence un combat allait avoir lieux et l'esprit de ses ami s'éveillèrent afin d'augmenter l'energie de Shadow la poussant a ses limites

Kellran se tourna vers Shadow,qui venait d'arriver.
Il tombait bien justement
Le dragonnier s'approcha de son ancien apprenti et designa l'armee

Voici l'armee d'Ianthai,forte de 1300 magiciens.

Il balaya les alentours du regarda avant de crier

Kuragari!!

Apres 3 secondes,une escouade de 20 magiciens apparut,sortant d'ombres creees pour l'invisibilité.
Les soldats s'inclinerent avant de jeter un regard curieux a Shadow.

Ce dragonnier prendra le commandement de votre escouade.Vous devez suivre ses ordres a la lettre.

Il regarda Shadow avec un certain amusement

C'est un Elfe Gris je precise...
Bon Shadow,tu a sous tes ordres une escouade de magiciens maitrisant les tenebres.Ce sont tous des assassins experimentés

"Tres bien le temps de me trouver une armure et une pour Shigeru et ce sera bon. Au fait quel seront les cibles prioritaire. Les archers et les mages enemi seront les premieres a etre supprimer. Leurs chutes provoquera l'affaiblisement de leurs armée permettant de maintenir nos defenses intacte le temps que le general de l'armée enemie soit vaincu"

Shadow regarda Shigeru et afficha un leger sourir

*Toi aussi mon ami, toi aussi tu auras la possibilité de te faire un bon repas*

Shigeru se retint de laisser echapper un rire plus que macabre dont il avait le secret

*Oui ils vont gouter a mes crocs. Leurs vie se racourcie a chaque pas qu'ils font et ils l'ignore encore. La peur va les envahir et une fois la peur instalée ils vont fuire telles des insecte face a un feu de foret*

Iliani regarda fixement Shigeru,l'air un peu dépitée

*Ne sois pas aussi confiant*

Kellran hocha de la tete

Notre ennemi,c'est Phénix Noir ne l'oublie pas.
Il possede une magie inconnue des Alagaesiens,et des Elfes Gris
Sa maitrise des Tenebres est tres speciale,et ne peut etre contree par nos magiciens.
Et les autres Phénix Noirs ont le meme style de pouvoir.Aucun des notres ne doit approcher ces guerriers,ni essayer de les combattre.
Les assassins doivent se focaliser sur les archers et les mages ennemis,comme tu l'a dit,mais aussi sur les armes de siege si il y en a

"Tres bien donc les objectifs sont toutes les unités de soutient suceptible de reduire notre force de frappe. Une dernière chose avant que j'aille m'equiper: que sait tu de plus sur ces fameux guerrier que tu appelle phoenix noir. Quel sont leur principale avantage et quel sont leurs particularité"

Leurs avantages?

Kellran explosa litteralement de rire

C'est simple,il est quasi invincible.Seul Phoenix peut le vaincre...

L'Elfe gris regarda un instant son armee,sachant que beaucoup ne reviendraient jamais chez eux

C'est pour ca que nous devons rester aussi éloigné de lui que possible!!

LA dragonne bleue décida d'aller se poser. Autant prendre connaissance des tactiques éventuelles. Elle se posa doc et sa formation suivie, mettant une bonne distance entre elle et les autres. Elle en salua Shadow et Kellran qui se concertait déjà. Elle gronda un salut à leurs dragons liés

*La particularité ? C'est sa puissance et sa diabolique détermination. Il ne fra pas de quartier à ceux qui oseront se mettre en travers de sa route. il est suffisamment puissant pour fare disparaître un dragonnier et son dragon à tout jamais. J'en sais quelque chose*

Une bole se forma en repensant à Sheik qui s'était sacrifié pour sauver Phoenix

*Je serai en tenir compte mais je ne pense pas qu'il puisse se mesurer a la colere d'elfe gris deja mort. Leurs esprit vive en moi et je n'hesiterai pas a supprimer quiquonque tentera de me supprimer. La mort n'est que le debut et il vont l'apprendre a leur regret car mes ami sont en moi et n'attend qu'un ordre de ma part pour pouvoir enfin prendre leur revanche qu'il rumine depuis plus de trente ans. Tant de haine et de colère pres a se dechainer annoncant l'arrivée de litre de sang*

Shadow senti son etre se modifier du tout au tout, ses deux coté, benefique et malefique s'unissaient avec celui de ses amis. Le symbole sur sa paume se mit a scintiller puis lorsque la lulière cessa le symbole sur son omoplate droite s'ilumina a son tour. cette fois sa puissance etait pousser a son paroxisme

Voyant que les ennemis semblaient être retardés par quelque chose et que l'armée autour de lui ne bougeait pas, il formait, pour lui tout seul, un plan de bataille dans sa tête. Il le pondérait depuis un moment puis y ajouta les dernières touches, quand son maître, Sagara, arriva sur le champ de bataille, juste à côté de lui. Sans cesser de regarder la plaine devant lui, il lui dit:

"Si on survit tous les deux, je te raconterais tout ce que tu voudras."

Puis il se reconcentra sur son plan. Il se demandait ce que l'ennemi attendait...préparait-il une embuscade?

Kellran regarda Shadow d'un regard morne

Crois tu etre le seul hote des esprits Elfes Gris.Je suis le Roi,ne l'oublie pas!!
Et meme toute la puissance de nos semblables ne ferait rien a Phénix Noir.
Il n'est pas reellement existant.Il est formé de magie noire,insensible aux autres types de magie...

Iliani s'approcha de la dragonne bleue et inclina legerement la tete

Je le sais...je suis au courant pour ce qui s'est passé

Elle ne savait comment consoler la dragonne,ne pouvant que compatir a son malheur

"Ne t'en fait pas je me contenterai d'aider en supprimant les mages, les archers, et les armes de sieges. Quant au Phoenix noir je viendrais vous aider une fois le travail fini de mon coté. En attendant ou y aurais til moyen d'obtenir une armure pour Shigeru et moi meme"

Kaleel et Byrioth se posèrent aux côtés des Maîtres, à la tête de toute l’armée, puis regardèrent à leur tour vers le nord. Une tension anima les rangs quand ils fixèrent l’horizon. La couleur azur et ensoleillée du ciel était peu à peu voilée par de gros nuages noirs et menaçants. Le soleil vit alors son bel éclat obscurci par la masse nuageuse qui ne cessait d’avancer vers eux, en même temps que le vent glacial nordique qui apportait ces sombres et nébuleux présages, créant un frisson général parmi les guerriers et guerrières.

« Ils sont là… », murmura Darunia en regardant les nuages.

Phöenix venait de franchir le seuil du Temple du Temps. Il marcha d’un pas pressé vers le mur du fond puis il y posa sa main gauche. Son tatouage scintilla d’un bref éclat blanc et la paroi où il avait appliqué sa paume pivota pour permettre au dragonnier de pénétrer dans le sanctuaire des Phénix Blancs. Son allure cadencée le mena vers la salle centrale où se trouvait le grand fauteuil de marbre à partir duquel on pouvait faire fonctionner la cité à sa guise, pour un Phénix Blanc du moins. L’elfe s’y assit puis ferma les yeux en tâchant de se détendre tout en restant concentré. Activer une magie restée éteinte depuis plusieurs siècles n’était pas particulièrement simple surtout quand c’était la première fois qu’on faisait ce genre de choses. Les paupières closes, Phöenix s’efforça de trouver la source de la magie des Phénix qu’il devait faire fonctionner, puis d’utiliser sa nature de Phénix Blanc, affirmée depuis son mariage pour atteindre son objectif.

Tout autour du fauteuil de marbre où il était assis, une trentaine de glyphes qui faisaient le tour du siège se mirent à briller avec force, d’une couleur blanche. Puis leurs lueurs se détachèrent du sol, tremblotant dans les airs à la manière d’un fantôme, et tournèrent autour de Phöenix. A la vitesse de l’éclair, le cercle se souda, reliant les pâles inscriptions les unes entre les autres dans une roue lumineuse, puis s’étendit en agrandissant son diamètre seconde par seconde. Le cercle passa à travers les murs du sanctuaire, du Temple du Temps et dépassa les grandes murailles de la citadelle. Les étranges glyphes de la roue, qui s’était mise à tourner autour de la ville, se figèrent, puis descendirent lentement en s’incrustant dans le sol, sous les yeux ébahis des soldats qui se trouvaient en arrière des troupes prêtes au combat. Les inscriptions lumineuses du cercle encastré au sol s’irradièrent d’un halo blanc. Les Maîtres, ayant senti le flux d’une ancienne magie se manifester, se tournèrent vers la ville, à l’instar de Byrioth et Kaleel qui détachèrent leurs regards bleus du plafond de nuages noirs qui masquaient maintenant tout le ciel bleu qui annonçait pourtant une belle journée. Le vent était devenu mordant et l’atmosphère grisâtre peu encourageante. Les glyphes lumineux brillèrent d’une lueur continue, tandis qu’un écran bleuté engloba dans son aura protectrice l’ensemble de la citadelle et le château. Ce dôme d’une couleur saphir translucide était la seule source de lumière continue présente dans la plaine assombrie par les nuages nébuleux, avec les glyphes gravés dans le sol qui scintillaient de cette même aura, mis en relation pour conserver cette protection magique.

Émerveillés par ce phénomène d’une beauté incroyable, les chefs de tribus restaient cois, tout comme les deux dragons. La ville présentait maintenant une aura assez mystique, comme séparée de l’espace temps, à l’abri de l’écoulement temporel extérieur. Franchissant l’écran bleu tamisé, Phöenix apparut devant ses amis, un sourire satisfait sur les lèvres. Rauru désigna d’un signe de tête ce dôme, puis demanda à son roi :

« Qu’est-ce que c’est que ça ?
- Ce qui protège la cité et le château n’est rien d’autre qu’un bouclier de protection magique. Jadis, ce sont les phénix Blancs qui ont bâti la ville de leurs pouvoirs. Mais avant de disparaître dans les cieux, ils l’ont dotée de défenses que seul l’un des leurs peut activer. Ainsi, j’ai éveillé cette ancienne magie et un dôme de protection veille à la sauvegarde de la ville. »

Il laissa ses mots en suspens le temps de permettre à ses amis de bien comprendre, puis reprit d’une voix sereine :

« Seuls les Hyliens et les personnes en qui j’ai confiance, dit-il en désignant ses amis venus de l’Alagaësia, peuvent franchir ce bouclier. Aucune magie, rien ne peut en venir à bout puisqu’il contre tout type d’agression en l’analysant à distance et en trouvant la parade adéquate.
- Donc, nous n’avions plus à nous soucier de la protection de la capitale ?
- Elle est à l’abri, notre seul but est d’éliminer l’armée ennemie et le Phénix Noir. Je tiens d’ailleurs à préciser une petite chose… »

Une lueur froide et vengeresse anima le regard métallique du jeune homme qui se posa sur chacun de ses alliés :

« Quand le Phénix Noir arrivera, c’est moi seul qui le combattrai. Je ne veux qu’aucune personne ne s’insinue dans cet affrontement et ce d’une manière ou d’une autre, même si vous voyez que je suis en difficulté ou pour me fournir de l’énergie. C’est un combat que je dois mener seul et une autre présence me gênerait plus qu’autre chose. Quelque soit l’issue de ce duel à mort, je vous interdit formellement d’y participer, sans quoi je me verrai contraint de vous écarter, même si ça doit être brutal. J’espère m’être montré assez clair sur ce point. »

Le dragonnier quitta son ton et son attitude autoritaires puis regarda l’horizon. Les guerriers d’Hyrule avaient déjà tous sorti leurs épées et non sans une raison valable. Les légions du Phénix Noir arrivaient droit devant et à vive allure. Sans attendre, les Maîtres se mirent à la tête de leurs clans respectifs en sortant leurs lames de leurs fourreaux, aussi tendus que leurs semblables. Phöenix regarda Kaleel et lui dit :

*Agis comme tu l’entends, mais je ne te demande qu’une chose : veille sur Byrioth. *
*Oui, je… *
*Je suis assez grand, coupa le jeune dragon,je n’ai pas besoin d’une nounou ! *
*Tu n’as pas besoin de nounou, mais tu es trop jeune pour prendre des risques ! Alors ou tu fais comme je le dis, ou tu pars te réfugier en Alagaësia ! *, rétorqua le dragonnier.

Byrioth montra des crocs menaçants à Phöenix qui ne bougea pas une seule seconde. Le reptile bleu se renfrogna, puis lâcha à contrecoeur :

*Je reste. *
*Bien. Et encore une chose: sois prudent… *

Le jeune dragon le fusilla du regard, n’attendant pas que son dragonnier achève:

*…Je ne veux pas perdre mon dragon une seconde fois… *

Se sentant un peu honteux, Byrioth le rassura avec un petit sourire :

*Qu’est-ce qui peut m’arriver si tonton Kaleel veille sur moi ? *

D’un commun accord, le reptile bleu se retourna en courant vers l’elfe qui accourut à son tour pour le serrer dans ses bras. Byrioth nicha sa tête dans l’épaule cuirassée du jeune homme en laissant échapper un souffle chaud de sa gueule pour le rassurer. Phöenix laissa échapper une petite larme de joie à serrer son dragon dans ses bras, puis ils se détachèrent quand le roi d’Hyrule déposa une caresse sur le cou de son compagnon :

*Prend soin de toi… *
*Toi aussi, fais attention… *

Byrioth marcha jusqu’à sa mère, puis se frotta contre elle, en ronronnant avec ferveur :

*Je t’aime maman, sois prudente ! *

A la suite de son oncle argenté, il décolla en déployant ses ailes puis se mit devant le reste de l’armée, en restant bien à côté de Kaleel. Phöenix ôta toute trace d’émotion sur son visage et se tourna vers ses alliés alagaësiens :

« Je ne vous donne aucune consigne d’attaque. Vous êtes tous assez expérimentés pour savoir où aller et quoi faire. Simplement, protégez mon peuple le mieux possible et surtout, restez prudents. Je ne me pardonnerai pas qu’il vous arrive malheur. Knouge, tu n’es pas dragonnier et tu n’as pas encore leur force et je refuse que tu sois seul au combat sans aucune attache. C’est pour cela que je te charge des cinq cent guerriers et guerrières qui se trouvent derrière toi. Ils seront à ton seul et unique commandement durant le temps de la bataille.Kellran, je vois que tu es arrivé avec des renforts. A toi de voir quel sera le meilleur commandement pour les diriger, tu as libre déplacements. Shuriath, c'est pareil, je vous remercie tous les deux d'être venus avec des renforts. Sagar, nous avons assez d'hommes, c'est gentil de t'être proposé, que tu sois venu, c'est déjà très bien ! Bonne chance à tous. »

L’elfe leur fit un léger sourire, puis déposa un baiser sur les lèvres d’Elfrania, en caressant la joue si douce de sa femme avec le plat de sa main. Il fixa son regard gris avec amour et tendresse, puis lui murmura :

« Fais attention à toi ma chérie. Je t’aime… »

Sentant qu’il ne devait pas rester plus longtemps afin de ne pas craquer, il fit volte-face, en se mordant nerveusement la lèvre. Phöenix marcha sans se retourner vers le milieu de la tête des troupes. Devant lui à une centaine de mètres plus loin, se trouvaient les combattants du Phénix Noir, restés enfermés dans un autre plan jusqu’à ce que leur chef les libère. Ils étaient presque aussi nombreux que le peuple d’Hyrule, ce qui ne laissait plus beaucoup d’espace sur la plaine, pourtant monumentale.

D’un habile geste, il sortit sa lame argentée de son fourreau, en signe de défi. Kaleel poussa un rugissement en écho dans le même but, pour narguer l’ennemi et l’intimider. Dans des cris rageurs, la vague des adversaires fonça sur eux, armes à la main. Phöenix usa du vent pour répercuter sa voix à l’intonation d’un guerrier et d’un roi accompli :

« Hyrule, en avant ! »

Kellran se tourna vers son ami,donnant ses "ordres",ou plutot ses conseils
Oui il savait exactement quoi faire.
D'un signe de la main,il ordonna a son armée de se mettre en position.
Les Elfes gris avancerent,se placant en intervalle pres des Hyliens.
Tsuyosa,a la tete des soldats Kuuki,separa son escouade en deux qui allerent se placer sur les cotés de la plaine,prets a dechainer la colere des vents du Nord,du Sud,de l'Est et de l'Ouest.
Tairyoku,Maitre des Daichi,se posta en premiere ligne,ses hommes se placant en ligne droite pour mieux creer ce qui constituerait la premiere ligne de defense
Leur controle parfait de la Terre serait tres utile a l'avant
Kellran regardait les deplacements de ses hommes,a nouveau perché sur sa dragonne qui survolait la plaine
Il lia son esprit a celui des Hikari,magiciens de Lumière,les guerriers anges,et leur donna ses instructions,tandis qu'il laissait les commandes des Kuragari,assassins des Tenebres,entre les mains de Shadow
Les autres castes etaient controlees de main de maitre par les Seigneurs de l'Eau,du Feu et de la Foudre
Le feu derriere la terre,l'eau derriere le feu et la foudre sur les cotés avec l'air

Shadow ordonna a sa troupe d'assasin de se meller au rang et de masquer leur presence du mieux qu'il peuvent puis il decolla avec Shigeru vers les lignes arrières ou il s'equipa d'une armure moyenne, assée resistante, mais pas trop rigide. insatisfait il la retira et en pris une plus mince faite en mithrile. Cette dernière étant plus adapter a son style de combat lui convenait bien mieux que la precedente. IL alla ensuite voir Shigeru qui venait de revetir une armure noir du meme type que la sienne. Une fois equiper Shadow rassembla les elfes sous ses ordres et donna ses premières directive

"Ecouter le but est de reperer les mages, les archers, et les armes de sieges. Notre assaut dois passer inapercu et dois etre plus rapide que la foudre. nous nous diviserons en deux groupe de par et d'autre du gros de l'armée. Contacte permanant entre le groupe. Si kamais une enemi venait a etre a portée supprimer le si il es seul ou si sa mort n'alertera pas les autres soldats. Une fois tous les mages, archers, et armes de siege reperer nous etablisrons un plan d'attaque. toute idées pour accélerer le mouvement sera la bienvenue"

L'un des assasin proposa d'utiliser de l'huile de Seithr mais Shadow refusa car si jamais elle venait a etre recuperée ce pourraissignifier la fin de toute personnes entrant en contact avec

"On reprere nos enemis et ensuite on attaque mais attendez vous a ce que nos cible soit bien proteger donc faite attention et maintenant en position"

Shadow se placa en hauteur avec Shigeru. De sa position il pourrais voir venir toute l'armée ainsi que les elfes sousson commandement. Shigeru quant a lui serai capable de distinguer la moindre armes de siege

*Que le sang de nos enemi coule et que la peur les guide vers les entrailles de la terre*

Le ciel commençait à se voiler de façon menaçante. La dragonne bleue avait levé les yeux vers le ciel. Cela commençait déjà. Les signes ne trompaient pas. Elle aura à affronter l'un de ses plus dures combats. Elle acquiesa à la remarque de Phenix... Vêtu de telle sorte, elle en avait senti de l'émoi et avait incliné sa tête au moment de son apparition.
Puis elle assista à l'étreinte de Byrioth dans les bras de son dragonnier. Elle sentit son coeur se pincer

*Fais attention à toi Phoenix*

La guerre se décidera entre sa victoire ou sa défaire. Elle priait déjà pour la première. Elle avait frotté Byrioth contre elle ensuite. Protégé d'une armure, elle s'inquièta déjà pour elle. Si jeune et éjà il affrontait violemment la réalité. Pourquoi si tôt....

*Fais aussi attention à ton mon fils. Reste aûx côtés de Kaleel, a deux vous serez plus puissants. Surtout... Ne cherches pas à me suivre.*

Elle ronronna puis dut se joindreà regret à ses propres forces. Elle donna des directives à ses six dragons, qui rugirent déjà en approbation. Elle se tourna ensuite vers les autres alliés

*Nous survolerons les lignes ennemis. Si jamais vous attaquez à un groupe du type archers, mages ou catapultes, nous interviendrons pour les prendre à revers. Attention de pas vous trouverez sur sotre passage au moment d'une de nos attaques en piquée. Cela signifiera que nous brulerons l'ennemis à notre passage. Nous en profiterons aussi pour créer des bercées dans les rangs des piquiers. Les charges de cavaleries alliées y gagneront en force*

Elle redresa le coup et poussa un rugissement

*Que notre souffle ardent les emmène dans le néant !*

Elle gronda et déjà, son "escadrille" prit la voie des airs. Déjà, les dragons se regroupèrent en ligne se tenant prêt

Knouge regarda le dome de protection se mettre autour de la cité d'Hyrule, la protégant ainsi de toute agression, puis il se retourna vers l'horizon, se demandant toutefois si le dome protégerait la ville aussi longtemps que Phénix ne l'espérait. Quand il vit les forces du Phénix noir approcher, il sortit son épée immédiatement puis essaya de dégainer l'autre, mais rien n'y fait; l'épée mystérieuse ne bougea pas de son fourreau. Oubliant l'idée, il écouta attentivement les ordres de Phénix...et entendit qu'il était maintenant le commandant de 500 soldats! Il en fut désorienté et presque paniqué; il n'avait jamais dirigé personne, il était plutôt du genre à suivre...quand ces sentiments furent évanouis, la rage et la soif de sang l'envahirent. La rage, car Phénix ne le croyait pas assez fort. La soif de sang, car, maintenant, il se rendait compte qu'il s'apprêter à tuer et à participer dans une vraie guerre pour la première fois. Il lança , furibond, à l'esprit du roi d'Hyrule:

*Merci...mais maintenant je vais te prouver ma véritable force! Jamais plus je n'aurais besoin de protection après cela!*

Maintenant déterminé à faire le plus de dégâts possibles, à tuer et à laminer le corps de ses ennemis, il n'attendit plus que l'ordre du roi pour avancer; et quand l'ordre vint, il se tourna immédiatement vers ses "troupes". Il doutait, au fond de lui même, de sa capacité à diriger un groupe de soldats hyruliens quand il était alagaësien; mais il s'en fichait maintenant. Tout ce qui comptait pour lui, c'était de se démarquer. Il leva son épée devant les soldats et hurla:

"POUR PHENIX ET POUR L'AVENIR DE CE PAYS! A L'ASSAUT!!!"

Après avoir rallié ces troupes, il se mit, lui aussi, à courir vers l'ennemi, à courir vers la mort, suivi de près par "ces" soldats. Autour de lui, plus rien n'existait, sauf l'armée ennemie et lui-même. Il allait prouver sa valeur au monde entier, même si il devait se faire laminer en petits morceaux pour ça.

(HRP: Bon, Phoënix m'a demandé de poster cette horreur que j'ai fait pour que tout le monde comprenne ce qu'il se passe...alors...

Le Crépuscule des Phénix Provisoireey7yt6

Le Crépuscule des Phénix Provisoireey7yt6

Shadow pris contact avec Shuriath

*Quelles seront vos cible? Si il sagit des Archers ou des catapultes nous seront la en couverture. Chaque diversion permettra a mes assasin d'effectuer une frappe rapide si votre assaut echoue. Quant au mage communique moi leur position et j'irais m'en occuper*

Dans tout les cas Shadow devait a tout pris permettre au assasin de passer et de repartir le plus vite possible afin de supprimer les éléments fort de l'armée adverse

Elle parla avec Shadow

*Pas de problème. Au pire, pour ne pas te gêner, tes hommes et toi, j'enverrai mes dragons s'occuper des positions opposés à tes zones de combats. Un ou deux de mes combattants pourront d'aider dans les diversions*

*Tres bien nous verrons comment les choses vont évoluer et nous agirons en fonction de ces données afin que tout se passe pour le mieux et que seul l'enemi aie a compter ses pertes. Mais sachez que votre aide nous sera utile du fait qu'il y auras sans doute des mages pres des engins de siege. Sans compter les soldats. En tout cas si quelques chose evolue je t'en tiens informer*

Shigeru proposa a Shadow d'aller rejoindre Shuriath mais ce dernier refusa car il en avait besion pour couvrir la zone devant lui et Shadow n'avait pas une vue aussi excelente que les dragon d'ou l'utiliter de Shigeru a ses coté

A peine commencée, la bataille faisait déjà rage. Dans les rangs hyliens, au sol, les guerriers et guerrières de toutes les tribus combattaient avec un talent certain. En dehors de la maîtrise des armes, leur manipulation des éléments était impressionnante. L’épée dans une main, les fils du Feu faisaient jaillir des langues de feu de leur poing libre. Ils usaient tout aussi bien de coups de pieds d’où émanaient des disques de flammes orangées qui créaient des ravages dans les rangs adverses.

A leurs côtés, les fils de la Lumière levaient leurs paumes d’où fulguraient des éclairs concentrés, frappant les ennemis soit en les assommant, soit en les tuant net. Dans la première solution, ils finissaient morts d’une lame en plein cœur après avoir été électrocutés avec violence.

Devant les filles de l’Eau, on remarquait des plaques de glaces au sol, destinées à faire chuter les ennemis qui étaient ensuite rapidement achevés par magie ou par le fil de l’épée. Le terrain qui se trouvaient devant elles ressemblait plus à une patinoire mortelle où elle se déplaçaient avec aisance plutôt qu’à la laine et sa douce verdure. Quelques fois, un pic de glace jaillissait de la terre gelée, sous leur commandement, et transperçait un adversaire un peu trop audacieux à leur goût.

Près d’elles, les hommes de la Terre créaient de véritables trous dans la grande armée ennemie et ce, dans tous les sens du terme. Le sol du champ de bataille semblait s’être placé sous la volonté du clan tout entier qui le manipulait avec une dextérité inégalable, alternant avec des coups d’épées qui ne manquaient jamais leur cible.

Au-dessus de leurs têtes, les filles de l’Air volaient avec aisance dans les cieux. Chacun de leurs raids faisait un nombre important de victimes. Le vent martelait les légions adverses avec puissance, les déséquilibrant, les étouffant, renvoyant les quelques flèches qu’ils tentaient d’envoyer. L’air portait le bruit des lames qu’on s’apprêtait à utiliser. Lorsque ce son parvenait aux oreilles d’un adversaire, il pouvait s’assurer que c’était la dernière chose qu’il entendait.

Mais la tribu qui amassait le plus de victimes était sans conteste celle de l’Esprit. Toutes ces femmes au visage caché par le capuchon de leur grand manteau violet sombre se contentaient de marcher avec nonchalance, plongeant de force leurs yeux dans ceux de leurs ennemis. Les quelques secondes qui suivaient, ils se prenaient les tempes et s’effondraient dans des cris d’agonie, morts, ou sinon ils périssaient d’un coup de dague. Mais l’autre élément bien plus dévastateur était que les armes que les morts laissaient au sol se mettaient à léviter sous la volonté des filles de l’Esprit qui faisaient ensuite fuser les lames en direction des cibles adverses. Méthode froide, mais efficace.

A la tête de chacune de ces troupes, les chefs des tribus faisaient progresser leurs légions avec une vitesse incroyable. Les éléments étaient si bien maîtrisés et décuplés avec une telle force que les défenses des ennemis ne pesaient pas lourd contre tant de puissance.

De temps à autres, on remarquait deux silhouettes qui passaient au-dessus de le bataille La plus imposante était celle de Kaleel qui crachait un feu vorace, cuisant les ennemis dans une fournaise caniculaire, tandis que, jamais très loin de son oncle argenté, Byrioth plongeait pour attaquer férocement un adversaire avec ses crocs ou ses griffes, oeuvrant comme si il ne s’agissait que d’une vulgaire proie de chasse.

Au sol, l’armure blanche et brillante de Phöenix le rendait particulièrement visible parmi la foule de combattants. Son regard froid et dur témoignait de son attitude impitoyable. N’utilisant que son épée d’argent, il tuait sans remords chaque ennemi qui se dressait devant lui. Le bruit sifflant de sa lame argentée semait la mort quand il tranchait l’air avec vitesse. Les Hyliens trouvaient d’ailleurs très encourageant le fait que leur roi combatte à leurs côtés, prenant autant de risques qu’eux. Quant aux amis de leur souverain le rôle rassurant était pleinement joué. La force déployée par les Alagaësiens et leur détermination montrait leur aptitude au combat. Emmenés par la mère du dragon du roi, les reptiles du clans de Shuriath créaient des ravages certains, décimant des pans entiers de l’armée ennemie. De plus, leur imposante silhouette rendaient hésitants ceux qui voulaient les abattre.

La matinée et le midi s’évaporèrent à une vitesse folle. Malgré les épais nuages gris qui masquaient un ciel censé être bleu azur, on se doutait que le soleil avait atteint son zénith, de par la pesante chaleur qui régnait sur la plaine. Le dôme de protection de la cité restait aussi lumineux et inchangé que depuis l’aube avant le commencement de la bataille, que Hyrule menait pour l’instant.

En début de cet après-midi grisâtre, un cri perçant déchira l’atmosphère lourde et métallique du champ de bataille. Des grondements sourds, de défi, gagnaient les rangs ennemis qui venaient de reprendre courage. Les Maîtres s’observèrent dans le blanc de l’œil, puis Darunia regarda Phöenix avec perplexité. Ce dernier haussa les épaules puis se concentra à nouveau sur le combat. Au deuxième cri, l’elfe releva la tête, apercevant une ombre passer au-dessus des légions ennemies. Le roi montra ses dents en regardant le ciel. Fendant les nuages, la forme mystique du Phénix Noir venait de surgir. Les ailes de l’oiseau de feu noir rougeoyaient comme de la braise ardente, tout comme ses yeux qui fixaient le dragonnier avec méchanceté. La créature poussa un nouveau cri, pour encourager ses troupes et mépriser les Hyliens et leur souverain. Les troupes du Phénix Noir reprirent confiance, avec des sourires plus mauvais et sadiques les uns que les autres qui s’étiraient sur leurs lèvres. Un frisson d’appréhension parcourut les guerriers d’Hyrule qui ne baissèrent pas leur garde pour autant.

Sans accorder la moindre attention à ceux qui l’observaient, Phöenix jeta un regard lourd de haine et de mépris à son ennemi juré. L’heure de la vengeance avait sonné. L’amulette du Phénix Blanc pendue à son cou scintilla avec puissance, illuminant les environs d’un halo aveuglant. Quelques secondes plus tard, l’aura se dissipa pour laisser apparaître Phöenix à son tour sous sa forme mystique. Un grand phénix aux ailes et au corps blancs et lumineux, avec deux yeux d’un bleu limpide. Les deux oiseaux se mirent face à face dans la brume grise des cieux, et se regardèrent avec colère. Kaleel et Byrioth, bien minuscules comparés à la taille des deux créatures, passèrent en dessous et poussèrent un rugissement encourageant pour Phöenix. La jeune Impa regarda la scène avant que ses yeux prune ne reviennent sur la bataille :

*Bonne chance… *, lui adressa-t-elle mentalement avant que l’esprit de son roi ne se ferme totalement.

Les deux Phénix firent claironner un cri rageur, puis se foncèrent dessus, comme deux aimants. Le plus grand duel de Phöenix débutait.

Les oiseaux faillirent rentrer en collision mais ils s’esquivèrent au dernier moment, Phöenix gratifiant son adversaire d’un coup de bec sur l’aile gauche. Ne s’en préoccupant pas, le Phénix Noir gagna les hauteurs puis fusa en piqué sur Phöenix. D’un tonneau vers la droite, il laissa passer l’ennemi en dessous de lui et s’accrocha avec ses serres d’un blanc éclatant sur le dos noir et enflammé du Phénix Noir. Ce dernier poussa des cris de douleur quand Phöenix lui frappa la tête à coups de bec et de morsures. Il flanqua un coup d’aile à l’oiseau blanc qui fut déstabilisé, permettant au Phénix Noir de s’échapper à une vitesse impressionnante. Phöenix secoua sa tête lumineuse, un peu étourdi, puis fouilla le ciel menaçant de son regard de saphir. Il avait beau chercher, il ne trouvait pas son adversaire. C’est au moment où il tourna la tête derrière lui qu’il aperçut le rayon qui avait failli tuer Eïfir à Osilon, dans le Du Weldenvarden. Un faisceau noir et feu, chargé de la magie des Phénix Noirs, qui fulgurait vers lui. Il n’avait plus le temps de s’échapper. C’était trop tard…

A l’impact, une explosion retentit à travers la plaine, glaçant le sang des Hyliens qui avaient aperçu ce qui s’était passé. Là où se tenait le grand Phénix Blanc qu’était Phöenix, un nuage de fumée stagnait. Le Phénix Noir poussa un cri de victoire, euphorique comme jamais il ne l’avait été. Beaucoup trop d’ailleurs pour remarquer que Phöenix, sans dommages apparents, fendait ce nuage de fumée, fonçant ailes déployées sur la gorge de l’adversaire. Celui-ci émit un couinement de surprise en sentant le bec de l’oiseau lumineux se refermer sur son cou enflammé. Entraîné dans son mouvement, Phöenix accompagna la chute du Phénix Noir. Les deux oiseaux s’acharnaient l’un sur l’autre en tombant vers le bouclier de la ville. Darunia écarquilla les yeux en voyant que Phöenix, ayant agrippé son ennemi, tombait à l’intérieur de la citadelle en y entraînant le Phénix Noir. Étant rentré en contact physique avec son adversaire, le roi d’Hyrule avait permis au Phénix Noir de traverser le bouclier. Les deux oiseaux s’écrasèrent sur la grande place au centre de la cité, loin de la bataille. Phöenix tomba le premier et le choc fit s’éjecter le Phénix Noir qui roula sur le sol pavé quelques mètres plus loin. Ils reprirent leur forme normale, elfique, puis se relevèrent. Phöenix essuya un filet de sang qui coulait de sa bouche, et fixa son ennemi. Tous deux tirèrent leur épée de leur fourreau et s’approchèrent. Face à face, le Phénix noir sourit méchamment :

« Tu ferais mieux de te rendre…
- Pas avant de t’avoir arraché le cœur. », rétorqua Phöenix sur un ton glacial.

Sans prévenir, le dragonnier fit fuser sa lame argentée vers son adversaire qui prépara son épée aussi noire que ses yeux. Un autre combat s’amorçait, celui de l’escrime.

Sur la plaine, l’arrivée du Phénix Noir avait à la fois requinqué les légions ennemies, dont un peu plus d’un quart tout de même avait été décimé, et aussi troublé les troupes d’Hyrule qui commençaient à déplorer des pertes plus lourdes et qui perdaient du terrain. Car maintenant, les adversaires commençaient à user une magie totalement différente de l’Ancien Langage et de celle d’Hyrule. Des éclairs noirs et violets frappaient les guerriers hyliens qui s’effondraient à terre sans autre forme de procès. Un groupe, situé au centre des troupes hostiles donc intouchable par la terre, avait prit en cible les Alagaësiens. C’étaient les Phénix Noirs. Des femmes et des hommes simplement vêtus, mais rudement bien armés, aussi bien magiquement qu’en armement. Composé d’une trentaine de mages, ceux-ci s’envolèrent et se fondirent dans des volutes de fumée magique tourbillonnantes et assaillaient les dragons et les dragonniers. Ces formes sombres et nébuleuses les frappaient et leurs causaient des dommages magiques et mentaux importants à chaque passage. Trois des Phénix Noirs sous cette forme étrange tourbillonnèrent autour d’un des dragons de Shuriath puis l’englobèrent totalement dans un nuage de poussière magique et obscur. Quand les formes se détachèrent, il ne restait plus rien du dragon. Détruit par les mages. Les autres formes gazeuses se déployèrent dans les airs et lancèrent des ondes et des éclairs sur les dragonniers, en bloquant magiquement les ailes de leurs montures pour les tuer avec plus de facilité. Cette magie occulte étant inconnue de tous, elle était presque impossible à stopper, à moins de devoir l’esquiver par des sauts, mais pas par magie…

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