Dans la banlieue d'Aberon, pret du bord de mer...

Histoire:
Une imposante batisse se dresse ici depuis des siècles. Imposante avec sa grande tour, elle inspire la méfiance des passants et les craintes des supersticieux qui y voient la maisonj de tout les démons.
Ce manoir, car oui c'est un manoir, portait le nom de Karazhan. Il était la demeure d'un ancien dragonnier maintenant décédé. Il avait remit les clés de la batisse à son majordome, un certain Malchazar Krayt. Depuis, le manoir était transmis de génération en génération, pour arriver finalement à Medhiv Krayt. Medhiv avait pour faire un certain Shlägkö. Ce nom n'est familier que pour peu de monde. Cet homme avait été assassiné avec sa femme et son fils avait été élevé par les parents de Medhiv et Shlägkö.
Medhiv n'avait jamias eu de fils. Et pour cause, il était stérile... Mais alors à qui retransmettre ce manoir? Depuis l'assassinat de son frère dont il avait entendu parler, il n'avait plus eu de nouvelles de son neveu, jusqu'à récemment, où une rumeur fit état d'un jeune dragonnier, devenu Chef de l'Alliance, et qui s'appelait Marek. Marek Krayt. Fils de Shlägkö Krayt, neveu de Medhiv Krayt, et dernier héritié de ce dernier.
Medhiv avait choisi. Le manoir revenait à Marek. Et Medhiv mourrut quelques jours plus tard...


Description:
Le manoir de Karzhan possède deux entrée. La première, en bas à droite, donne accès aux écuries. L'autre, qu'on accède plus difficilement par une tourelle puis un pont, mène à une partie du manoi où on ne passe que rarement maintenant, le pont n'étant plus très solide.

Les Ecuries:

Les Ecuries sont plutôt spacieuses. Des palfreniers s'occupe régulièrement des quelques cheveux qui y résident. Le plus grand boxe est pour Minuit, le cheval de Medhiv. Un grand étalon noirs, qui ressemble beaucoup à Rejän, la monture de Marek, qui rejoindra plus tard ces Ecuries.

Les Cuisines:
Spacieuses, pas moins de 10 cuisiners travaillent dans les Cuisines de Karazhan. En fait y'en a qu'un qui donne les ordres à 4 laquets et les 5 autres servent les plats. Mais bon...

L'Opéra:

Lieu de divertissement du Manoir, trois pièces majeures y sont jouées par semaine: Le drame Romulo et Julienne, la comédie du Magicien d'Oz, et la troublante histoire du Grand Méchant Loup. Enfin était, avec Marek au commande du manoir, de nouvelles pièces devront voir le jour en ces lieux quand même...
Le Maïs soufflé au sucre, invention du dragonnier, devrait aussi faire son apparition en masse dans ce lieu.
On notera aussi la présence de Sebastian, le joueur d'orgue:

La Salle de Bal et de Réception:

Spoiler:

Ici, c'est "l'antre" de Moroes, le majordome. Un type pas très reluisant à regarder, mais qui travaille comme il faut pour entretenir l'une des plus grande et importante pièce du manoir. En effet, la salle de réception peut accueillir près d'une centaine de convive, et la salle de bal à peu près autant de danceurs. Moroes, lors d'une fête, reste sur son "trône" entourer de ses 4 laquets et se déplace que lorsqu'un convive le demande. Pourquoi ce n'est pas le maitre de maison qui va sur le trône? Et bien parce que chez les Krayt, on aime bien cotoyer ses invités quand même.

La Bibliothèque:

Grande. Majesteuse. Bourrés de bouquin (toute une vie ne suffirait pas à tous les lire). Tel est la bibliothèque de Karazhan. L'entrée est gardé par un espèce d'Urgal méchant, un Conversateur. Doté d'assez d'intelligence pour laisser passer ceux qui peuvent quand même.
Le Bibliothécaire, Nelias Aran, un grand mage, protège farouchement le lieu où il dort et vit.

La Terrace du Maître:
Tout en haut de la tour, la Terrace du Maître offre un endroit agréable pour manger dehors l'été. Peu venteux malgré sa hauteur, on raconte tout de même qu'elle est hanté par le fantôme d'un dragon déchu...

Spoiler:

Protections magiques:
- Le Bibliothécaire, Nielas Aran, à lui même posé un enchantement autour du manoir. Quiconque, munit de sombre intention -Ombre/Sorcier/Parjure, ça se sent- déclenche un piège autour du manoir qui le transforme en mouton pendant une dizaine de minute. Il reste conscient qu'il n'est PAS un mouton évidemment, mais ne peut plus utilisé la magie. (Référence au sheep de zone de l'Ombre D'Aran)
- Evidemment, porte résistante à la magie, c'est pas avec un éclair qu'on la détruit...
- De son vivant, Medhiv Krayt, l'oncle perdu, à placer une autre enchantement, au niveau de la Crypte du Manoir. Il fonctionne en bynome avec le sort d'Aran, et sur le même principe. Sauf qu'il envoie une dizaine de sorte de mort-vivant/fantôme, qui sont enfait les reste de la famille de la crypte. Etant formé d'ectoplasme, ils résistent au attaque direct, ça passe à travers.
- A l'intérieur du manoir, vous trouverez évidemment une sacré commité d'accueil en plus des habitants: le sol du hall peut-être piégé en cas d'attaque. Vous avez une chance sur 10 de ne pas tombé sur une dalle piégée, ce qui est très mince, d'autant plus qu'il est impossible de sentir si une dalle est piégé ou non. Si elle est piégé, vous marchez dessus, un piège se déclanche. Soit une pierre vous tombe dessus, soit une boule de feu, soit un trait de lumière concentré, soit une boule d'eau glacé. (J'ai travaillé sur ce sol avec Tenel Ka.)

Et puis les serviteurs ont été formés au combat...

[Dis-moi, vous avez pris le train pour arriver aussi vite ??? J'ai même pas eu le temps de poster XD ni de trouver le topic d'ailleurs. S'il existe.]

Deux mains gantées de noirs pressèrent les rênes d'un geste vif. La chaîne d'argent tira sur la gueule du lézard géant, qui ralentit, puis s'arrêta. La tension cessa. La cavalière le qualifia d'une caresse. Ses doigts firent naître de petites étoiles dans la lumière du jour lorsqu'ils passèrent sur les écailles émeraude de l'animal. Un roucoulement s'éleva de son torse. La demi-elfe demi-drow reposa sa main livre sur le haut pommeau de la selle, dont la matière souple et dure avait la couleur du charbon.
Myad était contente. Les progrès de Quetza étaient prodigieux. Il avait admis les chevaux comme camarades - et non comme ennemis, retenu ses pulsions de fuite à chaque fois qu'il passait près ou loin d'Hathir, et il était devenu plus obéissant encore au fur et à mesure que sa cavalière et lui s'apprivoisaient.
La demeure avait la dignité orgueuilleuse qu'ont ces bâtiments de puissance, où les lieux sont à l'image de leur histoire, sombres et fascinants, lourds de secrets. Myad baissa le foulard qui lui couvrait la figure, ses yeux cramoisis sceptiques. Sa voix chaude résonna dans l'esprit de Marek et de son dragon.

*Le Diamant noir aime cet endroit. Je me méfie de lui.*

D'un autre côté, elle se méfiait de tout. Ce pourquoi elle rectifia aussitôt.

*Allez, ne m'écoutez pas. J'en arrive à oublier que c'est chez vous, désormais. Pardonne-moi.*

Ayahante sourit, sans joie, au vide. Elle était restée assez renfermée ces derniers temps, parlant peu, l'air soucieux.
Elle sentait planer une menace au-dessus d'elle. Et la Gardienne Absolue ne se trompait jamais dans ce genre de sinistre pressentiment.

Quelques battements d'ailes, ils étaient de plus en plus proches, bien que l'on n'aurait pas pu les entendre avec une ouïe humaine. Le dragons aux écailles orangées portait un humanoïde, enveloppé dans une fine tunique qui masquait son visage tout en le protégeant de la fine pluie qui sévissait. Le dragon, Jarzahl aux grandes ailes, survolait la zone du territoire de Marek. Il était cependant à bonne altitude, et Samoth n'était pas du genre à laisser échapper l'occasion de faire une telle entrée. Se mettant debout sur son dragon, il exécuta un salto arrière et chuta telle une flèche en direction du manoir. Il put alors faire ses premières observations, les plus globales. La bâtisse était grande et semblait fort spacieuse. Elle était également sombre, probablement à cause de la nuit tombée, bien qu'il y avait autre de chose d'étrange, une sorte d'énergie magique à l'aura ténébreuse. Cela fit sourire Samoth. Il ne savait pas quelles étaient les circonstances de l'acquisition de cette demeure à Merek, mais quoi qu'il eut pu en être, il devait venir voir ce qu'il en était. Il était proche du sol à présent, et il se divia du toit qui était en dessous de lui, se dirigeant plutôt vers le sol même, là où il avait localisé Marek. Se concentrant, son corps commença à rougeoyer puis, à quelques mètres seulement de l'obstacle qu'il allait percuter - une partie de toit qu'il avait bien vu -, il disparut. En dessous, sur la terre ferme, là ou Marek conversait, un tourbillon de flamme apparut. Seule une fine chaleur s'en dégagea, le feu lui même n'était que transparent face aux aspects matériels de la zone. Le tourbillon s'écarta pour former une sorte d'oiseau aux ailes oranges déployées. Puis, tout disparaissant, on n'aperçut plus que la silhouette sombre du dragonnier encapuchonné. Relevant son couvre-chef, et le rejetant en arrière, il laissa voir son visage imperturbé. Avec un sourire aux coins des lèvres, il prit la parole.

- Beau manoir.

Il continua de regarder tout autour de lui quelques secondes - ici, le soleil passait parfaitement, et aucune goutte de pluie ne passait l'air - avant de reporter son attention sur Marek, les deux jeunes femmes en sa compagnie, ainsi que Hathir. Il s'inclina respectueusement devant les hôtes, et regarda au sol les quelques fines poussières de cendres qu'il avait laissé derrière lui. Il les fit disparaitre par magie en hâte, afin de ne pas étouffer l'herbe .

- Je vous pris de m'excuser pour cette... entrée. C'était ce qu'il y avait de plus simple, localisant ton énergie de vie, pour te rejoindre directement, Merek.

Samoth se redressa, se contentant de sourire à la remarque de Marek quant à l'absence de Pasiphaé. Tapotant sa tunique encore humide et poussiéreuse, il répondit alors à l'appellation de "l'entrée fracassante".

- Je ne pouvais quand même pas demander à Jarzahl de me déposer directement sur terre. Où aurait alors été le sport dans tout ça ?

Samoth regarda alors de plus près l'extérieur du manoir. Il n'était pas tout jeune. Mais en ce qui concernait le sinistre et le sombre, il songeait que restaurer les vitres des fenêtres et remplacer les rideaux devrait suffire à remettre les apparences à neuves.

- En tout cas, si tu as besoin de retaper quelque parties de ta demeure, je suis à ta disposition.

Étrange. Non que Samoth ne soit pas habitué à des rencontre plus hostile, mais il pensait avoir éliminé une grande partie de a cendre jusqu'à être persuadé d'avoir rendu celle ci insignifiante. Peu importait, en tout elfe huerrier et dragonnier d'honneur comme de manière, Samoth se contenta d'incliner la tête, de nouveau.

- Myad. C'est un honneur de te rencontrer de nouveau.

Un léger sourire de complaisance le laissa dessine sur le visage du dragonnier, espérant ainsi détendre l'atmosphère. Il avait pourtant d'ailleurs soigné son entrée dans le domaine de son ami - celle-ci était bien plus simple et légère que la dernière. La jeune femme elfe semblait assez mal en point, mais le dragonnier ne voulut en toucher mots, ne faisant qu'admirer sa résistance à la douleur. A l'adresse d'Hathir, et afin de détourner son attention de Myad, il dit.

- Jarzahl ne devrait pas tarder. Je lui ai demandé de faire une petite chose pour moi, qui nécessitait d'ailleurs que je quitte avant lui les cieux.

Hally arriva juste derrière Marek. Elle avait remonté la capuche de sa cape, et quand ils s'arrêtèrent enfin, l'enleva et descendit de cheval. Elle leva la tête vers le manoir - qu'elle appellerait plutôt château d'ailleurs ! - et resta bloquée. Jamais elle n'avait vu une demeure aussi grande. La maison de ses parents pouvait y entrer une bonne dizaine de fois si ce n'était plus. Tout à coup, Samoth apparut dans un tourbillon de flamme. Hally sourit à son arrivé, et retrouva la parole.

- Bonjour Samoth. Je suis heureuse de te revoir. Et Marek, j'avoue que Samoth a raison, elle aurait besoin d'être retapée à des endroits, mais elle est tout simplement impressionnante. Un peu sombre, mais immense tout de même. J'ai comme l'impression que ton oncle n'était pas ce qu'on pourrait qualifier de mendiant !

Hally fit une grimace à cette dernière phrase. Il était vrai que ce n'était pas forcement la première chose à dire, mais c'était ce qu'elle pensait, et elle voulait qu'il le sache !

Samoth rendit à Hally sa salutation.

- C'est pour moi aussi une grande joie que de te revoir.

Quant à ce que dit la jeune femme sur la non-mendicité de l'oncle de Marek, le dragonnier songea que l'oncle en question n'avait pas non plus le sens du lumineux. Peut-être avait-il même quelques passions pour les ténèbres, aux quelques réticences face à l'aspect du neuf. Peut importait en fait. Et comme le disait Marek - ce qui fit sourire Samoth -, peut-être l'intérieur réservait-il plus d surprise encore que ne le faisait l'apparence seule de la grande demeure. Cependant, bien que la demeure du dragonnier n'était que bien petite face à celle-ci, il n'en fut pas choqué ayant déjà, au cours de ses voyages et de ses missions pour le Vanyali, visité des palais aux architectures variées.

Le vent frais balayait son visage de ses mèches brunes. Après un voyage aux sensations exceptionnelles, voilà que se dressait, devant la petite troupe, un immense manoir aux façades sombres qui inspiraient, dans certains recoins, le mystère et l'ombre. Pourtant, c'était bel et bien le nouveau domicile de Marek ; qui aurait cru qu'il hériterait un jour d'une habitation de ce genre ? A la fois émerveillée par la taille du manoir et impressionnée par son aspect si froid, Leyra ne sentit pas l'arrivée de Samoth, et n'entendit pas les quelques mots s'échanger. Même l'alusion à propos de Pasiphaé passa au dessus de la grande rêveuse. Au bout de plusieurs minutes, alors qu'elle n'avait pas ouvert la bouche depuis un petit moment, la jeune femme se tourna vers le groupe, découvrant sans grande surprise Samoth aux côtés de ses compagnons. Elle le gratifia d'un sourire et le salua :

"Salut, Samoth. Impressionnant, hein ?"

Puis, s'adressant cette fois-ci à l'ensemble de la troupe, poursuivit :

"Et si on rentrait ?"

La curiosité qui s'emparait de la belle humaine était d'une étrangeté inconnue ; d'habitude si bavarde avec ses proches, la magicienne ne s'enquit pas d'une phrase de plus, ce qui pouvait assurément surprendre ses amis. Quoi qu'il en soit, Leyra s'approcha doucement de l'impressionnante porte.

Samoth sourit à son tour, rendant la salutation de Leyra à cette dernière. Impressionnant était en effet un terme adapté à la grandeur de la demeure. L'oncle de Marek vivait-il seul dans cette demeure ? Si c'était le cas, il en était encore plus surprenant. Lorsque la jeune femme proposa d'entrer, Samoth ne pu qu'acquiescer, opinant du chef, tout en regardant Marek qui était le seul à réellement pouvoir décréter l'ordre et la tournure des événements, le manoir étant le sien.

- Tu n'y est vraiment jamais entré Marek ?

Si le propriétaire même ignorait ce qui s'y trouvait, cela risquait d'être encore plus intéressant que de mesure. Peut-être - pour répondre aux inquiétudes du dragonnier au dragon noir - y avait-il de nombreux objets maudits et piégés par magie. Peut-être est-ce que des esprits ombriques se cachaient là en nombres, ou bien... ou bien qu'il n'y avait rien d'autre que de vieux meubles et des toiles d'araignée.

[Bon. Un nouveau personnage arrive... Il est un peu plus humain que dans le VRAI Karazhan quand même]

Entrer ou ne pas entrer, telle est la question. Marek attrapa les rennes de Rejän, et continua a pied. Hathir lui suivit la troupe a pied également.

En route vers l'inconnu! lança Marek à la catonnée.

La petite troupe traversa ainsi une allée de terre entrenue, et arriva aux portes du manoir. La porte était... géante. Il y avait largement la place pour y faire entrer Hathir!
Marek remarqua également une autre porte, un peu plus petite mais quand même assez grande pour laisser passer le dragon, sur la gauche.
Il croisa les bras et lança:

D'après, je frappe ou pas?

Il avait dit ça sur le ton de la plaisantrie, mais son sourire s'effaça lorsque la porte grinça en s'ouvrant.
Sur le seuil, se tenait un homme de taille moyenne, environ un mètre soixante-quinze. Cheveux noir mi-long, il avait le teint très pâle. Il était vêtu d'un gilet rouge à bouton dorén et d'un pantalon noir.
Il avait un pâle sourire d'une vaine joyeuseté. Il s'inclina devant Marek en disant:

Marek Krayt je présume. Vous ressemblez beaucoup à votre oncle.

Sa voix était monotone, presque effrayante. Mais bon.

C'est moi même en effet... répondit le dragonnier d'un ton dubitatif.
Je suis Moroes, le majordome. C'est moi qui m'occupe de l'entretien du manoir et qui dirige tout les valets.

Valets... Parce qu'il y avait du personnel là dedans?

Moroes toisa la troupe devant lui. En plus de son nouvel employeur, il remarqua un dragon immense, surement celui du nouveau Chef de l'Alliance. Il y avait aussi trois jeunes femme, dont une montée sur un espèce de lézard sur patte. Le majordome, habitué aux étrangtés du manoir, ne fut en rien affecté par cette étrange bestiole. Il jugea aussi un autre homme, plus petit que Marek. Un elfe.
Désignant l'autre grande porte que Marek avait apperçu précédement, il lança:

Un palfrenier va conduire vos montures dans les écuries, auprès de Minuit, la monture de notre regretté Medhiv.

Un claquement de doigt, et un homme vêtu d'un uniforme marron arriva. Il fit décendre Hally de Xuri et emmena la jument, ainsi que Rejän aux écuries. Il revint quelque minutes plus tard et s'inclinant devant Myad il lui dit:

Je n'ai encore jamais eu à faire à un lézard à plume madame, mais je connais leur tempérament. Pour cela j'attendrais votre accord avant de l'emmener.

Moroes quand à lui s'effaça pour laisser entrer la troupe. Mais Marek préféra attendre que Myad soit prète.

Le regard de Samoth se baladait dans les divers recoins de l'intérieur du manoirs, analysant méthodiquement tout ce qui s'y trouvait. On voyait à certains endroits les stigmates d'une ancienneté d'un bâtiment non rénové et peu entretenu, mais il ne semblait pas y avoir de poussière ou de toile d'araignées en masse. Rien de tel, en effet, ce qui était assez étrange, bien qu'il semblait y avoir du personnel d'entretien, compte tenu de la superficie de l'habitation. La remarque quant aux reptile fit songer le dragonnier. Il ne se rendit en fait compte qu'à ce moment qu'il n'avait pas observé une telle espèce par le passé. pourtant, il s'était contenté de l'observer sans y penser lorsqu'il l'avait vu.

* Impressionnant. *

Appuyant par trois doigts sur l'arcade de bois qui surplombait le passage de l'entrée principale, Samoth, qui connaissait assez bien les différentes architectures alagaesiennes, fut surpris du travail de précision dont il était question. Il se replaça cependant rapidement dans la fille afin de ne pas paraitre indiscret et trop curieux, et afin de pouvoir poursuivre avec les autres cette visites - guidées, à ce qu'il semblait - du manoir.

Plus la jeune femme s'approchait du manoir, plus celui ci semblait effrayant. Lorsque ses amis et elle arrivèrent à la hauteur de la gigantesque porte (d'entrée, il semblait), une question traversa l'esprit curieux de Leyra. Ouvrant la bouche pour faire part de ses interrogations à la troupe, elle fut coupée par un grincement à vous faire crisser les dents. L'un des battants de la lourde porte s'entrouvrit, laissant apparaitre un petit homme à l'allure vieillie par le temps. Petit homme qui s'avéra en fait bien plus grand que la magicienne en s'approchant.
Il se présenta en tant que le majordome du manoir. Une réflexion tira un sourire amusé sur les lèvres de la jeune femme ; ainsi, Marek ressemblait à son oncle. Ils verraient peut-être plus tard si le dragonnier devait prendre ça comme un compliment ou non, en découvrant son oncle représenté sur une peinture.
Quoi qu'il en soit, la jeune humaine pénétra dans le manoir, derrière Samoth. La taille de la pièce coupa le souffle à Leyra ; le plafond lui même semblait à la hauteur d'une colline (chose possible, en passant).
Bref, observant les recoins du hall d'entré, la jeune femme découvrit non sans stupeur que cet oncle paraissait bel et bien d'une extrême richesse.
Leyra suivit ses camarades dans la visite guidée.

Myad retint un ricanement lorsque le mort-vivant qui leur ouvrit la porte se mit à parler. Chacune de ses paroles paraissait le lasser profondément, comme s'il rendait son dernier souffle. Marek paraissait mi-fier mi-gêné, et son attitude de "salut, euh, je fais comme chez moi là ?" amusa beaucoup Myad qui le lui fit sentir d'une caresse de son esprit.
Puis, d'un coup, sa bonne humeur se figea.
Elle retroussa un peu sa lèvre supérieure sur ses dents, les pupilles rétrécies. Sa méfiance influa sur Quetza, qui leva une de ses pattes musclées, hésitant.

- Son dressage n'est pas encore achevé, déclara-t-elle d'une voix très douce qui ne laissa rien deviner de ses émotions. Votre offre m'honore, mais je me contenterai de vous confier le harnachement. Il est trop tôt. Si vous essayez de l'enfermer, il paniquerait.

*Et vous tuerai.* ajouta-t-elle intérieurement.

Sa figure retrouva son calme énigmatique. La jeune femme bondit de selle avec souplesse, émit un bruit aigu, Quetza lui offrit sa tête ; elle lui ôta le filet, et poursuivit avec la selle d'un geste rapide. Une fois libre, le lézard à plumes s'ébroua avec délices, et salua tout le monde d'un roucoulement ravi.

- A kynih, murmura Myad.

La langue méconnue qu'elle avait utilisée pour dresse Quetza fit son effet ; il lui donna un petit coup de tête, fit demi-tour d'un saut de plus de deux mètres, et fila à travers le paysage à une vitesse ahurissante. Comme si c'était tout à fait normal, la demi-elfe demi-drow tendit le harnachement à l'humain, avec un sourire aimable derrière lequel remuaient d'illisibles pensées.

Cela faisait quelques semaines que Dennia galopait. Sa jument était morte durant le voyage, à cause d'un combat. La jeune fille avait alors volé une autre jument, beaucoup plus grande, de robe rouan. il s'était alors lié entre elles une confiance et une amitié hors du commun. La pauvre jument, répondant au nom de Xenna, galopait depuis deux semaines déjà. Pourtant, aucune des deux n'était fatiguée. Elles avaient fait beaucoup de pause, et Dennia avait récolté une blessure à la hanche, qui n'arrêtait pas de saigner. La jeune fille arriva en vue d'un grand manoir. Elle fit accéléré la jument, qui galopait déjà assez vite.La cavalière et sa monture arrivèrent devant une grand entrée de terre. Soudain, la jument se cabra. Dennia réagit au quart de tour et calma l'animal. Ensuite, la cavalière déscendit de sa monture, et arriva devant la porte du manoir...Géante...Il y avait du monde, apparemment... Dennia se mordit la lèvre. Elle était recherché dans toute l'Alagaësia, pour des crimes, des vols et plein d'autres choses, et encore fallait-il qu'elle tombe sur un groupe de personne. Sans doute des dragonniers!

[Alors, c'est Dennia, une PNJ, et c'est la soeur d'Ilianna, donc elle lui ressemble beaucoup, et comme tout le monde a vu Ilianna bah...XD Sauf Myad! ]

Le palfrenier s'inclina respectueusement devant Myad. Il ne savait pas pourquoi, mais cette personne lui donnait un sentiment de profond respect. Il pris l'harnachement et alla le mettre en lieu sur dans les écuries.

Moroes fit un signe de la main, invitant tout le monde à entrer. Geste inutile pour Samoth et Leyra, qui avait déjà foulé le sol du manoir.
Au moment de passer la porte, Marek se figea. Il avait sentit une présence non loin arrivé rapidement. Une humaine. Se retournant, il découvrit une jeune femme qui lui rappelait étrangement Illianna, la dragonnière de Nelinra. Mais ce n'était pas elle. Le physique peut tromper, mais pas l'esprit.
Marek se cambra devant la jument rouan qu'il arrêta d'un signe de la main.
D'un autre geste, il soigna les blessures visibles sur la jeune femme.

Bonjour. Peut-t-on savoir ce qui vous ammène ici? demanda-t-il d'une voix presque chaleureuse.

[bon c'est pas un peu finis le squat, on va pas réussir à entrer dedans -_-]

La jeune femme, qui s'extasiait silencieusement devant la richesse du lieu, était absorbé dans sa contemplation, lorsqu'elle sentit une présence inconnue s'approcher du manoir. Leyra se précipita vers l'extérieur en entendant Marek salua la nouvelle-venue. Un éclair de joie passa dans le regard bleu ciel de la magicienne.
Elle s'arrêta dans son élan, intriguée par la ressemblance avec la dragonnière de Nelinra. Mais, en effet, l'esprit lui demeurait inconnu, c'est pourquoi Leyra pensa immédiatement à une soeur. Chaleureusement, elle la salua d'un petit bonjour, laissant à Marek la parole, étant donné qu'il était maître des lieux.[/i]